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Ferme des Pâtures

De Triple Performance
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Transition vers l'agroforesterie en élevage bovin allaitant et ovin lait/viande
Didier Duedal, Corinne Duedal, Hugo Duedal, Mégane Duedal
Ver de Terre Production Eure (département) Polyculture-élevage

Megane-et-Hugo-Ferme-des-Patures.jpgVaches et brebis Ferme-des-Patures.jpg

La ferme des pâtures remporte le 2ème prix pour des pratiques agroécologiques liées à l'agroforesterie De gauche à droite : Corinne Duedal puis Didier Duedal

Présentation

Didier, polyculteur-éleveur, s’est installé en 1981 dans une ferme située dans Le Val-Doré (Eure) avec un troupeau de vaches laitières. Aujourd'hui la ferme est passée par plusieurs étapes de transition, et accueille un troupeau de 115 brebis et d'une vingtaine de vaches allaitantes Angus en Agriculture Biologique, concomitantes avec la transmission de la ferme à son fils et sa compagne.


En effet, Didier raconte être passé d'une agriculture dite "intégrée" (60 vaches et 75 ha de prairies, maïs et céréales) au cahier des charges bio :"J'ai toujours eu une démarche dans ma carrière de réduction d'utilisation de phytosanitaires et d'engrais. Donc agriculture intégrée, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'avant de traiter, je mets en place des pratiques pour éviter les traitments et je ne les utilise qu'en dernier recours, ce qui fait qu'effectivement, qu'en fin de carrière, j'étais à peu près à une réduction de 80 % de l'utilisation de pesticides par rapport à la moyenne régionale dans le système polyculture." Il poursuit en expliquant qu'il produisait moins que les collègues mais que ses charges étaient moins importantes.


Dans ce sens, le passage à l'Agriculture Biologique avec un système majoritairement pâturant et autonome en protéines ne fut pas éloigné de ce qui était déjà mis en place. Hugo et Mégane s'installent en 2020 en s'associant en GAEC. La transformation fromagère a démarré il y a 3 ans. Ces derniers ont embauché un salarié l'année dernière et vont embaucher leurs apprentis à temps plein ou à mi temps à partir de cette année. Ce qui fait qu'avec Didier et Corinne ils sont 4,5 UTH sur la ferme cette année.


La transition vers un modèle davantage agroécologique s'est également accompagné d'une réflexion sur la place de l'arbre au sein de ce dernier. Animés autant par une volonté de préservation du paysage et de sa biodiversité, de la ressource en eau, des sols et du bien être des animaux.... que par des enjeux économiques, l'équipe de la ferme a planté plus de 550 arbres sur 17 hectares. Le projet a muri en famille, accompagné par l’association ADAN et se raisonne à long terme sachant que les arbres arriveront à maturité au bout de 50 ans.

Contexte

  • SAU : 75 ha
  • Dont 6 ha prêtés
  • Dont prairies ( 55 ha )
  • dont "cultures en bandes" : 25 ha


Enjeux locaux[1]

  • La ferme est située en aval d'un bassin versant de 2000 ha qui alimente la commune d'Evreux en eau potable, toute l'eau captée dans ce bassin d'alimentation passe par la ferme "Je suis très sensibilisé à la qualité de l'eau" Didier.
  • Enjeux de protection des nappes dans une zone vulnérable dans la directive nitrates, dans un contexte de sols sensibles au lessivage. "Les taux de matière organique (MO) sont très mauvais dans le coin. On a un voisin qui est à 1 % de MO, ce qui est quand même très mauvais." explique Didier Duedal.
  • Disparition de l'élevage. La spécialisation dominante de la production agricole dans le territoire est Grandes Cultures.
  • La surface agricole par habitant est suffisante pour le régime alimentaire actuel mais l’objectif Zéro Artificialisation n’a pas été atteint entre 2013 et 2018.
  • Part d'actifs agricoles permanents proche de la moyenne française et en déclin.
  • Dépendance très marquée à l'énergie et aux pesticides et relativement faible à l'eau d'irrigation.
    • Le poste principal de consommation d'énergie dans les fermes du territoire est la production d'engrais azotés (représente 61.7% contre 25,5% pour le carburant). (Les engrais azotés de synthèse sont une énergie indirecte et désignent l'énergie qu'il a fallu pour les produire. Bien qu'on ne sache pas évaluer exactement la source qui a été utilisée pour les produire, il s'agit quasiment en totalité de gaz naturel.)
    • La part du territoire "Communauté de communes du Pays de Conches" sous arrêté sécheresse en période estivale est en moyenne de 32 % (moyenne des valeurs sur juillet-août entre 2016 et 2020).
    • Le territoire "Communauté de communes du Pays de Conches" a prélevé 110 000 m³ d’eau pour l’irrigation en moyenne sur les années 2016 à 2020. Cela représente 8,5 m³ d’eau par an et par hectare de surface agricole utile productive (hors prairies) soit 0,85 mm par an. Ces valeurs correspondent à 0,041 fois la moyenne de la France métropolitaine. Elles appartiennent à la fourchette basse des prélèvements en mm comparativement aux valeurs des départements Français. Elles sont en hausse (x2) en tendanciel entre 2012 et 2020.
  • Production élevée mais trop spécialisée pour couvrir la consommation et pratiques agricoles très préjudiciables à la biodiversité.
  • Sur le territoire "Communauté de communes du Pays de Conches", le taux de pauvreté est de 11% soit 0,74 fois celui de la France métropolitaine.

Etapes vers la transition agroécologique

  • 1999 : Début de la ferme pédagogique (à l'initiative de Corinne Duedal).
  • 2015 : Essai plantation de 150 arbres (objectifs : qualité de l’eau souterraine, biodiversité, bien-être animal).
  • 2016 : Plantation sur 17 ha de lignes tous les 26 m orientées Nord-Sud -> 18 000€ dont 80% d’aide de l’agence de l’eau.
  • 2017 : Passage en vaches à viande.
  • 2019 : Installation d'Hugo et Mégane Duedal.
  • Avril 2021 : Début de la commercialisation des produits laitiers des brebis à la ferme.
  • 2022 : Plantation de 1100 arbres et arbustes en alternance de haies brises vent et parasol. Projet plus espacé pour réduire l’entretien, possibilité de densifier dans le futur.
  • 2023 : Plantation sur 30 ha : 700 m intraparcellaire, 200 m de haie brise vent. ADAN (Association pour une Dynamique Agroforestière en Normandie) et aide du département de l’Eure.
  • Projet 2024 : plantation entre 30 et 50 arbres, 3-9€/arbre, aide de la région.


Système actuel

Objectifs

  • Dans le cadre d'un projet agroforestier :
    • Création d'un patrimoine arboré via la production de bois d'œuvre dans 50 ans.
    • Reconquête de la qualité de l'eau potable.
    • Ombrage et fraicheur pour les animaux.
    • Favoriser la présence des auxiliaires de service, de la protection des cultures.
    • Atténuer les extrêmes climatiques.
  • Arriver à 12 ans de rotation (4 ans de prairie temporaire, puis 4 ans de luzerne avec entre les deux, une succession de deux ans de cultures).
  • 50% de prairie l'été pour la lactation et le pâturage : "Qui dit plus de céréales dit chez nous plus de travail du sol et plus de consommation de fioul. Nous pouvons nous en passer grâce à de l'herbe de qualité." explique Hugo.
  • Travailler sur la santé du troupeau de brebis laitières. Quelques pistes :
    • Faire passer les brebis après une prairie de fauche.
    • Après le pâturage des brebis, faire venir les bovins pour casser les cycles de strongles.
    • Kéfir de lait pour ensemencer les litières.
  • Agneaux: Travailler sur le stress lié à la transition alimentaire.



Assolement

Usages 2023 :

Rotation type

Rotation actuelle : Prairie/luzerne → céréale de printemps (couvert pâturable) → blé d’hiver ou céréale d’hiver → possibilité de mettre une 3ème paille (ex: triticale) → céréale de printemps (sur-semis de luzerne dans les céréales de printemps).

  • Rotation variable en fonction des stocks fourragers et du climat.
  • Labour et directement semis avec combiné herse rotative.
  • Peu de déchaumage (uniquement sur les croisements de charrue).
  • Désherbage mécanique : 1 à 2 passages de herse étrille sur les 2ème et 3ème pailles, passage de herse étrille pour sursemer.
  • Pâturage des couverts par les bœufs ou les brebis.

Itinéraire technique du blé de prairie/luzerne

"La céréale profite de la prairie et de la fertilisation des animaux, et c'est aussi une coupure pour pouvoir semer de nouveau des prairies avec des légumineuses" - Didier.

"Les céréales nous permettent : d'avoir une rotation cohérente pour renouveler nos prairies, de produire une partie de la complémentation des animaux tout en nous fournissant de la paille pour l'hiver." - Hugo.

Un blé bio avec très peu d'intrants :

  • Semis : Mi-novembre.
  • Variétés : Variétés bio qui peuvent être semées tardivement.
  • Récolte : Juillet.
  • Rendement : 40 qtx environ.
  • Taux de protéines  : 13,5/14% ("On sait qu'on arrivera toujours à faire des protéines sans fertilisation, car de par notre rotation nous ne sommes pas limités par l'azote" explique Hugo).
  • Surpâturage pour détruire la prairie/luzerne avant le labour ("on ne déchaume plus mais on a nos déchaumeurs à quatre pattes".
  • Semoir : Combiné herse rotative, 5 cm (objectif : niveler pour les prairies qui suivront).
  • Travail du sol : Possibilité de passage d'une herse vers mars pour du désherbage, "l'idée est de profiter de l'enracinement des céréales plus profond pour déchausser les mauvaises herbes qui ont un enracinement superficiel. Il faut bien faire attention à régler l'agressivité des dents pour éviter d'abîmer la culture en place tout en étant suffisamment agressif pour avoir un désherbage efficace. On prendra aussi en compte la vitesse d'avancement pour ne pas trop recouvrir de terre la céréale afin de favoriser sa reprise".


"J'ai essayé le rotavator pour faire du sans labour en bio mais j'arrive pas à passer le pas, quand je vois la poudre que ça fait derrière, alors que quand on laboure on a une structure qui se tient" Hugo.

"Quand on a des orages ici ça tient, ça se ressuie toujours plus vite chez nous que chez les collègues, c'est sûrement lié aux taux de matière organique" Didier.

Charges du blé

  • Blé de luzerne ou de prairie 2023 :
    • 37 qtx/ha.
    • 380€/t.
    • 200€ de semences.
  • Autonomie en semence de blé : Triage par la coopérative de la semence de blé récoltée l'été. L'objectif étant de récupérer les plus beaux grains pour avoir le plus de levées au semis. Il y a un enrobage d'une pellicule de cuivre afin de prévenir de la maladie de la carie du blé (traitement autorisé par le cahier des charges de l'Agriculture Biologique).

Blé de printemps

  • Le blé de printemps permet de faire une interculture pâturée en hiver avant son implantation et au printemps de semer une prairie/luzerne sous couvert du blé : "Le blé sera récolté cet été tandis que la prairie prendra son relais en septembre. En attendant, elle va se développer tranquillement sous le blé. Cette technique nous permet de semer le blé et la prairie en même temps pour éviter de perturber une deuxième fois le sol après la moisson" Hugo.
  • Semis de blé début mars.

Prairies

  • Semis soit après une culture de printemps soit en septembre après un blé ou triticale.
  • Deux itinéraires possibles :
    • Soit un sur-semis directement dans les céréales de printemps pour ne pas retravailler le sol.
    • Soit avec un travail du sol : Labour (permet de remonter la fraîcheur accumulée tout en réalisant un désherbage mécanique) --> semis mi-août en fonction de la pluviométrie --> Rouleau cambridge (favorise le contact sol-graine, referme rapidement le semis pour éviter son assèchement tout en favorisant par le tassement la remontée d'humidité par capillarité.)
  • Que des prairies "à fleurs complexes" explique Didier. Un mélange de graminées, de plantain, légumineuses...



Fauches foin mi-avril :

  • Première fauche mi-avril. Quelques jours après la fauche , séchage puis mise en andain et enrubannage.
    • "Nous atteignons, à cette époque, un stade où le fourrage est de très bonne qualité et équilibré pour l'alimentation des animaux. Nous pourrions attendre mais dans ce cas le fourrage perdrait en qualité et nous serions obligés d'apporter plus de céréales pour équilibrer la ration en hiver."
  • Deuxième fauche : 6-8 semaines plus tard, sur les repousses et si le temps le permet : coupe en foin.



Impact des bandes enherbées sur le salissement :

  • "Je ne crois pas au salissement par les bords dans notre contexte, par contre il ne faut pas la toucher, c'est ça qui apporte le salissement" selon Hugo. Il y a une petite concurrence mais ça ne gagne pas la parcelle.
  • "On a une rotation qui n'est pas sensible aux adventices de tous nos collègues céréaliers."
  • Didier est aussi passé longtemps au rortil pour éliminer les chardons car très envahissants. Il identifie aussi que certains salissements peuvent être dus à des problèmes de gestion du pâturage (par exemple les rumex dus à la compaction liée à un surpâturage après des jours d'orage).
Equipements
Equipement 1 année date d'entretien Presse
Coût Equipement 1 Partage avec collègue
Equipement 2 année date d'entretien Enrubanneuse
Coût Equipement 2 Partage avec collègue
Equipement 3 année date d'entretien Clôtures fixes (veulent reporter l'entretien sur l'hiver)

Volet agroforestier

Présentation globale du système

Différents types de systèmes présents à la ferme des pâtures © Ver de terre production, dans le cadre du projet Européen AF4EU https://af4eu.eu/


Plantation 2015/2016

  • 17 ha plantés.
  • Orientation : Nord-Sud.
  • Lignes tous les 26 m (largeur d’outil).
  • Plants jeunes plantés en racines nues, au godet.
  • Entretien: Taillés tous les ans.

Plantation 2022

  • 1100 arbres et arbustes.
  • Objectif : Alternance haies brise-vent et parasol.
  • Tous les 8 m sur la ligne, et bandes espacées de 60 à 80 m (VS 24 m au 1er projet) → projet plus espacé pour moins d’entretien, possibilité de densifier dans le futur.
  • Essences intéressantes en fourrage et bois d’œuvre (orme hybride, frêne, tilleul petites feuilles et grandes feuilles, robinier faux-acacia, cormier, alisier…)
  • Objectif : Conduite d’1 arbre sur 2 en trogne / parasol  + bourrage haut (érable champêtre, charme, noisetier)

Investissement dans des clôtures.

Couts d'établissement du système agroforestier :

  • Il y a 8 ans : 35 euros par arbre hors main d’œuvre.
    • Dont 10 € d’arbre et de protection.
    • Dont 25 euros de clôture.
    • 2 mois de travail à l’installation (clôtures fixes pour élevage)
    • Subvention 80% d’aide par l’agence de l’eau.
  • Coût annuel d'entretien :
    • Coût taille (2 jours pour 500 arbres/an) : 400 €
    • Coût cernage (1 jour pour 500 arbres : 200 €
    • Coût de temps de travail total : éq. 2 mois de travail temps plein à 1 personne

Elevage

Contexte

UGB 70
Taux de chargement printemps 3 UGB/ha
Vaches Angus 22
Brebis Lacaunes pures 115 (il y a eu une augmentation du troupeau en 2023, avant 85 brebis)
Production lait 300 L / brebis / an (dont 70 L autoconsommés)
Taux de renouvellement des brebis 25%
Pâturage 10 mois
Système de traite Monotraite
Agnelages Déssaisonnement des brebis en avril (pour acclimatation niveau microbisme)

Pâturage

  • Système paddock au printemps sur prairies.
  • Clôtures fixes et high tensil.
  • Système fil avant fil arrière sur les luzernes en été.
  • En temps de sècheresse : "En ces temps de sécheresse, les vaches ont presque mangé toute l'herbe encore disponible. Nous sommes obligés de les complémenter en foin, paille et céréales. Nous allons bientôt leur faire pâturer ce que nous appelons les intercultures. En effet, après la moisson de l'orge d'hiver fin juin, nous avons semé un mélange de graines destinées à palier au manque d'herbe de l'été. Étant donné le peu d'eau disponible, ce mélange n'a pas très bien levé, les repousses d'orges vont quand même apporter un peu de nourriture à nos animaux. Au passage, le pâturage des animaux entre deux cultures est un désherbage sans chimie, qui nous permet de réduire le travail du sol. Et là, c'est à la vie du sol et aux vers de terre que ça rend service."

Rations Bovins

Vaches allaitantes (ration d’hiver)

100% autoproduction :

  • ⅔ enrubanné.
  • ⅓ de fibres (foin fibreux ou paille).
  • un fond de concentrés pour mélange avec minéraux.

Bœufs (ration "d’entretien")

Veaux

  • Mélange fermier d’un méteil grain triticale - pois à volonté (avant sevrage).

Rations ovins

  • Pâturage de 7 à 10 mois/an selon les années.
  • Concentrés pour 70 UGB (ovins et bovins compris) :
    • 10 T de maïs.
    • 15 T de triticale-pois en mélange pour équilibrer le surplus en protéine.

Brebis en lactation

  • Foin de légumineuse (luzerne en début d’année).
  • Concentrés en début de lactation.

Brebis en tarissement

  • Foin grossier et enrubanné.

Santé des troupeaux

  • Peu/pas de vermifuges/antibio en bovin allaitant

Autonomie pour l'atelier brebis

  • Il valorisent le lait eux mêmes en filière courte.
  • Les agneaux ne sont pas totalement rentables sur la ferme pour l'instant, en viande, ils préfèrent faire l'engraissement eux mêmes pour qu'ils ne partent pas en filière intensive, car ces races "n'intéressent personne" donc ils pensent partir sur un système avec un peu plus de concentrés énergétiques (pour une petite complémentation), pour sécuriser les ratages dans le pâturage (et petit a petit réduire pour arriver à du 0 concentrés).
  • Ils ont 10-11 lots d'agneaux (pas rentables, donc ils favorisent les brebis), quand ils n'ont pas le temps, ils les laissent pâturer plus longtemps , mais ils ne sont pas suffisamment présents.

Economie

Répartition du chiffre d'affaire

Activités clés Produits vendus Part du revenu annuel total (en %) Chaines de valeur
Production de fourrage Autoconsommation 0% Consommation à la ferme
Production de bétails Viande boeufs et ovins 25% 20% en vente directe à la ferme et 5% aux coopératives
Produits transformés Fromage et yaourt au lait de brebis et 40% Vente directe à la ferme, marché et AMAP
Fermes pédagogiques (éducation et tout public) 5% Education
Production céréalière 10% Consommation à la ferme et vente à des compagnies privées
Production de bois d’oeuvre En attente

Zoom sur la production fromagère :

CA Volume de lait
Yaourts pasteurisés 25% 10%
Petits affinés (crottins

de chèvre, etc)

25%
Tomes 50% 50%
Frais 25%


Pour 2023, avec 85 brebis à la traite :

  • EBE : 95 000€
  • Charges opérationnelles : 120 000€ (dont majoritairement électricité, fuel : 5 000L)
  • Charges de structure : 10 000€ de clôtures, tuyaux d’eau, et entretien chaque année

Commercialisation

  • Marchés : Neubourg le mercredi matin, Conches-en-Ouche le jeudi matin, Evreux le samedi matin et Arnières tous les 15 jours.
  • Vente à la ferme : Ouverture de la boutique à la ferme (produits bio au lait de brebis et viande de bœuf / veau / agneau / brebis / porc bio selon disponibilité) :
    • Mercredi de 16h30 à 18h30.
    • Vendredi de 16h00 à 19h00.
    • Samedi de 10h30 à 12h30.

Sources

  • Entretien réalisé le 22/01/2024 avec Didier et Hugo Duedal lors d'une visite de ferme organisée par Ver de terre production.
  • Page Facebook de la ferme.
  • Site internet de la ferme.
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