Aménager des habitats pour favoriser les auxiliaires dans un verger et en vigne
1. Présentation
Caractérisation de la technique
Description de la technique :
Informations issues initialement du Guide pour la conception de systèmes de production fruitière économes en produits phytopharmaceutiques (2014) / Fiche technique n° 2. Pour plus d'information : voir lien
Principe : Les infrastructures agro-écologiques (IAE) correspondent à des habitats semi-naturels qui ne reçoivent ni fertilisants chimiques, ni pesticides et qui sont gérés de manière extensive : ce sont par exemple des haies, des couverts herbacés ou fleuris… En favorisant la biodiversité et le maintien des chaînes trophiques, ces infrastructures favorisent les auxiliaires (spécialistes et généralistes) dont il est attendu un contrôle accru des ravageurs (régulation naturelle). La qualité des habitats semi-naturels peut être caractérisée par leur surface et la nature de leurs ressources (liée à leur composition botanique et à leur gestion) et par leur possibilité de relation avec d’autres habitats, appelée connectivité, à l’échelle de l’exploitation et du paysage. La connectivité est fonction de la présence de corridors (zones de végétation connectées) qui, par leur maillage, favorisent la dispersion des auxiliaires près de cette IAE.
Différentes modalités ou types d’infrastructures agro-écologiques peuvent être aménagées dans le verger pour favoriser les auxiliaires :
1) Haies et lisières de bois
Les haies sont souvent implantées en tant que brise-vent en bordure de verger. Elles constituent également un « réservoir » de plantes, un refuge, un habitat, un site d’hivernation (ex : feuilles persistantes, tiges entrelacées), des ressources (pollen, nectar, baies, proies) pour les auxiliaires (insectes et oiseaux), un filtre, une barrière (ex : contre les Lépidoptères) et/ou un corridor (pour certaines espèces de carabes, oiseaux, mammifères, reptiles…). Les haies mixtes pluristratifiées et de large emprise sont les plus intéressantes en termes d’abondance et de richesse de la faune auxiliaire. La diversité des espèces floristiques, de leurs caractéristiques (types de fructification, de feuilles…) et la présence de l’ensemble des strates végétales (herbacée, buissonnante, arbustive et arborée) permettent de multiplier les sources d’alimentation, les abris (gradient d’humidité et de température), les zones de reproduction et de circulation pour la faune (insectes, micromammifères, oiseaux…). Le maintien d’arbres creux dans la haie est propice aux chauves-souris et/ou aux oiseaux cavernicoles. La complexification de la haie et sa diversité végétale (haies composites) montrent un effet positif sur l’installation de populations d’oiseaux par rapport à des haies mono-spécifiques de cyprès. Le choix des essences aura pour objectif de fournir un habitat et une succession de ressources pour les auxiliaires : abri hivernal, ressources de post-hivernation telles le pollen des floraisons précoces, proies ou hôtes alternatifs pour assurer le maintien des auxiliaires en l’absence de leur hôte ou proie principale, ressources de saison (nectar, pollen, miellat, proies…) et d’arrière-saison avec des floraisons tardives. La taille des haies est préférable à l’automne, après consommation des baies et fruits par les auxiliaires. Favoriser le développement en largeur des structures basses pour créer un effet de lisière et éviter d’avoir une structure compacte en mur moins favorable à la biodiversité (prévoir 6 m de largeur pour l’implantation d’une haie).
2) Bandes fleuries et enherbées
Les bandes fleuries et enherbées fournissent nectar et pollen aux auxiliaires qui ont un stade floricole et/ou des proies (ex. pucerons des graminées, organismes décomposeurs tels que les Diptères détritiphages consommées par certains auxiliaires). Elles sont généralement constituées de mélange d’espèces annuelles, bisannuelles et vivaces (jusqu’à 30 espèces), autochtones de préférence, et installées pour une période de 2 à 6 ans. Parmi les plantes implantées en verger, le sarrasin et la phacélie ont été testés et se sont montrés intéressants vis-à-vis des prédateurs (notamment les syrphes) et des parasitoïdes (de pucerons notamment), mais il s’agit de plantes annuelles qui ont l’inconvénient de peu persister sauf re-semis. L’anthémis des champs, le bleuet et le chrysanthème des moissons hébergent un grand nombre de prédateurs du psylle et de pucerons (Anthocorides, Mirides, coccinelles et syrphes). L’inule visqueuse, la ronce (Rubus ulmifolius) et l’euphorbe characias sont des réservoirs de parasitoïdes de pucerons. Le souci officinal est intéressant pour attirer les Mirides et les syrphes. La fève (ou féverole) héberge des pucerons précoces et attire donc des auxiliaires aphidiphages (qui consomment des pucerons). La composition des bandes florales évolue plus ou moins rapidement au cours des années en fonction des caractéristiques pédoclimatiques, des conditions au moment du semis et de l’entretien. La bande florale peut notamment se faire progressivement envahir par les graminées qui sont moins intéressantes pour la faune auxiliaire, ce qui nécessiterait de la ressemer régulièrement selon les espèces. Faucher tardivement les bandes fleuries à la fin de la floraison en fin d’été permet l’ouverture du tapis végétal, favorable aux espèces minoritaires, principalement annuelles. Limiter la fauche à la moitié de la bande florale permet par ailleurs d’offrir des abris pendant l’hiver, l’autre moitié étant fauchée l’année suivante. La fauche ou le roulage sont préférables au gyrobroyage, ce dernier détruisant beaucoup plus les insectes et les animaux.
3) Nichoirs, abris et gîtes
Les nichoirs, abris et gîtes sont des habitats destinés aux auxiliaires pour favoriser le contrôle biologique des ravageurs. Toutefois, l’installation de gîtes et nichoirs au sein et autour du verger ne se substitue pas aux infrastructures agro-écologiques de type haies et bandes florales ni au raisonnement des pratiques culturales qui sont les plus à même de maintenir la biodiversité. Les gîtes et nichoirs sont favorables à certains prédateurs, dans un contexte où le nombre d’abris naturels est limité dans un verger (ex. cavités pour oiseaux). Un nombre limité d’espèces est toutefois concerné par ce type d’aménagement, d’où l’importance des autres mesures, précédemment décrites, pour préserver et favoriser les auxiliaires.
4) Milieux divers
Différents milieux permettent également de favoriser la biodiversité : les plans ou les points d’eau pour abreuver les auxiliaires, les friches, les jachères, les fossés, les murets, les terrasses, les talus, les tas de bois ou de gravats, les arbres isolés, les bosquets, les petits patrimoines bâtis sont autant de ressources et d’habitats pour les auxiliaires (arthropodes auxiliaires, oiseaux, chauves-souris, hérissons, reptiles…).
Exemple de mise en œuvre :
Exemples d’application :
> Haies et lisières de bois La présence d’essences à feuilles persistantes (ex. lierre, laurier tin, laurier-sauce, nerprun alaterne, buis) ou marcescentes (qui conservent ses feuilles mortes attachées aux branches durant la saison de repos végétatif ; ex. le charme commun) permet de fournir des refuges hivernaux aux insectes (ex. certains chrysopes adultes) et aux oiseaux ; les feuilles caduques constituent une litière abritant hérissons et divers petits carnivores ou hébergent des arthropodes du sol (araignées, carabes, staphylins). L’implantation de végétaux à floraison précoce (noisetier, saule marsault, viorne tin…), de saison (seringat, cornouillers, viorne lantane, sureau…) ou tardive (lierre, arbousier) offre nectar et/ou pollen à de nombreux insectes tels que les syrphes, certaines punaises prédatrices, les coccinelles, les Hyménoptères parasitoïdes et pollinisateurs… Les fructifications variées et les graines, présentes au printemps-été pour certaines et en automne-hiver pour d’autres, sont une source de nourriture importante pour la faune sauvage (oiseaux, renards…).
> Bandes fleuries et enherbées La présence d’anthémis des champs, de bleuet et de chrysanthème des moissons en fleur à proximité de jeunes poiriers infestés par des psylles diminue significativement leur population en deux semaines. Sur pêcher, le mélange de quatre espèces (brome cathartique, trèfle blanc, moutarde et sarrasin) non fauchées pendant deux ans a permis une diminution du nombre de foyers de pucerons grâce à l’action des auxiliaires (syrphes, punaises prédatrices, micro-Hyménoptères, araignées). La moutarde et le sarrasin, dont la floraison est abondante, ont permis d’attirer des syrphes adultes et ont augmenté l’abondance de larves de syrphes dans les foyers de pucerons du pêcher. En Suisse, sur pommiers, le semis d’une vingtaine d’espèces de plantes sauvages annuelles, bisannuelles et vivaces en mélange (achillée millefeuille, carotte sauvage, millepertuis perforé, tanaisie…) a permis d’augmenter le nombre de prédateurs de pucerons (syrphes, coccinelles, chrysopes, diverses punaises Mirides, Anthocorides…) et a eu un effet significatif sur la réduction du nombre de pucerons verts et cendrés. La présence plus abondante d’araignées en automne près des bandes enherbées, source de proies, pourrait également expliquer la diminution du nombre de foyers de pucerons au printemps suivant. À noter qu’en France il n’y a pas eu de succès de ces approches dans la régulation du puceron cendré. En culture de framboisiers (Corrèze), l’implantation de plantes plus précoces que le framboisier (ex. sureau, orties…) permet d’attirer un cortège de pucerons et de prédateurs de pucerons (ex. syrphes…) favorisant un transfert de ces prédateurs sur les framboisiers dès le début de la présence de pucerons. Par ailleurs, l’implantation de fétuques dans l’environnement des tunnels (laissés ouverts) permet d’abriter les prédateurs d’acariens (ex. Amblyseius andersoni) durant l’hiver. Ces derniers pourront être présents sur les cultures dès la présence d’acariens phytophages. Toutefois, sous tunnel, la chaleur peut freiner le développement des acariens prédateurs mais la micro-aspersion sur le haut du feuillage des framboisiers en fin de journée peut créer un microclimat plus favorable et attirer ainsi les acariens prédateurs sur le haut du feuillage.
> Nichoirs, abris et gîtes Nichoirs et abris à insectes Différents supports existent pour abriter les insectes auxiliaires. Ils sont soit naturels (tas de bois, tas de pierres, paillis de feuilles mortes favorables aux araignées et carabes), soit artificiels et spécifiques (abris à coccinelles et à chrysopes et gîtes à forficules). Il est possible de construire soi-même certains abris. Par exemple, des pots en terre remplis de paille peuvent être des abris pour les forficules (pots suspendus) ou des abris à bourdons (pots enterrés), des boîtes en bois trouées peuvent être des abris pour les chrysopes et des bûches percées peuvent être des abris pour abeilles solitaires. Nichoirs d’oiseaux et gîtes à chauves-souris Le maintien de cavités naturelles dans l’environnement du verger favorise la présence des oiseaux et des chauves-souris dans les vergers. Les haies composites sont plus riches en cavités que les haies mono-spécifiques (ex. les haies de cyprès sont pauvres en cavités). Par ailleurs, les arbres morts présents dans les haies autour des vergers sont des milieux riches en cavités. On peut installer de nichoirs à passereaux (ex. mésanges charbonnières, mésanges bleues, rouges-queues noirs, moineaux friquets…) qui peuvent consommer les larves diapausantes (en arrêt de développement) de carpocapse des pommes et des poires. Ces nichoirs peuvent être installés dans les vergers (éviter de les placer dans les haies car risque de colonisation par les fourmis et/ou micro-rongeurs). Dans le cas où le verger est couvert par des filets monorang, les nichoirs peuvent être placés en lisière du filet (bordure du verger proche de la haie) pour ne pas piéger les oiseaux sous les filets. Des dispositifs anti-prédation peuvent aussi être placés en dessous ou sur les nichoirs (cône anti-prédateur, manchon, cuvette, chaîne, ronce…). On peut également installer des nichoirs à rapaces (pré ha) rencontre des succès très différents selon les régions. Les rapaces (chouette, faucon) s’installent préférentiellement dans les vieux nids de corneille présents dans les haies. Le moyen le plus efficace pour favoriser la présence de rapaces est donc le maintien ou la mise en place de haies composites favorables à l’installation des corneilles (les corneilles changent de nid chaque année laissant libre leur nid pour les rapaces). Enfin, on peut aussi construire des gîtes à chauves-souris (pré mètres, dans un endroit dégagé pour faciliter les entrées-sorties des chauves-souris. Les gîtes artificiels doivent être une solution temporaire, relayée par l’aménagement de cavités naturelles dans l’environnement des vergers (ex. mise en place de haies composites).
Précision sur la technique :
> Haies et lisières de bois Les plantes appartenant à des familles botaniques autochtones à large répartition géographique (Rosacées, Salicacées) hébergent une faune plus riche que les espèces végétales exotiques introduites ou ayant une aire de répartition très restreinte. Il est donc conseillé de privilégier les espèces locales et bien sûr adaptées aux conditions pédoclimatiques. Les espèces végétales de la même famille que celle implantée dans le verger à aménager sont déconseillées pour éviter d’héberger des bio-agresseurs de la culture. Il existe des références locales ou nationales pour choisir les espèces à implanter dans les haies afin de favoriser un cortège d’auxiliaires de biologie et de régime alimentaire variés.
> Bandes fleuries et enherbées Il existe des références pour choisir les espèces à implanter dans les bandes florales selon les ravageurs ciblés. Il faut être vigilant avec l’implantation de légumineuses qui sont très appétentes vis-à-vis des campagnols et qui ne sont pas des espèces faciles à implanter au sein d’un verger. L’installation de bandes fleuries au milieu des vergers peut compliquer la gestion de la protection du verger, car la réglementation interdit l’application de produits phytopharmaceutiques en période de présence des abeilles et des pollinisateurs. Si un traitement s’avère indispensable, cela nécessite de faucher les bandes florales avant le traitement, ce qui fait disparaître tout leur bénéfice. Traiter hors de présence des pollinisateurs, par exemple le soir ou de nuit, ne paraît pas réaliste et n’exclut pas la présence de pesticides sur les fleurs. La présence d’une bande fleurie au milieu du verger peut gêner les observations et les interventions manuelles au verger (éclaircissage, récolte…) à moins de ne l’implanter que sur une bande limitée au centre de l’inter-rang qui peut être enjambée par les outils agricoles. Toutefois, les bandes fleuries peuvent être installées à proximité du verger dans des zones préservées de tout traitement et à l’abri des dérives (en lisière de haies).
> Nichoirs, abris et gîtes
Le nombre de nichoirs à disposer par hectare dépend du nombre d’espèces d’oiseaux présentes dans la région. Par exemple, dans le sud de la France, seules trois espèces de passereaux sont communes, ce qui nécessite environ 3 à 5 nichoirs par hectare (le territoire d’un couple de passereaux étant d’environ 1 hectare). Plus au nord, dans des régions où le nombre d’espèces est plus important, le nombre de nichoirs par hectare peut être augmenté.
Parmi les nichoirs disponibles dans le commerce, ceux ayant les orifices les plus grands sont à privilégier pour augmenter la probabilité d’installation d’un couple de passereaux (toutes les espèces peuvent s’y installer).
Une seule visite des nichoirs à l’automne est suffisante pour évaluer leur taux d’occupation (observer les vieux nids) et les nettoyer (enlever les vieux nids pour dégager la place pour de futures installations d’oiseaux). Il est préférable de ne pas ouvrir les nids du début du printemps à la fin de l’été pour ne pas déranger les oiseaux.
Période de mise en œuvre
Sur culture implantée
Echelle spatiale de mise en œuvre
Parcelle
Exploitation
Territoire
Application de la technique à...
Tous les types de sols :
Généralisation parfois délicate
Généralisation parfois délicate
Le sarrasin est mal adapté au climat méditerranéen et aux sols calcaires
Tous les contextes climatiques :
Généralisation parfois délicate
Généralisation parfois délicate
Le sarrasin est mal adapté au climat méditerranéen et aux sols calcaires
Réglementation
2. Services rendus par la technique
3. Effets sur la durabilité du système de culture
Critères "environnementaux"
Effet sur la qualité de l'air :
En augmentation
émission phytosanitaires : DIMINUTION
Effet sur la qualité de l'eau :
En augmentation
pesticides : DIMINUTION
Autre :
Pas d'effet (neutre)
Commentaires :
Les haies enrichissent la structure paysagère en la complexifiant. Elles participent également au maintien de la biodiversité patrimoniale en abritant des espèces rares ou qui ne pourraient pas se maintenir sans leur présence et permettent enfin de protéger la ressource en eau.
Critères "agronomiques"
Critères "économiques"
Charges opérationnelles :
Variable
Variable
Les haies ont un coût économique non négligeable d’investissement (achat des plants et mise en place avec souvent un paillage) et d’entretien (matériel spécifique pour la taille, parfois nécessité d’irrigation à l’implantation). Toutefois, les haies présentent un intérêt à long terme pour maintenir et favoriser la biodiversité fonctionnelle à l’échelle de la parcelle et du paysage.
Les mélanges floraux commercialisés ont un coût non négligeable. Le prix varie de manière importante en fonction du choix des espèces de la bande fleurie. Par exemple, l’implantation de mélanges floraux est beaucoup plus chère que l’implantation de sarrasin seul.
Critères "sociaux"
4. Organismes favorisés ou défavorisés
Bioagresseurs favorisés
Bioagresseurs défavorisés
Auxiliaires favorisés
Auxiliaires défavorisés
Accidents climatiques et physiologiques favorisés
Accidents climatiques et physiologiques défavorisés
5. Pour en savoir plus
- Arbres et arbustes au service de la biodiversité – Les auxiliaires et l’arboriculture – Guide technique.
- -Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire Brochure technique, 2012 Pour accéder à la brochure : voir lien
- Auxiliaires en vergers et vignes
- -Baudry O. CTIFL, Ouvrage, 2001 2e édition. éditions Ctifl, Paris, 109 p.
- Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière
- -Ricard J.-M., Garcin A., Jay M., Mandrin J.-F. CTIFL, Ouvrage, 2012 éditions Ctifl, coll. Hortipratic, 437, 352-357, 366-369, 372, 380-410.
- Biodiversité fonctionnelle en verger de pommier. Les chauves-souris consomment-elles des ravageurs ?
- -Jay M., Boreau de Roincé C., Ricard J.-M., Garcin A., Mandrin J.-F., Lavigne C., Bouvier J.-C., Tupinier Y., Puechmaille S. CTIFL, Brochure technique, 2012
Infos-Ctifl, 286, 28-34. Pour accéder à la brochure : voir lien
- Dispositifs anti-prédation
- -Lorpin C. Multimédia, 2008 Nichoirs.net voir lien
- Espaces non cultivés et biodiversité en vergers. Vers une meilleure prise en compte
- -Tronel C., Ricard J.-M. CTIFL, Brochure technique, 2012 Infos-Ctifl, 286, 24-27.
- Favoriser les auxiliaires dans les vergers cidricoles
- -Chambre régionale d'agriculture de Normandie /IFPC /EPLEFPA d'Alençon-Sées
- Groupe Chiroptères : Ligue pour la protection des oiseaux, coordination Rhône-Alpes
- -LPO, Site Internet Pour accéder au site internet : voir lien
- Guide production fruitière intégrée 2014
- -Station la Pugère – CRA PACA. Ouvrage, 2014 Objectifs Info Arbo, 5-7.
- Habitat management to conserve natural enemies of arthropod pests in agriculture
- -Landis D.A., Wratten S.D., Gurr G.M. Article de revue avec comité, 2000 Annu. Rev. Entomol. 45, 175-201.
- Le Point sur : Les infrastructures agro-écologiques : état des lieux dans les communes françaises
- -Dubois G. Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Brochure technique, 2012
Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Commissariat général au développement durable et Service de l’économie, de l’évaluation et de l’intégration du développement durable. La Défense, 4 p. Le Point sur 145.
- Le point sur : Les araignées en verger
- -Ricard J.-M., Mandrin J.-F. CTIFL, Brochure technique, 2013 Pour accéder à la brochure : voir lien
- Le point sur : Les carabes en cultures fruitières et légumières
- -Garcin A., Picault S., Ricard J.-M. CTIFL, Brochure technique, 2011
Le Point sur, n° 31. Ctifl, Paris, 8 p. Pour accéder à la brochure : voir lien
- Les haies composites : réservoirs d’auxiliaires
- -Baudry O., Bourgery C., Guyot G., Rieux R. CTIFL, Ouvrage, 2000 Ctifl, Paris, 124 p.
- Les organismes auxiliaires entomophages et entomopathogènes en vignoble
- -ACTA, Ouvrage, 1999 éditions ACTA, Paris, coll. ACTA Point,7, 32 p.
- Lutte biologique par conservation de la biodiversité – Fonctionnalité des arthropodes du sol dans le contrôle des ravageurs du pommier (2e partie)
- -Ricard J.-M., Boreau de Roincé C., Garcin A., Jay M., Mandrin J.-F., Lavigne C., Bouvier J.-C. Mille M. CTIFL, Article de revue avec comité, 2010 Infos-Ctifl, 273, 24-29.
- Lutte biologique par conservation de la biodiversité – Fonctionnalité des auxiliaires vertébrés et invertébrés dans le contrôle des ravageurs du pommier (1ère partie)
- -Boreau de Roincé C., Ricard J.-M., Garcin A., Jay M., Mandrin J.-F., Lavigne C., Bouvier J.-C. CTIFL, Article de revue avec comité, 2010 Infos-Ctifl, 263, 10-15.
- L’arboriculture fruitière, fiches oiseaux
- -Jay M. Brochure technique, 2005 Fiches oiseaux : n° 410 Les mésanges, n° 411 Poser des nichoirs à mésanges, n° 412 Les rapaces, n° 413 Nichoirs et aménagement à rapaces. L’arboriculture fruitière, n° 594.
- Manipulations des habitats du verger biologique et de son environnement pour le contrôle des bio-agresseurs. Des éléments pour la modulation des relations arbre-ravageurs-auxiliaires
- -Simon S., Sauphanor B., Defrance H., Lauri P.E. Innovations Agronomiques, Article de revue avec comité, 2009
Innovations Agronomiques 4, 125-134. Pour accéder à l'article : voir lien
- Nichoirs et abris à insectes, quelle efficacité ?
- -Albouy V. Brochure technique, 2008
Insectes 150, 25-28. Pour accéder à la brochure : voir lien
- Oiseaux et mammifères : auxiliaires des cultures
- -Jay M. CTIFL, Ouvrage, 2000 Ctifl, 203 p.
- Pêcher en culture biologique. Intérêt des bandes florales pour favoriser les aphidiphages
- -Garcin A., Vandrot H. CTIFL, Brochure technique, 2003 Infos-Ctifl, 188, 26-30.
- Suggestions for unifying the terminology in biological control
- -Eilenberg J., Hajek A., Lomer C. Article de revue avec comité, 2001 BioControl 46, 387-400.
- Sur le contrôle des pucerons du pommier : le rôle des araignées de la frondaison.
- -Ricard J.-M., Boreau de Roincé C., Mandrin J.-F., Garcin A., Jay M., Lavigne C., Bouvier J.-C. CTIFL, Article de revue avec comité, 2012 Infos-Ctifl, 285, 30-36.
- The effects of weed strips on aphids and aphidophageous predators in an apple orchard.
- -Wyss E. Article de revue avec comité, 1995 Entomologia Experimentalis et Applicata 75, 43-49.
- The impact of spiders on aphid populations in a strip-managed apple orchard
- -Wyss E., Niggli U., Nentwig W. Article de revue avec comité, 1995 J. Appl. Ent. 119(7), 473-478.
6. Mots clés
Méthode de contrôle des bioagresseurs :
Lutte biologique
Mode d'action :
Type de stratégie vis-à-vis de l'utilisation de pesticides :
Reconception
Annexes
S'applique aux cultures suivantes
Favorise les auxiliaires