Atelier "Cultures légumières en sol vivant"
Ver de Terre Production s'invite à Paysages in Marciac 2020 ! 😍🍃
Et pour cette nouvelle édition mixée présentiel/visio, on vous propose aujourd’hui un atelier avec Sibylle Paris (Ver de Terre Production), Baptiste Maître, Xavier Dubreucq.
Avec la collaboration d'Arbre & Paysage 32.
Retrouvez tout le programme par ici 👋 https://paysages-in-marciac.fr/programmation/
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
cet atelier intitulé cultures légumières
sur seules vivant
donc je suis sybille parise je travaille
à vers de terre production donc qui est
un organisme de formation pour les
agriculteurs sur les thématiques deux
survivants d'agroécologie et aussi nous
avons une chaîne youtube donc sur
laquelle nous projetons nous vous
diffusions en ce moment la vidéo de de
Afficher la suite
cette conférence je travaille plus
particulièrement sur les ce qu'on
appelle les cultures d'industrie donc
les légumes qui sont cultivés sur des
grandes surfaces
d'accord mais ça va être un petit peu la
thématique de l'atelier aujourd'hui donc
je vais laisser les deux intervenants
baptiste et xavier se présenter
brièvement en quelques quelques minutes
et après je vous présenterai un peu le
programme de l'atelier
bonjour à tous donc baptiste m donc je
suis à l'entrepreneur je fais de la
formation et de l'accompagnement
technique et donc j'accueille par plus
particulièrement des déjantés des
agriculteurs en systèmes légumes pommes
de terre betteraves et donc les
accompagnent valeur vers leur transition
vers les sols vivants et moi xavier
dubray que je suis conseiller en
maraîchage dans le sud-est basé à
montpellier je travaille essentiellement
sur les départements du bord de
méditerranée
je travaille avec des gros légumiers
jusqu'à des petits maraîchers sur du
conventionnel sur du bio est aussi
forcément puisque je suis ici sur des
modèles de transition vers des méthodes
moins agressive sur l'environnement donc
se rapprochant ou intégrant complètement
les règles de l'agroécologie alors
voulait commencer par faire un petit
tour d'horizon très rapide de qui vous
êtes
pour savoir un petit peu mieux ce que
vous savez où peut-être ne savez pas sur
les cultures légumières donc déjà est ce
que dans la salle il ya des agriculteurs
ou maraîchers enfin tout petit peu
d'agriculteurs ou des personnes qui
travaillent dans le milieu agricole 2 3
6 hockey est donc plutôt agriculteurs
techniciens maraîchage techniciens des
autres salariés agricoles technicien
hockey sur des thématiques de légumes
ouais ok et donc les autres j'imagine
que vous peut-être vous connaissez un
petit peu moins ce que c'est peut-être
que vous avez un jardin chez vous que au
fait du maraîchage entendu que cultiver
des légumes chez vous
du coup pourquoi on vous parle de ses
cultures
aujourd'hui donc on a souvent en tête
quand on est pas du milieu agricole donc
que les légumes sont produits chez les
maraîchers mais en fait il existe des
productions ce qu'on appelle les
légumiers qui produit sur les plus
grandes surfaces il faut bien avoir en
tête que un maraîcher donc ça nourrit à
peu près 200 personnes et donc si on
voulait nourrir toute la population
française avec des maraîchers
aujourd'hui il n'y en a pas assez pour
vous donner un ordre d'idée donc
l'air urbaine de paris c'est un peu près
12 millions de personnes
donc vous imaginez s'il fallait nourrir
tout ce monde là uniquement avec des
maraîchers
il faudrait beaucoup beaucoup beaucoup
beaucoup de marché et aujourd'hui on
sait bien que la population agricole et
et est assez peu nombreuses à ses
faibles et donc aujourd'hui la majorité
de nos légumes sont produits chez des
légumiers dont qui ont des grandes
surfaces et qui produisent peu de
légumes
voilà donc c'est un peu de ça qu'on va
parler aujourd'hui
et qu'est-ce qui est ce qui va être la
thématique
qu'est ce qui est problématique en fait
dans les cultures légumières dans les
systèmes qu'on essaye de développer
d'agriculture du vivant c'est que les
légumes
il restitue très peu de carbone au sol
il restitue très peu de carbone au sol
parce que c'est des plantes souvent
qu'on amène pas à maturité
vous voyez bien que le blessé une plante
qui arrive à maturité elle fait sa force
à grain et on récolte la graine
souvent les légumes on récolte si je
prends l'exemple de la salade on récolte
les feuilles
donc c'est une plante extrêmement jeunes
dont on va récolter et quasiment on va
récolter la totalité de la partie
aérienne est la seule chose qui va être
restituée au sol c'est la racine
le système racinaire qui lui aussi est
assez peu développé puisque la plante
est jeune donc quand on cultive des
légumes de ce type on restitue presque
rien au sol donc le carbone dont on a
parlé hier le carbone qu'on est censé
rester au sol pour déclencher enclenché
le cycle de la fertilité
ce carbone est quasiment absent dans les
systèmes classiques j'entends et donc
s'il n'y a pas de carbone ya pas de
cycle de la fertilité et donc les
plantes sont moins bien nourris
potentiellement elles tombent plus
facilement malade et donc comment on
fait on compense avec des engrais
chimiques et des produits
phytosanitaires d'accord et donc c'est
un peu la grosse grosse problématique
aujourd'hui c'est comment on fait
dans les systèmes légumiers pour
réintroduire de la matière organique de
la fertilité avec des couverts végétaux
etc
en conservant malgré tout une certaine
productivité du système pour arriver à
nourrir tout le monde
voilà donc ce que je vous propose c'est
que chacun des deux intervenants va
présenter un petit peu son travail ce
qu'il fait avec quels types de légumes y
est le travail
quel type de pratique ils ont etc et
dans un deuxième temps on verra un petit
peu ce que vous faites pour essayer de
développer les pratiques d'agriculture
du vivant dans ces systèmes la samba et
à la fin on gardera un temps de
questions réponses et si vous voulez
qu'on parle un peu de éventuellement
d'application aux jardins de comment est
ce qu'on fait pour pour voilà pour
déclencher ces six que vertus de la
fertilité dans nos potagers on peut
aussi faire une séance de
questions-réponses là dessus voilà je
voulais ça parle donc là moi je
travaille avec des légumiers ou des
petits maraîchers
la question qui se pose en terme de
sol vivant et de conception d'un système
ou d'entretien de développement
entretien d'un système agro écologiques
donc tu as parlé de carbone qui dit
carbone dit bilan comptable un peu du
carbone qui rentre dans le sol grâce aux
plantes grâce aux résidus de plantes
qu'on aura laissé au sol par rapport à
ce qui a été détruit
naturellement ou un peu artificiellement
un peu beaucoup artificiellement par le
travail du sol et donc la question qui
est très vite posé dans le en termes de
conception des systèmes c'est celui de
la dîme du dimensionnement
d'exploitation légumiers qui occupent
20% de sa esaü la production légumière
et 80% au reste peut très bien considéré
que la présence de blé de maïs sur son
exploitation
pas de betteraves pas de pommes de terre
en tout cas des plantes qui sont
ligneuse et qui restitue beaucoup plus
de carbone qu est ce qui aura été
détruits pourra se dire lalanne et
légumières peut être en perte parce que
le reste du temps je suis en positif en
termes de bilan carbone
là je suis en train de parler
d'entretien et éventuellement de
développement d'un peu de fertilité
supplémentaires c'est-à-dire une montée
progressive de la quantité de carbone au
sol donc ça c'est une approche qui
finalement est valable pour tout le
monde
je parlais de dimensionnement
d'exploitation mais j'imagine très bien
dans un contexte tout à fait réaliste
qu'un
jardiniers maraîchers donc jardiniers
maraîchers c'est un maraîcher qui
cultive un hectare à tout casser et qui
qui envient et qui tourne dessus peut
très bien
dans l'absolu avoir cinq hectares de
terre c'est-à-dire cinq fois plus que sa
surface légumière annuelle est de faire
une rotation avec soit des grandes
cultures soit carrément un système
prairial qui fait remonter très fort et
très vite les niveaux de matières
organiques
donc ça c'est valable pour un petit
maraîcher c'est valable aussi pour un
gros agriculteurs qui peut utiliser un
système prairial ou une intensification
maïs blé etc pour l'entretien de son
niveau du bus tout le monde n'est pas
dans cette possibilité d'avoir une
surface suffisante pour faire une
rotation légumes puis apport de carbone
ce que j'appelle l'apport de carbone
sans importations c'est-à-dire ddd
culture ou des engrais verts qui vont
fournir tellement de carbone au système
qui a pas besoin d'en apporter
l'extérieur c'est pour moi un gros enjeu
la question de l'autonomie qui n'est pas
spécialement indispensable selon les
ressources dont vous disposez autour de
vous mais qui est quand même un sujet
important de se dire si je suis autonome
c'est quand même mieux que si je le suis
pas dans un grand nombre de situations
donc cette réflexion conduit à se dire
combien d'années de culture carbone sont
nécessaires pour compenser une culture
une année de cultures légumières
alors là on rentre dans la notion des
bilans carbone dont a parlé arthur
buresi en début de semaine c'est des
comptes d'apothicaire plus ou moins
précis qui sont une somme de petites
erreurs mais qui donne des ordres de
grandeur et qui permettent de dire que
dans un système on tient le coup à peu
près en termes de carbone en termes
d'entretien sur le petit maraîchage ce
que j'appelle petit maréchal jardiniers
maraîchers
on peut et on est souvent je côtoie
énormément de petits maraîchers qui sont
parfaites incapacité d'avoir cinq fois
la surface de sol disponibles pour
pouvoir cultiver suffisamment de légumes
et donc dans ce cas là il ya une
nécessité de faire de l'importation de
matières organiques de l'extérieur pour
entretenir un niveau de fertilité de
d'auto fertilité ou d'une approche en
tous les cas de l'auto fertilité parce
que l'auto fertilité c'est pas simple en
tous les cas dans des systèmes où la
rotation culturale légumière n'est pas
suffisante il faut clairement apporté du
carbone de l'extérieur est une notion
supplémentaires à donner à tout ça c'est
la notion d'intensification le bec à
loin a montré avec des chiffres qui je
sais qu'ils sont très discutée mais qui
donne quand même des ordres de grandeur
c'est que l'intensification lorsqu'elle
est strictement programmé est vraiment
voulu permet de produire plus de légumes
sur une surface plus restreinte
je pense que tout le monde sera d'accord
avec ça même si on peut discuter de
certaines choses que je vois discuter
habituellement au plus petit système
maraîchers sera intensifiée au plus il
libérera l'espace pour produire de la
biomasse
voilà voilà le premier élément de
réflexion dont on pourra parler encore
de l'après midi ne t'a pas dit sur quels
légumes du travail et ouais donc je suis
spécialiste du melon dont je m'occupe de
2500 hectares de melon en france et
puisque ça sera à l'étranger d'une
manière ou d'une autre en termes
d'accompagnement technique et je
m'occupe de culture de salades sous abri
dans la région du sud-est hauteur de 350
hectares de serres alors c'est pas du
msv voilà tout ça alors salle et
progressivement parce que on est tous
plus ou moins avancés dans la démarche
la question du conseil agricole s'est
pas l'objet d'aujourd'hui
comment on développe ses systèmes chez
les maraîchers
on peut en parler quand même un peu mais
il ya une fraction infime
on peut le dire de de réduction très
forte de travail du sol et
d'intensification des engrais verts dans
les systèmes
même si je travaille depuis longtemps
dessus et qui sont au point dans les
grandes lignes et qui reste à préciser
exploitation par exploitation
donc moi je suis travail plutôt avec des
agriculteurs donc la moyenne des fins
havas de personnes contre 100 hectares
et jusqu'à 600 hectares le bassin de
production dans lequel je travaille le
plus c'est la picardie donc la picardie
en fait la rotation cbh les pommes de
terre blé betterave blé légumes
industriels
donc quand je dis légumes industriels
c'est des oignons ça peut être des
oignons ça peut être des haricots verts
des épinards ya souvent une double
culture épinards haricots verts et donc
comme le précise et xavier yahlive la
culture de blé qui revient tous les tous
les deux ans donc ils ont la moitié de
leur surface généralement qui semblait
après il intercale les légumes en
fonction des rotations et des systèmes
sur lesquels ils travaillent
mon approche c'est plutôt la première
porte d'entrée c'est ça a été la pomme
de terre et comment faire de
l'agriculture de conservation des sols
en systèmes pommes de terre la pomme de
terre faut imaginer que
on la met en terre dont il ya déjà un
travail du sol qui est assez assez
bouleversant et puis selon le marché sur
lequel on se situe on arrête le cycle de
production de la pomme de terre pour
avoir un calibre et une qualité de de
pauw suffisante
donc on stoppe la culture donc on la
laisse pas aller à maturité et donc on
n'a pas un apport de carbone très très
important et les premières ce qui a
déclenché en fait les pionniers à à se
poser des questions et à remettre en
cause un peu leur système
c'est de plus en plus de difficultés à
planter et à récolter la pomme de terre
donc ils avaient des besoins de plus en
plus de puissance et il sonde il ya
quelque chose qui se passe pas bien qui
fonctionne pas bien et donc faut qu'on
trouve des des leviers pour bat pour
arriver à retrouver une structure de sol
et c'est là qu'ils ont posé la question
du semis direct dons qui limite le
nombre de passages c'est plutôt on
travaille à la rotation vraiment sur la
rotation sur avoir un bilan humique au
moins neutre pour pouvoir faire avancer
les choses et on se focalise pas
toujours sur la seule culture de la
pomme de terre par exemple mais c'est
plutôt à la rotation
comment est ce que je fais pour avoir un
système où je ramène suffisamment de
carbone et où j'améliore les structures
de mai sol et d'où est venue la piste la
réflexion sur les couverts végétaux
comment est-ce qu'on peut les incorporer
comment est-ce qu'on peut travailler sur
ces systèmes d'un d'incorporation de
couverts dans les rotations et voir
comment le système réagit au fur et à
mesure pourquoi il avait de plus en plus
de mal
à implanter les pommes de terre tu nous
as dit que il devait mettre de plus en
plus de puissance pour la préparation de
l'implantation
pourquoi ben en fait il y avait des
structures de sol qui se dégradent quand
vous avez dans la rotation des pommes de
terre où vous travaillez le sol et vous
passez avec des fêtes pour récolter on
passe avec des bennes partout donc du
coup on a un tassement qui est assez
important quand vous avez de la
betterave qu'on récolte souvent dans des
conditions plus ou moins limites
notamment en fin de cycle on vient
amener du tassement et les machines pour
récolter les légumes que ce soit les
haricots verts les épinards c'est aussi
des machines assez lourde qui passe
partout donc en fait on le problème
principal c'est la compaction et le
tassement dans ses soldats et donc il
faut avoir une démarche démarche de
préserver son sol et de l'accompagner
ceux ci ont fait pas attention en fait
on arrive vite à des problèmes de de sol
traite à ses très compact et et on a des
problèmes d'enracinement de de nos
cultures et en plus comme on a une façon
de travailler qui souvent un peu
intensive d'un on a des taux de matière
organique qui ont tendance à abc et on
est arrivé à des seuils un peu critique
où on a plus suffisamment de matière
organique pour tenir la structure et
donc on a des sols beaucoup plus fragile
dans ce système là et du coup la
différence en fait entre les systèmes
qu'étudie baptiste et ceux de xavier
pour la pomme de terre et la betterave
ce sont des légumes racines qui sont
donc qui pousse dans le sol donc que
faire récolter en en détruisant le sol
en sortant des machines qui vont
vraiment travaillé sur au moins 30 cm de
profondeur et tout tout tout bouleverser
et aussi pour la pomme de terre pour
l'implantation on est encore une fois
obligés de travailler extrêmement
profondeur de tout ameublement pour
constituer la butte qui va aller par
dessus la pomme de terre
donc en plus du fait qu'on n'a pas de
restitution de carbone comme je vous
disais tout à l'heure et comme disait
que saviez parce que ce sont des
cultures légumières en plus on va
énormément travailler le sol ce qui va
entraîner une dégradation accélérée de
du taux de matière organique des sols et
moyens de matières organiques plus les
soldes vont avoir vont être sensible à
la compaction etc comme vient de le dire
baptiste oui tu peux rebondir sur ce que
tu dis vu le public dans la salle de
jardiniers maraîchers et de pas et de
surfaces qui sont pas spécialement
développée en tout cas là je vais
m'adresser à ce genre de public pour
dire que sur le thème de la pomme de
terre et c'est valable aussi sur sur le
poireau sans l'être sur la carotte c'est
que les techniques de plantation de
pommes de terre plantation c'est presque
beaucoup dire parce qu'on peut laisser
quasiment le tubercule en surface et de
recouvrir d'une couche de compost
c'est une méthode qu'on peut considérer
jardinage mais moi je connais bien le
matériel agricole et sur des petites
surfaces ou en jardinage on en parlait
hier ça marche très très bien et des
très gros rendements potentiels
on peut parfaitement faire de la pomme
de terre dans les tubercules pousseront
sur ou dans le compost sur le sol au
karément à l'intérieur d'une butte de
compost je pratique sommes en mode
jardinage mais en disant que c'est
parfaitement extrapolable et avec des
résultats qui sont tout à fait bon donc
c'est envisageable
seulement ça consomme énormément de
broyats de composts végétaux et donc on
peut se dire c'est pas réaliste sur un
modèle jardiniers maraîchers
on peut se dire de toute façon je suis
en déficit de carbone en termes de bilan
sur quelques années et moi ce que je dis
c'est pourquoi pas envisager la chose
sur trois quatre cinq ans est de dire
que la pomme de terre ou le poireau
sachant que je reviendrai là dessus en
disant que le poireau il marchait très
bien derrière pommes de terre justement
c'est de se dire et bien là la pomme de
terre devient la tête d'assolement d'un
système jardiniers maraîchers
année dans laquelle la le l'épaisseur de
matières organiques avec dc surélevé
sera sera apportée pour quelques années
et donc cette matière elle sert
physiquement a constitué une butte dans
l'année où on le fait et dans l'est dans
les années suivantes et ben elle sert à
nourrir la vie du sol sachant que
derrière une récolte de pommes de terre
de surface on va dire dans du compost un
poireau se plante très facilement et
pour tout ce qui est paul de terre
primeur et ben on est vraiment bien d'un
point de vue calendaires pour planter le
poireau en été et de profiter de cette
porosité et bien en gros pouvez vous
dire que ça doit ressembler à une butte
de patates
alors je dirais plutôt moins je dirais
plutôt moins par expérience là c'est
juste une question de logique de bon
sens d'appréciation de manière à ce que
et pas de tubercule qui grossissent
exposé à la lumière pour pas avoir de de
patates verte
ce qu'on sait depuis très très longtemps
c'est qu'une pomme de terre quand elle
lève elle bouge énormément
la tige est là une vibration nous
trouverez ça sur des vidéos en ligne
pour montrer en accéléré qu'une pomme de
terre qui lève elle vibre énormément
pour arriver à traverser le sol ou le
compost est donc elle a une capacité à
passer à travers de la terre ou du
compost qui absolument phénoménale donc
faut pas s'inquiéter d'une grosse couche
de compost ou d'une grosse couche de
quoi que ce soit qui soit pour eux pour
pour la laisser traverser
ouais c'est ça ça ça fait 23 cm et c'est
je pense le minimum pour le haut de la
butte alors soit on se dit on se met à
plat et on est à haute densité
parce que si on parle d'un peu en deux
mots de systèmes de culture là on peut
se dire eh ben on peut faire une ligne
de patates ou les 50 cm ça fonctionne
du coup on n'est pas dans un système à
agricole classique où on a les buts où
la densité elle est supérieur mais où ça
fonctionne
et donc après chacun apprécie son
systèmes de culture par rapport à ces
écartement l'éventuel passage des
tracteurs etc
voilà du coup qu'est ce que vous mettez
en place vous dans votre dans votre
travail et que les agriculteurs pour
pour répondre à cette thématique du
carbone de la diminution du travail du
sol
on peut parler donc couverts végétaux et
l'implantation pour ma part la base le
premier pas pour aller vers une
agriculture du carbone non c'est même
très pompeux de le dire comme ça quand
on encourage on conseille un agriculteur
de faire un engrais vert entre deux
cultures
donc la base c'est de commencer par
conseiller de l'engrais vert qui sera
sommet entre deux cultures
donc ça c'est déjà la base et campsas et
obtenu c'est déjà une bonne chose qui
permet ensuite de montrer la structure
du sol à la fin de la culture du couvert
végétal
j'insiste sur le mot culture du couvert
végétal une culture vivrière est en
principe belle alors vous trouverez
mille exemples du contraire mais la base
pour réussir une culture avec réductions
de travail du sol c'est d'avoir une
culture précédente qui a été splendide
et donc il s'agit pas de dire je m'en
fous c'est un engrais vert je vais pas
le vendre donc je vais mal le sommet je
vais pas de fertiliser on peut ne pas
faire utiliser mais en tous les cas il
faut s'assurer que le niveau de
fertilité et que la croissance soit
strictement optimale
il faut une photosynthèse qu'ils soient
bloc comme dirait conrad et donc la
culture de l'engrais vert elle est
primordiale et c'est le premier pas pour
avancer vers des systèmes qui sont un
petit peu plus complexe et un petit peu
plus osé à savoir la réduction du
travail du sol et qu'est-ce que tu
propose comme plante de couverture et
par exemple si on prend le cas de la
salade commencer un sincère dans un
cycle de production de salades
alors il ya deux façons de répondre à
cette question c'est d'abord est-ce
qu'on est sur un système de sol entre
guillemets je dis bien entre guillemets
mort c'est à dire c'est très exagéré de
dire mort mais sur un sol qui a
travaillé régulièrement ou lorsqu'on
fait un couvert végétal avant une
culture légumière
il faut que le couvert il est une
agressivité racinaire maximale parce
qu'on part d'un système où la porosité
elle est récupérée à chaque culture par
le travail du sol et un jour on se dit
eh ben on va faire une culture sauf que
rappaz le travail du sol
autrement dit on a tous les
inconvénients du non travail du sol sans
en avoir les bénéfices et donc pour
répondre à ta question pour les cultures
de diverses et d'avoir devant un sorgho
fourrager
en tout cas pour le sud de la loire
sachant que même au sud de la loire le
sorgho il veut bien pousser mais faute
de précaution un petit peu plus
importante pour pour réussir la culture
donc sud de la loire on va dire pour que
je me mouille pas et que je sois pas
trop discuté et ensuite sur les périodes
d'hiver
c'est une base avec du seigle ou de
l'avoine lavoine est une plante qu'on
cultive énormément et comme on nous
explique que les à grenoble nous
explique qu'il faut faire des mélanges
la base c'est de commencer avec des
mélanges simple et dans mon cas c'est
avec de la vaysse où le grand standard
de démarrage saivet sawan pour l'hiver
et très vite le producteur lui-même qui
commence à complexifier c ces mélanges
pour mettre des trucs supplémentaires
qui qui feront tout l'intérêt ensuite de
du système
je pense que l'un des points pour aussi
pour démarrer c'est vraiment le on a
parlé du déclic
il faut que les agriculteurs ça vienne
d'eux aussi donc il faut qu'il ya un
élément déclencheur comme j'ai pu vous
le dire pour certains c'est le fait
qu'ils aient peu plus de besoins de plus
en plus de puissance pour planter
récolter c'est quand même les cultures
qui font vivre les exploitations donc
plus c'est compliqué plus on se pose des
questions
c'est vraiment cet esprit de de déclic
et de se dire bah qu'est ce qui se passe
et comment est ce que je peux faire
évoluer mon sol c'est-à-dire que si
l'agriculteur il n'a pas pris conscience
qu'il y avait des choses qui
fonctionnait pas c'est difficile de le
faire évoluer
donc c'est là où la formation notamment
avec vers de terre production ben le
fait de former les agriculteurs ça leur
permet d'amener des choses de prendre du
recul sur leur système et après moi
aussi systématiquement quand j'arrive
sur une exploitation
on vient avec un pénétromètre et une
bêche donc les deux outils
indispensables que vous tout le monde
doit avoir dans sa dans sa voiture quand
tu travailles des agriculteurs ou quand
on est agriculteur c'est une bêche et un
pénétromètre un pénétromètre c'est
facile à faire on prend une tige et puis
on met un manche et ça nous permet de
sentir le sol de voir s'il ya des
différences dans la parcelle et ensuite
le tsb qui permet de diagnostiquer
où est le problème et après on met en
marche un plan d'action sur comment
est-ce qu'on restructure
la première chose à prendre en compte
c'est où j'en suis au niveau de mon sol
dans quel état il est et une fois que
j'ai diagnostiqué et dix bombes à la mon
problème il est plutôt à 25 ou il est
plutôt à 15 je mets en place un plan
d'action donc soit on vient restructurer
d'abord mécaniquement une première fois
pour dire on vient casser la structure
les zones de compaction qui peuvent être
problématiques et ensuite on entretient
avec du végétal et c'est là où la
dimension couvert végétal elle arrive la
réflexion et puis peu après les
agriculteurs ils se prennent au jeu
qui dit tiens j'ai fait un mélange avec
quatre espèces pourquoi je rajouterai
pas deux à tient cette année ça n'a pas
fonctionné
qu'est ce qui s'est passé et je pense
que la deuxième clé c'est vraiment
l'observation ses ailes et se dire j'ai
semé des plantes mais je vais voir
qu'est-ce qui se passe souvent on s'aime
on se dit ça a marché ou pas marché et
finalement on se rencontre avec des
agriculteurs
lesquels ont fait des comptages ben on a
semé un mélange et finalement il n'y a
que 50 voire des x 30 % des plantes
qu'on a semé qui ont levé glas 11 10
balles mais langil est pas adapté et
peut-être qu'il ya des espèces qui sont
pas adaptés à mon territoire donc du
coup on affine le mélange pour essayer
de faire pousser les plantes qu'on sait
faire pousser dans son contexte
et puis après il ya peut-être dans deux
ou trois années des plantes qu'on va
pouvoir introduire parce que notre sol
aurait volé notre structure a évolué
mais c'est vraiment la clé c'est le
déclic
la formation et après l'observation qui
est une des clés pour pouvoir faire
avancer les agriculteurs le plus vite
possible
moi je rebondirai sur ce que tu sur ce
que tu dit en parlant de déclic et de
motivation la motivation c'est le motif
de l'action et ce que je vois dans la
transformation auprès de mes clients
légumiers les gros clients légumiers
donc ils font beaucoup de céréales dans
les ordres de grandeur de ce qu utiliser
coût qui n'est pas ce mille hectares
c'est l'économie en nombre de cuves de
gasoil qui n'auront pas acheter j'ai un
exemple la dinde un gros client
peut-être le plus gros que j'ai en tant
que
producteur de melons qui a décidé de
passer aux semis direct là cette année
pour des raisons d'économie et comment
comment il a basculé parce qu'il a un
pionnier à côté que j'ai convaincu
quelques années d'y aller sans
références locales et avec des résultats
qui sont très bon puisqu'il fait plus de
rendement que ses voisins du jour au
lendemain parce que il est fréquent de
dire que quand on passe en agriculture
sur sol vivant ou en semis direct etc
on passe par une baisse du rendement le
travail des agronomes expérimentés nous
a permis de faire les mêmes rendements
céréaliers en pois chiches puisque c'est
les deux cultures que je vois le plus du
jour au lendemain donc la fertilisation
dans la ligne fertilisation ultra
localiser permet de venir compenser des
effets de tassement et donc l'économie
les gens ils ont le coeur proche du
portefeuille un quand même 1 et donc
quand on leur dit que en changeant de
méthode sans leur dire que c'est pour le
carbone la planète l'époque clients et
oiseaux mais de se dire eh bien vous
allez gagner plus d'argent ou pas - en
travaillant moins
c'est à dire faire plus avec moins comme
dirait conrad et bien c'est un argument
qui est largement entendu et compris de
plus en plus
non c'est pas ça c'est influe sur la sur
la sur la pousse de la plante
c'est à dire que une plante de manière
générale pour en tirer le meilleur c'est
bien qu'elle ait un super démarrage et
donc si la plante le du mal à démarrer
parce qu'elle a du mal à trouver les
fertilisants dans ses premiers jours de
vie eh bien elle perd du temps et là le
calendrier tourner les heures tourner et
tout ce temps qu'elle a perdu c'est une
perte de potentiel et donc c'est
toujours vrai mais c'est encore plus
vrai sur des systèmes ou la refuser l
élisant danger en début de transition
vers le sol vivant et finalement en fait
si quand on passe aux semis direct je
fais des économies
on est peut-être un peu moins dix ans à
investir un petit peu dans fait dans les
couverts végétaux donc dans les semences
qu'on va acheter puisque ça vient un
coup il faut acheter un certain nombre
de semences et en certaines voilà
certaines quantités pour avoir un bon
résultat et donc voilà peut-être que les
adducteurs sont un peu plus intéressé
voilà qu'est ce que c'est qu'un couvert
végétal bien réussi quels sont les les
impacts sont les caractéristiques et
qu'est ce qu'on doit voir ensuite sur la
culture grâce aux couverts végétaux un
bon coup vers déjà le couvert végétal
faut le voir vraiment comme une culture
et on
on va le faire évoluer en fonction de la
sensibilité de chacun fait il ya un
objectif par agriculteur pratiquement y
en a ça va être
je veux que mon cou verrerie des herbes
d'autres je veux que mon couvert il
fasse beaucoup de biomasse je vais
ramener beaucoup de carbone il ya plein
plein de portes d'entrée pour le couvert
végétal mais en fait il est souvent
perçue comme une contrainte
c'est un coup ça me coûte de l'argent et
on le voit jamais comme le gain que ça
peut nous apporter et en fait quand on
commence à changer dans sa tête et de se
dire basse et c'est quelque chose qui va
m'apporter et je vais mesurer ce que ça
va m'apporter
on se rend vite compte que à partir de
en gros deux tonnes de matière sèche on
arriva sur quelque chose de rentable
rentable en termes de d'azoté phosphore
potassium si on regarde que ça fait ça
va remettre dans le système des éléments
nutritifs et si j'avais dû les apporter
souvent ça compense le coût du couvert
mais il faut que le couvert réussissent
réussissent bien et donc on dit qu'à
partir de deux tonnes de matière sèche
le couvert réussit bien donc deux tonnes
vous savez comment est ce qu'on évalue
la hauteur d'un couvert végétal si on
n'a pas le temps de faire des mesures
qu'est ce que j'ai à ma disposition
quand je me balade dans les champs pour
évaluer la production de biomasse de mon
cou vers ben on a on à son corps donc en
fait on dit grosso modo un couvert qui
m'arrive à la cheville je suis à une
tonne de matière sèche quand c'est au
genou je suis au tour de trois tonnes de
matière sèche quand je suis à la hanche
sandton 7 tonnes au niveau de l'épaule
et puis au delà on est plutôt autour de
10 tonnes alors ça donne juste un ordre
de grandeur parce que selon la densité
du couvert j'ai mesuré découvert qui
m'arrivait au genou je dis bon ben on en
est à deux ou trois tonnes et en fait on
était plutôt autour de 5 ou 6 tonnes
donc mais ça nous donne une ordre de
grandeur déjà deux sur la production du
couvert est ce qu'on veut en fait c'est
que le couvert il
ils étouffent les mauvaises herbes et
qui ramène beaucoup de carbone à monsols
donc il va falloir jouer sur la densité
de plantation
moi j'ai tendance à dire que il faut
viser toujours 250 plants au mètre carré
c'est un objectif en grain semé
enfin grand levée c'est dire que je vais
faire un comptage et je veux trouver sur
un mètre carré 250 plants
plus on va densifier les couverts plus
on va augmenter aussi la production de
biomasse et après on veut un couvert
qu'il fasse beaucoup de biomasse amener
de la diversité et plus on va
diversifier en fait les espèces dans son
sont couverts on veut une plus on va
pouvoir travailler le sol donc on
regarde le couvert au niveau aérien mais
aussi sous terrain on va chercher de la
complémentarité dans les systèmes
racinaires avec une colonisation du sol
sur tous les étages le sol il doit être
colonisée par le plus de racines
possible et en plus il va entretenir
tout ce qui est un champignon bactéries
et c'est donc pour un couvert bien
réussi c'est un découvert dans ce cas
une grosse production de biomasse et ont
détruit au moment où on arrive à à
floraison pour pouvoir nourrir et
entretenir l'activité biologique du sol
et les racines elles peuvent aller
jusqu'à à peu près combien de
centimètres de profondeur
ça va très vite ça peut aller rapidement
à 80 cm si le couvert il est bien
réussie en très peu de temps on a fait
sur une intercultures courte on était
derrière pommes de terre récoltées de
bonheur donc autour du 1er septembre
et souvent on laisse le sol nu et puis
on vient semer le blé derrière puis on
s'est dit balla on a six semaines et ce
qu'on n'aurait pas quelque chose à faire
on a fait des essais avec de la moutarde
ont été surpris des résultats d'arriver
à produire autant de biomasse en si peu
de temps et la structure était
complètement différente par rapport
on a testé différentes espèces notamment
du sarrasin et de la moutarde et dans la
moutarde qui était bien développé bon on
pouvait aller assez vite et dès qu'on
arrivait dans la partie on était dans le
sarrasin on est obligés d'enlever de
vitesse autres acteurs pour pouvoir
avancer
enfin continuer d'avancer a fait ça cale
est vraiment le tracteur est envoyé bien
au niveau de la structure quand on a
fait des tests pêche ou la moutarde elle
avait bien structuré le sol est par
contre le sarrasin mais il n'avait pas
fait grand chose et donc du coup on
était sur une structure beaucoup plus
compact et beaucoup plus beaucoup plus
tassé donc le le couvert il va être
vraiment un appui et une aide
c'est pour ça que quand on fission mais
tout de suite un couvert végétal
l'objectif c'est d'entretenir la
structure tout de suite après par des
racines et on a des racines des fois
suffisamment performante et perforantes
pour pouvoir
pallier des problèmes de structure je
pense que dans un système de transition
où l'on passe d'un système classique un
système sol vivant là la partie racines
la partie travail du sol par les plantes
est plus importante que la biomasse
aérienne la biomasse aérienne elle va
nourrir la suite donc elle est
importante toute façon on ne part pas
pas l'exclure on n'a pas envie non plus
mais là la base sur le plan de la
logique même de la psychologie c'est à
dire si je travaille pas mon seul il va
être dur parce qu'un seul travail est
quand on arrête de le travailler dur si
c'est c'est comme ça il n'y a plus de il
n'y a pas assez de cole dans le sol et
donc il ya une destruction naturel de la
porosité et donc le pouvoir régénérateur
de porosité que sont les racines sont
strictement strictement non négociable
est primordial dans la mise en place
d'un système et c'est pour ça que le
couvert doit être soignée comme une
culture et donc 80 cm de profondeur
contre si on fait du travail du sol avec
une charrue ou autres avec un gros
tracteur scraper là on descend à 70 cm
dans des conditions extrêmes de
profondeur ce qui est complètement
ridicule on est d'accord bon personne
nous écoutons ce que nous entendons
faire insulter évidemment que les
plantes elles sont elles ont une
capacité de descendre infiniment plus
profondément dans ton exemple super
intéressant en une période aussi courte
sur une zone nord avec une plante du
nord puisque les crucifères sont plutôt
du nord 1 sorgho fourrager ces trois
mètres 4 mètres 5 m les sorgho fourrager
dans le sud est là où je travaille
la nappe phréatique elle est entre 4 et
6 mètres
chaque année donc c'est plutôt si mais
plutôt six mètres de profondeur en hiver
et caen l'a endetté pendant et quand la
les plantes elles se sont bien implantés
le sorgho ne s'arrête pas de pousser
même l'année dernière avec 2 e tp à neuf
ans dans toutes les têtes donc c'est
dire que le racing va peut-être
extrêmement profond pense que sarah
singles à la formatrice et agricultrices
heures d'un dans l'aveyron dit que le
blé descend à 3 mètres de profondeur
quoi donc le blé bon en même temps le
blé n'est pas une plante anodine c'est
une plante d'une agressivité racinaire
extrême
j'ai deux questions là sur le chat
youtube
pourquoi ne cultivent tombe pas un
engrais vert consommables donc une
plante dont la majorité de la biomasse
produite restent sur place hormis le
grain par exemple on pourrait penser à
des médailles par exemple ouais bah moi
je prends tout ce que je pense tout de
suite à du maïs qui est par excellence
je pense au maïs et au sorgho conso qui
sont deux plantes qui restitue beaucoup
par rapport à ce qu'elles ont pris dans
le sol et donc c'est c'est des plantes
qui sont à la fois des plantes vivrières
et des plantes de service qu ai-je une
deuxième question pour toi xavier quand
tu disais qu'on pouvait en fait
intercalé des légumes dans des systèmes
qu'ils comprennent de la prairie et que
donc c'est ce sont ces années de
prairies qui vont restituer du carbone
au sol donc si quatre cinquièmes des
terres servent à restituer du carbone au
1/5 de légumes c'est que quatre
cinquièmes perdre c'est que cette
surface donc des 4/5 perdent ce carbone
non je suis pas bien le raisonnement
c'est qu'une prairie cultiver entretenu
comme il le faut
produit beaucoup de carbone donc si vous
voulez c'est une terre à nu et qui a des
graminées prairial qui qui s'y
développent
le taux de matière organique remonte de
manière vertigineuse d'année en année en
quelques années le sol et restaurer
quelques années c'est que je crois qu'en
en moins de cinq ans on reprend 1 % de
matières organiques et peut-être plus
tout dépend des conditions de fertilité
général donc le système prairial où il
ya une prairie où il ya des plantes qui
sont en train de pousser toute l'année
qui génère un mot qu'on n'a peut-être
pas entendu un terme qu'on a entendu
depuis le début si peut-être un petit
peu de carbone liquide c'est les exodes
à racinaire que les plantes elles
émettent dans le sol pour nourrir des
bactéries qui vont aider à la plante à
se nourrir les 7 cette quantité à
l'absolu mans phénoménale est variable
d'une plante à l'autre le maïs est un
grand champion mais ce qu'il faut
considérer c'est que si on a de la
photosynthèse permanente toute l'année
on a
une captation du carbone qui est très
importante et donc la prairie est
formidablement excédentaire alors on a
vu ce que c'était qu'un beau couvert
donc un couvert qui fonctionne bien qui
a priori va nous apporter nous amener
vers le le cycle de la fertilité
mais imaginons j'ai fait un très beau
couvert jeu je plante mes salades ou des
courges dedans et au final elle pousse
pas qu'elles sont en fait les risques
qu'est-ce que quelles erreurs j'ai pu
faire donc qu'est ce qui en fait le
couvert végétal va modifier dans mon
itinéraire technique dans mon seul par
rapport à un système conventionnel
qu'est ce que ça va entraîner qui
peut-être va faire que ma culture va
rater parce que je ne sais pas en fait
encore bien gérer ces techniques là et
donc effectivement il ya des il ya un
chamboulement profond de nous on va dire
de manière générale du statut de la
fertilité du sol j'ai pour habitude de
résumer très grossièrement complètement
critiquable ce que je veux dire parce
que je veux qu'il soit compris ou et
demi c'est l'essentiel c'est que lorsque
on passe d'un système à l'autre
outre le problème de porosité qui peut
être apparaître et qui apparaît en fait
dans les systèmes on a une grande
différence un début de transition sur le
statut azotés du système et du statut de
l'eau un sol qui est un petit peu plus
compact et retient moins d'eau et donc
si on veut avoir la même productivité
il faut augmenter l'arrosage en tout pas
forcément quantité mais en tout cas en
fréquence baisse de capacité de
rétention du sol temporaire ça veut dire
que la l'armoire dans le réservoir du
sol se réduit dans un premier temps et
donc 6 e réduit ça veut dire que il se
remplit plus vite ça déborde plus vite
voilà c'est comme ça il faut vivre avec
ce truc est donc s'ils se remplit plus
vite qu'il a moins de capacités ça veut
dire que les arrosages doivent être un
peu plus qu est plus fréquent
que la réserve allez un petit peu
réduite la deuxième chose c'est là zot
qui est clairement pas ce que je fais du
suivi depuis longtemps msv est qui et
qui à la base de l'erreur si vous voulez
vous plantez on peut faire un peu faire
une fiche technique réussite puis on en
parlait à table on peut faire c'est très
rigolo ça m'amuse beaucoup de se dire
bah le faire une fiche technique pour
vous expliquer comment rater votre
système quoi et là zot est au premier
plan et j'ai beau le répéter depuis un
certain nombre d'années auprès de
groupes de maraîchers tournant puisqu'il
ya des jeunes installant la question de
la zot est au coeur du système c'est à
dire que lorsqu'on travaille le sol on
accélère la décomposition des résidus
végétaux et on entame progressivement le
stock du musée un parent ux par sud
oxydation et tout ça ça libère des
éléments minéraux qui profite la culture
suivante ou éventuellement qui part en
pollution si jamais il ya eu trop d'eau
etc et donc le fait d'arrêter de
travailler le sol ou de le réduire
fortement et en plus d'y avoir fait un
couvert végétal turquie sera venu
ponctionner le stock de d'éléments
minéraux dans la fraction dont du sol de
l'eau du sol fait que finalement vous
êtes
sûr dans l'immense majorité des cas sauf
si vous partez d'un sol extrêmement
carbonées déjà à la base et des grands
au d'humus vous êtes sûr d'avoir une fin
en azote sur votre culture d'après ce
qui doit être compris dans les
mécanismes de bilan c'est que dans la un
pour cent du mus ses 2000 unités d'azoté
c'est à dire que vous êtes agriculteur
ou maraîchers et vous vous dites je vais
pratiquer de l'agriculture de
conservation
donc je vais intensifier les couverts et
réduire au maximum le travail du sol ce
que vous pouvez vous dire et sans
intrants sans intrants carbonée
pouvez-vous dire que globalement vous
pouvez espérer gagner 1 % de matière
organique dans les dix ans c'est
peut-être 05 c'est peut-être 2% mais
l'ordre de grandeur c'est que vous allez
stocker du carbone en grandes cultures y
est fréquent de deux dire on a gagné 1 %
de matière organique dans les dix
premières années
alors les arbres ne montent pas au ciel
donc se retrouvent pas un jour 1 15 % de
matière organique
mais en attendant si vous considérez la
la première décennie est sans doute la
deuxième où vous aurez gagné 1 2 % de
matière organique
eh bien ça veut dire qu'on aura
séquestré deux mille unités d'azoté par
% de matières organiques globalement
ordre de grandeur général et donc ça
veut dire quoi ça veut dire que si dans
le même temps on capitalise en mai en
banque
en réalité autant d'azov dans le système
mais qu'en plus on a envie de faire des
cultures parce que on est agriculteur on
est maraîcher il faut que ça rentre
eh bien il faut se dire qu'il faut à la
fois compter sur le cas là sur la zone
qui sera séquestré sous forme d'humus et
en même temps nourrir la culture et donc
on est très vite sur des situations de
fin en azote
parce qu'on sous-estiment le système
alors moi dans mes habitudes et j'avais
déjà appris à l'école même si
en sortant des études en 90 tenez vous
bien c'est hallucinant qu'on le dit
maintenant j'avais encore pas entendu
parler du mont agriculture biologique
donc c'est très fort ne parlons pas de
semis direct d'agriculture de
conservation
voilà pourtant dans une très bonne école
et donc les choses ont changé tout ça
pour dire que le statut azotés du
système change profondément
il faut à la fois compenser le stockage
la mise en banque et la nourriture la
culture pour donc j'en reviens mes
propos
j'avais perdu le fil donc je me plais en
réfléchissant lalala manière extrêmement
simple et pragmatique de bien doser son
réseau dans la culture d'après c'est
d'abord de faire une évaluation en se
disant j'ai envie de mettre autant en
étant raisonnables et sur une petite
partie
un petit bout de ligne quelques mètres
par culture c'est de doubler tripler la
fertilisation que vous ferez de sous
formes organiques de préférence mais
minérale si on est en conventionnel
un petit mot pour dire que le msv
évidemment à l'agroécologie c'est plutôt
bio mais pas que et j'y tiens parce que
ça permet aux gens d'avancer vers le
vert ce dossier et d'avancer vers
l'agriculture biologique d'ailleurs et
du coup garder un petit bout de votre de
votre culture de chacune de vos cultures
si vous êtes jardiniers maraîchers vous
cultivez 20 40 légumes avec une sur
fertilisation azotée donc ça polluera
pas parce que ce sera sur 2 m sur 5 m y
mettre et qui vous permet très vite en
cours de culture de vous dire y'a pas de
différence entre là où j'ai mis trop et
l'endroit où j'ai mis normal donc ça
veut dire que j'ai bien bossé ou tiens
ma culture elle pousse mal sauf à
l'endroit où j'en ai mis plus et ben ça
veut dire qu'on s'est planté et qu'il
faut être en capacité est donc là je
vais insister là dessus sur la partie
haute en jardiniers maraîchers que du
que du légumiers qui en fait 500
hectares c'est 2
d'être en capacité de rajouter de la zot
encore de culture
alors ça peut être facile à dire c'est
pas si facile à faire
être en capacité c'est d'abord avoir
l'engrais liquide ou organiques à
disposition et qui pourra être
positionnés à proximité des plantes et
qui pourra fondre pour qu'il soit
accessible aux racines c'est pas le plus
simple mais c'est pour les années de
transition où on a un vrai déséquilibre
sur le statut azotés qui est une vraie
nécessité pour sécuriser la réussite de
la culture l azote c'est aussi un
facteur limitant pour la réussite des
couverts on a du mal des fois à faire
pousser découvert l'année dernière il y
avait 1-1 et c'est que qu'avait été fait
malgré nous il y avait du blé dans deux
parcelles mais le précédent était
différente et du coup selon le précédent
on a vu des choses complètement
différentes et la flore du couvert
s'exprimer de façon différente
c'est à dire que la partie avait pas de
réseau de reliquats et où le blé avait
exprimé tout le potentiel de ce qu'on
lui avait apportés basse et les
légumineuses compris le dessus dans le
couvert et on a fait une production
d'environ deux tonnes et demie de
matières sèches et de l'autre côté on a
eu un blé qui a été un peu plus un peu
moins bien réussi du coup plus de
reliquat est là on a la flore des
crucifères qu'a pris le dessus et on est
passé à 5 tonnes de matière sèche donc
on on a pris le pas cette année de se
dire bab
peut-être qu'il faut aider en tout cas
travailler sur les reliquats de des
cultures et puis accompagner le couvert
parce que souvent le facteur limitant
pour qu'ils démarrent et qui pousse bien
comme on le gère comme une culture à
part entière c'est de donner un petit
coup de boost canton quand on démarre le
système donc les autres c'est aussi un
facteur limitant pour la réussite
découvert au delà des autres d autres
éléments minéraux
une dernière question sur les couverts
qui nous vient de youtube
est ce qu'il existe des couverts
végétaux qui aide à équilibrer un ph
donc comment gère-t-on le pech du sol
est ce que ça nous permet de l'améliorer
dans un sens ou dans un autre
dès qu'on met des
des décombres et des plantes et un
couvert végétal en fait on va avoir une
les hommes on a parlé tout à l'heure des
exodes à racine rcc les exsudats
racinaire qui vont contrôler le milieu
donc en fait la plante elle a la
capacité soit d'acidifier soit bazille
fier le sol selon l'état du système dans
lequel elle se trouve donc en fait en
mettant une diversité de plantes
on va voir différents exide à et on va
avoir un équilibre du péage qui va se
faire par les exsudats racinaire la
plante elle est capable de dire bah j'ai
besoin d'aller chercher du phosphore
le phosphore il est là il faut que je
reste ici fortement ou pas je sais juste
pour donner un exemple
mais la plante elle a la capacité de
piloter et quand elle fait ça en fait au
delà de piloter le ph est pilote aussi
la flore et ce dont elle a besoin les
associations et les connexions qu'elle a
besoin de créer pour aller chercher des
éléments de minéraux si par exemple le
phosphore il est il est pas trop
accessible et baal est capable de créer
les conditions favorables pour les
champignons qui vont aller sur lui
disais le phosphore elles ont vraiment
cette capacité de piloter donc la plus
on a une plante vivante en fait plus on
régule le ph dans son système un système
de tampon c'est que plus on monte en
matière organique qu'on appelle la bile
parce qu'il ya matière organique qui
sera stocké au sol qui deviendra de
l'humus qui restera un certain nombre
d'années en décennies voire centaines
d'années et il ya de la matière
organique qui va très vite dégradé qui
va re fournir tous ces éléments minéraux
à la culture suivant la laisser deux
matières organiques sont extrêmement
important et il faut pas avoir une
vision simplement de monter en
pourcentage de matières organiques pas
ce qu'on appelle la matière organique
l'habile ou matières organiques
tournante est là tout son intérêt
et elle a un pouvoir tampon c'est à dire
que si le ph est très bas ils ont une
tendance à monter c'est les tendances et
pas des miracles
et si le ph et rôle là il y aura une
tendance à se réduire à se rapprocher du
set
le vivant étant relativement proche du
set si je reviens
nous on
le couvert végétal en fait on essaye de
maximiser afin de diversifier le plus
possible on voit qu'on voit qu'il ya des
étapes et des associations qui sont à
privilégier par exemple dans une phase
de transition on démarre le système on
va plutôt privilégier les légumineuses
et une forte densité de légumineuses
parce que elles sont plutôt pionnière et
avons accompagné le système et en plus
comme elle mycorhizes elle amène de la
zot donc on s'affranchit entre
guillemets des problèmes qui pourraient
être liés à la fin à la faim d'azoté
donc ça c'est la première partie de la
question où on privilégiait plutôt des
associations et on essaye d'avoir tout
lé système racinaire des plantes
pivotante des plantes qui travaillent le
lit de semences et des plants un peu
intermédiaire pour avoir des racines un
peu partout et stimuler l'activité
biologique sur toute la profondeur du
profil
hebel après ça se fait au fur et à
mesure en fait ce qu'on se rend compte
c'est que l'indicateur visible c'est le
retour des vers de terre
donc ça on voit qu'ils reviennent assez
vite en fait c'est comme nous dès qu'on
lance dès qu'on nous donne à manger on
grandit on a une croissance qui est à
l'optimum baheux c'est pareil ils ont
besoin de manger tous les jours et
trouver leur ration donc là on revient
sur le bilan humique il faut une ration
du sol donc faut qu'on amène
suffisamment à manger au sol pour qu'il
puisse va alimenter et développer ce
volant d'auto fertilité et après vous
parliez du délai entre le moment où on
détruit au moment où on s'aime pas
typiquement les agriculteurs du coin je
pense à christian abadie il roule le
couvert et ils s'aiment son maïs tout de
suite derrière
il n'y a pas de délai et après
l'activité biologique va faire que don
qui localise bien ce qu'il faut à manger
pour que la plante de maïs démarre vite
et après c'est l'activité biologique qui
est nourri par le couvert qui vient de
restituer au sol et puis qui va le
digérer au fur et à mesure est donc
libéré les éléments petit à petit et pas
refuser en fait le ver de terre quand
ils passent tous les jours
l'hiver sur les racines une petite dose
d'azoté donc la plante aller sous
perfusion par l'activité biologique
priait montré que dans un système où on
commence la transition on peut avoir
intérêt pour limiter les problèmes
d'azoté justement qui sont un problème
majeur
on peut avoir intérêt à détruire les
couverts plutôt tôt avant qu'ils montent
trop ans et suresnes de manière à ne pas
trop mobiliser d'azoté de refournir très
rapidement et donc dans cette façon de
voir
il faut des découverts qui ont une
puissance racine est importante parce
qu'on attend d'eux on va dire avant tout
dans un premier temps une action
physique sur le sol de porosité et
progressivement une action
biologique pour avoir une action
chimique mais en partant avec des
couverts qui sont détruits si on rentre
dans des détails plus fins et entre 35
et 45 de ces suresnes où le déséquilibre
il est assez faible
une façon de le suivre en fait c'est là
l'étape clé pour déterminer à quel
moment je détruis le couvert parce qu'on
pourrait dire je laisse pousser jusqu'au
bout
en fait c'est vraiment à la floraison à
partir du moment où il a fleuri il
investit plus dans ses racines il
investit dans ces parties aériennes donc
là c'est plus facile de le détruire
et en plus à ce moment là en fait bon on
pénalise l'activité biologique si on
laisse pousser trop loin parce que on
crée un pas un vide sanitaire mais on
arrête d'alimenter l'activité biologique
et donc si on veut l'entretenir en fait
le stade clessé floraison donc on essaye
d'avoir tous qui fleurait à peu près en
même temps et on le détruit à ce moment
là et là on a notre couverts qu'à fait
le maximum de son travail
après on va rien gagner si ce n'est un
peu de carbone en plus ce qui va être
plus longtemps à digérer et donc qui va
nourrir le sol plus longtemps mais dans
une phase comme tu dis de démarrage le
stade clé c'est dès que ça à florie je
détruis le couvert et puis après je peux
implanté ma ma culture bon on hop on est
toujours dans une once upon toujours la
question est-ce qu'il faut broyer ou ou
rouler tout dépend ce qu'on va vouloir
faire et ça dépend aussi de la culture
quand on travaille que les agriculteurs
il ya des précédents où il faut mais on
apprend qu'on a quelques impasses
techniques au niveau de la plantation
il faut pas de résidus donc là on va
plutôt privilégier le broyage le broyage
l'inconvénient c'est que ça entraîne une
minéralisation très rapide donc du coup
tout est digéré tout de suite
et ben on revient deux mois après il ya
plus rien à manger et donc l'activité
biologique bas se trouvent sans sans
avoir rien à manger donc le fait de
rouler sadi lui et ça permet à la plante
de main au sol d'avoir à manger sur une
plus long terme c'est bien une question
d'objectifs les couverts végétaux sont
des plantes de service et des plantes
qu'on impose au système que n'a pas
laissé pousser la végétation spontanée
bien que ça soit quelque chose
envisageable
qui peut être réfléchi mais quand on met
un couvert végétal
c'est dans un but précis donc on a servi
la plante ou les plantes quand quand on
s'aime pour nous rendre un service
précis et donc en matière de destruction
des couverts végétaux lorsqu'il s'agit
de roulage ce roulage peut avoir comme
comme service rendu et c'est fréquent un
effet désherbants et un effet de
réduction de l'évaporation du sol et
donc dans ce cas là le plus tard juste
avant la grée maison du couvert végétal
ça sera le mieux pour avoir une tenue au
sol avec une décomposition la plus
longue possible parce que là du coup on
se dit bon on a envie de garder ça
vachement longtemps pour protéger le sol
et gêner la pousse des mauvaises herbes
dans ce cas là on se dit qu'il faut
laisser la plante montée ans et suresnes
au maximum dans la majorité des cas
juste avant la maturité des graines mais
avec des exceptions où moi je connais
une exception le producteur du mois je
laisse grainé mais engrais verts parce
que je sais que je pourrai les gérer
sans problème sur la culture d'après un
bon agronome en fait ils vous répondent
toujours comme un normand il dit ça
dépend ça dépend de l'objectif qu'on a à
chaque fois et il n'y a pas une réponse
toute faite
selon les objectifs c'est ce que je vous
disais selon l'agriculteur il va avoir
un objectif et des voix même entre une
culture
il va pas avoir la même conduite parce
qu'il ya des cultures où il faut que le
sol et le temps de digérer le couvert et
d'autres où il n'ya pas de contraintes
matérielles et donc il peut laisser le
couvercle pousser plus longtemps et si
jamais le couvert est pas arrivé à
floraison
parce que parce que tout simplement ce
n'était pas le bon moment il faut que je
plante ma culture tout de suite
voilà j'ai pas très bien gérer parce que
c'est ma première année j'ai cette
énorme couverture végétale qui est dans
mon champ et gemma machines habituelles
pour planter qui habitués à planter dans
un sol lui bien travaillé bien moulinet
dans une belle petite semoule est bon là
on fait appel à son pragmatisme parce
qu'on est là pour cultiver des plantes
et si la plante précédentes elle n'est
pas arrivée à maturité au moment où
c'était prévu c'est à dire à peu près
tout le temps lorsqu'on est sur un
système régulier où on a des programmes
de semis des programmes de plantation et
bien dans ce cas là on prend le plan b
qui consiste à envisager le scalpage
n'ai pas parlé de glee faux mais ça
c'est un outil qui existe qui me voilà
qui est envisageable sur la partie
conventionnelle mais sinon c'est le
scalpage donc le scalpage c'est une
destruction mécanique de surface avec
différents outils disponibles qui font
que l'on va abattre le couvert et qui
selon la qualité du scalpage permettra
de préparer un lit de semis ou de
plantation pour la culture suivante une
question du chat ont fait découvert
permanent de luzerne en grandes cultures
donc par exemple du blé qui va être se
met dans une luzerne qui reste ça
devienne plantes pérennes qui reste un
an deux ans trois ans quatre ans et on
va semer nos différentes cultures
céréales colza dans la luzerne est ce
que ce serait applicable au msv si on
tond la luzerne par exemple la luzerne
cultures légumières en fait donc là
c'est juste une proposition d'une plante
et pourquoi pas une autre
c'est c'est un sujet important la partie
légumière
la complexité des légumes par rapport à
la grande culture c'est qu'en grandes
cultures il ya cinq cultures 10 allée au
grand maximum avec un port plus ou moins
comparable mais y'a pas autant de deux
ports végétaux que ce qu'on a sur la
partie légumière sur la partie légumière
il ya des cultures semer les cultures
plantes et donc parmi les cultures semer
les cultures semées bassin radi d'un la
dette de 2 me au turn lodyans la carotte
vous avez des cultures planté basse
l'étude chicorée j'en oublie et ensuite
des cultures de taille intermédiaire les
shows et puis ensuite des cultures
pallice et des cultures un petit peu
plus haute et j'ai oublié les cultures
rampante comme le melon cornichons elle
et les concombres
qu'on laisse ces rampes et marchent très
bien concombres en paix on n'est pas
obligé de s'embêter y met une ficelle
jeudi et donc ça fait que là les plantes
compagnes dans les systèmes légumiers
sont un petit peu plus difficile à
envisager au niveau jardins maraîchers
et sont probablement plus facile à
réfléchir et à des systèmes de culture à
mettre en place sur des systèmes
légumiers où on se dit de toute façon je
fais qu'une sorte ou deux sortes de
légumes qui devrait probablement pouvoir
se marier avec la présence d'une plante
ou de plusieurs plantes qui ont été
choisis mais on rentre dans des
itinéraires culturaux à à découvrir
complexe mais nul doute que à droite à
gauche on trouvera des solutions
et pour l'instant moi j'en suis à 0 sur
la partie melon par exemple on a essayé
quelques trucs mais on cherche encore la
plante qui va bien ça semble beaucoup
plus facile pour les plantes tuteuré
puisqu'elles sont en hauteur et le
couvert
interligne qui peut être présent et
entretenue il peut être tendu il peut
être roulé et qui gênera moins vite
puisque la plante tuteuré elle est plus
haute en terme de de concurrence à la
lumière et de parler mode d'implantation
plutôt un système betteraves pommes de
terre on a rapaces ce couvert permanent
qu'on va pouvoir regarder sur toute la
culture bien qu'on le travail quand on
fait colza blé là on a un couvert qui
peut rester deux ans en place mais après
on travaille plutôt sur des plantes
compagnes à la pomme de terre ou à la
betterave
il ya des essais qui sont en cours pour
trouver les bonnes associations les
bonnes doses pour pas que ça crée trop
de compétitions à allah à la lumière et
que ça pénalise le rendement de la pomme
de terre ou de la betterave mais il ya
des essais en cours pour entretenir
développer les plantes compagnes est
éliminé c'est en cours de développement
bon en pommes de terre où il ya des
essais avec de la féverole du poids et
du tournesol pour l'instant scellé pour
lancer les plans qui c'est un échec a
été fait en belgique par greentech
notamment ils ont identifié ces plantes
pour l'instant qui passe aussi le
programme de désherbage qu'il faut pas
mener non plus la complexité dans le
dans le système et en en betteraves
toujours bruno tech qui sont en train de
faire des essais avec notamment de la
féverole pour pour essayer mais là on
découvre tout vent part de zéro donc on
n'a pas spécialement de recul ils ont
plutôt une expertise sur le colza et
donc ils partent de cette expertise pour
dire qu'est ce qu'on pourrait faire et
tester les les planches mais là c'est du
développement dont qu'on a on n'a pas de
retour on n'a pas de recette cc des
hypothèses des agriculteurs qui se
disent tiens jeu pour essayer ça et et
on voit ce que ça donne
au fil de l'eau en tout cas il ya une
vraie motivation d'y arriver parce
qu'ils aient montré qu'en termes
mycorhiziens et dieu sait si mes
choristes sont à la base des systèmes
sur seules vivant il faut au moins de
plantes
sur la monoculture mycorhizes ont un peu
de mal à garder leur diversité et leur
vigueur et c'est bien d'avoir au moins
deux espèces et alors tout de suite on
pense toujours aux légumineuses qui
rendent des services aux autres etc
mais la légumineuse pas par principe
elle accueille déjà les les deux par ces
nodosités les bactéries qu'ils aident
mais de manière générale l accueil très
très facilement les mycorhizes et
finalement si jamais je réussi à bien
gérer mes couvert à en planter mes
cultures dedans est ce que en termes de
bilan car de bilan humique je vais m'en
sortir c'est à dire je reviens à la
question de départ j'ai mis en place des
couverts végétaux pour essayer de
ramener du carbone au sol
ma culture de légumes elle est toujours
aussi pauvre en restitution restitution
de carbone au sol est ce que si j'arrive
à mettre en place tout ça est ce que
j'arrive à à enclencher un cercle
vertueux
dans quelle mesure oui madame est plus
que si tu avais pas fait donc voilà donc
ça c'est quelque chose qui est déjà
important c'est à dire que déjà ça va
dans le bon sens est ce que le bilan
sera suffisant avec un couvert puis à
légumes derrière sur sa dépense une
question de bilan
et ça dépend un comme je suis abonde un
bonne à grenoble alors j'y lis à
l'époque est ce que vous pouvez préciser
du coup entre vos deux régions parce que
le résultat sera sûrement différent
entre le sud et le picard oui balala
plus on est en conditions chaudes et
humides plus la matière organique à se
dégrade et donc plus le bilan humique
sont difficiles à tenir
mais dans un même temps dans des régions
chaudes et humides ont produit plus de
biomasse en théorie et donc on est moi
moi je vois du sorgho avec des
productions régulièrement puisque le
sorgho et cultivée en routine sous abri
depuis 25 ans dans la région de saint
rémy de provence sous abri vingt tonnes
de matière sèche et 20 tonnes de matière
sèche ça fait briller les yeux des
agronomes du nord quoi dans la
et donc on produit plus on détruit plus
d
en fait non on voit tout de suite une
amélioration de la structure dès qu'on
commence à travailler avec les couverts
végétaux donc ça on a du mal à le
chiffre est de manière économique mais
on voit tout de suite la structure qui
s'améliore et les vers de terre qui
reviennent ça c'est un premier
indicateur qui dit que dès qu'on met en
place des plantes vivantes dont on a le
système qui réagit quand même assez vite
et après en terme de bilan humique qu'on
a on n'a pas suffisamment de recul sur
dd on est plutôt sur des agriculteurs
pionniers et on n'a pas encore un
itinéraire technique bien calés où on
sait que tous les ans on va produire 5
tonnes de matière sèche mais on sait
qu'avec cette approche de couverts
végétaux en tout cas on tend vers un
bilan équilibré voire un peu positif et
on voit tout de suite les effets sur
l'activité biologique et et les taux de
matière organique qui diminue plus qui
se stabilise et qui ont même tendance à
réaugmenter en quelques années
moi j'ai un exemple sous abri avec des
mesures qui sont faites par la chambre
de l'hérault et par supagro montpellier
ou sur une serre que j'ai en
expérimentation depuis six ans
maintenant sans travail de sol sans
apport extérieur de matières organiques
et avec un gros sorgho chaque année en
été
qui est qui précède une culture de
salade puis une culture de melon
et je suis sur un niveau de matières
organiques qui est équivalent voire un
petit peu supérieur de 0,1 mais bon 0 1
on peut pas c'est l'épaisseur du trait
on ne peut pas tout à fait le dire par
rapport à la modalité agriculteurs parce
que l'agriculteur m'accueille pour aller
vers ça et du coup on compare et donc
l'agriculteur avec 4 tonnes de matières
organiques sous forme de compost avec dc
suresnes entre 10 et 15 4 tonnes par an
il a le même taux de matière organique
que dans la serre dont je m'occupe qui
est sans travail de sol et qui avec un
gros sorgho parents à 20 tonnes de
matière sèche et donc ça montre que le
bilan il est équivalent voire même un
petit peu mieux parce que on fait de la
photosynthèse et quand on stocke du
carbone grâce au sorgho et dans le même
temps on ne détruit - d'humus puisqu'on
travaille pas les seuls donc on perd
moins et on gagne plus l'économie pour
un maraîcher ses 1500 balle hectares de
matières organiques en l'occurrence les
maraîchers mettre beaucoup de moyens
dans l'entretien de leur sol parce qu'il
met beaucoup de moyens dans l'ordre est
dans leur destruction aussi et donc si
un maraîcher détruits - et qui met au
toujours autant de moyens pour la
reconstruction il peut très vite
remonter en matière organique parce que
depuis tout à l'heure on parle d'un
matière n'a pas parlé de redressement
mais pour un redressement il est évident
que en termes de bilan
il faut détruire - il faut apporter plus
et si on n'a pas parlé sur la gestion de
l'eau mais on voit une différence qui
est quand même assez assez notable est
significative
en fait ce qui se passe c'est qu'on se
rend compte que et un technicien avec
lequel je travaille qui dit souvent les
seuls savent plus boire fait ils ont
perdu leur capacité de boire l'eau en
fête delà de la stocker durablement dans
le système et on voit dès que cet hiver
c'était flagrant on passait dans les
parcelles et toutes les parcelles qui
avait une conduite où on a vu des
couverts végétaux et on limite le
travail du sol tout de suite c'est par
celle là il n'y avait pas d'eau qui
stagne et alors que autour ou envoyer
des parcelles glacé
battues toutes fermées et bâle alors
entre plus et c'était flagrant de se
dire que ben il a tombé 3 ou 400 mm cet
hiver est en fait dès les premiers dès
les premières sécheresse au mois d'avril
bas on avait tout de suite les sols qui
décroché et qui avait du mal
il n'y avait pas d'eau qu'avait été
stockés malgré les grosses quantités de
pluie donc sur la gestion de l'eau on
voit tout de suite aussi un un gain et
on augmente la résilience du système aux
périodes de sécheresse et on le voit
qu'ils sont de plus en plus marquées
notamment en picardie brega est et dans
le même sens les observations que je
fais sur ce tunnel un expérimentation
depuis pas mal de temps
c'est qu'on pilote l'irrigation au
tensiomètre donc tensiomètre aui rometer
qui mesure la force de succion notre
habitude dans les systèmes classiques
c'est de mettre les tensiomètres à 35 cm
de profondeur et là on s'aperçoit on
s'est aperçu dès la troisième année que
le tensiomètre à 35 cm ne veut plus rien
dire
c'est à dire un tensiomètre peut crier
au secours 80-90 antibes art qui est
déjà très sec pour une culture de melon
mais avec des plantes qui vont bien et
qui pousse très fort le melon comme le
concombre ou le cornichon c'est des
plantes qui parle énormément une plante
qui a poussé dans la nuit on le remarque
avec des après que c'est plus clair le
matin et donc on peut piloter des
cultures de ce genre à l'oeil sans
tension sans gratter la terre et c'est
simplement en regardant les plantes se
disant ben là le vent bien visiblement
le manque de rien je repasserai demain
pour voir si tout va bien les systèmes
on monte comme ça donc j'ai un exemple
encore sous le producteur hilaire de 17
ans d'engrais verts intensif avec une
réduction du travail du sol pas un arrêt
mais une réduction il m'a appelée une
année pour dire tu étais tensiomètre ils
marchent pas c'est nul ça va pas et donc
je lui ai dit tu ferais mieux de prendre
une pelleteuse et d'aller voir qu'est ce
qui se passe sous ton chant qui pousse
beaucoup alors que les tensiomètres
était hs pour des raisons de trop sec et
en fait il y avait de l'eau liquide à un
mètre de profondeur en corse sur un prêt
de la des lagunes est en fait les melons
il était dedans et ça ça n'arrivait pas
avant
et donc il a observé au fil des années
que ben il avait il suivait mon modèle
tension métriques
je vous passe les détails on suit selon
le stade une équivalence entre les
relevés tp et les relevés tension
métriques pour apporter différentes
doses selon le coefficient culturel et
il ya une année ça a décroché où il a
dit on système ils marchent pas et en
fait le système il marche toujours parce
que pas de raison qu'ils marchent pas
c'est une règle mathématique simplement
les plantes trouver de l'eau et trouve
de l'eau bien plus profondément car en
voilà et ça c'est des bénéfices qui
arrive donc là le producteur en
l'occurrence avec du travail de sol de
type acti sol donc c'est relativement
respectueux du sol malgré tout par
rapport à d'autres systèmes
il a mis à peu près dix ans à avoir ce
genre de bénéfices très visible là où
ans serge les observer au bout de trois
ans mais sur un strict arrêt du travail
du sol donc le statut de l'eau que je
décrivais comme étant négatif et
dangereux dans un premier temps ou en
tout cas où il faut faire attention à un
moment donné ça se retourne et on gagne
en résilience parce que la plante
explore plus profondément et le sol
stocks plus profondément
et finalement dans votre travail avec
les agriculteurs
quels sont les freins qui font qu' il
serait réticent à entrer dans ces essais
de nouvelles pratiques agroécologiques
le plus difficile à convaincre
c'est quelqu'un qui est convaincu
d'avoir raison
et quand un système va bien sur le plan
économique avec des cultures qui
génèrent une valeur ajoutée qui est
bonne parce qu'il ya une grande maîtrise
technique générale d'un produit une
grande maîtrise commercial d
exploitation qui tourne très bien et qui
voit pas qui capte pas un instant et je
le comprends l'intérêt de changer
quelque chose qui marche très bien sur
le plan économique parce qu'ils ne
voient pas l'érosion
parce qu'ils voient pas la perte de
matière organique on a la chance et le
malheur à la fois dans nos contrées de
climat tempéré
c'est que la dégradation de fertilité
des sols liée à la perte de matière
organique et transgénérationnelle pour
vous dire j'ai fait un stage de bts en
89 dans la région de montpellier
j'ai mis des analyses de sol dans mon
rapport que je suis retourné voir 2,2
pour cent de matières organiques en 89 g
j'ai suivi cette exploitation en tant
que technicien après et en tant que chef
de culture est aujourd'hui contact avec
le maraîcher on est à 1,2 pour cent de
matières organiques
c'est plus lui qui cultive c'est son
fils ils voient pas la différence
là où il ya une différence et moi je le
sais puisque j'ai travaillé ces sols
j'ai labouré sous sol et j'ai fait du
melon là dedans c'est la puissance des
tracteurs qui ont changé sur
l'exploitation
c'est ce que tu disais c'est que moi
j'ai sous sol et avec les cinq dents
avec un 80 chevaux et maintenant il fait
120 voilà agriculteurs il aime le
matériel moi aussi j'aime le matériel
mais pas parce qu'on aime qu'on doit
utiliser beaucoup et donc ces
changements ils sont malheureusement en
zone le platt
on va dire puisque je travaille dans la
plaine vinicole n'y a pas de il n'y a
pas de relief intense comme on peut
l'observer ici et s'il gagne la bourse
il pleut la terre elle descend on la
voit descendre c'est pas spécialement le
cas dans l'essentiel du secteur où je
travaille et donc les freins sont deux
dire pourquoi changer quelque chose qui
va bien alors début de mes propos de mon
propos je disais que sur la partie
grandes cultures c'est sans doute plus
facile parce que la grande culture
travaille sur des marges qui sont
excessivement réduite et chaque euro
économisé est toujours bon à prendre
dans des années ou qui vont jusqu 'à la
marge' 01 donc si l'agriculteur on lui
dit tiens si tu sèmes avec autre chose
que ta avec ton ton combi herse rotative
se voir derrière un gratouille âge un
petit peu plus profond battue va
économiser 20 euros pour 20 euros il
commence à y réfléchir parce que les
marges sont infiniment réduite les
fermes sont plus en plus en plus grosse
20 euros pour quelqu'un qui fait 30
hectares de
deblé ça fait six ans ben ali n'est même
pas sûr que ce soit que que ça soit réel
celui qui en fait 500 qui ont fait mille
évidemment il est obligé de le regarder
et donc la partie économique selon moi
dans la motivation de faire changer les
pratiques
elle a un rôle prépondérant après un
autre volet qui est très différent de
celui de l'économie
c'est de régler des problématiques grâce
à la changement de pratique c'est c'est
l'autre levier
il ya un volet économique et puis après
il ya un levier
je règle des problématiques que je sais
plus comment résoudre autrement
alors ce qui concerne le melon et ça a
été par là que j'ai mis le pied dans
l'agriculture de conservation
c'est que parmi les engrais verts il ya
une plante la vaysse qui a montré dans
les travaux du ctifl et d'une thèse qui
avait été fait aux états unis dans la
fin des années 90 qui a montré qu'il y
avait un impact très intéressant de la
vaysse pour lutter contre la fusariose
du melon en tout cas pour réduire sa
pression dans les champs et donc ça a
été ma mon premier déclic ou en tout cas
mon premier mac première cartouche pour
dire là il ya quelque chose à faire et à
dire home alone y est puisque c'est une
plante qui est extrêmement d'être une
maladie qui est extrêmement destructive
c'est pas une maladie qui endommagent
c'est une maladie qui tue et donc
et qui pose des problèmes puisqu'il n'ya
pas de chimie pour ça et surtout cette
maladie elle survit pendant des années
dans les terres et donc il ya un vrai
problème autour de ça les producteurs
contournent le problème en pratiquant le
greffage pas mal des moments que vous
mangez ils sont greffées sur des
variétés résistantes et puis aussi des
variétés résistantes qui se développe de
plus en plus en attendant il ya quand
même une impasse le greffage coûte 1800
euros de plus à l'hectare donc ses 1800
euros de marge en moins donc c'est clair
et net
difficilement supportable dans pas mal
de période de production et donc d'avoir
un engrais vert qui permet et qui a
montré depuis sa confirmé son efficacité
est un outil majeur pour encourager les
gens déjà à faire des engrais verts qui
est le premier pas pour envisager
d'aller un peu plus loin
moi je te rejoins sur le le fait que
l'un des premiers freins c'est il est
d'ordre psychologique et quand tout va
bien on se remet pas en question en fait
on se dit bon ben ça roule on est on
observe ce qui se passait j'ai eu cet
hiver en formation m'a dit ah ouais mais
c'est bien tout ce que tu nous présentes
mais ici on n'a pas de problème on fait
toujours 100 quintaux emblée enfin on
voit pas pourquoi on se remettraient en
question pour l'instant ça fonctionne et
on voit pas le lemur arrivé en tout cas
les problèmes
il ya aussi le fait que ce soit une des
fois de grosse remise en question par
rapport à tout ce qu'on a appris tout ce
qu'on a vu tout ce qu'on a fait des fois
ça fait ça fait peur et je pense qu'il
ya aussi le fait que au niveau de
l'accompagnement derrière on est un peu
perdu
c'est à dire qu'on fait des formations
on a plein la formation on se dit ouais
génial et on rentre le soir on est
devant sa parcelle et là on arrive alors
par quel bout je dois m'y prendre et du
coup je pense qu'il ya travaillé aussi
sur l'accompagnement elle fait de
rassurer l'acquisition de référence on
est quand même sur des systèmes nouveaux
notamment légumes d'industrie il ya peu
peu de pionniers ou conduit suffisamment
de recul pour rassurer les gens et donc
on a un peu peur d'y aller on y va à
tâtons et notamment quand on est sûr de
la pomme de terre ou ce qu'ils payent la
pomme de terre c'est la qualité de peau
et le calibre bas on veut quand même
avoir une assurance que ça va
fonctionner et donc la prise de risque
et pas suffisamment accompagner pour
rassurer les les personnes et les
inciter à se lancer
on se dit pas non mais là il ya trop
d'enjeux économiques derrière la
production de la pomme de terre donc
pour l'instant je préfère regarder ce
que font les autres et puis bah attendre
que les itinéraires sont un peu plus
aboutie un peu plus en routine pour se
lancer faire évoluer son système donc on
a encore des leviers et de
l'accompagnement à faire pour rassurer
et puis accompagner les agriculteurs de
manière presque individuelle et être au
plus près de 2 pour les rassurer les
accompagner dior bon bah voilà là faut
orienter et partager les expériences et
les savoir faire de chacun il ya 1
commentaire de la chaîne youtube qui est
abondant dans ce sens qui nous dit
changer les pratiques c'est souvent
renier le travail des anciens un beau
chant bien labouré c'est quand même
propres c'est beau on voit le travail et
c'est vrai que souvent quand on chante
quand un agriculteur cela mais a changé
de pratique
donc voilà c'est différent et souvent
surtout en semis direct on travaille
moins on va moins sortir le tracteur
faire moins d'opérations culturelle et
donc il pourrait être taxé de feignants
ou autre j'imagine c'est un aspect
sociologique ou quand on n'amène un
changement d'abord on l'ignorent après
on critique fortement et puis après ça
devient la la référence d'une certaine
façon et donc il ya un temps aussi
d'acculturation et de prise de
conscience et de recul et bah on y
arrive tous par des sensibilités
différentes mais on sent qu'il ya quand
même quelque chose qui se passe je sais
pas comment toi tu vois les choses de
dans le sud mais on sent qu'il ya un
mouvement en tout cas ils regardent
beaucoup ce qui se passait il ya une
prise de conscience
les changements sont réels on voudrait
que ça aille plus vite mais c'est les
changements sont absolument réels et
qu'est ce qui nous reste à faire
maintenant pour diffuser tous à faire en
sorte que cette pratique se diffuse oui
versa
déjà les mains les mauvaises herbes
c'est faut pas le voir comme ça c'est
pas des mauvaises herbes c'est des
plantes bio indicatrices et en fait ça
nous aide ça nous est déjà à comprendre
comment évolue notre système souvent
quand on fait évoluer les pratiques on
va voir d'abord une évolution de la
flore donc ça peut aussi nous donner des
indications sur est ce qu on est dans le
bon chemin ou pas et qu est-ce qui a
encore à réparer vous allez voir à la
fin de la semaine je crois que c'est
dimanche
les travaux gérard du surf bah ça va
vraiment nous donner des clés de
compréhension de ou en est mon sol et
qu'est ce qu'ils appellent pour se faire
réparer
donc ça peut aussi nous orienter et on
peut orienter nos pratiques dans ce sens
là si on voit qu'il ya que des plantes à
un pivot qui sont là pour des compacts
et casser les semelles de de compaction
ou de battance bas on va se dire qu'il
ya peut-être un travail d'abord
mécanique pour refaire la structure et
aider mes plantes derrière et et après
bon
l'agroécologie ya soit on est en
biologique et donc du coup on n'a pas de
solutions chimiques mais plutôt
mécanique pour pouvoir désherber ou
alors on a encore l'outil pompiers qu'on
vient chercher quand on est vraiment
dépassé dépourvue de solution
donc faut pas avoir enfin pour moi là
c'est dans la gestion dans l'évolution
du système mais c'est pas on va pas se
faire déborder on a toujours des outils
pour pouvoir pallier accompagner cette
transition dans l'agro écologie c'est
tél
il est
l'eau
bien peu de
danses et chants il fait pour lutter en
train jusqu'à roi
non mais c'est pas tiens rendement après
là je vous ai dit faut pas voir la
plante comme toujours lutter contre ça
nous ça nous donne des enseignements
mais après il faut quand même assurer
leurs revenus et c'est bien là
l'essentiel et et la bave faut
travailler sur des leviers technique
pour pouvoir pour pouvoir pallier à ce
problème de salissement des parcelles
dans certaines conditions et trouver le
bon itinéraire technique pour pouvoir
pallier ce problème et et actionner les
bons leviers donc il ya plein
d'agriculteurs qui travaillent sur
comment faire pour limiter ce socialisme
ans et il ya des techniques qui sont
développés pour pour essayer de d'avoir
moins de pression et et comment
actionner les leviers chez pas si vous
n'êtes pas dans ce qu'il ya et il ya un
ensemble d'outils qui à notre
disposition et qu'il sera de plus en
plus c'est avant tout la plante de
service qui précède la culture vous
parliez de la carotte ou de l'oignon si
c'est semer dans un couvert coucher très
épais de seigle qui a un effet allé lô
pratique accompagnée d'un d'une veste
qui a aussi qui en plus un effet
chiendent
donc on arrive à une réduction plus ou
moins réussies mais ça va jusqu'à des
rues et des réussites complète en termes
de maîtrise de l'enherbement pour la
culture d'après et puis il ya les
rouleaux il ya les rôles au fac à
interligne qui existe maintenant il ya
le l'orbis une roue loki qui blessent
les plantes sur toute la longueur sans
travailler le sol pour autant et qui
vient freiner ralentir gêner les herbes
qui sont en croissance
quelle que soit leur stade et donc ça
peut nécessiter plusieurs passages etc
mais au fur et à mesure qu'on avance
dans ces itinéraires agro écologique on
a de plus en plus de
doughty qui nous montre la voie pour
augmenter les chances de réussite
quand je dis augmenter les chances de
réussite ça reste ça veut dire qu'il
reste une probabilité d'échec et donc
c'est plus difficile que de faire un
labour de passer le culte et râteaux et
d'envoyer le semoir pour aller semer
machin et puis de mettre en ligne rond
derrière derrière le semi de la carotte
c'est ainsi les mais les outils sont
tellement importants de ceux qui
viennent derrière c'est que je suis
raisonnablement extrêmement optimiste
pour un peu tout de tout genre de
culture sur la maîtrise là où je suis
moins optimiste mais c'est pas du
pessimisme c'est de se dire que un
couvert couché qui paraît être une base
importante de la maîtrise l'enherbement
modifie profondément les températures de
sol et notamment jour croissant et donc
ça change
les créneaux de production légumière
alors de grandes cultures aussi on sait
bien que si on a roulé pour semer à maïs
et ben on devra attendre plus longtemps
c'est le cas aussi pour les légumes les
tests que j'ai en cours avec centre
expérimental où c'est le centre
expérimental qui est des tests avec moi
peu importe si d'exp à marsillargues
dans l'hérault les premiers tests
comparatifs parce que c'est important et
on n'en parle pas souvent de la
nécessité d'acquérir des références avec
des comparaisons classique pour montrer
aux agriculteurs les changements
montrent ces tests montrent que les
couverts coucher modifie profondément la
tardivité des certaines cultures
c'est le cas du melon à meulan planté
début mai montpellier donc c'est
déjà c'est pas l'été un début mai mais
les sols sont plutôt réchauffer montre
une différence de 5 degrés température
de sol par rapport à un paillage
plastique plaqué sur un sol travaillé
quelle que soit la profondeur du travail
du sol d'ailleurs et donc ça c'est une
modification profonde et donc de ça
nécessite d'être dit c'est que vous
voulez cultiver une courgette précoce
que ce soit sous abri ou en plein champ
et le standard dans votre région ces
deux là planté avec un paillage
plastique au 1er avril et vous savez que
c'est la première date où la chance de
passer
elle est là elle est bonne parce que
c'est classique si vous y mettez de la
paille ou que vous ou que vous l'a
planté dans un couvert coucher ça
marchera pas ça va végéter ça va pas
démarrer
ça mettra un temps fou à démarrer et
donc ce mois je le considère comme un
problème
la modification des créneaux c'est à
dire qu'on se retrouve naturellement
puisque là on revient des créneaux plus
naturel dans des créneaux infiniment
plus étroit moi je suis spécialiste du
melon lorsque le plastique n'existait
pas la saison melon en france on n'est
pas très loin nérac francescas lectoure
c'est cette période là le melon c'était
en septembre à cavaillon derrière les
bien abrité du mistral il plantait de
trois lignes de melon avec une butte un
petit peu incliné pour profiter du
soleil etc pour arriver au mois de juin
est donc dans un monde sans plastique ou
bien où on utilise de manière
systématique des pratiques
agroécologiques jusqu'au boutiste
modifie profondément les calendriers
culture c'est un fait
alors ça peut pas du tout est gênant
pour des légumes d'industrie encore que
si j'étais le responsable du sinn pour
faire entrer les petits pois et les
carottes de manière régulière pendant
toute la saison sa meuf
gratter la tête de me dire eh ben tu va
démarrer un mois plus tard bon là il y
aurait vrai un vrai problème mais en
tous les cas c'est un sujet quoi on vit
dans le monde d'aujourd'hui et on veut
s'adapter à des méthodes de demain mais
aujourd'hui donc il faut en avoir
conscience
alors il ya assez il ya de plus en plus
d'expérience assez peu de recul pour
l'instant puisque c'est assez nouveau et
les cales plus anciens ils sont pas
spécialement mesurer etc
c'est à rebondi sur ce que je disais
tout à l'heure où la l'agroécologie
maraîchère a très très peu de références
comparative et c'est encore plus le cas
pour l'agroforesterie
donc mon avis pratique et pragmatique
ces deux urbain j'en sais rien et mon
avis de techniciens qui comprend les
mécanismes écologique c'est de se dire
évidemment que les systèmes devraient
être agroforestier voilà évidemment
l'arbre je dis pas ça pour faire plaisir
alain canet parce que j'en suis
absolument convaincu
connaissant sans doute comme voulait les
mécanismes généraux et écologique du sol
matières organiques etc
mais pour moi il est évident que si on
rajoute de l'arbre dans les systèmes on
augmente les taux de matière organique
sans rien faire beaucoup plus rapidement
un groupe la faf ont montré un tu me
corrige si je me trompe dans les ordres
de grandeur mais c'est que les taux de
matière organique remonte deux fois plus
vite s'il ya des arbres à proximité dans
les sols parce qu'il ya ces petites
radicelles qui crèvent tous les ans
parce que c'est naturel et qui font
remonter les taux de matière organique
alors ça peut mais donc là je te
laisserais répondre juste il ya une
question de technique culturale
notamment de serre nages dont je te
laisse parler silva c'est ce que dit
hervé covès après en fait il manque les
champs mycorhiziens pour connecter les
légumes que tu va vouloir faire pousser
avec tes lignes d'arbres et souvent ce
qui manque on a souvent l'observation
que ça pousse moins bien aux pieds des
armées c'est qu'en fait on n'a pas les
connexions au niveau des mycorhizes il
manque les plantes relais pour pouvoir
connecter tout le monde il manque
souvent larron sur d'autres espèces qui
vont préfère le l'intermédiaire pour que
tout le monde puisse communiquer et à
elles s'échangent et les minéraux et
tout le monde pousse dans des bonnes
conditions
donc je parlais de serre naja sert nash
s'est passé une dent profonde à
proximité des arbres pour couper les
racines de surface et donc encourager la
rva descendre et donc si les racines de
surface sont coupés 50 cm de profondeur
un peu plus le ser nage pour c'est à peu
près ça lors de grandeur je suis pas
n'est pas spécialement
voilà est donc en gros l'idée c'est ça
c'est à dire je fais des lignes d'arbres
mais je passe une dent profondeur tous
les ans tous les deux ans pour casser
les racines qui peuvent explorer la
terre arable et obligé l'arbre descendre
et sa règle les problèmes de compétition
souterraines
il reste la compétition aérienne et
c'est là où il faut être fin dans la
conception de son système maraîchers
forestier en terme de
domb rage notamment la la règle logique
c'est de faire des lignes d'arbres qui
sont strictement nord-sud
parce que c'est là où il y aura le
moindre ombre portée pour les légumes
qui pousseront entre entre les arbres et
donc il faut pas choisir n'importe
quelle parcelle est sans doute qu'il
faut être prêt à se dire ma parcelle s'y
prête pas du tout parce qu'elle n'est
pas dans le bon sens et que ça ça n'ira
pas et de se dire dans ce cas là je mets
des arbres en bordure de parcelle mais
pas au coeur de parcelles donc ça ça se
conçoit ça se réfléchit avec des
spécialistes ce que je ne suis pas
justement ces systèmes
forcément envisageable pour justement
mener ce type de tout jeu qui nécessite
pas plus de fraîcheur
moi je n'ai jamais eu cette idée en
passant à côté des grands pianos de
carole pas si vous connaissez le canal
de garonne congas et nos problématiques
qui les sert davantage d'écoles 40
chaque année est un grand cru et non
justement sur les peupliers blancs de
partout pour essayer de l'absorber
emporte tout sur
du coup ces grandes peupleraie en fait
jusqu'au rez plus utilisés que quand ils
accusent aussi les enjeux ne sont pas
les écouter de les espacer nous joue
aussi enviée sur votre komax sur le ca
nage et est-ce que vous parliez vous
parlez des rousses est-ce qu'on peut
utiliser par exemple d asus a par
exemple
oui mais là ce que vous évoquez cesser
les plantes de service avec leurs
propriétés qui peuvent nous rendre
service ou pas et donc il ya beaucoup de
choses à imaginer je pense même que
c'est un peu un fini des idées à trouver
sur sur ce genre de choses
après il faut vivre avec son mii alors
on peut construire son milieu et après
il faut vivre avec son milieu et donc si
on sait qu'on va être très andré à
partir d'une certaine période de l'année
on pourra mettre des plantes qui
résistent à cette ombre ajout même qui
en profite
vous parliez de la laitue là il doit
faire 40 de grève d'environ la cette
heure ci je connais bien la l'étude
plein champ s'il ya de la l'étude plein
champ qui est à maturité légèrement peau
mais là on a de la decrauzat coeur qui
est en train de se faire parce que le
coeur est en train de chauffer l
chauffer de manière excessive ça va
générer des nécroses et ça rendra la
salade impropres à la commercialisation
les mêmes à la consommation c'est pas
facile parce qu'il faut les éplucher
c'est pas évident et du coup dans ce
genre de situation c'est très bien moi
je proposerai parmi ces idées
le système de la trogne c'est ce que je
fais en jardinage chez moi c'est que si
vous aussi vous trop nié tous les ans
vos arbres vous commencer la saison au
printemps avec un ensoleillement maximal
et au fil du temps l'arbre il pousse ce
machin est maintenant à cette saison si
ça y est on commence à se trouver à
l'ombre début août
et c'est le moment où on en a envie et
donc je trouve que la trogne elle est
alors c'est pour moi je trouve ça plus
en plus c'est marrant j'aime bien trop
lié mes armes en hiver et franchement je
trouve qu'on a le service de l'arbre
sans avoir les inconvénients de larmes à
part de leur présence qui peut gêner
pulvérisateurs clients mois des gros
agriculteurs qui dit dans les couper les
arbres comme ça je suis plus emmerdé
pour tourner au bout de mes parcelles
quoi voilà donc l'arbre entre rognés qui
peut ne rien apporter en termes
économiques peu en termes de production
lui même je veux dire sur le plan
économique peut rendre des services
systémique et notamment climatiques qui
peuvent être tout à fait intéressant
j'aimerais aborder un dernier sujet
avant de terminer cet atelier c'est
celui du débouché en fait de la vente
des légumes et donc de la filière je
travaille dans un projet qui est porté
par pour une agriculture du vivant donc
ceux qui ne connaissent pas c'est une
association qui cherche à développer des
filières de agro écologique de
l'agriculture du vivant et dans ce
projet l'objectif c'est d'accompagner
les agriculteurs qui produisent des
pommes de terre et des betteraves
sucrières à mettre en place des
pratiques agroécologiques chez eux et
d'invités et d'impliquer tous les
acteurs de la filière enfin certain
nombre d'acteurs de deux des filières
concernées donc qu'ils vont acheter la
production aux agriculteurs qui vont la
transformer pour faire des frites des
chips de la purée de la pomme de terre
que vous achetez en sachets pour faire
le sucre que vous achetez un pur sucre
et vos yaourts et ceux qui vont
distribuer tous ces produits et donc
est-ce que vous pouvez nous parler un
petit peu en fait deux
2 un peu des exigences demandées par
tous ces acheteurs et pourquoi en fait
c'est important de les impliquer dans
nos démarches d'agriculture du vivant
pour qu'on arrive tous ensemble à
construire des filières agro écologique
qui soit bénéfique et pour les
agriculteurs
et pour pour laval bon c'est un gros
sujet mais on essaye de faire vite
oui voilà un projet je dirais que tous
les moyens sont bons pour encourager
notre société en général allez vers
l'agroécologie pourquoi je dis en
général parce que si le consommateur
demande de l'agroécologie ça conduira
l'agriculteur a préféré de
l'agroécologie pour augmenter ses
débouchés
donc ça c'est je répondrais déjà comme
ça et donc le petit maraîcher
diversifiée et convertis ou se convertit
très rapidement c'est plus difficile du
marché le plus développé parce qu'ils
travaillent pas qu'avec de l'humain et
aussi avec du capital donc avec des
comptes à rendre aux banquiers et donc
tout ce qui fait pression mais je dis ça
de manière très positive à tous les
échelons de la filière rendra service de
manière générale à au développement de
l'agro écologie et rappelant que l'agro
écologie c'est une agriculteurs et d'une
agriculture respectueuse de
l'environnement est un oui en fait pour
rejoindre ta ta remarque en fait on on
attend il ya beaucoup d'énergie par
exemple pour la filière pomme de terre
qui est mis pour faire des belles pommes
de terre donc une belle peau des pommes
de terre qui brille bien et on fait on
veut des oeufs avec une belle peau en
gros et a beaucoup d'énergie qui
investit et c'est un des freins aussi à
la transition vers l'agroécologie parce
que pour l'instant les exigences du
marché son voeu des belles pommes de
terre avec peu de maladies de peau donc
dès qu'il ya des tâches tout ça c'est
dévaloriser les lots sont sont un peu
déclassé et donc il ya une acculturation
je pense du consommateur à avoir moins
d'exigences c'est pas toi sur la plupart
des pommes de terre sont épluchés donc
toute l'énergie en fait qu'est mais kimi
juste pour avoir un beau produit
bah pour être investi pour faire autre
chose et faire évoluer les itinéraires
techniques du coup il ya des contraintes
qui sont présentes qui sont scannées et
du coup on pense les agriculteurs disent
si je faisais pas par exemple de la
pomme de terre de deux consoles de la
chair ferme et bah je pourrais aller
beaucoup plus vite dans les dents les
dans l'évolution de mes itinéraires
techniques pour aller voir
l'agroécologie parce qu'il voit bien que
s'il était dans un système moins
exigeants ils pourraient avoir des
leviers plus important à actionner pour
aller plus vite dans cette transition
mais les exigences du marché et c'est
pour ça qu'il faut accompagner tout le
monde dans la dans la filière le
consommateur est et ceux qui achètent
pour pouvoir faire évoluer les
itinéraires techniques parce que bon
c'est bien que la pomme de terre agro
écologique elle sera peut-être moins
belle
mais peut-être qu'elle sera plus
nutritifs si on va jusqu'à l'analyse
nutritionnelle du produit est-ce que
vous avez une ou deux dernières
questions oui
arroseur qui traversent des largeurs de
champ très vaste peut pas ou aussi basse
et quelle lecture on peut faire et
approuvera à faire ce qui nous entoure
pour que ça n'a pas forcément tout fait
taxer t'abuse les âges de l'eau par
exemple de pratiques inadaptées français
dans cet esprit c'est de donner des clés
de lecture du paysage agricole français
alors ces nouveaux de regard c'est ça
c'est pas facile quand même parce que
qui dit arrosage dit culture en ide en
inadéquation avec le climat s'est un
petit peu brutal ce que je dis puis
c'est assez haut perché mais c'est quand
même la réalité on voit du maïs pas loin
à qui a arrosé au canon et bien ça veut
dire que le maïs est pas adapté ils
dépendent en adéquation et donc c'est
facile à dire et je comprends tous les
enjeux qui avait rien mais de manière
générale
l'arrosage sur grandes cultures de cette
manière et de toute façon pas durable un
lot est un intrant l'énergie qui est
utilisé pour pour mettre cette eau sous
pression elle n'est pas renouvelable non
plus et donc de manière générale et à
terme la question c'est de quel terme ce
sera plus possible
voilà parce qu'il y aura moins de
ressources en eau parce qu'on a moins de
ressources en énergie parce que il
faudra bien changer à un moment ou à un
autre
si l'agriculteur est encore capable si
on a encore les capacités économiques
d'arroser sa sera pas toujours le cas et
sans doute c'est là je vais peut-être me
fâcher avec des gens c'est que le
produit est vendu trop cher
voilà c'est qu'il a trop dead un moment
donné un agriculteur qui arrose du maïs
dans des sols aussi dégradée que ce
qu'on voit sur sur la route juste à côté
d'ici
c'est que le système il est porté par
autre chose que sa production et ses
l'énergie fossile c'est les subventions
clairement donc là c'est un jugement
sévère mais c'est pas dans le but de de
pointer du doigt des gens c'est plus que
moi j'ai une vision plus moyen terme de
ce que sera notre paysage dans 10 ans 20
ans 30 ans c'est pas exactement les
échéances ou de toute façon ça se
passera plus comme ça parce que ça sera
pas possible parce qu'il aura plus les
moyens en face pour faire ce genre de
choses pardon c'est ça c'est ça
vous remarquerez dans toute la zone
passé par auch j'ai pas vu une terre en
agriculture de conservation sur la sur
la route
en tout cas s'il y en avait je ne les ai
pas vus mais l'agriculture de
conservation augmente les réserves
utiles et on peut dire que si
l'agriculteur il arrose alors qu'il en
agriculture de conservation il est
largement démontré que les sols stock
miolo et donc c'est un agriculteur qui a
besoin d'arroser - ou aux agriculteurs
qui a une meilleure efficience de l'eau
qui la portent et donc la mama critique
est sévère pour l'arroseur en
agriculture traditionnelle l'est
beaucoup moins sur un arroseur en
agriculture de conservation
parce que là ça change tout parce que là
il nourrit un système écologique qui qui
est durable et qui entretient une
fertilité ou qui la développe alors qu'à
rose et un sol en plein été qui est
travaillé c'est le détruire un vitesse
accélérée ce que je disais sur la partie
sud est où les sols sont plus chaud
parce qu'il fait encore plus chaud et
que si on arrose en été on a des
destructions de matières organiques qui
sont plus rapides
donc vous pouvez pas trouver pire
d'avoir du maïs qui laisse du sol nu
entre les lignes et qui soit en sol
travaillé et arrosé en plein été sur le
plan bilan écologique général c'est une
catastrophe absolue à tous les niveaux
oui bon on en avait parlé on a parlé
hier c'est la pac en passant par la pac
c'est le seul levier puissant qu'on aura
mais je crois qu'ils ont voulu dans le
dernier gouvernement faire un ministère
de l'agriculture et de l'écologie mais
ça n'a pas passé quand même voilà
il
justement ça en fait à partir d'une
valorise son terrain ce terroir l'eau
justement les intéressant justement
est-ce que je participe à la produire la
nourriture est légitime à la pâte et en
étant si ce qu'on n'est pas légitime à
des subventions pour l'amélioration du
climat
l'amélioration du de la ville entre la
comptabilité à la triple capitale vous
faites les agriculteurs sont de toute
façon un peu en compétition les uns avec
les autres et donc si tout le monde
touche des aides tout le monde on va
dire est à pied d'égalité
si on arrête de donner des aides à celui
qui n'entretient pas la fertilité ou qui
a trop d'actes qui la dgrad puisque
maintenant c'est complètement établies
oui mais c'est à mon avis c'est pas la
question la question pour chaque
entreprise agricole
c'est aussi le bilan en fin d'année avec
le comptable et donc si les gens qui ont
des bonnes pratiques qui sont aidées et
pas les autres
les gens qui n'ont pas les bonnes
pratiques croyez moi qui vont changer et
ils vont changer très vite
certainement mais ça c'est une question
de pâques et après ces politiques et
donc qui dérive qui décide de la pac
est-ce que c'est l'agroécologie qui
décide de la pac ou est ce que c est
il y avait juste une dernière question
et après si vous voulez vous pourrez
débattre de ceux de ce sujet à côté du
bar oui madame
c'est une question oui alors que c'est
une question de vocables je suis
d'accord avec vous mais quand on parle
de gris cultures conventionnelles c'est
l'agriculture telle qu'on la connaît
depuis l'après guerre
en dix ans pour moi c'est un sujet qui
est important qu'ils aient pas facile à
régler c'est une question d'éthique
tâche du produit et donc la question
c'est quelle unité de mesure pour
considérer qu'un produit a eu un impact
sur l'environnement
alors il peut y avoir des labels les
cahiers des charges des global via un
ensemble de choses
la question pour un consommateur où on
est sûr de la consommation de masse où
le consommateur est parfaitement hors
sol pour pour la plupart des urbains ou
qui n'ont pas la moindre connaissance de
ce que c'est que de faire pousser un
melon ou une salade
je pense qu'on peut pas échapper à la
question de l'étiquetage et la question
c'est qu'est ce qu'on écrit a acquis au
chef de rayon dans le supermarché
vous allez pas le trouver le gard déjà
oui a lâché le producteur tout est plus
facile on est sur du circuit coup mais
ne perdons pas de vue
excusez moi ne perdons pas de vue que je
vais envoyer un chiffre comme ça mais je
pense que c'est 75% des légumes qui sont
achetés en supermarché
c'est à peu près l'ordre de grandeur et
de la vous posez pas de questions en
supermarché oui on va devoir s'arrêter
là je suis vraiment désolé
les changements techniques
en fait il fallait changer pour voilà il
faut d'abord signer au sol parce que
vous comptiez vous aussi que celle de
sable pu boire et en même temps du coup
est-ce qu'on pourrait pas ajouter
quelque chose c'est que si certaines
familles d utiliser le savent plus allez
voir c'est à dire qu'il ya un travail
sur les ce genre d'affaires sélection
oui c'est le sujet de dimanche est donc
à 17h30 vous avez le débat sur les
indicateurs de résultats en agriculture
voilà ça c'est à vous
[Applaudissements]