Atelier maraîchage avec François Mulet, Xavier Dubreucq, ...

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (7 fév. 2020) - François Mulet Xavier Dubreucq - Durée : 105 minutes

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Intervention tirée de la journée technique

maraîchage & arboriculture : La conservation des sols

et sa biodiversité fonctionnelle

du 23 janvier 2020 à Montpellier.

Annexes

Transcriptions

alors bonjour a tous moi c'est siri

blanc du gag des flamands vert donc pour
vous expliquer un petit peu
l'exploitation n'est installée en 2009
avec un associé et on a fait une reprise
d'exploitation qui était un peu les
cultures élevage avec c'est tout et du
coup l'objectif de notre exploitation
que mon collègue s'était démontré qu'il
était possible d'allier une agriculture

Afficher la suite

respectueuse de l'environnement tout en

étant rentable et en faisant des prix
accessibles à tout le monde donc pour
faire ça on est parti sur deux volets on
est parti sur le volet agronomique parce
qu'on avait des taux de matière
organique qui était inférieur 1 sur la
plupart de nos au t1 et on a fait un
volet aussi biologie bio diversité
fonctionnelle
on a vachement beau c'est sûr sur notre
halle autour de deux structures donc
dans un premier temps on est parti sur
une base de apport massif de matières
organiques sur nos sols donc compost à
hauteur de son thanh ha avec une
généralisation des engrais verts
donc ça fait onze ans qu'on bosse sur
les engrais verts avec plein plein
d'essais donc ça commençait à pousser
mais sa galère est un petit peu et puis
il y avait le souci de l'enherbement
travail des sols en surface mes soucis
dernièrement donc on s'est dit on va
pousser un peu notre notre structure
parce qu'en fait la structure elle fait
15 hectares dont 6 hectares de
maraîchage et sur ces 15 hectares en
fait on a un hectare et demi dédiée à la
biodiversité où on touche pas du tout
qui permet de faire des populations
ressources et on a le reste qui en
rotation en luzerne
donc on essaye de tourner en fait trois
ans luzerne et l2 en de maraîchage qui
nous perd et ça a permis un petit peu de
gérer notre enherbement ci est donc pour
pousser jusqu'au bout vu que vous avez
un paquet d'engrais verts on a essayé de
mettre en place le couvert la plantation
sous couvert donc
on a eu des grosses difficultés avec ça
parce que d'une année à l'autre les
couverts diversifié ne n'était pas ne
fonctionnait pas de la même manière
n'arrivait pas à floraison tous en même
temps donc des grosses difficultés avec
tuer il écrasé au rouleau faca pour tuer
les plantes
donc quand on y arrivait on a créé un
strip till en auto construit aussi nos
outils donc on a créé un strip till qui
nous a permis de planter avec la machine
mais gros souci c'était l'enherbement
sur la ligne donc du coup on a abandonné
cette technique parce qu'on peut s'était
énormément de main d'oeuvre de
désherbage à la main et on pouvait
passer des de la mécanisation
donc du coup on s'est penchés aussi sur
les techniques qui apparaissait qui
consiste plus travailler le sol est
implanté et à à couvrir donc on a
utilisé de la blache parce que pour nous
le les rouleaux de paille trouvé sympa
très très cohérente de notre manière
personnelle parce que ça nous enlever
notre matière organique de côté et on
les mettait de l'autre la blache pour
information c'est les pailles desmarais
l'écart ex et autres autres plantes et
du coup on s'est retrouvé avec une
difficulté technique c'était de
mécaniser ce truc là donc du coup on a
essayé de de créer un outil qui
ressemblait au mur au coeur c'est à dire
un outil qui s'y est notre paye âge et
après on est planté donc problématique
là dedans c'est qu'on était un petit ont
laissé à découvert une partie de notre
de planches de culture donc enherbement
et donc difficulté de pouvoir bean et
tout ça ensemble parce que pas de
possibilité de passer ça en mécanisation
alors on a essayé du coup on a acheté
une machine qui a un godet qui rentrait
dans la terre et puis qui déposait dans
notre paillage autre difficulté c'est
que du coup le godet rentre très bien
dans la terre il écartait bien le
paillage et la problématique c'est que
la terre avait peut-être tellement
cohérente que ça laissait le trou et il
n'y avait rien qui menèrent fermé et on
a fait des essais erreurs en pleine
canicule cette année et les choux
mourait au fur et à mesure qu'on les a
plantés
donc du coup avec tout ces retours
d'expérience et réflexion s'est dit on
va changer complètement de technique on
va revenir aux fondamentaux c'est à dire
apport massif
apport massif de matières organiques et
travail du sol superficiel mais par
contre on a densifié à fond notre
culture donc on a vraiment augmenté vu
que nos sols tournait vraiment beau pas
mal et qui commençait à produire
vraiment beaucoup plus que ce que mal au
départ on a vraiment densifier notre
culture pour avoir une production qui
devient complètement intéressant
beaucoup plus productive et qui couvre
très rapidement notre sol nous concerne
notre culture pourquoi notre sol et à
chaque fin de culture ces engrais verts
systématique en fonction de la saison
différents en grammaire et ensuite on
tourne avec la luzerne etc etc etc
voila voila je suis des départements de
l'ain dans le sud du département de là à
100 km de lyon avait je suis en
diversification et tout en vente directe
donc six hectares en vente directe
on fait un peu tout ce qui est possible
de faire avec des essais aussi de
légumes exotiques pour essayer pas liée
au réchauffement climatique et aux
problématiques de la des nouveaux
ravageurs qu'on a chez nous qui sont
principalement les punaises et du
justement la bio diversité fonctionnelle
a bien marché sur tous les les insectes
ravageurs pucerons et c'est des trucs
qui sont assez autonome tokten de chez
nous par contre à l'heure actuelle on a
vraiment rien du tout contre ce
phénomène de punaises qui nous posent
sérieusement des problèmes aussi bien un
art book en maraîchage et on attend que
des solutions puissent apparaître on a
bien des auxiliaires naturels qui
apparaissent mais dépréciation est
tellement faible par rapport à ce site
de reproduction et du coup ça nous pose
une problématique donc vraiment la
problématique de notre système à l'heure
actuelle c'est gérer ces punaises le
reste après c'est ça tient assez
facilement et la rentabilité et la
rentrée ça en spin ou du coup comme on a
commencé tout ce qui était non travail
du sol
on s'est dit le seul la façon la plus
facile se serait planté
donc on fait de la plantation et les
semis on se garde la possibilité de
travailler au sol en surface sous serre
par exemple on a on assistait en à 1800
mètres carrés de serres couvert sur les
6 hectares et la moitié de nos serres
sont sous berraf depuis deux ans et dans
ces cas là on se garde l'autre moitié
pour pour avoir la passe et la
possibilité de semer très très
facilement nos carottes et navets et
autres légumes de printemps
ça nous donne un peu plus de travail de
désherbage mais ça nous permet d'allier
en fait les différentes techniques et de
l'efficacité
du coup on faire des prix un pub
abordable femmes aiment bien abordable à
chacun on essaie de diversifier nos
techniques afin d'optimiser chaque
process de production
donc en plus on a deux types de terrains
vraiment différent on a un
alluvionnaires très calcaire et influent
glacière avec des gros cailloux et est
très acide donc ça nous permet de
compenser ça et surtout de voir l'
influence de de nos apports ce que ça va
faire un permis en fait ça a permis
vraiment de tamponner les ph et de
pouvoir faciliter l'implantation de
cultures des différents terrains des
paroles ne pouvait pas les maîtres et
maintenant on peut facilement les
maîtres les une fin plus facilement les
alterner quoi et faire des bonnes
rotations de cultures c'est tout ce
qu'on peut trouver
on a eu en a fait des essais avec 100%
de lauriers avec 100% de commandes de
résineux du 100% feuillus
on en utilise énormément aussi du
broyage de compost de dette de chez mr
quand on peut en avoir en frais et sinon
c'est du compost de déchets non le
procure par des paysagistes qui on est
jaune de dépôt par des paysagistes
jusqu'à maintenant ça les arrangeait
bien vu qu'ils devaient payer la la
déchetterie je crois qu'il ya une louche
pas si c'est le cas mais le nom qui veut
dire qu'ils avaient le droit d'aller
déposer donc il risque d'être plus
difficile d'en avoir pas en 1 1 comment
un paysagiste qui à fond donc il nous
les apportez nous apporte les autres
beaucoup moins
non que sous serre le reste après c'est
binage en grammaire gestion des
rotations
parce que vraiment la gestion des
rotations très importante au niveau 2 de
la de l'enherbement et après un passage
pour finir désherbage à la main ont fait
des compléments de fertilisation azotée
embouché en bouchons et de tourteaux cas
où il ya il ya des campagnols et edu ou
du top un oui
ces deux univers
en fait on a investi nous on travaille
nos sols pas plus de 12 cm c'est
vraiment le maximum qu'on puisse faire
avec un outil qui s'appelle un rubine
c'est un déchaumeur à disques de
schengen est en fait ce truc là on a
adapté aussi un semoir pneumatique de
précisions donc ça nous permet en fait
entre chaque culture
ça nous permet aussi de détruire la
luzerne en deux ou trois passages sur sa
de profondeur et sur les autres cultures
en fait à chaque fin de culture on passe
rapidement avec ça en ce moment et en un
passage on arrive à détruire notre
culture ou détruire notre en travers
pour hausse mais de l'engrais ou
ressemer décès râle parce que l'on sait
nos céréales de la même manière et ça
nous évite entre cinq à sept passages en
font en méthodes traditionnelles tout en
étant en surface vraiment un travail de
surface coûts et en dépensant 0 comment
très très peu de carburant parce que ça
consomme quasiment rien on a 12 km art
donc ça va très très vite de faire de
faire du travail du sol est de faire un
autre parcelle quoi voilà deux questions
sur des planches qui semble qu'à
l'endroit
le besoin
on est sur des systèmes de planches
auxerre permanente et après comment de
travail en rotation luzerne en fait on
est plus sûr système de planches pas
montrent les pelouses les systèmes de
plancher il reste deux 2 ans en fait et
après on déplace tous en déplacement nos
systèmes d'irrigation et jusqu'à
maintenant on avait un énorme et tout ça
on vous à 60 90 m un des normes de 30
et en fait c'est un peu contraignant et
enfin on n'a pas des parcelles qui sont
toutes pareilles donc maintenant c'est
plus des planches de c'est assez rigolo
si vous avez l'occasion venir des herbes
à la machine ou c'est les planches de
350 m donc quand il faut être hacké
désherbage de carottes des fois on en
perd deux ou trois faut dire des bêtises
faire du relationnel que non on adore
l'objectif de l'exploitation c'était
vraiment ça dans notre démarche
écologique
enfin de la proche de notre
environnement c'était d'utiliser le
moins de plastique possible donc du coup
on fait pas d'occultation sa
l'occultation confesse et c'est à
l'automne on utilise à une technique qui
marche super bien
ces bâches d'ensilage sur sur du duc du
comment du du de l'engrais vert sur
lequel on a rajouté du compost et au
printemps dans des bâches ont fait un
coup de strip till on plante nos patates
on remet or mais la bâche à prendre des
bâches à ce moment là sinon en plein
champ pas de plastique et sous serre
juste pour tomates aubergines des trucs
perrin qui sont un peu embêtant à binh
et surtout qu'on n'a juste pas envie de
désarmer on a des améliorations on a des
grandes améliorations sur les carottes
way qui ont chopé la fusariose qui nous
embête est vraiment énormément
après on se serre pas tant parce que ça
a retardé les pythium sur salade les
pitiot monsieur donc les parcelles sur
bf2 deux ans tout ce qui était pitiot
mais les problématiques de champignons
ben a parlé retardé ça en fait un petit
peu moins mais quand même ça ils sont
toujours présents et on a eu aussi nous
une attaque de champignons qui dégradé
notre brf qui des gardes est aussi nommé
l'eau quand il était à maturité
donc du coup l'année prochaine n'avait
pas sur bâche pour éviter le contact du
champignon avec le brf parce que ça nous
entraînait vraiment d1 a perdu des
grosses grosses quantités de melon avant
de s'en apercevoir de cinq ans non nos
sols sont vraiment résilient niveau de
l'irrigation on y arrive très très peu
parce que ça nous embête sérieusement
dernier parce que comme on est sur six
hectares mais c'est des parcelles un peu
différente et que céder des commandes et
des motopompes qu'on déplace du coup
arriver à un moment donné où le temps
d'irrigation il ya d'autres priorités
tout ça donc on fait en sorte que
on pourra optimiser notre production en
augmentant beaucoup plus en irriguant ça
c'est une certitude mais vu notre schéma
de d'exploitation ça nous convient très
bien d'avoir des rendements un petit peu
plus faible en dépensant beaucoup moins
d'eau et et en servant de notre apport
de matière organique ou de deux couverts
qui est installée qui nous permet de
gagner vraiment en termes d'irrigation
par rapport aux premières années ou
fallait irriguée avec des contraintes de
battance et c'est parce qu'en limousin
contraintes de battance quoi ah oui
pandore d'ailleurs une petite réflexion
on avait un épandeur averti horizontal
et pointe du brf avec ça on a eu des
gros soucis parce que du coup les les
éclats beau arriver à se mettre derrière
les chaînes et on a explosé noté pandore
donc si j'ai un conseil à vous donner
acheter des épandeurs à axe vertical
c'est beaucoup mieux ça évite de tout
péter voilà
on est deux associés et de ces deux
ouvriers pendant six mois
donnée pour les quais pour nourrir six
ans en pagne et enfin 600 équivalents
panier à chaque semaine sur sur la
planche voilà carrément en carottes de
conservation on a en cinq lignes
en tout on est passé en était un de
lignes de production sur un mètre vingt
années passées en trois pour vraiment
que ça couvre rapidement et en faisant
ça on a même augmenté notamment en terme
de choix individuels quoi on a vraiment
tout en ayant densifier nos cultures
souterrain qui pousse on a des choux
beaucoup plus gros et des choux qui se
conservent mieux même on a sur les mêmes
variétés on a des meilleurs résultats de
conservation je demandais juste aussi
pour les 40 à une densité de 5 remparts
par planche il arrosé par aspersion
commenta goûte on n'arrose pas aspersion
on arrose tout par aspersion en plein
champ avec essayer de faire des micro
aspersion donc en plein champ on a une
pompe électrique on fait vraiment des
micros aspersion qui arrosent de
planches de chaque côté qui nous permet
de cibler vraiment no no aspersion et
apprendre à des sprinters standard qui
doit faire ch + 6 planches de chaque
côté c'est truc c'est le truc standard
bonjour je ne sais pas si je peux me
permettre une question non technique
je souhaitais savoir quel était votre
formation
comment est ce que vous avez appris
votre métier et qu'est ce qui vous
permet de faire évoluer vos pratiques au
quotidien
alors nous en fait on s'est installé
avec mon associé parce que à la base on
a fait des études d'environnement et au
bout d'un moment c'est dit d'être dans
les associations si bien cool mais mais
ça n'avance pas en fait donc en fait on
a réfléchi à savoir quelle quelle
activité permettrait de faire avancer
ces problématiques là et donc on s'est
vraiment installés pour faire de
l'environnement et pas spécialement pour
faire du maraîchage et donc du coup tous
et à preuve donc c'est pour ça que la
partie bio diversité fonctionnelle est
super important pour nous la partie
agronomique aussi qu'ils ne passent que
c'est vraiment on fait du maraîchage
pour ça on fait pas de la grande nuit
pour faire du maraîchage on fait de
l'art du maraîchage pour faire de
l'environnement et du coup par rapport à
ça va toutes les techniques qu'ils
amélioraient l'agronomie et toutes les
techniques qu'ils amélioraient la
biodiversité dans son ensemble nous
intéresse et c'est pour ça qu'on essaye
énormément de trucs 11 ans sachant que
juste une petite parenthèse faire des
essais pour des exploitations ça coûte
hyper cher s'il ya des organismes
publics ce serait bien qu'ils se bouger
un petit peu les fesses
et c'est pour ça que des entreprises
rentables c'est important d'en avoir
parce que à l'heure actuelle il ya que
des entreprises rentables qui ont envie
de faire ça qui peuvent le faire nous on
met trente mille euros chaque année
d'autofinancement pour faire ces essais
en machine en mécanisation et on en est
c'est quoi tout simplement
et il ya plein de trucs qui ont marché
est assez surtout plein plein de trucs
qu'on peut marcher mais maintenant je
sais mais c'est dans notre secteur dans
notre terrain dans notre activité avec
notre volonté
avec ce qu'on a besoin et c'est quoi
c'est peut-être pas transposable aux
autres trucs 1 c'est alors la question
c'était qu'est ce qu'on avait fait par
rapport à la bio diversité fonctionnelle
la biodiversité en fait nous la première
chose qu'on a implanté cette idée qui
nous semblait vraiment très important au
niveau de la gestion
il ya plein de trucs sur l'année on
pourra en parler toute une après-midi
c'est s'est agrandie uniquement bien ça
casse les vend sa garde les auxiliaires
c'est des réserves de plein de choses
que c'est vraiment très très important
après les marques qui nous ont vraiment
permis d'éviter les attaques de
d'oiseaux sur nos tomates quand on s'est
installés on avait des gros coups de
sécheresse démarre démarre et du coup on
a eu des gros problématique au départ de
piqûres de piqûres en fait il n'est
boire en fait tout simplement les merles
et les maisons je vous aime boire dans
nos tomates du jour au lendemain on a
fait ça n'avait plus d' attaque et ça
nous a permis d'avoir pleins d'autres
auxiliaires qui qui ont des impacts un
peu plus important en fait y'a pas de
solution il ya c'est un ensemble de
solutions qui fait un global en fait on
a appliqué ce qu'on a appris en écologie
c'est à dire qu'un écosystème stable
c'est un et que c'est un écosystème
diversifiée et en fait on a simplifié
nos agrosystèmes l'objectif pour nous
c'est d'augmenter la biodiversité sur un
agrosystèmes pour pouvoir le rendre
résilient et stable différents
agresseurs que ce soit insectes et aussi
aux agresseurs climatique qui est
principalement l'eau et la sécheresse
donc en plus on a fait des tours à
biodiversité qui sont des trucs
expérimental qu on augmente la
biodiversité sur un mètre carré à 4
mètres de hauteur plus chauve souris
pour les maisons etc
on fait des pondoirs reptiles en fait
des des réintroductions de commandes de
messicoles dans nos
dans nos dans nos céréales ont fait des
réimplantations de semences végétales
locales pour pouvoir faire nos bandes
enherbées
plutôt que d'utiliser des trucs mono
spécifiques c'est en fait tout au tout
ce qui est possible de faire dès qu'on
entend parler dans les cei si on peut un
peu si on peut pas bien se fout on aura
essayé puis à l'ours pour nous
nous on passe sur niveau
légumes vous parlez alors nous on part
du principe que une semence est adaptée
si elle correspond à nos attentes
c'est à dire que la tâche principale
c'est gustatives résistance aux maladies
et après rendement et ça en fait on a
essayé plein de trucs donc on a essayé
des variétés de population comme des
hybrides et en fonction de saab en
utilise qui est le plus adapté
on n'est pas semenciers donc on fait pas
nos semences et ont fait pas nos plans
on achète le plan centaine hectares
et du coup on essaie de répartir sur les
6 hectares en fait grosso modo mais
centaines tous les trois ans sur l' on
tourne que ça pour pour une explication
c'est un coût financier qui représente
20 ça dépend où vous vous trouvez la
matière organique à maynooth et 14
tonnes ha livrer chez hors taxes livrer
chez toi là là le compost et mine de
rien c'est un coût financier qui est
assez important c'est une problématique
qui pour moi plus je vois pas comment on
va résolvez cette problématique en
grandes cultures et tout ça pour
compenser c'est une question
pardon ah ouais ça minéralise berlin
mais ce complément ce fait rapport à
l'automne avec impérativement un segway
dessus en plantations pour une plante
une production à partir du mois de
juillet quand on apporte sa forêt faut
raisonner vos plantes culture en
fonction des actions que vous allez
faire c'est très très important si on
l'avait mis au printemps centaines
d'hectares et qu'on mettait dedans et
qu'on plante est dedans balhaf des big
bags de de commandes d'engrais et me
faire des apports massifs pour que ça
rattrape parce que sinon ça n'a pas
gagné un petit moment
non c'était mes anciens non non non on
s'est installé en pommes et en légumes
et on a installé quelqu'un qui s'occupe
des pommes en lui a refilé des terrains
et maintenant ils ce que j'ai peur c'est
pas un autre échelle on n'est pas
capable d'être et arboriculteurs et
producteurs de légumes c'est encore
c'est que c'était complémentaires et ai
vu nos attentes c'était va du couple on
perd
en fait la grosse problématique c'est
l'approvisionnement donc au départ on
avait fumier fred de vache apprendre à
composter après on avait du mouton qu'on
avait cherché à 30 bornes en bio
composter c'était génial c'est
typiquement c'était cool quoi mettre en
berne passé des semaines et des semaines
à transporter donc depuis ces dernières
années depuis cinq ans on travaille
qu'avec des apports de matière organique
vue c'est en fait la meilleure manière
manière pour nous en tout cas notre
vision la meilleure manière la meilleure
matière organique
c'est celle que vous avez le plus
facilement corps parce qu'on n'a pas le
temps d'aller chercher à 30 bornes de
100 tonnes de compost cas merci je vais
peut-être passer la main à mes collègues
merci à vous bonjour à tous donc moi je
suis françois mulet donc j'étais
maraîchers des années 2010 jusqu'à il ya
deux ans j'ai arrêté le métier il ya
deux ans
donc je suis j'étais installé avec mon
frère en normandie dans le sud de l'eure
dans un petit village qui s'appelle
breteuil-sur-iton et donc on avait
repris la ferme familiale
moi j'étais retourné m'installer vers
2006 2007 par la main à cette époque là
et comme c'était une petite ferme avec
mon frère on avait envie de retourner au
monde agricole et on a décidé de se
lancer dans le maraîchage donc très vite
on s'est posé beaucoup de questions sur
les techniques comme le proposait à
l'époque puisque à l'époque il y avait
une vague assez important de de gens qui
s'installent en maraîchage et ont
proposé des installations très chère
très coûteuse et qui nous semblait pas
vraiment très respectueuse de
l'environnement
bio pain bio confondues bon on a pris ce
qu'on avait et de fil en aiguille on
s'est mis au boulot on s'est mis au
boulot parce que ça nous a semblé très
vite une évidence que le travail du sol
était une clé très importante dans la
dégradation et dans les sols et dans les
problèmes environnementaux
très vite ça nous a paru que c'était une
clé de lecture beaucoup plus importante
même que la problématique des produits
phytosanitaires qu'on met beaucoup en
avant aujourd'hui c'est toujours pour
moi une évidence que le travail du sol
est une clé de lecture un axe de travail
beaucoup plus important que le reste
avec en plus la notion de nutrition du
sol
c'est ce que jean pierre sarthou a
beaucoup insisté là-dessus ce matin ne
pas abîmer les sols c'est bien mais les
nourrir c'est mieux c'est ça je pense
qu'il faut retenir
donc on s'est lancé dans le maraîchage
on a développé beaucoup de technique de
reconstruction de travail de
reconstruction des sols
pourquoi parce qu'on avait démarré sur
des prairies on avait démarré notre
notre activité sur des prairies qui
était très puissante et donc tous nos
essais de maraîchage son travail du sol
sont très bien passées pendant nos trois
premières années de carrière on était
très contents très fiers de nous et donc
on s'est agrandie et on s'est agrandie
sur des sols 1.4 de matières organiques
mais là ça s'est pas du tout passé
pareil donc compaction hydromorphes y
enfin un bazar sans nom et donc nous on
a eu trois années très difficiles avec
mon frère à cause de ça parce que il
nous était apparu a montré que le
travail le non travail du sol maraîchage
sans travail du sol était très simple et
le jour on s'est retrouvés sur des sols
1.5 et maintenant on a déchanté
on a failli rester clairement parce que
avec quand même quelques petits
investissements etc et ça c'est assez
mal passé mais bon on sait relever les
manches et on a commencé à réfléchir à
des solutions
donc vous entendez parler pas mal de
techniques d'intrants massif je crois
que je suis pareil je dois être le gars
qui a inventé plus ou moins ce truc là
en france en tout cas sachant que c'est
une technique très inspiré d'un d'une
technique qui n'ont qui s'appelle et brf
qui avait été développé au québec par le
groupe de coordination sur les bois
raméaux fragmentés donc la grosse nuance
que nous on a amené dans les réseaux
c'est que la recette du béret font là
pas appliquer stricto sensu ce sont là
sous pli on s'est rendu compte que comme
tu disais le laurier ça marche
le résineux ça marche tout marche
d'ailleurs le gesbert disait que ça
marchait mais il disait que le foeil
marché mieux mais disait pas que le
reste marché moins bien d'ailleurs
pierre besse je te remercie pour tout le
travail que tu as fourni avant tous les
autres d'ailleurs sur ce sujet puisque
tu as été un des pionniers en france à
utiliser le brf dans 91 dans telle
parcelle et donc on a appris à utiliser
le béret fonds s'est donc amusé à faire
des intrants massif on a appris à
reconstruire le saut le plus vite
possible et donc on a fait des intrants
il ya un endroit
comment dirais-je pas très secret en
france on a fait un essai jusqu'à 1500
tonnes ha parce que l'acteur avait du
mal avec les règles de trois dons qu'ils
ont et donc ça a fini au broyeur à
cailloux pour enfouir tout ça et je peux
vous garantir que si un jour vous avez
envie de vous amuser fait ça sur
quelques mètres carrés enfoui ses 1500
tonnes ha non pas sur quelques mètres
carrés ça me fait la règle de trois et
et vous allez voir des drôles de choses
parce qu'une fois que l'unification se
fait une fois que les verres de thé
reviennent que ça se passe bien je vous
garantis que vous déplafonner les
rendements mais voir quelque chose que
qui pose d'ailleurs des grandes
questions sur les mécanismes réels de la
photosynthèse et des transferts du
carbone dans la plante
ça va des sujets sur lequel je travaille
aujourd'hui donc voilà on a appris à
reconstruire les sols on a beaucoup
travaillé avec les branches broyées et
là il s'est passé
un truc assez extraordinaire c'est que
quelle que soit à peu près les modalités
d'un train en matière organique qu'on
ait fait la première année ça marche
juillet la deuxième ça marche mais un
peu mieux et tout d'un coup la troisième
tout poussé à chaque fois c'était
toujours la même chose
pourquoi et donc là on a commencé à
creuser le sujet et là j'ai rencontré
quelqu'un que vous avez rencontré ce
matin qui s'appelle marcel bouchez et en
lisant l'oeuvre de marcel proust et je
me suis rendu compte d'un truc c'est
qu'il ya une petite bête dans le sol qui
s'appelle un ver de terre et ce vers de
terre malheureusement quand vous les
mettez un coup de charrue bat marcel
bouchez il nous explique sur l'horizon
de labour quand vous la bourre et vous
tuez 97% des vers de terre
c'est là que on commence à vraiment
comprendre l'impact des outils de
travail du sol par rapport à toutes les
autres pratiques
ceux qui sont un peu planqué en dessous
survivent dont il se sort tout ça mais
là où vous avez passé des outils trail
du seul cercle un massacre total
et je ne parle pas des mycorhizes de
l'habitat de la structuration et donc on
a appris en fait a laissé revenir les
vers de terre et on a appris à gérer les
transitions pour que ça pousse bien dès
la première année
pourquoi les vers de terre met trois ans
à venir
ils ont un coefficient de fécondité d'à
peu près 10 donc si vous en reste 10 50
kg vous multiplié par dix et puis au
bout de la troisième année vous vous
retrouvez avec une ou deux tonnes outre
atteinte de vers de terre
c'est aussi simple que ça ça se
développe très vite ça nous a permis
aussi de développer une autre technique
que j'ai peu développé sur ma ferme mais
que je développe aujourd'hui sur
d'autres ferment c'est qu'en fait on
peut s'appuyer énormément sur le ver de
terre pour ne pas être obligé de
remonter les taux de matières inc des
sols à l'examen trop massif aujourd'hui
dans beaucoup de situations on arrive à
éviter d'avoir à faire ces dépenses jets
s'assurent quelques fermes en fait on
prend les sols on essaie de les
travailler le moins possible aux cultive
des légumes avec des méthodes classiques
engrais etc
et au bout de la troisième année on sait
que les vers de terre ont commencé à
revenir et à ce moment là on intensifie
la nutrition du sol
cette notion de nutrition du sol va
vraiment aujourd'hui falloir l'intégrer
la quantifier la mesure et la
qualitative et j'avoue min la qualifiée
parce qu'elle est extrêmement importante
le sol mange mange la plante morte et ça
il faut vraiment intégrant un système
donc on a travaillé sur cette nutrition
des vers de terre afin de développer les
populations et aux fins de développer
les populations et on arrive aujourd'hui
sur des sols très dégradé avec des taux
de matière unique très faible des fois
des compaction librement philosophe de
choses malgré tout à faire pousser
beaucoup de légumes très intense parce
que on s'est focalisé sur la population
de vers de terre
donc on a fait tout ce travail dans le
cadre du réseau maraîchage survivants je
vois plein de collègues ici à plein de
peut-être que avec qui on travaille
depuis un paquet d'années on a comme tu
disais on a essayé beaucoup de place ça
nous a coûté sa failli nous coûter une
carrière a pas mal y en avait quelques
uns qui sont restés d'ailleurs qui sont
plus là pour en parler oui qui en sont
partis faire autre chose parce que ben
on a pris des risques et des fois on a
l'image au génie risque voilà on avait
aussi monté une chaîne youtube avec
enfin existe toujours avec maraîchage
survivants qui nous a permis
d'énormément développer le réseau
ce matin on a notre président de chambre
c'était le président de la chambre les
deux c'est plus beau qui a rendu hommage
à tous les agriculteurs qui étaient là
parce que le mouvement était en train de
s'intensifier
par exemple ou en normandie aujourd'hui
c'est quasiment 100% des installations
en maraîchage je parle bien des
installations au maraîchage qui sont en
maraîchage sol vivant il n'y a plus rien
d'autre le reste ne m'intéresse plus les
nouvelles générations et donc c'est
quand même un basculement là en l'espace
de 3 4 ans dont on est assez fiers parce
qu'on a quand même fait un travail assez
colossal voilà dans le même mouvement
après j'ai monté vers de terre
production
nouvelle chaîne youtube puisque en fait
je me suis rendu compte que dans le
monde agricole c'est pour ça que vous
êtes là c'est qu'avec à une grosse
lacune dans les formations
professionnelles dans la qualité de la d
intervention parce que c'est pas simple
j'incrimine pas forcément tous les
acteurs du monde agricole de
volontairement faire de la mauvaise
qualité mais ça que c'est c'est quand
même un ressenti qui a d'une manière
générale dans le monde agricole c'est
qu'on n'a plus accès à l'information
on est embrouillé par plein de types
d'informations contradictoires
donc moi j'ai pris à bras le corps ce
problème et donc agraire de terre
production on est organiste de formation
fait beaucoup de formations dans toute
la france j'ai eu cinq salariés
aujourd'hui qui font que ça et à mon
équipe qui va qui qui fait des vidéos on
a en moyenne à 4 heures de vidéo par
semaine qui est produite sur la chaîne
youtube et eric vers de terre production
je continue mon travail de développement
à l'école donc avec d'autres
développeurs on s'est un peu mis
d'accord je dirais on s'est réparti le
travail notamment avec des gens comme et
xavier pour que sur chaque filière on
essaye de lever les problèmes techniques
les contraintes techniques on a dans
chaque filière pour pouvoir apporter aux
agriculteurs des solutions qui
permettent de de passer cette transition
vers le sol vivant donc moi l'allégro
sujet sur lequel je bosse et trans e
c'est avec les boss beaucoup avec les
producteurs qui font de l'hydroponie
donc on recrée des sols ont refait
basculer l'hydroponie vers le sol
enfin j'ai plusieurs projets comme ça et
puis je travaille beaucoup donc sur leur
développement de l'activité de mombris
siens pour essayer d'avoir de d'essayer
de ne pas avoir à faire tousser un trop
massif un peu compliqué même si c'est
une technique qui marche très bien et
quand on a les moyens faut pas s'en
priver
et puis un de mes axes de travail aussi
c'est d'essayer de faire un peu de
lobbying auprès des pouvoirs publics
notamment sur la directive nitrates pour
expliquer qu'on a un problème si on veut
reconstruire un sol il faut remettre de
la matière organique dans les sols et ça
ça contient beaucoup d'azoté
donc effectivement en théorie si vous
mettez 500 tonnes de brf à l'hectare
vous avez des fins la zot monstrueuse
mais dans la directive nitrates on vous
dit que vous polluez bon c'est un peu
problématique
il faut réussir à affiner les calculs et
un petit peu aller un peu plus loin dans
la démarche parce que c'est une réelle
verrous en fait quand on essaye de
reconstruire les sols alors quand on
bricole en maraîchage survivants dans un
coin de prairies c'est rare que les gens
de des services viennent vous embêter
dans votre coin mais quand on commence à
bosser sur 150 hectares piqué une
rivière à côté il faut on va faire le
rigolo parce que peut effectivement
faire des bêtises quoi donc voila un
petit peu les axes de travail qu'on
développe aujourd'hui beaucoup
l'hydroponie je pense que c'est un enjeu
majeur aujourd'hui c'est un petit peu un
retour de l'histoire une revanche sur
l'histoire de puisque l'hydroponie pour
le préciser quand même ça a été quand
même chez les producteurs une fuite en
avant face aux problèmes phytosanitaires
on présente des fois ces systèmes comme
l'aboutissement de la technologie oui
c'est l'aboutissement du système
npk mais c'est aussi l'aboutissement
d'une démarche de dégradation des sols
d'une non maîtrise des maladies jusque
une simplification absolue du système
avec des intrants mpk et donc
aujourd'hui ça me semble important moi
de montrer que les systèmes biologiques
peuvent au moins avoir la même
performance que les systèmes tout
chimique et on sent bien que le
potentiel de production va le déplafonné
mais faut nous laisser bosser encore 20
ans 2
on vous amènera ça
si vous avez des questions
[Applaudissements]
alors il s'en crée partout aujourd'hui
puisque en fait notre moyen de diffusion
et et youtube et bat tout le monde a le
même youtube c'est d'ailleurs gelé pas
précisé c'est pour ça qu'on a monté une
association qui s'appelle pour
inhabituelle du vivant qui est
partenaire
c'est que quand on a mis toutes nos
vidéos sur youtube les membres de laval
sont aussi été intéressé par notre
démarche et donc sont venus nous voir et
donc on a monté pour une aventure du
vivant pour faire du développement
filière donc oui les groupes partout si
vous voulez savoir où il sont ben faut
vous en trouver un et il va vous dire où
sont les autres
voilà et sinon vous appelez les deux
animatrices de l'association de
maraîchage seules vivant normandie ile
de france qui est l'association la plus
structurée aujourd'hui en france on a un
j2ee dans l'est on en a 3 normandie on
est des groupements bretagne très active
dans le centre il ya du monde partout
aujourd'hui puisque tout le monde peut
se rapproprier le sujet il suffit de se
documenter d'aller à la rencontre des
autres agriculteurs
moi je voulais profiter du réseau pour
savoir si l' on a vu qu'il y avait des
parcelles partout en france est ce qu'il
ya des filières ou des climats où des
sols où on voit que c'est un peu plus
compliqué de
travailler le msb par rapport à d'autres
alors c'est compliqué dans le sens où il
ya des contextes où on manque de recul
et en fait pour être honnête quand j'y
vais et que je des bobines le dossier
c'était pas si compliqué que ça le sable
des landes
l'an dernier j'étais dans les landes
harley le ronde des sables des landes
n'y a pas de vers de terre il ya pas de
l'air de terre nancy il ya plein de vers
de terre sauf que vous les voyez pas
parce que c'est du sable donc ya pas de
galerie a pas de curricula vous voyez
rien mais il ya des vers de terre
donc on a mis un peu de matière
organique en surface on a attendu six
mois les vers de terre ont tout bouffer
et puis on a bien vu que ça fonctionnait
clairement il ya les contextes où moi je
sais pas faire c'est lé contexte où il
n'y a pas de vers de terre
parce qu'en fait il vous manque le tube
digestif cela tu pensé voilà il vous
montre le tube digestif c'est que ce
expliqué olivier husson
je ne sais pas faire franchement dans ma
carrière j'ai vu un sol où il n'y avait
pas de vers de terre
on a essayé de mettre en culture il en
existe plein il n'y a pas de vers de
terre mais là où c'est vraiment les sols
sont pourris les agriculteurs sont pas
fous ils vont pas mais on va remontrer
un jour une fois un sol où vous aviez
des dépôts de matières organiques en
surface qui sont symptomatiques d'une
absence de l'activité biologique du sol
jusqu'à une fois dans ma carrière dans
un fin fond de montagnes du périgord
noir
sinon globalement aujourd'hui on sait
faire ça à peu près tous partout mon les
sols salés ces problématiques
et puis plus votre sol et dégradé et
après vous avez le vignoble français
bah y'a plus de sol donc là un moment
donné moi je si je crois qu'il ya une
expérience de fait à montpellier on a
sorti les broyeurs à cailloux dans un
vignoble
le cirad qui a fait ça mais abandonné il
reste plus que ça à faire il faut
accélérer la paix de genève vous sortez
le broyeur à cailloux pour refaire les
sols cas là on en est là non mais oui
c'est une réalité donc non il n'y a pas
vraiment de problème le raisonnement est
simple si la nature arrive à faire
pousser des plantes naturellement nuria
river je pense que quand vous avez
compris ça vous savez vous pouvez faire
de la culture ou pas et il ya tout de
même des contextes plus difficiles que
d'autres inondations sécheresses etc
mais là après c'est du boulot d'aller
vite peut-être un point important c'est
sur l'irrigation notamment puisque tu me
parles du sol il ya effectivement un
seul qui sont tressés chance est
problématique et il faut voir par
exemple sur l'irrigation notre stratégie
d'irrigation va changer on va pas fort
et non il va d'abord falloir qu'on
réponde aux besoins du sol en termes
d'irrigation et ensuite on s'occupera de
ceux de la plante
parce qu'en fait on oublie toujours les
besoins en irrigation du sol
c'est-à-dire de l'activité biologique du
sol un solde qui essaient de deux mois
par an bah c'est un sol où pendant deux
mois il se passe rien les vers de terre
et galère les champignons y meurt jamais
vraiment un énorme bazar dans l'activité
biologique du sol et la régularité de
l'irrigation est extrêmement importante
pour maintenir une activité biologique
et ça j'ai vu des producteurs se prendre
des gamelles parce que bas à la culture
était finie on coupait les sprinkleurs
puis trois mois après en revenait sur ma
ferme j'ai eu ce problème le sol est
bien sec vous venez replanter bas ça
redémarre pas aussi bien que si vous
aviez maintenu une irrigation que les
vers de terre et continue de s'activer
donc la gestion de l'irrigation est pas
la même
autant donc de la même manière qu'on
nourrit le sol et par la plante on
irrigue d'abord le sol et ensuite la
plante parce qu'ils n'ont pas tout
effectivement les mêmes besoins
c'est un point important sur cette
gestion des sols
ils parlent pour lui
c'est ça oui alors effectivement on a
tout
on a plein de problématiques d'agréage
aujourd'hui plein de prometic de forme
des légumes etc
et c'est pour ça que j'ai refusé le
dossier à xavier parce que j'avais là
beaucoup plus compétents n'ont
objectivement on s'en sort de ces
histoires-là sur les légumes racines ya
des fois des soucis pour moi aujourd'hui
c'est des problèmes résiduels
honnêtement et encore du développement
technique il ya un souci qu'on a un peu
du mal à résoudre aujourd'hui c'est
notamment sur le tri variétale
je m'explique par exemple sur la pomme
de terre j'ai fait beaucoup d'essais on
se rend compte qu'on a des pommes de
terre qui sont assez incompatibles avec
l'activité biologique du sol pas toutes
mais certaines variétés n'ont vraiment
pas été parce qu'en fait dans les
variétés modernes de pommes de terre ya
une très grosse diversité génétique par
rapport à ce qu'on pourrait imaginer la
manière dont s'est sectionné ya encore
beaucoup de variété génétique et donc
vous allez mettre dix variétés de
patates modern côte à côte en a deux qui
se font bouffer y en a deux qui vous ce
pas parce que le sol est trop froid et y
en a trois qui arrive à peu près à
pousser et quand vous avez un cahier des
charges filière et on vous dit c'est
cette patate la km aïe
donc c'est pour ça qu'on a aussi démarré
des démarches filière parce qu'à mon nez
il faut faire remonter ces
problématiques tout le monde la filière
sinon on est embêté la salade on va
trouver la même problématique de
sélection comme tu disais variétés
anciennes des fois ça marche des fois
variétés modernes ça marche en fait il
ya rien de systématique là dedans pour
faire du tri faut tester mais très
clairement on a des problèmes de
refroidissement du sol donc certaines
variétés sont inopérantes
il faut aussi s'adapter au contexte du
sol
tout le monde a des sols légèrement
différent donc même avec une forte
activité biologique ça tamponne fort
mais on a quand même des variétés plus
adapter à des contextes que d'autres ça
reste un facteur pas sûr déterminant
mais tout de même qu'elle a il faut le
travailler
et sinon dans la forme des légumes
quand on prend le temps d'y travailler
moi à mon sens c'est pas quelque chose
qui est si complexe que sa levée
il restera sans doute des soucis un peu
sur certains trucs mais pour moi c'est
pas vraiment un gros sujet quoi tu
parles de toulon de la filiale ça veut
dire qu'il ya aussi du dialogue qui est
fait avec les distributeurs les
grossistes ainsi de suite c'est cela en
fait dans pour une lecture du vivant on
a
un très grand distributeur beaucoup
d'acteurs des filières des
transformateurs des conditionneurs on a
tout sentiment de la et donc on prend
tous les éléments de la filière en effet
causer et puis on essaye à la fin de
sortir un produit une des dimensions
aujourd'hui on en train de parler de
l'agronomie en train de parler de vers
de terre
je vous invite à réfléchir sur le fait
qu' on a on n'est peut-être pas arrivé
au bout de nos peines puisqu'il ya
certes le sol a été un grand oublié de
la culture mais un autre très très
grande oubliée de l'agriculture bat
c'est la valeur nutritive des produits
et celui-là il va falloir et donc c'est
ce que je vous dis c'est au bout là il
va falloir y aller à la fin est ce que
vraiment c'est nutritifs ou pas bon le
bio c'est bon pour moi c'est bon pour ma
planète c'est bon pour mes enfants oui
mais en fait il va falloir le mesurer
parce que les acteurs des filières les
mesures et bah il voit pas vraiment où
c'est bon on a ce problème là il c'est
un paramètre que tu as commencé à
mesurer déjà ou pas encore oui en fait
nous on mesure un certain nombre de
choses dont vous avez un américain dan
kittridge qui a mesuré qu'à fait quelque
chose aujourd'hui totalement validé
scientifiquement parce que c'est la
première année de mesures qu'on a fait
avec les corrélations qui ont été faites
je vais en parler vite fait il me semble
que c'est important aujourd'hui on est
en train de des bobines et le dossier
qu'est ce qui influe quels sont les
principaux facteurs qui influent la
valeur nutritive
car suivant les types de légumes ça a
changé un peu une tomate c'est beaucoup
le variétale clairement une carotte
c'est beaucoup plus le mode de culture
donc on voit une plante à l'autre c'est
un peu différent on sait qu un radis de
18 jours planté en février radidi jour
planté au mois d'avril
là le facteur est sûre déterminant c'est
quoi bah c'est le soleil fait dans tous
les cas le facteur surdéterminant c'est
le soleil et ses lots c'est une
irrigation
je trouve ça assez cocasse parce que ça
renvoie un peu tout le monde à dos avec
nos propres prétentions sur nos
pratiques agricoles qui serait meilleure
que celle que les autres c'est très
probablement la date de semis qui va
influer énormément sur des légumes comme
la salade et
et leur a dit bien qu'on puisse
peut-être trouver des variétés vraiment
adapté à des contres saison et est donc
les facteurs sont déterminants s'être
l'eau le soleil parce que c'est les deux
facteurs dominants enfin prédominant
l'écossé 2 qui affluent assuré qu'il
influe sur l'écosystème et ensuite dans
un mouchoir de poche je dirais que c'est
le variétale et la nutrition de la
plante donc le sol aps voilà pour moi
c'est sale et les quatre facteurs qui
jouent et notamment les américains laden
de l'équipe de dan qui triche sont pas
un petit peu pris les pieds dans le
tapis
parce qu'en fait ils ont fait des
mesures de valeur nutritive antioxydants
polyphénols matière chu bla bla bla sur
carottes épinards sur des grosses séries
quand même
et qu'est-ce qu'ils avaient mis
qu'est-ce qu'ils avaient relevé comme
pratiques agricoles pour essayer de
faire des corrélations valeur nutritive
pas pratique
ben il avait pris tous les sujets à la
mode
donc je suis en bio je suis pas
embaucher en biodynamie je suis pas en
biodynamie je mets des petits couverts
végétaux jeu mais pas de couverts
végétaux d'une manière assez étonnante
le taux de matière organique par exemple
a aucune corrélation parce qu'en fait le
taux de matières x est une chose mais
sans activité biologique automatique ne
sert à rien et donc en fait ils ont
trouvé strictement aucune corrélation
entre tous ces facteurs il ya rien qui
bouge
il ya un truc qui bouge dans les données
dans leur premier essai c'est est ce que
le légume est vendu à la ferme ou en
filière langues
et bizarrement c'est la finir longue qui
gagne enfin en magasin il ya un peu plus
d'an je crois que ça bout ça gigote à
15-20 % devant nutritive en plus moyen
sur les indicateurs si on en finir
longue bah oui parce qu'en fait la
filiale on veut du calibre veut des
légumes bien foutu et une probabilité
que l'agriculteur et mieux fait son
boulot pour aboutir légumes assez joli
quoi et donc on se retrouve avec une
légère augmentation de la valeur
nutritive bon cd et ilan qui gigote dans
les courbes
mais tout le reste est parfaitement plat
il ya à peu près qu'un truc qui ressort
c'est le fait qu'on vende en magasin un
tout petit peu de
nutritive en plus donc c'est un sujet
très drôle où on va se remettre un petit
peu en cause et on va éplucher un petit
peu la réalité de nos systèmes et
qu'est-ce qu'il influe sur quoi oui mais
on a fait le tour sur les six iep thales
les 15 hectares à peu près donc s'il ya
vraiment une parcelle ou où on en a mis
beaucoup plus et on a dû mettre en tout
et pour tout à l'hectare soit 100 tonnes
ha depuis dix ans et en fait on n'a pas
trouvé de facteurs limitant à l'heure
actuelle de plus on en met en complément
des engrais verts plus ça pousse et plus
on a des rendements énorme et moins on a
l'impression d'avoir moins de deux
problèmes de pathologies fongiques et
punaise non mais pathologie france dès
qu on lui
bonjour à tous donc moi c'est xavier du
break je suis conseiller agricole dans
le maraîchage
je travaille avec des petits et des gros
maraîchers essentiellement sur le melon
et la salade beaucoup en france un peu à
l'étranger
j'ai découvert l'agriculture de
conservation il ya une dizaine d'années
et très vite dans la biblio que j'ai
découverte quelque chose qui a attiré
mon attention c'est la réduction de la
pression des maladies telluriques
dès lors que on passe en agriculture de
conservation et en technicien maraîchers
ou le problème des maladies tellurique
est quelque chose qui est très important
en particulier enfin c'est valable sur
salade melon mais c'est valable sur sur
beaucoup de légumes
je me suis dit qu'il y avait sans doute
une porte d'entrée intéressante pour
envisager un jour de faire du légume en
mode agriculture de conservation
donc c'est la période où j'ai rencontré
françois j'ai vu qu'il y avait un gros
travail qui a été fait sur les petites
structures petites structures ou toute
petite structure jusqu'au niveau du
jardiniers maraîchers mais travaillant
essentiellement avec des gros maraîchers
on va peut-être même dire plutôt de
légumes y est j'ai pensé que puisque il
beaucoup de travail était déjà fait sur
petites structures je me suis dit moi je
vais m'intéresser à réfléchir à des
systèmes de culture à des itinéraires
culturaux de production de melons et
deux salades
en mode agriculture de conservation en
gros la nuance avec les explications des
maraîchers à côté de moi c'est de se
dire partons sans matières organiques
comme le font essentiellement les
agriculteurs en agriculture de
conservation
le jour où ils passent en agriculture de
conservation ils font des engrais verts
ils arrêtent de toucher le sol ou alors
il le touche très peu il soigne
absolument leur production dans le
révère pour apporter de la matière
organique au sol mais aussi de faire un
gros travail racinaire pour un entretien
et un développement de la porosité du
sol
le travail du sol sert à récupérer des
problèmes de structure de sol dans la
nature ça pousse c'est la structure est
bonne il suffit d'aller mettre un coup
de pelle dans une prairie dans une forêt
c'est 50 % d'eau ou d'heure et le reste
c'est du ces de la matière donc ça c'est
déjà un constat évident que le l'absence
de travail du sol n'empêchera pas de
pousser si on arrive à développer et
entretenir une bonne porosité du sol
c'est ce que font donc les gens en
agriculture de conservation et ça peut
leur mettre du temps c'est à dire que en
agriculture de conservation ou
globalement si on écoute les gens qui
ont du recul et y en a beaucoup
ils disent les deux trois premières
années c'est un petit peu difficile
surtout les années 3 et 4 où en fait là
il ya une réduction de la porosité
temporaire c'est à dire que dans le sol
il ya des forces de compaction et des
forces de décontraction
à force de compaction c'est la
circulation des engins c'est la force
des pluies tout simplement et la force
de décontraction baisse et les vers de
terre c'est la vie du sol c'est le
travail des racines et donc en
agriculture de conservation ça prend un
petit peu de temps alors plus ou moins
parce que comme certains avant nous ont
un peu essuyé les plâtres
on arrive comme guillaume en parlera
tout à l'heure à voir des bons résultats
dès le début
en suivant les règles qu'on nous a
enseigné en tous les cas dans ma
démarche de dire eh ben je vais trouver
un agriculteur volontaires qui est à
côté de moi et on va avancer sur de
petites surfaces sans prise de risque
avancez sur du dossier melon et salades
ou on va essayer de faire aussi bien dès
la première année
ce qui n'a pas marché voilà donc c'est à
dire que c'était il ya une petite
dizaine d'années et j'ai commencé par
faire les erreurs qu'il faut pas faire
mais bon les erreurs c'est toujours très
pédagogique donc en négligeant des
problèmes simples comme l'irrigation ou
où les fans en azote lié à l'absence de
minéralisation ou en tout cas les faible
minéralisation dès lors qu'on s'arrête
de travailler le sol avec des sols en
plus avec des taux de matière organique
plutôt bras c'est à dire à et demie de
pur sang 2% et demi voilà donc il eu des
erreurs qui ont été faites qui ont fait
beaucoup à apprendre mais qui
mon pas décourager bien loin de là et
puis progressivement les résultats se
sont améliorés pour devenir très bon
tout de suite c'est à dire que là
maintenant je suis en capacité de
conseiller de faire un blanc ou une
salade sans travail du sol alors qu'on
n'est pas en soldes vivant et de réussir
tout de suite voilà donc c'est des
choses simples des choses extrêmement
simple avec quelques règles à respecter
voilà
en fait j'ai déjà dit et donc le fait de
s'arrêter de travail de travailler le
sol
la seule qui était travaillé on a une
stabilité structurelle qui a été dégradé
par le travail du sol depuis un certain
nombre d'années
et donc si on arrête de le travailler il
va se compacter et donc pour limiter les
effets de cette compaction dans un
premier temps il faut partir d'un
engrais verts qui a un fort une forte
puissance racines et parce que ses
racines de cet engrais vert créé une
porosité temporaire qui permet à la
culture suivante de profiter de ces
trous de ces petits tubes formé par par
l'engrais vert précédent donc ça c'est
une chose mais ça suffit pas ça suffit
pas parce que le la porosité dans un
premier temps elles baissent quand même
et donc si un seul est moins poreux il
retient moins bien l'eau est hyper mais
moins bien aux racines de se développer
dans un seul qui manque de porosité
c'est ça qui se passe se passe d'autres
trucs mais il se passe ça et donc il
faut soigner l'arrosage qu'il faut pas
forcément arrosé plus mais puisque le
sol est en capacité de retenir moins
d'eau eh bien il faut d irrigation plus
fréquentes et de ne pas laisser sécher
et de maintenir un bon confort hydrique
donc je parle pas ici de pollution
d'excès d'eau qui enverrait des éléments
nutritifs
au delà de porter des racines non je
parle de maintenir un bon niveau
d'humidité à très bon niveau niveau
d'humidité donc rien tels qu'utiliser un
tensiomètre pour pour s'assurer de
rester dans la moitié confort de la rfu
pour ceux qui ont passé chez leurs cours
d'un gros quand il était à l'école donc
réserve facilement utilisable en gros on
cherche à rester entre 10 et 30 centimes
à dans la rhizosphère c'est un niveau de
tension d'eau dans le sol qui est
extrêmement confortable et qui fait que
la plante et ben même si elle n'a pas
un système racinaire aussi développé
qu'elles le pourraient ou qu'elle
l'aurait dans un système soit de sol
bien vivants ou de sol travaillé et bien
de permettre de se débrouiller tout seul
donc ça c'est la première chose donc moi
j'appelle ça une sorte de compensation
hydrique une nécessité de prendre en
compte ce phénomène qui arrive à chaque
fois alors qu'ils arrivent plus ou moins
parce qu'entre 1st limon qui se reprend
masse très vite et insolent qui est déjà
très organique ou caillouteux super les
sols caillouteux ça marche très très
bien pour se lancer de suite puisque
c'est une meilleure portance donc ça
résiste mieux aux forces de tassement
voilà donc sa première chose c'est
l'irrigation la deuxième je les dis
aussi c'est à dire que dès lors qu'on
fait un engrais vert et qu'on ne
travaille pas le sol on à double effet
kiss cool qui peut ne pas du tout être
favorable et faire des cultures bien
jaune c'est à dire que vous avez
l'engrais vert qui va vous videz votre
sol plus ou moins de la zot disponibles
et en plus cet engrais verts risquent de
ne pas le restituer ou très peu donc ça
on a travaillé là dessus mais en
attendant l'engrais vert
il va pas du tout restituer la totalité
de ce qu'il aura mangé
donc ça c'est le premier effet qui peut
être vécu comme désagréable si on le
prend pas en compte
et puis le deuxième c'est que l'absence
de travail du sol ou un sol très très
peu travaillé en profondeur c'est à dire
tu parlais de scalpage 12 cm on peut
même aller plus fade
on avance là-dessus très très vite et
bien dans ce genre de situation on a une
réduction très forte de la
minéralisation
si on regarde les les modèles
de calcul de la minéralisation dans des
sites internet qui montre sa selon la
profondeur travail du sol il disque
quelle va être notre cas deux voies le
k2 le coefficient de minéralisation mais
si vous mettez 25 cm au lieu de 5 cm de
profondeur vous multipliez la
minéralisation par quatre voilà donc
c'est considérable autrement dit vous
travaillez pas vos sols ou voulait
travailler vraiment très peu le sol ne
va plus fournir autant de d'éléments
minéraux à la culture qu'avant donc
premier effet un effet de l'eau de la
contrainte de l'eau sur les premières
années de la deûle à la transition on va
dire et puis la deuxième c'est une
compensation azote qui est absolument
importante de prendre en compte sous la
forme d'une sur fertilisation ou en tous
les cas de la prise en compte de ces
phénomènes pour venir les compenser et
si on ne fait pas ça va pas bien du tout
c'est ce sont les erreurs que j'ai fait
au démarrage difficilement difficilement
ça fait partie de la de la limite de pas
de l'agriculture de conservation un sol
qui n'est pas travailler il n'est donc
pas asséché par le travail du sol parce
que le travail du sol sert entre autres
à réchauffer notamment pour les cultures
primeur au printemps et considérant qu'
il faut quatre qu'il faut cinq fois plus
de calories pour élever la température
de l'eau que d'un sol sableux si je me
souviens bien ou en tout cas
l'ordre de grandeur c'est 3 à 5 et bien
dès lors qu'on r quand on donne de l'air
au sol mais finalement il ça sèche un
peu et donc on le réchauffe
donc ça c'est une contrainte qui est une
grosse contrainte ça veut dire que pour
les cultures primeur si on se prive si
on se prive complètement du travail du
sol on a un réchauffement qui est plus
lent
après on peut trouver des artifices pour
dire je vais me débrouiller je vais
mettre un paillage plastique
quoi pas selon les sensibilités de
chacun on peut aussi passer par le strip
till le travail de sol localisées qui
consiste à descendre une dent plus en
profondeur en général 20 25 cm de
profondeur ce qui fait que l' on assèche
un peu la bande de la future bande de
culture et qui permet d'avoir un petit
réchauffement localiser un petit
complètement un petit complément sur ces
questionnements vis-à-vis du
réchauffement
il y a des gens qui produisent du maïs
ici le pas de producteurs de maïs pas un
seul bah je sais pas bon tant pis peu
importe toujours dit que si vous prenez
les semences de maïs on sait que quand
vous allez acheter vous avez fernand
vous savez pas mais tant pis je voulais
si vous allez acheter des semences de
maïs vous avez des semences de maïs qui
pousse à certaines températures et
d'autres plus ou moins hautes
températures si on vend une semence
émouvant une température à laquelle va
se développer
quand on achète du potimarron ben on
achète du potimarron et le problème
c'est qu'on n'a pas de gamme de
température ou assez peu on sait qu'il
ya des salades ils sont plus spécialisés
d'hiver d'été et cetera
néanmoins on a quand même un souci parce
qu'on manque de référentiels jeudi au
manque de référentiels sur beaucoup de
cultures et moi j'ai fait quelques
essais je dirais pas très très bien
cadré mais en tout cas les résultats
pour moi était assez évident que
notamment sur la salade vous prenez
plein de variétés de salades et on voit
bien qu'il y en a qui ont plus la plus
basse température dota plus hautes
températures
et d'ailleurs si et je parle de ça parce
que si quelqu'un connait un protocole un
petit peu car est sérieux et pas trop
compliqué à mettre en place pour
déterminer les températures de
germination des graines et qui a envie
de faire un peu le boulot je suis
preneur en fait on a on a aujourd'hui
une lacune à ce sujet là puisque c'est
quand même par le variétale qu'on va
sans doute résoudre en partie ces
problèmes là
oui j'ai cherché sur internet j'ai pas
trouvé le protocole du koltès salanque
foncier pour la germination des graines
oui mais ça les donnes légumes par
légumes sauf que si tu veux en fait
entre trois variétés de tomates la vraie
verrait la vraie réalité vrai c'est que
tout et j'aime pas la même température
la température que tout jeune c'est une
température moyenne hypothétique par
variété il donne et si c'est une variété
ancienne no et moi non mais d'accord
variété par variété ouais c'est ça
il ya une corrélation peut-être pas mais
il ya une corrélation problème non forte
entre la température de germination et
les héros végétatif de la plante c'est
probable après puisqu'on parle de
matériel végétal
j'aime pas du tout ce terme mais je
viens de l'employé les plantes
moi je remarque que dans des mises en
route de système en un travail du sol
dans la mesure où on a les handicaps
dont je viens de parler sur la porosité
sur la libération d'azoté jeu je
j'obtiens des des meilleurs résultats si
j'utilise des variétés vigoureuse donc
c'est tout simple mais les indices de
vigueur sur les salades on a un peu
établissent à dans le sud-est pour la
partie salade de serre est bon
haha date de plantation donné on préfère
mettre une variété qu'on aurait planté
encore plus tard en automne c'est à dire
en conditions plus difficiles sur le
melon j'ai observé la même chose
variété très vigoureuse bas ça va mieux
dans des contexte un peu difficile
un finalement c'est un petit peu simple
à comprendre c'est que si on démarre en
sol vivant en agriculture de
conservation sur le système agronomique
il est un petit peu avec un frein à main
quand même et du coup les systèmes un
petit peu freiné au terme de la zone de
l'eau dont j'ai parlé du réchauffement
du sol et du coup si on a une plante
très puissante
ça va mieux que si on a une plante qui
est pas très puissante donc ça ça se
regarde dans notamment dans la mise en
route
ah bin là en plein dans le mille puisque
si on prend des porte-greffes qui sont
de vigoureux bas si on a le choix d'en
prendre un très vigoureux c'est
recommandé dans un premier temps ce
qu'il faut avoir en tête c'est que la
difficulté de parler de l'agriculture de
conservation de sol vivant c'est qu'il
ya finalement il ya deux phases la
période pendant laquelle vous allez
cultiver alors que votre sol il est pas
vivant mais vous allez faire comme si et
puis après il ya une période
un fini on va dire après si on respecte
les règles de l'agriculture de
conservation ou la porosité revenus
stabilité structurelle est revenu et là
il n'ya plus que de l'entretien a fait
alors que dans un premier temps il ya la
fois de la construction et de
l'entretien à faire voilà donc c'est
bien quelque chose qu'il faut avoir en
tête c'est que les conseils que vous
pouvez entendre etc
il faut bien comprendre ou savoir si on
a six et un conseil pour la construction
du système ou pour son entretien
non c'est pas fini jeunes encore hugues
tu vas commencer dans l'intervention
nous parlons de l'effet du travail du
sol sur les maladies est ce que tu peux
nous en dire un peu plus sur tout ce qui
était né méthode fusariose pythium oui
avec la plus grande prudence
comme il se doit puisque il ya pas de
répétition ça pas scientifique
ça commence à l'être grâce à supagro qui
travaillent sur le site où je travaille
depuis le plus longtemps
donc ça soit bien clair je ne veux pas
vous dire ce truc là ça marche si j'ai
bien dit que attention beaucoup de
prudence
j'observe un recul de nématodes travail
dans une zone où il ya énormément de
nématodes sur des sols qui sont très
sensibles aux nématodes
et depuis que j'ai mis en route ce
système chez guillaume les a pas eu de
lutte contre les nématodes alors que
c'est le cas dans les tunnels d'à côté
il dans mon titre dans mon tunnel
il ya présence de galles sur les
cultures je suis sur une rotation melons
salades et un engrais vert d'été il y as
d'égal sur les cultures mais pas à un
niveau gênant pour la réussite
commerciale et sa connaissance la zone
et connaissant la pression qui est dans
le tunnel d'à côté à 3 mètres de là il
se passe quelque chose
voilà après donc il se passe sans doute
quelque chose de positif dans
l'écosystème du sol plus de diversité
plus de microbes ben finalement en tout
genre qui font que c'est nématodes je ne
sais pas comment le devine un peu mais
il doit y avoir d'amis colorisation il
doit y avoir plus de bactéries plus de
plus de trucs qui gêne les nématodes
voilà ensuite sur botrytis claireaux
tyjnia sur salade
franchement je vois rien il y a des
problèmes aussi donc sur ce point
là je vois pas quelque chose de positif
alors je vous parle ensuite sur la
partie melon en plein champ le melon est
une plante qui est très sensible à une
maladie qui s'appelle la fusariose du
melon et là il ya un travail qui a été
fait par le ctifl et qui a montré qu'il
y avait des engrais verts qui gêné la
progression de la maladie qu'il éradique
pas mais qui la gêne et depuis que je
sais ça j'ai constaté que ça finit par
l'éradiquer si on en fait régulièrement
de cette plante qui s'appelle la vaysse
invece vu lu ou weis commune des
résultats qui sont tout à fait bon et
qui apporte un argument supplémentaire
dans l'idée de faire des engrais verts
alors faire des engrais verts c'est pas
forcément faire de l'agriculture de
conservation mais c'est en est quand
même un gros gros piliers et donc sur ce
plan peut dire que on a des résultats
qui sont extrêmement intéressant très
satisfaisant de manière systématique
je me présente guillaume bourrouilh je
suis producteur alain 5 jusqu'à coter sa
côte est entre lunel et mouillot je suis
un gars est qu'avec ma femme travaille
sur une surface d'à peu près 200
hectares donc là on est un peu plus haut
et il ya quelques années on a on a
intégré un groupe d'avenir iso 14000
pour une certification volontaire en
agroenvironnement et donc ça nous a ça
nous a ouvert des quelques portes avec
des rencontres des confrères qui
travaillait en agriculture de
conservation agriculture de précision et
avec des échanges on a petit à petit
s'est aperçu que j'avais peut-être mieux
à faire que de sortir les charrues et
xavier était sur la même dynamique et
donc
on s'est dit on va peut-être essayer de
voir ce qu'on peut faire et là comme on
ne sait pas trop faire les choses à
moitié
l'expression de ce matin a été assez
intéressante 2000 décision en bordel au
carré donc comme je voulais pas trop de
bordel j'ai j'ai pris la décision de
basculer on s'est beaucoup beaucoup
renseigné on a complètement basculé
l'exploitation en culture de
conservation sous couvert donc
l'exploitation fait donc de cinq temps
on a 10 % de surface qui est couverte un
abri outils chapelle est une elle est
donc ça c'est le volley et le fameux
tunnel de xavier les essais pourra
basculer là où au nom de travail du sol
ce qu'on ait encore un travail du sol
sous abri mais sous couvert et donc on a
basculé la totalité de la surface
grandes cultures et melons à la culture
de conservation
alors on a commencé par pas refaire
toutes les céréales et avec le but
au début on voulait complètement
complètement tout changer et leur
encontre
il ya quelques années avec sarah
cinglant nous à nous interpeller parce
qu'elle m'a dit si on fait pas 100 % 95
% de la surface c'est déjà pas mal
90% c'est déjà pas mal si tu dois
changer quelque chose ne change pas
forcément
tous pensent quand même à la rentabilité
et c'est vrai que la partie meulan nous
sur la lah d'exploitation et la partie
du creative par rapport aux céréales qui
me servent en rotation et donc on a en a
basculé toutes les céréales et les
céréales nous ont donnés grâce aux
conseils et aux échanges qu'on a eues
avec les producteurs on a appliqué les
bonnes méthodes et donc on a pas eu de
baisse de rendement et donc ça fait on a
cinq ans ne recule maintenant et on n'a
pas de baisse de rendement et donc mais
par contre les étrangers se sont
écroulés évidemment donc la rentabilité
augmenter et ça nous a donné aussi un
exemple franck flagrant l'année dernière
c'est que on est dans une région
contrairement à d'autres régions
normandie où la pluie c'est pas notre
effectif le un peu beaucoup mais quand
il pleut pas il veut pas donc on passé
des mois et des mois sans pluie
surtout depuis quelques années juillet
août septembre octobre est donc
impossible d'intervenir
il se mit traditionnel labour l'année
dernière donc
les gars personne n'a pu sonner c'est
quasiment personne n'a pu sonner c'est
blé et non et en agriculture de
conservation
on a un sous marin spécialisé et on a pu
la puce mais tout à fait normalement
et quand pendant six semaines il a plu
le plus c'est donc ça ça fait partie des
des adaptations qu'on doit qu'on doit
prendre en compte sur la nouvelle en
culture c'est à dire qu'il faut
s'adapter aussi au climat et le ca fait
partie on s'aperçoit que que c'est bon
sens et que souvent quand on y va il ya
il ya des choses qui me paraissaient
insurmontables mais on arrive à les
faire la preuve en est avec ce système
là ça nous a permis de semer et de
récolter est justement là voilà on a
augmenté les rendements par rapport à
une année normale puisque les personnes
qui n'ont pas pu semer
évidemment quand on aime bien février il
n'a pas les mêmes résultats comme bien
longtemps donc voilà donc du coup ça
c'était la petite parenthèse pour pour
dire qu en définitive on a pu stabiliser
non au rendement ce qui est déjà pas mal
et on a commencé avec xavier à se dire
ce qu'on applique sur le sur les
céréales il ya du recul mais par contre
ne peut-on pas l'appliquer sur le melon
et on a commencé par une rangée de
ranger plusieurs rangées et ont commencé
à voir les surfaces qui commence à
vraiment devenir si importante pour pour
ce type de culture parce que là le
challenge et c'est vraiment de partir
sur un sur un couvert et de poser un
paillage puisque là on a le problème du
du melon avec là le problème de la de la
précocité qu'il faut pas qu'il faut
quand même il faut quand même avoir des
des objectifs
cohérent et là ça nous a ça nous ouvrons
petit à petit des nouvelles portes et
des et des solutions et on arrive à
trouver des solutions en pouvant poser
des trucs improbables sur sur un engrais
vert le le broyer et planter un melon
directement là dessus on m'aurait dit ça
ya dix ans ils ont disparu aussi local
et ça fonctionne c'est alors après il
faut y aller doucement parce que c'est
toujours le problème des essais qui
coûte cher très très cher parce que ça
réussit pas tout le temps donc
mais ça va dans le bon sens donc on a on
a basculé en céréales le melon bien
derrière voilà il ça et on trouve
toujours des solutions
et donc le mon témoignage aujourd'hui
c'est pour pour tout simplement ça va
dans le jeu parce que c'est bien dans
l'ordre où ça a été présenté c'est que
ça peut aussi s'appliquer dans des plus
petits sauts curdin et moyennes
structures comme les com comme les
autres on peut y arriver
voilà je pense que tout le monde peut y
arriver un système je vais pas rentrer
dans les détails techniques puisqu'il
vous ont suffisamment parler de
technique avec la matière organique et
tout ce qui va la vie du sol mais nous
le gros challenge était vraiment de
pouvoir appliquer tout ça sur une
structure importante et c'est pas facile
parce que les enjeux sont importants
parce que quand on donne tourner le
gouvernail il revient pas aussi
facilement que sur une plus petite
embarcation
donc ça peut se faire c'est quand même
il ya ça va mais vraiment c'est
l'évolution il ça peut permettre à des
structures
peut-être bien plus importante que les
miels de pouvoir se poser des questions
et se dire si ça marche ou bourgidou ça
peut marcher ailleurs
la comté coup du coup ça nous va un peu
du rêve ya pas eu d boire du tout moi si
je suis intéressé
cit group il ya eu des déboires de
toutes petites surfaces en essais sur
les tout petits trucs que je que j'ai
fait au tout début mai sur ta partie
agricole
on a sécurisé la voilà on s'est servi
d'eux
j'ai passé revivre mal de coups bas et
surtout tu l'as dit vous inquiétez pas
je suis encore là d'ailleurs mais met
donc ça c'est vraiment on a vraiment
appliquée et les échanges sont sur une
très importante parce que je renvoie
l'ascenseur à tous ceux qui m'ont qui
m'ont vraiment donné des bons conseils
pour les céréales et c'est vrai que il
ya des règles comme disait et xavier les
règles car il faut les respecter et
c'est pas facile hein parce que parce
qu'on est on n'est pas aidés voilà les
directive nitrates
toute cette réglementation nous aide pas
parce que parce que ont essayé très bien
qu'il faut quand même un peu sur
fertiliser et ça va pas dans du coup si
on ne peut pas faire ce qu'on voudrait
on ferait mieux si on était si ça si la
réglementation était adaptée à notre
système de d'agriculture ça nous
aiderait c'est un petit message sur
fertiliser mais bien dans la période de
transition
du coup si j'ai bien compris
là il n'y a pas eu d'accord de matières
pas du tout là par rapport aux autres
systèmes en grès verts uniquement ouvert
on met découverte et est du coup au
niveau du taux de matière organique
tu nous dire comment ça évolue et fa si
vous aviez fait disais c'est un
printemps
oui sur sur la partie du tunnel qui est
le plus ancien et que je suis qui est
étudiée par supagro maintenant on a un
taux de matière organique qui est
identique légèrement supérieur mais
c'est l'épaisseur du trait en système
sans travail de sol et sans apport de
matière organique
en comparaison un système travail de sol
et avec 4 tonnes de matière organique
apportée chaque année matières
organiques en bouchons sur quatre sur
cinq ans ouais observations qui ont été
faites par la chambre d'agriculture de
l'hérault
il a été planté les slips chacun son
truc et des gens qui ont des c est donc
celle et les résultats sont
spectaculaires et il ya eu aussi une
analyse qui a été fait par la chambre
mais chez sélestat lab qui a montré
clairement une augmentation de
l'activité microbienne du sol
est-ce que remercie pour le témoignage
est ce que vous avez eu à des nouveaux
investissements à faire et si oui pour
pas pour faire ce changement au niveau
des melons et si oui lequel
alors pour les melons non on a les mêmes
faits en nichant du script il donc qu'on
fait en fait la fissuration ça c'est un
investissement qu'on a fait sur un
appareil spécifique mais sur le vidame
ans sur le bli on a la grosse question
que sur les céréales la concession
c'était qu'est-ce qu'on prend comme ce
mois parce que tous les exemples qu'on
avait c'était
sud ouest les pays où il pleut on va
dire pour faire court et leur type de
ceux moir sont pas adaptés un autre à
notre région parce que il faut pouvoir
ici se met dans le sec
parce que le le secret ici c'est pour
arriver à faire ça c'est ce medal sec et
surtout pas surtout pas cet été lorsque
dié ce que tu dit heures de la coupure
en irrigation il ya on n'a pas le choix
c'est à dire nous qu'après après humble
et on va pas sortir les canaux enrouleur
parce qu'après il s'est fait après on ne
peut pas non plus faut être logique voit
on peux pas faut s'adapter voilà tout
simplement
donc du coup les premières années on a
voulu on a voulu essayer en se disant
derrière derrière oublie donc derrière
la moissonneuse on fait sortir le semoir
à soc et en cm direct un couvert en
espérant une levée et ça a marché
une fois sur deux donc quand vous serez
80 hectares qui la pousse rien du tout
donc pas chaud donc on a on a décidé de
s'adapter et de se dire entre deux
séries entre deux entre doublé on ne
cessera pas de couverts
tant pis mais par contre dès qu'on prend
une culture qui va plus loin comme le
poids ou ou le melon là d'un séquence
emran couvert un peu plus tard sans
doute une opportunité
les orages parce que on est équipé du
gros matériel donc ça va très très vite
pour semer donc hélas on a réussi à
chaque fois les les couverts et on a
découvert qu'ils sont qui sont
magnifiques qui font 80 cm d'eau avec de
multiples espèces intérieure et donc ça
c'est ça ça joue beaucoup quoi et le
matériel spécifique à la question
c'était pour répondre à la question
c'était le saumon race haute voix
question sur la si vous pouvez nous
préciser la manière dont vous détruisez
vos couverts déjà en période par rapport
à vos dates de plantation du melon et
puis tout à l'heure j'ai entendu parler
de broyage ce que vous avez testé deux
techniques comme le comment rouler par
exemple alors on est sûr sur le sur le
môle en nette baisse que je suis un
chimiques et et on essaie donc le fameux
broyage / / / melon avec les ici que
fait xavier on n'a pas d'autre fait un
pas d'autre part
à peu près un mois et demi à peu près un
mois et demi deux mois
prendre la marche un peu mais on a on a
paradoxalement on prépare beaucoup plus
tard qu'avant les parcelles parce qu'on
a on a le phénomène de la portance
c'est important pour très important pour
nous c'est qu'on arrive à passer dans
les parcelles les partiels portent
énormément alors qu'avant avec de labour
évidemment c'était difficile parce qu'il
fallait qu'on fasse un système de pré
buttage avant l'automne et ça on ne fait
plus du tout et on s'inquiète même pas
parce qu'on va on sait qu'on va rentrer
et ses pieds c'est vraiment ça a été
vraiment un changement pour nous et un
joli pari qu'a réussi j'allais répondre
à sa pop pas pour le bio mais cette
réponse elle conviendra aussi au bio
c'est que ce qu'on a fait en melon de
plein champ jusqu'à présent ça a été de
enfin plh en src de dérouler du paillage
sur un couvert tondu broyer voir coucher
parce que je me suis aussi amusé à sa
grosse difficulté de plantation en fait
c'est ça rend les temps de plantation
trop long et finalement pas réaliste
dans les systèmes qui nous intéresse ici
est donc on en revient à ce que tu
disais cyril s'est on revient aux
scalpage c'est à dire de faire un bon
broyage avec des coupes et à ses fins et
de faire une sorte de mulching un petit
incorporation sur quelques centimètres
et là il faut faire attention quand on
fait comme ça autant on peut bâché
planté le jour même
c'est toujours comme ça j'ai fait
d'ailleurs dans mes tests et ça
fonctionne bien sans contrainte aucune à
part celle du temps de plantation de la
paix et de la pénibilité de la
plantation
dès lors qu'on se dit qu'on veut lever
ce ce problème de la facilité de
plantation il faut marcher sur une
faible épaisseur
pourquoi faible épaisseur de soldats à
me lâcher avec le couvert parce que si
on fait une épaisseur un peu grande et
bien on se retrouve avec une grande
quantité de matière organique dans les
premiers centimètres là où les modes
seront positionnés et ça c'est pas
terrible du tout la motte de légumes
doit être bien positionné en contact
avec le sol
donc il faut un munch âge qu'ils soient
précis très précis en termes de
profondeur de manière à ce que on puisse
planté dans la terre et pas dans un
machin de mélange de terre et qui
foisonnent donc déjà pour des raisons
pratiques et physique et aussi pour une
raison phytosanitaires c'est que je me
suis amusé et à peu près tout est mort
c'est la mouche quand on fait une
destruction et incorporation de couverts
et qu'on vient semer ou planter juste
derrière ça se passe très mal
ne le faites pas vous faites le pour
savoir qu'il faut pas le faire voilà et
donc merci cyril et du coup il ya un
délai à respecter est donc là tu parles
de trois semaines bourges avait un mois
en tête mais en tous les cas il faut se
réserver un délai alors si j'ai bien
tout compris
l'idée c'est la stratégie normande mais
ici avec des céréales
on laisse les céréales on les laisse
dans la rotation refaire le sol et après
du coup on peut commencer avec du
maraîchage sur des terres c'est un
projet d'avoir des prairies ici c'est
plutôt un idéal et la mairie déjà dans
la dynamique de fer l'assolement ans
revient sur les parcelles de melon tous
les cinq ans donc on a déjà une rotation
qui est assez longue
donc ça nous permet de pouvoir faire
ainsi céréales et au fur et à mesure des
essais en plein champ
non la terre là ça commence à
fonctionner de mieux en mieux non
j'imagine qu'ils assistent à ce
phénomène là et ma question en fait dans
des terres climat méditerranéen comme ça
faire du semis direct de céréales mais
j'ai vu ça dans des causes dans le lot
directement dans des luzerne
sachant que vous c'est pas j'imagine la
rentabilité c'est pas le céréales c'est
pas des 100 quintaux jeu et ça serait
pas intéressant dans la rotation
directement est ce qu'il ya des gens
qu'il pratique dans la zone - amazon
japon mme dina il pleut pas assez parce
qu'on a que 500 puis simplement ni en
automne et donc la luzienne c'est
justement une truc méditerranéen selon
la variété c'est aussi bleu
en outre normalement ils pleurent nous
de fin août ça reverdy et ça repart et
savoureuse au cjc une
c'est une très bonne question puisque
c'est peut-être probablement le futur
alors pour compléter un petit peu ma
réponse
déjà ne pas travailler le sol
ça change beaucoup de choses
psychologiquement ce n'est pas toujours
simple
en plus c'est une plante annuelle dans
une plante vivace ça fait encore un peu
plus clair aujourd'hui je vois ça parce
que je fais un peu de conseils je fais
un peu j'aide un peu au développement et
c'est vrai que je vois qu'il ya des des
sceaux psychologique à faire chez agta
qui sont des fois compliqué on arrive
est en fait pour les faire sauter ces
verrous psychologiques faut juste le
faire une bonne fois pour toutes au
monde démontre que ça marche puis là
tout le monde là bas ça marche tant
mieux comment donc on va faire pareil et
en fait dans dans l'histoire du
développement de l' état de conservation
on a démarré d'abord par l'idée je sais
qu'ici à une bonne idée d'où vient le
concept de culture de conservation la
conservative agriculture donc on a eu
dans les années 40 de ce bol qui donc on
a pris des chariots on a labouré les
plaines à bisons pendant 25 ans sur cinq
fois la france et tout d'un coup les
limons ils se sont mis à s'envoler et au
premier coup de vent tout foutait le
camp donc il ya eu des tornades qui ont
duré des mois et des mois et des mois
dans les années 30 40 50
il ya des centaines de milliers
d'électeurs qui ont immigré ça pose
énormément de problèmes et là les
américains se sont dits la charrue c'est
fini alors c'est pas fini fini mais vous
avez quand même pas mal de coins aux
états unis où la charrue elle est bien
peintes avec une peinture antirouille et
des pots de fleurs dessus
comme vous vous avez le vieux brabant du
grand-père bas 8 on a quatre corps c'est
pareil ils ont dit c'est fini c'est fini
de ses filles et là ils ont inventé le
semis direct et donc la notion de
conservative agriculture c'est une
console le mot conservative signifie
conserver au sens de conservation de
l'environnement préservation de
l'environnement
et là je reviens sur cette idée qu on ne
détruit pas on conserve mais il faut
aussi nourrir eux ils ont commencé à
comprendre ça et c'est là qu'on a
commencé à compléter la seulement avec
des couverts végétaux
le problème c'est quand vous faites des
successions de plantes annuelles mais
entre chaque l'an dernier vous avez des
trous vous faucher votre blé alors déjà
votre blé pendant le dernier mois en
fait il fait pas vraiment beaucoup de
photosynthèse et puis le temps que vous
receviez quelque chose si jamais ça va
bien
mais chez où cela pas l'air de vouloir
il ya beaucoup de coins de france c'est
un peu du mal surtout sur des sols 1.2.2
matières organiques ça rame pas mal même
chez moi en normandie c'est tout sauf
gagné ou des fois il pleut trop et de la
battance tout bazar qui peut le voir
donc une succession de plantes annuelles
c'est pas forcément là où on a les
meilleurs production de biomasse mais on
a quand même des très bons exemples
je cite un habitat un peu connu en
france il s'appelle christian abadie
donc a été suivi par lucien séguy depuis
quelques années c'est probablement un
des systèmes en france les plus
productifs de biomasse
alors qu'il est basé sur deux une
succession d'une rotation aux plantes
annuelles maïs grain l'été
je prends le grain je laisse la paille
est couvert de seigle féveroles l'hiver
en fait on a deux plantes avec des zéros
végétatif adapté chacun sa saison on a 2
l'irrigation
donc on lève le facteur limitant
irrigation l'été on démultiplie la
production de biomasse grâce à ça et
donc on a une succession de plantes
annuelles et c'est probablement
aujourd'hui en france ce qui se fait
mieux en termes de production de
biomasse reconstruction des sols etc
néanmoins on a ce problème là avec mon
équipe on a pour aller plus loin sur
cette question là avec mon équipe on
accompagne les producteurs de pommes de
terre dans le pays qu dans le nord et en
bretagne sur une transition
agroécologiques ça fait trois ans qu'on
bosse 80 peut-être maintenant ça dépend
du bon sens fou pourquoi là pomme de
terre bas parce que c'est une des
cultures les plus compliqués travail du
sol tamiseuse énormément de travail etc
ça fait trois ans qu'on bosse ensemble
on fait des bilan humique de leur
système peut il était parti sur cette
succession de plantes annuelles
je fais des céréales je fais découvert
je fais ça je fais découverte cheveux ça
marche pas trop mal
il ya pas mal de flotte encore les sols
on de la réserve utile on arrive à semer
découvert d'été sauf que comme vous
mettez la patate au milieu de la
rotation plus des betteraves en plus
puis dulin aussi distante simplifiée en
fait on a des bilans et milk qui sont
mauvais qu'ils sont insuffisants malgré
que sur la partie serral pure en face du
couvert du couvert de la céréale du
couvert est là aujourd'hui on se rend
compte qu'il ya un seul levier technique
qui va vraiment nous permettre de 30 et
de débloquer ce problème carbone c'est
ce que tu suggères savoir de faire du
smic annuel dans du couvert permanent
puisque en fait si vous le faites un
semi annuel dans dutraive dans la
luzerne ou non toutes les légumineuses
permanente pourquoi pas dans des
prairies
on a quelques agriculteurs aujourd'hui
qui sème des annuelles dans des prairies
on a en bio des pistes de travail très
intéressante avec des rouleaux qui
abîment les prairies on s'aime dedans
fait des choses intéressantes voudrais
inviter conrad un jour et quelques
autres pour parler de tout ça mais en
fait aujourd'hui le gros levier convoi
pour vraiment fixé du carbone structures
et les sols donc c'est cette stratégie
légumineuses permanente et annuel de
dans un des grands spécialistes en
france c'est hubert charpentier
donc c'est un ancien du cirad qu'à
bosser avec toute l'équipe c'est guy
husson et compagnie pendant des années
on a fait une vidéo avec lui je vous
invite à aller la voir
donc nous c'est ça qu'on veut
généraliser aujourd'hui au moins je
dirais d'entière moitié nord de la
france
parce que
on a encore pas mal de flotte et la
luzerne pompe de la flotte donc c'est
bien adapté après dans la moitié sud
bien moyen que ça marche mais le sec va
être un problème le manque d'eau est un
problème que sur lequel moi j'ai pas
assez d'expérience pour pouvoir faire un
retour sa survie voilà voilà du caprice
passer une c'est une balance de
faisabilité technique est ce que c'est
réaliste de faire ça je ne sais pas un
faux tout ça pour conclure qu'en termes
de bilan carbone c'est probablement la
meilleure option qu'on a aujourd'hui en
légumes
alors pour tout vous dire moi je m'étais
amusé à faire des quelques plantations
de couverts quelques plantations de
légumes dans découvert d'ortie vincent
avait ses légumes sur prairie bon on
n'avait pas pu bien suivre les essais
problèmes d'irrigation etc
là on n'avait pas mené le truc à bout
mais clairement on a une belle boîte de
pandore à ouvrir sur cette idée de
planter des annuelles dans des vivaces
une fois qu'on aura bien identifier tous
les outils qui nous permettent de gérer
la vivace une fois qu'on aura bien
identifier les problèmes d'irrigation la
méthodologie d'irrigation en fonction
des contextes là on doit pouvoir faire
des choses très très chouette avec des
bilans carbone qui n'ont rien à voir
avec ce qu'on fait aujourd'hui très
clairement la tuer par les musées une
stabilité de la matière organique eux
voir ça gigote ça frétille à l'epsilon
non clairement aujourd'hui
l'étape suivante dans les 20 prochaines
années c'est de déplafonner les bilans
carbone non pas avec des apports en
matières unique mais avec de la
production de masse in situ je ne m'en
parle pas parce qu'on n'a pas forcément
les résultats mis à part le travail qui
a été fiancé real sur luzerne trèfle par
hubert charpentier en france qui
aujourd'hui très bien documenté bon il
ya aussi beaucoup d'agriculteurs avec
qui il a travaillé les pas tout seul
mais c'est sans doute un de ceux qui a
trait depuis plus longtemps sur ce sujet
mais en légumes c'est aussi une porte
qu'on va ouvrir très clairement
avis aux courageux enfin régalé
en guerre contre les brouilles et puis
les gens placent donc la difficulté elle
réside dans la mise en place des plans
problèmes rencontrés quelques
centimètres
en fait c'est que c'est ce qu'on va
faire cette année ça s'est alors dit
voilà donc ça c'est ce qu'on va faire
cette année donc on va se faire prêter
un outil qui sol 3 dans un air basol
pour être précis qui va juste descendre
à 10 ou 15 cm dans la ligne de
plantation mais aussi dans les lignes où
on enterre le paillage donc pour les
gens qui connaissent les pailleuse
guillaume est équipé d'une paille aux cm
c'est une machine qui bouleverse très
peu le sol pour dérouler par contre
faire passer une cm dans une prairie ça
va pas et du coup il faut faire passer
une dent de vent et donc on utilisera ça
alors il ya en gros il ya un arbitrage
de technique mais d'un point de vue
mécanisation
la question c'est est ce qu'on passe est
dans dans le couvert broyé ou voir même
avant qu'ils soient broyés
donc ça c'est une option la question
c'est comment on gère le couvert dans
les link dans les zones qui seront pas
plastique et pendant la culture du melon
parce qu'on peut pas se permettre
d'avoir des plantes qui viennent en
concurrence et du coup on a pris la
décision cette année de passer par le
scalpage intégral voilà mais on pourrait
très bien imaginer qu'on scalp la zone
de passes pied parce que là on peut
vraiment pas d'herbe
et de ne pas se calmer la zone qui sera
sous sous sous plastique et puis ça
s'arrête pas là on peut imaginer de
faire du rouleau faca pour finir de tuer
le couvert entre les 30 relais paillage
mais là on rencontre un autre problème
qui nous faut régler c'est que au temps
où on plante du melon dans la région au
mois de mars mais on en plante aussi au
mois de mai et jusque fin juillet
maintenant et du coup les rouleaux qui
abîment les couverts pour les tuer ou en
tout cas pour les calmer très fortement
ils n'ont pas le même effet sur une
plante jeunes que sur une plante vieille
voilà et donc tout ça ça complique un
peu le truc c'est à dire qu'il faut se
décourager mais ça veut dire qu'il faut
quand même trouver un moment donné un
système qui quand même un petit peu
universel dans un système d'exploitation
pour pas se dire de telle date à telle
date on a besoin de cette machine et
puis de telle date à telle date ont fait
autrement voilà c'est j'imagine entre
vos planchers de culture de meulan vous
avez l'espace de tracteurs non il ya un
maître de plastique et un mètre de
passes pieds environ
alors du coup au travers de vous 4 on a
vu trois systèmes un peu différent et
avec tout votre culasse après dix ans
pour ton est ce que vous pouvez me dire
quelles ont été les causes impasse les
grosses satisfactions et puis le temps
qu'il a fallu pour ce soit rentable pour
vous et d'un point de vue économique est
aussi sociale et après on finira avec ça
alors nous on a un contexte particulier
on a été rentable la première année
parce qu'on est 100% location c'est
aussi un n'aborde jamais dans les
approches de d'installation mais du coup
c'est des coûts financiers qui sont
beaucoup moindres et du coup les
impasses techniques de début de
l'installation ont été compensés par le
fait qu'on avait beaucoup moins besoin
de deux prêts à l'installation
donc ça a été beaucoup plus efficace est
vraiment la rentabilité un grand sens du
terme ou ou le seul tourner correctement
et les rendements étaient la new soul ou
trois ans malgré qu'on a passée d'un
taux de matière organique qui était
prévue un peu moins de 1 des taux de
matière organique acceptable avec des
rendements acceptables pour la vente
quoi trois ans quand grosso modo il faut
pour nous trois ans alors les
insatisfactions je sais pas trop je suis
assez satisfait je crois qu'on a fait du
bon boulot quand même on ne m'a un peu
ballet mais sa peau tout l'été est
simple tous les matins non ça ça a été
c'était compliqué quand même un paquet
d'années de ménager le métier de
maraîcher avec le métier de développeur
aujourd'hui - satisfaction c'est de ces
clairement d'avoir rangeant encore
aujourd'hui très peu d'accompagnement
des instituts classique et de la
recherche ont ce matin marcel s'est un
peu énervé sur
bush et 2022 les vers de terre ouais
voilà moi et mon équipe on a été obligé
d chez lui de scanner toutes les
publications des remettants ning parce
qu'il n'y avait rien que le boulot était
pas fait quoi donc ça nous a pris deux
mois de boulot pour retrouver toute la
publication sur les vers de terre pour
bosser et avec ça j'ai fait du
maraîchage survivants mais moi je suis
pro chercheur je suis maraîchers c'est
moi qui étais obligé de faire le boulot
à mes frais donc ça veut dire que pour
payer tout ça je bosse le week-end
machin bon voila j'ai une femme des
gosses c'est tout le truc quoi donc la
vie de famille c'est pas toujours simple
donc moi si mon insatisfaction et là
c'est que malgré tout aujourd'hui je
vais désigné personne particulièrement
mais on a encore du mal à voir
l'ensemble de la profession se
structurer et quand on voit le pognon
qu'emi dans les coffee tôt y a des fois
ça fatigue un petit peu quand même de
galérer à trouver ça s'emballe pour
payer un peu de temps d'animation et
puis on voit du pognon foutu en l'air
dans des trucs qui servent pas grand
chose donc ça c'est quand même
insatisfaction voilà après j'ai pas
vraiment de solution parfaite apporté à
ce sujet là c'est des problèmes
sociétaux complexe je pense que la
communication est le meilleur moyen de
résoudre ça qu'on tout le monde se parle
et pour mieux prioriser les enjeux et
mieux prioriser au global ce dans quoi
va l'investir notre société donc voilà
après on est on est content du boulot il
ya énormément de gens aujourd'hui c'est
bien et puis après au bout de combien de
temps on a été rentable bas nous ça a
été assez compliqué parce qu'on a quand
même inventé beaucoup de choses
et donc je dirais que ça fait sur une
carrière de 12 ans il a fallu sept ans
nous pour être rentable à peu près mais
mais nous il a fallu qu'on en vende tout
cas aujourd'hui dans le réseau
maraîchage survivants dont celui que en
normandie que je connais le mieux bon
ben on prend une prairie en déroute une
bâche on plante on ménessaire machin on
est rentable dès la première année
yamaha ya même pas de sujet et on est
beaucoup plus rentable que les systèmes
qu'on nous proposait ya dix ans on n'a
plus besoin de 90 chevaux on a vraiment
besoin de beaucoup beaucoup moins de
ferraille je sais que damien toi dans
ton installation la rentabilité elle a
mis un paquet de temps à arriver aussi
parce qu'on partait de sols dégradés il
a les six ans de boulot pour pour tout
remettre à plat
aujourd'hui si c'était à refaire on
irait beaucoup beaucoup plus vite quoi
et voilà c'est c'est ce que je disais
tout à l'heure
toi tu t'en es sorti mais tu as un
collègue pas loin de chez toi et kaka
pas su faire à lui il a fait demi
décision bordel au carré et ça a explosé
en vol quoi et donc la boîte à fermer et
puis fin du débat quoi toi t'as pas fait
demi décision donc là cet adage se
vérifie très bien aujourd'hui
donc voilà la rentabilité elle est là et
est très clairement juste par exemple
avec vincent donc le président de match
solide en normandie
on a beaucoup travaillé avec notre
association va faire des relevés
techniques et économiques sur nos fermes
en normandie de petites surfaces
maraîchage survivants on en a produit un
fascicule qui en vente à l'entrée
si vous voyez aujourd'hui les données
techniques économiques tirent dans ce
fascicule elles sont honnêtement pas
terrible alors moi quand je suis en
formation on dit à part ça si c'est les
meilleurs maraîchers de francs 100 msv
merci beaucoup on n'a pas envie d'y
aller alors déjà c'est pas les meilleurs
maraîchers un mezze de france c'est ce
qu'on suit qui sont dans notre j2ee dans
notre équipe qui on travaille
déjà c'est pas les meilleurs parce
qu'ils ont des situations d'installation
tout avec leur complexité et ce qui nous
intéresse c'est quand même dans le temps
vers où on va voilà parce que dans les
maraîchers qui je bosse aujourd'hui il y
en a qu'on démarre ya 4 5 ans et
beaucoup de choses qu'on savait pas
faire et encore problème
aujourd'hui tout est quand même beaucoup
beaucoup plus simple les installations
qu'on a fait là ces deux trois dernières
années
franchement ça roule
un peu les doigts dans le nez on prend
une prairie en installe tout ça ça
produit et puis et là j'étais en
formation en début de semaine dans la
drôme on était en visite chez un gars
une fille bah moi j'arrive à bosser même
pas 35 heures par semaine et à ce
ferment smic et je prends trois mois de
vacances par mois voilà maraîchage
petites surfaces diversifiée avec un
investissement de 150 mille euros dans
la structure donc c'est ça qu'on arrive
à faire par contre c'est des modèles
c'est de la dentelle quand on a affiné
chaque curseur on a réfléchi un truc les
mecs c'était leur deuxième installation
dont qu'ils en avaient déjà mangé les
années d'avant et là c'était la deuxième
là par contre il savait comment s'y
prendre et ça marchait bien quoi donc
aujourd'hui on en est là en tout cas en
maraîchage sur une petite surface sur la
rentabilité et puis après pour les
autres systèmes je laisse je vous laisse
faire les commentaires édition la
première cette action ç'a été d'arriver
à franchir le pas en se disant jt plus
tôt
fait mon éducation agricole avait été
une terre si elle n'est pas à 100 herb
ellis et pas paniqué l'on n'est pas mon
paysans quoi et là maintenant je suis
dingue j'ai complètement changé mon état
d'esprit du notaire cinquième c'est ça
qu'il faut faire c'est vraiment pas ce
qu'il faut faire c'est le contraire ça
qui me viennent donc du coup on y va
j'ai la satisfaction c'est que je suis
arrivé a complètement changé mon état
d'esprit ce qui était quand même pas
gagné donc
donc ça c'est le côté positif et après
le côté rentabilité sur céréales
première année on a été rentable parce
que parce que parce qu'on avait les clés
et on a su on a su mettre les bons les
bons moyens au bon endroit et ça a été
immédiat après pour le tunnel le fameux
tunnel de xavier celui-là ici cinq ans
avant d'avoir des résultats
quatre semaines en a commandé résultats
recoins mais utah somme voilà le truc
c'est que on apprend et l'a d'ailleurs
tu guillaume il m'a donné un deuxième
tunnel
je compte en beaucoup plus grand et là
pour le coup
je disais que j'imaginais les choses en
agriculture de conservation c'est à dire
sans apport de matière organique
mais cette fois on va faire les choses
autrement et derrière un couvert on part
directement en scalpage et apports de
matière organique et guillaume est en
train de l'apprendre parce qu'ils ne
savaient pas non rendez vous tout de
suite pour des surper résultat la
culture qui va venir sera bien réussi du
premier coup
question pour pour être un petit peu
disruptif par rapport à françois en
soldes il faut mettre la matière
organique et donc moi j'ai dit tiens
alors on va faire les choses plus en
agriculture de conservation et de voir
jusqu'où on peut aller est ce qu'on peut
construire un système sans matières
organiques puisque dans mes clients donc
ces quelques centaines d'hectares de
serre c'est plusieurs milliers
d'hectares de melon je vois pas apporter
100 tonnes ha de matières organiques
dans ces situations donc puisque le
boulot et déjà fait part d'autres moi
j'ai dit je vais prendre le truc à
l'envers et puis aussi pour des raisons
beaucoup plus pratique c'est que le
travail qui est fait dans ce tunnel
toute la partie manuel c'est moi qui le
fais et donc s'il faut aller apporter un
matières organiques moi même c'est bon
quoi

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