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Verger maraîcher

De Triple Performance
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Verger agroforestier du Bec Helloin.jpeg Agroforesterie et vergers combinés

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Thématiques

Le verger maraîcher consiste à associer sur une même parcelle une culture légumière et une culture fruitière qui forment ainsi plusieurs strates de végétation. L’association de cultures complémentaires permet d’optimiser la valorisation des ressources du milieu (rayonnement solaire, ressources en eau, nutriments…). Pour mettre au point un verger-maraîcher, les producteurs s’inspirent souvent des principes de la permaculture et des pratiques de maraîchage sur sols vivants.

Ce type de système agroforestier est plutôt développé sur de petites surfaces (moins de 5 ha) mais possède un potentiel intéressant pour les cultures légumières et fruitières à plus grande échelle.


Intérêts

Intérêts agroécologiques

La mise en œuvre d'un projet de verger maraîcher procure de multiples bénéfices pour la fertilité du sol, la gestion de l'eau, la biodiversité et l'adaptation aux aléas climatiques :

  • Enracinement en profondeur : il réduit les risques d’érosion, notamment lors des périodes de précipitations abondantes. Il permet également la restitution d'éléments minéraux inatteignables par les cultures : les racines profondes des arbres y accèdent et les distribuent à la couche arable du sol sous forme de matières organiques.
  • Augmentation de la stabilité des agrégats : elle permet une meilleure circulation de l’eau et de l’air dans le sol, donc plus d’activité microbienne.
  • Création d’argile et libération d'éléments minéraux du sol : les acides et bases secrétées par les racines attaquent les minéraux des roches.  
  • Stockage additionnel de carbone dans les parties aériennes de l’arbre et dans la matière organique incorporée au sol par les racines.
  • Meilleure recharge automnale en eau des sols.
  • Baisse de la pollution des eaux par les nitrates : l'arbre peut prélever l'azote du sol non capté par les cultures.
  • Accueil de la biodiversité, augmentation et diversification des auxiliaires : ces espèces mobiles peuvent y trouver refuge et nourriture. Elles assurent une régulation naturelle des ravageurs (lutte biologique) et la pollinisation.
  • Protection face aux aléas climatiques, formation d’un micro-climat favorable et réduction du stress : les arbres et haies réduisent la vitesse du vent, les variations de température de l’air et du sol. Ils augmentent l’humidité de l’air et limitent l’évaporation de l’eau du sol.
  • Gain esthétique des paysages.


Intérêts économiques et commerciaux : diversification de la production

Les arbres et haies offrent une diversité de produits comestibles : les fruits du verger, les baies, les racines, les fleurs, l’écorce, la sève, les feuilles et bourgeons.

Le bois produit peut être également valorisé, sous forme de bois d'œuvre, de bois énergie, de fourrage, de litière, ou encore de Bois Raméal Fragmenté.


Relation arbre-culture : concurrence ou synergie ?

Complémentarité aérienne et racinaire des végétaux en verger maraîcher. Projet SMART[1]

Les interactions entre arbres et cultures sont aériennes et souterraines. Elles donnent lieu à des phénomènes de compétition et de facilitation pour l’utilisation des ressources du milieu (lumière, eau, éléments minéraux). Les effets, positifs ou négatifs, de ces interactions arbre-culture sont souvent plus importants dans la zone d’influence immédiate des arbres. Toute la surface d'une parcelle n’est pas impactée de la même façon.


Lumière

Positif L’ombre des arbres réduit l'échauffement des cultures en période grandes chaleurs.

Négatif L’ombre peut aussi limiter leur croissance. Le risque est plus important au nord de la Loire où l’ensoleillement est limité. Il faut alors privilégier des arbres isolés ou des arbres sur des porte-greffe très peu vigoureux (max 4m de haut) afin de limiter la croissance des arbres. On placera les haut jets du côté Nord de la parcelle.


Eau

La concurrence en eau n’est généralement pas à craindre.

Positif Le système racinaire de l’arbre est un avantage (structuration du sol, meilleure infiltration de l’eau,...). Mais surtout, l’arbre pompe les eaux profondes et n’entre pas en concurrence avec les légumes de surface. L'eau présente à proximité de l'arbre est principalement issue des nappes phréatiques tandis qu'à plus 2,5m de l'arbre, elle est majoritairement issue des précipitations. L'arbre peut également mettre en place un phénomène d’ascenseur hydraulique : l’eau des couches profondes du sol peut remonter par ses racines et devient disponible pour les cultures.

 Négatif L’irrigation en maraîchage est plus soutenue qu’en grandes cultures, ce qui stimule la croissance racinaire des arbres dans l’horizon des légumes. Cela peut accentuer les phénomènes de compétition. La compétition peut être limitée par un sous-solage à 1,5 m des arbres et 30 cm des légumes.


Sol

Positif Les effets sur les propriétés chimiques du sol sont majoritairement positifs mais ils sont limités. Une augmentation significative du carbone organique et de la concentration de certains éléments nutritifs du sol (N, P, K, Mg et Na) autour des haies hautes et âgées peut être observée.

Négatif Certains effets négatifs peuvent se produire, tels que la minéralisation de l’azote et le prélèvement supplémentaire de cations par les arbres qui peuvent entraîner une augmentation de l’acidité des sols. Un sous-solage à 1m50 de distance de la rangée des arbres réalisé au minimum tous les 3 ans à un environ 30 cm de profondeur peut faire descendre les racines de l'arbre plus en profondeur et ainsi limiter une concurrence directe avec les cultures légumières.


Et l’herbe ?

Négatif La bande non cultivée sous les arbres peut agir comme réservoir d'adventices qui atteignent ensuite  les parcelles cultivées. Il est donc nécessaire de tondre régulièrement le rang : au minimum 2 fois par an voire plus si des vivaces se développent (liseron, ortie, chardon, …).


Design d'un verger maraîcher

Haie biodiversité au Jardin des quatre-temps. Maraîchage Sol Vivant

L’installation d’un verger maraîcher ne s’improvise pas. Des formations en arboriculture et agriculture biologique sont fortement encouragées en amont de la mise en œuvre du projet. L’arbre peut s'insérer :

  • Soit sous la forme de haies agroforestières.
  • Soit dans un système agroforestier intraparcellaire prenant la forme du verger maraîcher.

En premier lieu, la priorité est de valoriser la ressource disponible en gérant l’existant et en protégeant ce qui pousse naturellement. Dans un second temps, la plantation de nouveaux arbres peut être envisagée.


Design d’un verger dans l’espace  

Différent critères doivent être pris en compte pour designer un verger maraîcher :

  •  Garantir un accès permanent aux arbres en fonction du type de mécanisation et de la largeur nécessaire au passage des outils.
  •  Définir l’écartement inter-rang et sur le rang. L’organisation en double rang permet de regrouper les arbres fruitiers et de faciliter leur gestion.
Organisation en double rang. Projet SMART[1]

La densité a un impact direct sur le rendement des cultures. L’espacement recommandé entre deux arbres est compris entre 5 et 10m mais il dépend du type d'arbre et de son futur gabarit. Un espacement minimum de 10 mètres entre les rangs est recommandé. Dans le sud de la France où l’ensoleillement est plus important, cette distance peut être réduite à 8 mètres .

Hauteur des

arbres fruitiers

(mètre)

Largeur minimum

des espaces entre

planches maraîchères

(mètre)

3 m 11 m
6 m 16 m

Les retours d’expérience traduisent un manque de place fréquent et invitent les porteurs de projet à prévoir plus large.

En agroforesterie , la densité doit être comprise entre 30 et 150 tiges / ha

- Si densité < 30-150 tiges/ ha : arbres isolés.

- Si densité > 30-150 tiges/ha : arbres considérés comme boisement, haie ou arboriculture.


  • Opter pour une disposition en ligne ou en quinconce.
  • Définir la répartition variétale des arbres : il est pertinent de regrouper les variétés en tenant compte de leur précocité.
  • Concevoir les associations des espèces fruitières et potagères en fonction de leur tolérance à l’ombre et de leur capacité d’enracinement.


Exemple d'organisation des cultures maraîchères en agroforesterie. Projet SMART[1]


Design d’un verger en pratique

  • Eviter l'enherbement au pied des arbres : bâchage, paillage.
  • Prévoir le mode de récolte.
  • La gestion de la taille des arbres doit être réfléchie en amont du projet. Cette tâche peut être externalisée en la confiant à un professionnel ou être réalisée par soi-même, moyennant un temps de formation. La taille demande une bonne maîtrise car ses effets peuvent être impactants.


En général, il est recommandé d'éviter les arbres sous forme de boule (dont la tige principale a été coupée) car cette forme ne favorise pas le développement des arbres.  Une fois l’arbre planté, il faut encadrer la pousse par une taille de formation : le principal travail est d’accompagner l’arbre dans la formation de sa structure et de l’adapter à son milieu et à ce qu’on attend de lui (passage du tracteur, fruits sur les hauteurs ou non,...). Enfin, une taille d’entretien doit être mise en place à terme, pour veiller à ce que l’arbre garde la forme désirée (couper des branches secondaires,...) et pour palier les différents accidents (casse,...).


Design d’un verger dans l'emploi du temps

  • Avoir conscience des contraintes organisationnelles induites par le verger maraîcher.
  • Analyser les périodes de pics de travail pour éviter que les arbres ne deviennent une charge supplémentaire ou que les légumes en dessous gênent la récolte. Eventuellement prévoir une main d’œuvre saisonnière.


Choix des variétés

Le choix des variétés se fait en fonction de plusieurs critères principaux :

  • La qualité gustative.
  • La fertilité.
  • La rusticité des variétés (adaptées à de faibles niveaux d’intrants).

Ces dernières ne doivent pas être alternantes (production une année sur deux) et sans chute prématurée des fruits.


D'autres critères peuvent être pris en compte comme :

  • La tenue en conservation.
  • L’aptitude à la transformation.

Les variétés recommandées par les membres du projet SMART, sont les suivantes[1] :

Nord- Nord ouest de la France Sud de la France
Pomme Boskoop

Reinette grise du Canada

Melrose

Reinette Clochard

Reinette d’Armorique

Suntan type

Cox’s (Normandie)

Bénédictin (Normandie)

Patte de Loup

Variétés à pommes cidre

Garance

Pirouette

Akane

Pilot

Écolette

Chantecler

Opal

Dalinette

Goldrush

Poire Conférence

Président Héron

Général Leclerc

Variétés de poires à poiré

Poire à Clément

Président héron

Harrow sweet

Comice d’hiver

Bergamote espéren

Prune Reine Claude vraie

Reine Claude d’Oullins

Quetsches

Mirabelle

Victoria

Reine claude bavay

Quetsche d’Alsace

Cerise Van

Stark Hardy

Giant

Hedelfingen

Belge

Regina

Burlat

Primulat

Earlise®

Fermina

Fernier

Régina

Abricot /!\ risqué en région Nord…

Polonais

Pêche de Nancy

Bergeron

Kioto

Wondercot

Malice

Polonais

Tomcot®

Flavorcot®

Harogem

Solédane Fantasme

Vertige

Hargrand

Pêche Bénédicte®

Mireille

Reine des Vergers

Charles Roux

Pêche de vigne

Belle de Montélimar

BigBang®

Coraline®

Entrée de Chanas

Incomparable Guilloux

Madame Girerd

Mireille

Onyx®

Tournier

Ivoire

Redwing

Bénédicte


Choisir son porte-greffe 

Cette étape est très importante car le porte-greffe va demeurer de manière pérenne dans le verger. Le choix du porte-greffe se fait en fonction de sa vigueur. Différents types de porte-greffe peuvent être distingués en fonction de leur hauteur, qui traduit leur vigueur :

Avantages Inconvénients
Porte-greffes

« basse-tige »

Hauteur limitée qui facilite la cueillette
  • Peu vigoureux
  • Sensible à l’enherbement
  • Durée de vie limitée
  • Tuteurage important (poteau individuel ou système de palissage)
Porte-greffes

« demi-tige»

  • Hauteur ne dépassant pas 2-3 m qui facilite la cueillette
  • Ombre limitée sur les légumes
  • Production de fruits dès 2-3 ans
  • Durée de vie moyenne : 25 ans (il n’est pas rare qu’ils atteignent 40 ans)
  • Moyennement vigoureux
  • Sensible à l’enherbement et aux pathogènes
  • Tuteurage parfois nécessaire pendant une longue période initiale
Porte-greffes

« haute-tige »

  • Fortement vigoureux, plus résistants et autonomes
  • Acceptent l’enherbement
  • Production de fruits après 7-8 ans
  • Conditions de cueillette difficiles, voir impossible en hauteur

Les porte-greffe moyennement vigoureux sont à privilégier.


Plantation des arbres

Périodes de plantation

  • Les arbres achetés en pot (ou en conteneurs) peuvent être plantés toute l'année mais la période de début septembre à fin avril est plus propice à une bonne reprise.
  • Les arbres achetés en racines nues doivent être plantés pendant la période de repos végétatif, c'est-à-dire entre novembre et mars, en évitant les périodes de fortes gelées.
  • Les conifères quant à eux gagneront à être plantés tôt en automne ou bien au printemps, lorsque le sol commencera à bien se réchauffer.


L'été est une période défavorable à la plantation des arbres car la sécheresse représente un risque important pour les plantes qui n'ont pas encore installé leur système racinaire.


Préparation du sol et plantation de l’arbre

L’idéal est de préparer le sol (sans le travailler) 6 mois avant la plantation en paillant l’emplacement avec du foin, de la paille, des feuilles, du carton ou des copeaux. Une bâche peut aussi être envisagée sur prairie. Le paillage doit faire au moins 1m de large afin d’éviter la concurrence racinaire pendant les 2 à 3 premières années de l’arbre.

Si cette préparation n’a pas été faite en amont et que la structure du sol est mauvaise (note de qualité de sol de 3 ou plus), un travail du sol s'avère nécessaire.


Préparation du sol

Préparation du sol avant plantation. Maraîchage Sol Vivant

Pour les haies, le sol doit être préparé sur 2 mètres de large :

  • Travaillé en profondeur : 50 cm à 80 cm avec une sous-soleuse, un décompacteur ou un chisel.
  • Affiné pour obtenir l’équivalent d’un lit de semence avec une herse rotative (ou un rotavator).

Pour les arbres isolés, on réalise des "potets" :

  • Ameublir sur 1m30 : pelle mécanique ou tractopelle.
  • Affiner la surface : motoculteur.

Cette méthode est également applicable pour les haies.


Trou de plantation

  • Creuser un trou large et profond, dont le volume fait au moins 2 x celui de la motte.
  • Ameublir le fond à l'aide d'une bêche. Si le sol est très lourd et argileux, prévoir une couche de drainage (cailloux, graviers, ...) vraiment conséquente car le trou de plantation risque de se remplir d'eau (autre solution : planter légèrement en butte).


Choix du plant et taille

  • Privilégier de jeunes plants (moins de 2 ans) aux plants plus âgés qui reprendront plus lentement.
  • Pour les arbres à racines nues, tailler si besoin le houppier de formation.
  • Tailler l’extrémité des racines les plus grosses.
  • Praliner les racines en les trempant dans un mélange boueux. Installer un tuteur si besoin.
  • Pour les arbres en mottes ou containers, décompacter la motte et dégager les racines avant la plantation de façon à éviter le chignonage.


Plantation

  • Installer l’arbre dans le trou (ne pas enterrer le point de greffe) en étalant les racines et reboucher le trou avec la terre excavée de surface. Mélanger à du terreau, du compost, et/ou engrais organique si besoin tout en maintenant l’arbre bien droit. Finir de reboucher avec la terre excavée inférieure moins riche et tasser légèrement en créant une cuvette d’arrosage.
  • Fixer le tuteur au tronc a l’aide d’un lien ne blessant pas l’écorce.


Arrosage

  • Arroser abondamment au moment de la plantation, même s’il pleut : environ 20 litres par arbre.


Gestion de l’enherbement

  • Pailler si besoin sur toute la surface du trou de plantation, avec du BRF de préférence ou tout autre paillage disponible .


Financement du projet et rentabilité économique

Financer un projet de verger maraîcher

En maraîchage, les coûts moyens des arbres en agroforesterie sont les suivants [2] :

Coût moyen d’un arbre en agroforesterie Coût moyen d’un arbre fruitier greffé Coût moyen d’un plant forestier classique
Entre 16 et 18 € HT 14 € HT 2 € HT

Ces coûts incluent les coûts des plants, de la plantation, des protections, du paillage, de l’entretien, de l’accompagnement technique…Ils sont donc très variables en fonction des essences choisies et des choix d’installation et d’entretien.

Plusieurs sources de financement peuvent être envisagées :


Financements publics

  • Les modalités de subventions dépendent de chaque région. Cependant, dans toutes les régions les arbres fruitiers doivent représenter moins de 50% des arbres plantés sur la parcelle (sur un nombre maximal d’arbres variant d’une région à l’autre de 99 à 250 arbres /ha) . Pour plus de précisions, il est possible de consulter les chambres d’agricultures régionales et la plaquette sur l'arbre dans la PAC.
  • Le Plan de Relance et d’autres mesures exceptionnelles peuvent être occasionnellement mis en place.

Les subventions donnent lieu à des obligations de résultat.


Financements privés


En règle générale, il faut prévoir un an et demi entre la première dépense et le remboursement, indépendamment du type de financement.


Rentabilité économique

La majorité des installations de verger maraîcher datent d’après 2010. Si l’augmentation de la biodiversité en agroforesterie a pu être observée, les bénéfices concrets de l’agroforesterie sur la production agricole et les revenus des producteurs sont encore incertains. La mise en place d’un verger maraîcher s’adresse donc à des producteurs qui ont un niveau d’épargne suffisant. Un projet d’agroforesterie est un investissement aussi bien technique que financier.


Les retours d'expérience en agroforesterie mettent en lumière l’importance du circuit de commercialisation dans la réussite ou non du projet.[4] La commercialisation en circuit court permet d’augmenter le nombre d’espèces cultivées et de sensibiliser les consommateurs aux pratiques d’agroforesterie mises en place. Dans le cas d’une commercialisation en gros, il est recommandé de réduire le nombre d’espèces et variétés cultivées.


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Sources

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Warlop F., Corroyer N., Denis A., Conseil M., Fourrié L., Duha G., Buchmann C., Lafon A., Servan G., 2017. Associer légumes et arbres fruitiers en agroforesterie : Principes, éléments techniques et points de vigilance pour concevoir et conduire sa parcelle. Projet SMART. 40 p. Juin 2017.https://www.grab.fr/wp-content/uploads/2017/09/guide_verger-maraicher_smart_GRAB_web.pdf
  2. Chambre Agriculture Ariège. 2022. AGROFORESTERIE : QUELLES AIDES POUR QUELS PROJETS ?. https://ariege.chambre-agriculture.fr/actualites/toutes-nos-actualites/detail-de-lactualite/actualites/agroforesterie-quelles-aides-pour-quels-projets/
  3. AlterAgri. 2015. L'agroforesterie en France : panorama. https://www.grab.fr/wp-content/uploads/2016/09/AA131-dossier-agroforesterie.pdf
  4. Donatien Jeanlin. Analyse des conditions de réussite de l’installation en vergers maraîchers. https://rmt-agroforesteries.fr/wp-content/uploads/documents/rapport-donatien-jeanlin-compresse.pdf


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