Rencontre MSV 2019 Atelier maraîchage

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (23 janv. 2020) - - Durée : 96 minutes

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Transcriptions

demant et en un passage on arrive à

détruire notre culture ou détruire notre
en travers pour hausse mais de l'engrais
vert ours mais dc râle parce qu'on sait
nos céréales de la même manière et ça
nous évite entre cinq à sept passages en
faut en méthodes traditionnelles tout en
étant en surface vraiment un travail de
surface et en dépensant à 0 commet très
peu de carburant parce que ça consomme

Afficher la suite

quasiment rien on a 12 km art donc ça va

très très vite de faire de faire du
travail du sol et de faire un autre
parcelle camp de questions on est sur
des systèmes de planches auxerre
permanente et après comment on travaille
en rotation luzerne en fait on est plus
sûr système de planches pas montrent les
plots des systèmes de plancher il reste
deux 2 ans en fait et après on déplace
tout en deux places nos systèmes
d'irrigation et jusqu'à maintenant on
avait un énorme et tout ça on faisait 60
90 m un des normes de 30
et en fait c'est un peu contraignant et
enfin on n'a pas des parcelles qui sont
toutes pareilles donc maintenant c'est
plus des planches de c'est assez rigolo
si vous avez l'occasion venir des herbes
à la machine ou c'est les planches de
350 m donc quand il faut attaquer
désherbage de carottes des fois on en
perd deux ou trois faux faut dire des
bêtises faire du relationnel que non on
a dans l'objectif de l'exploitation
c'était vraiment ça dans notre démarche
écologique
enfin de la proche de notre
environnement c'était d'utiliser le
moins de plastique possible donc du coup
on fait pas d'occupation au sol
occultation confesse et c'est à
l'automne on utilise à une technique qui
marche super bien c'est bâches
d'ensilage sur sur duke du comment du
du de l'engrais vert sur lequel on a
rajouté du compost et au printemps dans
des bâches ont fait un coup de strip
till on plante nos patates on remet orma
la bâche à prendre des bâches à ce
moment là sinon en plein champ pas de
plastique et sous serre juste pour
tomates aubergines des trucs perrin qui
sont un peu embêtant à binh et surtout
qu'on n'a juste pas envie de désherber
on a des améliorations la des grandes
améliorations sur les carottes way qui
ont chopé la fusariose qui nous embête
est vraiment énormément
après en sous serre pas tant parce que
ça a retardé les pythium sur salade les
pitots monsieur donc les parcelles sur
bf2 deux ans tout ce qui était pythium
et les problématiques de champignons bas
à parler retardé ça en fait un petit peu
moins mais quand même ça ils sont
toujours présents et on a eu aussi nous
une attaque de champignons qui dégrader
notre brf qui dégradent est aussi nommé
l'eau quand il était à maturité
donc du coup l'année prochaine et passe
sur bâche pour éviter le contact du
champignon avec le brf parce que ça nous
entraînait vraiment d on a perdu des
grosses grosses quantités de melon avant
de s'en apercevoir de cinq ans
non nos sols sont vraiment résilient au
niveau de l'irrigation en irrite très
peu parce que ça nous embête
sérieusement d'irriguer parce que comme
on est sur six hectares mais c'est des
parcelles un peu différente et que c'est
des commandes et des motopompes qu'on
déplace
du coup on arrive à un moment donné où
le temps d'irrigation il ya d'autres
priorités tout ça donc on fait en sorte
que
on pourra optimiser notre production en
augmentant beaucoup plus en irriguant ça
c'est une certitude mais vu notre schéma
de d'exploitation ça nous convient très
bien d'avoir des rendements un petit peu
plus faible en dépensant beaucoup moins
d'eau et et en servant de notre apport
de matière organique ou de 2,2 couvert
qui est installée qui nous permet de
gagner vraiment en termes d'irrigation
par rapport aux premières années ou
fallait irriguée avec des contraintes de
battance et c'est parce qu'en limoux on
est contrainte de battance quoi ah oui
pendant d'ailleurs une petite réflexion
on avait un épandeur averti horizontal
et pande d'hubert est fait avec ça on a
eu des gros soucis parce que du coup les
les éclats de bois arrivé à se mettre
derrière les chaînes et on a explosé
noté pendant donc si j'ai un conseil à
vous donner acheter des épandeurs a
expliqué c'est beaucoup mieux ça évite
de tout péter
on est deux associés et de ce2 ouvriers
pendant six mois
donnée pour les quais pour nourrir six
ans panier enfin 600 équivalents panier
à chaque semaine
pour le notre matériel essentiel ce
serait peut-être déjà toutes les
matériels de récolte donc l'âme soulevé
le le sport pneumatiques qui nous a
vraiment changé la vie en termes dans la
densité de culture et en termes de
vitesse de mise en place et d'efficacité
de semis les planteurs qui sont pour
nous indispensable sur six hectares et
après en outil de travail ce sera
vraiment le lem kane qui nous servent
vraiment à tout tout tout sachant que
c'est vraiment un outil qui on peut
utiliser sur grandes surfaces font
l'utilisent nous sur petite surface mais
il faut quand même 100 chevaux pour y
tirer et sinon après ce sera le biberon
le vibroculteur un petit viebrock est
derrière et puis une petite herse
étrille après c'est tous des compléments
mais là la bineuse aussi est un outil
indispensable vu qu'on a un travail du
sol sur la grande partie et les semoirs
un semoir pneumatique de précision pour
les engrais verts qui sont plus
qu'impératif sur sur la planche
ouais carrément en carottes de
conservation n'a en cinq lignes
en tout on est passé en été en deux
lignes de production sur un médecin on
est passé en trois pour vraiment que ça
couvre rapidement et en faisant ça on a
même augmenté nos rendements
en termes de choix individuels quoi on a
vraiment tout en ayant densifier nos
cultures sont un terrain qui pousse on a
des choux beaucoup plus gros et des
choux qui se conservent mieux même on a
sur les mêmes variétés on a des
meilleurs résultats de conservation par
aspersion je demandais juste aussi pour
les 40 à une densité de saint coran par
plancher ouais on a reçu par aspersion
on arrose tout par aspersion en plein
champ avec essayer de faire des des
micros aspersion donc en plein champ on
a une pompe électrique on fait vraiment
des micros aspersion qui arrosent de
planches de chaque côté qui nous permet
de cibler vraiment no no aspersion et
apprendre à des sprinters standard qui
doivent faire ch + 6 planches de chaque
côté ces trucs ces trucs standard
bonjour je ne sais pas si je peux me
permettre une question non technique
je souhaitais savoir quel était votre
formation
comment est ce que vous avez appris
votre métier et qu'est ce qui vous
permet de faire évoluer vos pratiques au
quotidien
alors nous en fait on s'est installé
avec mon associé parce que à la base on
a fait des études d'environnement et au
bout d'un moment c'est dit d'être dans
les associations si bien cool mais mais
ça n'avance pas en fait
donc en fait on a réfléchi à savoir
quelle quelle activité permettrait de
faire avancer ces problématiques là et
donc on s'est vraiment installés pour
faire de l'environnement et pas
spécialement pour faire du maraîchage et
donc du coup tous et à preuve donc c'est
pour ça que la partie bio diversité
fonctionnelle est super important pour
nous la partie agronomique aussi qu'ils
ne passent que c'est vraiment on fait du
maraîchage pour ça on fait pas de la
grande nuit pour faire du maraîchage ont
fait du maraîchage pour faire de
l'environnement et du coup par rapport à
ça va toutes les techniques qu'ils
amélioraient l'agronomie et toutes les
techniques qu'ils amélioraient la
biodiversité dans son ensemble nous
intéresse et c'est pour ça qu'on essaye
énormément de trucs
11 ans sachant que juste une petite
parenthèse faire des essais pour des
exploitations ça coûte hyper cher s'il
ya des organismes publics ce serait bien
qu'ils se bouger un petit peu les fesses
et et c'est pour ça que des entreprises
rentables c'est important d'en avoir
parce que à l'heure actuelle il ya que
des entreprises rentables qui ont envie
de faire ça qui peuvent le faire nous on
met trente mille euros chaque année
d'autofinancement pour faire ces essais
en machine en mécanisation et en est
c'est quoi tout simplement et il ya
plein de trucs qui ont marché et surtout
plein plein de trucs qu pas marché mais
maintenant on le sait mais c'est dans
notre secteur dans notre terrain dans
notre activité avec notre volonté avec
ce qu'on a besoin etc
c'était pas transposable aux autres
trucs 1 c
alors la question c'était qu'est ce
qu'on avait fait par rapport à la bio
diversité fonctionnelle la biodiversité
en fait nous la première chose qu'on a
implanté cette aide et qui nous semblait
vraiment très important au niveau de la
gestion
il ya plein de trucs sur la hem pourra
en parler toute une après-midi cetc
agronomiquement bien ça casse les vend
sa garde les auxiliaires c'est des
réserves de plein de choses que c'est
vraiment très très important après les
marques qui nous ont vraiment permis
d'éviter les attaques de d'oiseaux sur
nos tomates quand on s'est installés on
avait des gros coups de sécheresse
démarre démarre et du coup on a eu des
gros problématique au départ de piqûres
de piqûres en fait il ne boira en fait
tout simplement les merles et les
mésanges voulait me voir dans nos
tomates du jour au lendemain on a fait
ça n'avait plus d' attaque et ça nous a
permis d'avoir pleins d'autres
auxiliaires qui qui ont des impacts un
peu plus important reste ya pas de
solution il ya c'est un ensemble de
solutions qui fait un global
en fait on a appliqué ce qu'on a appris
en écologie c'est à dire qu'un
écosystème stable
c'est un et que c'est un écosystème
diversifiée et en fait on a simplifié
nos agrosystèmes et l'objectif pour nous
c'est d'augmenter la biodiversité sur un
agrosystèmes pour pouvoir le rendre
résilient et stable différents
agresseurs que ce soit insectes et aussi
aux agresseurs climatique qui est
principalement l'eau et la sécheresse
donc en plus on a fait des tours à
biodiversité qui sont des trucs
expérimental qu on augmente la
biodiversité sur un mètre carré à 4
mètres d'hauteur peu je souris pour les
maisons blanches etc
on fait des pondoirs reptiles ont fait
des réintroductions de commandes de
messicoles dans l'aude en eau
dans nos céréales ont fait des
réimplantations de semences de végétales
locales pour pouvoir faire nos bandes
enherbées
plutôt que d'utiliser des trucs mono
spécifiques etc
c'est en fait tout au tout ce qui est
possible de faire dès qu'on en entend
parler on essaye si on peut un peu si on
peut pas bien se fout on aura essayé
puis sa conscience pour nous
alors nous on passe sur 'niveau légumes
vous parler un an nous on part du
principe qu'une semences adaptées si
elle correspond à nos attentes
c'est à dire que la tente principale
c'est gustatif résistance aux maladies
et après rendement et ça en fait on a
essayé plein de trucs donc on a essayé
des variétés de population comme disent
hybride et en fonction de sable en
utilise qui est le plus adapté
on n'est pas seulement sied donc on fait
pas nos semences et ont fait pas nos
plans
on achète nos plans sont un hectare
et du coup on essaie de répartir sur les
6 hectares en fait grosso modo mais
centaines tous les trois ans on tourne
que ça pour pour une explication c'est
un coût financier qui représente enfin
ça dépend où vous trouver la matière
organique et à maynooth et 14 tonnes ha
livrer chez hors taxes livrer chez toi
là là le compost et mine de rien c'est
un coût financier qui est assez
important c'est une problématique qui
pour moi non plus je vois pas comment on
va résolvez cette problématique en
grandes cultures et tout ça pour
compenser c'est un questionnement pardon
à sa mine à alice berlin mais ce
complément ce fait apport à l'automne
avec impérativement un ceg le poids
dessus en plantations pour une planche
une production à partir du mois de
juillet quand on apporte sa forêt faut
raisonner vos plantes culture en
fonction des actions que vous allez
faire c'est très important ça si on
l'avait mis au printemps centaines
d'hectares et comme était dedans et
qu'on planté de damballa feu des big bag
de 2,2 de commandes d'engrais et me
faire des apports massifs pour que ça
rattrape parce que sinon ça pagaille est
un petit moment
non c'était mes anciens
non non non on s'est installé en pommes
et en légumes et on a installé quelqu'un
qui s'occupe des pommes on lui a refilé
des terrains et maintenant ils
s'occupent des pokes est pas à notre
échelle on n'est pas capable d'être et
arboriculteurs et producteurs de légumes
c'est encore c'est que c'était
complémentaires et vu nos attentes
c'était pas du tout plaire
en fait la grosse problématique c'est
l'approvisionnement donc au départ on
avait fumé fred de vache apprend la
composter après on avait du mouton qu'on
avait cherché à 30 bornes en
biocomposites et c'était génial c'est
typiquement c'était cool quoi mais 30
bornes passé des semaines et des
semaines à transporter donc depuis ces
dernières années depuis cinq ans on
travaille qu'avec des apports de matière
organique du stade en fait la meilleure
manière manière pour nous en tout cas
notre vision la meilleure manière la
meilleure matière organique
c'est celle que vous avez le plus
facilement quoi parce qu'on n'a pas le
temps d'aller chercher à 30 bornes de
100 tonnes de compost
merci je vais peut-être passer la main à
mes collègues
merci à vous bonjour à tous donc moi je
suis françois mulet donc j'étais
maraîchers des années 2010 jusqu'à il ya
deux ans j'ai arrêté le métier il ya
deux ans
donc je suis j'étais installé avec mon
frère en normandie dans le sud de l'eure
un petit village qui s'appelle
breteuil-sur-iton et donc on avait
repris la ferme familiale
moi j'étais retourné m'installer vers
2006 2007 par la main à cette époque là
et comme c'était une petite ferme avec
mon frère on avait envie de retourner au
monde agricole et on a décidé de se
lancer dans le maraîchage donc très vite
on s'est posé beaucoup de questions sur
les techniques comme nous proposait à
l'époque puisque à l'époque il y avait
une vague assez important de gens qui
s'installent en maraîchage et on me
proposait des installations très chère
très coûteuse et qui nous semblait pas
vraiment très respectueuse de
l'environnement
bio ou pas bio confondues bon on a pris
ce qu'on avait et de fil en aiguille on
s'est mis au boulot on s'est mis au
boulot parce que ça nous a semblé très
vite une évidence que le travail du sol
était une clé très importante dans la
dégradation et dans les sols et dans les
problèmes environnementaux
très vite ça nous a paru que c'était une
clé de lecture beaucoup plus importante
même que la problématique des produits
phytosanitaires qu'on met beaucoup en
avant aujourd'hui c'est toujours pour
moi une évidence que le trail du sol est
une clé de lecture un axe de travail
beaucoup plus important que le reste
avec en plus la notion de nutrition du
sol c'est ce que jean pierre sarthou a
beaucoup insisté là-dessus ce matin ne
pas abîmer les sols c'est bien mais les
nourrir c'est mieux c'est ça je pense
qu'il faut retenir
donc on s'est lancé dans le maraîchage
on a développé beaucoup de technique de
reconstruction de travail de
reconstruction des sols pourquoi parce
qu'on avait démarré sur des prairies
on avait démarré notre notre activité
sur des prairies qui était très
puissante et donc tous nos essais de
maraîchage son travail du sol sont très
bien passées pendant nos trois premières
années de carrière on était très
contents très fiers de nous et donc on
s'est agrandie et on s'est agrandie sur
des sols 1.4 de matières organiques
mais là ça s'est pas du tout passé
pareil donc confection hydro morphine
enfin un bazar sans nom et donc nous
on a eu trois années très difficiles
avec mon frère à cause de ça parce que
il nous est apparu en monnaies que
l'autre a élu le non travail du sol le
maraîchage sans travail du sol était
très simple et le jour on s'est
retrouvés sur des traîneaux 1.5 et malin
on a déchanté
on a failli rester clairement parce que
avait quand même quelques petits
investissements etc
et ça c'est assez mal passé mais bon on
sait relever les manches et on a
commencé à réfléchir à des solutions
donc vous entendez parler pas mal de
techniques d'intrants massif je crois
que je suis pareil je dois être le gac a
inventé plus ou moins ce truc là
en france en tout cas sachant que c'est
une technique très inspiré d'un d'une
technique dont qui s'appelle l'esbf qui
avait été développé au québec par le
groupe de coordination sur les bois
raméaux fragmentés donc la grosse nuance
que nous on a amené dans les réseaux
c'est que la recette du béret font là
pas appliquer stricto sensu ce là sous
pli on s'est rendu compte que comme tu
disais le laurier ça marche
le résineux ça marche tout marche
d'ailleurs le gc br disait que ça
marchait mais il disait que le foeil
marché mieux me disais pas que le reste
marc chez moi bien d'ailleurs pierre
besse je te remercie pour tout le
travail que tu as fourni avant tous les
autres d'ailleurs sur ce sujet puisque
tu as été un des pionniers en france à
utiliser le brf dans 91 dans tes des
parcelles et donc on a appris à utiliser
le béret fonds s'est donc amusé à faire
des intrants massif on a appris à
reconstruire le saut le plus vite
possible et donc on a fait des intrants
il ya un endroit
comment dirais-je pas très secret en
france on a fait un essai jusqu'à 1500
tonnes ha parce que des acteurs avaient
du mal avec les règles de trois dons
qu'ils ont et donc ça a fini au broyeur
à qayoum pour enfuir tout ça et je peux
vous garantir que si un jour vous avez
envie de vous amuser fait ça sur
quelques mètres carrés enfoui ses 1500
tonnes ha non pas sur quelques mètres
carrés ça me fait la règle de trois et
et vous allez voir des drôles de choses
parce qu'une fois que l'unification se
fait une fois que les verres de thé
reviennent que ça se passe bien je vous
garantis que vous déplafonner les
rendements mais en quelque chose que qui
pose d'ailleurs des grandes questions
sur les mécanismes réels de la
photosynthèse et des transferts du
carbone dans la plante
c'est un des sujets sur lequel je
travaille hollande
donc là on a appris à reconstruire les
sols on a beaucoup travaillé avec les
branches broyées et là il s'est passé un
truc assez extraordinaire c'est que
quelle que soit à peu près les modalités
d'un train en matière organique qu'on
ait fait la première année ça marche ou
y est la deuxième ça marche où il ya un
peu mieux et tout d'un coup la troisième
tout poussé à chaque fois c'était
toujours la même chose
pourquoi et donc là on a commencé à
creuser le sujet et là j'ai rencontré
quelqu'un que vous avez rencontré ce
matin qui s'appelle marcel bouchez et en
lisant l'oeuvre de marcel bouchez je me
suis rendu compte d'un truc c'est qu'il
ya une petite bête dans le sol qui
s'appelle un ver de terre et ce vers de
terre malheureusement quand vous lui
mettez un coup de charrue bat marcel
bouchez nous explique sur l'horizon de
labour quand vous la bourre et vous tuez
97% des vers de terre
c'est là que vaut vraiment comprendre
l'impact des outils de travail du sol
par rapport à toutes les autres
pratiques
ceux qui sont un peu planqué en dessous
survivent dont il ressort tout ça mais
là où vous avez passé des outils travail
du sol c'est un massacre total
et je ne parle pas des mycorhizes
l'habitat de la structuration et donc on
a appris en fait a laissé revenir les
vers de terre et on a appris à gérer les
transitions pour que ça pousse bien dès
la première année
pourquoi les vers de terre met trois ans
à venir
ils ont un coefficient de fécondité d'à
peu près 10 donc si vous en reste 10 50
kg vous multiplié par dix et puis au
bout de la troisième année vous vous
retrouvez avec une ou deux tonnes ou
trois teintes de vers de terre c'est
aussi simple que ça ça se développe très
vite ça nous a permis aussi développé
une autre technique que j'ai peu
développé sur ma ferme et que je
développe aujourd'hui surtout de ferme
c'est qu'en fait on peut s'appuyer
énormément sur le ver de terre pour ne
pas être obligé de remonter les taux de
matières inc des sols avec des intrants
massif aujourd'hui dans beaucoup de
situations on arrive à éviter d'avoir à
faire ses dépenses j'ai ça sur quelques
fermes ou en fait on prend les sols on
essaie de les travailler le moins
possible on cultive des légumes avec des
méthodes classiques engrais etc
et au bout de la troisième année on sait
que les vers de terre on commence à
revenir et à ce moment là on intensifie
la nutrition du sol cette notion de
nutrition du sol il faut vraiment
aujourd'hui falloir les intégrer la
quantifier la mesure et la qualitative
et l'a qualifiée parce qu'elle est
extrêmement importante le sol mange
mange la plante morte
et ça il faut vraiment intégrant le
système donc on a travaillé sur cette
nutrition des vers de terre afin de
développer les populations et on afin de
développer les populations et on arrive
aujourd'hui sur des sols très dégradé
avec les taux de matière unique très
faible défaut d compaction librement fie
aux heures de choses malgré tout à faire
pousser beaucoup de légumes très intense
parce que on s'est focalisé sur la
population vers de terre donc on a fait
tout ce travail dans le cadre du réseau
maraîchage solives ans je vois plein de
collègues ici à plein de têtes que avec
qui on travaille depuis un paquet
d'années on a comme tu disais on a
essuyé beaucoup de place à nous écouter
et ça fait une écoute et une carrière a
pas mal y en a quelques uns qui sont
restés d'ailleurs ils sont plus là pour
en parler vous qui ont se sont
identifiés autre chose parce que ben on
a pris des risques et des fois on a
l'image au génie risque voilà on avait
aussi monté une chaîne youtube
enfin il existe toujours avec ma
richesse solvant qui nous a permis
d'énormément développer le réseau
ce matin on a notre président de chambre
c'était le président de la chambre les
deux qui a rendu hommage à tous les
agriculteurs qui étaient là parce que le
mouvement était en train de
s'intensifier
par exemple ou en normandie aujourd'hui
c'est quasiment 100% des installations
en maraîchage dont je parle bien des
installations maraîchage qui sont en
maraîchage ce livre il n'ya plus rien
d'autre le reste ne m'intéresse plus les
nouvelles générations et donc c'est
quand même un basculement en l'espace de
3 4 ans dont on peut être assez fier
parce qu'on a quand même fait un travail
assez colossal voilà dans le même
mouvement près j'ai monté vers
d'interpréter cette transition vers la
salive ans donc moi l'allégro sujet sur
lequel je bosse
et trans e c'est avec les bosses
beaucoup avec les producteurs qui font
de l'hydroponie donc on recrée des sols
ont refait basculer l'hydroponie vers le
sol ont réagi plusieurs projets comme ça
et puis je travaille beaucoup donc sur
leur développement de l'activité de
mombris siens pour essayer d'avoir de
d'essayer de ne pas avoir à faire
tousser un trop massif un peu compliqué
même si c'est une technique qui marche
très bien avec
quand on a les moyens faut pas s'en
priver et puis un de mes axes de travail
aussi c'est d'essayer de faire un peu de
lobbying auprès des pouvoirs publics
notamment sur la directive nitrates pour
expliquer qu'on a un problème si on veut
reconstruire un sol il faut remettre de
la matière organique dans les sols et ça
ça contient beaucoup d'azoté
donc effectivement en théorie si vous
mettez 500 tonnes de brf à l'hectare
vous avez défaire la zot monstrueuse
mais dans la directive nitrates on vous
dit que vous polluez bon c'est un peu
problématique
il faut réussir à affiner les calculs et
un petit peu aller un peu plus loin dans
la démarche parce que c'est une réelle
verrous en fait quand on essaye de
reconstruire les sols or quand on
bricole en maraîchage survivants dans un
coin de prairies c'est rare que les gens
de les services viennent vous embêter
dans votre coin mais quand on commence à
bosser sur 150 hectares piqué une
rivière à côté il faut on va faire le
rigolo parce que peut effectivement
faire des bêtises
donc voila un petit peu les axes de
travail qu'on développe aujourd'hui
beaucoup l'hydroponie je pense que c'est
un enjeu majeur aujourd'hui c'est un
petit peu un retour de l'histoire une
revanche sur l'histoire de puisque
l'hydroponie pour le préciser quand même
ça a été quand même chez les producteurs
une fuite en avant face aux problèmes
phytosanitaires
on nous présente des fois ces systèmes
comme l'aboutissement de la technologie
oui c'est l'aboutissement du système
npk mais c'est aussi l'aboutissement
d'une démarche de dégradation des sols
d'une non maîtrise des maladies jusque
une simplification absolue du système
avec des 1,3 mp cas est donc aujourd'hui
ça me semble important moi de montrer
que les systèmes biologiques peuvent au
moins avoir la même performance que les
systèmes tout chimique et on sent bien
que le potentiel de production va le
déplafonné mais faut nous laisser bosser
encore un an ou deux on vous amènera ça
si vous avez des questions
[Applaudissements]
alors il s'en crée partout aujourd'hui
puisque en fait notre moyen de diffusion
et et youtube et bat tout le monde a le
même youtube c'est d'ailleurs gelé pas
précisé c'est pour ça qu'on a monté une
association qui s'appelle pour
inhabituel vivant qu'est partenaires
c'est que quand on a mis toutes nos
vidéos sur youtube les membres de laval
sont aussi été intéressé par notre
démarche et donc sont venus nous voir et
donc on a monté pour une lecture du
vivant pour faire du développement
filière donc oui les groupes partout si
vous voulez savoir où ils sont faut vous
en trouver un et il va vous dire où sont
les autres
voilà et sinon vous appelez les deux
animatrices de l'association maraîchage
sol vivant normandie ile de france qui
est l'association la plus structurée
aujourd'hui en france on a un j2ee dans
l'est on en a 3 normandie on aider des
groupes en bretagne très active dans le
centre il ya du monde partout
aujourd'hui puisque tout le monde peut
se réapproprier le sujet il suffit de se
documenter d'aller à la rencontre des
autres agriculteurs
moi je voulais profiter du réseau pour
savoir si l' on a vu qu'il y avait des
parcelles partout en france est ce qu'il
ya des filières ou des climats où des
sols où on voit que c'est un peu plus
compliqué de
travailler la msb par rapport à d'autres
alors c'est compliqué dans le sens où il
ya des contextes où on manque de recul
et en fait pour être honnête quand j'y
vais que je des bobines le dossier
c'était pas si compliqué que ça le sable
des landes
l'an dernier j'étais dans les landes à
l'énorme des sables des landes ya pas de
vers de terre il ya pas de ver de terre
nancy il ya plein de vers de terre sauf
que vous les voyez pas parce que c'est
du sable donc ya pas de galerie ya pas
de curricula vous voyez rien mais il ya
des vers de terre
donc on a mis un peu de matière
organique en surface on a attendu six
mois les vers de terre ont tout bouffer
et puis on a bien vu que ça fonctionnait
clairement il ya les contextes où moi je
sais pas faire c'est lé contexte où il
n'y a pas de vers de terre
parce qu'en fait il vous manque le tube
digestif voilà il vous montre le tube
digestif c'est que ce expliqué olivier
husson donc je sais pas faire
franchement dans ma carrière j'ai vu un
sol où il n'y avait pas de vers de terre
qu'on a essayé de mettre en culture il
en existe plein il n'y a pas de vers de
terre mais là où il faut vraiment les
sols sont pourris les électeurs sont pas
fous ils vont pas mais on a montré un
jour une fois un sol où vous aviez des
dépôts de matières yannick en surface
qui sont symptomatiques d'une absence de
l'activité biologique du sol jusqu'à une
fois dans ma carrière dans un fin fond
de montagnes du périgord noir
sinon globalement aujourd'hui on sait
faire ça à peu près tous partout mon les
sols salés ces problématiques
et puis plus votre sol est dégradée puis
après vous avez le vignoble français il
n'ya plus de sol donc là un moment donné
moi je si je crois qu'ils ont une
expérience de fait à montpellier on a
sorti les broyeurs à cailloux dans un
vignoble le siège le cirad qui a fait sa
demande il reste plus que ça à faire il
faut accélérer la p2 génèse vous sortez
le broyeur à cailloux pour refaire les
sols
on en est là non mais c'est une réalité
donc non il n'y a pas vraiment de
problème le raisonnement est simple si
la nature arrive à faire pousser des
plantes naturellement nous on va y
arriver
je pense que quand vous avez compris ça
vous savez vous pouvez faire la culture
ou pas il ya tout de même des contextes
plus difficiles que d'autres inondations
sécheresses etc
après c'est du boulot dalle ips
peut-être un point important
c'est sur l'irrigation notamment puisque
tu me parles du seul il ya effectivement
des solutions très ses chances et
problématiques et il faut voir par
exemple sur l'irrigation notre stratégie
d'irrigation va changer on va pas
forcément il va d'abord falloir qu'on
réponde aux besoins du sol en termes
d'irrigation et ensuite on s'occupera de
ceux de la plante parce qu'en fait on
oublie toujours les besoins en
irrigation du sol c'est-à-dire de
l'activité biologique du sol un sol qui
est sec deux mois par an c'est un sol où
pendant deux mois il se passe rien les
vers de terre et galère les champignons
y meurt jamais vraiment un énorme bazar
dans l'activité biologique du sol et la
régularité de l'irrigation est
extrêmement importante pour maintenir
une activité biologique et ça j'ai vu
des producteurs se prendre des gamelles
parce que bas à la culture était finie
on coupait les sprinkleurs puis trois
mois après on revenait sur ma ferme j'ai
eu ce problème là le sol est bien sec
vous venez replanter bas ça redémarre
pas aussi bien que si vous aviez
maintenu l'irrigation que les vers de
terre avait il avait continué de
s'activer donc la gestion de
l'irrigation est pas la même
autant donc de la même manière qu'on
nourrit le sol est pas la plante on
irrigue d'abord le sol et ensuite la
plante parce qu'ils ont pas tout
effectivement les mêmes besoins
c'est un point important sur cette
gestion des sauts
elle y parle fort mais c'est ça oui
alors effectivement on a tout notre
plein de problématiques d'agréage
aujourd'hui plein de prometic de forme
des légumes etc
et c'est pour ça que j'ai refilé le
dossier xavier parce que vous avez là
beaucoup plus compétents n'ont
objectivement on s'en sort de ces
histoires-là sur les légumes racines ya
des fois des soucis pour moi aujourd'hui
c'est des problèmes résiduels
honnêtement et encore du développement
technique un souci qu'on a un peu du mal
à résoudre aujourd'hui c'est notamment
sur le tri variétale je m'explique par
exemple sur la pomme de terre j'ai fait
beaucoup d'essais on se rend compte
qu'on a des pommes de terre qui sont
assez incompatibles avec l'activité
biologique du sol pas toutes mais
certaines variétés n'ont vraiment pas
été parce qu'en fait dans les variétés
modernes de pommes de terre ya une très
grosse diversité génétique par rapport à
ce qu'on pourrait imaginer la manière
dont s'est sectionné ya encore beaucoup
de variété génétique et donc vous allez
mettre dix variétés de patates moderne
côte à côte en a deux qui se font
bouffer y en a deux qui pousse pas parce
que le sol est trop froid et il y en a
trois qui arrive à peu près à pousser et
quand vous avez un cahier des charges
filière et on vous dit c'est cette
patate la km aïe donc c'est pour ça
qu'on doit aussi démarrer des démarches
filière parce qu'à mon nez il faut faire
remonter ces problématiques tout le
monde la filière sinon on est embêté la
salade on va trouver la même
problématique de sélection comme tu
disais variétés anciennes des fois ça
marche des fois variétés modernes ça
marche en fait il ya rien de
systématique là dedans vous faire du tri
faut tester mais très clairement on a
les preuves de refroidissement du sol
donc certaines variétés sont inopérantes
il faut aussi s'adapter au contexte du
sol
tout le monde a des sols légèrement
différent donc même avec une forte
activité biologique ça tamponne fort
mais on a quand même des variétés plus
adapter à des contextes que d'autres ça
ça reste un facteur pas sûr déterminant
mais tout de même qu'est là il faut le
travailler
et sinon dans la forme des légumes quand
on prend le temps d'y travailler moi à
mon sens ce n'est pas quelque chose qui
est si complexe que ça a levé qui
restera sans doute des soucis un peu sur
certains trucs mais pour moi c'est pas
vraiment un gros sujet quoi pas vraiment
tu parles de tout le monde la philia ça
veut dire qu'il ya aussi du dialogue est
fait avec les distributeurs les
grossistes ainsi de suite c'est cela en
fait dans pour une lecture du vivant on
a un très grand distributeur beaucoup
d'acteurs des filières des
transformateurs des conditionneurs alors
on a tout ce petit monde là est donc on
prend tous les éléments de la filière en
effet causer et puis on essaye à la fin
de sortir un produit une des dimensions
aujourd'hui on en train de parler de
d'agronomie en train de parler de vers
de terre
je vous invite à réfléchir sur le fait
qu' on a on n'est peut-être pas arrivé
au bout de nos peines puisqu'il ya
certes le sol a été un grand oublié de
la culture mais un autre très très
grande oubliée de l'agriculture bat
c'est la valeur nutritive des produits
et je suis là il va falloir et donc
c'est ce que je vous dis c'est au bout
là il va falloir y aller à la fin est ce
que vraiment c'est nutritifs ou pas le
bio c'est bon pour moi c'est bon pour ma
planète c'est bon pour mes enfants oui
mais en fait il va falloir le mesurer
parce que les acteurs des filières de
mesure et bah il voit pas vraiment où
c'est bon on a ce problème là il c'est
un paramètre que tu as commencé à
mesurer déjà ou pas encore oui alors en
fait nous on mesure un certain nombre de
choses alors vous avez un américain dan
kittridge que mesurée café ni s'est
passé quelque chose aujourd'hui
totalement validé scientifiquement parce
que c'est la première année de mesures
qu'on a fait avec les corrélations qui
ont été faites
je vais en parler vite fait il me semble
que c'est important aujourd'hui on est
en train de des bobines et le dossier
qu'est ce qui influe quels sont les
principaux facteurs qui influent la
valeur nutritive en suivant les types de
légumes ça a changé un peu une tomate
c'est beaucoup le variétale clairement
une carotte c'est beaucoup plus le mode
de culture
donc on voit une plante à l'autre c'est
un peu différent on sait qu un radis de
18 jours planté en février radidi jours
pointé au mois d'avril
là le facteur surdéterminant c'est quoi
bah c'est le soleil fait dans tous les
cas le facteur surdéterminant c'est le
soleil et celle au générique à sion je
trouve ça assez cocasse parce que ça
renvoie un peu tout le monde à dos
écrite nos propres prétentions sur nos
pratiques agricoles qui serait meilleure
que celle que les autres
c'est très probablement la date de semis
qui va influer énormément sur des
légumes comme la salade et leur a dit
bien qu'on puisse peut-être trouver des
variétés vraiment adapté à des contres
saison et donc les facteurs sont
déterminants s'être l'eau le soleil
parce que c'est les deux facteurs
dominants enfin prédominant et que 7,2
qui affluent assuré qu'il influe sur
l'écosystème et ensuite dans un mouchoir
de poche je dirais que c'est le
variétale et la nutrition de la plante
donc le seul coup voilà pour moi c'est
sale et les quatre facteurs qui jouent
et notamment les américains donnent de
l'équipe de dan qui triche sont un petit
peu le pris les pieds dans le tapis
parce qu'en fait ils ont fait des
mesures de valeur nutritive antioxydants
polyphénols matière sèche bla bla bla
sur carottes épinards sur des grosses
séries quand même et qu'est-ce qu'ils
avaient mis qu'est-ce qu'ils avaient
relevé comme pratiques agricoles pour
essayer de faire des corrélations valeur
nutritive pas pratique
bah il avait pris tous les sujets à la
mode
donc je suis en bio je suis pas
embaucher en biodynamie je suis pas en
biodynamie je mets des petits couverts
végétaux jeu mais pas de couverts
végétaux d'une manière assez étonnante
le taux de matière organique par exemple
aucune corrélation parce qu'en fait au
taux de matières x est une chose mais
sans activité biologique taux de matière
unique ne sert à rien et donc en fait
ils ont trouvé strictement aucune
corrélation entre tous ces facteurs
y'a rien qui bouge il ya un truc qui
bouge dans l'est dans les dents lors de
leur premier essai c'est est ce que le
légume est vendu à la ferme ou en
filières longues et bizarrement c'est la
finir longue qui gagne au magasin il ya
un peu plus d'an je crois que ça bout
s'agit vote à 15 20 % de valeur
nutritive en plus moyen sur les
indicateurs si on en finir longue
bah oui parce qu'en fait la filiale on
veut du calibre veut des légumes bien
foutu et une probabilité que
l'agriculteur et mieux fait son boulot
pour aboutir légumes assez joli quoi et
donc on se retrouve avec une légère
augmentation de la valeur nutritive bon
cd epsilon qui gigote dans les courbes
en mer mais tout le reste est
parfaitement plat il ya à peu près qu'un
truc qui ressort c'est le fait qu'on
vende en magasin un tout petit peu de
nutritis en plus donc c'est un sujet
très drôle où on va se remettre un petit
peu en cause et on va éplucher un petit
peu la réalité de nos systèmes et
qu'est-ce qu'il influe sur quoi oui le
voisin oui là on a fait le tour sur le
site thalès les 15 hectares à peu près
donc suivi à bremen parcelles ou où on
en a mis beaucoup plus et on a dû mettre
en tout et pour tout à l'hectare 500
tonnes ha depuis dix ans et en fait on
n'a pas trouvé le facteur limitant à
l'heure actuelle de plus on en met en
complément des engrais verts plus ça
pousse et plus on a des rendements
énorme et moi on a l'impression d'avoir
moins de deux problèmes de pathologies
fongiques et punaise non mais pathologie
forces décuplent logique bonjour à tous
donc moi c'est xavier du break je suis
conseiller agricole dans le maraîchage
je travaille avec des petits et des gros
maraîchers essentiellement sur le melon
et la salade beaucoup en france un peu à
l'étranger
j'ai découvert l'agriculture de
conservation il ya une dizaine d'années
et très vite dans la biblio que j'ai
découverte quelque chose qui a attiré
mon attention c'est la réduction de la
pression des maladies telluriques
dès lors que on passe en agriculture de
conservation et un technicien maraîchers
ou le problème des maladies tellurique
est quelque chose qui est très important
particulier en face c'est valable sur
salade melon mais c'est valable sur sur
beaucoup de légumes
je me suis dit qu'il y avait sans doute
une porte d'entrée intéressante pour
envisager un jour de faire du légume en
mode agriculture de conservation
donc c'est la période où j'ai rencontré
françois j'ai vu qu'il y avait un gros
travail qui a été fait sur les petites
structures petites structures ou toute
petite structure jusqu'au niveau du
jardiniers maraîchers mais travaillant
essentiellement avec des gros maraîchers
ont peut-être même dire plutôt de
légumes y est j'ai pensé que puisque il
beaucoup de travail était déjà fait sur
petites structures je me suis dit moi je
vais m'intéresser à réfléchir à des
systèmes de culture à des itinéraires
culturaux de production de melons et
deux salades en mode agriculture de
conservation
en gros la nuance avec les explications
des maraîchers à côté de moi c'est de se
dire partons sans matières organiques
comme le font essentiellement les
agriculteurs en agriculture de
conservation
le jour où ils passent en agriculture de
conservation
ils font des engrais verts ils arrêtent
de toucher le sol ou alors il le touche
très peu il soigne absolument leur
production d'engrais verts pour apporter
de la matière organique au sol mais
aussi de faire un gros travail racinaire
pour un entretien et un développement de
la porosité du sol le travail du sol
sert à récupérer des problèmes de
structure de sol dans la nature ça
pousse c'est la structure est bonne il
suffit d'aller mettre un coup de pelle
dans une prairie dans une forêt c'est 50
% d'eau ou d'air et le reste c'est du
ces de la matière donc ça c'est déjà un
constat évident que l'absence de travail
du sol n'empêchera pas de pousser si on
arrive à développer et entretenir une
bonne porosité du sol
c'est ce que font donc les gens en
agriculture de conservation et ça peut
leur mettre du temps c'est à dire que en
agriculture conservation globalement si
on écoute les gens qui ont du recul et y
en a beaucoup
ils disent les deux trois premières
années c'est un petit peu difficile
surtout les années 3 et 4 où en fait là
il ya une réduction de la porosité
temporaire c'est à dire que dans le sol
il ya des forces de compaction et des
forces de décontraction
ouais force de compaction basse et la
circulation des engins c'est la force
des pluies tout simplement et la force
de décontraction baisse et les vers de
terre c'est la vie du sol c'est le
travail des racines et donc en
agriculture de conservation ça prend un
petit peu de temps alors plus ou moins
parce que comme certains avant nous ont
un peu essuyé les plâtres
on arrive comme guillaume en parlera
tout à l'heure à avoir des bons
résultats dès le début en suivant les
règles qu'on nous a enseigné en tous les
cas dans ma démarche c'est de dire eh
ben je vais trouver un agriculteur
volontaires qui est à côté de moi et on
va avancer sur de petites surfaces sans
prise de risque
avancez sur du dossier melon et salades
ou on va essayer de faire aussi bien dès
la première année
ce qui n'a pas marché voilà donc c'est à
dire que c'était il ya une petite
dizaine d'années et j'ai commencé par
faire les erreurs qu'il faut pas faire
mais bon les erreurs c'est toujours très
pédagogique donc en négligeant des
problèmes simples comme l'irrigation ou
les fins en azote lié à l'absence de
minéralisation ou en tout cas les faible
minéralisation dès lors qu'on s'arrête
de travailler le sol avec des sols en
plus avec des taux de matière organique
plutôt bras c'est à dire à et demie de
pur sang 2% et demi voilà donc il eu des
erreurs qui ont été faites qui ont fait
beaucoup à apprendre mais qui m'ont pas
décourager bien loin de là et puis
progressivement les résultats se sont
améliorés pour devenir très bon tout de
suite c'est à dire que là maintenant je
suis en capacité de conseiller de faire
un melon ou une salade sans travail du
sol alors qu'on n'est pas en soldes
vivant et de réussir tout de suite voilà
donc c'est des choses simples les choses
extrêmement simple avec quelques règles
à respecter
en fait j'ai déjà dit et donc le fait de
d'arrêter de travail de travailler le
sol
la seule qui était travaillé on a une
stabilité structurelle qui a été dégradé
par le travail du sol depuis un certain
nombre d'années
et donc si on arrête de le travailler il
va se compacter et donc pour limiter les
effets de cette compaction dans un
premier temps il faut partir d'un
engrais verts qui a un fort une forte
puissance racinaire parce que ses
racines de cet engrais vert créé une
porosité temporaire qui permet à la
culture suivante de profiter de ces
trous de ces petits tubes formé par par
l'engrais vert précédent donc ça c'est
une chose mais ça suffit pas ça suffit
pas parce que le la porosité dans un
premier temps elles baissent quand même
et donc si un seul est moins pour eux il
retient moins bien l'eau est hyper mais
moins bien aux racines de se développer
dans la seule qui manque de porosité
c'est ça qui se passe se passe d'autres
trucs mais il se passe ça et donc il
faut soigner l'arrosage qu'il faut pas
forcément arrosé plus mais puisque le
sol est en capacité de retenir moins
d'eau eh bien il faut d irrigation plus
fréquentes et de ne pas laisser sécher
et de maintenir un bon confort hydrique
donc je parle pas ici de pollution
d'excès d'eau qui enverrait des éléments
nutritifs
au delà de porter des racines non je
parle de maintenir un bon niveau
d'humilité un très bon niveau niveau
d'humilité donc rien tels qu'utiliser un
tensiomètre pour pour s'assurer de
rester dans la moitié confort de la rfu
pour ceux qui ont passé chez leurs cours
d'un gros quand il était à l'école donc
reiser facilement utilisable en gros on
cherche à rester entre 10 et 30 centimes
à dans la rhizosphère c'est un niveau de
tension d'eau dans le sol qui est
extrêmement confortable et qui fait que
la plante est bien même si elle n'a pas
un système racinaire aussi développé
qu'elles le pourraient ou qu'elle
l'aurait dans un système soit de sol
bien vivants ou de sol travaillé et bien
de permettre de se débrouiller tout seul
donc ça c'est la première chose donc moi
j'appelle ça une une sorte de
compensation hydrique une nécessité de
prendre en compte ce phénomène qui
arrive à chaque fois alors qu'ils
arrivent plus ou moins parce qu'entre
hun sen limon qui se reprend masse très
vite et insolent qui est déjà très
organique ou caillouteux super les sols
caillouteux ça marche très très bien
pour se lancer de suite puisque c'est
une meilleure portance donc ça résiste
mieux aux forces de tassement voilà donc
ça c'est la première chose c'est
l'irrigation la deuxième je les dis
aussi c'est à dire que dès lors qu'on
fait un engrais vert et qu'on ne
travaille pas le sol on à double effet
kiss cool qui peut ne pas du tout être
favorable et faire des cultures bien
jaune c'est à dire que vous avez
l'engrais vert qui va vous videz votre
sol plus ou moins de la zot disponibles
et en plus cet engrais verts risquent de
ne pas le restituer ou très peu donc ça
apprendre à travailler là dessus mais en
attendant l'engrais vert
il va pas du tout restituer la totalité
de ce qu'il aura mangé
donc ça c'est le premier effet qui peut
être vécu comme désagréable si on le
prend pas en compte
et puis le deuxième c'est que l'absence
de travail du sol ou un sol très très
peu travaillé en profondeur c'est à dire
tu parlais de scalpage 12 cm on peut
même aller plus faim tout on avance
là-dessus très très vite et bien dans ce
genre de situation n'a une réduction
très forte de la minéralisation
ainsi on regarde les les modèles de
calcul de la minéralisation dans des
sites internet qui montre sai selon la
profondeur travail du sol il disque
quelle va être notre cadeau le k2 le
coefficient de minéralisation mais si
vous mettez 25 cm au lieu de 5 cm de
profondeur vous multipliez la
minéralisation par quatre voilà
c'est considérable autrement dit vous
travaillez pas vos sols ou voulait
travailler vraiment très peu le sol ne
va plus fournir autant de d'éléments
minéraux à la culture qu'avant donc
premier effet un effet de l'eau de la
contrainte de l'eau sur les premières
années de la de la transition on va dire
et puis la deuxième c'est une
compensation azote qui est absolument
importante de prendre en compte sous la
forme d'une sur fertilisation ou en tous
les cas de la prise en compte de ces
phénomènes pour venir les compenser et
si on ne fait pas ça va pas bien du tout
c'est ce sont les erreurs que j'ai fait
au démarrage
voilà
difficilement difficilement ça fait
partie de la de la limite de pas de
l'agriculture de conservation un sol qui
n'est pas travailler il est il est donc
pas asséché par le travail du sol parce
que le travail du sol sert entre autres
à réchauffer notamment pour les cultures
primeur au printemps et considérant qu'
il faut quatre qu'il faut cinq fois plus
de calories pour élever la température
de l'eau que d'un sol sableux si je me
souviens bien ou en tout cas
l'ordre de grandeur c'est 3 à 5 et bien
dès lors qu'on aime quand on donne de
l'air au sol mais finalement il ça sèche
un peu et donc on le réchauffe
donc ça c'est une contrainte qui est une
grosse contrainte ça veut dire que pour
les cultures primeur si on se prive si
on se prive complètement du travail du
sol on a un réchauffement qui est plus
lent après on peut trouver des artifices
pour dire je vais me débrouiller je vais
mettre un paillage plastique
pourquoi pas selon les sensibilités de
chacun
on peut aussi passer par le strip till
le travail de sol localisées qui
consiste à descendre une dent plus en
profondeur en général 25 cm de
profondeur ce qui fait que l' on assèche
un peu la bande de
la future bande de culture et qui permet
d'avoir un petit réchauffement localiser
un petit complètement un petit
complément sur ces questionnements
vis-à-vis du réchauffement
il y a des gens qui produisent du maïs
easing ne pas de producteurs de maïs pas
un seul bah je sais pas bon tant pis peu
importe toujours dit que si vous prenez
les semences de maïs on sait que quand
vous allez acheter vous avez renom vous
savez pas mais tant pis je voulais si
vous allez acheter des semences de maïs
vous avez des semences de maïs qui
pousse à certaines températures et
d'autres plus ou moins hautes
températures si on vend une semence
émouvant une température à laquelle va
se développer
quand on achète du potimarron barreau
machette du potimarron et le problème
c'est qu'on n'a pas de gamme de
température ou assez peu car on sait
qu'il ya des salades qui sont plus
spécialisés d'hiver d'été etc
néanmoins on a quand même un souci parce
qu'on manque de référentiels j'ai envie
on manque de référentiels sur beaucoup
de cultures et moi j'ai fait quelques
essais je dirais pas très très bien
cadré mais en tout cas les résultats
pour moi était assez évident que
notamment sur la salade vous prenez
plein de variétés de salades et on voit
bien qu'ils en arrivions plus à plus
basse température dota plus hautes
températures
et d'ailleurs si et je parle de ça parce
que si quelqu'un connait un protocole un
petit peu car est sérieux et pas trop
compliqué à mettre en place pour
déterminer les températures de
germination des graines et qui a envie
de faire un peu le boulot je suis
preneur en fait on a on a aujourd'hui
une lacune à ce sujet là puisque c'est
quand même par le variétale qu'on va
sans doute résoudre en partie ces
problèmes là oui j'ai cherché sur
internet j'ai pas trouvé le protocole du
koltès salanque fallait un semencier
oui mais ça les donnes légumes par
légumes sauf que si tu veux en fait
entre trois variétés de tomates la vraie
vie la vraie réalité vrai c'est que tout
et j'aime pas la même température la
température que tout donne c'est une
température moyenne hypothétique par
variété jeune et si c'est une variété
ancienne n'en ai pas non mais d'accord
variété par variété ouais c'est ça il ya
une corrélation peut-être pas mais il ya
une corrélation probablement forte entre
la température de germination et les
héros végétatif de la plante c'est
probable après puisqu'on parle de
matériel végétal
moi j'aime pas du tout ce terme mais je
viens de l'employé allez les plantes
moi je remarque que dans des mises en
route de système en un travail du sol
dans la mesure où on a les handicaps
dont je vienne parler sur la porosité
sur la libération d'azoté j'obtiens des
meilleurs résultats si j'utilise des
variétés vigoureuse donc c'est tout
simple mais les indices de vigueur sur
les salades on a un peu établissent à
dans le sud-est pour la partie salade de
serre est bon
à date de plantation donné on préfère
mettre une variété qu'on aurait planté
encore plus tard en automne c'est à dire
en conditions plus difficiles sur le
melon j'ai observé la même chose variété
très vigoureuse va ça va mieux dans des
contexte un peu difficile
un finalement c'est un petit peu simple
à comprendre c'est que si on démarre en
en sol vivant en agriculture de
conservation iliad sur le système
agronomique il est un petit peu avec un
frein à main quand même et du coup les
systèmes un petit peu freiné au terme de
deux la zone de l'eau dont j'ai parlé du
réchauffement du sol et du coup si on a
une plante très puissante bas ça va
mieux que si on a une plante qui est pas
très puissante
donc ça ça se regarde dans notamment
dans la mise en route
ah bin là on plane en 2001 puisque si on
prend des porte greffes qui sont
vigoureux bas si on a le choix d'en
prendre un très vigoureux basse est
recommandée dans un premier temps
ce qu'il faut avoir en tête c'est que la
difficulté de parler de l'agriculture de
conservation de sol vivant c'est qu'il
ya finalement il ya deux phases la
période pendant laquelle vous allez
cultiver alors que votre sol il est pas
vivant mais vous allez faire comme si et
puis après il ya une période infinie on
va dire après si on respecte les règles
l'agriculture de conservation ou la
porosité est revenue stabilité
structurelle est revenu et là il n'ya
plus que de l'entretien a fait alors que
dans un premier temps il ya la fois de
la construction et de l'entretien à
faire voilà donc c'est bien quelque
chose qu'il faut avoir en tête c'est que
les conseils que vous pouvez entendre
etc
il faut bien comprendre ou savoir si on
a six et un conseil pour la construction
du système ou pour son entretien
non c'est pas fini jeunes encore hugues
tu vas commencer dans l'intervention
nous parlons de l'effet du travail du
sol sur les maladies est ce que tu peux
nous en dire un peu plus sur tout ce qui
était né méthode fusariose pythium oui
avec la plus grande prudence
comme il se doit puisque ya pas de
répétition ça pas scientifique
ça commence à l'être grâce à supagro qui
travaillent sur le site où je travaille
depuis le plus longtemps
donc ça soit bien clair je ne vais pas
vous dire ce truc là ça marche
j'ai bien dit que attention beaucoup de
prudence
j'observe un recul de nématodes travail
dans une zone où il ya énormément de
nématodes sur des sols qui sont très
sensibles aux nématodes
et depuis que j'ai mis en route ce
système chez guillaume les ya pas eu de
lutte contre les nématodes alors que
c'est le cas dans les tunnels d'à côté i
dans mon tinto fin dans mon tunnel
non
il ya présence de galles sur les
cultures je suis sur une rotation melons
salades et un engrais vert d'été il y as
d'égal sur les cultures mais pas un
niveau gênant pour la réussite
commerciale et sa connaissance la zone
et connaissant la pression qui est dans
le tunnel d'à côté à 3 mètres de là il
se passe quelque chose
voilà après donc il se passe sans doute
quelque chose de positif dans
l'écosystème du sol plus de diversité
plus de microbes
finalement en tout genre qui font que
c'est nématodes je ne sais pas comment
le devine un peu mais il doit y avoir
d'amis colorisation il doit y avoir plus
de bactéries plus de plus de trucs qui
gêne les nématodes voilà ensuite sur
botrytis claireaux tyjnia sur salade
franchement je vois rien il y a des
problèmes aussi donc sur ce point là je
jvois pas quelque chose de positif
à l'heure où je vous parle ensuite sur
la partie melon en plein champ le melon
est une plante qui est très sensible à
une maladie qui s'appelle la fusariose
du melon et là il ya un travail qui a
été fait par le ctifl et qui a montré
qu'il y avait des engrais verts qui gêné
la progression de la maladie qu'il
éradique pas mais qui la gêne et depuis
que je sais ça j'ai constaté que ça
finit par l'éradiquer si on en fait
régulièrement de cette plante qui
s'appelle la vaysse vs vu lu ou weis
commune des résultats qui sont tout à
fait bon et qui apporte un argument
supplémentaire dans l'idée de faire des
engrais verts alors faire des engrais
verts c'est pas forcément faire de
l'agriculture de conservation mais c'en
est quand même un gros gros piliers et
donc
sur ce plan peut dire que on a des
résultats qui sont extrêmement
intéressant très satisfaisant de manière
systématique
je vous présente guillaume bout et je
suis producteur à l'ensemble jusqu'à
coter sa côte est entre lunel et
mouillot je suis un gars est qu'avec ma
femme on travaille sur une surface d'à
peu près 200 hectares donc là on est un
peu plus haut et il ya quelques années
on a on a intégré un groupe terre avenir
iso 14000 pour une certification
volontaire en agroenvironnement et donc
ça nous a ça nous a ouvert des quelques
portes avec des rencontres des confrères
qui travaillait en agriculture de
conservation and agriculture de
précision et avec des échanges on a
petit à petit s'est aperçu que j'avais
peut-être mieux à faire que de sortir
les chars lui et xavier était sur la
même dynamique et donc on s'est dit on
va peut-être essayer de voir ce qu'on
peut faire et là comme on ne sait pas
trop faire les choses à moitié
l'expression de ce matin était assez
intéressante 2000 décision en bordel au
carré donc comme je voulais pas trop de
bordel j'ai j'ai pris la décision de
basculer on s'est beaucoup beaucoup
renseigné on a complètement basculé
l'exploitation à la culture de
conservation sous couvert donc
l'exploitation fait donc de cinq temps
on a 10 % de surface qu'il est couverte
à l'abri l'outil chapelle est une elle
est donc ça c'est le volley et le fameux
tunnel de xavier les essais pourra
basculer là où au nom travail du sol ce
qu'on ait encore un travail du sol
s'ouvre sous abri sous couvert et donc
on a basculé la totalité de la surface
grandes cultures et melons à la culture
de conservation
alors on a commencé par pas refaire
toutes les céréales et avec le but
au début on voulait complètement
complètement tout changé et la rencontre
il ya quelques années avec sarah singles
à nous à nous interpeller parce qu'elle
m'a dit si on fait pas 100 % 95 % de la
surface c'est déjà pas mal
90% c'est déjà pas mal si tu dois
changer quelque chose ne change pas
forcément
tous pensent quand même à la rentabilité
et c'est vrai que la partie melon nous
sur la d'exploitation et la partie du
creative par rapport aux céréales qui me
servent en rotation et donc on a en a
basculé toutes les céréales et les
céréales nous en donner grâce aux
conseils et aux échanges qu'on a eues
avec les producteurs on a appliqué les
bonnes méthodes et donc on a pas eu de
baisse de rendement et donc ça fait on a
cinq ans de recul maintenant et on n'a
pas de baisse de rendement et donc mais
par contre les intrants se sont écroulés
voilà évidemment donc la rentabilité
augmenter et ça nous a donné aussi un
exemple fran flagrant l'année dernière
c'est que on est dans une région
contrairement à d'autres régions
normandie où la pluie c'est pas notre
effectif peu beaucoup mais quand il
pleut pas il peut pas donc on passe des
mois et des mois sans pluie surtout
depuis quelques années juillet août
septembre octobre est donc impossible
d'intervenir
un semi traditionnel labour l'année
dernière donc les gars personne n'a pu
semer c'est quasiment personne n'a pu
sonner c'est blé et non étant la culture
de conservation
on a ce mois spécialisés et on a pu on a
pu semer tout à fait normalement
et quand pendant six semaines il a plu
le plus c'est donc ça ça fait partie des
adaptations qu'on doit qu'on doit
prendre en compte sur la nouvelle
agriculture
c'est à dire qu'il faut s'attendre
s'adapter aussi au climat et le ca fait
partie on s'aperçoit que que c'est bon
sens et que souvent quand on y va il ya
il ya des choses qui me paraissent
insurmontables mais on arrive à les
faire la preuve en est avec ce système
là ça nous a permis de semer et de
récolter est justement là on a augmenté
les rendements par rapport à une année
normale puisque les personnes comme
papus mais évidemment quand on disait
même bien février il a pas les mêmes
résultats comme les mentors donc voilà
donc du coup ça c'était la parenthèse
pour pour dire qu'un d'ici nitive on a
pu stabiliser non haut rendement ce qui
est déjà pas mal et on a commencé avec
xavier à se dire ce qu'on applique sur
le sur les céréales il ya du recul mais
par contre ne peut-on pas l'appliquer
sur le melon et on a commencé par une
grange et d'orangés plusieurs rangées et
on commence à avoir des surfaces qui
commence à vraiment devenir si
importante pour pour ce type de culture
parce que là le challenge et c'est
vraiment de partir sur suran de couverts
et de poser un paillage puisque là on a
le problème du du melon avec là le
problème de l'art de la précocité qu'il
faut pas qu'il faut quand même il faut
quand même avoir des objectifs
cohérent et là ça nous a ça nous ouvre
petit à petit des nouvelles portes et
des et des solutions et on arrive à
trouver des solutions en pouvant poser
des trucs improbables sur sur un an sur
un engrais vert le broyer et planter un
melon directement là dessus on m'aurait
dit ça ya dix ans ils ont disparu aussi
locaux et ça fonctionne c'est alors
après il faut y aller doucement parce
que c'est toujours le problème des
essais qui coûte cher très très cher
parce que ça réussit pas tout le temps
donc
mais ça va dans le bon sens donc on a on
a basculé en céréales
le melon bien derrière voilà et ça et on
trouve toujours des solutions
et donc le mon témoignage aujourd'hui
c'est pour pour tout simplement ça va
dans le je pense que c'était bien dans
l'ordre où ça a été présenté c'est que
ça peut aussi s'appliquer dans des plus
petites structures d'un et moyennes
structures comme les com comme les
nôtres on peut y arriver
voilà je pense que tout le monde peut y
arriver un système je vais pas rentrer
dans les détails techniques eux
puisqu'ils vous ont eu suffisamment
parler de technique avec la matière
organique et tous ceux qui veulent à la
vie du sol mais nous le gros challenge
était vraiment de pouvoir appliquer tout
ça sur une structure importante et c'est
pas facile parce que les enjeux sont
importants parce que quand on donne
tourner le gouvernail il revient pas
aussi facilement que sur une plus petite
embarcation
donc ça peut se faire c'est quand même
il ya ça va vraiment si l'évolution est
il ça peut permettre à des structures
peut-être bien plus importante que les
miels de pouvoir se poser des questions
il se dira si ça marche ou bourgidou ça
peut marcher ailleurs
la comté coup du coup ça nous voit un
peu du rêve n'y a pas eu de déboires du
tout oui je m'intéresse aussi
il ya eu des déboires de toutes petites
surfaces on essaie sur les tout petits
trucs que je que j'ai fait au tout début
mai sur ta partie agricole
on a sécurisé la voilà ont ainsi servi
de 2 g pas servir de cobaye sur toute la
suite dit voilà vous inquiétez pas je
suis encore là d'ailleurs mais met donc
ça ne sait vraiment on a vraiment
appliquée et les échanges sont très
importants parce que je renvoie
l'ascenseur à tous ceux qui m'ont qui
m'ont vraiment donné les bons conseils
pour les céréales et c'est vrai que il
ya des règles
comme disait et xavier les règles car il
faut les respecter et c'est pas facile
parce que parce qu'on a on n'est pas
aidé les directive nitrates
toute cette réglementation nous aide pas
parce que parce qu'on s'y est très bien
qu'il faut quand même un peu sur
fertiliser et ça va pas dans donc du
coup si on ne peut pas faire ce qu'on
voudrait on ferait mieux si on était
voilà si ça si la réglementation était
adaptée à notre système de l'agriculture
ça nous aiderait voilà c'est un petit
message sur fertiliser mais bien dans la
période de transition
du coup si j'ai bien compris
là il n'y a pas eu d'accord de matière
par rapport aux autres systèmes engrais
verts uniquement couvert on met
découverte et est du coup au niveau du
taux de matière organique
tu nous dire comment ça évolue et enfin
si vous aviez fait disais c'est un
prince m'a dit oui sur sur la partie du
tunnel qui est le plus ancien et que je
suis qui est étudiée par supagro
maintenant on a un taux de matière
organique qui est identique légèrement
supérieur mais c'est l'épaisseur du
trait en système sans travail de sol et
sans apport de matière organique
en comparaison un système travail de sol
et avec 4 tonnes de matière organique
apportée chaque année matières
organiques en bouchons sur quatre sur
cinq ans oui observations qui ont été
faites par la chambre d'agriculture de
l'hérault
ils ont été plantés les slips chacun son
truc les gens qui ont des idées et donc
c'est les résultats sont spectaculaires
et il ya eu aussi une analyse qui a été
fait par la chambre mais chez sélestat
lab qui a montré clairement une une
augmentation de l'activité microbienne
du sol
est-ce que merci pour le témoignage est
ce que vous avez eu à des nouveaux
investissements à faire et si oui a pour
père pour faire ce changement au niveau
des melons et si oui lequel
alors pour les melons non on a les mêmes
faits on y chante du script il donc on
fait en fait la figuration
ça c'est un investissement qu'on a fait
sur un appareil spécifique mais sur le
vidame ans sur le blé on a la grosse
question que sur les céréales la
concession c'était qu'est-ce qu'on prend
comme ce mois parce que tous les
exemples qu'on avait c'était sud ouest
les pays où il pleut on va dire pour
faire court et leur type de ceux moir
sont pas adaptés à notre à notre région
parce que il faut
pouvoir ici se met dans le sec parce que
le le secret ici c'est pour arriver à
faire ça c'est ce medal sec
voilà et surtout pas surtout pas cet été
alors ce que disait ce que tu disais
heures de la coupure d'irrigation il ya
on n'a pas le choix c'est à dire nous
qu'après après humble et on va pas
sortir avec un enrouleur parce qu'après
il s'est fait après on ne peut pas non
plus faut être logique on peux pas faut
s'adapter voilà tout simplement
donc du coup les premières années on a
voulu on a voulu essayer en se disant
que derrière derrière anglais donc
derrière la moissonneuse ont fait sortir
le semoir à soc et en cm direct un
couvert en espérant une levée et ça a
marché
une fois sur deux donc quand vous savez
80 hectares qu'il impose rien du tout
donc se passe pas chaud donc on a on a
décidé de s'adapter et de se dire entre
deux séries entre deux entre de blé on
ne servira pas de couverts tant pis mais
par contre dès qu'on prend une culture
qui va plus loin comme le poids ou ou le
melon la danse et quand on s'aimera ont
couvert un peu plus tard sans doute une
opportunité
les orages parce que on est équipé du
gros matériel donc ça va très très vite
pour semer donc hélas on a réussi à
chaque fois les les couverts et on a
découvert qu'ils sont qui sont
magnifiques et qui font 80 cm d'eau avec
multiples espèces et donc ça c'est ça ça
coûte beaucoup quoi et le matériel
spécifique à la question c'était pour
répondre à la question c'était le saumon
rask
question sur la vous pouvez nous
préciser la manière dont vous détruisez
vos couverts déjà en période par rapport
à peut-être d'augmentation du melon et
puis tout à l'heure j'ai entendu parler
de broyage ce que vous avez testé deux
techniques comme le comolet par exemple
alors on est sûr sur le charlot melon et
destruction chimique et et on essaie
donc le fameux broyage / / / melon avec
les essais que fait xavier on n'a pas
d'autre fait un pas d'autres pas
d'autres techniques voit à peu près un
mois et demi à peu près un mois et demi
deux mois
prendre la marche un peu mais on a en a
paradoxalement on prépare beaucoup plus
tard qu'avant les parcelles parce qu'on
a on a le phénomène de la portance
c'est important pour c'est très
important pour nous c'est qu'on arrive à
passer dans les parcelles les parcelles
porte énormément alors qu'avant avec de
labour évidemment c'était difficile
parce qu'il fallait qu'on fasse un
système de pré buttage avant l'automne
ils sont le fait plus du tout quoi et on
s'inquiète même pas parce qu'on va on
sait qu'on va rentrer et ses pieds c'est
vraiment ça a été vraiment un changement
pour nous et un joli pari qu'a réussi
j'allais répondre à ça papa pour le bio
mais cette réponse elle conviendra aussi
au bio c'est que ce qu'on a fait en
melon de plein champ jusqu'à présent ça
a été de enfin plh en src de dérouler du
paillage sur un couvert tendu boyer voir
coucher parce que je me suis aussi amusé
à sa grosse difficulté de plantation en
fait c'est ça rend les temps de
plantation trop long et finalement pas
réaliste dans le système qui nous
intéresse ici est donc on en revient à
ce que tu disais cyril s'est on revient
aux scalpage c'est à dire de faire un
bon broyage avec des coupes et à ses
fins et de faire une sorte de mulching
un petit incorporation sur quelques
centimètres et est là il faut faire
attention quand on fait comme ça autant
on peut bâché planté le jour même
c'est toujours comme ça que j'ai fait
d'ailleurs dans mes tests et ça
fonctionne bien sans contrainte aucune à
part celle du temps de plantation de la
baie et la pénibilité de la plantation
dès lors qu'on se dit qu'on veut lever
ce ce problème de la facilité de
plantation il faut me le che sur une
faible épaisseur
pourquoi faible épaisseur de ceux-là
munch et avec le couvert parce que si on
fait une épaisseur un peu grande et bien
on se retrouve avec une grande quantité
de matière organique dans les premiers
centimètres là où les modes seront
positionnés et ça c'est pas terrible du
tout la motte de légumes doit être bien
positionné en contact avec le sol
donc il faut un munch âge qu'ils soient
précis très précis en termes de
profondeur de manière à ce que l'on
puisse planté dans la terre et pas dans
un machin de mélange de terre et qui
foisonnent donc déjà pour des raisons
pratiques et physique et aussi pour une
raison phytosanitaires c'est que
je me suis amusé et à peu près tout est
mort c'est la mouche quand on fait une
destruction et incorporation de couverts
et qu'on vient semer ou planter juste
derrière ça se passe très mal
ne le faites pas vous faites le pour
savoir qu'il faut pas le faire voilà et
donc merci cyril et du coup il ya un
délai à respecter est donc là tu parles
de trois semaines pour j'avais un bois
en tête mais en tous les cas il faut se
réserver un délai alors si j'ai bien
tout compris
l'idée c'est la stratégie normande mais
ici avec des céréales
on laisse les céréales on les laisse
dans la rotation refaire le sol et après
du coup on peut commencer avec du
maraîchage sur des terres c'est un
projet d'avoir des prairies ici c'est
plutôt elle est déjà dans la dynamique
de fer l'assolement ans revient sur les
parcelles de melon tous les cinq ans
donc on a déjà une rotation qui est
assez longue
donc ça nous permet de pouvoir faire
ainsi céréales et au fur et à mesure des
essais en plein champs de melons la
terre là ça commence à fonctionner de
mieux en mieux non il s'agit de cassis à
ce phénomène là et ma question en fait
dans des terres climat méditerranéen
comme ça faire du semis direct de
céréales moi j'ai vu ça dans des causes
dans le lot directement dans des luzerne
sachant que vous c'est pas j'imagine la
rentabilité c'est pas le céréales c'est
pas des 100 quintaux et ça serait pas
intéressant dans la rotation directement
est ce qu'il ya des gens qu'il pratique
dans la zone
moi dans ma zone à chaque femme dina il
pleut pas assez parce qu'on a que 500
puis ça pleut on y un automne et donc la
luzienne justement une truc
méditerranéen selon la variété c'est si
bleu
en août normalement ils pleurent nous de
fin août ça reverdy et savent pas c'est
jc une
c'est une très bonne question puisque
c'est peut-être probablement le futur
alors pour compléter un petit peu ma
réponse
déjà ne pas travailler le sol
ça change beaucoup de choses
psychologiquement ce n'est pas toujours
simple
en plus c'est une plante annuelle dans
une plante vivace ça fait encore un peu
plus clair aujourd'hui je vois ça parce
que je fais un peu de conseils je fais
un peu j'aide un peu au développement et
c'est vrai que je vois qu'il ya des des
sceaux psychologique à faire chez haider
qui sont des fois compliqué on arrive
est en fait pour les faire sauter ces
verrous psychologiques faut juste le
faire une bonne fois pour toutes au
monde et montre que ça marche puis là
tout le monde là bas ça marche tant
mieux comment on va faire pareil et en
fait dans dans l'histoire du
développement de la ghetto de
conservation on a démarré d'abord par
l'idée je sais qu'ici à une bonne idée
d'où vient le concept d' aventure de
conservation la conservative agriculture
donc on a eu dans les années 40 de ce
bol qui donc on a pris des charrues on a
labouré les plaines à bisons pendant 25
ans sur cinq fois la france et tout d'un
coup les limons ils se sont mis à
s'envoler au premier coup de vent tout
foutez le camp donc il ya eu des
tornades qui ont duré des mois et des
mois et des mois dans les années 30 40
50
il ya des centaines de milliers
d'agriculteurs qui ont immigré ça pose
énormément de problèmes et là les
américains se sont dits la charrue c'est
fini alors c'est pas fini fini mais vous
avez quand même pas mal de coins aux
états unis où la charrue elle est bien
peintes avec une peinture antirouille et
des pots de fleurs dessus
comme vous vous avez le vieux brabant du
grand-père lui sont là quatre corps
séparé ils ont dit c'est fini c'est fini
c'est fini et là ils ont inventé le
semis direct et donc la notion de
conservative la culture c'est une
constante dans le mot conservative
signifie conserver au sens de
conservation de l'environnement
préservation de l'environnement
et là je reviens sur cette idée qu on ne
détruit pas on conserve mais il faut
aussi nourrir eux ils ont commencé à
comprendre ça et c'est là qu'on a
commencé à compléter la seulement avec
des couverts végétaux
le problème c'est quand vous faites des
successions de plantes annuelles entre
chaque land annuel vous avez des trous
vous faucher votre blé alors déjà votre
blé pendant le dernier mois en fait il
fait pas vraiment beaucoup de
photosynthèse et puis le temps que vous
receviez quelque chose si jamais ça va
bien germé chez vous ça a pas l'air de
vouloir y ait beaucoup de coins de
france c'est un peu du mal surtout sur
des sols 1.2.2 matières organiques
sarhane pas mal même chez moi en
normandie c'est tout sauf gagné ou des
fois il pleut trop et de la battance
tout bazar qui peut le voir donc une
succession de plantes annuelles c'est
pas forcément là où on a les meilleurs
production de biomasse mais on a quand
même des très bons exemples
je cite un habitat un peu connu en
france il s'appelle christian abadie
donc qu'elle était suivie par lucien
séguy depuis quelques années c'est
probablement un des systèmes en france
les plus productifs de biomasse
alors qu'il est basé sur deux une
succession d'une rotation de plantes
annuelles maïs grain l'été je prends le
grain je laisse la paille est couvert de
seigle féveroles l'hiver en fait on a
deux plantes avec des zéros végétatif
adapté chacun sa saison on a 2
l'irrigation
donc on lève le facteur limitant
irrigation l'été on démultiplie la
production de biomasse grâce à ça et
donc on a une succession de plantes
annuelles et c'est probablement
aujourd'hui en france ce qui se fait de
mieux en terme de production de biomasse
reconstruction des sols etc
néanmoins on a ce problème là avec mon
équipe on a pour aller plus loin sur
cette question là avec mon équipe on
accompagne les producteurs de pommes de
terre dans le pays qu dans le nord et en
bretagne sur une transition
agroécologiques ça fait trois ans qu'on
bosse il ya trois ans peut-être
maintenant ça dépend du bon sens fou
pourquoi là pomme de terre bas parce que
c'est une des cultures les plus
compliqués travail du sol tamiseuse
énormément de travail etc
ça fait trois ans qu'on bosse ensemble
on fait des bilan humique de leur
système eux ils étaient partis sur cette
succession de plantes annuelles
je fais des céréales je fais découvert
je fais le sérail fait découvert cheveux
ça marche pas trop mal
il ya pas mal de flotte encore les sols
on de la réserve utile on arrive à semer
découvert d'été sauf que comme vous
mettez la patate au milieu de la
rotation plus des betteraves en plus
puis dulin aussi histoire de simplifier
mais en fait on a des bilan humique qui
sont mauvais qu'ils sont pas suffisants
malgré que sur la partie serral pure en
face du couvert du couvert de la céréale
du couvert est là aujourd'hui on se rend
compte qu'il ya un seul levier technique
qui va vraiment nous permettre de
crantée de débloquer ce problème carbone
c'est ce que tu suggères savoir de faire
du smic annuel dans du couvert permanent
puisque en fait si vous le faites un
smic annuel dans dutraive dans la
luzerne ou non toutes les légumineuses
permanente pourquoi pas dans des
prairies
on a quelques agriculteurs aujourd'hui
qui sème des annuelles dans des prairies
on a en bio des pistes de travail très
intéressante avec des rouleaux qui
abîment les prairies en cm² dans fait
des choses intéressantes
vous avez invité conrad un jour et
quelques autres pour parler de tout ça
est en fait aujourd'hui le gros levier
convoi pour vraiment fixé du carbone
structures et les sols donc c'est sa
stratégie légumineuses permanente et
annuel de dans un des grands
spécialistes en france et hubert
charpentier
donc c'est un ancien du cirad qu'à
bosser avec toute l'équipe c'est guy
sont les compagnies pendant des années
on a fait une vidéo avec lui je vous
invite à aller la voir
donc nous c'est ça qu'on veut
généraliser aujourd'hui au moins je
dirais dans le tiers moitié nord de la
france
parce que
on a encore pas mal de flotte et la
luzerne forme de la flotte donc c'est
bien adapté après dans la moitié sud
il ya moyen que ça marche mais le sec va
être un problème le manque d'eau reste
un problème que sur lequel moi j'ai pas
assez d'expérience pour pouvoir faire un
retour sa survie voilà voilà du caprice
passer une c'est une balance de
faisabilité technique est ce que c'est
réaliste de faire ça je ne sais pas un
fond tout ça pour conclure qu'en termes
de bilan carbone c'est probablement la
meilleure option qu'on a aujourd'hui en
légumes
alors pour tout vous dire moi je m'étais
amusé à faire des quelques plantations
de couverts quelques plantations de
légumes ont découvert d'ortie vincent
avait essayé légumes sur prairie bon on
n'avait pas pu bien suivre les essais
problèmes d'irrigation etc
on n'avait pas mené le truc à bout mais
clairement on a une belle boîte de
pandore à ouvrir sur cette idée de
planter des annuelles dans des vivaces
une fois qu'on aura bien identifier tous
les outils qui nous permettent de gérer
la vivace une fois qu'on aura bien
identifier les problèmes d'irrigation la
méthodologie d'irrigation en fonction
des contextes là on doit pouvoir faire
des choses très très chouette avec des
bilans carbone qui n'ont rien à voir
avec ce qu'on fait aujourd'hui très
clairement la tuer par les ministres une
stabilité de la matière organique voir
ça gigote ça frétille à l'epsilon non
clairement aujourd'hui
l'étape suivante dans les 20 prochaines
années c'est de déplafonner les bilans
carbone non pas avec des apports en
matières unique mais avec de la
production de masse in situ je n'en
parle pas parce qu'on n'a pas forcément
les résultats mis à part le travail qui
a été fiancé real sur luzerne trèfle par
hubert charpentier en france qui
aujourd'hui très bien documenté vous
voyez aussi beaucoup d'agriculteurs avec
qui il a travaillé les pas tout seul
mais c'est sans doute un de ceux qui a
trahi depuis plus longtemps sur ce sujet
mais en légumes c'est aussi une porte
qu'on va ouvrir très clairement
avis aux courageux la fin y aller
si j'ai bien compris vous avez un semis
de gris vert après les broyer et puis à
la mise en place donc la difficulté elle
réside donc à la mise en place des plans
fois le maire de nice plastique c'est ça
c'est le problème quand rencontrerait ce
que vous essayez de passer avec un des
compacteurs un petit des compacteurs qui
va 15 cm juste en fait c'est que c'est
ce qu'on va faire cette année alors
indiqué voilà donc ça c'est ce qu'on va
faire cette année donc on va se faire
prêter un outil qui est un acte i sol 3
dans un air basol pour être précis qui
va juste descendre à 10 ou 15 cm dans la
ligne de plantation mais aussi dans les
lignes où on enterre le paillage donc
pour les gens qui connaissent les
bayeusains guillaume est équipé d'une
puce cm
c'est une machine qui bouleverse très
peu le sol pour dérouler par contre
faire passer une cm dans une prairie ça
va pas et du coup il faut faire passer
une dent de vent et donc on utilisera ça
alors il ya en gros il ya un arbitrage
de technique mais d'un point de vue
mécanisation
la question c'est est ce qu'on passe
cette dent dans le couvert broyé ou voir
même avant qu'ils soient broyés
donc ça c'est une option la question
c'est comment on gère le couvert dans
les link dans les zones qui seront pas
plastique et pendant la culture du melon
parce qu'on peut pas se permettre
d'avoir des plantes qui viennent en
concurrence et du coup on a pris la
décision cette année de passer par le
scalpage intégral voilà mais on pourrait
très bien imaginer qu'on scalp la zone
de passes pied parce que là on veut
vraiment pas d'herbe
et de ne pas se calmer la zone qui sera
sous sous plastique et puis ça s'arrête
pas là on peut imaginer de faire du
rouleau faca pour finir de tuer le
couvert entre les autres entre les
paillages mais là on rencontre un autre
problème qui nous faut régler c'est que
au temps où on plante du melon dans la
région au mois de mars mais on en plante
au / mois de mai jusque fin juillet
maintenant et du coup les rouleaux qui
abîment les couverts pour les tuer ou en
tout cas pour les calmer très fortement
ils n'ont pas le même effet sur une
plante jeunes que sur une plante vieille
voilà et donc tout ça ça complique un
peu le truc ce pas dire qu'il faut se
décourager mais ça veut dire qu'il faut
quand même trouver un moment donné un
système qui quand même un petit peu
universel dans un système d'exploitation
pour pas se dire de telle date à telle
date on a besoin de cette machine et
puis de telle date à telle date ont fait
autrement voilà j'imagine entre vos
planches de culture de melon non non il
ya un maître de plastique et un mètre de
passes pieds environ
alors du coup au travers de vous 4 on a
vu trois systèmes un peu différent et
avec tout votre culasse après dix ans
pour ton est ce que pouvez vous nous
dire quels ont été les gros impasse les
grosses satisfactions et puis le temps
qu'il a fallu pour que ce soit rentable
pour vous et d'un point de vue
économique mais aussi sociale et après
on finira avec ça alors nous on a un
contexte particulier on a été rentable
la première année parce qu'on est 100%
location c'est aussi un n'aborde jamais
dans les approches de l'installation
mais du coup c'est des coûts financiers
qui sont beaucoup moindres et du coup
les impasses techniques de début de
d'installation ont été compensés par le
fait qu'on avait beaucoup moins besoin
de deux prêts à l'installation
donc ça a été beaucoup plus efficace est
vraiment la rentabilité avant sens du
terme où le seul tourner correctement et
les rendements étaient là nous sommes
trois ans malgré qu'on a passée d'un
taux de matière organique qui étaient
proches d'un peu moins de 1 des taux de
matière organique acceptable avec des
rendements acceptables pour la vente
qu'en trois ans que grosso modo il faut
pour nous trois ans alors les
insatisfactions je sais pas trop je suis
assez satisfait je crois qu'on a fait du
bon boulot quand même on ne m'a un peu
ballet mais sa peau tous les dessins de
tous les matins non ça ça a été c'était
compliqué quand même un paquet d'années
de ménager le métier de maraîcher avec
le métier de développeur aujourd'hui -
satisfaction c'est de ces clairement
d'avoir en rangeant encore aujourd'hui
très peu d'accompagnement des instituts
classique et de la recherche ont ce
matin martial s'est un peu énervé sur
bush et 2022 les vers de terre ouais
voilà moi et mon équipe on a été obligé
d chez lui de scanner toutes les
publications de les remettre en ligne
parce qu'il n'y avait rien que le boulot
était pas fait quoi donc ça nous a pris
deux mois de boulot pour retrouver
toutes les publications sur les vers de
terre pour bosser et avec ça j'ai fait
du maraîchage survivants mais moi je
suis pro chercheur je suis maraîchers
c'est moi qui étais obligé de faire le
boulot à mes frais donc ça veut dire que
pour payer tout ça je bosse le week-end
machin bon là j'ai une femme des glaces
et tout le truc donc la vie de famille
pas toujours simple donc moi si mon
insatisfaction et là c'est que malgré
tout aujourd'hui je vais désigné
personne particulièrement mais on a
encore du mal à voir l'ensemble de la
profession se structurer et quand on
voit le pognon qui éminent ecophyto des
fois ça fatigue un petit peu quand même
de galérer à trouver ça s'emballe pour
payer un peu de temps d'animation et
puis on veut du pognon foutu en l'air
dans des trucs qui servent pas à grand
chose donc ça c'est quand même
insatisfaction voilà après j'ai pas
vraiment de solution parfaite apporté à
ce sujet là c'est des problèmes
sociétaux complexe je pense que la
communication est le meilleur moyen de
résoudre ça quand tout le monde se parle
et pour mieux prioriser les enjeux et
mieux prioriser au global ce dans quoi
investir notre société donc voilà après
on est on est content du boulot il ya
énormément de gens aujourd'hui c'est
bien et puis après au bout de combien de
temps on a été rentable bas nous ça a
été assez compliqué parce qu'on a quand
même inventé beaucoup de choses
et donc je dirais que ça fait sur une
carrière de 12 ans il a fallu sept ans
nous pour être rentable à peu près mais
mais nous il a fallu qu'on en vende tout
cas aujourd'hui dans le réseau
maraîchage sur lui vend donc celui que
en normandie que je connais le mieux bon
bah on prend une prairie on déroule une
bâche on plante on ménessaire machin
fond n'est rentable dès la première
année yam
il ya même pas de sujet et on est
beaucoup plus rentable que les systèmes
qu'on nous proposait ya dix ans on n'a
plus besoin de 90 chevaux vraiment
besoin de beaucoup beaucoup de moins de
ferraille je sais que damien toi dans
ton installation la rentabilité elle a
mis un paquet de temps à arriver aussi
parce qu'on partait de sols dégradés il
a les six ans de boulot pour pour tout
remettre à plat
aujourd'hui si c'était à refaire on
irait beaucoup beaucoup plus vite quoi
voilà c'est et c'est ce que je disais
tout à l'heure tu toi tu t'en es sorti
mais tu as un collègue pas loin de chez
toi et qu'un cap a su faire à lui il a
fait demi décision bordel au carré et ça
a explosé en vol quoi et donc la boîte à
fermer et puis fin du débat quoi toi tu
appelles et paf et 2000 décision est
donc là cet adage se vérifie très bien
aujourd'hui
donc voilà la rentabilité elle est là et
est très clairement juste par exemple
avec vincent donc le président de
maraîchers seulement normandie on a
beaucoup travaillé avec notre
association à faire des relevés
techniques et économiques sur nos fermes
en normandie de petites surfaces
maraîchage sol vivant on en a produit un
fascicule qui en vente à l'entrée
si vous voyez aujourd'hui les données
techniques que économique ya dans ce
fascicule elles sont honnêtement pas
terrible alors moi quand je suis en
formation on dit abbas à six éléments
maraîchers de france sans les mesures et
merci beaucoup on n'a pas envie d'y
aller alors déjà c'est pas les meilleurs
maraîchers un mezze de france c'est ce
qu'on suit qui sont dans notre pays nous
dans notre équipe qui on travaille
déjà c'est pas les meilleurs parce
qu'ils ont des situations d'installation
tout avec leur complexité et ce qui nous
intéresse c'est quand même dans le temps
vers où on va voilà parce que dans les
marchés qui je bosse aujourd'hui il y en
a qu'on démarre il ya 4 5 ans et
beaucoup de choses qu'on savait pas
faire et encore problème
aujourd'hui tout est quand même beaucoup
beaucoup plus simple les installations
qu'on a fait là ces deux trois dernières
années
franchement ça roule
un peu les doigts dans le nez on prend
une prairie on installe tout ça ça
produit et puis et là j'étais en
formation en début de semaine dans la
drôme
on était en visite chez un gars et
n'diaye bah moi j'arrive à bosser même
pas 35 heures par semaine et se ferment
smic et je prends trois mois de vacances
par le maraîchage petites surfaces
diversifiée avec un investissement de
150 mille euros dans la structure donc
c'est ça qu'on arrive à faire par contre
c'est des modèles c'est de la dentelle
qu'on affine et chaque curseur on a
réfléchi un truc les mecs c'était leur
deuxième installation
donc il en avait déjà mangé les années
d'avant et là c'était la deuxième est là
par contre il savait comment s'y prendre
et ça marche et bien quoi donc
aujourd'hui on en est là en tout cas en
maraîchage celui anti surface sur la
rentabilité et puis après pour les
autres systèmes je laisse je vous laisse
faire les commentaires
et disons que la première satisfaction
ça a été tu as d'arriver à franchir le
pas en se disant jt plus tôt
fait mon éducation agricole avait été
une terre ainsi lé pa à saint nazaire
ben elle laissait pas paniqué l'on n'est
pas un bon paysan quoi et là maintenant
je suis ainsi complètement changé mon
état d'esprit une terre sans dire mais
ça qu'il faut faire c'est vraiment pas
ce qu'il faut faire c'est le contrat ça
qui me viennent donc du coup on y va
j'ai la satisfaction c'est que je suis
arrivé a complètement changé mon état
d'esprit ce qui était quand même pas
gagné donc
donc ça c'est le côté positif et après
le côté rentabilité sur céréales
première année on a été rentable parce
que parce que parce qu'on avait les clés
et on a su on a su mettre les bons les
bons moyens au bon endroit et ça a été
immédiat après pour le tunnel le fameux
tunnel de xavier celui-là ici cinq ans
avant d'avoir des résultats
quatre semaines en a commandé résultats
recoins résultats sont bons bref voilà
le truc c'est que on apprend et l'a
d'ailleurs tu guillaume il m'a donné un
deuxième tunnel
tu comptes en beaucoup plus grand et là
pour le coup je disais que j'imaginais
les choses en agriculture de
conservation c'est à dire sans apport de
matière organique
mais cette fois ben on va faire les
choses autrement et derrière un couvert
on part directement en scalpage et
apports de matière organique et
guillaume est en train de l'apprendre
parce qu'ils ne savaient pas
non rendez vous tout de suite pour des
supers résultats la culture qui va venir
sera bien réussi du premier coup
pour pour être un petit peu disruptif
par rapport à françois en soldes il faut
mettre la matière organique et donc moi
j'ai dit tiens on va faire les choses
plus en agriculture de conservation et
de voir jusqu'où on peut aller est ce
qu'on peut construire un système sans
matières organiques puisque dans mes
clients donc ces quelques centaines
d'hectares de serre c'est plusieurs
milliers d'hectares de melon je vois pas
apporter 100 tonnes ha de matières
organiques dans ces situations donc
puisque le boulot et déjà fait part
d'autres moi j'ai dit je vais prendre le
le truc à l'envers et puis aussi pour
des raisons beaucoup plus pratique c'est
que le travail qui fait dans ce tunnel
toute la partie manuel c'est moi qui le
fais
et donc s'il faut aller apporter à
matières organiques moi même c'est bon
quoi
qu'est ce qu'on va faire mais un salle
d'à côté
voilà

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