Implanter des bandes herbeuses et florales dans les parcelles

De Triple Performance
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Présentation

Caractérisation de la technique

Description de la technique :

 

Julien Halska INRA julien.halska(at)grignon.inra.fr Dijon (21)
Stéphane Cordeau ESA s.cordeau(at)groupe-esa.com Angers (45)
Etienne Gaujour Agrosup Dijon e.gaujour(at)agrosupdijon.fr Dijon (21)
Régis Wartelle Chambre Régionale d'Agriculture Picardie r.wartelle(at)picardie.chambagri.fr Amiens (80)

Lutte contre les courriers indésirables : Pour utiliser ces adresses, remplacer (at) par @


L'introduction de bandes enherbées à l'intérieur des parcelles permet de renforcer le rôle qu'elles jouent en bordure. Le couvert est généralement semé mais peut aussi être spontané. La largeur (et l'espacement si plusieurs bandes) des bandes est fonction de la largeur de travail du matériel et de la réglementation. Les espèces autorisées sont généralement réglementées. Pour limiter les transferts de polluants (azote, phytosanitaires), les bandes enherbées doivent être placées en fond de vallon ou perpendiculairement à la pente. Les auxiliaires se déplacent sur quelques dizaines de mètres à l'extérieur de la bande enherbée, donc plus le réseau est serré, plus le dispositif est efficace. L'effet de corridor écologique est amélioré si l'aménagement est continu avec d'autres (autres bandes, haies, forêt, etc.). La composition du couvert détermine les espèces végétales ou animales favorisées. La gestion de la bande enherbée doit l'empêcher de contribuer au salissement de la parcelle adjacente (développement rapide après semis, fauche/broyage adapté). La fertilisation et le pulvérisation sont interdits sur les bandes enherbées.


Exemple de mise en oeuvre :


Exemple tiré de l'article de Phytoma (cf. bibliographie) présenté pour des dispositifs en bordure de parcelles. L'effet serait vraisemblablement le même (et amélioré) pour des bandes enherbées dans les parcelles : pour la réalisation de bordures le long des champs de betteraves, il a été montré que l’utilisation préférentielle du dactyle et des fétuques renforce la présence des auxiliaires utiles au contrôle des pucerons nuisibles à la betterave, sans constituer pour ces mêmes pucerons un support alimentaire attractif. Des éléments de gestion sont proposés.


Période de mise en œuvre Pendant l'interculture


Sur culture implantée


Leur efficacité et leur faible de coût de mise en place et d'entretien nécessitent qu'elles soient permanentes. Mais la réglementation autorise une destruction annuelle, mentionnant tout de même des periodes de couverture végétale obligatoire. Il est aussi possible de faire évoluer la composition spécifique de bandes enherbées permanentes.


Echelle spatiale de mise en œuvre Parcelle


Exploitation


Territoire


La mise en œuvre de ces aménagements dépend de l'objectif visé. Son efficacité augmente généralement avec l'accroissement de l'échelle spatiale, de la parcelle au territoire.


Application de la technique à...

Positif Toutes les cultures : Facilement généralisable


Non obligatoires pour les cultures pérennes (et à prévoir en amont de la plantation dans ce cas).


Positif Tous les types de sols : Facilement généralisable


Choisir des espèces adaptées au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.


Positif Tous les contextes climatiques : Facilement généralisable


Choisir des espèces adaptés au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.


Réglementation

Influence POSITIVE


La directive "nitrates" impose des bandes enherbées de 10 à 15m de large en bordure des éléments hydrographiques. Dans l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, la largeur des zones non traitées dépend de la présence de bandes enherbées (5m au minimum). La norme "BCAE maintien des éléments topographiques" impose une surface minimale d'éléments topographiques Directive "nitrates" ; arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ; norme "BCAE Protection et gestion de l’eau" ; norme "BCAE Maintien des éléments topographiques", DGFAR/SDEA/C2003-5001-DPEI/SPM/MGA/C2003-4010 du 24 mars 2003 pour les jachères environnement et faune sauvage, Règlement CEE 2078/92 pour le gel vert (aide au boisement des terres agricoles)

Effets sur la durabilité du système de culture

Critères "environnementaux"

Positif Effet sur la qualité de l'air : En augmentation


émission phytosanitaires : DIMINUTION


Positif Effet sur la qualité de l'eau : En augmentation


N.P. : DIMINUTION


pesticides : DIMINUTION


Neutre Autre : Pas d'effet (neutre)


Transfert polluant vers eaux (N, P, phyto ...) : Diminution


Réduction de l'utilisation de pesticides (par ailleurs interdits sur les bandes enherbées) via la favorisation des auxiliaires dans les parcelles, réduction du transfert de polluants vers les éléments hydrographiques.


Transfert polluant vers air (N, P, phyto ...) : Diminution


Réduction car interdiction de la pulvérisation de produits phytosanitaires sur les bandes enherbées et contribution des auxiliaires à la maîtrise des bioagresseurs dans la parcelle.


Consommation d'énergie fossile : pas de connaissance sur impact


Variable : légère variation de la consommation de carburant due au changement d'itinéraire technique entre culture commerciale et bande enherbée, liée au fait que le couvert soit récolté ou non, et diminution du fait de l'interdiction des apports d'engrais sur les bandes enherbées. L'évaluation globale est complexe.


Dégagement de GES : pas de connaissance sur impact


Pas de connaissance sur l'impact global. Pour le CO2, on a une légère réduction de consommation d'énergie fossile, mais la bande enherbée permet de stocker du carbone. Pas de connaissance pour le N2O.


Biodiversité  : variable


Augmentation de la biodiversité du fait des habitats et des ressources offerts et grâce à l'effet de corridor écologique. Cependant, les couverts floraux paysagers peuvent réduire la biodiversité en remplaçant des espèces indigènes initialement présentes en bords de champ par des espèces exotiques qui n'ont pas de fonction écologique dans nos milieux (pas de consensus à ce sujet). L'augmentation de la biodiversité ne fait pas au départ partie des objectifs des réglementations sur les bandes enherbées.


Diversité des zones semi naturelles dans les paysages : augmentation


Augmentation de la diversité des éléments composant les paysages via l'aménagement de zones semi-naturelles.


Critères "agronomiques"

Neutre Productivité : Variable


Perte de la production commerciale sur la surface enherbée (mais production d'un couvert non commercial), mais accroissements potentiels des rendements sur la périphérie de la zone cultivée en comparaison du rendement obtenu sans bande enherbée (sol moins tassé, apports de fertilisant complets jusqu'au bord de la culture).


Neutre Fertilité du sol : Pas d'effet (neutre)


Augmentation via la réduction de l'érosion, le développement de la microfaune du sol, ces deux éléments participant à l'amélioration de la structure du sol au niveau de la bande enherbée et au mieux sur quelques centimètres autour.


Neutre Stress hydrique : Pas d'effet (neutre)


L'eau s'infiltre mieux dans la bandes enherbée et y est mieux retenue, mais n'est plus disponible pour la culture.


Neutre Biodiversité fonctionnelle : Variable


Augmentation de la biodiversité et en particulier de la biodiversité fonctionnelle (auxiliaires, pollinisateurs). Par contre le rôle est faible en ce qui concerne la microfaune et la microflore du sol, peu mobiles.


Neutre Autres critères agronomiques : Variable


Développement des pathogènes et ravageurs: variable

Les bandes fleuries et/ou enherbées peuvent aussi constituer des réserves de bio-agresseurs (par exemple le brôme, le chiendent rampant, les limaces). Un suivi minimum est donc nécessaire, par exemple pour le chardon ou l'ergot sur adventices.


Critères "économiques"

Négatif Charges opérationnelles : En augmentation


Augmentation chiffrée pour le carburant et les semences à environ 0,5 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à environ 7 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale (pas d'engrais, pas de phytosanitaires, etc.).


Négatif Charges de mécanisation : En augmentation


Augmentation chiffrée pour la mécanisation à environ 4 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à 8 à 13 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale.


Négatif Marge : En diminution


Diminution du fait des coûts d'implantation et d'entretien et du remplacement éventuel de la culture par une surface non productive (au sens commercial). Le coût des bandes enherbées semées en bordure a été chiffré à 350 à 850 euros/ha de bande enherbée l'année d'installation et 125 à 640 euros/ha de bande enherbée les années suivantes. Ramenés à l'échelle de l'exploitation, ces coûts sont faibles.


Neutre Autres critères économiques : Variable


Consommation de carburant : Variable


Dépend de la variation du besoin en carburant entre une surface portant une culture commerciale et la même surface portant une bande enherbée (générallement moins de passages donc légère diminution, sauf année d'implantation).


Surfaces productives : Variable


La conversion de surfaces productives n'est pas toujours nécessaire car beaucoup de zones réservoirs peuvent être constituées à partir des surfaces non cultivées


existantes.


Besoin de matériel spécifique : Augmentation


L'acquisition, la location, l'utilisation en CUMA de matériel spécifique peut-être nécessaire pour le broyage des végétaux de la bande enherbée.


Critères "sociaux"

Neutre Temps de travail : Variable


Les bandes enherbées demandent moins de travail que les productions commerciales (hors année d'implantation), mais il faut généralement réaliser des passages spécifiques. Pour certains l'augmentation du temps de travail est très limitée et surtout liée à l'implantation, pour d'autres cette augmentation est très importante (formation, planification de l'implantation et de la gestion des bandes enherbées, etc.).


Plutôt en diminution selon le rapport entre le temps de mécanisation de la bande enherbée et celui de la culture remplacée. Mais des passages spécifiques sont requis.


Positif Effet sur la santé de l'agriculteur : En augmentation


Qualité de l'image du milieu agricole : Augmentation


Amélioration de l'image du milieu agricole du fait des mesures environnementales prises et de l'évolution des paysages, moyennant l'information du public sur l'implication des agriculteurs dans la mise en place de ces dispositifs.


Neutre Temps d'observation : Variable


Pas d'effet, sauf observation supplémentaires dans la bande enherbée (auxiliaires, adventices), sauf veille poussée dans les bandes enherbées en vue par exemple d'améliorer le mélange initial.




Organismes favorisés ou défavorisés

Bioagresseurs défavorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions
Noctuelle de la tomate ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
acarien ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
charançon de la tige ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
charançon du bourgeon terminal ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle de la betterave ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle du blé ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle du maïs ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cécidomyie des fleurs de blé ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cécidomyie du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
hanneton ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
limace ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
méligèthe ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
noctuelle terricole ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron d’automne ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron noir de la fève ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron vert du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons des crucifères ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons vecteurs de la jaunisse grave ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons vecteurs de la jaunisse modérée ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pyrale du maïs ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
scutigérelles ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
taupin ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
thrips du lin et des céréales ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
thrips du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
tordeuse du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.


Auxiliaires favorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions
Araignées MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Certaines espèces
Carabes prédateurs et granivores MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Champignons (auxiliaire) MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Champignons (auxiliaire) MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs Zones non traitées aux fongicides.
Chrysopes et hémérobes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Si des plantes mellifères sont présentes dans la bande enherbée.
Coccinelles MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Certaines espèces
Oiseaux prédateurs MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Les arbres, haies , bosquets et trous dans la végétation sont importants.
Parasitoïdes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Parasitoïdes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Punaises prédatrices ou granivores MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Les punaises prédatrices ont besoin d'une environnement proche de l'état naturel (surfaces de compensation écologique, riche flore accompagnatrice).
Staphylins MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Syrphes prédatrices MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs
+ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Si des plantes mellifères sont présentes dans la bande enherbée.


Pour en savoir plus

  • Auxiliaires : aménagement de l'abord des zones cultivées
    -Association Française de Protection des Plantes, coordination : Jean-Louis Bernard


Association Française de Protection des Plantes. Groupe de travail du guide AFPP, document provisoire au 12 février 2011, Brochure technique, 2011


http://Association Française de Protection des Plantes

  • Auxiliaires : aménagement de zones réservoirs
    -Association Française de Protection des Plantes, coordination : Jean-Louis Bernard


Association Française de Protection des Plantes. Groupe de travail du guide AFPP, document provisoire au 12 février 2011, Brochure technique, 2011


Association Française de Protection des Plantes

  • Bandes enherbées
    -Ibis


ibis, Brochure technique, 2011


Ibis


Agence de l'eau Seine Normandie


Brochure technique. Concerne la réduction des transferts de polluants

  • Bandes enherbées : ça coûte, mais c’est bon pour l’image et la nature.
    -Caillaud L. (Agrodistribution)


AgroDistribution n°198, octobre 2009, Article de presse, 2009

  • Bandes enherbées. Biodiversité mais sans danger
    -Cordeau S. (INRA) ; Biju-Duval L. (INRA) ; Chauvel B. (INRA)


Phytoma, n°643, avril 2011, Article de presse, 2011


Article de presse. Montre que le risque d'introduction d'adventices dans les parcelles via les bandes enherbées est limité.


Phytoma La santé des végétaux

  • Conséquences de la mise en place de bandes enherbées sur la flore adventice
    -Cordeau S. (INRA, Université de Bourgogne)


INRA, Université de Bourgogne, Travaux universitaires, 2010


Thèse. On y retrouve les articles de l'auteur proposés dans cette bibliographie.


Conséquences de la mise en place des bandes enherbées sur l'évolution de la flore adventice

  • Effet des tournières enherbées sur les populations de syrphes en grandes cultures
    -Francis F. ; G. Fadeur ; E. Haubruge, Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, Unité d’Entomologie fonctionnelle et évolutive


Notes fauniques de Gembloux 2005 56, 7-10, Article de revue avec comité, 2005


Article de revue scientifique

  • Farmers' fears and agro-economic evaluation of sown grass strips in France
    -Cordeau S. (INRA) ; Reboud X. (INRA) ; Chauvel B. (INRA)


Agronomy for sustainable development, volume 31, issue 3, pages 463-473, juillet 2011, Article de revue avec comité, 2011


Article de revue scientifique. Donne les éléments de coût donnés dans la partie effets de la fiche.


Agronomy for sustainable Development

  • Flore des bordures, pucerons et auxiliaires en culture betteravière
    -Bernard J.L. (Syngenta agro S.A.S.) ; Ythier E. (Syngenta agro S.A.S.)


Phyoma n°556, janvier 2003, Article de presse, 2003


Phytoma la santé des végétaux

  • Pour prévenir la pollution des eaux, j'implante une bande enherbée
    -Chambre d'Agriculture de Seine Maritime


Chambre d'Agriculture de Seine Maritime et Agence de l'eau Seine Normandie, Brochure technique, 2006


Brochure technique. Concerne la réduction des transferts de polluants


Chambre agriculture 76

  • Qu’est-ce que les bandes enherbées ? Conséquences environnementales et biologiques
    -Cordeau S. et Chauvel B. (INRA)


Bourgogne Nature, revue de la Société des Sciences Naturelles de Bourgogne. 7, 97-108, Article de presse, 2008

Mots clés

Méthode de contrôle des bioagresseurs : Lutte biologique


Mode d'action : Action sur le stock initial


Type de stratégie vis-à-vis de l'utilisation de pesticides : Reconception


Annexes

Favorise les auxiliaires

Défavorise les bioagresseurs suivants

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