Hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier, mardi 24/01

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-01-24) - - Durée : 557 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

🧐 Lucien Séguy et Hubert Charpentier furent des pionniers du Semis Direct sur Couverture Végétale - leur travail a eu un impact durable sur le développement et la diffusion des techniques SDCV


👉 Pour leur rendre hommage, Ver de Terre Production vous invite à 𝟮 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘄𝗲𝗯𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝟮𝟰 𝗲𝘁 𝟮𝟱 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 - en direct sur YouTube, pas d'inscription nécessaire, et le tout sera enregistré et disponible gratuitement sur la chaine de Ver de Terre Production


Pour le programme complet, c'est ici : https://www.verdeterreprod.fr/hommage-seguy-charpentier/

Transcriptions

dites moi si vous entendez le son

en présentiel on va être webinaire au
moins c'est
l'avantage d'exister donc on a structure
bonjour à toutes et à toutes on est
heureux de enfin pouvoir organiser ce
webinaire en hommage à Lucien Seguy
Hubert charpentier
on souhaite elle faire depuis longtemps
nos majeur à Lucien depuis plus d'un an

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avec Hubert on avait établi une liste de

participants potentiels on avait déjà
réservé des salles avec le covid ça
avait pas plus faire
et malheureusement Hubert nous a quitté
entre temps donc
on se base là sur les sur les
intervenants sur une liste qui avait
largement été établi avec Hubert
il va y avoir des intervenants de la
recherche de beaucoup d'agriculteurs des
gens de milieu divers on va on va on va
tourner un peu partout dans les
différents pays où
Lucien et Hubert avaient tourné pendant
de très nombreuses années où ils étaient
venus appuyer des différents projets il
y aura pas mal de collègues du Cirad
beaucoup d'agriculteurs milieu tropical
milieu tempéré il y a un peu de tout
donc aujourd'hui on va commencer donc
avec l'approche historique
l'histoire les parcours de Lucien le
parcours d'Hubert
la méthodologie de travail les la vision
du vivant de Lucien Dubert on finir avec
un ouvrage qui a marqué un peu pour les
différents pays c'est le manuel pratique
de semis direct à Madagascar
et puis cet après-midi ça sera avec un
aspect un peu plus scientifique avec les
aspects des SV sous les tropiques avec
l'intervention particulière du
professeur joucasa du Brésil avec qui
Lucien avait beaucoup travaillé mais
aussi avec des agriculteurs
au Brésil en Argentine
et puis demain on commencera par les
semis direct en climatropical avec les
différents collègues qui sont
actuellement en Asie là hausse Cambodge
il parleront aussi des Antilles
on finira l'après la matinée avec
l'Afrique de l'Ouest et puis c'est et
puis Madagascar et puis demain
après-midi on verra une intervention des
nombreux pionniers qui ont été entraînés
dans l'histoire avec par Lucien et par
Hubert et on passera la journée sur des
systèmes en France voilà donc ça fait un
programme bien chargé on va essayer
d'être le plus opérationnel possible
même si on n'a pas forcément l'habitude
de ce genre de d'organisation
merci ver de terre production
d'organiser ça d'appuyer sans eux on
n'aurait pas pu le faire et donc
je passe tout de suite la parole à Serge
bousignac qui est le le compagnon de
Lucien de nombreuses années c'est celui
qui qui assurer la mise en place de tous
les essais pendant que Lucien tournait
partout dans le monde pour nous pour
nous aider donc voilà ben Serge c'est à
toi bonjour à tous bon je tiens à
remercier en premier lieu vers de la
production et Olivier Husson que vous
venez d'entendre pour le travail qu'ils
ont fait pour que cette hommagée lieu et
je parlerai dans cet hommage de la vie
de Lucien Seguy que j'ai côtoyé plus de
45 ans depuis mes débuts en Afrique au
Cameroun et avec qui j'ai partagé toute
l'expérience brésilienne donc je vous
parlerai surtout de l'expérience
brésilienne le reste il y a beaucoup de
gens qui parleront des appuis qu'il a
donné de Parlement
attention pardon Vous vous excusez je
suis pas très habitué à ce type de
conférencier vers le truc voilà donc la
première cette première présentation
c'est la présentation de sa jeunesse en
bref disons il est en Périgord vert dans
une famille de petits paysans pauvres
qui pratiquent la moléculelevage en
traction animale et il apprend alors
toutes les pratiques et l'observation de
la nature avec son père Rémi et la
volonté de faire il a gagné de sa maman
Odette il est le seul des quatre enfants
de la fratrie à faire des études
supérieures il se formera un générateur
agronome à l'INSA de Toulouse en 66 et
ce spécialisera pendant une année
à leur stom de Bondy sur la pédologie
tropicale
une sensibilisera aux problèmes de sol
la photo en bas et aussi importante que
tout le reste c'est la photos de sa
photo de mariage en 65 avant la fin de
ses études mariage avec Jacqueline qui
l'a accompagné toute sa carrière et qui
mérite un hommage particulier
ça lui a permis de faire une carrière de
cette de cette amplitude de cette valeur
voilà les expériences africaines en
premier en premier lieu
il commence comme vsna
en faire son sa coopération au Sénégal
et plutôt que la station d'Irak de bambé
qui était la Mecque de l'agronomie
tropicale française il choisit la pleine
brousse assez Fendt Casamance où il
réalise une carte pédologique une étude
sur l'enracinement du riz en fonction du
travail du sol en fonction des variétés
et un projet de développement de
l'attraction animale avec la bourre pour
la riziculture de Casamance ensuite de
70 à 77 avec l'Irak sa tech et la
recherche camerounaise il continue les
terrains avec les projets de
développement un à la pleine des mots
qui voulait fait du riz plus vieux
mécanisé avec une agriculture mécanisée
et l'autre dans la plaine de doc qui est
plus en altitude ou c'est du riz rigué
irrigué du irrigué manuel pardon
excusez-moi
il continue l'amélioration variétale
qu'il avait un peu commencé au Sénégal
pour les riz plus vieux et irrigués et
il met au point les recherches
systémiques évidemment
qui ont qui ont marqué sa vie je sais
qu'à l'époque c'est son intérêt était
sur l'étude des interactions il avait
fait une étude que j'ai présentée
moi-même un congrès entre fertilité du
sol et attaque de
la maladie piricularieuse
avec différents types de variétés donc
la mise au point des recherches
systémiques l'entraîne à
intéresser des responsables brésiliens
du nord-est de les MAPA 77 à 82 on passe
5 ans à Rania avec la recherche de
l'État avec une agriculture sur les
systèmes de culture en agriculture
manuelle et à base de riz et on continue
l'amélioration variétale ensuite de 83 à
89 on a 7 ans au centre ouest du Brésil
avec l'imbrapa c'est-à-dire l'organisme
fédéral qui s'occupe du riz et du
haricot pour tout le Brésil et là à
l'intérieur de un bras pas on travaille
surtout le système de culture mécanisé à
base de riz et de soja commençant par du
Labour de la compaction je vais
expliquer devant et en finissant un
initiant le semis direct les SCV
de 90 à 98 les partenaires se on a
divers partenaires sur tout le Brésil et
notre tutelle devient la Rodia grande
poulain et nous travaillons bien sûr on
améliorant les systèmes SV on commence
les mélanges de plantes et on essaye
d'intégrer avec l'élevage et on continue
l'amélioration variétale en particulier
avec
la grenoque à sinople et de 99 à 2009 en
année de sa retraite avec les
universités université de San Paolo et
université fédérale de pentagros plus de
nombreux partenaires brésiliens que je
vous montrerai on continuation entre ces
travaux et
il ouvre même après au début de sa
retraite de nouveaux de nouveaux
partenariats avec avec des gens dans le
sud en Argentine Uruguay je vous
montrerai après
pour décrire la première étape du Brésil
c'est le maranian alors on est dans une
région de de comment s'appelle voyez de
forêt le secondaire de Baba sous si ce
palmier
qui sont brûlés
et on on met le feu et ensuite on fait
un semis direct en fait on le savait pas
on fait une culture sans travail du sol
avec des petits paysans cette
c'est-à-dire en fait on a fait du semis
direct sans le savoir
mais la grande nouveauté quoi que c'est
à cette époque là qu'on avait vraiment
un système de recherche le plus complet
comme vous pouvez le voir c'est l'unité
de bakabale qui a été entre 79 et 81
plutôt
une vue aérienne vous voyez en premier
plan où les babassons ont été conservés
ce sont des ce sont ce qu'on appelait le
Noy centrale des grandes partiels du
noyau central pour étudier
l'agroéconomie
est composé de 10 types de rotation
succession des cultures combinées par
quatre avec quatre niveaux
d'intensification du Zéro intrant qui
est ce que l'agriculteur fait avec
herbicide seul engraissel et en vrai
plaisir d'ici et à l'arrière de ces de
ces babasu tout ce qu'on voit derrière
ce sont des essais variétés des essais
statistiques pardon où il y a pour
chaque rotation il y a nécessité
statistiques qui étudient la variété
c'est les compétitions de cultivars la
nécessité statistique étudie la fumure
c'est des NPK soustractifs et puis des
essais pour les pesticides herbicides et
contrôle de maladies et d'insectes donc
c'est ce système a été visité aussi par
beaucoup de personnes d'officielles même
ministre de l'Agriculture qui est venue
et ça nous a fait connaître au niveau du
Brésil on a été demandé au niveau des
Serrado ce n'est pas et ce n'est pas ce
qui se trouve dans le centre du Brésil à
goyagna et notre premier travail a été
le diagnostic diagnostic initial de ces
soldes Serrano
le diagnostic a commencé voyez cette
photo il y a un passage de ce mois sans
engrais sans engrais vous voyez que les
riz sont complètement faméliques alors
que le reste à l'engrais normal
initial de base Impeca initiale donc des
sols qui en fait sont très pauvres et
les soldes qui sont travaillés
uniquement avec ces outils là à disques
c'est à dire les offres 7 lourds et
légers même des ronds et qui passent
énormément de fois et qui entraîne une
une
horizon compacté dans une semaine de
labour une semaine d'offset à une
douzaine de centimètres qui empêche la
pénétration des racines et aussi la
pénétration de l'eau donc c'est ce sol
qui sont en général en TCS c'est à dire
des des discages et de la monoculture de
soja vous voyez l'entraînement voyez ce
que ça détruit au niveau des soldes la
partie la plus fertile qui s'en va et ça
un effet bien sûr sur la sur les
productivités donc pour lutter contre ça
au goyania la première réponse ça va
être le labour
je sais que ça va choquer certaines
il faut ça mérite un coup de
un coup d'eau ça va en choquer certaines
mais en fait on a commencé avec avec le
labour parce qu'il fallait décompacter
les sols et faire la rotation de culture
donc vous voyez on a comparé deux
monoculture de riz plus on a fait
pendant trois ou quatre ans parce
qu'après ça marche même plus et des
rotations riz avec RIP pluvial et bien
sûr il y a pas d'irrigation et riz
pluviale et maïs ou soja et vous voyez
que le fait de labourer permet d'avoir
un enracinement bien plus bien plus
conséquent et des productivités bien
meilleures voyez on monte à 3 tonnes
voilà
avec rotation donc on a on avait une
unité cet homme là nous a permis de
bison de montrer à tout le Brésil
central et même plus loin la force du
semis direct et des SCV je vous
définirais un petit peu plus tard voilà
un exemple de matrice mais c'est pas la
matrice de mounifoumé c'est la matrice
qu'on a eu plus tard en 2000 avec
l'agronore
et les résultats voilà les résultats que
je veux vous donner c'est assez complexe
à expliquer mais sur la partie gauche
vous allez voir des
des courbes en triplés soit en fait
correspond je m'excuse c'est une cagade
comme on dit en portugais et dans mon
dialecte c'est une cagade est en
portugais elle aurait dû être en
français on l'avait aussi en français
mais c'est une erreur et vous avez des
des
courbes à triplets sont en fait des
courbes en travail du sol les deux les
deux plus bas celles qui vont le plus
bas qui ou la matière organique se perd
le plus sont les monocultures de soja
c'est l'intermédiaire c'est en fait
travail du sol combiné avec rotation de
culture c'est à dire soja et une céréale
en général et celle qui maintient et
augmente un petit peu la matière
organique c'est celle qui combine un
labour pour le riz et pour les autres
cultures dès ce midi direct avec
conservation des pailles et vous voyez
que au niveau des productivités bon
quand il y a la rotation ça marche et
quand il y a la monoculture plus plus le
travail du sol c'est une perte terrible
de productivité qui est lié d'ailleurs
qui est lié à la perte de matières
organiques et de la dernière partie à la
biomasse aérienne vous voyez qui est qui
est trois fois inférieur aux bonnes
conditions
voilà donc je vais passer bon Lucien
dans un trou voilà ça a été c'est son
amour de des profils culturels il a
remis à l'honneur au Brésil le profil
culturel des sols voilà une petite qui
vient d'ailleurs des je dois dire que la
majorité des photos de cette
présentation je les ai pris dans des
présentations qui avaient fait Lucien
dans le Brésil dans le monde et ça ça
n'était une je n'ai rajouté qu'un qu'une
injonction arrêtons le travail du sol
intensif
les fondamentaux du DCV c'est l'ABC
absence de travail du sol
arrêtant le travail du sol la
biodiversité fonctionnelle les rotations
les successions les associations de
culture les couverts multi-espèces et la
couverture du sol bon le semis direct le
SCV correspond au semis direct sous
couverture végétale permanente c'est
l'appellation Lucienne c'est lui qui l'a
qui l'a prêté et la deuxième chose très
importante qu'il a fait que
était absolument indispensable de
montrer c'est
ces modèles de de comment s'appelle le
modèle de fonctionnement de la forêt il
a tenté de copier et à ramener sur la
sur le sur
la comment s'appelle excusez-moi je
patine un peu là
bon dans la forêt ce qu'on voit sur
cette rue dans la forêt le feuillage
renferme tous les nutriments
nécessaire aux plantes en général et en
tombant au sol on forme une litière
composée qui est décomposée par les
insectes les vers de terre et les
micro-organismes cette décompose cette
minéralisation ensuite lessivée la
plupart des éléments sur lessivés pas
tous mais la plupart et ils sont
récupérés par les racines de la forêt
donc voilà le cycle vertueux qu'il faut
rechercher et ce cycle vertueux n'est
possible que parce qu'on a cette litière
et c'est ça que Lucien appelé la la
pompe biologique donc et c'est ça que
nous on va essayer de retrouver dans les
systèmes là c'est une comparaison de
trois systèmes le premier système en
supérieur c'est un système de
monoculture c'est le traditionnel qui
existait dans les années 80
des années 90 c'est la soja monoculture
une culture annuelle avec travail du sol
c'est-à-dire c'est un système ouvert qui
perd tous ces nutriments et qui ne
laisse très peu de biomasse on est
rentré avec les SCV à partir du aussi du
semis direct où on ou le soja peut être
précédé par un par une biomasse ou
succéder à une culture de succession
avec
en général une culture pour pour le
grain comme le maïs et une culture en
mélange qui est une culture de renfort
biomasseur et on voit que la
sépultures ont un enracinement bien plus
profond que sur le traditionnel et
permettent de recycler déjà une bonne
partie des nutriments qui ont qui sont
qui sont descendus et le dernier système
c'est le système le plus performant où
on ajoute dans la culture de succession
appelée en portugais s'affrine on ajoute
une
un fourrage de type maquillage qui lui
va fonctionner pendant toute la saison
sèche alors là le recyclage est encore
bien plus fort
dans notre culture là c'est un exemple
du Cambodge je voulais montrer cette
plante les lusines Korra Kana qui est
une plante qui qui se comporterait bien
sur ses sols sans engrais des solutions
déjà très pauvres voyez le maïs la
productivité qui est la tête qu'il a il
va reproduire le cas Janus qui
normalement a écrit rustique et pas
terrible non plus et les usine est la
seule qui au Brésil Lucien l'avait
redécouverte en Inde cette cette élusine
kurakana et on la multiplié on arrivait
à produire de la des semences jusqu'à 4
tonnes par hectare si si on est dans la
région de Sinox mais le comme disent les
Brésiliens le trou est un peu plus en
bas en fait le problème il est dessous
sur cette plante enfin pas le problème
la solution c'est une fête c'est un
laboueur naturel qui a un système
racinaire hyper puissant qui combine des
mycores et des micro-organismes qui
permettent fixation de l'azote bien que
ce soit une une graminée et surtout qui
est extrait aussi le phosphore pour ça
elles sont comporte très bien dans les
sols mauvais une photo de notre ami
Lucien avec les sorgho mousquaries qu'il
a ramené du Nord Cameroun c'est sorgola
intérêt bien sûr pareil en culture de
succession ça fait une très forte
biomasse et en deuxième lieu c'est pas
on
décomposition hydriques qui font un
effet herbicide un allélopathie pour les
pour les pour les mauvaises herbes donc
ça a un éco services d'herbicides ça en
fait c'est celui qui a été le plus
fréquent des systèmes c'est un système
ou de de culture de succession de maïs
où on mélange de la brassière qui a
aussi voyait un effet sur la sur le
profil culturel vous voyez jusqu'où elle
va un mètre 40 elle explore et elle elle
permet de montrer là je vais y passer
c'est trop compliqué une des passions le
chien je pouvais pas
diffusé dans tout le monde en dehors des
plantes justement de renfort c'est la
création variétale ici avec l'agronome
casinople et son succès majeur ça a été
le sirad 141 qui est un
riz très rustique mais en même temps de
qualité de grains excellente et
disons qu'il résistant qui était
résistant aux maladies et qui a et qui a
découvert des centaines de milliers
d'hectares pendant
une demi-douzaine d'années sur le nord
du matos donc les SV
cette diapo et de et de Lucien aussi
c'est CV en fait il les a diffusés un
peu partout mais c'est pas des recettes
c'est un mode d'application voilà là je
vais pas m'étendre c'est parce qu'il y a
beaucoup de gens qui présenteront
Madagascar l'Argentine le Brésil
d'autres personnes aussi que moi et
l'Afrique que il y aura des gens qu'il a
appuyé un peu partout
un hommage particulier à
John sont surnom c'était John mais en
fait c'est Jean-Luc vemmel qui est un
ch'ti qui a qui a travaillé en Argentine
en Uruguay qui a planté des milliers
d'hectares et qui a adopté les systèmes
SV de Lucien a très très grande échelle
et avec succès et malheureusement lui
aussi est décédé l'année dernière
enfin un autre que je tenais il sera pas
présent
c'est un
jeune agronome québécois Louis Perrus de
Sv agrologie qui a
reçu Lucien pendant 7 ou 8 ans à partir
de 2010
et qui a avec lequel ils ont eu des
succès vraiment formidables et je
voulais en présenter que c'était et je
vais essayer de le résumer je l'avais
résumé là c'est
le point d'impressionnant c'est de la
peau emprunter à lui Lucie a recommandé
le semis de blé d'hiver à la volée dans
le soja en train de mûrir
ce blé sera récolté ensuite avec une un
mois d'avance par rapport au blé de
printemps traditionnel que les Canadiens
faisaient c'est-à-dire planter en mars
avril même certainement et donc j'étais
récolté en plein été cette avance de la
récolte permet aussi à la volée de
mettre un mix de plantes dans le blé et
produire une biomasse qui va servir au
semis direct pour tout le pour tout le
pour le sol voilà
un résumé pour revenir pour retenir moi
ce qui me marque chez Lucien si un homme
de terrain fier de ses origines
paysannes il a toujours pensé aux
paysans c'était un observateur et un
admirateur dans la nature depuis
l'enfance ça a été un pédologue
émérite et qui a toujours été sensible
la préservation des sols et bien sûr une
très grande connaissance scientifique
l'esprit de synthèse une créativité
hors du commun un résumant un régiment
d'un mot il était visionnaire d'une
nouvelle agriculture et ça m'aurait été
une grande perte pour sa famille et ses
amis mais aussi pour les paysans en
général je vous remercie de votre
attention et vous pouvez trouver une
abondante littérature autant aussi
au revoir
merci c'est parfait Serge merci beaucoup
pour cette présentation
j'ai oublié de présenter tout à l'heure
j'ai pas de quoi l'habitude d'abîmer que
vous pouvez poser des questions sur le
chat et ou faire des commentaires et
puis on essaiera d'y répondre
autant que possible donc
je vais je vais je vais prendre la main
je vais arrêter le partage pour pour
faire un peu le parcours de Hubert
et donc peut-être pas faire aussi bien
que que Serge mais
Hubert a eu un parcours
beaucoup de choses communes avec avec
Lucien mais il a toujours dit que ça ça
rencontre avec Lucien avait été
il y avait tout appris en fait de
l'agronomie et donc je vais essayer de
de retracer son parcours donc
d'abord je vais mentionner que
ils ont vraiment une histoire commune et
donc très souvent on sent les diaporamas
je me suis aperçu que sur les photos que
j'avais de Hubert mais il y avait Lucien
qui était pas loin et quand c'était pas
Lucien c'était Roger Michelon qui était
qui était aussi
accompagnant d'aventure avec avec Hubert
pendant de longues années moi ce qui m'a
marqué chez Hubert c'est c'est comme
chez Lucien c'était des capacités de
travail exceptionnelles en plus de
toutes les qualités que Serge a donné
quelques Lucien avait Hubert les avait
aussi et les deux avaient une capacité
de travail vraiment vraiment
impressionnante mais tout en tout en
s'amusant aussi parce que c'est
important ils avaient les deux une
capacité de motiver les gens d'entraîner
les gens dans des aventures dans de la
recherche et donc sur les photos aussi
c'est très dur de n'avoir un des deux
tout seul
la même chose que pour Lucien Hubert il
avait une connaissance de la nature un
sens de l'observation qui était vraiment
impressionnant une capacité de
diagnostic et payait pas de mine il
regardait il avait les mains dans les
poches ici s'asseyait mais dans tous les
cas
il intégrait tous les paramètres et il
nous sortait des diagnostics plus que
pertinents et puis les propositions de
solutions derrière
ils avaient les deux aussi une grande
patience pour expliquer une grande
capacité à montrer à former les gens
ils avaient leur gestuelle propre chacun
c'est on essaie de les retrouver sur ces
photos et c'était vraiment
impressionnant à quel point il
partageait
leur connaissance et leur savoir
donc Hubert son parcours il a fait 25
ans à travers le monde un peu
il est né dans le dans le Berry en 1952
donc plein centre de la France il a
grandi sur sa ferme la ferme de ses
parents
il a fait aussi des études d'ingénieurs
lui il a fait l'agro à Rennes il a
intégrant en 1974 et puis il a commencé
comme comme VSN en Guyane en 1978 79
avec l'INRA c'était sur des essais
thématiques dans des conditions où ça ou
c'est pas forcément très bien donc
on a expliqué qu'il avait développé une
approche siégétique si énergétique de la
recherche et d'ailleurs qu'en fait il
est il a plus été à la chasse que sur
ses parcelles d'essai
elle débute quand on rencontre Lucien et
quand il part au lac à la haute à
Madagascar avec un premier séjour de
1980 à 1986
et là ils vont ils vont déjà commencer à
modifier pas mal de choses
derrière il a enchaîné avec la Côte
d'Ivoire une dizaine d'années en Côte
d'Ivoire c'était un des sites de
référence les plus les plus marqués de
de l'équipe au début du type de ce qu'un
commentaire au Brésil
et puis retourne à Madagascar de 98 à
2005 avec la différentes zones donc on
va voir ça un peu plus dans le détail et
puis on verra ça dans au cours des deux
jours et puis en parallèle depuis
Madagascar et il commence à passer sa
ferme en ce midi direct dans France donc
en faisant des allers-retours
fréquents 4-5 fois par an il sait les
allers-retours
Hervé son fils lui servait de deuil pour
poursuivre un peu et puis il appuyait en
même temps à partir du début des années
2000 le Cameroun avec des missions
fréquentes pour mettre en place de
nouveaux sites voilà il nous a quitté le
4 avril malheureusement alors sur
Madagascar son premier séjour c'est au
lac à la haute donc c'est un peu
légèrement c'est au nord de la capitale
de Tananarive c'est une cuvette le lac à
la haute c'est 70 000 hectares de
rizières et puis des collines autour
alors le lac qu'on voit rarement en fait
mais parce qu'on a envie d'être là et
puis ces rizières avec des périmètres
qui avaient été aménagé autant des des
colombes donc ça s'appelle des PC les
périmètres de colonisation avec donc ce
rire et puis les collines autour avec
d'avoir une zone de riz pliale enfin de
riz de nappe et puis du riz pliable
il avait déjà commencé à développer dans
les différents types de milieux de
structurer le milieu pour avoir des
essais multilocaux partout et pour
travailler déjà sur la conception de
système en particulier introduire la
culture du du blé en contre-saison donc
modifier les systèmes des essais
thématiques et ça sur des grandes
échelles donc il avait sur les
différents périmètres irrigués des
collections de variétés des essais de
fertilisation
je suis sur la côte Est de
ouest du lac où il y a pas mal d'élevage
aussi il va commencer à travailler sur
l'intégration avec avec l'élevage la
prise en compte de ça donc dès 1980 des
des une approche qui reprenait tout ce
que tout ce que Serge a montré et qui
était vraiment très très innovant par
rapport à la recherche on est vraiment
sur de la recherche de système en
intégratif en grande parcelle avec les
paysans et et puis autour du lac il y a
ces fameux lavak c'est c'est Marc
d'érosion
dramatique et donc voilà à quoi
ressemble les paysages pour vous donner
une idée dans quel milieu on pouvait
travailler
et donc sur ce sur ce lac avec Michel
roonec du Cirad qui avait fait la carte
morphopédologique il avait pu identifier
les différentes unités et puis
travailler donc dans la station
ancestrale de recherche de la calotte
mais aussi il avait donc ses essais sur
le PC 15 sur les périmètres et
les autres les différents périmètres
irrigués
c'est vraiment le grogner Harry de
Madagascar et puis sur la côte est bien
beaucoup plus sur les collines parce que
il y a la rive est beaucoup plus marquée
enfin la planter beaucoup plus fort donc
il y a peu de rizières de ce côté là et
donc les agriculteurs reposaient
beaucoup plus sur le sur le replial donc
il travaille déjà sur les systèmes avec
des essais thématiques comme l'approche
Stéphane va nous en parler un peu plus
après il travaillait aussi sur
l'importance de d'apporter des intrants
pour un crédit pour pouvoir lancer et ça
a vraiment été une contribution décisive
à la diffusion de la culture de la base
de riz pluviale dans la région du
laquelle à autre et ça c'est le lacoutre
c'est le grenier aride de Madagascar et
donc ça a contribué largement pour le
pour le pays
derrière il va rejoindre alors
la calotte il était avec la somme à
l'acte la société de malgache
d'aménagement du lac donc un organisme
plutôt de développement mais il faisait
ses essais avec eux derrière il va
rejoindre l'idéal donc l'Institut des
savanes en Côte d'Ivoire à travailler
sur la fixation de l'agriculture dans le
nord de la Côte d'Ivoire alors pour
faire cette présentation je me suis
replongé dans dans son rapport de
synthèse qu'il a fait en 95 et c'est
c'est impressionnant de voir à quel
point il avait rapidement intégré tout
ce que tout ce que Lucien avait proposé
Lucien et bien sûr venu l'appuyer sur la
sur la conception de ces sites mais pour
vous donner une idée des échelles de
travail d'une part déjà il avait il
avait différents dispositifs dans la
Côte d'Ivoire en fonction des des zones
forestières des zones de savane et avec
la zone le plus gros dispositif était
à tuer les vogos là qui est en rouge
dans la partie orange
de l'image donc sur des sur des schistes
avec un dispositif qui intégrait déjà un
peu enfin tout à fait comme dans les
matrices des essais système des essais
de thématiques avec
l'approche de Lucien comme quoi les
systèmes gèrent les thèmes gèrent les
thèmes donc c'est c'est l'inverse de ce
qu'on avait souvent
et puis et puis dès que déjà des
aménagements de cordon anti-rosif et la
prise en compte des différentes unités
de paysage il avait fait un diagnostic
sur les pratiques des agriculteurs dans
la région Nord que ça soit en culture
attelée ou en mécanisé et il avait très
très rapidement installé
donc il avait fallu travailler vu les
problèmes de vin de peinture sur la
protection des sites quand la divagation
des animaux et quand les feux de brousse
qui sont vraiment des pratiques avec
plus d'une vingtaine d'espèces de
d'arbres de tester pour ces dispositifs
et puis il y avait travaillé sur les
techniques Kratos très rapidement sur la
technique de zéro labour avec semis dans
les résidus de récolte et puis après
avec des installations de plantes de
couverture donc ils avaient ils avaient
testé une quarantaine de plantes de
couverture pour maintenir ou restaurer à
moins de coûts la fertilité des sols
toutes celles qui sont sorties de ces
études là on les a retrouvés on les a
utilisés derrière pendant les utilisent
toujours le stylosantas Guyane M6 c'est
ce qu'on appelle la luzerne tropicale
c'est vraiment une plante
un peu passe-partout qui qui
a de service fixation d'azote mais il y
a la porte aussi du carbone elle est
une pérenne qui passe la saison sèche
donc beaucoup beaucoup d'intérêts
on les utilise aussi dans différents
systèmes qu'on verra dans les dans ces
deux jours
et puis maintenant dans ces systèmes
comme dans les mêmes comme dans les
matrices à au Brésil et ben il y avait
des essais thématiques avec des
répétitions sur la fertilisation le
contrôle des adventices les traitements
phytos les dates de semis les variétés
donc tout un travail couplé et puis ils
adaptaient les modes de gestion avec le
couple avec des aménagements anti-rosifs
avec des résultats qui permettaient de
valoriser au maximum l'unité de surface
parce que dans ces zones là la terre
devenait de plus en plus rare et donc
il croisait en split la fertilisation
c'est à dire c'était des parcelles qui
coupaient à la fois des fertilisation
minérales différentes de la fumure
organique et des variétés de riz donc ce
qui permet de travailler sur les
interactions
alors que souvent les chercheurs
n'aiment pas les interactions alors que
pour nous c'est une source d'information
importante voilà et puis travailler déjà
sur la caractérisation des propriétés
des plantes de couverture sur
sur les conséquences des différents
modes de gestion des sols sur l'état de
sur les états de surface donc des études
vraiment très intégrées et puis sur la
mécanisation qui était souvent vu comme
un frein à la diffusion du semis direct
on va le retrouver dans dans les
présentations au cours de ces deux jours
et que ça soit mécanisation culture
attelée ou en culture motorisée
et du coup il travaillait aussi sur ses
grandes parcelles sur les calculs de
économique sur la les marges nets avec
les valorisations du travail donc
vraiment des études très très intégrées
et c'était des précurseurs que ça soit
des travaux quoi que ce soit que ça soit
au niveau méthodologie comme ça comme
celui-ci enfin c'était complètement
appui enfin
inspiré par Lucien et appuyer
régulièrement par Lucien mais mis en
place
c'était impressionnant moi comme jeunes
chercheur j'étais allé à durer les vogos
en 1990 c'était c'était vraiment
marquant comme
comme échelle de travail la capacité
qu'il faut pour pour gérer de tels de
telles dispositifs c'était vraiment
marquant
puis derrière il retourne à Madagascar
cette fois avec une ONG Tafa qui est
appuyé beaucoup par Lucien aussi
je ne sais même pas combien d'années
lucien est venu à Madagascar c'est plus
de 20 plus de 20 fois tous les ans pour
que Lucien arrête une mission de
Madagascar c'est qu'il était vraiment au
plus mal ça a été extrêmement rare
c'était avec le groupement semi-direct
de Madagascar et là Hubert n'était pas
seulement la calotte il est reprenait le
lac à l'autre mais il suivait aussi des
dispositifs dans le sud-est
dans le sud-ouest dans des milieux
complètement différents trois mètres de
pluie par an dans le sud-est des des
sols avec énormément de matières
organiques qui évoluent peu dans le
Sud-Ouest au contraire c'est c'est
à 9 mois de saison sèche des pluies
vraiment réduites des sols beaucoup plus
ça plus beaucoup moins argileux il
appuyait aussi une partie du moyen-ouest
sur murundave et puis il suivait il
était toujours en relation avec avec
Roger Michelon qui fait l'autre partie
du moyen-ouest donc les zones d'Ivoire
et et Léo plateau à éviter puis suivez
aussi de temps en temps dans le grand
sud des conditions vraiment extrêmes de
milieux totalement les proches de la
ride avec très très peu de pluie et très
très irrégulières et sur surtout ces
dispositifs et ben ils croisaient les
différentes unités de paysage les
différents types de sols et il avait des
dispositifs partout et ça ça va ça a
permis de construire de beaucoup
comprendre aussi comment fonctionner ces
systèmes comment on pouvait les
améliorer et ça va ça ces travaux qui
sont vraiment à l'origine du manuel
pratique du semis direct
à Madagascar
je vous le présenterai tout à l'heure
donc je vais pas je vais pas m'étendre
beaucoup plus
je voulais juste insister aussi sur le
fait que travailler sur sur de telles
zones à Madagascar ça implique des
heures et des heures dans les aéroports
à fêter des avions se poser sur des
pistes improbables et puis des heures et
des heures et des journées dans la
voiture avec des conditions de
déplacement parfois difficiles donc ça
se ça se rajoutait 16 heures passées
dans la voiture ah ça va ça ferme en
France où il reprenait donc
gérer les dispositifs qui Gérard à
Madagascar il y a pas beaucoup de
chercheurs au monde qui en sont capables
et en plus de ça il gérait sa France le
sasa ça ferme en France et où on
retrouvait Lucien et il nous accueillait
même mais pendant la récolte aux
familles
et puis on sent le diaporama j'ai eu du
mal aussi à trouver des photos ou Hubert
ne fait pas le clown donc soit faire
semblant de mettre le feu dans la paille
à montrer la solidité du stylo zanthèse
à nous montrer les épis donc c'est
surtout ça aussi que je retiens du Berne
une capacité de travail énorme mais
toujours à s'amuser dans la bonne humeur
et donc c'est aussi ça qu'on regrette ça
nous manque donc merci merci pour tout
ce qui nous a apporté
voilà je vais
maintenant passer la main à Lydie de
Neuville qui va nous présenter Lucien et
la globalité
parce que c'était un des aspects
vraiment important de de l'approche de
Lucien
je sais pas si didier est prête
bonjour tout le monde
je vous remercie toutes et tous
d'accepter de participer à ce colloque
en hommage à Lucien Seguy Hubert
charpentier et notre ami John partir en
toute discrétion pendant cette période
de covid très compliquée
dans nos rencontres inoubliables nos
débats passionnés avec Lucien celui-ci
accordait beaucoup d'importance aux
choses dans son ensemble aux
interactions aux éléments qui
constituent la nature
sa carrière son parcours c'est cette
recherche inlassable et continue presque
infinie de connaissance
Lucien c'était une accumulation
incroyable de donner classée organisée
pour accéder à la performance du semis
direct sous couverture permanente du sol
que l'on intitule SCV
il avait besoin de se nourrir de toutes
les observations et découverte qu'il
faisait en parcourant les parcelles de
toute la planète
cette nourriture d'information lui
permettait plutôt de rester modeste
devant l'incroyable diversité qu'il
avait à découvrir tout au long de son
parcours
en ce qui concernait son avis personnel
sur la recherche scientifique en général
on l'a très souvent entendu dire qu'il
regrettait que cette recherche soit
toujours orientée dans des domaines
spécialisés
il lui paraissait très regrettable que
cette recherche ne forme pas plus de
généraliste
et il précisait que c'était encore plus
vrai dans le domaine agronomique
pas facile de penser globalité dans un
laboratoire
même un très bon scientifique sur le
terrain aura toujours un peu de mal ou
alors il lui faut y vivre constamment
comme un paysan pour se rendre compte
chaque jour de l'évolution de la nature
les spécialistes sont performants dans
leur discipline mais trop cloisonné
voire isolé ils ne font pas le lien avec
les multiples paramètres extérieurs à
leur spécialité qui peuvent largement
influencer leur connaissance et leur
résultat
c'est spécialistes même bien formés ne
tiennent pas compte de l'ensemble des
interactions que le système nature
exerce tous azimuts
n'est-il pas prétentieux de se dire
spécialiste face à cette incommensurable
pouvoir de Dame Nature
Lucien entendait que cette nature
d'ailleurs en constante évolution était
le meilleur scientifique en recherche
permanente et que nous pauvres humains
avions de la chance que la nature
fonctionne ainsi toute seule depuis des
millénaires et se perfectionnent sans
cesse les expériences de terrain de Dame
Nature sont validés depuis très
longtemps
et puis selon lui on ne peut pas être
spécialiste en tout
la grande référence de Lucien au niveau
nature c'est la forêt
l'écosystème forestier c'est le système
nature le plus abouti c'est le modèle à
suivre dont il s'est inspiré on ne
connaît aujourd'hui qu'une petite partie
des innombrables fonctions que la nature
engendre
dans leur publication intitulée La
symphonie inachevée du SMIC direct la
nature au service de l'agriculture
durable les deux auteurs Lucien Séguy et
Serge bousignac démontre que les
scénarios d'agriculture durable les SCV
leur SCV atteignent la puissance et la
performance de la forêt
le génie végétal comme se plaisait à
l'appeler Lucien devient l'outil
d'élection pour la construction des SCV
de plus en plus performant et écologique
Lucien et Serge démontre comme des
associations d'espèces à fonction
agronomique complémentaires peuvent
tirer parti de la nature tout en la
nourrissant dans sa diversité et sa
stabilité
ce cuber charpentier monsieur luzerne
permanente mettra en pratique sur sa
ferme familiale Berrichonne dans l'Indre
avec des formations à la clé
dans les systèmes SCV tout se passe
comme si la plante disposait d'un
cerveau régulateur représenté par
l'activité biologique intense qui
permettrait à la plante d'équilibrer et
gérer en permanence sa nutrition sans
excès et en particulier en azote soluble
et en sucre réducteur qui sont la
nourriture de base des maladies
cramiques et des ravageurs
c'est bien le retour à la biodiversité
fonctionnelle qui est la seule capable
de restaurer rapidement les fonctions
biologiques du sol
la fonction essentielle de la grenouille
de demain devrait être celle de
généticien de l'environnement ou comme
sélectionner les espèces possédant des
fonctions qui servent gratuitement
l'agriculture et comment les maîtriser
au sein de système viable et facilement
appropriable
ils indiquent que le SCV est
probablement le paradigme le plus
complet qui était construit à ce jour
pour le développement planétaire d'une
agriculture durable
préservatif de leur préservatrice de
l'environnement gérer de plus en plus et
au plus près de l'écologie
à nous tous maintenant d'entrer en jeu
en essayant d'associer toutes les forces
disponibles pour poursuivre cette oeuvre
et faire face plus efficacement au grand
défi de ce siècle que sont la lutte
contre la pauvreté c'est-à-dire nourrir
les habitants de la planète et
proprement la lutte contre le changement
climatique système des cultures tampons
dans un monde où les ressources
naturelles se raréfient et où se dessine
déjà une périnée une pénurie alimentaire
sans précédent
mais nous sommes tous chacun dans nos
pays respectifs tributaires d'autres
paramètres influenceurs que sont les
politiques la PAC Bruxelles le climat
l'hydrologie le système solaire le
commerce les goûts les habitudes le
transport les clients les électeurs
l'économie la formation les lobbys les
religions le revenu de les revenus le
GIEC l'OMC les consommateurs etc etc
Lucien français était prêt à donner de
sa personne pour faire évoluer les
agriculteurs français dans ce sens mais
il fut confronté à un brookly un blocage
politique et à l'immobilisme des
agriculteurs français en France les SCV
ont été longtemps tabou pourquoi
seul Stéphane Le Foll ministre de
l'agriculture française a été le plus
sensible au semis direct en lançant le 4
pour 1000
mais nous assistons à un faible
engouement pour ces nouvelles pratiques
économiquement les SCV n’intéressent
personne moins de matériel moins de
consommation de gasoil moins d'un tronc
les FCV font peur peur d'une remise en
cause peur du mauvais résultat car
l'agriculteur français est habituée à un
confort dans son travail
il a à sa portée des solutions
mécaniques solutions chimiques solutions
économique les aides packs les
assurances laisser les techniciens que
n'ont pas forcément d'autres pays et il
a perdu le sens de l'agronomie des
responsabilités le pouvoir de décision
mais face aux crises actuelles se
confort est-il durable
seul un petit groupe d'agriculteurs
français informel dont nous avons la
chance de faire partie a pu profiter des
précieux conseils et encouragements de
Lucien et pourtant les SCV sont la
solution à la préservation de nos sols
au dérèglement climatique à la plus
vieux métrie à la capacité à nourrir le
monde
Lucien disait si Dieu nous envoie de
l'eau sale on la lui lave
lucien était un tout à lui seul un grand
homme il a consacré sa vie entière à une
noble cause produire partout dans le
monde quel que soit les continents les
climats ou la qualité des terres une
production saine de qualité et en
quantité tout en préservant
l'environnement et en régénérant les
sols
Lucien Séguy docteur en agronomie et
certainement l'homme qui sous tous les
climats à sillonner foulées de ses
propres pieds le plus de parcelles
agricoles au monde et ce regain et ce
record n'est certainement pas prêt
d'être battu
scientifique du Cirad pédologue de
l'ostrum il estimait que tous les outils
sont connus pour produire intensivement
à peu de frais de la nourriture de
qualité sur des sols à fertilité
améliorées
je ne reviendrai pas sur toutes les
recherches et publications en
collaboration avec son équipier
permanent Serge bouzinoc qui
malheureusement bien que financé en
partie par la France non pas su être
reprises par notre ministère de
l'Agriculture et autres instances
agricoles et mis au profit de
l'agriculture française
quel gâchis quelle perte de temps et
d'argent pour notre agriculture
française et de cela Lucien en a
souffert
ce qu'il a le plus frustré c'était
d'être reconnu comme un père dans son
pays d'adoption le Brésil qu'il a
toujours honoré ainsi que d'autres pays
alors que la France sont propres prix
l'ignoreront n'a pas su tirer profit de
l'immense travail qu'il a accompli en
France le pays du blablabla disait-il
mais la meilleure reconnaissance pour
lui c'est celle de tous ses amis qui
l'ont compris
j'insisterai sur l'homme de paix qu'il
fut ses avancées ont permis à
différentes contrées de nourrir leur
population et notamment au Brésil
d'alimenter les Chinois évitant ainsi
des émeutes
ce fut un privilège pour moi de
l'écouter une première fois en
conférence à baron lors d'un NLSD en
2001 un homme excité survolté vous
diront certains dynamique qui
provocateur imposant l'attention et
interpellant chacun d'entre nous pour
nous obliger à réfléchir et nous
remettre en cause puis il est intervenu
une seconde fois en 2005 au
NLSD de Reignac sur Indre certains n'ont
alors pas jugé bon de l'écouter car
c'était pour eux du déjà-vu du déjà
entendu et bien non toujours et toujours
à mesure qu'on l'écoute ce que beaucoup
n'ont pas perçu c'est que Lucien
l'intarissable à sans cesse quelque
chose à nous apporter
au-delà de toutes ces connaissances sur
le SCV ces innombrables publications je
tiens à témoigner de la personne qu'il
était jamais je n'aurais imaginé un jour
pouvoir aborder ce savon et lorsque je
lui ai parlé la première fois je fusi de
constater à quel point il est simple
généreux et avide de rencontre
mais tout d'abord j'avoue qu'il m'a
testé savoir ce qu'il y avait vraiment
au fond de moi car par expérience il
n'avait pas de temps à perdre avec des
opportunistes en effet lucien était
pressé pressé de communiquer de
divulguer et pour lui chaque seconde
compte autrement dit pour celui qui
cherche à le critiquer ou le contredire
c'est peine perdu
mieux vaut qu'il passe son chemin à
jamais
depuis nous avons fait un long chemin
ensemble il m'a présenté ses avancées au
Brésil fait rencontrer ses partenaires
entrer à l'ombre pas où il est accueilli
comme un héros visiter ces champs
découvrir ces variétés de riccibotin
Lucien l'attentif savait d'un coup d'œil
déceler les problèmes d'une parcelle et
en trouver les solutions rien qu'à
observer les environs
j'avoue être subjugué de constater à la
rapidité à laquelle il a traversé ses
champs décès de riz pluvial et a pu
rendre compte de ses observations à son
collaborateur Serge pour une prise de
notes et de photos complémentaires
Lucien c'était une encyclopédie
ambulante qui connaissait une multitude
de plantes même sous leur nom latin il
avait une connaissance une mémoire
incommensurable relatant
chronologiquement toutes ces
expérimentations
découvertes avec un enregistrement et
une organisation de ces données sans
faille
avec Lucien tout est intensif du matin
levé 6h au soir 24 heures
il lui arrivait même d'en oublier de
déjeuner les en fait c'était pour lui
moins de perte de temps pas de répit ni
tourisme et malgré tout un détour sans
prix pour nous faire découvrir un arbre
à l'écorce exceptionnel qu'il cite d'un
nom latin nous expliquant pourquoi il
poussait ici et était le descriptif et
le symbole du type de terre locale
de plus lucien était comique et bon
vivant et n'hésitez pas à lancer une
vanne et la réplique des histoires
drôles avec Hubert n'en finissait pas
mais pour lui le temps était précieux
pas question de divaguer à regarder
voler un papillon pendant qu'il est
intervenu ou de répondre au téléphone au
risque de se levoir propulser à des
dizaines de mètres de long
Lucien un homme intègre malgré les
sollicitations il a su tout au long de
sa carrière refusait le profit et ne pas
succomber à la corruption
lucien était un grand homme vrai et
sincère il nous a fait l'honneur de nous
faire une petite place à ses côtés nous
simple paysan de la Nièvre et il a
toujours su rester fidèle Lucien
exigeant perfectionniste il nous a
imposé rigueur et persévérance durant
tous les essais et protocoles qui nous a
chargé de mettre en place
un patient d'en recevoir régulièrement
des photos quand il ne pouvait pas être
sur place mais toujours disponible et ce
n'est pas sans réprimande ou quelquefois
engueulades qu'il faisait le suivi
ce qui a toujours au fil du temps
supérieur
je garderai malgré sa grandeur le
souvenir d'un homme modeste et à la
portée de tous de la plus imposante
société agricole bérézilienne au plus
simple et pauvres paysans malgaches ou
cambodgien Lucien aimait bien échanger
avec les jeunes la jeunesse il savait
que le SCV était primordial pour leur
avenir
j'espère que notre culture seront belles
cette année
mais la pluie ça va sur les champs
de notre chambre
mais ce n'est pas possible de cultiver
son Labouret si
qui travaillent la terre encore mieux
que la
quand on est là encore
avec ses racines un plan de couverture
va chercher
lorsque la pluie arrive la paille
empêche la terre de
se décomposant la paille apporte des
éléments nutritifs
et au fait Mamadou où est-ce que tu as
trouvé tout ça c'est une technique qu'on
utilise dans le brés
un agrolo qui m'a tout expliqué et on
peut avoir des informations sur ce site
internet
et ça s'appelle comment cette technique
de celui direct sous couverture végétale
permanente ou et ça marche avec autre
chose que du bien
et tout ce que tu veux et pour le plan
de couverture il y a aussi plein
d'espèces et on fait comment
au-delà de ça j'ai découvert un homme
plein de talent à savoir l'art de la
peinture qui a pu lui valoir la place
d'assistant d'un célèbre peintre mais
aussi connaisseur en l'occurrence la
gastronomie donc sa femme Jacqueline
savait faire honneur en cococtant des
plats d'excellence mais aussi le
nologique et pour avoir eu le privilège
de découvrir sa cave secrète je sais à
quel point il plaçait une haute
importance à la connaissance et à la
préservation de la qualité de ses vins
et l'honneur qu'il attribuait à chacun
de celui à qui les offrait
son dynamisme son esprit sa générosité
et sa bienveillance nous manquerons mais
au travers de Lucien nous remercions sa
femme Jacqueline toujours discrète
fidèle 55 ans de mariage et présente à
ses côtés et son binôme Serge chacun
représentant une partie de lui qui ont
toujours su l'épauler et même le
supporter car oui il était dur avec
lui-même car il lui fallait toujours
garder la forme et durent aussi avec son
entourage avec lequel il était bien
souvent exigeant
ce fut en effet le sacrifice de toute
une vie de famille je pense notamment à
sa fille Sandrine à son fils Yannick au
profit de l'humanité dont peu de monde
ne prend conscience Lucien toi qui
croyais au génie végétal tu as su semer
quelques graines Stéphane Florent Aubin
Noël Christian Hélène Jean-Claude John
Louis Sandrine etc etc tes petits jeunes
du Brésil comme tu les appelais qui
assureront l'avenir de ton oeuvre et
avec tant de choses à accomplir ta
symphonie inachevée mais je voudrais
aussi rendre hommage à deux de tes
disciples Hubert et John qui nous ont
également quitté trop tôt
les paysans du monde entier avaient
encore tant besoin de toi tu nous
laisses aujourd'hui orphelin avec à
charge de poursuivre vulgarisée et
divulguer tes connaissances et nous nous
devons de mettre en pratique ce que tu
nous as toujours enseigné le
développement de l'agriculture n'existe
vraiment que si l'effet part pour avec
et chez les agriculteurs la mission nous
incombe maintenant et ce sera tout en
ton honneur que nous nous chargerons de
la mettre en pratique
ciao l'ami comme tu as vu l'habitude de
dire et après tant de dévouement pour le
bien de l'humanité reposant paix que ton
Esprit nous accompagne dans l'évolution
nécessaire de notre agriculture actuelle
je garderai à jamais le souvenir d'une
amitié sincère merci Jacqueline merci
Sandrine merci Yannick
ben merci merci Lydie
c'était vraiment exactement Lucien cette
description
moi je rajouterais que
certains disaient qu'il était impatient
oui il était pressé mais il était pas
impatient il était incroyablement
patient parce que le nombre de fois où
il a répété les mêmes choses à des gens
le nombre de fois où à Madagascar il
proposait des choses et que l'année
d'après reproposait et il reproposait
qu'il fallait des années pour que ça
bouge et ça se faisait finalement il
était pressé mais mes patients avec les
gens alors d'autres disent qu'il n'était
pas du tout s'il était patient avec ceux
avec qui savait que ça valait pouvoir
pouvoir avancer
à Madagascar est effectivement le temps
était précieux à Madagascar chaque année
on faisait pratiquement 5000 km sur les
pistes malgaches en avion enfin c'est du
30 km/h c'était des heures et des
journées dans la voiture avec avec
Hubert comme chauffeur Hubert ne
supportait pas d'être conduit et avec
Lucien comme copilote qui racontait des
histoires drôles qui racontaient
il avait pris l'avion il avait pris le
Canard enchaîné il nous sortait les
contrepèteries de la comtesse de la
duchesse et c'était c'était à la fois
des périodes où on s'amusait beaucoup et
où on apprenait beaucoup parce que sur
le paysage il nous le décrivait à chaque
fois il passait les changements de
végétation les noms des arbres c'était
c'était sans fin et c'était une richesse
incroyable donc voilà c'était vraiment
une très très belle
description de de Lucien tous ces
caractères voilà je réponds rapidement à
des questions sur le chat est-ce que
est-ce que Lucien Hubert connaissait
Fukuoka oui bien sûr moi c'est très très
tôt Lucien avait lu je vous au cas
c'était un modèle il espérait aboutir
jusque là c'était un une inspiration
voilà et puis sur la question sur une
question sur la valorisation des déchets
de cuisine avec des problématiques
réglementaires pour pour les valoriser
en bocashi retour au sol en évitant le
compostage oui c'est c'est blocage
réglementaires ça exaspéré aussi Lucien
et Hubert ils ont des essais de faire
bouger les choses dans dans les pays où
on travaille on jouait aussi au niveau
au niveau politique des fois il y avait
moins de blocages que qu'on peut avoir
ici mais c'était quelque chose qui
l'exaspérait voilà donc là maintenant on
va on va on va passer la parole pour une
dernière présentation avant de faire une
pause à Stéphane Boulakia qui va nous
présenter la méthodologie les outils de
recherche action qui avait été développé
par par Lucien et qu'on a appliqué un
peu partout dans le monde
à toi Stéphane
merci bonjour à toutes et à tous donc je
vais vous présenter rapidement un peu
quels étaient les méthodologies de
recherche action mise en oeuvre par par
Lucien et qu'il avait passé à son équipe
à Hubert bien sûr et puis il y a
d'autres ensuite
voilà donc en fait ce sont des
méthodologies donc je l'ai dit de
recherche action c'est qui sont faites
pour imaginer alors des méthodologies
pour imaginer on verra que c'est
ça fait ça en fait quand on a en des
flots d'idées il faut savoir les
ordonner pour concevoir maîtriser et
évaluer des systèmes de culture pour
avec échelle des agriculteurs donc c'est
une c'est quelque chose qui est un
important et le fait d'être d'intervenir
dans les milieux avec les acteurs et à
des échelles à des échelles qui sont
celles qui sont celles de des pratiques
agricoles je vous ai mis là ce schéma là
qu'on a qu'on a déjà vu sous des formes
plus plus abouti mais là je pense que ça
doit être le schéma le schéma initial
de la du modèle du modèle de la de la
forêt de la forêt équatoriale ombrophile
qui va falloir reproduire dans les
parcelles donc nous l'importance de
l'imagination c'est on verra comment
aussi on se branche sur l'imagination
donc ces méthodologies de recherche
action que Lucien avait nommé création
de diffusion bon elles sont décrites
dans plusieurs documents dont je vous
donnerai des références à la fin dans
ces présentations là qui faisait qu'il
pouvait dépasser les 500 diapos elles
étaient résumées sur cette slide et donc
c'est ce que je vais essayer de vous
détailler de vous détailler en une
petite vingtaine de minutes
donc dans cette cette démarche en fait
elle a été quand même la démarche des
démarches de recherche action elle a été
assez évolutive et elle a su évoluer co
évoluer avec avec ses objets et des
objets techniques qu'elle a permettait
de développer et on peut un peu
artificiellement
voir deux phases de la fin des années 70
début des années 80 jusqu'au milieu des
années 90 là on est vraiment dans la
dans la création de diffusion le système
de culture durable adapté au contexte
agricole abordé avec une systématisation
de la de la notion de la notion de
système de culture qui est découpé dans
des dans des
reproduits modélisés
de façon vivante dans des dans des
matrices de système de culture on verra
ça et puis à partir du milieu des années
90 mais quand les
SCV deviennent sont une évidence sont la
condition nécessaire de la durabilité
des systèmes sous les tropiques et bien
ces méthodes sont reprises pour
permettre de
de poursuivre et d'avancer dans le
développement des SCV guidé par le par
le génie végétal comme ça déjà été dit
donc les étapes rapidement les étapes de
ce de cette méthodologie d'intervention
elle démarre elle démarre par un
diagnostic un diagnostic assez fin du
milieu dans lequel va se déployer la
recherche action ça a été dit évoqué au
passage par Serge et par et pas Olivier
à propos de notamment à propos du Berre
donc ce diagnostic qui commence par un
diagnostic du milieu physique les zones
les régions abordées sont sont déjà
caractérisés d'un point de vue géomorpho
pédologique on a beaucoup collaboré avec
un un
géographe un morphopédologue qui
s'appelle Michel René qui a pris sa
retraite maintenant mais qui était
capable de lire des paysages et de les
transformer en carte qui définissaient
des unités dans lesquelles forcément on
avait des propriétés de sol des
propriétés de de relation au enfin de
dynamique de l'eau dans les sols qui
pouvaient être différentes et qui
faisaient que par conséquent les
agriculteurs les les mettez en valeur de
façon de façon différente
les éleveurs etc et puis ensuite une
description précise des systèmes de
culture de référence dans chacune de ces
unités qui ont été diagnostiquées sur
ces sur ces milieux on pratique un
diagnostic agrotechnique qui vient
expliciter et hiérarchiser les
contraintes qui viennent limiter la
production la production agricole des
remis des photos en dessous là je sais
pas si on voit ma souris mais qui
explicite là dans le contexte brésilien
que nous a présenté Serge le fait que ce
travail ce travail au disque limite
limite complètement la le développement
racinaire des des cultures et c'est le
premier facteur le premier facteur
limitant la production et donc c'est le
problème qu'il va falloir résoudre
la deuxième la deuxième élément à partir
de ce diagnostic et bien on a on
construit des matrices qui sont des
unités pérennisées de création de
modélisation et d'évaluation des
systèmes de culture conduit en
conditions réelles donc dans cette dans
cette phrase là il y a deux choses
importantes c'est en conditions réelles
c'est-à-dire aux échelles et avec les
outils des agriculteurs et puis
pérenniser font des choses c'est pas une
c'est pas une plateforme d'un an c'est
quelque chose que l'on maintient dans le
temps ou tous les termes d'une rotation
sont présentes chaque année ce qui
permet de visualiser les interactions
entre l'année climatique et les cultures
et on structure on structure
les données donc on reprend bien sûr
dans ces unités les systèmes de culture
traditionnelle pratiqués par les
agriculteurs et puis on va essayer de
concevoir des alternatives répondant aux
problèmes qui ont été hiérarchisés
diagnostiqués donc ce qui est très
important dans cette dans la
construction dans l'élaboration de ces
matrices c'est cette dichotomie qui est
faite qui est très claire entre ce qui
relève une composante systémique et je
vais je vais revenir dessus et puis ce
qui relève d'une composante thématique
et donc dans les dans les matrices là de
les premières matrices enfin la première
matrice mécanisée du Brésil chez money
food Matara et bien il y avait les modes
de travail du sol dont le semis direct
n'était qu'une modalité et puis
les rotations et successions de culture
annuelles et puis on avait aussi la date
de SMIC qui est importante parce que
c'était une donnée systémique puisqu'on
s'adressait à des à des fermes qui
faisaient parfois jusqu'à 5000 hectares
et donc forcément la date de semis c'est
pas une donnée climatique c'était une
donnée il y avait les dates de semi
précoce et puis les dates de Smith
tardif qui intervenaient qui pouvaient
intervenir deux mois après la première
date de semis et donc forcément les
rotations les modes de travail n'étaient
pas les mêmes et donc il y avait une
adaptation cette composante était
vraiment une composante systémique et
puis il venait les composants
thématiques sont les variétés des
fumures les modalités mobilisées pour le
contrôle des adventices des biogresseurs
etc
donc les modalités systémiques c'est le
mode de gestion des sols et des cultures
c'est les déterminants principaux de la
qualité du profil culturel ce qui est
important le Serge la bien la bien dit
Lucien validé on validait la durabilité
d'un système par les relations par sa
capacité à modifier et inscrire sur des
bases durables les relations avec au sol
plane et donc cette ces composantes
systémique sont celles qui sont en
mesure de modifier des dynamiques des
propriétés physico-chimiques et
biologiques du sol et donc
l'enracinement des cultures les
populations d'adventices les complexes
parasitaires donc c'est celles qui ont
un pouvoir de transformation et puis les
composantes thématiques ben c'est
l'ajustement secondaire des performances
donc c'est quelque chose en général on
ne regarde et on novembre on ne vend que
ça mais finalement c'est par les
composantes systémiques qu'on peut
modifier la donne et construire
l'autonomie l'autonomie des pratiques
quoi alors que peut-être qu'on pourrait
voir du côté des thématiques quelque
chose qui construit la dépendance et les
terrotonémie mais bon un autre débat
donc qu'est-ce que ça donne sur la
première matrice sur la première matrice
de macho Bara celle qui sera conduite
entre 86 et 92 qui voit vraiment
vraiment la on verra comment la
validation du SMIG direct et bien ce
sont ces rotations de culture avec des
systèmes de monoculture un des systèmes
de rotation bien annuel entre maïs et
soja riz et soja
et puis sont introduits des rotations
des rotations avec des ou un des termes
annuels ou tous les termes annuels sont
composés de succession donc soja suivi
de maïs et puis si le soja est un peu
plus long ou semer plus tardivement et
il est plus suivi de maïs il se met des
suivis de sorgho et puis si on a des
semis derrière soja un peu plus tardif
on passe au mille etc donc on a des
successions annuelles et puis chacun de
ces termes là sont eux-mêmes
revisités par les thématiques c'est ce
qui est sous sur fond orange là et donc
on teste on teste dans chacune de ces
modalités systémiques et bien les
variétés des niveaux de fumure et puis
des modalités éventuellement de contrôle
des biogresseurs
voilà donc c'est c'est quand même très
structuré et ce qui est ce qui est
important donc vous voyez vous voyez le
semis direct je l'ai je l'ai surligné là
ça n'est dans les modalités de travail
du sol ça n'est qu'une modalité parmi
d'autres donc on reprend l'offset
continue qui est le travail au disque
qui était la tradition au moment de
l'intervention les labours d'entrée de
pluie les labours de fin de cycle le
Shizen avec qui permet des scarifier
l'application profondes et donc de cette
restauration mécanique des profils
cultureaux et puis le semis direct
le semis direct qui en fait est
introduit du Sud Brésil je crois que
Serge et Lucien a été rentré en contact
avec les pionniers du smid direct des
régions supropicales du Brésil le
parrain est Rio Grande et nous soul et
qu'ils avaient ramené cette modalité
dans le dans le Nord et puis je pense
que aussi elle était nourrie par leur
expérience dans le maranion ou
finalement ils avaient vu que le ce que
disait Serge Le il faisait du semis
direct ensemble savoir mais on fait
aussi que toute modalités de travail du
sol s'était transformée en une en une
catastrophe assez rapidement dans ces
modalités de dans ces écologiques du
maranion
donc le bas physiquement ça donne ce
genre ce genre d'unité donc ça c'est pas
le c'est pas la modalité c'est pas
l'unité de la première de chez monefun
c'est la deuxième qui a présenté Serge
aussi qui travaille déjà sur
l'intégration agriculture élevage
donc on a des grandes parcelles qui sont
des grandes parcelles système et puis on
a des sous parcelles des sous parcelles
au bout qui permettent de de d'étudier
les modalités thématiques
d'ajustement des systèmes
et puis son mobilisés des outils de
caractérisation des profils cultureaux
puisque c'est le profil l'évolution de
ce profil qui va permettre qui va
permettre de valider ou d'invalider un
système et donc Lucien avait développé
des outils dans ce cylindre qui est qui
est assez intéressant qui est un
cylindre en trois parties et qui permet
d'étudier sur le même échantillon
densité densité apparente densité
racinaire conductivité hydraulique etc
et puis d'autres d'autres petites manips
qui demandent parfois à transporter
beaucoup d'eau aux champs mais le double
anneau pour mesurer la vitesse
d'infiltration et puis des choses plus
souples avec de l'injection par exemple
pour voir du le la vitesse
d'enracinement d'un riz et ben on
injectait on peut injecter de la trazine
à l'époque quand elle était disponible
de la traze à une certaine profondeur et
dès qu'on voit le riz péricliter on sait
que son front racinaire a atteint la
zone d'injection de la traze mais donc
on a une idée indirecte du front
racinaire du développement racinaire du
rythme
donc c'est unité ces unités centrales
sont bien sûr complétées par des réseaux
de des réseaux de ferme de référence les
agriculteurs qui visitent ces unités
parce qu'elles ont une valeur
démonstrative bien sûr puisqu'elle sont
très parlantes puisque on peut y
retrouver les agriculteurs qui les
visitent retrouvent leur pratique et
puis voient des modalités des
alternatives qui poursuivent les mêmes
buts de les mêmes buts de production
avec avec d'autres méthodes et tout ça
est côte à côte donc c'est extrêmement
extrêmement parlant la valeur il y a une
valeur scientifique mais il y a aussi
une valeur démonstrative puissante dans
ces dans ces systèmes non c'est dans ces
dispositifs et donc les gens peuvent
repartir on peut construire des réseaux
de fermes de référence mais on a aussi
des réseaux suspontanés qui peuvent se
construire de gens qui décident de de
d'après de s'approprier telle ou tel
élément de la de la de ce qu'il a visité
dans les dans les dans les unités dans
ces vitrines de technologie quoi
et puis ces fazenda c'est ferme peuvent
être aussi parfois
nécessité en face ça dépend un peu des
contextes des interventions au niveau
des au niveau des terroirs et Olivier
l'a évoqué au nord Côte d'Ivoire ça a
été beaucoup plus poussé ensuite aussi
au cabron quand les la condition des SCV
la condition des pratiques de Sv sont
soumises à des régulations qui dépassent
l'échelle parcelle l'échelle
exploitation et l'échelle territoriale
devient importante notamment quand la
gestion des résidus et la gestion des
accès des résidus nécessite des des
accords préalables entre agriculteurs
agro-éleveurs et puis même éleveur
transhumant
donc il y a des aménagements des espaces
et puis chacun de ces aménagements des
espaces correspondent à des règles à des
règles d'accès qui ont été négociées
concertés et puis ces règles ces règles
conditionnent en retour différents
construisent différents espaces avec
différentes modalités et donc permettre
de concevoir et de construire des
systèmes différents
sur le contexte Cameroun et peut-être
benaga
donc pour résumer l'approche très
rapidement on a donc un diagnostic
initial qui décrit les milieux dans leur
composants physiques et
socio-économiques et leur environnement
et puis on part on part pas de zéro
puisqu'on a des références de milieu
dans des milieux physiques similaires et
puis de ça nous permet de construire
cette confrontation entre nos références
et puis le diagnostic permet de
construire des des
matrices qui elle-même
interagissent avec avec des réseaux de
démonstration des fermes de référence et
puis se construire ensuite une diffusion
pilote qui est appuyée par la appuyée
encadré et renseigné par la par la
recherche et l'ensemble finalement cet
ensemble régionalisé constitue un
processus d'adaptation continue de
validation
éditération et qui est pleinement
participatif et cette participation elle
se construit vraiment autour d'un
diagnostic partagé des problèmes à
résoudre
c'est important s'il y a pas de partage
du problème à résoudre forcément il n'y
a pas de participation et donc
l'ensemble fait une base permanente de
formation de formation des acteurs et de
des agriculteurs techniciens ingénieurs
et chercheurs aussi
bien sûr peut-être en premier lieu
donc rapidement qu'est-ce qui s'est
passé il y a quand même dans l'évolution
de ces méthodologies si on décrit les
deux étapes la première étape c'est
finalement cette formalisation a permis
de construire de voir le semis direct
comme une nécessité donc on a ces
résultats qui sont tirés de la de la
matrice de la matrice de
86 92 chez la phase de la Progresso ou
finalement on a les effets de la
monoculture les effets des rotations on
a des effets moins nette quand même sauf
love set qui est en dessous le travail
au disque mais bon pour trancher entre
le semis direct et le et le labour et la
scarification profonde c'est pas évident
sur la performance des cultures quoi et
puis on a même certaines cultures comme
le riz là que vous avez à gauche qui sur
ce lit direct ce qui est surligné en
verre et ben c'est la catastrophe quoi
impossible de faire du riz en semis
direct donc on a cette cette difficulté
quoi c'est que bon certes on voit bien
que les sols se portent mieux sous semis
direct mais il y a des qui ne fonctionne
absolument pas en ce midi direct quand
ce semis direct est réalisé sur résidu
de récolte et le labo profond est bien
plus important et fonctionne on donne de
meilleurs résultats technico-économiques
mais dans le même temps l'analyse
l'analyse du profil permet de voir que
d'un côté et si on regarde que le la
matière organique permet de voir que
certes on a une dégradation et des
niveaux de matières organiques
extrêmement faible dégradé sous sous le
travail au disque mais que le labour
profond aussi ne permet pas une
restauration une restauration surtout
quand il est pratiqué annuellement une
restauration rapide des des taux de
matériaux organiques et que seul le
semis direct permet
associé et surtout quand il est associé
à des à des à des rotations qui incluent
des successions annuelles avec des
apports de biomasse plus importants que
seul le semis direct permet ces taux de
matériaux donc la question n'est plus de
de dire est-ce que je fais du semis
direct ou est-ce que je fais du Labour
la question est de dire comment je fais
du semis direct qui est une condition
nécessaire de la durabilité et comment
je fais du semis direct qui performe ou
les cultures produisent et la première
la première réussite de Lorie a été une
une étape importante le premier riz qui
a fonctionné en ce midi direct c'est du
riz a été semé en direct sur des
braqueursia des pâturages de bracaria
qui avait permis de corriger les sols
d'où l'étincelle quoi et donc après et
bien ça va être on va passer de cette
systématisation des des matrices à
comment je conçois des systèmes qui me
permettent de mieux exploiter la nature
au profit de la fertilité des sols c'est
une citation et puis la matière
organique et le pouvoir restructurant
des systèmes avec pâturages donc on
avait ses premiers types de systèmes et
puis donc on passe dans l'étape 2
c'est-à-dire du semis direct comme
nécessité à la construction des SCV
c'est à dire mieux exploiter la nature
au profit de la fertilité des sols
c'est-à-dire gérer la fertilité et
réguler les biogresseurs via la
multifonctionnalité des couverts
donc c'est comment à travers les
couverts je mobilise des fonctions donc
il y a eu tout ce travail que Serge a
décrit d'introduction de matériel
végétales et puis de caractérisation de
ces fonctionnalités de ces apports
qu'est-ce qu'il nous permettait
d'apporter dans la dans le dans le
système à gauche vous avez là sur la
photo du bas du coton au premier plan
sur du sorgho derrière c'est des mines
on voit bien que les 1000 ont disparu
donc il y a des effets de nutrition qui
sont différents il y a des effets sur le
contrôle des adventices qui sont
différents les fameuses racines des
l'usine korrakana des sols complètement
structurés résilients portant par le des
racines de de braquariage je pense et
puis la photo là qui vient du Cambodge
là où on voit que sur des sols
complètement lessivés pauvres enfin des
solférialytiques à pH4 et ben les
leuzings korrakana on voit que les maïs
n'ont pas faire grand chose c'est les
petites plantes jaunes que vous voyez
vous reconnaissez pas forcément Emmaüs
mais les losings korrakana elle est
capable de pousser là dessus donc elle
nous apporte des capacité des extraction
de remobilisation d'éléments qui font
inaccessibles pour d'autres plantes donc
Lucien avait commencé à formaliser ça et
ça c'est un schéma initial il l'avait
complexifié après sur la multi
fonctionnalité des couvertures c'est et
ce qui était recherché par la conception
des systèmes et puis donc il y avait ce
travail sur la biodiversité et puis il y
avait ce travail sur l'intensification
des flux biomasse dans les systèmes par
la gestion des successions avec ces
doubles cultures de cultures annuelle
alternée avec une seule culture puis
ensuite deux cultures annuelles en
succession systématique et puis
éventuellement rentrant en rotation ou
la seconde culture est en association
avec un pâturage un bras Caria ou un
stylo dentesse qui permet ensuite et
donc on voit bien la progression des
apports la progression dans le temps
dans la conception l'imagination des
systèmes mais aussi la progression qui
co évolue avec la et qui est une idée
guidé par la nécessité d'intensifier ces
flux de biomasse et de mobiliser de la
diversité
donc ça a permis de concevoir des bien
sûr des types de systèmes différents
avec des couvertures mortes des
couvertures vives qui ont été repris et
qui ont voyagé à travers la planète quoi
c'est à dire que cette création qui
était faite au Brésil elle était par les
voyages que Lucien faisait en Afrique en
Asie à Madagascar et en France ensuite à
partir du milieu des années 90 elles ont
été dans un transfert dans un transfert
immédiat et direct
et donc avec cette évolution des
systèmes et bien on voit que les
matrices changent de structure ici c'est
une matrice un peu tardive une des
dernières que Lucien et Serge vont
mettre en place ou finalement le but
c'est plus de comparer de systématiser
un croisement entre les composantes
systémiques mais c'est de mettre dans
des collections testées des des systèmes
de culture et de mesurer leurs effets
leurs impacts sur les ressources
naturelles à commencer par le sol et
leur capacité à mobiliser leur capacité
à mobiliser des fonctions des fonctions
agroécologiques de gestion de la
fertilité ces composants physiques
biologiques chimiques et aussi des
capacités à contrôler les burgresseurs
les adventices en premier lieu et puis
aussi d'autres
donc voilà ce que disait Lucien disait
bon bah voilà le
où on en est et donc tout le travail à
faire et a construit qui est de passer
des systèmes actuels avec ça le
travailler de progresser par l'inclusion
de biomasse et de forte
multifonctionnalités à partir du moment
où on commence à avoir de la
multifonctionnalité dans nos systèmes et
bien on peut commencer à retirer les
chimie et puis les apports d'engrais
minéraux puisque une partie une partie
de ces de ses fonctions assurées par les
intrants de synthèse est assuré
maintenant par la nature et puis de
progresser dans ce retrait et puis il
envisageait fortement aussi bien sûr de
mobiliser de plus en plus les outils
d'écologie d'écologie microbienne tout
ce qui était biocontrôle biostimulant
etc etc
alors pour conclure quelques quelques
éléments qui me semblent qui me semblent
important le premier c'est que
et bien on construit cette méthodologie
elle construit la participation des
acteurs sur un diagnostic agronomique
partagé on est on est bien d'accord du
coup quel est le problème à résoudre
quoi quel problème agronomique à
résoudre à partir de là si on se penche
sur le même problème on peut on peut
avancer ensemble
c'est une méthodologie donc je l'ai dit
qui a évolué avec la nature des systèmes
conçus et mis au point on est passé de
matrice systématisée à des unités de
mise au point des SCV et d'évaluation de
leur performance et fonction
agroécologiques on est bien dans un dans
un une mise en dialogue entre
j'ai des pratiques qui me permettent de
mobiliser des fonctions qui ont des
impacts des externalités positives sur
sur le sol sur le milieu qui mobilise
des fonctions agroécologiques qui en
retour améliorent la performance la
performance des systèmes c'est-à-dire la
productivité des facteurs et donc ce qui
permet de générer des économies
et puis moi ce que je trouve vraiment
fécond c'est que c'est un outil de
pilotage et d'accompagnement régionalisé
des acteurs confrontés et convaincus de
la nécessité de changement systémique si
on n'est pas convaincu c'est sûr que on
va pas se lancer dans des réflexions de
changement stratégique quoi et je trouve
que dans cette réflexion la distinction
la distinction entre composantes
systémique et composante thématiques des
systèmes de culture et essentiel puisque
on a je le redis les composants
systémiques qui peuvent permettre de
créer de l'autonomie et puis des
composantes thématiques qui sont souvent
qui sont souvent
vendus qui en général crée de la
dépendance au niveau des au niveau des
fermes je dis pas qu'elles sont inutiles
mais je dis qu'il faut savoir il faut
savoir les ordonner et construire
d'abord son autonomie pour ensuite aller
chercher acheter des éléments qui nous
semblent importants dans notre système
voilà je vous remercie pour votre
attention
merci Stéphane pour cette super
présentation ça représente bien tout ce
qu'on a pu faire par cette équipe animée
par Lucien
j'avais oublié une photo je sais pas si
non non ce que j'avais quand même ouais
c'est la dernière excusez-moi je
elle est vraiment importante
voilà je voulais je voulais
merci pour tout et on avance OK et puis
il y a aussi plus sérieusement encore
que des références là sur les sur les
méthodes avec des accès sur le site
openlit Siram mais il est où elles sont
aussi toutes en ligne sur le site vers
de terre production voilà excuse-moi
Olivier de mais bon ça c'était important
voilà je rajoute pas avec Lucien il
disait qu'il était en sélectionneur de
système et c'était c'est bien ça ce
dispositif ça permet de sélection donner
des systèmes ils travaillent comme un
sélectionneur pour travailler sur des
variétés lui travailler sur les systèmes
comme ça c'est ce qui est vraiment
bouleversement des des méthodes de
recherche
j'ajouterai aussi que le avec
l'accumulation des connaissances et base
de données sur les plantes les
fonctionnements dans les différents
milieux et puis Lucien effectivement
enregistrer tout ça même si notez pas
grand chose il avait une mémoire
phénoménale il enregistrait il avait vu
tel plante dans tel milieu il savait
qu'elle allait pousser dans telles
conditions de sol de climat donc si au
départ il nous fallait
une dizaine d'années pour identifier les
bonnes plantes les bons systèmes qu'il
fallait en tester des quantités
impressionnantes
au fur et à mesure on allait de plus en
plus vite on peut arriver maintenant
dans un milieu et assez rapidement
savoir quelle plante on des chances de
passer quand est-ce qu'elles vont nous
apporter comment elles vont s'intégrer
dans les systèmes donc
en même temps d'améliorer les systèmes
on a
la méthode a permis d'améliorer la
vitesse de de
réalisation de la recherche et comment
aboutir à des résultats assez rapidement
alors il y a une question qui de ma xbox
qui dit mais la matière organique c'est
du carbone et le réchauffement
climatique c'est du carbone on pourrait
produire des calories alimentaires
matériaux en cas de carbone point
d'interrogation
alors c'est aussi des choses qu'on qui
montre l'importance de ces couverts
végétaux
l'agriculture de conservation qui qui
les trois principes de
mais en premier principe le non travail
du sol dans les systèmes SV le premier
principe c'est c'est les couvertures
végétales les mélanges les produire un
maximum de biomasse en fait il y a
carbone et carbone le réchauffement
climatique c'est du carbone c'est du CO2
c'est du carbone qui n'a plus de
d'énergie c'est du carbone qui a été
brûlée enfin qui a été brûlée qui a été
sur lequel
on a récupéré l'énergie au passage la
matière organique dans les sols c'est du
c'est avant tout
un support pour stocker le carbone un
support pour stocker de l'hydrogène qui
est l'énergie donc en fait les plantes
apportent toutes l'énergie au système
elle transforme du CO2 en des chaînes de
carbone avec de l'hydrogène accrochée
dessus et puis l'hydrogène bah ça va
être le carburant pour faire fonctionner
tout le système voilà donc
ça ça
montre aussi ce système c'est que que vu
que toute l'énergie vient du système du
système vient de la photosynthèse le
premier principe ça va être de maximiser
la photosynthèse donc d'avoir autant de
plantes que possible dans le temps dans
l'espace des plantes avec une
photosynthèse active et puis donc
d'accumuler de l'énergie qui va
permettre
à la microphone à macrofort de la
structure de l'entretenir donc tout le
système fonctionne sur la photosynthèse
et et le corollaire de ça c'est que
contrairement à ce qu'on peut entendre
dans un système conventionnel c'est ou
la durabilité ne va pas avec la force
productivité maintenant au contraire ces
systèmes-là ils montrent bien que la
durabilité des systèmes elle repose sur
une très forte productivité voilà
donc j'ai pour l'instant il n'y a pas
d'autres questions n'hésitez pas à en
poser je suis en train de regarder s'il
y a d'autres d'autres intervenants non
on est sur que sur ces questions pour
l'instant
on est on est bien bien dans les temps
par contre on a on a un intervenant qui
pourra pas venir Nicolas hardcore pourra
pas participer malheureusement il devint
intervenir pour au niveau des des
financements de la recherche en
particulier
Lucien avait innové là-dessus donc je
vais je vais je vais essayer improviser
tout à l'heure après la pause un peu sur
ce sujet là parce que c'est aussi
intéressant par contre du coup je
comprends pas c'est de faire une pause
un petit peu plus longue et puis de
reprendre vers 11h15 et voilà donc merci
à tous d'avoir suivi jusque là et puis
on fait une petite pause et on se
retrouve à 11h15
à tous on est reparti pour une deuxième
partie de matinée donc comme je vous le
disais tout à l'heure on voulait avoir
une intervention sur le mode de
financement de cette recherche parce que
là aussi Lucien avait innoé la grosse
particularité c'est qu'il avait réussi à
avoir le support de l'Agence française
du développement qui nous finançaient
des projets un peu dans toutes les dans
toutes les régions alors je vais vous
reprendre la diapositive de de Serge qui
de tout à l'heure sur l'émission qui
avait fait Lucien en
2010 donc qu'il avait simplifié
donc
en fait ce dispositif
on a vu qu'au niveau d'un pays ou d'une
région travaillait sur des différentes
unités de paysage sur des conditions
socio-économiques différentes et bah ce
dispositif Lucien avait structuré au
niveau de toute l'équipe avec des gens
qui travaillaient dans toutes les dans
toutes ces dans toutes ces zones qui sur
lesquelles ils tournent toutes les à
l'envers il y avait des projets qu'il
appuyait
très très régulièrement donc
les unités commencèrent en Côte d'Ivoire
mais Madagascar était un gros lieu avec
la réunion avec Roger Michelon
le Cameroun avec
Christina Dodin qui qui était donc il
avait des gens sur le Laos le Cambodge
Vietnam donc Pascal liéna
trentekokwak tous les laurent-yvesc vous
allez voir tout à l'heure Stéphane
Boulakia pardon ces deux mains Florent
donc
en fait ce pays était pas choisi au
hasard ils étaient faits pour que le
dispositif couvre la plus grande
diversité possible de conditions
climatiques de conditions de sol et de
conditions d'agriculture avec ça l'est
aussi bien de l'agriculture sur pente
avec un bâton que de la grande
agriculture comme au Brésil très
motorisé sur des milliers d'hectares
donc c'était si la grande force de
pouvoir passer d'un milieu à un autre
aussi facilement et d'adapter tout de
suite les pratiques les systèmes aux
conditions du milieu donc pour pouvoir
financer ça Stéphane a montré aussi que
l'important c'était des essais
pérennisés donc le financement de la
recherche en général c'est des
financements sur quelques années 3 ans 4
ans 50 ans quand on a des gros projets
sur Madagascar ça peut être
pérennisément plus de 20 ans
le Cameroun ça a duré assez longtemps le
Cambodge est à des dispositifs qu'on
plus d'une douzaine d'années qui ont été
initiées par Stéphane Florent qui est
dessus maintenant en Côte d'Ivoire je
continue à suivre des
dispositifs de qui a 8 ans d'âge donc
pérenniser ces systèmes ça demande un
mode de financement particulier et l'AFD
a beaucoup beaucoup soutenu
la construction de ces systèmes LCV les
différents projets un peu partout dans
le
dans le monde donc c'était vraiment très
innovant bien sûr on avait d'autres
d'autres bailleurs il y avait aussi la
participation de privée particulier au
Brésil et tout ce travail sur le
financement de la dispositif
c'était vraiment vraiment innovant et je
sais même pas s'il y a beaucoup de
dispositifs comme ça qui existe encore
dans dans le monde avec des durées de
pérennisation sur et surtout une vision
globale aussi large d'avoir aussi bien
l'Asie pour les conditions
socio-économiques la densité de
population la mécanisation qui est très
différente de l'Afrique de l'Ouest qui
est très différente de Madagascar il y
avait des projets avec des privés des
projets avec des sociétés de
développement comme la somalaques à
Madagascar ou la sodecotons au Cameroun
donc c'est c'est aussi une force de
dispositif
qu'on essaye de maintenir même si ils
sont un peu allégés il y a quand même
encore beaucoup de choses qui restent
voilà donc je
vais pas pouvoir parler tellement plus
longtemps que ça mais c'était important
je pense de préciser et je sais pas si
si
Cédric cabanes et est prêt à
intervenir
Cédric va vous présenter la vision du
vivant selon Lucien Segui qu'il a qu'il
avait rencontré c'est toi qui l'a qui
l'a marqué qu'il a il va vous présenter
tout ça je ne sais pas c'est Cédric
j'arrête le partage et je si tu es là
c'est à toi
oui oui
c'est à toi vas-y tu peux prendre le
temps mais on est un peu en avance je
suis en place et
je coupe la chaîne Youtube là
tu m'entends
est-ce que
[Rires]
d'accord moi c'est juste un petit
témoignage que je vais faire
j'ai eu la chance de rencontrer
Lucien en 2014
donc c'est récent par rapport à tous
ceux qui sont qui se sont exprimés
jusqu'à présent
et ça a été un vrai un vrai révélateur
pour moi alors rapidement je suis
président de du pôle de conductivité
agric sud-ouest innovation j'ai été
dirigeant d'une entreprise de
d'agro-fournitures pendant une PME
pendant 25 ans
et après
avoir fait une dizaine d'années dans des
dans des grands groupes
phytos ou semencier dans les fonctions
commerciales marketing donc en 2014 à
l'occasion d'une d'une invention faite
par ma petite ma petite entreprise sur
la multiplication
de micro-organismes endogène
donc en fait on prend un échantillon de
la parcelle on sélectionne les
micro-organismes qui sont peuvent
présenter un intérêt pour pour
l'agriculture on les multiplie on les
remet là dans la parcelle dans lequel
elles proviennent et il y a une
publication sur ce sur ce thème là et
Lucien avec son
sa cellule de veille très large
est tombé dessus et donc nous a appelé
pour pour dire ben écoutez ça ça
m'intéresse j'aimerais bien venir vous
rencontrer et de cette rencontre donc
passionnante j'ai rencontré un type
passionnant vraiment
pour moi un des grands ingénieurs à
Grenoble
mondiaux
et bien il m'a fait l'honneur de me
donner son amitié et il m'a fait
découvrir donc
les SCV c'était mon premier pas dans
dans l'agroécologie j'en avais jamais
j'avais jamais eu la curiosité de
regarder ce que c'était
et donc j'ai fait le tour avec lui de
Amérique du Sud les Antilles
l'Asie du Sud-Est et j'ai vu que ces
techniques donc de semis couvert végétal
permanent vivant ou mort comme il dirait
ça marchait aussi bien dans ce que
disait Olivier et Stéphane tout à
l'heure aussi bien dans des des très
grandes exploitations que dans des
toutes petites très grandes
exploitations au Brésil
aux Antilles moyennes et et en Asie du
Sud-Est toute petite
fonctionnait sur le plan de la
productivité
fonctionnait sur le plan économique
et en retournant en France donc à l'ail
m'a fait rencontrer et j'étais visité
Christian Abadie
Hubert Noël
Sandrine donc j'ai visités et donc ça
marche partout quoi c'est et je me suis
dit comment se fait-il que on est aussi
peu de de
que ces techniques là soit aussi peu
répandues en France par rapport à
l'Amérique du Sud ou l'Asie du Sud-Est
l'Afrique je connais moins parce qu'on
dit j'ai pas été et donc
je me suis dit là il y a une clé il faut
aider Lucien à
faire
connaître et promouvoir ces techniques
en France quoi qu'on rattrape notre
retard il y avait 2 % de 3%. alors ils
étaient bien regroupés c'est il y a deux
associations on a pas des pavé qui qui
regroupent les agriculteurs qui
promet et qui utilisent ces techniques
mais c'est quand même une grande
minorité par rapport à l'ensemble de la
de l'outil productif agricole français
et
petit à petit bon j'ai compris des
choses j'ai compris un que moi j'ai
appris quand on est issu de la même
école agro Toulouse moi quand j'ai fait
mes études en gros le sol c'était j'ai
appris que c'était un support d'ancrage
des végétaux bien sûr il y avait de la
matière organique il y avait des
compositions chimiques du sol qui était
importante la texture mais par contre la
vie dans le sol là c'était pas c'était
pas du tout abordé quoi c'était donc moi
je suis sorti de l'école en 81
c'était
il y avait pas il y avait lui j'ai
découvert que sous le sol était un
élément déterminant de la de la
fertilité
et de la productivité agricole et ça a
été une révélation pour moi et on a
monté avec un petit groupe de de
passionnés donc Michel Duru Guillaume
Dupin Jean-Pierre Sartoux
qui avait claire Pontus plus plusieurs
plusieurs passionnés Grégory
deschanguillaume on
a monté un colloque sur la SCV à
Toulouse en 2017 puis un deuxième en
2019
sous l'égide de Lucien qui voulait alors
là je tombe sur le caractère qui a
10 ans mais je vais pas répéter encore
une fois tout ce que j'ai dit ils ont
qu'à se brancher sur les gènes s'ils
veulent écouter le truc donc lui n'a pas
participé mais il nous a quand même aidé
à travers ses contacts à
réaliser ses colocs et
donc j'ai découvert le vivant grâce à
Lucien et
depuis donc j'ai
militaire alors c'est difficilement le
contexte fait qu'aujourd'hui on est
quasiment obligé de revoir les modèles
économiques alors qu'ils soient bien sûr
en agriculture mais dans tous les autres
DOM l'impact du changement climatique le
les soubresauts humains
de guerriers font que
d'actualité agricoles et la France
l'agriculture française il y a un œil
dessus beaucoup plus
beaucoup plus pertinent mais c'est la
partie n'est pas gagnée et j'en veux
pour preuve alors je suis un peu cash
mais j'en veux pour preuve un peu
pour moi les personnes qui connaissent
le mieux parce qu'ils le font depuis
plus de 30 ans
font de la recherche et du développement
c'est les ce que j'appelle les seggis
boy c'est des gens du sirène qui qui ont
pratiqué cette agriculture et en même
temps sur le plan de la recherche et en
même temps sur le développement ce qui
est pas le cas en France puis on viendra
fait la recherche ce sont de
l'agriculture font le développement et
ce lien qui est élevé en tout cas des
spécialistes de ces techniques sont sont
à mon sens
Les Olivier Stéphane Florent pas toute
cette famille
c'est Guy et
j'ai appris récemment que le sirène
n'avait pas le droit
n'avait plus le droit d'exercer en
France
et était recentré sur des missions
de développement à l'étranger et pour
moi on aurait tellement besoin
de ces gens là pour accompagner alors
les initiatives il y en a beaucoup parce
que on est un peu dans la dans la on est
un peu dans la
dans la panade là notre notre
agriculture française il faut qu'elle
change de modèle et c'est compliqué et
ne pas ne pas faire appel à
aux gens qui la pratique depuis 30 ans
me paraît une
erreur
fondamentale on gagnerait du temps
beaucoup en
consultant alors je sais que chacun
d'entre vous
gardez un pied en France et donner de
votre temps pour pour accompagner des
projets mais mais ça se fait un peu à
côté des institutions et ça je trouve ça
très dommage qu'il y ait pas une volonté
politique de de
s'appuyer sur votre expérience pour
développer ces techniques
qui a initié et développer
Lulu donc voilà ce que j'avais à dire
moi j'ai rencontré un type
extraordinaire vraiment un type humain
quoi un humaniste culture humaniste
je reviendrai pas sur ce qu'a dit
sur sur
la qualité de l'accueil de Jacqueline de
Sandrine de Yannick
qui sont formidables sur le plan humain
mais mais
j'engage tout le monde à écouter les
vidéos
de
Lucien sur en deux en dehors de de la
technique des CV proprement dit et sur
sa vision de l'agriculture et
le fait que
la nature est notre et notre mère entre
guillemets et que
comment intelligemment utiliser la
nature pour rendre service à l'homme
plutôt que d'essayer d'imposer notre
volonté c'est ça que je retiens de de
Lucien comment comment regarder dans la
nature ce qu'elle a mis au point toutes
les expériences les milliers dans les
milliards d'années d'expérience qu'elle
a conduite pour pour arriver à quelque
chose qui soit profitable
pour l'économie des agriculteurs je
termine en disant
ça ça a été le moteur d'une action peut
conduit le pôle de compétitivité
aujourd'hui qui s'appelle solnovo qui va
être lancé officiellement jeudi
et qui vise à
faire financer
le le
fondement de ça c'est d'essayer de
que la société civile le monde
économique
contribue au revenu des agriculteurs en
rémunérant les services qui rendent à la
société et qui sont pas inclus dans le
prix de leur marchandises de leur
production agricole
et donc là c'est par l'intermédiaire de
la de la les financement carbone donc
l'agriculture que prennent lucien est
effectivement
séquestratrice
de CO2 ça c'est un service à côté
d'autres que
que rend cette agriculture à la société
comment enclencher un mouvement en
dehors des financements politiques
donc de financement citoyen pour
contribuer aux revenus des agriculteurs
qui font cet effort là sachant qu'il y a
une période de risque que alors ça je
sors ça de je sais pas agriculteur
moi-même mais des différentes entretiens
que j'ai eu avec avec les agriculteurs
qui pratiquent cette agriculture il y a
une période de risque de 3,5 ans pour
eux qui est compliqué
et on pourrait
fortement développé
cette agriculteur si
un financement citoyen se mettait en
place pour pour les aider à franchir sur
risques
moi j'ai une vue très très comment dire
je suis pas je suis pas un agronome de
terrain donc
je sais que
vous l'êtes vous les déguise boys
vraiment de
mais bon mon sentiment est que
ce qui a motivé la vie de Lucien toute
l'engagement qu'il y a mis et
certainement une clé du futur pour notre
pour notre civilisation carrément je
pense que c'est c'est le moyen de sortir
par le haut de ses crises que l'on
connaît et dont la majeure est
certainement le changement climatique et
l'adaptation de notre outil productif
agricole à ce changement passe selon moi
par ces techniques qui sont
en termes de quantitatif
très puissant parce que celle là
concerne notamment les grandes cultures
et donc en termes d'hectares c'est ça
pèse quoi
les 30 millions d'hectares qu'on a vu
tout à l'heure sur le tableau que
présentait Olivier
un film 30 millions d'hectares par
rapport à ce qu'il faudrait faire en
France je sais pas combien il y en a
mais si on est à 200 000 c'est peut-être
le max quoi 200000 hectares conduite en
SCV ça doit être le maximum
donc il y a un gros gros effort à faire
et
moi ce que je veux dire donc moi je dis
merci Lucien de m'avoir mis le nez dans
le sol et
d'avoir senti cette bonne cette bonne
odeur du musc et de voir les
les bénéfices
que l'agriculteur pouvait en tirer en
termes de production mais également tous
que la société
tout ce qu'ils peuvent apporter à la
société en mettant en œuvre ces
techniques
donc un grand grand merci à Lucien qui
nous écoute de là-haut et qui vit
toujours dans nos cœurs
et merci il y a une question de Martin
Rollin qui est qui demande quel est le
produit dont tu parles alors c'est pas
un produit par définition mais tu peux
expliquer
une
solution qui s'appelle solactive donc
c'est le la société agronustrie que j'ai
quitté à la retraite depuis trois ans
maintenant donc j'ai pas intérêt
commerciaux à le développer mais par
contre c'est quelque chose qui est très
intelligent c'est en gros on prend un
échantillon de terre représentative
d'une parcelle le labo on l'envoie au
labo le labo sélectionne les
micro-organismes fixateurs d'azote sur
l'utilisateur de phosphore qui
contiennent des plantes
pgprends de grosses promoteur et
les extraits les multiplient et les
renvoient l'agriculteur qui les remet
sur des alors là il faut le conduire en
SAV parce que ces micro-organismes vont
pouvoir se développer tu peux regarder
et donc qui est constitué par le par les
résidus végétaux
et là va permettre en fait on va donner
un avantage concurrentiel à ces
populations
bactérienne pour fixer l'azote ou celui
des phosphore du sol à un moment donné
voilà le et ça s'appelle Solex Steve moi
je rajouterais une question tu sais ce
que agronutrition avait répondu à Hubert
charpentier quand ils avaient quand ils
avaient envoyé de ses sols non
mais ils avaient répondu bah déjà on va
rien vous renvoyer parce que vous êtes à
des niveaux aux normes et ensuite on a
vous avez des micro-organismes on
pensait qu'ils avaient disparu de France
depuis des années exactement exactement
voilà au niveau on a un peu de temps on
peut discuter au niveau des services
rendus par les agriculteurs je sais pas
où on en discutait il y a quelques jours
qu'est-ce que tu penses de de se faire
payer l'oxygène
bien sûr bien sûr parce que ça serait
quand même c'est quand même quelque
chose qui nous est assez indispensable
et notamment voilà d'un côté il y a tout
un tas de service tu sais enfin il y a
l'oxygène il y a le CO2 mais tu sais sur
sur l'érosion c'est fantastique j'avais
Lucien m'a envoyé il avait fait une
petite mission de conseil je suis me
rappelle plus pour un conseil général je
sais plus salutaire
il faut qu'on se parle oui
et
sur l'eau c'est fantastique
là il m'a envoyé une photo donc c'est
une parcelle qui était conduite en CV et
à côté il y avait une parcelle en
conduite en classiquement un épisode
plus vieux donc 50 mm qui était tombé
sur la parcelle dans le drain sur la
partie CV des eaux claires et dans le
dans la parcelle conduite
classiquement on va dire c'était tout
boueux c'était c'était
à l'autre tu en as beaucoup des services
rendus des services rendus à la
à la société civile par l'agriculture
qui aujourd'hui ne sont pas rémunérés
donc il y a un grand champ
d'investigation
mais c'est compliqué on discutait tout à
l'heure avec Noël de Neuville comme
colle les agriculteurs qui financent la
recherche ils devraient pouvoir avoir un
pouvoir avoir un droit de regard sur
quelle recherche
oui
c'est ce qui se fait en Hollande depuis
longtemps où les agriculteurs
peuvent orienter les programmes de
recherche sur les sur les grandes lignes
quoi
si tu passes en Suisse dans le canton de
Genève là parce qu'elle Boivin nous
disait que là il rémunère
les agriculteurs sont rémunérés sont sur
le sur leur conduite agricole quoi donc
on a du taf à faire en France
OK et ben je regarde s'il y a d'autres
questions on est on est pas mal en
avance mais c'était pas grave
merci bien pour ce pour ce témoignage
l'aventure continue
exactement
à bientôt Olivier
du coup moi je garde la main parce que
je vais je vais vous présenter le
manuel pratique du semis direct à
Madagascar qui est
en fait vraiment la boutique enfin un
des résultats qui est cité un peu
partout qui est repris un peu partout
dans le monde qui
nous qui est
issu des travaux il aurait pas existé
sans Lucien ce manuel
ça c'est sûr mais il aurait pas eu du
tout cette forme là non plus si il y
avait pas Hubert sur la conception de la
structure du manuel ça a été des
échanges passionnants avec Hubert
pendant des des jours et des jours dans
la voiture quand il y avait Lucien aussi
on a c'est un travail qui a pris
quelques années qui essayait de
synthétiser en fait le
les systèmes enfin comment on concevait
les systèmes comment ils fonctionnait
et ça a été en fait ces applications à
Madagascar mais ça est quand même été
traduit en anglais en espagnol en
portugais en vietnamien
ça c'est pour les versions qu'on connaît
il y en a peut-être eu d'autres ça a été
adapté pour les pour les savanes avec le
Cameroun le Bénin des différentes
versions donc avec
différentes différents milieux en plus
de Madagascar l'avantage de Madagascar
c'est que c'est un kaléidoscope de
milieu comme disait Lucien il y a à peu
près tous les climats il y a toutes les
plantes qui poussent et
il y a Martin qui n'ont pas qu'on voit
ton diapo je crois que
excusez-moi il y a un problème peut-être
sur le diaporama pourtant
désolé petit bug de
c'est bon voilà donc vous avez pas rater
grand chose sur le diapos
je vais juste expliquer les traductions
j'allais dire qu'il a été téléchargé
entre 50 et 100000 fois en fait il est
sur tellement de sites qu'on peut pas
suivre je pense que c'est plus près de
100000 fois donc c'est ça montre quand
même l'intérêt
et puis les fréquemment repris les cités
ou non mais souvent en fait les
graphiques qui sont tellement
reconnaissables que les gens savent d'où
ça vient même même si c'est pas cité
mais on les retrouve assez souvent tapé
sur sur Google des images sur mes
directs vous allez ça arrive assez
rapidement alors la structuration de ce
manuel en fait le premier volume il
monte les explique les principes les
intérêts des CV surtout le premier
chapitre c'est les fonctionnements des
de ces écosystèmes cultivés en semis
direct
et puis le deuxième
que c'est sur la gestion de ces
écosystèmes cultivés donc c'est vraiment
les deux chapitres fondamentaux qui
mettent les bases et qui sont communs
tous les à tous les milieux c'est
vraiment la construction des des CV donc
on avait repris ces schémas sur le
fonctionnement d'un écosystème naturel
forestier avec le turn-over de la
matière organique la fractionnement de
cette matière organique la parent
minéralisation la part en humidification
le la bioturbation par les vers de terre
en particulier par la faune qui permet
de fabriquer ce complexe argilomique
donc qui est toute la base de
l'agrégation des sols et donc de la
structure des sols avec ces mouvements
cette dynamique le recyclage par les
racines le recyclage des éléments
nutritifs dans la dans la litière donc
c'est principe qui qui sont qui sont
maintenant pas mal pas mal connues mais
qui voilà qui qui était conceptualisé
par Lucien et
par
uber et qu'on a qu'on a mis en forme sur
les piliers des systèmes LCV
voilà c'est cette biodiversité
fonctionnelle les associations les
successions de culture qui sont vraiment
au centre même si c'était le deuxième
principe c'est c'est
ça qui est fondamental avec la litière
comment elle fonctionne et puis la forte
activité biologique que ça soit les
animaux
d'élevage éventuellement mais toute la
macropone la microfaune la microflore
donc tous ces tous ces organismes qui
vont faire fonctionner le sol maintenir
une bonne structure c'est pardon c'est
les racines du sol enfin les racines des
plantes dans le sol qui nourrissent les
micro-organismes qui vont entre qui vont
créer cette structure une amie qui qui
se bouche ça fait de la micro porosité
donc ces microorganismes qui font la
microporosité qui est indispensable au
stockage de l'eau et puis la faune qui
va faire la macroporosité et puis les
processus d'agrégation globalement qui
font la macroporosité qui elle va
permettre
les flèches d'eau quand il y en a trop
la circulation de l'air et puis il y a
tout ce rôle de régulation de de la
litière qui réduit l'évaporation donc
qui augmente l'infiltration et puis ça
tamponne les températures l'humidité ça
fait un écran contre les
ultraviolets voilà et pour maintenir
cette litière et bien il faut pas
perturber le sol et il faut avoir cette
couverture végétale permanente et il
faut produire et restituer une forte
biomasse et c'est là le rôle des plantes
multifonctionnelles en association les
successions et puis et puis c'est comme
présenter Stéphane les mélanges de de
différentes espèces qui vont remplir des
fonctions différentes alors je vais pas
tous les reprendre même si un peu de
temps mais sur le fonctionnement de la
matière organique et la structure du sol
dans un écosystème cultivé semis direct
c'est très différent par rapport à un
écosystème cultivé en conventionnel
c'est avant tout la
les plantes qui apportent l'énergie pour
et les matériaux pour faire de
désagrégats des micro-agrégats des macro
agrégats donc qui vont entretenir toutes
ces structures qui vont réguler les
cycles de l'eau
et donc c'est c'est un fonctionnement
qui n'a rien à voir et puis on a nous
parait pour les différentes fonctions
avec l'agriculture conventionnelle
donc chaque pour chaque type de
fonctions donc on avait ce genre de
schéma dans les
dans cette première partie du manuel
avec les faibles retours de biomasse et
la monoculture et tous les tous les tous
les effets négatifs que ça peut avoir
sur le
sur les fonctionnements des systèmes et
puis déjà bon enfin déjà dans ce manuel
qui a des guidades pour cette partie là
de 2009 si je me rappelle bien bon on
utilisait des modèles simples de
mobilisation du carbone le modèle les
noms du puits qui est qui est repris
adapté la même s'il a une pose des
problèmes de calcul des coefficients
ça permettait d'avoir une bonne idée des
quantités de matières organiques qu'il
fallait apporter au sol dans fonction
des types de milieu
en milieu tropical humide sur la côte
Est de Madagascar si si on n'a pas 15 à
17 tonnes de matières organiques sèches
par an on perd on déstocke donc il faut
des systèmes très très productifs pour
pour les maintenir et puis sur de
l'autre côté dans le Sud-Ouest où il
fait c'est beaucoup plus sec ça a plutôt
être de l'ordre de 4 ou 5 tonnes qu'il
faut donc la nature est bien faite
où on peut en produire moins il y en a
besoin de moins pour pour maintenir et
voir pour monter les stocks
ou ça se minéralise très très vite on a
des capacités de production qui sont
élevées parce qu'il fait chaud et humide
toute l'année donc on peut faire
d'intéressant de comprendre aussi que
pour gagner sur la séquestration du
carbone rapidement
c'est un port très important de produire
pendant cette saison sèche parce que en
allant chercher de l'eau profonde parce
que pendant ce temps là en surface c'est
ça qui a peu de minéralisation donc de
produire de la biomasse quand on est en
saison sèche ou quand on est en saison
froide ça permet de
régénérer les sols plus rapidement et
d'augmenter les stocks
voilà
donc on va
reprendre tous les schémas vous pouvez
aller chercher dans le manuel mais sur
la sur la nutrition cette notion de
pompe biologique c'est racines qui
descendent en profondeur rapidement qui
vont récupérer les éléments qu'on aurait
pu être lessivés qui sont capables de
mobiliser des éléments fixés dans le sol
qui sont pas bon il y a les fixation
d'azote bien sûr donc tout ça ça
permet de comprendre le fonctionnement
et sur ce sur quoi on va se baser pour
pour tourner
on a sur voilà le schéma global on en
arrive à ça avec toutes les fonctions
sur l'eau sur la nutrition donc c'est
relativement complexe forcément mais
c'est voilà c'est la nature et c'est est
faite d'interaction de milliards de
d'organismes donc on est forcément dans
du complexe par contre là avec ça on a
les on a les grandes lignes qui nous
permettent de comprendre et puis ça nous
permet de comprendre on va créer
différents types de systèmes de culture
Stéphane on a parlé un peu avec des
successions intra annuelles
d'excusations des plantes vivaces en
fonction des types de climats quand on a
des longues saisons sèches d'avoir des
plantes qui sont capables d'aller
chercher l'eau en profondeur comme comme
la dolique qui commence être
utilisé en France et puis on avait
structuré tout ça avec fonction des
types de milieu des des conditions
climatiques que ça soit les
précipitations le régime hydrique les
températures et puis des conditions plus
les activités humaines sur l'intensité
de l'utilisation des sols les besoins en
fourrage on était capable de donner les
différents types de
succession ou de rotation qu'il fallait
chercher et puis avec les capacités
une notion sur la pratique habilité donc
est-ce qu'il s'est facile à gérer ou
aussi la gérer et puis plus les plus les
contraintes sont élevées plus ça devient
difficile à gérer donc ça aussi c'est un
message important c'est que ce qu'on
attend que ça se dégrade plus c'est
difficile de remonter c'était un des
choses que Hubert martelez c'est que
c'est beaucoup plus facile d'entretenir
de la fertilité que de la gagner donc
plus on en perd plus ça sera dur de
remonter
on avait les tableaux aussi en fonction
de l'espace et du temps disponible donc
de la pression sur la terre et puis de
l'état de dégradation du sol et des
possibilités d'investissement
d'investissement des agriculteurs que ça
soit en intrants ou on travaille donc
voilà on s'était structuré c'est
énormément de travail pour arriver à
synthétiser tous ces systèmes ce qu'il
faut savoir c'est que la première
version du manuel du semis direct
Madagascar on avait repris un peu tous
les systèmes testés un peu partout sur
Madagascar avec enfin tous ceux qui
marchaient avec des résultats c'est
intéressant sur sur différentes
fonctions
on n'avait plus de 600 systèmes à
proposer donc si
si on n'arrive pas à structurer ça c'est
c'est impossible de décider derrière
voilà et puis donc le volume 2 c'était
le côté plus pratique c'est comment on
allait mettre en place des systèmes de
culture en semis direct
ou où on avait pareil
d'autres enfin on avait trois chapitres
sur le choix des cultures des
associations enfin donc le choix des
systèmes vraiment et puis derrière le
choix des itinéraires techniques ça
c'est une des choses qui est
fondamentale c'est quand on agriculture
conventionnelle en fait on règle les
problèmes par des itinéraires techniques
c'est relativement simple on a un
problème de fertilité on apporte de
l'engrais on a un problème de onirique
on a un problème de pathogène on traite
contre le pathogène c'est bon je
caricature un peu mais dans ces systèmes
là et ben on règle avant tout les
problèmes par les systèmes qui modifient
le l'environnement le sol en particulier
donc on parle maintenant d'agriculture
de régénération
les itinéraires techniques dans ces
systèmes là donc ce qu'on règle sur nos
sur nos fameuses cette thématiques on a
les essais système d'un côté puis les
essais thématiques sur les matrices
les itinérateurs techniques ils
permettent avant tout de d'optimiser le
fonctionnement du système et donc c'est
on gère les choses différemment on ne
gère pas la fertilité
pour les plantes on gère la fertilité
même pas pour le système on gère la
fertilité pour le fonctionnement du
système de l'agroécosystème du système
sol plante micro-organismes donc là
aussi c'est aussi des voix où il y a des
travails à faire et puis il y a un
dernier un dernier chapitre c'est
comment on propose des systèmes aux
agriculteurs là ça ça s'adresse pour les
organismes de diffusion
donc de vulgarisation souvent ils sont
assez
démuni on va dire dans les dans les pays
où on travaille en particulier à
Madagascar donc il fallait il fallait
arriver à les former alors proposer des
systèmes de manière cohérente avec les
moyens de
les proposer aux agriculteurs
alors ce schéma Lama c'est toujours la
notion de structuration de l'espace pour
comprendre dans nos diagnostics et on
avait défini ce qu'on appelait les
unités agronomiques et qui permettait en
fait en quelques questions simples de
savoir sur quel milieu on était et on
avait structuré le milieu non pas par
rapport à au sol ou enfin à la géologie
ou ces jeux là mais par rapport à quel
système quel type de système on allait
pouvoir proposer derrière donc ce schéma
là il paraît pas
si compliqué que ça
parce que en quelques questions où
est-ce qu'on est sur la topo séquence
est-ce qu'on est où est-ce qu'on est en
bas quand on est en haut quel est le
niveau de fertilité quel est le niveau
de compaction vous voyez on est en cas
de questions on sait les on sait sur
quelle unité on est quel système de
culture on va pouvoir proposer
aux agriculteurs
quand on est en bas ça va être plus lié
au régime hydrique si c'est irrigué pas
irrigué si on peut faire une
contre-saison ou pas ce tableau là en
fait c'est pratiquement deux ans de
travail avec je ne sais pas combien de
d'échanges avec des agriculteurs avec
les services de vulgarisation avec les
projets de diffusion pour arriver à
avoir quelque chose qui était commun sur
tout Madagascar
voilà donc c'est c'est très très
structurant parce que avec ça on a
toutes les unités sur lesquelles on
pourrait travailler j'ai soutenu mon
habilitation à diriger des recherches et
un peu plus d'un mois et on m'a posé la
question est-ce que ça vaudrait pas le
coup de le faire pour la France si je
pense que ça voudrait carrément le coup
de pouvoir structurer les milieux par
rapport au système qu'on va pour au type
de système qu'on va pouvoir proposer
voilà et puis derrière on avait déjà de
base de données enfin des c'est toute
les connaissances accumulées par tous
les essais dans tous les différents
milieux sur lequel Lucien tournait en
permanence et
chaque année on passait trois semaines à
Madagascar où on visitait tous ces tous
ces milieux et lui il avec sa mémoire
exceptionnelle il enregistrait toutes
les plantes où est-ce qu'elle ou est-ce
qu'elle fonctionnait ou est-ce qu'elle
fonctionnait pas les capacités qu'elles
avaient donc là
on avait des tableaux sur l'adaptation
des plantes cultivées
aux différents milieux
on avait la même chose pour les plantes
de couverture donc c'est des tableaux
qui restent relativement simple mais qui
sont très très riches pour le pour la
pratique et puis l'intera agronomique
des plantes cultivées
la décompaction des sols la protection
contre l'érosion la fixation d'azote
enfin vous voyez tous les toutes les
principales fonctions qui qui nous
paraissaient plus souvent limitantes et
puis la même chose pour les plantes de
couverture donc avec ces quelques
tableaux ça permettait d'avoir toutes
les informations pour pouvoir construire
de système
tout en restant relativement simple et
puis il y avait les clés de
les clés pour pour
choisir comment comment on avançait
progressivement dans le choix des des
cultures pour pour en fonction de des
conditions des parcelles des des
objectifs des
des agriculteurs bien sûr mais la
biomasse disponible de
l'interaction avec l'élevage s'il y
avait de l'élevage du wagons les modes
de gestion et puis tous les voilà les
techniques les paillages recommandées on
pouvait avancer et puis le choix de
l'itinéraire technique aussi comme on
ajustait les paramètres du semi les dat
semis les en fonction de de toute une
série de paramètres donc en plus de ça
on avait fait des tableaux de synthèse
sur pour la gestion de la fertilité sur
l'exportation des éléments nutritifs par
les cultures l'idée c'était de quand on
compte le système fonctionnait
correctement de rapporter au système ce
qui était exporté par le par les grands
en général ou pas par la production
voilà donc toute une série de clés de
décision de de manière de choisir de
parcelle d'adapter de choisir d'autres
parcelles d'adapter les objectifs au
moyen ou l'inverse
et ça a donné pas mal de choix puis
derrière un troisième volume avec les
principales plantes de couverture à
Madagascar avec des légumineuses
annuelles des légumineuses pérennes qui
étaient très utilisées
des graminées annuelles des graminées
pérennes et puis il aurait fallu en
faire pas mal d'autres mais on peut pas
tout faire c'était déjà un gros boulot
et à chaque fois il y avait des
informations sur sur la plante en
elle-même sur les climats les sols sur
la résistance au gel quand on était dans
des conditions de gel sur l'adaptation
type de sol sur les cycles sur la
manière de les caler dans les dans les
systèmes sur la manière de les contrôler
sur pour les fonctions qu'elle
remplissaient les intérêts qu'elles
avaient et puis dans à l'inverse où
est-ce qu'elles étaient pas adaptées les
conditions qu'elle supportait pas comme
langorgement ou voilà les périodes
froides la production en période froide
et puis on avait illustré ça sur un des
climats le lac à la haute le fameux lac
à la haute ou sur les différentes unités
agronomiques on pourrait proposer les
différentes tous les systèmes donc il y
avait une vraiment cette caractérisation
du milieu c'est cette structuration et
puis derrière en fonction de ces unités
agronomiques on pouvait proposer
différents types de systèmes de systèmes
de culture en fonction aussi de de
l'élevage ce qui est on pouvait faire ce
que il y avait de la divagation ou pas
est-ce qu'on pouvait mettre aussi nous
mettre de la biomasse qui était pas à
pété ou au contraire l'utilisation
fourrage pour les éleveurs laitiers on
mettait des recommandations sur les
intrants s'ils étaient nécessaires ou
pas ou si on pouvait s'en passer et puis
les différentes remarques sur les
caractéristiques des systèmes pour
faciliter le choix par les agriculteurs
plus un volume avec quelques systèmes de
CV très performant alors sur les
contrôles du Striga qui est une plante
parasite qui fait des dégâts terribles
sur leur en particulier sur les céréales
donc tout le moyen-ouest et puis aussi
la même chose on trouverait aucun
Cameroun
c'est des systèmes qu'on pouvait
contrôler en particulier par par le
stylos anteste recouvert végétal il y
avait des systèmes qui fonctionnaient un
peu partout maïs ou du sorgho associé à
une légumineuse alimentaire et puis les
systèmes à base de stylosynthèse qui
était vraiment la plante phare à
Madagascar mais dans dans pas mal de
pays parce que on a on a quand même
souvent des difficultés en Afrique à
proposer des mélanges multi-espèces
parce que la production de semences est
très compliqué
et le silos en test c'est un peu le
passe partout il fait il fait il remplit
un peu toutes les fonctions fixées de la
zone contrôler les adventices mettre du
carbone
la bile du carbone + stable on a des
plantes très saines après enfin sur la
culture de sur une culture de sur un
couvercle si vous en test donc voilà on
avait insisté sur ce genre de système
avec
les
caractéristiques des systèmes proposés
pour contrôle rapide du triang en
fonction des climats donc toute une
série de tableaux de clés de décision
les niveaux de fertilisation qui étaient
adaptés avec des codes des synthèses sur
les sur les fiches donc
un gros boulot de de synthèse avec vous
voyez aussi tout le travail sur les sur
les logos qui permettaient de les
identifier avec ce qui les intérêts ou
les
et puis il y avait il y avait des
annexes alors on a un peu parlé la
première sur les
les plantes déjà chères les adventices
des cultures à Madagascar
sur les calculs économiques parce qu'on
regardait un peu tout cette annexe sur
les unités agronomiques je vous les
présenter avant parce qu'elle
structurait beaucoup le
manuel et voilà une type de enfin une
fiche type sur sur cette flore sur
l'annexion sur la flore ou en fait on
c’était toutes les connaissances de
Lucien mais il y avait un aspect sur
comment on pouvait les contrôler mais
comment aussi ça pouvait être utilisé
comme comme
couvert végétal ou pas et puis c'était
c'était déjà on l'utilisait comme plante
bio-indicatrice en fait
voilà si vous voyez la souris voilà les
plantes indicatrices des conditions
favorables en rouge ou indicatrices de
conditions défavorables donc voilà le
seul souci non non structure donc
c'était déjà
toute mesure comparais un peu les
travaux de du cerf en France sur les
encyclopédie des plantes bio-éducatrices
et ben c'était pas une encyclopédie mais
c'était quand même une bonne soixantaine
de plantes avec en plus les modes de
contrôle les possibilités d'utilisation
en semis direct par exemple le synodon
tactilan donc c'est le chiendent
c'est 35 millions d'hectares dans le
monde quand on avait avec Hubert on
avait fait une un poster pour le
troisième congrès mondial de
l'agriculture de conservation qui était
qui était au Kenya et et
père du semis direct au Brésil en milieu
tempéré enfin pas dans les milieux
Lucien a descendu le 3 j'ai vraiment le
semis direct dans les milieux plus
compliqué mais donc un des grands ponts
du ce midi direct dans le monde et venu
à la présentation parce qu'il pense il
disait il faut il faut leur interdire de
faire ça on peut pas mettre du chiendent
c'est une mauvaise herbe terrible pour
tous les pour tous les agriculteurs il
faut surtout pas faire ça et quand il a
compris qu'en fait on utilisait le
chiendent pour faire ce midi direct de
de haricots ou de soja enfin de
légumineuses dedans
il a au contraire il a été complètement
emballé et donc
ça montre aussi la puissance le
de laisser en utilise la nature la force
de la nature le chien danse il est là
c'est qu'il a une capacité
de restaurer les sols compactés en
particulier et que on va pour en
l'associant avec une légumineuse et le
plus intéressant c'est que c'était plus
efficace de ne pas tuer le chien non
mais juste de le de l'assommer avec un
peu de un peu de glyphosate
et ça permettait on avait un meilleur
rendement de la légumineuse quand le
chiendent redémarrait dessous et puis ça
permettait d'avoir une couverture vive
permanente qui est déjà installé qui
était considéré comme une comme une
adventice majeure voilà après il y avait
il y avait des
annexes sur sur plus sur les moyens de
communication et de formation avec le
petit manuel qui s'appelait semi direct
sous couverture permanente comment ça
marche
des supports de formation sous forme de
poster on avait même fait un jeu de loi
et puis un catalogue de toutes les
variétés de riz en particulier toutes
ces variétés c'est Bota donc c'est Bota
Serge tout à l'heure n'a pas dit il a
dit que que Lucien a aimé sélectionné
mais
c'est beau temps c'est Guy Bouzinac et
taiwa qui sont donc c'est
des variétés qui ont été
sélectionnés par enfin créé par Lucien
sélectionner Madagascar
l'avantage de Madagascar aussi c'est en
travaillant sur les différentes zones on
peut on peut enchaîner les cycles de
culture donc on peut on peut
sélectionner plus rapidement parce qu'on
peut faire de voir trois cultures par an
donc ça va et puis de on sélectionne nos
différents milieux voilà ce manuel du
semis direct sous couverture psgital
comment comment ça marche c'est un que
qui avait été écrit en pour des
agriculteurs avec un organisme qui
travaillait sur la communication pour
des gens très quasiment illettrés avec
des questions réponses et puis des
explications un peu plus un peu plus
poussées à chaque fois donc une
structuration aussi pour la
communication et même un jeu de loi qui
est disponible si vous voulez c'est un
bon outil de communication dans les dans
les différentes rencontres quand on
quand on veut voilà donc ce manuel il
est disponible en téléchargement sur ces
sur ces sites là chacun pour aller
chercher que ça soit au GSM donc le
groupement semi direct de Madagascar je
vais noter production au CIRAD ou sur
même mon site sur skate de cherche donc
voilà c'est c'est
ça a été quand même pas mal d'années de
boulot mais d'échanges passionnants
particuliers avec avec Hubert
et puis Lucien qui qui
chapotait tout ça qui nous aidait à
distance qui le relisait régulièrement
il y a eu beaucoup de versions
différentes avant d'arriver à ça et on
le retrouve dans beaucoup d'endroits
dans beaucoup de
publications de chez moi les schémas on
les reconnaît dans des présentations et
on m'a même dit qu'on n'avait pas fait
mieux de depuis alors qu'il a une
douzaine d'années c'est un ancien
directeur d'unité donc voilà
je vais voir
le partage je ne sais pas s'il y a des
questions sur
perdu un peu la main là
j'y arrive
à Madagascar j'ai vu le système SRI
système de régiculteur intensif ou ça on
est alors le SRI donc c'est un ça va
être développé en particulier en
Madagascar par un père de laulanier
ça a été beaucoup plus diffusé dans dans
d'autres endroits du monde que
Madagascar en fait la difficulté des
systèmes et series c'est que ça demande
un très bon contrôle de l'eau dans les
dans les rizières à la fois pour mettre
de l'eau et pour pour drainer quand
qu'on est nécessaire parce que c'est un
système qui alterne des périodes de de
riz en submersion et puis de riz en
période pluviale
ça a beaucoup d'intérêt au niveau
particulier au niveau biologique il y a
des études qui montrent que que pendant
la période de
culture en pluviale et ben les exudats
racinaires du riz favorise des
micro-organismes qui solubilisent le
phosphore et quand on remet en eau c'est
microorganismes sont lisés sont détruits
là le phosphore soluble augmente donc
c'est c'est intéressant la grosse
difficulté c'est que les rizières avec
maîtrise de l'eau qui permet de faire ça
Madagascar c'est des surfaces très très
très faibles par contre en Asie il y a
des endroits où c'est beaucoup beaucoup
plus développé
et puis Cédric lavardenne nous demande
où peut-on trouver de la semence de
luzerne tropicale le stylosantesse
alors il y a des producteurs au Brésil
il y a des producteurs en Australie le
les Australiens avaient beaucoup
travaillé aussi sur
sur les
pardon à diffuser ça en Thaïlande afin
donc il y avait des producteurs en
Thaïlande mais
voilà c'est les différents pays on peut
l'on peut le trouver sur internet on
avait un moment on avait fait une base
de données qu'on avait sur ça on en
avait introduit
en grande quantité à Madagascar
justement on avait apporté une tonne de
Thaïlande pour pour aller vite
et je pense peut-être que Stéphane
pourra nous dire parce qu'il est en
train de regarder aussi
alors chrome
ça présente l'intérêt pour les petits
producteurs pouvoir cueillir les graines
directement en brousse là où cette
plante vaissante est déjà là
oui alors comment
c'est c'est intéressant
je peux mettre une une anecdote
là-dessus c'est que moi
j'étais au Vietnam sur des dispositifs
au Vietnam je suis allé en mission à
Madagascar enfin j'ai fait une tournée
avec Lucien une première que de tourner
complète de Madagascar avec Lucien et on
parlait de chromolena et il me dit mais
c'est très simple
il faut il la coupe on
met
on laisse repartir trois semaines on met
un petit peu de 4D dessus et on s'aime
directement dans le dans la biomasse moi
je rentre au Vietnam et je j'allais dans
un site très très éloigné où c'était 6h
de route 5 heures de marche pour pour
arriver avec des des agriculteurs monde
des minoritaires là-haut
et donc ils étaient envahi chromolena
donc je leur propose de faire un essai
comme ça avec leur système traditionnel
oui que vous paye brûler et puis de
faire
juste avec avec cette technique que
Lucien m'avait expliqué et puis je
reviens
quelques mois après
et de loin je vois je voyais que ça
avait l'air d'avoir marcher pas trop mal
et l'agriculteur m'arrive dessus en
criant enfin il avait l'air pas content
du tout
par les mondes donc pas le vietnamien
que la traditionnel donc moi je me
demandais ce qu'il voulait et puis quand
il traduit ben il m'engueulait parce que
je lui avais dit de faire que la moitié
de la parcelle pour essayer qu'il aurait
dû tout faire voilà donc oui chromolenos
ça marche très bien
pouvez-vous réindiquer le nom de cet
outil de description des plantes de
couverture c'est
je pense enfin je comprends pas
forcément bien la question c'est dans le
manuel du semis direct de Madagascar
après sinon c'est des bases de données
qu'on a
plutôt en interne pour l'instant c'est
un des travaux au niveau du serveur
André Chabanne en particulier
un desseggis boy qui qui travaille à
essayer de le rendre plus accessible par
contre il y a des il y a des sites sur
ces en fait le Seat a beaucoup travaillé
sur sur tout sur les fourrages mais
c'est en fait tous ces fourrages sont
des très bonnes plantes de couverture la
plupart de plantes de couverture qu'on
utilise sont des fourrages au départ et
vous avez un site qui s'appelle tropical
forage
donc tropical comme tropical et forage
foarage il y a même une application
maintenant sur le téléphone où vous
pouvez
il y a des clés de choix des des
couverts en fonction de du climat des
sols de
pas mal de caractéristiques il y a la
caractéristique des plantes il y a au
même y avoir des des sites pour les
procurer
c'est gratuit mais c'est en anglais
voilà donc
alors
passe mes 22 combien ça coûterait de
faire l'équivalent du Manuel en France
je
ne sais pas c'est pas non plus les mêmes
provinces bah c'est surtout qu'il
faudrait structurer un dispositif
comme il faut mais
dans certaines régions alors
il y a quand même des documents dans
certaines régions qui qu'on qu'on était
fait
effectivement de prendre du recul et de
le synthétiser pour la France entière
une idée du coup je sais pas est-ce que
les est-ce que les informations
sont suffisants sont suffisantes ça va
être ça qui va dépendre du coup si c'est
si on a déjà suffisamment d'essai de
connaissances
ça coûterait pas énormément pas
forcément très cher c'est plus
les capacités intellectuelles de le
faire on va dire des gens qui ont
suffisamment de recul pour pour pouvoir
structurer ça et le faire donc c'est ça
va être surtout du temps de du temps de
cerveau
voilà après si Yassine ça manque si on
n'a pas ses décès il va falloir rajouter
des essais mais c'est aussi pour ça
l'intérêt de plateforme comme le triple
performance qui permet d'échanger de
ça permet de couvrir les différentes
zones de voir où ça marche ou ça marche
pas et
il y a des outils de ce type là qui
peuvent être vraiment
vraiment puissant pour structurer c'est
ce qu'on discute de temps en temps les
guerres de terre production avec triple
performance c'est comment structurer les
un équivalent de ce manuel quoi
alors
en association chien dans légumineuses
ont intervient avec du glyphosate je
voudrais savoir la place des pesticides
herbicides en semis direct sur
couverture végétale alors ça c'est les
grandes les grandes questions en fait
historiquement c'est
effectivement le semis direct
a augmenté les utilisations d'herbicides
pour pour contrôler les couverts
alors il va falloir discerner aussi si
c'est avec OGM ou pas OGM parce que
l'idée des OGM c'était de baisser les
herbicides enfin de simplifier ça
nous on n'est pas du tout sur sur ces
voies là
disons que pour démarrer alors il y a
deux choses il va falloir discerner les
herbicides des fongicides et
insecticides enfin d'autres pesticides
en insecticide fongicide quand le sol
commence à redémarrer on baisse assez
rapidement voir on arrête les pas mal de
ces traitements
on arrive à des
demi traitements de fongicides voire
même pas même pas tous les ans donc ça
c'est c'est
assez rapide à baisser baisser les
herbicides
ça prend un peu plus de temps il faut
des couvert c'est plus compliqué c'est
plus technique
on manque de savoir aussi dans certains
domaines donc ça
en fait il y a une thésarde actuellement
qui nous a présenté justement des
groupes d'agriculteurs avec
c'est pas alors globalement il y a une
tendance à baisser rapidement les
insecticides les fongicides et puis on
se met direct c'est un petit peu plus
d'herbicides que quand
conventionnel mais c'est pas aussi
noir et blanc que ça il y a des
agriculteurs en conventionnels qui vont
mettre plus d'herbicides quand semis
direct il y en a qui vont mettre moins
de de fongicides donc ça dépend vraiment
de
pas mal de choses en fait entre du
conventionnel enfin conventionner ça
peut ça couvre une large très large
gamme de
d'agriculteurs et puis le semis direct
aussi les SCV
s'il y a vraiment des gros couverts
végétaux on peut arriver à baisser aussi
les herbicides mais c'est le
but les voix que je cherchais Lucien sur
la fin de l'arrivée à faire du ce midi
direct bio enfin ça sans pesticides
Hubert charpentier voulait avait fait
essayer de faire défaire des analyses
par leur valise pour montrer qu'il était
sans résidu de pesticides dans ces
produits c'était là on avait une
obligation de résultat plutôt que de
moyens ce qui est intéressant
il y a des parcelles en semis direct bio
Cambodge par exemple et puis il faut
discerner aussi si on est en tropical ou
enfin où est-ce qu'on est dans les
tropicales enfin les interventions au
Laos
quand on est arrivé enfin quand Florent
il est arrivé là-bas
il pulvérisait du gramoxon au jet d'eau
avec une pompe enfin c'était avec des
dos
monstrueuse donc là le système c'est
qu'on a apporté ils ont ils ont baissé
fortement par le taux de l'utilisation
d'herbicides par rapport à ce qu'il
faisait à Madagascar les utilisations
sont beaucoup plus faibles donc on peut
monter dans un premier temps et puis
l'idée c'est de c'est de rebaisser
derrière et puis les voix c'est de
chercher des voies alternatives que il y
a des outils des comme les rollinsm
enfin c'est l'orbice qui qui cherche
justement à faire un contrôle découvert
y compris des pérennes par par du
passage mécanique mais c'est voilà
et les questions continuent on va il est
quelle heure
en association chien dans le
légumineuses on intervient avec du
glyphosate je voudrais savoir c'était la
dernière pardon j'ai un peu de mal à
suivre et tout
voilà je sais pas si les collègues dans
la
dans la salle en bas veulent intervenir
voilà c'est je pense qu'on va s'arrêter

on va reprendre
du coup cet après-midi à 14h avec ce
sera une une vidéo enregistrée du
professeur
que tout le monde connaît comme comme
jouka c'est vraiment des un des
chercheurs qui lui tient beaucoup
travaillé avec beaucoup d'échanges au
Brésil et nous parlera de la dynamique
de séquestration du carbone dans les
sols
et puis derrière on aura différents
intervenants
d'Amérique d'Amérique du Sud voilà
merci à tout le monde et à tout à
l'heure à 14
bonjour à tous donc nous nous retrouvons
la course webinaire international en
hommage donc de Lucien Seguy et Hubert
charpentier avec une après-midi qui
débute maintenant sur les incvv
incontournables sous les tropiques donc
je vais rapidement vous présenter je
suis Vincent directeur de ver de
terre-production nous avons eu le
plaisir de
co-organiser ce colloque donc organisé
par ver de terre production mais en
association avec Olivier Husson que vous
avez eu ce matin avec Stéphane Boulakia
et puis aussi
romain Rollet Martin Rollet Rémi tinar
qui ont participé ainsi que Noël de
Neuville à l'organisation de ce colloque
et que je remercie très chaleureusement
j'ai aussi l'occasion de mes données de
remercier à la technique donc Pablo
Martin ode Alexandre qui qui nous la
diffuser ce colloque international et
nous commençons donc l'après-midi avec
donc une revue de différents systèmes
tropicaux en SCV donc plusieurs
intervenants venant de
qu'on va avoir Brésil Argentine qui vont
nous présenter différents systèmes tout
au long de l'après-midi
vous n'hésitez pas évidemment vous étiez
donc nombreux ce matin nous suivre sur
Youtube n'hésitez pas à utiliser le
canal tchat Youtube pour pouvoir poser
vos questions pour pouvoir échanger avec
les différents intervenants et donc vous
aurez la possibilité de trouver réponse
à vos questions si vous annoncez
au fur et à mesure des différentes
présentations vos questions auprès de
auprès de nos différents conférenciers
et nous commençons donc la première
séance de cet après-midi avec le
professeur Jawa Carlos de morosa qui
est au Brésil et qui a travaillé au
Brésil avec Lucien Seguy sur toutes les
dynamiques de stockage du carbone des
systèmes SCV et qui a pas pu être en
direct nous présenter son travail mais
nous a fourni une vidéo en anglais de
ces systèmes et vous pourrez en dans les
versions de sur Youtube avec l'option de
sous-titrage avoir accès avec les
traductions automatiques dans toutes les
langues donc en particulier en français
sur
votre
pour avoir accès à la traduction de ce
passage
qui est aujourd'hui donc en anglais donc
j'ai
donc lancé cette vidéo
du professeur Joa Carlos de moresta et
je vous souhaite un très un très bon
visionnage et on se retrouve juste après
pour des éventuels questions
toi
associé de
ok Google
ok Google
de ça que nous tord une Ford STAPS
représentent de la sauce
bécasse
Windows carbophone composition
ouais
personne
de triple
une fois
de mainca en dehors de cette croix
oui une crise de divorce convenations
de
fort
E
oui
des fruits signent plus fines
et bien voilà pour cette vidéo de
présentation de tout le travail qui a
été fait au Brésil
par l'équipe du professeur Jawa Carlos
de moresa qui est très éclairante sur
les dynamiques de stockage du carbone
dans les sols
via l'application des systèmes de semis
sous couverts végétaux donc
malheureusement nous allons pas pouvoir
interagir directement avec lui puisque
ça a été
proposé de manière différée
et nous allons continuer ce tour du
monde des tropiques tour du monde des
tropiques
avec l'Angola et le travail de Marcos
chez Koni alors Marco Cecconi a
malheureusement aussi pas pu être
disponible mais Jean-Claude qui est qui
a échangé avec avec Marcos chez Koni va
nous présenter le travail réalisé par
Lucien et par Marcos
en Angola avec la mise en place de
système SCV dans cette autre région des
tropiques donc Jean-Claude ben merci de
nous rejoindre et je te laisse présenter
le travail qui a été réalisé
du côté de l'Angola
bonjour tout le monde
oui alors Marco s'il est il a pas osé
parce qu'il avait
il parle portugais il parle pas un bon
français pourtant il a travaillé avec un
français en Angola
alors ce projet engueuler et démarrer
après la guerre en Angola
en 2004
en 2004 et
ça faut savoir que les engolais ils
étaient en guerre pendant 15 ans avec
les Portugais après 15 ans encore entre
eux entre deux ethnies différentes
et puis après ça s'est arrêté quand le
chef du nethnie
a été
tué et puis voilà après
savoir que l'Angola
est un pays qui produit beaucoup de
pétrole en offshore
au large et puis
donc il y a de l'argent pas mal alors
quand les la guerre était finie il y
avait de l'argent du
pétrole qui était dans différents pays
différents pays qui est revenu en
fallait
les les
dirigeants engueulés de qui sont nus
après ont voulu faire de l'agriculture
et c'était moi je me rappelle c'était
avec des anciens de chez ELF
les anciens personnes de chez elfe qui
nous avait contacté
le Cirad au départ alors pendant 5
années c'était
trois ou cinq années un truc comme ça
c'était un chercheur de du cirque qui a
travaillé sur place
et qui faisait des essais de culture de
différentes cultures
après il fallait que ça monte en
puissance
alors là les Anglais fallait les
Français ont on demandait aux Cirad s'il
y avait quelqu'un qui était karaté
capable de monter en puissance parce que
là il fallait faire le crochet était
pharaonique au départ c'était 35000
hectares et en fait là ils ont réussi à
faire 4000 hectares en 4 ans ce qui est
déjà pas mal
et puis tout est fâché
alors
c'est Lucien qui a fait une mission
là-bas moi j'étais avec lui c'est pour
ça que je peux en parler un peu
j'étais avec lui et puis tout était bien
bien enfuiche c'était en fin de en fin
d'été en fin de saison sèche donc tout
est grillé
on sent pas bien compte de la végétation
comme on s'est calé mais
et le
mais avant c'était quand même de la
culture est-ce que les Anglais les
Portugais avaient tout mis en culture
était tout en culture il y avait des
zones où il y avait de la vigne il y
avait des arbres fruitiers il y avait de
tout et même de l'élevage laitier tout
c'était et puis
mais pour monter cette cette
exploitation il fallait des
personnes qui étaient Lucien ils
pouvaient pas y tenir il y a tenir il a
donné des conseils en agroécologie
et puis il avait les siens connaissaient
un jeune
un jeune brésilien qui était dans une
ferme à
Primavera dans une ferme de 7000
hectares déjà ce jeune avait 23 ans il
dirigeait déjà été chef de culture déjà
de la ferme
et c'était un garçon très brillant le
chien l'avait remarqué
et la Russie a le déboucher
pour qu'il vienne en Angola et puis
s'installer pendant il croyait même
s'installer pour leur moins une dizaine
d'années mais ça durait que quatre ans
mais le projet continue toujours
c'était un projet temporaire qui était
mis en route par
le sirène de la France et puis
mais pour
pour faire de l'alimentation c'est à
dire du maïs blanc
du maïs blanc ils ont fait du tournesol
ils ont fait tout ça mais principalement
le maïs blanc parce que c'est la
nourriture de base des Anglais
ils font de la pâte de la pâtée de maïs
blancs qui est pas très bon parce que
j'en ai mangé là-bas
quand on a fait le
l'entrée en matière avec Lucien et
cette toute cette surface ça c'est pas
développée rapidement parce que il
fallait il fallait déminer le terrain
avant de déboiser
alors il y avait des équipes de
démineurs qui qui dominaient avant
et puis aussi c'est qu'après il fallait
il fallait aussi
il fallait aussi
acheter le matériel et tout ça
alors au départ il y avait pendant les
cinq premières années trois quatre cinq
premières années il y avait un
agriculteur de la Marne qui était venu
et qui a fait acheter des
du matériel mais européen c'est-à-dire
charrues
et tout ça
qui ne servait à rien là-bas c'était pas
c'était pas c'est pas le matériel
européen qu'il faut pour là-bas c'est ce
sont des semoirs de semis direct pour
arriver à faire de la culture
alors donc Marco
qui est un sacré loulou
une personne assez
assez costaud et qui a fait investir 25
millions de dollars
à la société pour pour équiper un
tracteur ce mois et
moi ça ne se batteuse il y avait 8 mois
sur notre batteuses
il y avait après ils ont installé un
ils ont installé un silo de stockage
et là c'est dommage je l'ai pas dans les
photos le silo mais c'était un gros silo
je l'avais vu
parce que Marco s'il a pas fait ça tout
seul il était avec mon neveu Stéphane
chouan qui lui avait déjà travaillé pour
le sirène en Tunisie et qui a été
redemandé parce qu'il trouvait personne
pour aller là-bas
alors tous les deux du même âge
et ils ont fait un binôme costaud ils
ont bien réussi à développer tout ça
alors je dirais il y avait des gros
problèmes de
de s'y peracée c'est à dire du Cyprus
c'est une plante qui est assez
costaud qui qui
a des rhizomes avec des boules sur les
réseaux ces boules font les réserves
alors c'est une plante pérenne c'est
pire que du chien non
mais qui se détruit bien ou glyphosate
alors ils ont réussi à nettoyer les
terrains au fur et à mesure il fallait
quand même niveler il fallait quand même
passer des couvercles avant pour niveler
pour niveler tout ça parce que tout
était chaotique et puis nivelez aussi
derrière le déboisage un petit peu de
déboîtage à faire mais en fait c'était
de la savane et on voyait les anciennes
parcelles des Portugais
de la terre qui était
pas mal dégradé déjà
avec les Portugais avec le travail du
sol
et puis ils ont fait du maïs ils ont
fait du soja ils ont fait du tournesol
alors le tournesol c'est du tournesol
qui venait de
tournesol population qui n'est Tunisie
et comme ça il pouvait ressemer les
graines sans sans problème
et puis dans la dans l'exploitation il y
avait 100
120 personnes c'est à dire 120 noirs
sur les 120 il y en avait toujours que
100 voire moins au travail
parce que il touchaient leur paye tous
les toutes les semaines et puis il y en
avait qui revenaient que la semaine
d'après le temps qu'ils aient puis
d'autres qui étaient assidu
et qui offre tous tous ces gens-là tout
cette personne là fallu les habituer à
conduire à travailler
à conduire surtout parce que ils sont
nés ces gens-là beaucoup de ces jeunes
là qui étaient avec eux alors c'est noir
ils sont nés en fait avec un fusil dans
les mains parce qu'avec 30 ans de guerre
ils avaient pas connu autre chose
et il y avait des gros problèmes de
formation
et bon ils ont réussi quand même à faire
travailler tout ce monde
et puis ce silo
ce stylo ils arrivaient à tout stocker
tout ce qui est leur récolte la première
année ils ont fait que 35 30 35 impôts
tard en deuxième année c'était déjà
mieux parce qu'il avait bien nettoyé les
sols avec
avec le glyphosate pour
pour détruire toutes ces plantes
pérennes
ceci Perus et puis après ils ont
tout doucement ils sont arrivés à 55
into faut savoir qu'il y a une
55-60 même il faut savoir qu'il y a une
saison une saison sèche l'été qui est
assez longue et puis une saison 8
et une saison 8 je me rappelle plus je
crois que c'est inversé c'est la saison
humide et en été et puis la saison sèche
est en hiver comme au Brésil voilà c'est
pareil
et
le maïs bah fallait pas louper le moment
pour le semer pour qu'il profite au
maximum de la saison humide
sachant qu'il y avait toujours un trou
dans les la saison humide a été pas
complète comme au Brésil pas suivre elle
était entrecoupée d'un petit passage sec
alors des fois il était un petit peu
plus long que d'habitude et puis ça
causait un petit peu de dégâts des
chutes de rendement
mais bon ça allait il faisait
et ils ont continué comme ça pendant
quatre ans ils ont progressé mais il
hectares à peu près 1000 hectares par an
qu'ils ont
c'était du sacré boulot
à préparer pour partir l'année d'après
et ainsi de suite
ce maïs comme il servait pour
l'alimentation humaine ils ont acheté
Marco ça fait rentrer des moulins de
Moulins
pour broyer ce maïs et ce maïs il le
vendait
et comme le
comme la société a été dirigée était au
nom d'une d'un ministre
ils le vendait à l'armée au soldat de
l'armée
et puis eux ils en vendaient aussi dans
le village et tout ça à côté pour
continuer malgré que tous les visuels
tous les villageois ils ont une petite
surface de maïs et chez eux ils écrasent
le maïs les femmes écrasent le maïs tous
les matins sur des dos d'éléphants alors
les deux éléphants c'est de la
des roches rondes qui dépassent de du
sol
et je sais pas s'il l'a mis qui dépose
du sol et où c'est que les femmes sont
là-dessus et le matin quand on allait à
la ferme on voit des tâches blanches
avec avec les femmes qui sont dessus
et puis
et puis
ce
maïs bon bah
ce maïs ça fallait observer pour pour
tout ça et puis
à côté de à côté de chez eux
on doit le voir sur la photo les
moissonneuse batteuse
avec le avec les hangars la première
année les hangars les ont fait ils
avaient rien il y a pas de constructeurs
rien du tout
ils ont acheté des bars des barres de 6
à 12 mètres
les
IPN et les cornières et tout ça et ils
ont avec Marco c'est ils ont fait les
hangars eux-mêmes et puis des Angolais
qui sont qui sont ce qu'ils avaient des
bons gars ils avaient il y en avait un
qui était un très bon soudeur
d'autres des très bons mécano aussi
il y avait quand même des bons des
bonnes personnes des bons ouvriers
et puis voyez les semoirs avec les
tracteurs
et puis ils ont ils
ont tout fait avec avec ça bon le
problème c'est que les chauffeurs les
chauffeurs noirs c'est que
comme disait Stéphane ou Marco c'est dit
ce qu'ils veulent pas ils
s'ils veulent pas il le cas c'est enfin
bref il y avait trois choses il faisait
ils arrivaient à même à s'amuser avec
les moissonneuses batteuses et puis les
vis de vidange à se taper à taper les
vidange de la moissonneuse à côté
enfin bref c'était des détails des
anecdotes
et après le projet s'est arrêté
le projet a été repris par les par les
Noirs c'est-à-dire par par les engueuler
eux-mêmes
et là ça marchait beaucoup mieux
beaucoup moins bien parce que
lui Marco savait que Stéphane ils
anticipaient pour faire les importations
de
d'engrais de semences de maïs
qui venait tout venait de l'Afrique du
Sud c'était pas bien loin
tout venez
ce qu'il y a c'est que bon bah avec les
Français qui dirigeaient de GLF
anciennement F parce que c'était plus
belle fin anciennement elfe bon c'était
commandé à heure et à temps et tout ça
tout est arrivé vers atteint et puis
après avec
avec les dirigeants les dirigeants en
collets bon bah c'était
plus pareil les engrais ils vont en
retard les semences arrivent en retard
et puis
ça s'en allait en décrépitude
et puis ils arrivaient plus à s'entendre
tous les deux avec
la direction
alors ils ont abandonné le projet ils
sont rentrés Stéphane et rentrant en
France et puis
Marco s'il est resté en une année encore
en Angola il a travaillé dans une
entreprise
de brésilienne qui travaillait là-bas
comme le l'Angola parle le portugais
comme le Brésil
voilà donc
j'ai tout ce que je peux en dire
si je peux vous dire une anecdote quand
même qui est très intéressante
ils ont réussi tout ça parce que
si j'ai pas le temps non ça va
en fait le
c'était faisable tout ça qu'on dit à
condition qu'ils pratiquent le chemin
direct le CV
sinon bah ils auraient ils auraient rien
fait ils ont rien fait la preuve c'est
qu'il y avait un
projet à côté de chez eux une autre
ferme
notre ferme qui était un projet pareil
qui durait 3 ou 4 ans puis après c'était
remis aux mains des Anglais
et c'est un projet israélien mais les
Israéliens eux ils travaillent ils sont
bons mais avec l'irrigation
et il travaille de sol beaucoup alors
dans la partie comme il pouvait pas tout
irrigué il y avait une grosse partie de
leur ferme qui pouvait pas qu'il fallait
qu'il faisait envahissent et en soja
mais pendant deux ans
qu'ils étaient ils ont ils ont jamais pu
sortir
une récolte de maïs ni une récolte de
soja
à cause à cause du travail du sol qui
faisait
alors ils ont demandé à Marco ces pièces
fans de s'occuper de leur parties non
n'en irrigué en culture sèche et puis
ils leur ont sorti de la marchandise
pendant les deux ans après
c'est pour vous dire que
il y a des fois dans des dans certains
dans les tropiques il faut pas c'est
plus du tout la même agriculture que
l'agriculture européenne
voilà
c'est tout ce que je peux en dire et
Lucien leur mission tous les tous les
ans tous les ans au mois de septembre il
allait en mission là-bas pour voir le
suivi avec
Marco et puis Stéphane
et bien merci beaucoup Jean-Claude pour
ce dommage on peut pas fournir de
chiffres parce que Marcos m'a offert
Stéphane non plus et Marcos me disait
qu'il avait perdu beaucoup de ses photos
dans des pannes d'ordinateur et tout ça
en 2005 en
2012 je crois
bien
merci pour ce témoignage je vais
regarder peut-être s'il y a des
questions sur le cas Angola
apparemment pour l'instant il y en a pas
mais voilà n'hésitez pas à utiliser le
chat Youtube pour pouvoir
interagir avec les différents
intervenants et donc là nous allons
alors nous avons un peu d'avance étant
donné que nous nous comptions sur Marcos
mais qui a pas pu finalement se rendre
disponible
comme il n'y a pas de question je vous
propose donc de continuer
avec la présentation de ce matin de
Stéphane Boulakia qui nous a présenté
donc les méthodologies de recherche
action de co-construite et définis par
Lucien Seguy et ses équipes pour
voir un cas pratique de développement
dont on n'avait pas forcément envisagé
parlé jusque là mais autour du riz
production de riz en France en Camargue
et donc avec
la présentation de la du travail réalisé
par Stéphane Boulakia dans un contexte
d'adaptation de la culture de riz en SCV
en Camargue en France
donc présentation qui va pouvoir venir
compléter la diversité des cultures et
des climats dans lesquels on va pouvoir
développer implanter réussir les semis
sous couverts végétaux pas cher à Lucien
Seguy et Hubert charpentier
donc
on va attendre quelques instants le
temps que Stéphane puisse
s'installer et pouvoir préparer sa
présentation
je vous rappelle après que la suite du
programme va être avec donc
du côté de l'Amérique du Sud Brésil et
Argentine et là normalement tout le
monde sera au rendez-vous avec
Ivona Rex
ivonar fondani qui qui travaille pour le
semencier Rex j'adhère tafarel au Brésil
en a semi direct en Amazonie et puis on
finira à cette journée avec José Mario
Maria Palomo dont des SCV en Argentine
avec des systèmes
économes en azote et dans les contextes
de faible plus géométrie donc
voilà Stéphane nous a rejoint il va nous
pouvoir nous faire une petite
présentation d'une vingtaine de minutes
sur n'hésitez pas évidemment à poser des
questions sur le chat directement à
Stéphane qui pourra facilement interagir
à la fin de cette présentation sur le
SCV
riz en Camargue Stéphane je
t'en prie pour nous présenter ton ce
travail
ok ben merci de me donner la possibilité
de présenter ce travail c'était pas tout
à fait prévu donc la présentation est
un peu fraîche bon c'est un travail
aussi également récent puisque c'est un
travail de conception et de
développement de systèmes de culture en
agriculture de conservation adapté au
contexte camarguais et au contexte
camarguais avec de la riziculture tous
les cas mariennes font pas forcément du
riz voilà donc c'est un travail qu'on
conduit avec le Centre français du riz
je collabore aussi avec un jeune
apprenti ingénieur Albin pucea de lizara
et surtout avec
quelques agriculteurs Bastien Clerc
Xavier Jourdan Christophe mandrolini et
germainvadon principalement et on
bénéficie aussi des conseils
conservation adapté à cette région de
Alain coudrier et Sandrine gallon qui
sont des gens qui ont qui sont
accéder depuis le début des années 2000
mais qui ont sorti le riz qui ont sorti
le riz de leur de leur rotation et donc
qui ont des systèmes vraiment basés sur
sur luzerne luzerne et blé dur
donc c'est un projet qui est financé sur
un fait Ader région sud il faut le il
faut le mentionner
voilà donc bon la Camargue c'est cette
région là deltaïque du Rhône comme
chacun le sait elle peut se diviser en
plusieurs éléments il y a le qu'on
appelle la grande Camargue l'île
centrale qui fait une surface totale de
86000 hectares tout n'est pas cultivé ça
ça entre mal entre mails des milieux
naturels et des milieux cultivés et puis
il y a la Camargue Gardoise qui fait 50
000 hectares plus ou moins orange et
puis une partie qui est de l'autre côté
du Rhône
côté Bouches-du-Rhône
donc c'est un climat méditerranéen il
pleut pas beaucoup c'est surtout aussi
un hotspot de du changement climatique
avec quand on estime que la température
de l'air a remonté de 1,1 degré depuis
1990
sur la planète en moyenne on est sur la
Méditerranée à 54
et
quand on se projette à 1,5 + 1,5° en
2040 on attend les modèles disent qu'il
y aura plus de virgule deux sur la sur
la Méditerranée
alors petit problème technique mais qui
se résout
très agiles
mais activer le mode présentation ça va
aider
pour mieux
voir le travail
voilà ok c'est mieux ok merci donc voilà
donc ce que je disais voilà le
changement climatique c'est un hotspot
tout va plus vite en Méditerranée pour
la température de l'eau on est à +04 et
on attend 2100 + 3,5 donc on voit déjà
ce que ça pourrait donner au niveau
climatique
c'est un climat bon qui est chaud il
fait une température moyenne de 15
degrés
on a plus de 109 jours avec des
températures moyennes supérieures à 25
degrés et
enfin voilà bon les
records les records de température
maximum mensuelle depuis 2011 il y a eu
6 Records qui ont été battus donc ça ça
évolue très vite et puis c'est sec 570
mm avec avec bien sûr un déficit
pluviométrique très marqué et venteux
bien sûr c'est le pays du c'est le pays
du Mistral avec 105 jours par an avec
des rafales supérieures à 16 mètres
seconde
donc gloro somodo on vient y passer ses
vacances mais c'est pour l'agriculture
un climat épouvantable sauf que on a de
l'eau alors je sais pas
voilà donc l'agriculture c'est une
agriculture d'altaïque le delta du le
delta il est il est organisé en
périmètre irrigué avec un gradient entre
la haute Camargue alors et la base
Camargue donc la haute Camargue on est
au-dessus de 2 au dessus de 2 mètres
d'altitude ça monte jusqu'à 4 mètres
d'altitude on arrive à surveiller sans
oxygène et tout ça est organisé autour
de 6 bassins enfin la grande Camargue
centrale autour de 6 bassins
d'irrigation drainage la plupart la
plupart pompe dans le Rhône et
repompent leur eau de drainage dans le
dans le Rhône ou le Petit Rhône sauf
deux périmètres qui évacuent leurs eaux
dans le Vaccarès et la réserve naturelle
qui l'entoure
voilà donc grosso modo ce qui est pompé
dans le Rhône c'est 400 millions de
mètres cubes par an c'est et puis il y a
200 millions de mètres cubes qui sont
repompés dans le dans le Rhône enfin
grosso modo c'est 400 millions de mètres
cubes c'est c'est le volume abdo à
portée par les plus géométrie sur la
zone voilà donc pour revenir à des
histoires de hotspot bon bah c'est en
2100 on pense que la mer va monter en
passant on en est à peu près sûr sauf
qu'on sait pas les modèles disent entre
0,40 et 2m50 donc voilà avec ça
débrouille-toi donc en tout cas tout ça
c'est de grandir pour éviter l'île
Camargue pourrait se transformer en un
petit radeau
la conception donc qu'est-ce qu'il y a
piloté quels sont les problèmes par
rapport auxquels on veut se projeter
quand on veut concevoir des systèmes en
semis direct c'est est-ce que le semis
direct les SCV peuvent être une voie
d'adaptation au changement climatique
c'est-à-dire faire face à une
disponibilité en eau douce qui va aller
diminuer pour différentes raisons de
disponibilité en eau du Rhône de
remonter sa ligne dans le Rhône etc etc
des risques de climatiques aussi sur les
semis d'automne les événements sevenols
c'est-à-dire ces gros abados qui peuvent
arriver à l'automne avec des pluies qui
dépassent les 110 120 mm
bon bah si les soldes pas des sols de
rizières de Rennes assez peu bon ben on
se retrouve avec des semis noyés quoi et
des systèmes de culture sont-ils c'est
une autre question qu'on se pose
peuvent-il être un moyen de contrôle de
la salinité et des dynamiques de
sainisation des sols
et notamment sur les zones de basse
Camargue ou le
où on est sous des influences salines
croissantes plus on descend dans ce
gradient très très doux plus on est sous
des influences salines fortes
donc je passe rapidement entre le haut
et basses entre autres et basses
altitude à haute altitude supérieur à 2
mètres
et puis parfois en dessous du niveau de
la mer avec des pressions de sel qui
sont très très variables et donc des
systèmes de culture et de systèmes de
culture et d'élevage associé
éventuellement qui qui varie
donc l'élevage c'est du taureau et puis
il y a aussi du de l'élevage de moutons
avec des troupeaux qui peuvent tourner
qui peuvent tourner sur la région
et puis il rentre en rotation avec les
céréales des maraîchers de plein champ
dans les zones les zones les plus hautes
et voilà je vous ai pas donc les
systèmes conventionnels sur de quel on
parle grosso modo sont organisés autour
des deux cultures principales que sont
le blé dur et le riz avec des des
schémas
basés conventionnels basés sur le
travail du sol avec des intercultures
longues et puis aussi parfois entre
entre semis de récolte de blé et semi de
riz et puis au contraire entre récolte
de blé et semis de notre récolteries et
semis de blé des intercultures
extrêmement courtes qui demandent en
conventionnel de la puissance de la
mécanisation etc
et puis ces problèmes d'infiltration en
eau donc le diagnostic le diagnostic
agronomique il est assez vite fait des
capacités d'infiltration qui sont quasi
nuls on pense cette vision
traditionnelle la dérégiculteurs de tous
les résultats de la planète c'est de
dire que pour faire du bon riz il faut
des sols qui gardent l'eau et donc on le
voit ce qui se passe là on a des des
adventistes là sont des choux enfin des
moutarde sauvages là avec des racines
qui ne dépassent pas les 3 cm de
profondeur et puis sur la photo de
droite c'est une première tentative de
décompaction de sol avec un décompacteur
qu'on a acheté d'occasion là avec des
dons Michel et on a fait on a fait 15
mètres dans la parcelle avant que la
dent ne casse quoi donc vous dire des
densités de 1,7 enfin c'est c'est très
compliqué
donc
comment on fait pour construire là en
fait le tout le projet il est construit
un petit peu sur la convergence à faire
vouloir faire converger ce que nous
enfin si rade on a fait au niveau de la
riziculture tropicale avec des
références d'agriculteurs de
conservation de la de la région et
notamment celle pratiquée je l'ai dit
par par Alain poudrier et Sandrine
gallon
et donc passer des rizières en ce midi
direct ça ça signifie un changement de
paradigme fort dans le dans le dans les
relations dans les relations au sol plan
d'une d'une rizière entre ce que vous
avez à gauche là sur cette figure
bah c'est des une rivière
conventionnelle avec des sols
extrêmement compactés et puis de l'eau
qui est maintenu en surface avec des
fortes évapots transpiration et nous ce
qu'on veut ce qu'on veut faire c'est une
des rizières poreuse avec remplace la
lame d'eau de surface par des lames de
biomasse et puis on veut surtout faire
de la porosité pour pouvoir pour pouvoir
permettre un développement racinaire et
surtout recharger recharger les profils
en eau ne plus stocker l'eau en surface
mais les chargés en profondeur donc avec
des économies d'eau substantielle sur le
papier
donc il faut augmenter la productivité
de l'eau d'irrigation ça permettrait de
diminuer aussi des émissions de gaz à
effet de serre puisque liées à cette
inondation il y a des fortes inondations
des fortes émissions de méthane et aussi
et aussi lié à l'humidité de protection
d'azote quoi des gestion du risque lié
aussi aux épisodes méditerranéen et une
modification des dynamiques de
stabilisation des sols on nos hypothèses
de travail qui motive ce travail de
conception et puis aussi des réductions
de charges une volonté de diminuer les
équipements on a vu qu'il devait être
important pour gérer les successions
les successions bléri des charges
variables importantes et puis des
productivités du travail qui sont qui
sont à améliorer voilà donc pour pour se
lancer dans ce travail on a on a d'abord
travaillé sur
on a récupéré certains de mes collègues
diraient on a fait de la traque à
l'innovation bon je j'adhère pas
tellement à cette terminologie mais bon
il y avait les couverts végétaux
existaient dans la dans la région et
beaucoup d'agriculteurs les pratiques
mais en général il est il les
enfouissent quoi donc c'est plutôt des
engrais verts donc des couverts entre
entre blé dur des couverts d'été et puis
aussi
enfin des couverts entre blédureries et
puis aussi des couverts il y avait une
des choses qui se pratiquaient de semis
à la volée de entre deux riz de semis à
la volée de mix de trèfle
avant la récolte du riz quand on retire
l'eau ce qui permet un démarrage très
précoce de la découverte végétaux et
notamment ce mélange de trèfle
et puis il y a quelque chose aussi une
invention d'agriculteur qui est pour
sortir de ses successions un peu
difficiles à gérer entre riz et blé et
ben il y a des agriculteurs qui avaient
commencé un ou deux agriculteurs qui
avaient commencé à faire du colza en
dérobé avec des semis à la volée de
colza dans le riz pareil au retrait de
l'eau donc on fait ça au drone ou à
l'hélicoptère et puis et ensuite voilà
on conduit le colza dans ces dans ce
système
et enfin on a on a récupéré aussi ce qui
est une un système qui est quand même
bien calé que pratique régulièrement
les Sandrine gallons et Alain coudrier
c'est le blé dur sur luzerne qui est
aussi un système qui a été développé par
uber charpentier donc voilà colza plus
Herne alors bon ce qu'on aimerait faire
là ce qu'on est en train de tester en ce
moment c'est au lieu de semer du colza
la volée c'est de se met du colza en
mélange avec la luzerne à la volée dans
le riz pour pouvoir ensuite enchaîner
sur une luzerne une fois la luzerne
installée sur une séquence de deux et
pourquoi pas trois blé dur en succession
sur cette luzerne vivante
donc c'est une approche un peu modulaire
on n'a pas cherché on n'a pas pu monter
des matrices comme on les a présenté ce
matin avec une collection de systèmes
comparant les systèmes etc c'est
vraiment une approche
vraiment basée sur une des briques
élémentaires de système quand est-ce
chez les uns chez les autres sur la base
d'un volontariat et puis nous on a au
niveau du projet on a on a identifié des
petits moyens qui permettent cette de
couvrir ça une partie des charges de ces
de ces tests
donc voilà donc ça c'est les questions
qu'on se pose encore dans la dans
l'aménagement de cette agriculture de
conservation pour en rivière c'est des
questions de de décompactage et
d'introduction d'une pente on renivelle
on se dit est-ce que si on veut pouvoir
faire des irrigations d'été sur les
interculture d'été
on aimerait on a en train de tester
l'introduction de micro dénivelé c'est à
dire qu'au lieu de planer à plat on
plane avec des dénivelés alors on a
testé 0,2 pour 1000 04 pour 1000 bon
donc faut imaginer il faut imaginer deux
centimètres tous les 100 m ou 4 cm tous
les 100 m donc 4 cm tous les 100 mètres
ça commence à faire une une grande pente
on n'est pas essoufflé quand on la
remonte mais quand on bouge sur une
longueur de 200 m ça fait ça fait 8 cm
de terre ça commence à bouger beaucoup
de terre et à modifier la fertilité
voilà donc ensuite sur la gestion des
couverts on a fait différents tests sur
les couverts entre deux riz les couverts
entre des divers entre blé et riz
cette idée de cette idée de blé associer
à la à la luzerne voilà c'est toutes ces
toutes ces hypothèses qui permettent qui
vont permettre une fois recomposer de
aux agriculteurs de choisir et de
composer un peu les systèmes tels tels
donc là ensuite il y a ce qu'on a essayé
alors c'est cette année on s'est quand
même un peu planté là c'était l'idée de
de faire de la double culture derrière
donc derrière blé dur on a essayé de
faire des des sorgaux grains et en
association et découvert donc les
couverts associés en marché mais les
sorgho sont pas allés au bout et puis
ils me dirigation ne fonctionnait pas et
puis du soja donc on a semé les on a
récolté les blés on a se met en direct
ces cultures et puis on les a essayé de
les faire lever avec des flashs d'eau et
donc ça pour l'instant ça marche pas les
seuls se sont resserrés on a eu des des
levés très insatisfaisantes quoi de 30%
des pieds donc c'était pas terrible mais
on désespère pas c'est peut-être aussi
des questions de sol qui sont pas encore
prêts pour pour faire ça on pourrait
aussi envisager d'autres moyens
d'irrigation au canon pour faire le
véhicule et puis ensuite une fois
qu'elles sont levées recharger pour
l'été une fois le profit par un flash et
puis conduire les cultures comme ça
enfin il y a des choses à mettre au
point
et puis il y a mais on peut aussi
envisager de faire ça derrière des orges
ou des colza donc on aura des récoltes
plus précoces et donc on pourra plus
facilement passer des cultures que
derrière un blé dur qui se sort
en plus cette année on a récolté un peu
tard vers le vers le 5 5 7 juillet donc
c'était vraiment trop court et puis ce
qu'on envisage c'est derrière un poids
divers
de passer à du sorgho du maïs voir
du riz quoi peut-être qu'on va faire du
riz une culture secondaire derrière une
légumineuse quoi en semi direct
alors aussi la question de la gestion de
l'eau donc toutes ces questions font
nous permettre de faire évoluer le
système est-ce qu'on irrigue par flash
avant après le semis est-ce qu'il va
falloir ça ça ne marchera pas est-ce
qu'il faudra s'équiper de deux canons
pour faire lever les cultures et puis
une fois qu'elles sont levées de faire
un flash pour recharger le profil je
l'ai dit et voilà et donc ensuite ce
qu'on aimerait faire puisqu'il y a pas
mal de système où les agriculteurs soit
en propre soit en louant des terres
mettre de la du maraîchage de plein
champ en rotation ben il faudrait
idéalement pour pouvoir rester en semis
direct permanent intégrer ces cultures
dans des les gérer en semis direct la
tomate en semi-direct se fait ça se fait
au Brésil à mon avis c'est assez facile
enfin ça se conçoit bien en tout cas
maintenant il faudra le faudra le faire
mais bon ce sont des niveaux
d'investissement élevés à l'hectare on
est de l'ordre de 6 7000 euros de
charges pour lancer la culture donc on
va pas se louper quoi
voilà donc ça c'est sur les
méthodologies conception le seul le seul
et c'est un peu permanent qu'on s'est
autorisé
c'est une plateforme où on a fait
finalement parce qu'il y avait des gens
qui voulaient faire de la méthanisation
dans la dans la région et on a dit bon
pourquoi pas quoi donc les couverts il
les voyaient plutôt comme une source de
pour le leur méthaniseur et donc j'ai
dit bon bah très bien pourquoi pas on va
faire juste un essai avec semis direct
ou je conserve la biomasse je conserve
les couverts et puis du semis direct
tous ces couverts ont été exportés
modélisant ainsi quelqu'un qui
déciderait de faire des couverts des
dessives de les fameuses culture
intermédiaires à vocation énergétique
donc on a comparé les deux et sur un
dispositif on a fait un premier un
premier couvert qui a fait 8 9 tonnes de
de
biomasse on en a exporté 6
et puis là on a fait un deuxième couvert
entre le riz 2021 et puis le riz 2022 de
cette année l'année dernière là c'est le
couvert on fait entre 12 tonnes et 14
tonnes
on les conduit comme on n'a pas de
problème d'angoisse de de profil qui
s'achètent puisqu'on recherche avec de
l'eau on les conduit jusque très tard et
c'est très FLE si on les laisse pousser
jusqu'à début mai font font des grosses
grosses biomasses
et donc on a fait des tests avec
biofuntu sur
juste avant l'exportation de ce deuxième
couvert
je vous épargner les détails en truc
mais c'est une petite balise qu'on a mis
dans le milieu sur l'effet découvert sur
la transformation des sur la
transformation des sols
et donc là dessus on a on conduit des
analyses des analyses
chimiques des sols des paramètres de
carbone azote mais aussi tout le
complexe complexe des changes en site
apparentes on fait des stocks de carbone
et puis biofunto qui est une méthode qui
avait des indicateurs neuf indicateurs
qui permettent d'évaluer trois fonctions
du sol
le recyclage du carbone l'alimentation
minérale et puis la structure on a
mesuré on a vu que le on a on a fait
tourner vieux font tout là ce printemps
dernier là
et donc bon il y a grosso modo pour
faire vite les seules choses qui ont
vraiment marqué sur bios font tout là
l'exportation du couvert n'a pas de
d'effets sur la structure mais par
contre on a vu que l'exploitation du
couvert avait l'exportation d'un seul
couvert de citonne avait déjà fortement
marqué sur sur le carbone la bile quoi
donc c'est ce carbone qui est vraiment
rentre dans la en rotation qui est le
plus les plus efficient dans la dans les
cycles de de nutrition des cultures quoi
et on avait déjà une différence de près
de 200 kg de carbone la Bible par
hectare juste avec l'exportation de 6 de
6 tonnes de biomasse donc on peut
imaginer que si ces exportations ce
qu'on va conduire ce cumulent dans le
temps on va avoir des des dynamiques de
transformation de ces sols qui vont être
très très contrastées
moi aussi des effets et puis toutes les
petites taches blanches les petits
points blancs là en fait ce sont des
tâches de de Panisse sans d'étages
d'adventices qui ont repoussé et donc là
on a fait tourner il y a quelqu'un qui a
un tézard anonyme a bien voulu je ne
connais pas son nom évaluer la surface
des tâches et décoder et analyser ces
images et on voit déjà l'effet de la
conservation des systèmes aussi des
couverts sur sur les sur les
échinochlois sur les plannings quoi donc
MH ça veut dire mauvaise herbes on voit
bien que zone 3 zone 4 on a conservé les
biomasses on a beaucoup moins de de
biomasse de mauvaises herbes détectées
que là on les a exportés zone cette zone
8 par exemple on est sur 17 et 10 et de
l'autre on est sur 32 et 36 quoi donc il
a fait des couverts sur le contrôle des
adventices est ici démontré si
si tenté qu'on ait besoin de faire ça
quoi
donc bon les l'avenir ça fait que deux
ans et demi qu'on agite là on a on a on
a eu quelques petits succès là mais on a
aussi des gros échecs tout ce qu'on a
tenté de faire sur
sur les systèmes en zone salée on s'est
complètement
planté on n'avait pas voulu décontacter
les sols avant et puis ça est à refaire
sur la poursuite de l'évaluation des
dynamiques de transformation des des
systèmes des sols sous les systèmes bon
bah tout ça est à est à pérennisé
voilà et donc ce qu'on aimerait faire
c'est remettre notre remettre dans une
nouvelle phase de ce projet ouvrir un
nouveau site sur leur zone très salées
donc il y a un bassin où on coupe Laura
en couple aura l'agriculture de
conservation avec une gestion dynamique
des autres drainage c'est à dire que
comme on est très bas et bien on va
avoir un pilotage de la de la hauteur de
nappe et surtout une lecture une lecture
permanente de son niveau de sa dignité
pour pouvoir pomper pomper dans le dans
le drain donc c'est une zone comme un
mini pole d'air cette zone là fait à peu
près une trentaine d'hectares et puis on
la gérera avec deux avec deux
deux types de systèmes un conventionnel
et agriculture de conservation et avec
une couplée à une gestion à une gestion
de l'eau un peu un peu dynamique et voir
s'il y avait que ça on peut contrecarrer
les effets de scène pour nous
l'hypothèse c'est que le sel la
synchronisation des sols en partie il y
a les liée à la présence de celles
profond elle est aussi dynamisée par la
présence de microporosités de sol
complètement fermé qui favorise la les
remontées capillaires et puis aussi la
présence de sol qui peuvent être nues en
été entre notamment entre deux blés et
qui permettent des remonter capillaires
enfin qui booste l'évaporation et qui
permettent à ce sel de remonter encore
plus vite
voilà grosso modo un peu où on veut où
on voudrait aller dans une suite là et
puis il y a peut-être des choses ensuite
à faire et voir comment ce que l'on aura
fait à ces échelles parcelles ou petites
mailles hydrauliques pour alimenter des
réflexions sur sur l'aménagement
l'aménagement des espaces et le pilotage
des des bassins de l'irrigation voilà
donc c'est cette histoire d'un c'est
intéressant d'avoir cette histoire de
couplage d'échelle
on l'a dans nous parfois dans des zones
où les pressions d'élevage sont
importantes où il y a des conflits entre
agriculteurs éleveurs autour des résidus
de récoltes en Afrique soudanienne par
exemple mais on a aussi cette question
d'échelle liées à des flux ici des flux
d'eau dans des périmètres irrigués où la
conception d'un nouveau système à
l'échelle des parcelles ou des
exploitations et conditionné par une
gestion collective de la de la de la de
la ressource eau et de ça et de son
pilotage
voilà merci beaucoup
Stéphane pour cette présentation il y
avait une question rapidement et ensuite
on passera à la suite de dans le chat de
Reddit voilà à quel point la luzerne ne
craint pas les milieux trop humides
les milieux
alors là on l'a pas on l'a pas confronté
à des milieux trop humides et la la on
est dans la Camargue on a surtout
travaillé dans la Camargue haute mais
l'été
l'été si on hérite pas elle est
absolument pas dans des milieux trop
humides donc il y a pas de problème de
saturation en eau d'excès d'eau dans en
Camargue en été si on ne si on n'en voit
pas de l'Abdo donc ce sont pas des
problèmes qui se posent là où elle peut
être confrontée à des problèmes c'est
par rapport aux scènes quoi ou là on
peut avoir des des problématiques
forte sur la sur la sur la sur la sur la
luzerne
entendu merci beaucoup pour cette
réponse là je vous invite vous êtes
toujours très nombreux à nous suivre sur
en direct sur YouTube je vous invite à
continuer voilà interagir avec les
différents intervenants donc maintenant
nous allons passer de retourner de
l'autre côté de l'Atlantique avec le
Brésil donc nous sommes en direct avec
le Brésil avec
Ivona Fontaniva qui représente la
société Rex une maison semencière qui a
été pionnière dans le développement de
production de semences de couverts
végétaux à destination du semis sous
couvert végétal évidemment pour pour le
Brésil et qui ont beaucoup collaboré
avec Lucien Seguy donc yvonnar va nous
parler en portugais une traduction en
direct sera proposée réalisée par Serge
bousignac donc il va nous faire le
plaisir de réaliser la traduction est-ce
que on entend bien
et Serge
Serge
si on veut définir
le travail qu'on a fait avec une science
que le travail faisait lE CHIEN Le chien
était en fait un chômeur summer de
nouvelles technologies de de du semis
direct et nous a beaucoup aidé dans ce
travail
que nous avons mise au point pour le
Brésil sont déjà utilisés sur 250 000
hectares en 2022
nous sommes une entreprise pionnière du
semis des semences de renfort pour
l'agriculture brésilienne et on est la
première à commercialiser des mélanges
de plantes de couverture au Brésil
et notre mission est de d'augmenter
cette
potentiel de
semis de ces plantes de
ces mix de plantes
nous sommes
situés dans l'état du
centre Catalina du sud du Brésil et nous
sommes à plus de 600 km de la capitale
Florianopolis
sur une sur une région très agricole
principal qui semble
caractérisé par donc je grandes
profondeur par rapport à la roche à la
roche mère et
nous travaillons sur des cultures comme
le soja le maïs et le blé
dans toute la région et je cite
j'augmente un petit peu la ce qu'il a
dit je dis que c'est la région du Brésil
qui a les plus fortes productivité mais
aussi avec les coûts les plus élevés
au niveau des précipitations des pluies
nous sommes dans une situation
privilégiée et si même si on compare la
capitale
brésilien ou un passe au fond
nous sommes à 1800 mm par an ce qui est
excellent
cependant nous avons des périodes plus
sèches durant l'année on a des pics de
pluie comme il a montré et des périodes
où il ne pleut pas pendant un certain
temps qui peuvent entraîner des sécheres
des sécheresses provisoires
avec Lucien comment ça s'est passé avec
on divise notre histoire avec Lucien
avec trois en trois phases la première
travailler dans le conseil agricole
seul puis ils ont rencontré Lucien Seguy
sont rentrés à la phase de recherche
avec le ciel et la dernière étape ça a
été la mise au point et le développement
des mix de plantes de couverture qu'ils
vendent maintenant dans tous les cas et
même dans tout le sud du Brésil
imprimer la phase travail
notre première phase a été une phase
donc de conseils de voir dans les phases
zen quels étaient les problèmes
rencontrés et surtout au niveau des de
la fertilité des éléments qui pouvaient
manquer dans chaque dans chaque
propriété donc c'était un conseil sur la
fertilité du sol et le besoin et les
besoins nutriments
à partir
après l'analyse on donnait
une cartographie des corrections à
appliquer vous voyez le champ en
fonction des déficiences
comme on peut
activer
en regardant bien les résultats on a
remarqué que des zones qui étaient
disons
affertilité égale donner des
productivités différentes donc on a
essayé de comprendre maintenant
deux hommes que en bleu avec la courbe
bleue la courbe rouge représente des
sols qui chimiquement sont une pareil
mais on voit qu'il y a une différence
entre les deux zones qui qui restent
d'ailleurs durant le temps d'une
douzaine de sacs bon au Brésil on compte
en sac par hectare c'est un sac de 60 kg
par hectare donc vous voyez 60 ça fait
3600 kg pour du soja certainement
nous contre
en 2012 ils ont été dans une réunion
Intex où ils ont rencontré donc Lucien
qui
leur a montré notre voie travailler pour
produire de manière plus équilibrée
ils ont pris contact avec Lucien en
France
on lui demandant qu'il vienne donner un
coup de main pour comprendre pourquoi
les productivités étaient il y avait des
la chimie expliquait pas tout voilà
espérance problème
il y avait peu d'espoir d'avoir une
réponse de Lucienne mais alors grande
surprise Lucien a répondu et l'année
d'après il était présent il est allé les
rendre visite pour voir un petit peu le
problème dans l'état de santé Catherine
traduire la phrase qu'ils ont écrites là
c'est une avance arrière de d'avoir des
connaissances si vous c'est
si vous ne les partagez pas pour pour
devenir une action qui va vers le
changement il fait du changement
précisément
c'est plus facile pour moi de traduire
puisque c'est ce que la leçon que leur
donner du sien après après ce diagnostic
ils ont visité dans les États voisins à
Santa catarine si l'on Parana est en
dessous et dans son premier diagnostic
il a plus cette image vous avez une
grande table pleine d'aliments toutefois
à la l'extrémité de la table vous avez
un homme à bras très court et il
n'arrive pas à attraper tous les
aliments la plante c'est l'homme et le
sol c'est la table donc il faut
augmenter le bras des racines quoi des
plantes pour accéder à tout ce qui est
disponible dans le sol sur la carte
ce soir
de l'autre côté ils avaient des zones
qui étaient en fertilité excellente mais
qui était très sensible aux fortes
pluies et pouvait donner réellement des
érosions catastrophiques
ils sont résultats un problème sékounda
limiteur
qui limitait la productivité la
productivité des
l'observation des racines des soja
montre que ils étaient très peu
profondes ils arrivaient à très peu à
une profondeur ridicule quoi et donc
n'exploitait pas
pour le sol même si de belles de belles
il y avait aussi au niveau des racines
des problèmes sanitaires qui faisaient
perdre de 10 à 20% de productivité par
maladie
ont commencé à faire d'autres études
comme des études de vitesse
d'infiltration de l'eau sur ces zones
qui étaient des zones très fertiles
parce partout enfin assez équilibré et
ils ont vu que le problème en fait
c'était qu'il y avait des hommes avec
des des vitesses infiltrations très
basses donc
tu pouvais être
composé
ils ont vu rapidement que ceux qui
avaient le plus de la collations le plus
importantes avec la productivité c'était
lié aux teneur de matières organiques
des sols
ant ici
et avec une conversation avec Lucien ils
ont commencé à comprendre que en fait
leur semis direct était une pratique de
semis mais c'était pas un système de
production comme le proposer Lucien qui
est beaucoup plus ample beaucoup plus
limitation
ils ont ils ont ils montrent sur ce
schéma les trois piliers du semis direct
on a déjà entendu dans d'autres dans
d'autres conférences c'est-à-dire ne pas
toucher au sol des rotations de culture
et la couverture permanente du sol et
bien souvent c'est le premier le
peuple les petits
travail du sol était un problème qui
était beaucoup plus grave parce qu'il
sur le terrain dans les
dans des phases Indes dans des
propriétés et la photo qui montre ici
ils ont testé une centaine de parcelles
de mélange différents de plantes de
couverture de plantes amélioratrice
ils ont fait des nouvelles zones de
recherche que Lucien appelait la cuisine
donc c'était où il combinait les
différentes plantes entre elles et où
ils affinaient un petit peu les mélanges
la phase de développement des des
mélanges de plantes pour le grand public
pour les producteurs au niveau du sud du
Brésil
comme ça
ont commencé à regarder dans toutes les
tous les bienfaits du semis direct et
ils ont testé différentes plantes
et mélangent de plantes en différentes
régions d'ailleurs pas tous les mêmes
qui réussissaient partout effectivement
il y a ils adapter ça à différents
régions
comme ça nos artères bons résultats
ils ont commencé à avoir de très bons
résultats et particulièrement un
résultat directement visible sur les
structures de sol
akinasthénaie braquage
sur ce mélange sur ce mix de plante il y
a de la croûte à l'air de la brassière
et du ganggoût cajan
travailler pour faire précédent du soja
on est plutôt du soja
on a commencé à avoir de très bons
résultats puisque on a amélioré le sol
quantité de
matière organique et en qualité de
matière organique
et on a Soussou nécessite des
productions de matériel sec et
conqualida
avec ces mélanges de plantes et ils ont
solutionné les problèmes en profondeur
mais aussi en surface parce qu'il y
avait beaucoup d'érosion due au manque
de paille qui a en surface pour
justement empêcher les
résultats
des agriculteurs qui ont qui ont adopté
ces technologies depuis 2017 vient
depuis que Lucien accompagne et vous
voyez que ça ça croit régulièrement
12050
000 107.000 hectares pour arriver à 200
à 250 000 hectares l'année dernière et
cette année ils disent 350 000
les résultats que vous voyez le dernier
montre que l'effet est un effet
grande effet sur l'agriculture du sud du
Brésil permettant une productivité plus
élevée et un équilibre des sols et une
comment s'appelle des cours inférieurs
finalement pour les cultures
la différence c'est ce sont les
agriculteurs c'est eux qui
prennent ou ne prennent pas les
technologies
résultats
exemple c'est pour la culture du
productivité du soja et les premières
années en moyenne ils ont ils ont gagné
8,3% et la dernière année moyenne des
trois ans la dernière année ils ont
gagné 18,3 % donc c'est en fait une une
amélioration constante
acquitaine
du travail
ici donc la production de
biomasse sèche de la partie aérienne de
leur mélange de plantes et vous voyez
que c'est en vert foncé qui sont
toujours supérieures c'est fait avec
différentes
institutions et les résultats sont
toujours supérieurs aux
témoin au témoins qui utilisent
généralement des cultures saines
un système
pour les
l'accumulation des macro-nutriments sur
la biomasse sèche
des parcelles
et vous voyez que c'est toujours le rax
qui a
amen la quantité de micro de micro et
macronutriant la plus importante par
rapport au témoin
et son travail
on a étudié aussi la production de masse
racinaire en profondeur jusqu'à 4 ans 40
cm et c'est fait avec l'Université
fédérale de Santa Mali et vous voyez par
rapport aux synthèse c'est le
seigle je crois les les
biomasses racinaires des mixes RX 330
sont toujours bien supérieurs de 70 à
bénéfice d'addition des rising
profondidables
une des grandes bénéfices de cette
biomasse racinaire c'est les bio pour
les micro les micro-agrégales les
perforations dans le sol qui permettent
ensuite à la culture qui suit de suivre
ces canaux ouverts par ses racines
propositions de
cycles différents de ces
mélanges de plantes ces mix de plantes
en fonction de la fertilité du sol
c'est-à-dire haute moyenne ou basse
il a ensuite le temps disponible
vous voyez sur la première colonne c'est
50 à 80 jours ensuite 90 à 120 jours la
dernière 130160 jours ils ont des
propositions différentes pour chacune de
ces de ces
possibilités ces temps disponible
quelques images des plantes de
couverture qui sont travaillées dans les
champs
il travaille avec des céréales des
graminées des crucifères comme vous
pouvez le voir et des espèces qui savent
bien adaptées à la région
c'est fait pour une association avec
tout un tas de de firmes et de
coopérative ou il y a beaucoup de coraux
du Brésil et qui a permis déjà de
d'améliorer grandement les productivités
des producteurs qui
utilisent ces mix de plat
des grandes institutions de recherche et
l'universitaires pour disons
faire des évaluations
des bénéfices amenés par les mixtes
les phrases que Lucien a laissé dans
leur esprit la première de pasteur dans
les cabines de l'observation
le hasard favorise ne favorise que les
esprits bien préparés
notre deuxième phrase c'est la
difficulté c'est pas de comprendre les
nouvelles idées mais d'oublier les
anciennes idées
nos chemins de l'observation le hasard
ne favorise que les esprits bien
préparés
et comme Lucien disait il est toujours
bon de répéter deux fois la même phrase
pour bien la retenir
merci voilà
obligatoire
et bien merci beaucoup pour cette
présentation de très bonne qualité
je regarde s'il y a des questions dans
le chat mais pour l'instant je n'en vois
pas
alors n'hésitez pas à poser vos
questions là tout de suite à yvonneur en
direct avec la traduction qui peut être
réalisé par Serge
mais pour l'instant je ne vois pas de
questions
et donc peut-être moi j'ai une question
pour Ivona
voilà aujourd'hui est-ce que Rex peut
proposer des semences ailleurs que dans
le Brésil est-ce qu'ils font de l'export
en Afrique peut-être en Europe sur des
semences qui ne seraient pas disponibles
aujourd'hui
dans d'autres endroits que le Brésil et
que pourtant
que Rex produit chez eux au Brésil
traduction
la question est est-ce que raï X est
rahx pod exporta ces mecs pour la haute
païs dans Africa
les gens ils y pensent bien et
il pense aussi que les solutions qu'ils
ont peuvent servir bien sûr à
l'Argentine qui est tout proche mais
dans le reste du monde des zones qui
sont similaires peuvent utiliser leur
mélange et je pense j'ajoute là c'est
moi qui l'ajoute je pense qu'il
travaille aussi à l'intérieur du Brésil
pour aller dans des zones un peu plus
hôpital équatorial
le 13 usine et au total
d'avoir beaucoup plus de entre
guillemets clients pouvoir
aider d'autres pays vraiment même bien
plus qui pas fric Asie mais les zones
chaudes
initialement c'était le sud du Brésil
c'est qui sont des zones quand même
disons chaudes
un peu d'altitude là où ils sont donc
c'est un truc un peu intermédiaire c'est
il y a pas il y a pas vraiment de froid
mais il y a quand même des gelés ils
sont en train de le transposer vers le
centre du Brésil qui là sont des hommes
vraiment beaucoup plus tropicales alors
encore plusieurs questions la question
une question sur les densités de semis
on sait que souvent on se dirait qu'il
faut monter augmenter les doses de semis
mais est-ce qu'il y a été constaté des
limites de densité maximale à ne pas
dépasser parce que il y a pas d'effets
supplémentaires de monter les doses de
semis de couverts végétaux
donc il dit ils ont bien sûr fait toutes
ces études pour pour arriver chez le
producteur avec les meilleures
recommandations possible et leur densité
de semi en général avec les produits qui
vendent varient entre 30 et 50 kg par
hectare
le autre question
sur les modalités de destruction des
couverts végétaux et de ce que
l'expérience qu'ils ont accumulées au
Brésil est-ce qu'ils utilisent des
discussions des destructions voilà
physique avec
est-ce que c'est du roulage est-ce que
c'est du broyage est-ce que c'est une
destruction avec un travail du sol ou de
la chimie et quels sont les différents
modes
ils ont trois niveaux de réponse le plus
commun c'est à base à base d'herbicides
réellement pour pour tuer les plantes
c'est le le plus facile un autre niveau
où il combine l'herbicide et des fois le
passage de
rouleau fac et d'autres ou d'autres
instruments et le dernier ou
ils essayent de faire du ça c'est
vraiment les producteurs top de ligne
par dessus ils essayent de faire du
semis dans les dans les comment
s'appelle dans les les biomasses qu'ils
ont sur une plante et des semis direct
sanctuer la plante
c'est encore expérimental
autre question sur la type de
commercialisation est-ce qu'il y a la
gommation espèce par espèces ou est-ce
que c'est toujours des mélanges qui sont
proposés vendus par Rex
autre question les
autres
espèces et c'est pas là déjà
mises
ou pas
ils ont toujours vendu des mélanges de
plantes c'est tout les différents types
de plantes sont mélangés et ils vendent
ces semences en sac déjà prête à
l'emploi
merci quel est-ce qu'ils ont travaillé
donc sur des semences de couverts
permanents permanents associés aux
cultures de rente et quelle dose par
hectare de semis de ses couverts
permanents
il connaissait ce que Lucien recommandé
avec le couverts permanent mais dans la
région il y a qu'un endroit où il y a un
couvert permanent et dans les vignes
ils ont des trucs mais ne travaillent
pas sur ce sur ce thème là
entendu mais je pense qu'on a fait le
tour des questions un grand grand merci
pour ce direct de l'autre côté du monde
avec le avec le Brésil avec merci
beaucoup yvonard pour cette présentation
et donc maintenant nous allons continuer
donc le notre programme nous sommes tout
à fait dans les dans les temps et nous
donc c'est l'heure de la pause
donc nous allons nous retrouver à 16h45
de manière précise avec toujours le
Brésil mais plutôt plus au nord du côté
de l'Amazonie avec jadir tafarel donc
nous nous posons de vous retrouver dans
dans une petite trentaine de minutes
Serge voulait ajouter quelque chose
pour la communauté portugaise évidemment
vous pouvez continuer de suivre le
direct sur YouTube avec voilà vous
pouvez nous suivre en portugais et après
en espagnol
Ciao
merci beaucoup on se retrouve donc dans
25 minutes maintenant pour la suite de
cette de ces de ce très très beau coloc
à mémoire de Lucien Seguy et de Hubert
charpentier à tout de suite
et bien nous nous retrouvons donc pour
la suite de ce colloque international en
la mémoire de Lucien Seguy et Hubert
charpentier nous continuons notre route
au travers du Brésil
nous étions au sud du Brésil nous allons
maintenant aller plutôt du côté du Nord
au cœur de l'Amazonie avec jadir tafarel
qui va nous présenter mais tout le
travail de semis direct qui a été
réalisé avec Lucien Seguy
au cœur de au coeur de l'Amazonie donc
j'adhère est un agriculteur qui va nous
présenter le travail qu'il a pu réaliser
nous allons continuer la traduction avec
Serge Bouzinac qui va assurer le le
passage entre le portugais et le
français donc bonjour jadir merci
beaucoup d'être avec nous
le travail que tu réalises
pas dormir
il remercie pour l'invitation et
quand il salue tout le monde et quand il
a été invité à participer à cet hommage
il a été très content bien que il est
une difficulté à parler en public
au début il va il veut parler de la
trajectoire de sa famille de
comment les enseignements de docteur
Séguy les connu là-bas pour que le
docteur Segui ont été importants pour
eux
toute sa famille est
Vienne est venu au matou Grosso en août
1976 venant du sud-ouest du Parana et
attiré par les les comment s'appelle les
subsides gouvernementaux qui aidaient à
la colonisation de l'Amazon
comprendre
ils ont acheté une petite phase zen
située à 15 km de la ville de Sinope
en
1976 la région avait un a toujours un
climat chaud et humide vous pouvez voir
les caractéristiques température moyenne
de 25,4 degrés et plus vieux moins
moyenne annuelle de 1800 mm qui est
assez important entre les mois d'octobre
et d'avril les sols sont des sols
feralithiques de basse fertilité mais de
topographie plane facilement mécanisable
la capitale bonjour Cette photo aérienne
vous voyez le la fondation de la ville
22 ans après la fondation la ville de
sinople en pleine forêt amazonienne au
bord de la BR 163 qui était la nouvelle
route qui est reliée kouyaba capitale de
l'état du maître qui est sur le fleuve
Amazone et
situé cette ville de sinople est située
à 500 km de la capitale kouyaba 500 km
au sud
mécanisé évidemment avec des gros des
gros bulles et au début sur une surface
de 40 hectares la première première
phase 1 la première propriété qui donc
cultivé et il dit qu'ils ont été
pratiquement pionniers dans tout dans
tous les dans le défrichement d'abord
puis ensuite dans le semis du riz après
défrichement et dans les premiers semis
de soja dans la région et de culture de
succession là ça fligne de maïs et aussi
de maïs maquillage et donc bon au début
ils ont dû un peu essuyer les plâtres
une petite histoire
résumé de la phase N qui est qui a pour
nom bar à verre
les cinq premières années ont été
monoculture de riz avec TCS ou disons
les disques cages quoi
ils ont commencé assez bien avec des
productivités qui avoisinaient les trois
tonnes de riz pour baisser à une tonne
la dernière année de monoculture et qui
a été abandonné bien sûr
ils ont continué avec le même les mêmes
préparations du sol superficiel à base
de niskaj et du soja culture unique
pendant l'année avec une productivité
qui a variée entre deux tonnes et de
tonnes 5 mais il y avait tendance même à
redécliner
donc
va le dire Tahar el le père de jadir
est allé dans le sud du Brésil où
commencer à peindre le semis direct
dans l'état d'où il venait d'ailleurs le
Parana et il a rencontré non opérer non
opéré et le monsieur qui est dans le
maïs entre jadir et son père avec la
casquette vous voyez j'ai oublié de le
noter excuse-moi j'adire discours passe
à dire est-ce que si des boutons
des autres personnes que j'ai pas noté
aussi la photo d'à côté il va en parler
bientôt c'est
monifoum et matsuba
avec
haïf en training qui est ok des
technicien agronome et mounifoum un
producteur de de
riz et de soja ensuite et qui a été
l'initiateur du semis direct aussi dans
la région de Serrano
ensuite ils ont eu
utilisé l'expression
lumière au bout du tunnel
avec un ami un bonhomme Georges camitani
de Sinok qui a qui a su qu'il allait
avoir un jour de chant sur la phase ind
de mouniforimatsuba vous voyez le la
personne qui est la première la première
à droite sur la photo où on voit jadir
à l'extrémité gauche et au milieu à Hirt
ce mooniful massoubara donc avait nous
avait reçu comme je vous ai expliqué
sûrement sur ma palestre et à ce
moment-là
il commençait à s'établir une relation
entre le père va dire tafraël et
Lucien il dit on peut de manière
humoristique il dit que son père lui a
fait tellement de pergous de questions
qui devaient encore euh il est c'est Guy
de vancore en râler tellement il avait
de de réponse à donner
problème à travers des plantes
les visites autant de
Lucien Seguy a à Sinope que des des
tafarelles sur la face de la progresse
leur ont permis de remettre disons la
phase en sur les rails avec le plan de
théodirect le semis direct et les SCV
à partir de 88 90 les innovations des
SCV par Lucien
ont permis
l'introduction de nouvelles plantes
mélangées avec du maïs en culture de
succession après le soja évidemment
c'est toujours pareil et
cette culture de succession du maïs et
finalement devenu aussi importante dans
un premier temps que le soja et même
maintenant elle est peut-être même plus
importante au niveau économique
et elle a permis aussi d'introduire
différentes graminées et légumineuses en
mélange avec le
maïsme
voilà l'exemple l'exemple de du maïs +
Brachiaria et en fait là il faut rendre
à César ce qui est à César c'est à dire
c'est eux qui nous ont montré le chemin
pour les braquières au départ c'est les
tafarelles
j'adhi et va dire la farine qui ont qui
ont testé les premiers cette brassière
et qui nous ont permis de remettre le
riz pluvial dans le semis direct ça
c'est une il a pas dit mais c'est moi
qui le dis pour rendre hommage aussi
justement cette
cette collaboration fertile entre
recherche et producteur
là dans les comment s'appelle dans les
lectes du semis direct finalement la les
mélanges de plantes avec avec le maïs
ont permis de faire de très belles
païades et d'avoir de belles pailles
quoi avec du la brassière et du et du
maïs et vous voyez que ça peut avoir
aussi un effet en fait de contrôle des
adventices sur la culture du soja qui
suit
ils ont
vaincu les difficultés ils ont ils ont
grâce à ces recherches de la phase en
progrès c'est de
cette période a été
une période importante de la pour la
lecture brésilienne
eux qui étaient au bord de la faillite
en fait pour la production et baisser
les sols qui étaient qui s'épuisait
à partir de ces recherches sur le semis
direct l'ont permis de
relever la production et surtout
permettre aux soldes
de s'améliorer d'avoir d'aller de
s'enrichir en matière organique et de
produire mieux et moins cher
en fait bon la phase 1 est passé de 40
hectares cultivés maintenant ils en sont
à 450 mais ils ont eu des périodes de
défrichement ils ont pas tout défricher
d'un coup quand ils l'ont fait
progressivement et aux environs au
début des années 2000 on a on a publié
Lucien avec donc j'ai essayé moi et
les deux tafarelles père et fils on a
publié une publication on a fait une
publication au sujet du nouveau un
nouveau défrichement moins disons moins
destructeurs qui conservaient encore un
peu plus de de matières organiques et
se défrichement
a permis de faire disons de perdre moins
de matières organiques sur les dernières
parcelles défrichées et d'avoir ne pas
avoir ne pas avoir la
période de déprime qui avait qui avait
au début de leur implantation
donc en fait c'est défrichement qui
consistait en
faire des faire des andains et en fait
d'aller de l'extérieur vers l'intérieur
et de brûler d'aller vers l'extérieur
vers l'intérieur pour essayer de faire
le moins de points ça s'appelle de
déperdition possible et en fait et
d'équilibrer d'avoir des sols qui soient
pas avec les andins qui sont très brûlés
et qui sont très fertiles et à côté des
des zones qui sont qui sont pas du tout
pas du tout
on va dire ils sont pas du tout au
niveau quoi qui ont qui qui sont de
basse fertilité à vous à toi
dans les autres travaux que qu'ils ont
réalisé pour nous qu'ils ont testé pour
nous là c'était un test vous voyez du il
y a de chez le soja la culture
principale et dessous ce que vous voyez
de vert c'est en fait un arachiste
pintoï c'est un arachide rampante qui
qui c'est une sur une couverture vive
finalement voilà le détail on les voit
mieux avec les petites fleurs jaunes
mais il y a eu aussi des tests de semis
direct de riz pluvial même des
collections de variétés de riz pluviales
et des corrections localisées de
calcaire filaire qui ont été
intéressantes qui ont été appliquées sur
de grandes surfaces mais qui nous ont
aidé disons à
a donné quelques solutions partielles
voilà
sa fille
ces dernières années les productivités
ont été excellentes autant en saura
quand il voyait soja on a passé les
quatre tonnes hectare et un maïs on a
passé les 10 tonnes hectares donc c'est
c'est vraiment des productivités avec
finalement des niveaux d'intrants qui
sont tout à fait raisonnables c'est pas
on casse pas la baraque mais il y a une
technologie aussi des variétés
une technologie qui a quand même évolué
et de meilleure variétés à potentiel
plus élevé ça attend soja quand quand
maïs
la conclusion apprécie 30 années de
semis direct
le CV c'est
la continuité de ces 30 ans permis une
augmentation de la matière organique à
des teneurs de 3 et demi à 8% à 3,8% qui
égale ce que ils ont sur les soldes
forêt à une diversification de culture
et
à une des produits des productivités
bien augmentées par rapport au début du
semis direct tout en gardant des coûts
c'est très joli et ce sont des jours de
chance que je vous disais les jours de
chants et où je connais portes ouvertes
là dans ce cas là c'est avec des firmes
qui vendent des des semences et de soja
mais il doit y en avoir pour le maïs et
tout il continue donc la recherche il
continue à suivre les les enseignements
de Lucien Seguy sur ces améliorations
qu'on peut apporter au système vous
pouvez voir que la façade est bien tenue
a été très important pour le
développement de
l'agriculture et du et du secteur
agricole même au Brésil et en
particulier dans le Centre-Ouest il a
commencé avec
une unité expérimentale dans la
troisième la progresse qui a atteint à
peu près tout l'axe de la
ba163 qui faisait kouyaba santaré et qui
a permis de qui a été utilisé les
recherches et les résultats de recherche
ont été utilisés sur tout le serrage et
même une partie de l'Amazonie
brésilienne
il a il a reçu comme au moment de
l'Assemblée législative du matogros le
titre de citoyens honoraires du matogo
mais
dans l'opinion de jadir
ce titre n'est pas suffisant pour pour
rendre la reconnaissance que devrait
avoir le Brésil pour les services qu'il
a rendus au Mato Grosso et au Brésil
considère qu'il peut dire qu'il a été
responsable pour le fait que les il y a
encore de la forêt en Amazonie parce
qu'il a permis
de produire sur des zones qui étaient un
petit peu abandonnées ou qui avait été
laissé en pâturage et au lieu de
défricher donc ces saisons donc c'est il
a il a rendu un grand service même à
l'Amazonie avec ses conseils pour les
Cyrano et même après Amazonie utiliser
les terres qui étaient déjà des
défricher et pas en défricher d'autres
c'est une personne humble et et
je dirais rigolote avec une grande
de grandes connaissances à différents à
différents niveaux et qui a qui a aidé
ma famille en fait au niveau de trois
générations mon père moi et mes enfants
qui commencent aussi la carrière dans
l'agriculture et il est en train de
repasser toutes les enseignements du de
Lucien Seguy a à la famille qui va
prendre le relais sur sa vous voyez là
c'est une photo où là toute la famille
et tafarelle avec
Lucien Jacqueline et même le petit Serge
là au bout voilà petit bozy
je crois que c'est tout et un autre nom
nous vous remercions pour votre écoute
l'organisation d'avoir pu rendre cet
hommage à Lucien qui le mérite
grandement parce qu'il a fait beaucoup
pour pour leur famille mais pour leur
région et même on peut dire pour leur
état
merci beaucoup pour cette présentation
peut-être on peut arrêter le mode
partage
j'arrête non non le du côté jadir
arrêtez la mode présentation
des chasseurs
et maintenant un beau master Gunta
peut-être voilà n'hésitez pas à poser
des questions sur YouTube sur le sur le
chat
une question déjà est-ce que vous avez
essayé de laisser des parcelles en
friche pendant plusieurs années
puis de broyer les friches
pour avoir un mulch directement sur
place
ils n'ont pas ils n'ont pas essayé cette
technique ce système là
et aujourd'hui au niveau du réseau
brésilien avec voilà à quel point est-ce
qu'il échange avec un réseau
d'agriculteurs localement en Amazonie
dans sa région
et quels sont les dynamiques locales
d'échanges entre producteurs
convoquer des fouilles
en fait il dit bon il fait pas partie de
réseau mais il a beaucoup de
coopératives même de gens du privé qui
connaissent son extrême comme il a dit
dans son exposé c'est quand même le
pionnier il a été le pionnier de
beaucoup de choses dans la région il est
dans la région de sinople donc c'est une
référence et donc il est quand même bien
connu et il fait visiter son
sa phase avec les techniques qui
l'utilisent l'effet visiter le partage
avec les producteurs qui sont intéressés
voilà
y a-t-il de l'élevage sur cette ferme
sur cette façon là
intégration
japonais au camping
effectivement ils ont fait ils ont fait
ça mais provisoirement se servant de la
safligne de la culture de succession
maïs plus brachiard comme il restait de
la bras qui a pendant la saison sèche en
fait ils ont loué si les pâturages de
braquières à des producteurs de à des
éleveurs qui ont engraissé leur bête
pendant la période où j'en avais pas sur
leur sur leur truc et eux ils permet de
ils avaient de la maquillage qui revient
qui venait donc ils ont fait trois ans
ils ont loué les terres mais ils l'ont
pas fait directement ils ont pas investi
en en comment s'appelle en beurre en bu
quoi en tête de bétail pour pour le
faire parce qu'ils ont ils ont pas la
structure en général au Brésil les gars
qui sont producteurs qui font de
l'agriculture fond de l'agriculture et
peu d'élevage les gars qui font de
l'élevage ils font de donner le match et
pas beaucoup d'agriculture c'est assez
séparé
entendu quel est le
pourcentage de double récoltes qui peut
se faire
dans la même année à quel point est-ce
qu'il arrive à systématiser les doubles
récoltes les successions sur une seule
année
je peux répondre mais je vais le faire
hyper gun de quoi ouais personne toi ou
des doubles cultures
toute la surface
il y a une question de de
la question c'est vas-y tu vas traduire
c'est quatre tonnes de soja 8 à 10
tonnes de maïs comment ils voient est-ce
qu'ils boit des évolutions dans le dans
le dans le système pour le futur est-ce
qu'ils ont déjà des des idées pour faire
évoluer ça est-ce que c'est sûr la
progression des productions c'est la
réduction des coûts comment comment ils
veulent faire évoluer leur système
10000
à évolué ça aussi pince qui arrive
diminuer au secours
c'est que très certainement les c'est ce
qu'il appelle la justement offert
ça s'accrue progressivement c'est ces
productivités et il dit il y a encore
des progrès pas tous les niveaux au
niveau des comment s'appelle des des
variétés de maïs ou des hybrides de de
maïs plutôt des variétés de soja et des
comment s'appelle des technologies qui
ont disponibles là-bas ils ont ils
utilisent des technologies toutes les
technologies OGM et tout le truc ça leur
a permis d'avoir de passer des des Caps
de productivité et il pense que ça ça
doit continuer parce que les gars
travaillent travaillent bien et ils ont
ils ont ils améliorent aussi au niveau
technique
les semis les les applications en
essayant aussi de réduire les coûts mais
c'est pas le premier critère la
réduction du coup je crois que il compte
plus sur l'augmentation de productivité
qui leur permet d'ailleurs il dit
j'avais oublié cet argument qui leur
permet de ne pas toucher à plus de forêt
comme comme il produisent bien ça leur
suffit ils vont pas ils vont pas aller
ouvrir un peu plus de terre du moins eux
après il y en a d'autres qui peuvent
le le problème de ce podoctera tu sais
la palominale le SPO de terrafridge la
chenille du légionnaire là c'est un gros
problème dans la région ou dans ces
systèmes il y a une régulation
naturelle qui se fait de
l'insecte aussi
la garde le cartouche
et on problème à qui est
consistance
à un milieu
technologies protéine ce qui contrôle en
même temps et un problème
mais comme ils utilisent des trucs
biotechnologie
cette résistance
est-ce au fil du dossier et au fil du
dossier
nos silates une autre question
du chat YouTube
quelle est
la description de la rotation actuelle
d'abord et puis dans un deuxième temps
les critères de sélection des variétés
de couverts végétaux
traditionnant sur la terre
poisson à couberto la Vegeta est-ce que
la réponse actuellement c'est ta
question actuellement c'est vrai qu'ils
sont ils restent sur
des soja qui est hyper productifs et des
maïs qui aussi ont une grosse paille une
grosse il produit énormément de
énormément de paille qui restitue qui
reste sur le sol quoi et qui font une
protection parfaite des sols mais ils
ont utilisé pendant de nombreuses années
la brassière miles brachiard c'était le
principal soja miles bâtard soja il
faisait que ça il y avait quelques pour
les ouvertures un peu de riz mais bon
les ouvertures elles sont en train de
l'achever ils ont plus de zone à ouvrir
quoi donc en fait c'est un système
permanent et il dit s'il y a besoin bien
sûr on reviendra la première en premier
lieu à la brassière ici il y a d'autres
qui apparaissent bien sûr évidemment
voilà
une biomasse métier produite
principalement par le maïs
urgences
quel est le
plan de fertilisation un peu détaillé
les quantités utilisées pour la
fertilisation du sommeil et de sauce
soja
semble
de la sauge il domine Huawei
il appelle ça 100.5
et pour le maïs 520 2 d'azote et 520 de
potasses
par hectare pour être sûr
du pédophile
de P2 aussi c'est un P25 et K2O
par hectare d'accord et maintenant sur
l'azote est-ce que c'est mis plutôt
fractionné d'un seul coup des bulles fin
de culture nitrogène niveau séjour avec
du mauvaise ou c'est faciale
de passage d'azote et donc en forme
quelle forme chimique oui
merci déjà pour toutes ces réponses
n'hésitez pas à continuer à poser des
questions sur le chat
comme autre question la semence de
bracaria il est produite sur place
il en produit il a produit mais ça a été
un de diffuseur de la brassière Rosie
bien qui est une brassière qui est pas
une brassière recherchée par les
éleveurs c'est une matière qui
recherchait par les gars du semis direct
parce que elle nécessite de beaucoup
moins elle a besoin de beaucoup moins de
glyphosate pour la pour l'éliminer deux
fois moins que les bras qui a
traditionnelles des combats c'est brise
Anta qui sont des qui sont beaucoup plus
costauds et qui sont utilisés par les
éleveurs
parce que celle-là euh
on marche dessus la la rue Julien si
elle disparaît beaucoup plus vite mais
elle est beaucoup plus facile aussi à
contrôler un semis direct
et
je pense qu'on a fait le tour des
questions merci et beaucoup beaucoup
pour ce temps et pour cette pour ce
témoignage de du Brésil l'Amazonie
il y avait la DS
et
il y avait la DSA soit parti passant qui
est aussi art d'Amazon
merci beaucoup donc nous allons
continuer cet aventure tropicale c'est
aventure dans en Amérique du Sud et nous
quittons le Brésil pour rejoindre
l'Argentine avec
un producteur un agriculteur José Maria
Palomo qui a bâti des systèmes donc
de SCV à grande échelle dans des
contextes ou la pluviométrie est très
faible donc nous allons voir tout ça en
détail et avec des doses aussi d'azote
très très réduite
cette fois-ci la traduction donc on
passe du portugais à l'espagnol
pour ce pour cette intervention en
Argentine avec une avec le traducteur
pour traducteur José Martin qui
travaille au CIRAD et qui va nous
assurer la traduction espagnole
française avec José Maria bonjour José
Maria merci beaucoup de d'être avec nous
te proposons voilà de faire cette cette
présentation donc activer le mode de
partage je suis s'il vous plaît
voilà nous voyons très bien
on peut commencer
bon alors
notre ami s'est présenté il travaille
pour pour une entreprise qui est dirigée
par une dame et ils sont situés dans le
nord-est de la province de toukouma et
dans le nord-est de
voilà pour la situation géographique
et
tropical
a joué
c'est une zone qui
subtropicale un climat sec avec les
pluies concentrés entre sur quatre mois
à peine de de descendre à mars
et donc
apparemment il travaille sur une zone
assez étendue avec une pluviométrie
variable entre 600 et 900 mm suivant les
les aires d'implantation
la principale culture c'est le soja et
le maïs et dans une et secondairement
dans une moindre mesure du poroto du
haricot
s
de l'agriculture pluviale les cultures
de rente sont cultivées à un pendant la
saison des pluies et ensuite la saison
sèche ou le début de la saison 16 va au
moins et il va faire les cultures les
couvertures les couverts sont installés
pour que voilà pour pour que pour
maintenir un peu de verdure pendant la
saison sèche
voilà alors pour l'implantation des
couverts donc ils ont fait des leur leur
manip les explorations leur tri et
finalement ils sont venus à les
implanter ses couverts à ses couverts à
un chemin à la volée
le semis du couvert se fait dans le soja
en mode sur semis avant que
lorsque le
couvert de soja va commencer à entrer en
ce sens et à
ce naissance de façon à ce que les
la les couvercles et encore de
l'humilité pour pour germer pour lever
et puis pour voilà pour profiter de de
l'humidité résiduelle en suivant donc
sur ce my dans le soja
les couvertures ils ont essayé pas mal
de céréales à paille du blé de l'orge du
seigle bien sûr se met à la volée comme
indiqué tout à l'heure
c'est mes clés
avec des avec des mélanges de avoine
avoir un
seigle et avec qui qui dans lequel sont
se sont invités spontanément les deux de
spontanée des cadres c'est des chardons
et des et des Brassica ça doit être des
brassicacée sans l'autre des je passe
des radis forgé sauvage un truc comme ça
de cette manière qu'ils ont réussi à
maintenir des couverts actifs pendant
l'hiver et le début du printemps parce
que à défaut de pratiquer le sursemis il
y aurait il y aurait pas eu moyen de de
mettre en place le découvert en saison
sèche la photo c'était la photo
précédente c'était du Tigo c'est du blé
du blé avec du gros musc là c'est de
Lavoine
alors dans la région de plusieurs rosés
celle de documents ils arrivent à
implanter des
découverts en les semant directement en
semoir et

avec possibilité donc d'associer à la
céréale des légumineuses légumineuses
avec la céréale se met en semoir
de façon à avoir dans des découvert
mixtes
de maïs avec ouverture d'avoine dans
cette diapo
OL
et l'autre
qui est bien dans
la couverture
ce qui a été exposé jusqu'à présent
c'est dans le cas donc découvert
implantés sur Précédent soja
ou dans le soja disons dans le cas du
maïs dans le cas du maïs il arrive à
implanter les couvertures que lorsque la
un cadre récolte précoce
les semis les plus tardifs de maïs sont
récoltés également plus tard et alors là
plus moyen de mettre en place une une
couverture après la récolte
dans cette photo c'est un cas de semis
de semis précoce de maïs récolté tôt en
mai et dans lequel ils ont pu réussir
une belle couverture d'avoine
ils ont fait des essais de semis
simultanés de maïs et de brascaria avait
des résultats
avec des résultats
potentiellement intéressant mais avec
des productions de rendements à maïs
affectés diminué
avait été affecté sa productivité mais
la bracaria a survécu toute la saison
sèche à prospérer en début de saison des
pluies et ils ont pu il se met avec de
très bons résultats du importunero noir
un exemple de
semis de pois chiches dans la voile
la différence stade
là c'est la quant à l'arrière avec un C
et comme couverture
c'est notre cas l'impression
dans le cadre de leur cuisine de leur
test voilà ils ont introduit la croûte à
l'arrière
donc
c'est ainsi que avec
ses couvert il
ils obtiennent ils préparent des
précédents des précédents en
l'occurrence ici avec
orge seigle et là elle a ainsi cassée
qui la crucifère qui spontané qui pousse
naturellement dont on va les fleurs
blanches là et pour ça fera le lit de le
de
culture de l'agriculture de rentabilité
suivant la biomasse de de couvert si
cette biomasse est importante elle peut
être rouler pour avant de semer dessus
et si elle est moins importante on peut
se mettre directement
un exemple de couverture ils font des
essais de maïs avec différentes
couvertures y compris le soja dans ce
cas c'est avec la veste et la crucifère
derrière maïs voilà avec quelques
essayer à la biodynamie que pour
améliorer la biologie des sols
alors dans ce cadre là qu'ils ont qu'ils
ont procédé à l'utilisation et on
interdit et le prépare leur préparation
dynamisme
donc ils ont préparé le P500 j'avoue que
je sais je sais pas ce que c'est mais
c'est un peu comme les préparations
de préparation homéopathique il faut les
préparer et ensuite les dynamiser avant
de les appliquer
en particulier à partir des plantes
spontanées et récolter triturer bon ils
en sortent et
les utilisent en avantage de semences ou
en fertilisation foliaire sur les
cultures sur la sur la culture
alors avec avec l'utilisation des
couverts la biodynamie les
biofertilisants etc ils ont ils sont
parvenus de cette manière à réduire
l'utilisation des intrants et en
particulier des pesticides y compris les
herbicides
également à avoir moins de variabilité
dans les dans les rendements des
cultures suivant les années que l'année
soit plus sèche ou plus
humide etc et de une meilleure
régularité dans les dans les productions
donc le c'est le ce feu le propriétaire
de de
l'entreprise pour
laquelle il travaille
pour pour notre attention et
je crois qu'il est disponible pour pour
poser des questions si vous en avez
excusez-moi
trop rapide trop bref
voilà vous êtes merci beaucoup là pour
la présentation
est-ce que
alors
oui ben en effet sur tout ce qui est
peut-être gestion de l'azote il y a
peut-être des questions des précisions
et ce qui peut peut-être apporter des
précisions sur ce sujet là
là donc les
parcelles à maïs qui sont qui reçoivent
une fertilisation azotée mais qui qui
est en train d'être diminué réduite
principalement
si si dans les couvertures les
légumineuses ont pu être introduites
avec de bons de bons résultats avec la
veste mais aussi avec le pois chiche
des des mesures ou des estimations et
ils sont arrivés à des maximum de de Sam
unités d'azote
introduite par la
par la veste ou apporter par la veste
c'est pour les zones humides ou ils
parviennent à implanter des légumineuses
dans les couverts dans les dans la dans
les dans la zone là de
l'estéro qui sont plus sèches et non pas
réussi à vraiment installer des des
légumineuses dans les couverts et donc
j'ai découvert à base de légumineuses et
pour le moment donc il fertilise encore
un azote enfin non pas encore réduit ils
sont pas encore parvenus à réduire la
fertilisation azotée mais bon ils
travaillent et bon les résultats sont
pas encore ils sont pas encore là
merci il y a une autre question sur les
préparations à base de plantes
spontanées qui ont été présentées où
est-ce que sont prélevés c'est ces
plantes spontanées directement aux
abords des champs est-ce qu'elles sont
comment sont prélevées
est relativement
de Laria chacun de ces
sont de la souris
donc c'est des prélèvements manuels
c'est des prélèvements manuels au cœur
au cœur de l'hiver en novembre décembre
quand les voilà donc c'est c'est
pas mécanisé c'est des prélèvements
manuels des plantes vertes spontanées
très bien
est-ce que des semis de
maïs soja simultané ont été essayés
du semis de maïs soja c'était de
d'améliorer la condition du sol
d'améliorer le l'ambiance au niveau du
sol pour pour le maïs mais ensuite
ils ont eu
des problèmes que je n'ai pas très bien
compris j'avoue des problèmes de
je crois de ce que le il restait du soja
ensuite
je crois avoir compris c'est que
d'avoir du soja dans le maïs et puis
ensuite de repousse de soja et ensuite
une culture de soja en rotation l'année
suivante encore du soja ça fait qu'il y
a pas de coupure sanitaire au niveau du
soja et il y a des insectes des
ravageurs qui s'installent et qui
deviennent un problème y compris pour
pour le soja de la suivante et puis pour
le voilà c'est c'est le problème
sanitaires et qui se voilà c'est
l'absence de vie de sanitaire qui
il faudrait qu'il y ait plus de distance
plus de séparation plus de période de
sens aux gens pour pour éviter que le
problème des ravageurs du sojaunes
augmentent
je sais pas si je me suis fait
comprendre non mais très bien
pour l'instant je n'ai pas d'autres
questions mais je pense que on a bien
fait le tour des différentes questions
mais en tout cas voilà merci beaucoup
pour cette
présentation depuis l'Argentine
je pense que c'est une belle
présentation pour conclure cette journée
de
en hommage à Lucien seguyer Hubert
charpentier voilà un touriste
à Lucien CCI il y a eu Hubert
charpentier qui est accompagnait l'eau
que nous puissions pour Argentine apéro
et c'est Damien
tant bien et que font
de la de l'expansion des STO
moi je crois que on peut on peut
remercier
refait parlons
et puis peut-être le féliciter aussi
parce qu'ils sont champion du monde de
football aussi il faut pas il faut pas
l'oublier et voilà et et
voilà
ben merci beaucoup merci aussi
à José Martin pour la traduction c'est
très appréciable nous allons maintenant
afficher le programme de la journée de
demain donc une journée comme
aujourd'hui danse avec une première
matinée dédiée au système en climat
tropical les CV en climat tropical avec
un focus dans l'Asie du Sud-Est et puis
ensuite à Madagascar et puis on
terminera avec les CV en climat en gris
avec plusieurs retours plusieurs
témoignages d'agriculteurs
donc des vidéos sur YouTube en replay
évidemment avec des outils de traduction
de sous-titrage qui vous permettent de
retrouver l'ensemble des vidéos dans les
différentes langues avec le sous-titrage
automatique proposé par YouTube donc on
se retrouve demain à 9h le programme va
être maintenant affiché de la journée de
demain et je souhaite à tous une très
très bonne soirée merci encore à tout le
monde et à demain

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