SOL VIVANT OU LABEL BIO ? François Mulet @La Ferme de Cagnolle
Vidéo réalisée par la ferme de Cagnolle, merci à eux pour l'aimable autorisation de remise en ligne : https://www.youtube.com/channel/UCdxoKgrL0f8F4OVoC38B4rg
Transcriptions
Transcriptions
bonjour françois benoit alors en 2010
2012 ça monte le réseau à metz v avec
des collègues et est en fait msv
pourquoi parce que en fait on avait la
halle en france on a là la bio
l'agriculture conventionnelle et du coup
tu as eu
l'idée ou l'intuition et vous êtes parti
a créé un autre truc et ça mais la
maintenance est en train de bien
Afficher la suite
fonctionner du coup on peut se poser pas
mal de questions sur sur la bio c'est
limité en fait peut-être que le
maraîchage sur sol vivant ça ça apporte
des réponses aux à des impasses dans
laquelle la bio s'était mise et du coup
je trouverais intéressant si tu pouvais
nous nous réplique est un petit peu la
démarche historique dans laquelle la bio
s'est créé
et puis après on va peut-être regarder
un petit peu le cahier des charges et il
voir un petit peu au comment comment
améliorer dépassé les limites de ce
cahier des charges de cette bio quoi ok
oui donc la question c'est donc
effectivement pourquoi en à son ressenti
le besoin de créer une énième tendance
de l'agriculture et pourquoi la démarche
que nous on a lancé
ne s'est pas reconnue
ni à la fois au sein de la bio ni à la
fois au sein des conventionnels qui les
ont parlé un petit peu après
conventionnelle ça veut tout et rien
dire puisque en fait c'est tout sauf la
bio donc c'est toute l'année culture
sauf un certain pourcentage de la
culture
donc
clairement c'est quelque chose qui si on
a créé ce réseau mais achètent du vent
si on a créé cette nouvelle expression
c'est parce que avec tous les gens tous
les gens avec qui on a créé le réseau de
par d'autres parcours personnel on
ressentait le besoin de développer une
thématique particulière qui étaient peu
ou mal abordé par les autres tendances
de l'agriculture donc si je prends moule
de tendance comme nature et progrès la
biodynamie lecture bio
toutes les tentatives de créer des
surcouches de réglementation au dessus
de la bio on a beaucoup aujourd'hui je
peux pas les citer mais on a essayé de
rajouter des
surcouches réglementaire sur le cahier
des charges bio pour parler du local
pour parler de
willy principalement du local des
circuits courts pour parler de social
pour parler du bien-être animal aussi si
je te coupe la demande enfin c'est vrai
que quand si on n'est pas de la
profession quand on voit un petit peu
tous les labels tout ce qu'ils sortent
on s'y perd un peu on voit agriculture
bio de machin de trucs de bidules et là
du coup msb c'est une autre chapelle en
plus on sait justement c'est oui en
effet c'est une autre chapelle non plus
alors après quelle est la spécificité
cette chapelle je pense que ça c'est un
peu le sentiment que je partage avec
beaucoup de développeurs à qui je
travaille c'est que nous on a remis un
peu l'agronomie au coeur du sujet quoi
si tu regardes le fonctionnement de
nature et progrès oui on parle
d'agronomie mais au final pour moi il ya
plus vraiment d'agronomie dansez dansez
charte là dans ses cahiers des charges
ou en tout cas il ya une vision
agronomique qui n'a pas su évoluer voire
qui a reculé clairement dans la fin du
deuxième moitié du 20e siècle on a une
vision agronomique qui a reculé et on le
verra après la dans le contenu du cahier
des charges bio dans son règlement il ya
beaucoup de beaux principes agronomique
et puis au final
il ya quand même eu dans la deuxième
moitié du xxème siècle une dérive clair
parce qu'il fallait produire parce que
fallait répondre à l'augmentation de la
demande parce que fallait répondre à
plein de pression sociétale il ya une
dérive ou un moment donné on a été
obligé de
produire produire survivre dans
l'économie de marché à un moment donné
l'agronomie on l'a un peu oublié et donc
on en arrive à plein de d'incohérences
sur le terrain quand on regarde les
systèmes de production viticole les
systèmes de production de céréales dans
tous ces cahiers des charges on voit
quand même que les beaux principes
agronomique été
proposé parce qu'ils sont proposés ils
sont pas imposés dans la plupart des
charges en fait ils sont pas respectées
où on en est très très loin en tout cas
je pense de l'idée que 111 et les gens
qui ont écrit ces règlements et ses
cahiers des charges
et donc un moment donné ça crée quand
même une une dissonance assez forte
entre des cahiers des charges qui disent
qu'il faudrait utiliser fois qu'il
faudrait par exemple améliorer les
paramètres biologie des sols
avoir de l'eau propre
utilisez moi une fille taux etc et puis
qu'est ce qui se passe depuis 30 ans bat
40 ans est ce que réellement on a moins
de problèmes d'eau non en fait
j'ai pas dire qu'on en a beaucoup plus
mais en tout cas on a une érosion qui
continue on a de plus en plus de nappe
d'eau qui sont pollués il y en a
peut-être qui s'améliore à certains
endroits et un très gros travail fait je
sais pas sur les cours d'eau que
la propreté des plages la propreté des
bords de cours d'eau
nous on est un peu jeune mais si tu
remontes dans les années 80 moi je me
souviens et
ma mère est assez sensible à l'écologie
et donc quand aller sur les plages je
suis normandie sur les plages de
normandie c'était une décharge de
plastique à perte de vue donc on sent
quand même qu'à une prise de conscience
qu'à une amélioration des choses mais
est ce que c'est vraiment ça la
pollution de l'eau qu est ce que la
pollution de l'eau ça vraiment avoir un
bout de plastique est ce que c'est sur
la plage est ce que ces avoirs à des
trucs qui flottent dans l'eau ça fait
partie des pollutions certains diront
peut-être que si encore la pollution
c'est que tout le monde mais pas en bio
c'est ça et donc c'est pour ça qu'il
faut peut-être aujourd'hui faire une
déconstruction un peu claires de des
cahiers des charges et de comprendre
pourquoi il ya une dizaine d'années on
s'est senti obligé
de recréer une nouvelle tendance
honnêtement c'était pas voulu bien créer
une nouvelle tendance moi quand j'ai
démarré je pense que la plupart des
collègues qui on a démarré il ya dix
quinze ans ce travail de déconstruction
de l'agriculture actuelle pour revenir à
des fondamentaux agronomique
l'idée n'était pas de créer une nouvelle
tendance ça s'est fait par des
mécanismes sociologique c'est un peu
toujours les mêmes c'est qu'on a voulu
porter une nouvelle thématique et
les réseaux existants
aucun réseau existant on est venu nous
dire ah c'est génial ce que vous faites
c'est vrai qu'il est grand temps qu'on
s'y mette quoi et donc collectivement un
ozzy profitons de vos expériences
profitons de votre volonté de votre
énergie pour y aller d'un stade
malheureusement ce n'est pas passé comme
ça ça a été plutôt l inverse c'était
plutôt une hostilité parfois assez
franche de certains réseaux de quel
réseau par un rejet plus tôt par rapport
c'est simple tout en fait
quand j'ai voulu fermer bas par exemple
l'association maraîchage survivants
qu'on a monté en 2012
notre une des premières actions qu'on a
mené ses devenir organiste de formation
pour pouvoir utiliser fonds de formation
vivait là pourquoi parce que chaque fois
que j'allais dans une région que je
trouvais jean sérien d'agriculteurs très
en avance qui était dans le conseil
d'administration d'une chambre
d'agriculture parce que faux faux pas
cramé
souvent les gens qui sont dans les
conseils d'administration des chambres
des syndicats sont quand même des gens
investis dans leur profession est donc
souvent c'est pas les mecs les plus en
retard sur le développement technique 1
s'est souvent des gens qui sont un peu
ambitieux qui sont curieux qu'avance
si je trouve un agriculteur qui étaient
motivés pour avancer dans cette démarche
de sol vivant et qui était au conseil
d'administration de sachant tout de
suite on sentait que il y avait des
blocages
parce que la thématique ont abordé était
trop ambitieuse et comprenait pas
pourquoi mais non il n'y a pas de
problème de
chez les conventionnels on disait mais
non il n'y a pas de problème de
pollution des eaux parce que on utilise
des nouveaux systèmes pour doser
précisément les autres même si la
pollution de l'eau et pour
l'environnement taux se résolvaient à du
dosage d azote parce qu'on avait essayé
réussi à économiser 20 unités d'azoté
grâce à notre nouveau système gps sais
pas quoi non tu as les problèmes
qu'elles sont beaucoup plus basses que
ça mais c'était typiquement le genre
d'argument qu'on avait
et donc je sentais que c'était compliqué
et j'ai donc on perdre énormément de
temps vous l'organiser une formation on
essayer de s'appuyer sur dans les
informations existant ça voulait pas a
prédit coup de téléphone ça n'avançait
pas et donc on va dire allez on fait
notre propre chef on a eu une réaction
j'irai peut-être même un peu plus
hostiles de la part des réseaux bio
parce que le fait d'aborder la question
du sol vivant et du non travail du sol
clairement on en reparlera après mais ça
posait la question du refus de la chimie
et de la question du glyphosate ou
travail du sol et comment on commet le
label bio ces fonds mais en fait on
pourrait faire un petit historique la
juste un poil long si on reprend parce
qu'il ya eu beaucoup beaucoup de villon
si tu écoutes des gens je sais pas comme
comme claude et lydia bourguignon où tu
vois par exemple quelqu'un comme mon ami
pour assurer berre
ils ont connu quand même cette époque de
la bio où on a avant tout écrit la bio
on a essayé de mettre dans la bio
beaucoup de
d'éléments agronomique
est donc tentant des gens comme le
soutenait roues comme les bourguignons
qui te parle de la bio ils ont en tête
ce qui a été écrit en préambule du
cahier des charges on va en parler un
peu après mais c'était beaucoup
d'éléments agronomique qui d'ailleurs
pour certains sont aujourd'hui assez
obsolète
mais en fait il ya quand même eu un
changement dans
dans la vérification de la bio c'est à
dire dans un an puisque comment le
règlement bio s'est transformé dans la
réalité et petit à petit on est passé
d'une vision c'est des fois ce que les
gens appellent
l'esprit de la bio c'est un esprit de la
bio pour fait il décrit ans qu'elle est
chargée puis on fait ça à dériver
doucement juste par un refus de chimique
très schématique et donc je pense que
l'histoire de la bio c'est ça c'est
beaucoup de gens qui ont vu le modèle
npk ce mettre en place
à grands renforts d' étude de l'inra de
tous les instituts de recherche sur 10
ans mais regardez un premier plante on
la met dans l'eau il suffit de médias
une peccadille indigo ça pousse le ca
leur parlez pas et sony s'est passé
parce qu'on a envie de faire et ils sont
dit on va faire on va faire de la bio et
la bio c'est sans chimie je pense à
rediscuter que pas mal de gens
aujourd'hui dont d'amendé des pionniers
historique et c'est peut-être plus fou
c'est évidemment plus compliqué que ça
mais je pense la grande tendance s'était
que le modèle pékin obtienne reste une
formidable en termes de production mon
grand père qui était la polyculture
élevage en normandie ont beau jour on ya
mis un sac d'engrais dans les mains il a
balancé ça est dans le champ et a fait
30 quintaux en plus que
la question c'est pourquoi c'est 30 15
ce sac d'engrais là il était nécessaire
pour faire 7 30 quintaux d'engrais
quelle était la déficience dans son
système est ce que c'est ce sacd anglais
permet de faire mieux que la nature ou
en fait et ce qui permet de compenser
des manques de nos pratiques agricoles
il ya tous les enjeux de ces questions
là c'est ça je pense qu'il faut
aujourd'hui on réouvre qu'il faut qu'on
rediscute puisque c'est quand même bien
l'ambition de nos réseaux qui parle du
sol vivant de la culture de conservation
etc
donc ça a été une réussite assez
formidable semaine alain peckham et en
même temps d'un autre côté tu as eu une
fuite en avant je pense sur les modèles
hydroponique par exemple où ils ont
complètement perdu le contrôle des
maladies et de la vie du sol
tous les producteurs ces risques y avait
trop travailler les sols et et qui
s'était trop partie dans le modèle npk
ils sont partis ils sont arrivés avec
des systèmes incontrôlable parce que
trop de maladie et au bout d'un moment
ils ont poussé à bout le modèle des cas
pour mon mais des gouttières on met du
liquid nutrition mais une tomate donne
encore combinant et ça pousse mois et le
problème c'est que ça pas résolu
réellement la preuve des maladies sera
fait gagner du temps et en fait ils ont
eu de plus en plus de maladies fariba de
plus en plus ils ont continué de
nouvelles maladies et aujourd'hui j'ai
des producteurs en hydroponie qui
viennent vers moi en me disant las pour
croire qu'on est vraiment arrivé au bout
du bout ou en tout cas on aimerait
arrêter de fuir
devant la maladie et
on sent bien qu'on a loupé un truc donc
tu as la foi ses modèles hydroponie qui
ont été l'aboutissement du modèle
impeccable puisqu'en fait et les
premières expériences par les
expériences les expérimentations qui ont
servi vraiment de modèle aux médailles
npk c'est un chercheur qui s'appelle
nash ou lâche je sais plus quelque chose
comme ça les essais nash fera qu'on
regarde ça plus près et en os et l
expérience qui
était intéressante qui était en
hydroponie on était des légumes ont été
différentes plantes on mettait des
liquides nutritifs
on mettait de la lumière plus ou moins
artificiel et puis c'était des
expériences in vitro qui permettait de
quand même de poser de faire des mesures
sur les grands cycles c'est malgré tout
expérience où il ya eu des erreurs assez
forte de fait puisque c'étaient des
modèles en hydroponie on a retiré le
seul quand même
donc les transferts de carbone seule
plante et tous ceux qui me critiquent
mix au profit mycorhizes rôle des vers
de terre et compagnie c'est le truc en
est complètement mis aux oubliettes et
malgré tout on arrive à faire pousser
les plantes
donc les modèles npk qu'on a fait en
hydroponie
expérimentaux ou le moment s'il y va ça
va marcher dans les chemins que ça va
marcher dans les serres et là il ya
quand même eu pour finir répondre à ta
question il ya quand même eu une
réaction du monde agricole qui a dit
ménez est complètement en train de
déconner c'est pas possible j'aimerais
vous n'allez pas pouvoir résumer
l'agriculture tout ce qui se passe dans
les sols on n'y comprend rien vous
n'allez pas pouvoir résumer sa dune
pékin
et c'est là qu'a eu plein de tendance en
fait dans tout le début du tout la
première moitié du 20e siècle c'est là
que se sont développées ces modèles et
il ya eu une réaction clairement du
monde agricole devenir général pour dire
maintenant vous êtes complètement en
train de déconner j'ai pas comment les
formes et les est en train de déconner
c'est une évidence que vous passez à
côté de quelque chose et c'est une
évidence qu'on va le payer un jour
donc réagissons sauf que quand en face à
des mecs qui font sens avec un taux
et que tu dis ça et que toi t'as pas
fait aboutir ta réflexion en termes n'a
pas fait aboutir ta réflexion sur
comment utiliser les principes
biologique des sols enfin pousser des
plantes
tu as du mal à être audible parce que
sur le plan économique sur le plan du
compte en banque n'étaient pas audibles
quoi
et une bataille tous les jours site
agriculteurs c'était un groupement
d'agriculteurs qui essayent de défendre
un modèle basé sur les services
écosystémiques du sol c'est essayer de
faire de la moto écologie d'utiliser
l'écologie en agriculture un
débat tu as du mal à et audible et tu
galères je pense que c'est ça l'histoire
c'est l'histoire d'une belle galère
c'est l'histoire d'une belle galère
et au global
voilà on en est là c'est l'histoire
d'une belle galère
et donc je il ya quand même un moment
une et une convergence qui s'est fait
entre tous les gens qui essaient de
développer un modèle basé sur les
services écologiques au sein d'un cahier
des charges qui quand on lit
n'est pas trop absurde
dépassé je pense clairement il ya plein
de concerts qui sont dépassés parce
qu'aujourd'hui on sait ce que c'est
qu'un ver de terre aujourd'hui on a une
bien meilleure réflexion sur tout le
cycle matière énergie informations
entropie fin journée l'écologie en tant
que science de la matière sciences du
vivant fin faut reprendre les
définitions d'écologie mais
a beaucoup avancé quand même même si à
mon goût avance pas du tout assez vite
donc et elle nous montre au regard de
cette écologie qui a été développée on
voit qu'il ya des concepts qui sont
obsolètes dans le cahier des charges
dont toutes les nombreuses charges mais
l'esprit il était quand même d'aller
maintenant c'est pour ça que les gens
parlent des fois d'esprit de la bio
brême c'est que l'esprit de la bio ça
reste un esprit le cahier dé lui ce
qu'il est là et surtout c'est que le
guen et charleville et contraignant sur
certaines choses et il n'a absolument
pas sur l'esprit agronomique en fait ou
pas du tout assez c'est pas quantifié il
ya pas de chiffres on sait pas de quoi
on parle
et donc bas aujourd'hui on en est arrivé
là où on a une bio qui arrive quand même
à se développer parce qu'à force de
développement technique alors ici un peu
je dirais
sortir du bois
mais en train d'affirmer tout un tas de
trucs comme coiffé de l'eau propre comme
quoi la des sols vachement plus vivant
qu'à l'activité biologique fnab et
diversité dans ses seules
oui mais par rapport à quoi par rapport
à l'état de nature par rapport à un
système peer et tu as un gros débat
aujourd'hui entre le bla bio qui
représente quelques portions de
l'agriculture au global
et l'agriculture conventionnelle donc la
non bio au sein desquels au sein de
laquelle émergent des initiatives qui
sont peut-être bien plus avant gardistes
qu'est ce qui se fait en bio
sur certaines filières à toute élection
c'est pourquoi le qui est des choses du
cahier des charges bio amener des
contraintes notamment dans son bus dans
son refus de la chimie et des
contraintes qui aujourd'hui sont est
retrait bloquant pour les cultures
on voit qu'elle est dans des impasses
notamment sur la question du travail du
sol comment je désherbe est allé sur des
impasses sanitaires notamment avec
l'utilisation du cloud on voit que des
fois bas elle va défendre mordicus un
produit parce que c'est que si elle a
pas ce produit ça va mettre en péril pas
mal de finir
pas mal de filières bio et et donc elle
se retrouve la bio se retrouve au milieu
de ces contraintes où elle a tendance à
vouloir montrer que la bio c'est
homogène que tout le monde va dans un
super bon sens parfait alors qu'il ya
une énorme disparité en termes d'impact
écologique des pratiques bio tout comme
ça une énorme disparité au sein de la
nature conventionnelle et donc on se
retrouve en fait avec un paysage qui est
extrêmement difficile à lire si on n'a
pas un regard d'un gros nomique et d'un
point de vue aussi de l'économie en 94
ans rentre les accords du gatt puis
après l'om c est du coup peut-être que
aussi les les pressions dont va dire des
les logique d'économie de marché ont
fait que on a dû peut-être
accepter et tolérer différentes
pratiques pour rester un minimum
compétitive d'un danseur
qui évolue il ya clairement cet aspect
là
on le voit aujourd'hui par exemple avec
des serristes en serre chauffée qui bon
ça faudrait regarder en détail dans
quelle région ça se fait et c mais bon
c'est des trucs qui sont des secret de
polichinelle on sait que les mecs en
faire et ils te produisent de janvier
mars
des serrures des tomates non bio parce
qu'ils sont serre chauffée et puis
bizarrement peu au mois d'avril ça
devient des tomates bio c'est plus
besoin de chauffer les serres et on est
obligé d'accepter ces choses là parce
que
le fait que la serre chauffée en début
d'année qu'elle le soit plus après
ça rend pas la tomate plein de produits
chimiques et c'est ça que la belle met
en avant ses il met en avant le fait
qu'on va manger des produits qu'ils y
sont exempts de résidus de produits ce
qui en plus n'est pas tout à fait vrai
vu qu'il ya des produits bio qui sont
pas toujours super peuple et en plus ya
quand même pas mal de dérogation sur le
terrain
des audits et des dérogations
réglementaires notamment parce que des
fois dans les services gouvernementaux
qui disent non à vous traiter tous parce
que on a un problème d' invasion tel
insectes et caetera et donc si vous êtes
un bien au milieu du court c est la
mobilisation de traiter reste que les
gars le font pas tout ça ça cdma mais
mais il ya quand même pas mal de ses
passes pas tout blanc ou tout noir même
si on sent évidemment qu'il ya un effort
de la bio pour utiliser le moins de
chimie
mais voilà y'a quand même je suis
d'accord avec toi il pression du marché
c'est toute l'histoire de la durance et
une pression du marché à tous les
niveaux pour rester compétitif et donc
bah il ya une pression des producteurs
pour des fois faire un peu des entorses
ou trouver un peu les limites du
règlement est très souvent aussi en
premier lieu où lié agronomique parce
que ça me fait perdre notre temps de
bien que moi je suis convaincu
aujourd'hui que si demain on remet l
agronomie au milieu de la table
au coeur du sujet il y aura beaucoup de
filières ou en fait on va de nouveau
redevenir compétitif est typiquement
c'est le maraîchage ce livre on a
démarré avec eux rien très peu de moyens
des producteurs sans le sou et malgré
tout aujourd'hui on a un taux de survie
des fermes qui est énorme et aujourd'hui
on a une très très grosse partie des
nouvelles installations en bio notamment
qui sont sur des petites structures
maraîchers lyon avec des gens qui en
fait très souvent sont des néoruraux
qu'on pas forcément beaucoup de
compétences techniques qui découvrent le
métier et s'il y arrive c'est bien parce
que le fait d'avoir remis le seul vivant
au milieu d'eux
du projet au milieu de la construction
des fermes ça nous a rendu compétitif
économiquement quoi donc là l'historique
de la gauche pense qu'on en est là sauf
que je crois que la main qui a eu une
dérive à la fois par les contraintes de
marché par l'absence de recherche alors
l'âge où je fais quand même tapé un peu
sur les instituts de recherche parce que
je vais le dire tu vas y à il ya trois
quatre ans j'ai été invité dans une
école de gros à faire une conférence
pour présenter le maraîchage survivants
est avec moi était invité une une
maraîchère qui s'était installé une
pionnière de la bio qui s'est installée
il ya 25 ans qui a fait toute sa
carrière
et donc à présenter sa carrière et son
système en expliquant que comme elle en
avait bavé est qu'au début j'ai pas eu
grand monde pour l'aider que c'est un
métier dur à l'aller doit complètement
déformée afin de la force du désherbage
manuel c'était quand même une des
pratiques étaient couramment acceptée
désherber à la main pendant des journées
entières deschamps enfin on envoie les
fusées dans la lune donc en train
désherber deschamps la main est ce que
c'est logique
un vrai problème de recherche et
développement et elle le disait ça se
voyait sur ses doigts qui étaient tous
des formes et à force de faire du
désherbage manuel et le tableau
qu'adresser ils étaient 1 de sa carrière
est un peu triste parce qu'ils disent
est vrai est quand même en chine a mis
dix ans pour s'installer il nous
arrivait quelques petits problèmes
c'était vraiment dur
on l'a réussi quand même à survivre mais
ne disait pas s'arrêter avec une joie
incroyable et sa conclusion c'est quand
même que ces enfants voulait pas
reprendre la ferme parce que c'est un
métier trop difficile et c'est
bon et puis la conclusion sa conférence
a été de dire mais quand même j'ai
réussi à faire tous âges et du bon
sens m de produits toute ma carrière je
pas utiliser de produits de chimie de
synthèse et relate à toute l'assemblée
qui applaudit le problème c'est que dans
l'assemblée y avait qu il
y avait tous les chercheurs en agronomie
et tous les profs d'école d'agro quoi
ceux qui sont quand même censé aider les
agriculteurs à faire en sorte qu'ils ont
chipé au quotidien parce que ils sont
leur bureau ils font leurs cours bien au
chaud dans les salles de classe
sur mon jeu
c'est un poil tendu sachant que moi j'ai
vécu aussi les yeux pendant dix ans
avec d'autres
une période on était obligés nous même
de travailler très intensément reprend
tous les dossiers agronomique et c'est
sans avoir trop depuis des institutions
voire des fois de l'hostilité temps en
temps il est quand même des gens qui
nous les ont trahis quelques chercheurs
qui nous est bien mais mais là je trouve
je trouvais que c'était assez
symptomatique du grand décalage qu'on a
aujourd'hui entre
des profs des chercheurs des étudiants
en agro citadins qui applaudissent une
maraîchère basque indiqué la famille de
produits phyto mais qui avant quand même
expliqué qu'elle en a bavé toute sa
carrière oui mais vous pourriez
peut-être un plaisir parce que c'était
quand même votre job un salué l'acte
héroïque oui ça lui l'acte héroïque mais
pourquoi que théorique comme donc on a
aussi cette problématique
pourquoi faut être un héros pour faire
du maraîchage bio
pourquoi ne serait pas juste un truc
normal et pourquoi on a pas tous les
instituts qui nous ont filé il ya déjà
25 ans des super petit bineuse des
machins des recettes agronomique des
réflexions sur le cycle des plantes pour
savoir comment mieux désormais tous les
travaux qu'on fait aujourd'hui avec des
outils comme le rhône en scène comme
l'utilisation des bâchages des bâchages
biodégradables les mules chirurgie aux
chambres les paillages organique ça
n'est plus aujourd'hui que les instituts
de recherche commence à peine à faire
quelques petites publications ils ont
sorti un parcours de e-learning sur
l'utilisation des paillages avec pas mal
d'aspects agronomique mais bon il avait
surtout pas me le ver de terre dedans
parce que bon et pour cause on peut en
parler mais
vers de terre c'était mars et le bouger
et tout l'écologie du ver de terre était
dans sa cave et maintenant sur notre
site web mais n'était pas dans la
bibliothèque des écoles d'art ont donc
cédé que aujourd'hui qu'on voit quand
même
clairement une volonté de la recherche
de se rapproprier l'agronomie de
ressortir le bilan humique tous les
travaux des mains du puits et compagnie
mais franchement il serait temps et en
plus ils ont du retard c'était un petit
peu dans le développement aussi de la
spécialisation de la science où il ya eu
quelques ponts qui ont pas été construit
et que qui urgent d' il faut il
connaître la pilot était une victime
aussi de
cette dérive
de la grotte de la recherche agronomique
vers les modèles un pk le tout génétique
le tonneau moléculaire
et puis on a quand même franchement
oublier l'écologie c'est ce qu'a reconnu
bourguignon c'est ce que raconte par
cette bouchée
pourquoi le tiens quelqu'un comme
dominique soltner a fait cavalier seul
toute sa carrière il a écrit ces espèces
de sommités de livres alors qu'il
n'était pas à raccrocher un institut de
recherche que parce qu'en fait j'avais
une place
pour des livres de vulgarisation
d'agronomie
et pourquoi ces soldes mère qu'il n'a
fait tout seul en freelance pourquoi
c'est je dis pas que les chercheurs en
rien fait un tas des chercheurs belges
là qu'on écrit le sol vivant lago bas et
ses camarades avec une sommité mais
c'est comme un livre et s'en est par
contre seuls l'air intéressant là dessus
parce qu'en fait il a écrit production
végétale production animale des gros
livres et à sa retraite qu'est ce qu'il
a écrit un jardin sans travailler seul
sans mes charges ça s'empêche âge s'en
retourna je sais plus quoi qui a
d'ailleurs comme future cac était un
livre d'inspiration quand pour tout le
réseau msv parce qu'il a posé les
premiers exemples fonctionnel
2
comment faire pousser des légumes sans
travail du sol avec son bouquin avant la
balle là et où il y avait déjà la bâche
et du coup là on a eu vraiment l'outil
de gestion de l'enherbement qui qui qui
se dévoile de ça et après bon au sein de
la bio il ya eu toute une réflexion qui
ont été faits par les instituts
techniques et c'est sûr bon on veut pas
trop mettre d'intrants mais on se rend
bien compte que la bâche plastique c'est
quand même ce qui va arrêter de
désherber à la main et puis dans
l'europe était en fin de carrière donc
ça c'est parce que si un moment et si on
veut parler de social il faut quand même
jt d'avoir des agriculteurs désespérés
dépressif en fin de carrière ce qu'ils
n'ont pas pu enfin
géant j'ai encore vu il ya une dizaine
d'années des gens s'installer comme moi
je me suis installé avec mon frère est
un peu plus d'une année
des gens qui sont installés en même
temps que moi et qui sont restés
vraiment sur ces pratiques de jeu mais
un petit peu de matière organique dans
ce seul jeu plante je travaille beaucoup
le sol et je désire tout à la main comme
un fou baboo 18 ans de carrière ils vont
arrêter quoi parce que des gens qui sont
installés à 30 ans
c'était pas la même société
travail et avoir un travail emmanuel
très laborieux c'était peut-être quelque
chose je dirais le socialement plus
acceptable aujourd'hui ça l'est pas
plus personne ne veut tu vois bien dans
tous les bouffeurs les stagiaires qui
passent ici tu va réellement réussir à
faire désherber cinq jours d'affilée à
la main tvous faire était stagiaire
jamais
au bout de deux jours tout le monde en a
marre au bout de trois jours tout le
monde te dis mais c'est quoi ton modèle
agricole moi je croyais que la bio
c'était cool que c'était super et donc
on voit bien qu'il ya un problème
c'était peut-être acceptable ya trente
ans de passer sa vie à des abbés à la
main ça l'est plus aujourd'hui plus
personne n'a envie de faire ça mais
c'est pour ça que la bio à développer
des bineuses des machins et ça alors ça
on va en parler mais c'est des outils
qui nous amène à quoi plus de travail du
sol du coup pour démystifier ce cahier
des charges bio on a peut-être le
regarder un petit peu à les
écouter préparer deux trois trucs dont
je te préparer quoi
bon déjà conquise en transversal de
cahier des charges pour voir comment les
structures et parce que je pense que les
gens très peu de gens on lui en fait
quand même quand je fais des formations
et que directeur bio aujourd'hui mais
qui là lui valent moins de cahier des
charges eux oui il ya 20 ans se souvient
à peine ce qui est d'en cas moi je te
cache pas que j'ai ramé 1,30 vercel ont
préparé ça mais c'est une pratique la
ficelle était vraiment lui et donc
encore moins les consommateurs et je te
parle pas des hommes politiques qu'ils
sont vraiment
unis pour le bio c'est une image
d'épinal je fais des formations n'ya pas
longtemps c'est assez drôle avec
des gens qui sont assez loin du terrain
qui bosse dans l'agroalimentaire et je
le redis j'ai mis 6 1 a rendu on
travaille les sols quoi mais si
intimement père de persuader que tout le
monde la lecture biologique ressembler
une jolie prairie avec des papillons et
puis des trucs et des fleurs partout je
leur dis non après un labour sur une
bête paint balls c'est aussi mort que
qu'ailleurs
donc il faut il faut le lire en
transversal pour voir déjà commune
construit quelles sont ses principaux
axes de travail et puis après j'ai sorti
quelques
surtout j'ai ressorti les éléments
agronomique
puisqu'il ya beaucoup d'éléments
intéressants l'idée c'est pas de de
cracher sur la totalité du label bio
c'est pas du tout ça et on sent bien que
dans l'esprit une volonté d'aller vers
une agriculture qui utilisent
principalement les services
écosystémiques
il ya beaucoup de bonnes intentions mais
on va le voir elles sont non
contraignante et seules choses qui sont
contraignantes c'est en fait tous les
aspects sur la chimie
est donc en fait ce sont que des
obligations négative t'as pas loin de
faire ça ça ça ou ça et dans les
obligations positives en fait jean n'a
quasi pas quoi
c'est juste des recommandations et des
suggestions
donc le cahier des charges c'est fait
comment alors en fait c'est il ya
beaucoup de redondance des charges bio
donc le cahier des charges c'est avant
tout un règlement avec des annexes donc
ta rennes - qui te dit ça serait bien de
faire ça ça ça et ça c'est interdit et
après il ya des annexes qui précise
estelle matières organiques j'ai droit
d'utiliser le nom du site tel ou tel
chimie en bio mais pas tellement
donc ça commence
donc c'est le donc j'ai pris le
règlement ce numéro 1 834 2007 du
conseil du 28 juin 2007
a priori en 2021 il va y avoir un
nouveau règlement pas mal relu réécrit
qui va être sorti il y en a déjà des
premières versions qui circulent mais
j'ai pas utiliser celui-là
était un titre un qui s'appelle objectif
champ d'application et des finitions
donc désolé mais c'est un peu laborieux
on va les fiches à l'écran après m mais
je pense c'est important de le lire pour
comprendre le vocabulaire et comprendre
que c'est un vocabulaire qui date d'une
visio agronomique antérieur et que les
nouveaux concepts qu'on essaye de
développer ne sont pas dedans
donc un titre eu un objectif champ
d'application et des finitions qui
commence par 40 petits articles dont
beaucoup sont en fait c'est à dire ça qu
un peu étrange c'est qu'on mélange des
aspects réglementaires et des aspects
agronomique avec des déclarations de
bonnes intentions
voilà faut comprendre c'est une vision
agronomique ya plusieurs décennies qui
est la danse et 40 petits articles et
puis après on va voir est un peu de
redites
donc pas directement à l'article 9 du
titre un bon les organismes
génétiquement modifiés ogm et les
produits obtenus à partir de gm par des
ogm sont incompatibles avec le concept
de production biologique et avec la
perception qu'ont les consommateurs des
produits biologiques
il ne devrait donc être utilisée ni dans
la culture biologique ni dans la
transformation des produits biologiques
déjà c'est intéressant parce que on te
dit que c'est incompatible avec la
culture biologique mais encore pourquoi
alors les termes sont définis tous les
termes utilisés comme ça règlement tout
est défini à des années avec son 8e 10
ogm selon la définition de matières
organiques selon la définition 2 c'est
très strict
là il ya une part un petit bémol avec
l'uniformisation des cahiers des charges
européen en azerot 9 oui il faut de plus
ils sont un peu obligé parce que toute
façon du soja ogm y en a partout des
trucs un peu trafic gm es 1 partout
bon mais là une fois comme assez souvent
ce qui est des charges les organismes
génétiquement modifiés les produits
obtenus à 20 par gm sont incompatibles
avec le concept de production biologique
n'explique pas trop pourquoi bon c'est
décrété c'est réglementaire mais ce que
je trouve un peu ambigu et c'est souvent
comme ça dans ce qui est des chats c'est
que si tu disais on n'en veut pas on
n'en veut pas c'est arbitraire on à
disposition en éthique en politique on
ne peut pas ça mais là le mot c'est un
axiome de base quoi mais c'est le mot
incompatibles comme s'il y avait une
réelle incompatibilité
fondamentale
loin de ces querelles absolument pas
expliquer la l'incompatibilité elle
vient peut-être du fait que les ogm ils
sont créés par ceux qui font de la
chimie qu'on a dit non à la chimie voilà
en fait été sur des raisonnements
circulaire tautologique un peu bizarre
et manque de bol c'est quand même
aujourd'hui avec des systèmes en objet
mundo prédit qu'on trouve les meilleurs
systèmes en sol vivant où on utilise des
plantes annuelles les fameux monoculture
de maïs grain ogm honda prédit donc je
te parlais tout à l'heure et donc
utiliser le mot incompatibles c'est un
peu problématique parce que on explique
on dit pas que ces décisions arbitraires
parce qu'on a peur des ogm parce qu'il
ya probablement plein de raisons d'avoir
peur de ça mais c'est une affirmation
comme s'il y avait une réelle
incompatibilité quoi je suis désolé dans
les systèmes ans seules vivant que je
vois on utilise des mets des migrants
objets bond de près de
80% de la fertilité qui fait pousser ces
maïs est bien bien des processus
biologiques et on le sait parce que les
gens de mettre quasi plus dangereuse
donc donc utiliser
le vocabulaire est important et donc là
on a une déclaration là-dessus bon c'est
pas d'une immense importance mais
on peut déjà y lire une contradiction
entre la rupture conventionnelle qui
arrive même avec des ogm ou surtout
grâce à deux et j'aime à faire des super
system en seules vivant et le fait qu'on
décrète que c'est incompatible avec les
systèmes biologiques
ont fait un micmac entre l'éthique et la
science et voilà et ça veut dire ça
porte à confusion bon
article 11 la culture biologique devrait
surtout s'appuyer sur des ressources
renouvelables dans le cadre de systèmes
agricoles organisé à l'échelle locale
pour limiter autant que possible
utilisation de ressources non
renouvelables les déchets les sous
produits d'origine végétale et animale
devons être recyclés de matière à
restituer les éléments nutritifs à la
terre donc là on sait en compost là ça
semble compenser ça sent le npk en fait
parce qu'on parle d'éléments nutritifs
sa part un peu logique mais c'est bien
mais ça s'ajuste mal finir asus méfier
ya la notion de recyclage qu'elle aille
à la notion de cycle elle est clairement
là sauf que ces cycles de quoi pour de
d'éléments nutritifs pour nourrir les
plantes et pas pour rendre l'activité
biologique alors on en parle après on
parle de l'écosystème seul on parle de
ça mais on voit bien qu'on est sur une
approche mpk et c'est clairement
transformés aujourd'hui avec des
agriculteurs équivalence trois sacs de
granulés de matières organiques avec
très peu de carbone qui se dégradent
extrêmement rapidement par typiquement
tu sais tu aller chercher des algues tu
veux aller chercher du fumier de
deux vaches ni en granulés composter
donc c'est un niveau ça se dégrade
extrêmement vite
parce que ce qu'on cherche dans celle
azote et je présente les lois sur la
fiche de techniques de légumes de lits
table tu vois les les combien mange tels
que telle ou telle culture raisin et il
te le donne en pk il te le donne pas en
sécrétion de vers de terre ou en braille
voilà où en intensité de
symbiose avec les mycorhizes notre nom
te donne en effet qu'un point et on te
fait des calculateurs tu as des tableaux
de calculateurs mpk et c'est
parce que on est malgré tout
malheureusement bel et bien dans une
logique mpk même si on a toujours
affirmé qu' on voulait aller vers plus
de processus biologiques mais quand on
utilise le concept d'éléments nutritifs
ici
restituer les aliments nutritifs à la
terre
on est peut-être entrer là dedans aussi
parce que les légumes étaient un peu
chétif aussi on s'est dit pris il
faudrait
mais toujours est il que les éléments
nutritifs à la terre on a complètement
court circuiter la dans cette
description l'activité biologique bien
que ça soit pas incompatible quand tu
prends cette définition la ddt
si tu fais du maraîcher survivants ou tu
nourris ton sol tu sors pas de cette
définition que c'est pas incompatible
clairement donc on voit bien que dans le
cadre la culture biologique le cadre ce
prêtre quand même si on le veut bien à
des pratiques où on va vers une maîtrise
ion très intense du seul coup ça s'y
prête dans leur logique du sig la
fertilité la produit donc article 12
donc gens sautent pas mal parce que il
ya des choses quand même pas très
intéressante c'est un micmac assez
bizarres des fois la production végétale
biologique devrait contribuer au
maintien et à l'amélioration de la
fertilité des sols ainsi qu'à prévenir
l'érosion des sols bien ça ça c'est
plutôt correct on a bien compris que
c'était la production végétale qui était
la source de tous
elle devrait par contre là c'est moins
bon mais ce qui est bizarre c'est quand
on sait que c'est mauvais de passer la
charrue mais mais que tu vois un
itinéraire technique en bio et deezer
passage de charrue peu après reprise de
la boue et c'est d'ailleurs très souvent
est écrit en préambule donc beaucoup de
documents techniques de l'itab c'est ça
que je cite et justement et or là ce qui
est problématique c'est qu'on te dit la
production végétale biologique devrait
contribuer au maintien
mais on n'a pas dit que c'était
obligatoire tandis que ça serait bien le
devrait il est assez problématique alors
que ce soit sur les l'article précédent
le 11 ou celui là le 12 d'ailleurs on te
donne jamais aucune quantification ne
donne pas un chiffre honteux de ne pas
si on
te dit ça devrait annoncer des beaux
principes ne te donne en fait jamais
dans le règlement aucun seuil et on peut
le quantifie pas il ya aucun indicateur
de résultat on te dit ça serait bien 2
donc la production végétale de logique
devrait contribuer au maintien et à
l'amélioration de la fertilité des sols
ainsi qu'à prévenir l'érosion des sols
on est bien d'accord c'est bel et bien
ce qu'on essaie de faire en saluant les
végétaux devrait être nourri de
préférence
donc c'est bien de ne pas être non plus
comme on dit
le bouddhisme jusqu'au bout jusqu'au
boutiste ou trop restrictif donc c'est
bien ne pas être trop restrictif les
végétaux devrait être nourris en
préférence par l'écosystème sol plutôt
que par des engrais soluble ajouté au
sol puisqu'il ya en fait en vérité
quelques
entraves possible au label bio aussi
dans certaines situations tu as vraiment
pas le choix que d'utiliser des anglais
très solubles très mignon
donc la déclaration d'intention elle est
bonne mais
le problème c'est qu'elle est non
contraignante
et in fine et elle est pas quantifié
et donc ça veut dire que si demain j'ai
le sol le plus pourri qu'on puisse
imaginer que j'arrive que va faire
planter pousser ma petite plante chétive
et que cette petite plante chétive c'est
typiquement la vigne qui quand même très
souffrante en france
comparée à celle que toi tu fais pousser
ici
si j'avais fait repousser ma production
quand bien même j'ai énormément
d'érosion des sols etc tout ça c'est
jamais quantifier et on va dire oui
c'est bon on est dans le cadre de
l'agriculture biologique
c'est néanmoins intéressant que ces
principes soient par rapport il est vrai
au reste de lecture concert de la
culture conventionnelle où
on énumère jamais ces principes là
alors article 14 la production animale
est fondamental pour l'organisation
de la production agricole donc là on
parle pas de cible de fertilité on parle
de l'organisation de la production
agricole c'est quand même pas la même
chose que si la fertilité
dans les exploitations biologiques dans
la mesure où elle fournit la matière
organique et des nutriments nécessaires
aux terres cultivées et contribuer ainsi
à l'amélioration des sols et au
développement d'une agriculture durable
alors ça très souvent s'est transformée
sur le terrain on peut pas faire de
vieux os en élevage je suis désolé c'est
faux et archi faux
il ya plein de situations on peut faire
de la culture biologique sans élevage
mais il ya plein de situations ça rend
bien service pourquoi parce que très
souvent la source de nourriture des
animaux en bio c'est
de l'herbe est donc un système en se
levant donc si tu mets de l'herbe dans
ton système tu es une grosse partie de
nos systèmes en sol vivant tu as des
fumiers qui sortent de ça et tu fais des
transferts de fertilité dans l'espace et
dans le temps aux 5 ta ferme ta des
plantes le schéma il est simple ans et
que tu tapes l'antenne à un cycle court
en plus c'est une annuelle plus elle est
fragile et moi elle est capable de
produire de biomasse et plus tu as une
plante pérenne plus il est capable
facilement créer des systèmes
autofertile donc verger avec des arbres
de la prairie ça c'est très facile de
faire des systèmes autofertile tu
rajoute un peu d'eau et puis tout va
bien j'ai un système de prêts viagers
normand moi dans ma famille ça a
fonctionné pendant des siècles
mais la prairie d'y élevage mais en fait
une critique peut retirer la vache tu
peux retirer l'animal j'irai après
uniquement avec de la fauche ça marche
aussi
et donc tu peux fabriquer des des prêts
verger normand 100 vaches
ça marche même un peu mieux et bien moi
j'ai fait des essais chez moi
tu les tutus met en place une gestion
prairial qui ressemble assez bien à du
pâturage cependant dit manning dynamique
mais en laissant la plante se développer
encore un peu plus tu vois que tu
apprennes et poussent encore plus donc
je suis pas d'accord avec ça c'est élise
d'ailleurs c'est c'est pas clair mais
c'est quand même dit dans l'article 14
la production animale est fondamental
pour l'organisation de la production
d'articles agricole et ça ça veut dire
quoi dans la pratique ça veut dire que
la production animale permet de faire
des transferts de fertilité intéressant
sein d'une ferme et en plus ça fait des
sous en créant une valeur ajoutée non
seulement tu as du sol vivant parce
qu'on a un modèle sol vivant près real
qui fonctionne qui crée la valeur
ajoutée et tu te retrouves avec une
ressource de fumier de matières
organiques
que tu peux grâce à laquelle tu crées
des transferts fertilité ou tu peux
retourner de temps dans la prairie pour
la mettre en culture des plantes
annuelles qui sont très dégradante des
sols en tous les cas ça ne veut
absolument pas dire que tu peux pas
faire pousser des légumes si tu n'es pas
du fumier quoi c'est clair
mais tu sais tu sais pas ce que tu étais
un peu car de la bataille quand même
tout le débat sur les brf ben non ça va
ça va pas bien nourrir les seuls parce
que c'est du milieu il faut prendre du
fumier et c est donc on a eu tout un tas
de débats agronomique parce qu'en fait
les transferts de fertilité dans la
culture biologique se faisait
principalement avec des fumiers ou par
du retournement de prairies parce que la
prairie verrait générer la fertilité du
sol et le jeu où il arrivait cette
question des milieux on va dire que
possible ah si on compose ça marche tu
comprenais pas en compost sous forme de
compost à marcher mais pas sous forme de
bf voilà ça a été tout tout le débat
avec ironie et compagnie c'est assez
compliqué et en fait ça marche très bien
c'est juste il faut comprendre comment
ça fonctionne
mais le fait est que ça c'était une des
barrières qu'on nous a opposé dans le
monde agricole manière générale vous
ferez jamais du maraîchage si vous avez
pas d'élevage
enfin
des ressources en eau et lambres non
désolé tu prends dix hectares de forêt
tu prends un peu de folie par ci par un
tu peux très facilement faire un ha de
maraîchage centraux empêcher sa forêt de
pousser voilà aujourd'hui moi je
considère que voilà avec 10 hectares de
production de
enfin si tu veux faire plus tôt si tu
veux faire un hectare de production de
légumes ils fracturent amène tous les
ans pas mal de matière organique avec
nos techniques actuelles parce qu'on va
les améliorer et j'imagine dans le futur
enfin c'est déjà en train d'y travailler
mais en gros avec trois hectares de
prairies et de forêts tu peux créer tu
peux faire des ponctions de matières
organiques sur ces systèmes naturels ces
miniatures elle les transférer
dans l'espace sur ton chance et tu vas
avoir un système durable oui et puis là
même moi j'ai vu là on a fait les essais
là où finalement après une culture d'été
on a mis un coup vers divers s'ils
montent à 1 m 82 ans et qu'il est bien
dansé conte le couche en mai et combien
remets ça lui faisait une
comment s'appelle d'une plante d'été je
sais pas où on est là dans l'auto
fertilité tu y es pas tout à fait mais
ça dans le sang la roche studio si tu
parles d'un seul à 8% mature annick
ça va durer vingt ans parce que tu
travailles pas ton seul et ça c'est
vraiment le facteur surdéterminant moi
je les ai vus bas on a aujourd'hui
l'exemple d'un réseau msv ou les gars
ils ont mis 50 cm de brf en quelques
années ça a été mangé par le sol même
des fois des exemples avec plus d'un
mètre bon on avait inventé une taux de
matière unique à des niveaux
stratosphériques on a mis des marchés
ont fait qu'une chercheurs culture sur
la culture sans jamais rien remettre et
ça fait dix ans que ça dure tu aurais
mis le moindre titre à lui seul dans ce
système là ça va pas durer dix ans que
ça a été beaucoup beaucoup plus court je
compte d'un facteur 5 quelque chose
comme ça au bout de deux ans a été moins
bon quoi peut-être cinq ou six parce que
là on était peut-être en occident on
était montée des taux de matière la
ligue quand même assez stratosphérique
mais mais mais on voit que le fait de
pas trahi et les sols ça maintient sa
limite énormément la dégradation des
services écologiques du soldat
c'est d'ailleurs tout l'objet de notre
démarche aujourd'hui c'est de comprendre
ses curseurs combien de temps je peux
produire sans travail du sol
sur tel type de sol
sans nourrir à quel rythme je dois
revenir mettre à tout prix à manger
sinon ça va très mal se passer
mais dans tous les cas on a réussi des
excellents système sans élevage et
d'ailleurs ce n'est pas strictement
marqué que c'est nécessaire de faire des
vagues
on l'a compris l'élevage c'est avant
tout un système de poste c'est avant
tout une question de prairies qui permet
de faire du transfert de fer l'utilité
est donc ce avant tout un problème de ce
lyon c'est ce qui est écrit là mais
c'est pas très bien et qui
hélas souvent moi là je n'ai qu'un petit
peu les trucs un peu polémique mais
souvent les question c'est
est-ce que je récupère un fumier pabiou
parce que du coup vers la bio faux-pas
de chimie et du coup est ce que je me
est-ce que je me coupe de cette cet
apport de matière organique
sachant que là c'est encore comment je
fais pour avoir envers les questions de
la boîte à outils j'ai plein de matières
organiques à disposition et en fait les
grilles des charges bio et notamment ses
annexes malienne un certain nombre de
ressources en me disant dans cela t'as
pas le droit avant mince
j'ai vu ce débat là une fois quelqu'un
qui était venu sur notre groupe en
disant ah j'ai trouvé du fumier de santé
qu'istres j'ai très peur parce que il ya
probablement des antibiotiques dedans ça
va tuer la biologie du mont sol est ce
que je vois le composter ou pas pour te
détruire les méchants antibiotiques le
problème c'est que le processus de
compostage c'est un processus qui
mangent de l'activité biologique donc si
les antibiotiques
sont tellement dangereux qui vont tuer
l'activité biologique de ton sol
c'est-à-dire qu'on taille confortera
jamais
si tu arrives à faire composter punta ça
veut dire que si tu mets le féminin et
le sol il va très vite se dégrader parce
que les micro organismes qui mangent la
matière ligneuse de compost qu'ils ont
beaucoup beaucoup de points communs avec
ceux du sol et donc si tu arrives à
composter ça veut dire qu'on finisse
décomposera quand il sera dans son sol
et il tuera rien du tout c'est des
problèmes d'ordre de grandeur c'est pas
parce que tu as mis trois gélules
d'antibiotiques
dans 20 tonnes de fumier que tu as tout
tu es là dedans c'est pas avant
l'aventuré légende élire un peu quoi et
est par contre quelqu'un qui veut dire
oui il faut à tout prix composter parce
que c'est dangereux attention on va
composter
c'est énormément de travail
dormez ton ta de la rose et les chiens
et en plus tu perds la moitié de
l'énergie 2 de ta matière ganic
donc faut savoir raison garder et
malheureusement vote à la même question
qui avec les boues de station
d'épuration en biota parlera d'utiliser
de compost qui ont reçu des mousses
station d'épuration c'est un principe ce
qui est un peu dommage c'est que c'est
jamais de mesurer l'empreinte est
souvent le plus calé les stations ils
doivent mesurer par rapport à des normes
européennes et oui en principe parce que
ça colle mais bon après moi je sais pas
trop comment se positionner dans ce
débat va se positionner c'est que oui
quant à des concentrations en métaux
lourds
fruits faire gaffe
parce que a priori un jour ou l'autre il
sera là
si on en croit la chimie mendeleïev et
que
ses sens et c'est censé être largué un
jour ou l'autre notamment si tu as des
pratiques un jour qui font baisser
fortement ton taux de matière à nyc le
maintien ligne va se dégrader et métaux
lourds sont dedans savard a largué sa on
voit sans surpâturage en élevage quoi
une créature pâture et le taux de
matière unique belz et ça libère
beaucoup de vies minium ça se met dans
le cycle des animaux ça génial et
pathologique
métal même débat avec la méthanisation
la méthanisation
est un peu tout et n'importe quoi qui
rentrent dans les méthaniseurs et ça
envoie les métaux lourds dans les
prairies qui ont qui sont des formes
très facilement assimilable et donc se
rendre très vite dans le cycle 2
des animaux
donc de
donc ça c'était pour la production la
nécessité ou pas de l'élevage alors
après tatoue les débats est ce que tu as
des fermes en contiennent des
informations incroyable qui vont
dynamiser les plantes et
cdd à des observations sur le fait que
la salive des vaches va activer la
repousse des plantes tous ordres c'est
peut-être vrai toujours est il que
aujourd'hui on arrive malgré tout très
facilement faire des super system ans
celui van sant sans animaux
je pense pour plus le clou un peu de ce
clou et enfin
pour amener un autre point important à
ce débat là c'est quand même de regarder
ce qui se passe dans les écosystèmes
naturels d'écosystèmes forestiers les
mammifères supérieurs ces quelques
dizaines de kilos de biomasse à
l'hectare oui à des sangliers des
chevreuils dans la forêt et réguler
certaines choses mais ils sont sur des
espaces gigantesques et
l'animal dans les écosystèmes naturels
c'est le verre de terrain c'est lui qui
représente 70 80 % de la biomasse animal
donc si tu veux faire et quelque part
j'ai envie de dire de la culture avec de
l'élevage c'est des vers de terre et
quand tu réfléchis à ce que je mange le
ver de terre en plus ça c'est a qu'un
c'est que
le ver de terre et les carnivores et les
herbivores
en fait il est détritivores mais une
grosse partie de ceux dont ils se
nourrissent et comme des bactéries et
des champignons et ça c'est quand même
de la viande au sens strict que ses
débuts des cellules où il ya très peu de
structures carbone est quand même clou
même s'il arrivera gère énormément
structure carbonnais mais ce dont il se
nourrit vraiment c'est de la viande donc
quand à vienne ce regard là c'est un peu
différent un autre un trac ça c'est
peut-être aussi que par ample là en
historiquement pour entretenir les
fermes
on avait l'animal où c'était pratique
d'avoir des animaux pour entretenir et
donc du coup aussi ce côté de revenir à
une agriculture plus proche de la nature
avant la mécanisation avant la chimie
bah du coup ça implique l'animal alors
que que finalement maintenant on peut
faire peut-être autrement quoi oui puis
on l'a même fait tu as mangé des des
grands oncles et arrière grand oncle et
emma haché il allait acheter de la
feuille en four et il mettait ça dans
les champs
quarante ans après c'est encore des sols
qui sont à 7 % de matière unique malgré
qu'ils soient ghabbour est tué il avait
fabriqué une espèce de terra preta ça
marchait très bien et
ils le faisaient aussi avec du fumier de
cheval mais c'était surtout de feuilles
et puis bon je posais pas trop la
question donc il faut bien comprendre ça
c'est que
l'animal a un rôle mais c'est en aucun
cas nécessaire et d'ailleurs dans les
écosystèmes naturels l'animal est
surtout présente dans le sol qui est pas
forcément avec les mammifères supérieurs
donc surprendre l'article 15 qui reparle
aussi un peu de l'élevage ces questions
de pollution pour éviter toute pollution
l'environnement particulier des
ressources naturelles telles que le sol
et l'eau la production animale
biologique devrait en principe assurer
un lien étroit entre l'élevage les
terres agricoles la pratique de rotation
cuir nl approprié l'alimentation des
animaux par des produits végétaux issus
de la culture biologique obtenus sur
l'exploitation même ou dans des
exploitations biologiques voisine bon il
manque un verbe dans ce délire dans cet
article il manque un truc laisser voilà
donc là ça nous dit qu elle sait que
pour éviter toute pollution de
l'environnement
du sol de l'eau il doit y avoir un lien
fort entre la production biologique
animal
et végétales et les ter on ne dit pas
trop lequel que c'est extrêmement floue
en fait tandis qu'il faudrait que le
secret ça vient de la rotation alors ça
c'est idiot nourrir les animaux avec des
produits bio c'est extrêmement floue là
franchement sur le plan agronomique ça
vaut quand même pas cher
l'élément clé là dedans c'est cette
question de rotation pluriannuel on sent
que l'outil rotation l'a toujours été vu
comme quelque chose d'important parce
qu'on a observé des dérives de systèmes
en monoculture
mais ça signifie pas que des systèmes en
une culture peuvent pas de bien fait
quoi sauf que objectivement avant les
années 90 2000 on a rarement fait des
systèmes en mono culture de plantes
annuelles qui arrivait à respecter le
sig la fertilité
et donc
on se dit qu'avec une rotation ça serait
mieux sauf qu'aujourd'hui qu'est ce
qu'on entend par rotation une pelure
annuel en bio c'est très souvent je mets
trois ans luzerne pour reconstruire
boulet gisant au sol donc en fait de
faire du seul vivant et ensuite je le
dégradent petit à petit avec des outils
de travail du sol j'essaie de mettre des
couverts végétaux annuel pour éviter que
ça se dégrade trop vite sauf que
généralement au bout de 10 ans même
souvent avant tout objet de revenir à t3
en luzerne pourra contrer la console est
en fait on se retrouve à un système où
on recrée de la fertilité du sol on l'a
bousillée avec des fonds recrée la
fertilité du sol avec des plantes
vivaces luzerne trèfle paris et on l'a
bouzy avec des cultures annuelles on
essaie de ralentir la
dégradation du sol avec des couverts
végétaux mais on n'arrive jamais à
compenser parce qu'on n'est jamais aussi
efficace sur un plan de thermodynamique
qui avec découvert permanent
et est donc on est quand même arrivé à
cette ré cette observation que plus on
faisait des rotations avec de plus en
plus de plantes on arrivait à limiter
les dégâts mais clairement aujourd'hui
je vois aucun système sert à relier on a
des niveaux d'activité biologique de de
matières organiques aussi important
confrérique
et d'un autre côté quand on regarde les
prairies une prairie peut être durable
pendant ce temps sans la moindre
rotation on est sur la biodiversité
intra partiel et
c'est ça je pense que on confond une
fois de plus
les principes agronomique et les outils
les vaches c'est un outil parce qu'il
permet de faire du solvant la rotation
cure annuelle c'est un outil pour
résoudre des problèmes de maladies pour
résoudre des
riches en azote le sol etc mais c'est en
aucun cas un fondamental c'est pas
nécessaire de faire des rotations pour
faire du champion c'est pas vrai que la
prairie et très bon exemple et on a
aujourd'hui des très beaux exemples de
monoculture de bléneau monoculture de
maïs ont fait que ça la chaîne et c'est
d'ailleurs en vérité des systèmes qu'on
essaye de développer fortement parce que
pour réussir inciter les agriculteurs à
faire du sol vivant si tu lui dis ah ben
là c'est simple on va faire une rotation
sur 12 ans qui va réaliser quatre fois
dans ta carrière et tu vas devoir la
maîtrise et enfin les intrigues des
gouttes de sueur et c'est réellement ce
qui se passe en bio les gars l'ordre
délire avant de passer en bio c'est ce
passé des nuits entières et des
formations entière essayez d'imaginer
leur super rotation avec du blé du
machin du truc du bidule puis des
légumineuses etc
alors qu'en fait c'est vrai que dans
leur propose un système ont une culture
mais qui s'avère être assez autofertile
ou qui va dans le bon sens
dans le sens où
c'est quand même difficile quand même
aujourd'hui faire la monoculture de blé
même dans des trèfle blanc est d'avoir
un système de fertilité aussi élevé que
la prairie on s'en approche clairement
mais toute façon on s'en approchera
toujours tendanciellement sociaux rage
de l'eau ça c'est quand même l'un tran
qui peut permettre d' énormément
amélioré la production de biomasse des
systèmes
et donc qu'est ce que je disais tu sais
quand même ces systèmes en monoculture
qu'on essaye de développer parce que
quand on les propose aux agriculteurs
c'est un peu plus simple pour eux quand
même que c'est une bonne entrée en
matière pour le seul lion ça change pas
grand chose de leur pratique en fait de
toute façon sauf que ça va ce qui va à
la fin de leur système de vente
notamment par contre il va complètement
changer c'est qu'ils vont changer le
monde et ont passé des sols complètement
destroy au sol vivant et donc cette
question de la rotation pluriannuel non
la vue avec des monocultures de courge
qu'on dirait 10 ans même sans intrants
mais sans travail du sol et donc on a
réussi à les faire on confond l'outil
qui sert à résoudre le problème qui est
un outil économique une année je fais
telle culture
parce que ce qui il faut pas miser j'ai
un tas de bonnes années à blé et des
meilleures années à colza et donc il
faut pas faire que du blé tout le temps
parce qu'elle est c'est un peu casse
gueule mais néanmoins pour un acteur
c'est quand même plus simple quand tu
proposes une monoculture qui maîtrise et
qui peut servir de tête de rotation
partout dans ces systèmes pour faire une
transition sans lui aussi une
organisation du travail
suite à 150 hectares et tu fais tout
anglais ben faut tous mais la même
époque photos récoltées au même moment
il faut faire toutes les interventions
culturelles au même moment donc en
termes de temps de travail ça passe par
quoi je peux pas de partager les outils
avec les collègues etc donc c'est assez
compliqué et aujourd'hui je j'entends
encore beaucoup dire ça dans le monde de
la culture de conservation c'est la
rotation qu'elle piliers d'un état de
conservation non je suis dressé par et
ce qu'est le plier c'est la production
de biomasse nourriture des vers de terre
et c'est l'intensité du cycle ça c'est
un pilier
et on n'est pas obligé de faire des
rotations pour y arriver c'est pas vrai
bien que ce soit un excellent outil de
se dire tiens je suis deux années de blé
et puis deux années deux années de
culture de printemps deux années
cultures d'automne parce que je brise le
cycle des mauvaises herbes et ça me
permet d'énormément réduire
les désherbants quoi c'est une
orientation intéressante on revient
encore sur le thème de la rotation après
on se le fait en tiennent coûte on peut
et on va y revenir après tout cela on a
déjà du boulot
moi je vois j'ai l'impression que la
rotation c'est un peu un j'ai pas lu le
cahier dans
ramé mais c'est l'impression que s'est
posé un peu comme sacro saint principe
de la rotation bio et la joie nous on a
fait les salades salade ça l'a bien
placé quatrième année qu'on met les
poivrons au même endroit on n'a aucun
problème de fertilité on n'a aucun
problème de maladie paraît sur les
courges n'ayant plus et après j'ai
l'impression que les fonds mais j'ai
l'impression que historiquement on a
interdit la rotation en bio dans tous
les cas sur certaines ont obligé la
rotation en bio sur des solanacées comme
la nomade pour éviter l'accumulation de
cuivre sur les cultures alors que là on
traite plus avec du cuivre du pluton est
plutôt avec des huiles essentielles et
donc je comprends pas cette obligation
et d'un autre côté après je peux poser
la glace tu fonces cette obligation si
ça me dire ce que l'on fait pour pour
faire tourner le vignoble qua non mais
où tu vois c'est la cccd débat qu'on a
eue avec la
question de la rotation effectivement
moi tu as joué j'avais voulu faire des
essais de monoculture de patates faisait
patate recouvert de patates soupa est
couvert végétal peut-être sous pie
couvert végétal j'avais demandé à mon
contrôleur de me laisser faire ça
pendant dix ans pour voir où ça nous
mener parce que c'était un bon exercice
agronomique à bâle a donc il a posé la
question au lieu je sais pas quel
organisme sans doute l agence bio on a
réussi une réponse enflammé disant que
c'est un scandale où on n'est pas contre
la pomme de terre cette culture aussi
destructrice des sols
mais non si je fais de la pomme de terre
sous pie et je rajoute sa taille je fais
un couvert végétal après je gagne 0,2
point de matières organiques tous les
ans tu vois et donc non j'ai pas
détruire les sols au contraire je vais
énormément l'activé on a fait ça trois
ans le label bio nous
donc n'a pas voulu donner une dérogation
sauf qu'au bout de trois ans ou un effet
satiné ou peut-être plus et l'inao sans
doute qu'ils avaient des aliments dalino
sauf qu'au bout de trois ans de patates
sous pie couvert patate sous pie couvert
on avait bien fait les choses pas trop
travailler les salles et où on avait
tellement de vers de terre qui était
revenue donc on a fait une transition un
sol vivant comme ça sans faire d'un trop
massif et rien du tout c'est la première
fois je me suis rendu compte que vous
pouvez malgré tout avoir des stratégies
deux seules vivant et les taux de
matière grasse et bas il y avait un
curseur à poser mais c'était possible de
faire des trucs donc ça n'a aucun sens
et effectivement là je bosse pour des
producteurs on échange un mondial des
monocultures de tomates de concombres de
truc comme ça
alors qu'un problème c'est un principe
qui en fait complexifie au système et
qui oublie totalement que ce qui est
important entre autres c'est en tout cas
c'est nécessaire pour avoir un bon cycle
infertilité c'est la production de masse
du retour au sol la production bio masse
du retour et
tu peux faire des rotations aussi
compliquée que tu veux si t'as pas un
bilan est donc positif à la fin tu va
dans le mur et c'est ce qui se passe
il parle beaucoup de légumineuses dans
le cahier des charges parce que les
lumineuses ça ramène de la zone qui
n'est pas de la note de synthèse
c'est dommage parce que la légumineuse
c'est pas une plante très protectrice de
biomasse en moyenne quoi
donc notamment dans les têtes de
rotation va te mettre des légumineuses
comme des luzerne et on va te dira il
faut faire des découvertes de trèfle des
choses comme ça oh mais ça produit très
peu de biomasse en fait en termes de
business mix est pas fou pour les
légumineuses mais ça ramène de la zot
donc on est content parce qu'on a réussi
à voir sans unité d autres qui traînait
dans le sol ça a permis de faire un blé
avec les dix quintaux de plus que
d'habitude parce qu'on avait fait un
couvert de traits flamand et donc on a
l'impression que c'est super agronomique
alors quand tu dis qu'en fait tu pourras
voir 600 unités si on avait juste des
verts de période donnée massage tout le
travail qu'on a fait avec ont rasé diack
ces histoires légumineuses les
légumineuses et des plantes pionnières
effectivement un seul complètement
dégradés et tu veut redémarrer ton
système mais de la graminée mais la
légumineuse la légumineuse
accélérez énormément le processus de
reconstruction des sols en amenant de la
zot va faire très bien le boulot comme
elle est autonome on a sauté vers
beaucoup de photosynthèse de la biomasse
a mené la botte mais à un moment donné
dans la construction du système c'est
les plantes non légumineuses qui
prennent le dessus et à fixent leurs
oiseaux temps faites par la litière et
parce que et ramène plein de carbone
dans le système et à plein de bactéries
fixatrices d'azoté qui font pousser les
plantes ça c'est un truc on a des
bobines et ça avec conrad à partir des
années 2010 entre ouais ça nous a pris
3,81 mètres des stages et à éplucher la
biblio à comprendre le schmilblick
mais si j'ai beaucoup d'énergie chimique
carbonnais qui reviennent au sol
j'aurais de la zot y a pas de souci on
est en train de finir de de démontrer sa
dans des systèmes où nous les seuls avec
vraiment que de la paille quincé sueur
et de sang est laïque et du carbone du
carbone du carbone et on a l'impression
que ça marche très bien à ce stade comme
l'une des principales objections qu'on a
fait à la bio pendant des années c'est
peut-être encore le cas c'est de dire
finalement on pourra pas nourrir la
planète avec la bio parce que il n'ya
pas les rendements et caetera et c'est
un peu bizarre parce que d'un côté on
voit effectivement une agriculture bio
qui n'est pas performante d'un point de
vue agronomique et où les rendements ne
sont pas trop là et puis si on voit ce
qui s'est en permaculture ou même
maintenant avec le réseau amusé on voit
que les rendements ils sont là et on est
tout à fait à la hauteur des de la
production qui serait nécessaire pour
nous annoncer ça bah oui c'est
effectivement aujourd'hui un enjeu
majeur de
de reposer ce débat-là la productivité
tu fais bien le souligner parce que ça
vraiment de dimension c'est aussi
vis-à-vis de la société faire comprendre
qu'il ya d'autres modèles que le modèle
d'une paix cas qui peuvent produire
beaucoup
mais ça perdait ça oblige aussi à
remettre sur le tapis la question de
comment la bio s'inscrit dans le cycle
de la fertile de sucre de la fertilité
et quelle est sa cohérence agronomique
si on regarde la production de biomasse
d'une prairie la production de biomasse
d'une forêt
on est très souvent largement au dessus
de ce qui se fait
dans les systèmes bio s'est ralliée
classiquement les systèmes arraché c'est
un peu différent puisque c'est des
plantes d'été qu'on arrose la forêt la
prairie ne pousse pas beaucoup l'été
parce que souvent ça manque un peu d'eau
dans la majorité des contextes à
l'exception de la bretagne par exemple
ou c'est pas pour rien que ces deux
régions les hummer c'est que c'est tout
le temps chez chaude qu'à climat doux et
humide donc là les tu peux produire
énormément d'été c'est pas pour rien non
plus que les prairies en bretagne sont
extrêmement coup centre c'est parce
qu'il ya de l'eau l'été tout cas c'est
humide
mais on voit que globalement les
écosystèmes naturels sont plus
productifs que les systèmes s'est
ralliée où tous les systèmes de
production sans irrigation
et donc ça nous montre dans un premier
sa demande clairement que les
écosystèmes naturels ou mis en place
tout un tas de mécanismes écologique
pour produire beaucoup produire un
certain seuil et optimiser l'usagé des
deux principaux paramètres des
écosystèmes
c'est l'eau et sur les gars
et donc quand on regarde ça on voit
qu'aujourd'hui si on essaye de
comparaître et globalement des systèmes
qui en fait on pas grand chose à voir
mais si on prend un système s'est
ralliée bio un système seriez
conventionnel ben on se rend compte que
même dans un système s'est ralliée
conventionnelle avec beaucoup de regret
moult travail du sol et où on est très
en deçà de la production de biomasse
dans l'écosystème naturel tiprez rico
donc ça prouve bien qu'on gaspille du
soleil qu'on gaspille des systèmes
écologiques
et malheureusement aujourd'hui les
systèmes bio basée sur le travail du sol
et le refus de tous les intrants
chimiques
on est sur une production de biomasse
encore inférieur aux systèmes
conventionnels donc on va avoir en gros
le s'est ralliée bio à 45 quintaux le
seriez conventionnelle à 100 quintaux
par exemple un système s'est ralliée
conventionnelle tué à
sittard tu fais tes seins quintaux de
blé ça te fait 110 tonnes de biomasse tu
rajoutes 5 tonnes de paille 4 tonnes de
racines aller en gros tu es à 20 tonnes
de production de matière sèche par
hectare et par an
sachant qu'un écosystème naturel va
plutôt naviguer dans les 30 49 quasiment
le double alors ça une fois de plus ça
dépend vachement cité dans un milieu
humide ou sec enfin c'est ben comment ça
se passe
et évidemment plutôt humide et chaud
plus ça pousse mais on voit bien qu'il
ya ce gradient log
est donc bien évidemment ça fait dire à
tout le monde vous arriverez jamais à
nourrir la planète avec un système en à
culture bio
sauf que ce dont on parle c'est des
systèmes en agriculture bio où on
travaille beaucoup les sols et on n'a
jamais remis en route sérieusement le
cycle de la fertilité et c'est là qu'ils
arrivent et cette notion de rations du
sol
si je un seul capable de faire pousser
ses 20 à 40 tonnes de matière sèche par
hectare et par an de forte production de
biomasse
je dois avoir en théorie la même
quantité de biomasse qui retombe au sol
pour nourrir le sol comme ça que
fonctionne le système je produis de la
biomasse la biomasse retombe au sol et
nourrit le sol sacré des services
écologiques dans le sol et ça permet de
faire pousser les sols
or comme on est sur des systèmes où on
travaille le sol on les dégradent
et en plus en bio à la fin on ne cherche
même pas à voir les rendements c'est à
dire qu'on a on est arrivé dans une
logique où on finit par dire comme j'ai
des sommes un peu dégradée j'ai pas
d'intrants chimiques pour faire pousser
mes plantes ont fini par dire c'est
normal de faire que 40 quintaux comme si
on faisait plus ça vous dire qu on
tricher ou que
oui comme si on tricher avec des outils
technologiques et en fait non triche pas
c'est juste qu'on a un système très
dégradée si on regarde les systèmes
naturels ils sont naturellement beaucoup
plus productif de en biomasse et donc si
on reprend
les éléments du cahier des charges bio
qui nous disent clairement que dans
l'esprit de la bio il faudrait copié
plus ou moins
10 pas copier le modèle de la nature
mais lise il faut nourrir les plantes en
créant un cycle de la fertilité sur les
fermes
si on prend ce cycle de la fertilité
qu'on regarde ce qui se passe dans les
écosystèmes naturels ont produit
beaucoup plus de biomasse qu'en bio mais
c'est pas parce qu'aujourd'hui on n'y
arrive pas dans le cadre du cahier des
charges bio qu'on n'y arrivera jamais on
n'y arrivait pas déjà on voit que il ya
certaines expériences là où oui oui même
si je dois y arrive alors et claude
haegi mme c'est très ambigu parce que de
toute façon il ya un franc il ya 1 30 de
matières organiques parce que le légume
ne produit pas de biomasse pour leur
expliquer clairement si on prend une
salade on la coupe au moment où la sa
taille de salade si on l'a laissé monter
en graine et faire sa paille et finir
son cycle on obtiendrait un buisson très
important avec une grosse production de
biomasse à l'hectare et donc façon comme
quasi tous les légumes on les empêche de
faire leur biomasse c'est sûr et certain
qu'on n'oubliera jamais un sol avec
trois racines de coraux et 4 racine le
radis noir ça ne marchera pas on empêche
la plante légumes de se développer de
finir son site si on regarde un petit
peu le cahier des charges bio en fait
que déjà on ne pourrait peut-être
essayer d'éclaircir la question il ya
beaucoup de gens qui savent pas en fait
qu'est-ce que c'est un produit bio un
produit bio c'est quoi c'est un produit
qui qui respectent le cahier des charges
a b c ça en fait
beaucoup de gens sont une image en fait
assez justes ces fausses 2 du cahier des
charges
puisqu'ils dans la tête de beaucoup de
gens la bio c'est bien l'idée qu' on va
essayer de faire pousser tout seul les
plantes selon des processus biologiques
et c'est bien dans les grandes lignes ce
qu'a essayé d'expliquer le cahier des
charges bio le problème c'est que dans
le réel ça ressemble plus à ça même
quand tu vas chez certains collègues
t'as pas l'impression d'être dans un
milieu idyllique de nature
les vers de terre n'ont pas trop leur
place on est bien d'accord
mais donc il ya bien il y avait bien ces
préambules au cahier des charges qu'on
va regarder
et puis il ya la réalité
donc
c'était quoi ta question c'était c'est
quoi qu'est-ce que qu'est ce qu'un
produit bio quoi donc et c'est un
produit bio
mais donc in fine il ya l'idée que s'en
font les gens il ya l'idée qu'on a voulu
mettre dans le cahier des charges
initialement et il ya la manière dont on
a réussi à l'appliquer avec les moyens
du moment
les moyens sociaux qu'on a des outils
sociaux et donc les outils sociaux
autour du cahier des charges a été quoi
ça a été bien on va faire un règlement
mais je preuve c'est qu'un règlement ça
sert à quoi ça sert interdire
par exemple à aucune obligation dans la
bio de formation on te dit pas un à
culture biologique doit tout savoir
l'écologie du ver de terre doit tout
savoir de la mycorhize doit tout savoir
du bilan humique absolument pas non mais
pour elle te dire tu dois aussi avoir
l'obligation de faire un peu formation
par an à l'état mais ça n'aurait
peut-être pas forcément
aller là bas je pense que si que ça y
est ça va ça irait je pense que si même
si aujourd'hui les les instituts bio ont
quand même un train de retard sur le
sur la question du sol vivant je pense
que s'il y avait vraiment une obligation
positif de formation d'aller de l'avant
ça aurait quand même changer
complètement la dynamique du réseau et
c'est ça qu'on aimerait mettre en avant
même si les gens se forment dans le
cadre de la bio il n'y a pas toutes les
tous les groupements régionaux en bio
propose des séries de formations etc
mais tu n'as pas d'obligation là dessus
dans le cahier des charges on on te
suggère fortement d'utiliser les
mécanismes biologiques du sol pour
nourrir les plantes mais en fait il ya
plus ou pas d'information là-dessus on a
eu par exemple 0 10 k o
qui a proposé sa vision agricole pendant
des décennies au sein du réseau bio mon
mais pas héros d'il y a pas l'air de
terre dedans quand il manquait quand
même énormément de choses il a fini par
dire des choses à ces fausses à mon sens
sur l'utilisation des branches broyées
est assez bloquant
ça a bloqué beaucoup de choses et
et donc on a fait un règlement
qui suggère des choses
qui vont plutôt dans un sens agronomique
mais qui sont non contraignante on te
dit ça serait il faut aller dans le sens
de la biodiversité il faut aller dans le
sens de la réduction de l'érosion des
sols mais c'est non contraignant c'est
non mesurés ya pas un indicateur pour le
mesurer donc c'est fait c'est que des
déclarations de bonnes intentions
le seul truc et contraignant c'est
l'interdiction de la chimie
or on dit tous cas internet tout est
interdit sauf une certaine liste de
produits
c'est comme ça que s'est construit le
label nos remarques ça devient plus
simple pour pour simplifier le débat en
quelque chose d'un prêt à la chimie
c'est pas bon et mais on va faire
quelque chose de bien la boue il ya pas
de chimie c'est ça sauf qu'on va le voir
baisser qu'au final le label bio ça
s'est transformé en les produits phytos
est mauvais c'est le problème de
l'agriculture
tu vois c'est qu'on est passé d'une
question assez complexe de il faut
favoriser les services écosystémiques
à le problème de la rupture c'est la
chimie faut interdire la chimie c'est
quand même ça que le débat public a
basculé jusqu'à aujourd'hui
leaf aux adversaires charrues en gros
le débat il en train de se cristalliser
extrêmement violemment autour de bas
j'étais un t'utilises du
glyphosate wim et walternate capable
d'utiliser une charrue vous dit tout
c'est bien aujourd'hui le grand débat du
monde agricole le grand débat mais la
plupart des la majorité des gens
utilisent encore la charrue et le wifo
c'est le débat avant gardiste mais c'est
quand même vers ça que ça va se passer
aujourd'hui t'as pas un gros groupe
agroalimentaire qui a passé agronome qui
travaillent sur ce sujet là et qui sait
que il va falloir qu'ils se dépatouille
dans ce débat là comme moi je rencontre
beaucoup de gens de la grande
distribution des groupes
agroalimentaires
ils ont bien compris qu'il allait
falloir fait il il allait falloir qu'ils
fassent un choix entre ces deux voilà et
c'est pour ça d'ailleurs que la voie que
nous on choisit les intéresse beaucoup
c'est de dire attendez la priorité c'est
les services écologiques du sol
c'est la biologie des sols c'est le site
de la fertilité oui la chimie pose des
problèmes mais en fait pas tant que ça
quoi
mon sentiment il est clairement qu' on a
fait d'énormes abus
et on en fait encore pas mal dans
certaines régions sur la chimie mais
c'est quand même des choses qui changent
énormément au sein des conventionnels
même
les produits et une époque il fallait
pas du tout ce qu'ils valent aujourd'hui
non plus quand les prix sont plus les
mêmes faits qu'à une époque on utilisait
des produits à tire larigot sans se
poser de questions aujourd'hui les prix
augmentent on se rend compte de la
toxicité des produits donc à très haute
dose donc les agriculteurs eux mêmes les
salariés agricoles se méfie de ça se
protège etc
et puis beaucoup d'agriculteurs bien
comprendre ce qu'ils font quand même
aujourd'hui
donc on a quand même aujourd'hui une
très forte évolution la réflexion là
dessus mais malheureusement
l'utilisation des profits des produits
phyto diminue pas
et pourtant sur le terrain on voit des
agriculteurs qui réfléchissent de plus
en plus alors l utilisation des produits
mieux doser mieux régler les dosages
nommé consommation d'engrais moi j'aime
unitel blast a fait qu augmenter alors
que
et donc c'est très paradoxal parce que
je vois vraiment sur le terrain une
meilleure compréhension des enjeux et
une augmentation d'utilisation des
produits il commence à s'expliquer mais
ça s'explique tout simplement parce
qu'on a une dégradation des services
écosystémiques c'est que quand tu es
seul ils sont pourris il va falloir
compenser avec de la chimie faut qu'on
pense à google chimie mon grand père
mettait 50 unités d azote et gagné 44
tôt aujourd'hui pour gagner 40 quintaux
battant les 180 parce que mon grand père
il avait des sols à 5 % de matières
organiques et aujourd'hui on n'a rien vu
le 5
simplement et donc qui dit seuls 1,5 dit
maladie dist - de résidence au stress
hydrique etc etc et donc continuer d'en
rajouter la chimie donc ça c'est un peu
le le grand échec du plan ecophyto on a
dépensé milliards dans quelques années
vont animer des groupes capter des
données sur ce qui se passait sur toutes
les pratiques agricoles et compagnie et
j'ai pu les chiffres en tête mais exact
mais les ordres de grandeur c'est que
les fermes qui était dans les projets
éco phyto ils ont baissé de 10 15% leur
consommation de phyto et puis leur est
dû
du territoire a augmenté de 15 à 20%
et donc c'est un grand échec
et une fois de plus pourquoi parce qu'on
n'a pas mis l'essentiel au coeur du
promoteur du milieu de la table on n'a
pas mis les
l'essentiel du sujet au coeur de la
table qui est que l'on doit respecter le
site de la thermodynamique de la
fertilité que et donc c'est du coup en
fait une agriculture qui fonctionne avec
du carbone mais au lieu de fonctionner
avec du carbone vert et balla on
fonctionne avec du carbone fossile avec
due à la vague du procès des abers bosch
et de l'ammonitrate c'est ça
parce que les filles et tous les outils
qu'on m'aide qu'ont tous les outils
qu'on met dans les systèmes une fine et
servent à un moment donné à compenser
une déficience de services
écosystémiques alors ça peut être des
fois parce qu'on a mal sélectionner la
génétique ou quoi mais
on le voit dans les systèmes en semis
direct sous couvert très avancés où on a
réussi à remonter le taux de matières
yannick on a beaucoup de vers de terre
etc les gars nous le disent tous dans
les systèmes abouti thiriat comment il
s'appelle
mahjoubi son nom et qui nous a fait une
conférence à montpellier là dessus jean
pierre sarthou qui travaille beaucoup
sur cette question de biodiversité dans
les systèmes en a eu tant de
conservation et il nous dit quand les
systèmes de conservation sont aboutis
c'est à dire quoi qu'ils ont un cycle de
production de biomasse et un cycle du
recyclage biomasse qui est à tence et
non par l'ird d'intensité
on peut rajouter un peu de chimie de
demain ou pas au final le cycle
fonctionne la chimie à les réintégrer
dans le système elles retransformer
raisonnablement évidemment et c'est
quand même les systèmes où on trouve des
systèmes on trouve énormément de
biodiversité à des niveaux qui sont
quasi identiques à ce qu'on va trouver
dans un système naturel
libyen ces systèmes là j'ai eu
l'impression que finalement les gars ils
utilisent plus d'insecticides puis songe
ici mais
c'est pas tout à fait vrai de moins en
moins et quand on y travaille d'ailleurs
on a des gars qui ont des systèmes très
aboutie en semis direct le colza par
exemple c'est encore une plante un peu
fragile il ya besoin de pas mal
d'insecticides et fongicides quand on y
travaille sérieusement on arrive à les
supprimer alors le truc c est ce qu on
arrive à les supprimer tous les ans n'a
pas forcément une année bien déconnante
avec trop d'autres obsèques aux mauvais
moments forts un petit insecticides un
petit fongicides mais on arrive à faire
3 400 environ ces produits là
mais on est encore sous le coude pour
l'année où ça déconne en fait c'est
quand même là une fois de plus cette
notion de boîte à outils c'est que
l'agriculteur qui dit je vais essayer de
me passer les fongicides et insecticides
il va prendre le risque de mettre en
place des essais et c'est parce qu'il
sait que c'est certes ces essais rate il
peut quand même sortir le produit quoi
et ça lui permet d'avancer rapidement
parce que il fait un essai 2 essais 3
essais ils trouvent des solutions il
réfléchit à des choses mais si defacto
où tu lui dis allez on supprime le
produit comme ça ça va tu oblige à
trouver des solutions
fait ça marche très mal et c'est ce
qu'on a eu pendant
tout le débat au sénat la sur glyphosate
j'étais assez surpris d'ailleurs des
gens qu'on dit ça
qu'ils aient il faut supprimer
glyphosate pour obliger les adducteurs a
changé de pratique
aimés quittés dit qu'ils vont les
remplacer par des pratiques plus
vertueuse
c'est le problème est donc on sait ce
qui va se passer si demain on supprime
le glyphosate déjà on utilisera d'autres
désherbants qui seront peut-être moins
sympa parce que quoi qu'on en dise on y
faisait ça reste une molécule assez
simple qui se dégrade assez facilement
et puis surtout ça va motiver tout le
monde à faire quoi parce que aujourd'hui
qu'est ce qu'on a dans la boîte à outils
pour désherber basse et les outils de
travail du sol ou le chimique pour les
céréales alors pour le maraîchage on a
le bâchage on a les mains ça bon et donc
voilà bon
visait à produire des produits de haute
qualité ça clairement aujourd'hui aucun
indicateur de résultat et c'est à orly
table nous sort des études l'agent ce
duo nous retrouve des études en disant
qu un peu plus d'antioxydants de ceci de
cela mais là une fois de plus c'est
qu'on n'a pas des faits parce qu'on
mesure on mesure des choses mais on n'a
pas d'objectif finale où
on n'a pas de critères qu'est ce que
c'est qu'un légume
naturellement vraiment bon pour l'homme
il parle référentiel quel est le
référentiel qu'il a définie ou est ce
qu'on est vraiment dedans et surtout
c'est que les contraintes imposées et
n'ont pas suggéré par le cahier des
charges
ne sont pas nécessaires et suffisantes
en tout cas pas suffisante pour obtenir
vraiment des bons légumes on peut
trouver des légumes bio absolument
dégueulasse qui ne soit que de l'eau
c'est très facile à faire je te prends
du
la fiente de poulet chez mouline ça dans
le sol gelé des salades j'arrose ça
comme un cochon et je vais te faire une
salade insipide aucun problème ça chez
le fai relations
donc quand on dit qu'on vise à produire
des produits de qualité oui c'est une
fois de plus une intention mais on sent
bien qu'il a manqué tout l'arsenal de
mesures de formation et de travail de
recherche
qui auraient été nécessaires pour y
arriver réellement viser 7 à réaliser
cet objectif et puis comme on disait
précédemment n'y a pas eu une
homogénéité dans les pratiques des des
bio non puisque finalement du tout vu
que c'est que des des indications chacun
après les mets en fonction de sa
sensibilité de ses priorités on n'a pas
mis d'agresseurs de résultats comme et
donc ça c'est quand même un problème
donc ça a permis toutes les dérives au
terme de destruction des soldes je fais
des dessins qui sont pas bonnes et
qu'ils gardent pas puisqu'il n'y a
jamais eu un indicateur
donc ensuite on retourne donc je passe
un peu sur ce titre deux objectifs et
principes de la production biologique
pour ensuite aller jusqu à l'article 4
du titre 2 qui lui proposent des
principes généraux
excellent avec se dit
donc on a des principes généraux qui
réduisent la même chose la production
biologique est fondée sur les principes
suivants concevoir à gérer de manière
appropriée des procédés biologiques en
se fondant sur des systèmes écologiques
y utilise les ressources naturelles qui
sont internes au système selon des
méthodes qui de poing utilisées
organismes vivants et des méthodes de
production mécanique
ah mais c'est marrant la sq allemand au
début on voit quand même cette intention
d'avoir des visions assez holistique des
visions de système et ça c'est ça c'est
peut-être l'esprit de la bio la con hein
mais après mais après tu sais plus trop
où ça va bon là ça part un peu en vrille
donc on veut utiliser des organismes
vivants et des méthodes de production
mécanique ça ça fait partie des gros
problèmes
c'est à dire que là on commence à avoir
inscrit dans le marbre la différence
entre les mécaniques et la chimie
le problème c'est que si le seul c'est
vivant savas pas aimé du tout la
mécanique parce que aujourd'hui tous les
outils de travail du sol sont des
broyeurs à biologie du sol ces
débrouillards vers de terre célébrée
hier à champ mycorhiziens ce des oxydes
heures de complexe atomique et donc
quand on commence à parler de produits
méthodes de production mécanique
et que c'est vraiment inscrit un peu
trop dans le marbre du cahier des
charges
c'est quand même parce que c'est écrit
là qu'à un moment donné on a vraiment
une grosse
difficulté de la bio à se séparer de la
machine la mécanisation et notamment du
travail du sol puissent ils ont quand
même fait le piller de leur pratique ses
marques et production mécanique alors
que pendant pas mal d'années la rupture
conventionnelle son pilier c'était la
chimie c'était de dire tout et chimie on
va utiliser correctement la chimie pour
activer les systèmes et on va supprimer
la mécanique et la voyons évoluer on
retombe bien dans la question de je
travaille mais seul je crée du death
baule où j'utilise de la chimie pour
mieux respecter les cycles écologie et
c'est aussi parce que notre chimique a
refusé de prendre en considération
réellement en fait le cycle de la
fertilité qu'il ya eu un braquage et qui
a une scission le monde agricole c'est
là qu'on a démarré la guerre et donc si
l'on commencé à marquer en gros utilisez
un organisme vivant et des méthodes de
production mécanique c'était bien pour
dire on n'utilise pas de la chimie et on
est en guerre contre la chimie et on
oublie que la mécanique ça peut faire
mal et on oublie que parce qu'on le
savait
oui pourquoi il a écrit très clairement
et c'est pas le seul oui mais en france
on n'a pas subi deux catastrophes
écologiques dus à la mécanisation mais
il ya quand même mais perdent d'érosion
hydrique de l'orb dizaines de tonnes
nécessaires
flagrant que
en australie en amérique du nord qu'au
brésil et donc en france le discours et
c'est toujours le discours que j'entends
un bon labour la bombe bien profond
parce que ça retombe bien en deçà des
compactes bien
géré et lumière elles sont pas
transparents bas dans beaucoup de zones
où ces plats ça va par contre c'est vrai
que la dot eco tôt mais a beaucoup de
charrue un bon l'amour tu auras une
belle rivière marron et c'est aussi
simple que ça mais dont il ya beaucoup
même beaucoup de coatex pédoclimatiques
en france où effectivement ça fait 60
ans qu'on la boive sérieusement on a
perdu la matière est unique mais on n'a
pas eu une érosion folle parce que la
matière minérale s'y prête quoi mais il
ya clairement eu aussi beaucoup de zones
où on a clairement arrêté la
mécanisation du travail du sol parce
qu'on savait de toute façon et dans le
mur bien convaincre que c'est à dire un
truc assez juste est assez intéressant
c'est que toutes les stations
expérimentales été mis sur des endroits
où il y avait les argilo calcaire très
résistant au travail du sol mais c'est
ce qui a produit toutes les deux
secondes sur lequel se basent de l'inra
et qu'on étudie et du coup ça c'est un
bien quand même qu'il faut qu'il faut
mettre en lumière parce que c'est pas ça
un levier c'est primordial parce que les
modèles boîte et développer la sont
absolument pas adapté l'élevage de
montagne des choses comme ça et c'est
pour ça qu'on a quand même vu en
l'espace de sentant une paupérisation
l'agriculture des zones de montagne qui
s'est transformé juste en élevage bio
tout et hermes en gros pour faire simple
et quelques bugs encore un peu du maïs à
droite à gauche on ya mis de la vigne
je sais quand même l'histoire de
beaucoup de vignobles c'est qu'on y est
fait de la céréale des plantes annuelles
et à force de ravager de
deux d'érosion par le travail du sol
c'est toute l'histoire du gers notamment
fait là où c'était trop ravagé on a mis
de la foire et et apprendre à me lavigne
c'est plus que ça qui poussaient en
vérité que
ça va et c'est alors que c'était des
zones extrêmement fertile et tous nos
super fameux coteaux et des aoc
improbable elles ont assez souvent quand
même un passé de sol fertile qui a été
ravagée par de la traction animale dans
des coteaux pour faire pousser des
plantes annuelles et à la fin on a mis
de la vigne passé plus que ça qui
poussait camp d'été arrivent aux
cailloux
et là encore toutes ses zones de coteau
c'est bel et bien du territoire délester
sur lequel on n'a jamais fait à
délaisser pas d'exister c'est des
territoires délaissés sur lequel on a
fait plus d'expérience d'expérimentation
me peu de l'organisme de recherche
bas parce que on savait bien que
classeront n'avait pas avoir des
productivités incroyable et puis ça
faisait peur ne savait pas partie des
plans quinquennaux on n'est pas un
cadeau c'était nourrir paris avec le blé
de la beauce et des patates d'alamo
c'était ça franchement ce que les
auvergnats faisait avec leurs vaches
ça a été assez pauvre au monde
donc voilà il ya ceux qui ont de la
production mais canigou après il ya
d'autres
d'autres points qui sont un peu moins
gros nomique
il ya la question des intrants extérieur
on voit que dans le cahier des charges
on essaye de dire c'est pas une bonne
idée d'aller chercher des trucs à
pétaouchnok
etc sans forcément refuser tout type
d'intrants un refus des engrais minéraux
faiblement soluble bon ça n'en utiliser
des engrais minéraux feb le manceau lui
plutôt
utiliser plutôt des substances
naturelles substance dérivée de
substances naturelles et que c'était la
fin peut quand une limiter les intrants
effectivement ça c'est une envie mais
dans la pratique est ce qu'on voit c'est
que finalement les seuls six ont
travaillé travaillé on baisse la
fertilité on baisse la matière organique
et du coup on va toujours être obligé
d'en mettre plus pour maintenir les
rendements et au final les pratiques bon
à l'encontre de
de l'esprit quoi donc là on a remis un
petit peu d les outils dans la boîte à
outils on est en train d'éclaircir la
question agronomique pour pas faire
n'importe quoi et maintenant les leviers
une fois qu'on a parce que ça c'était le
travail en amont nécessaire maintenant
est-ce qu'on ne pourrait pas activer des
leviers politiques sur comme la pac et
des subventions sur pour justement aller
dans ce sens là et plus subventionner un
truc qui va créer plus d'entropie
détruire les systèmes etc parce que
c'est quand même moi j'ai été surpris de
voir que dans l'est la location des
subventions et des aides c'était plus je
mettais en place des systèmes qui dépend
des d'intrants plus j'allais toucher 2
de la subvention et là je comprends la
logique parce que dans une économie de
marché qui veut faire du pib qui veut
faire la croissance est bien plus on
consomme plus on met la trempe de tomber
la croissance mais ça va quand même
vraiment à l'encontre de de l'agronomie
de la résilience des systèmes et de
surtout de la durabilité des systèmes
quoi et oui effectivement un système qui
pousse tout seul c'est un système il n'y
a pas beaucoup d'intrants par l'eau qui
me semble un intrant
important
mais ce qu'on peut aller aujourd'hui
motiver les politiques c'est une
question d'échelle
ça a été essayée avec la pad s'est
essayée qu'il ya des clubs les stars
ouest qu'est ce qu'on essaye aujourd'hui
est que pour les lectures du vivant je
crois que le boulot sur la chaîne
youtube les chaînes youtube marche bien
parce que tout le monde a la même chaîne
youtube en fait tout le problème c'est
que la thématique du semis directs du
soleil ans est resté pendant très
longtemps une thématique agricole
gricole de spécialistes de l'agronomie
du ver de terre et du truc c'est un peu
une curiosité du monde agricole donc
faut diffuser l'information
moi je crois que ça se fera tout seul en
fait qu'on aura atteint le stade
critique de gens qui sont
en réflexion vers cette logique du
solvant il n'aura même pas besoin
d'aller les voir les politiques de toute
façon ils sortent toujours sur la
dernière vague à la mode est donc
j'ai en dessus quoi tu vois les noms des
fois on dirait t'as pas peur de te faire
récupérer je dis pas que j'ai pas peur
de me faire que expiré c'est que
j'aimerais bien me faire récupérer
effectivement et je pense que ça se fera
pas une récupération politique opportune
le moment venu mais parce que en amont
leur a déjà fait le boulot la lame de
fond oui il sera parti le coût sera
parti tu pourras pu arrêter la chose et
je pense qu'on en est pas très loin
sur moi j'ai toujours dit non quand on
aura fait
100 millions d'heures de formation sur
la chaîne youtube
enfin 100 millions de vues aller sur la
chaîne youtube vers des terres
production on aura réalisé un volume de
formation et d'acculturation qui sera
significatif et qui fera basculer les
choses aujourd'hui on est presque à 4
millions de vues on a fait ça en deux
ans et demi la semaine bosser encore ça
me disant et puis et puis là on aura
atteint le chiffre quoi bon aujourd'hui
on n'est pas tout ça il ya la vente de
chaînes youtube via et je n'ai pas dit
ça il ya de plus en plus de monde non
mais c'est vrai moi ça me fait plaisir
c'est que je vois que je vois beaucoup
de chaînes de permaculture qui
reprennent des bouts de nos vidéos qui
reprennent la thématique et je trouve
que la tonalité notamment du rapport à
la chimie la vie du sol elle a beaucoup
changé sur toute la chaîne youtube des
permaculture et compagnie il ya un
regard qui a beaucoup changé il ya une
acculturation qui s'est fait et donc je
m'inquiète pas je vois que le chemin est
en train d'être parcourue et maintenant
la question c'est est-ce que cette
guerre
il faut pas glee fauve a vraiment amené
à détention telles que
que ça va devenir violence je sais pas
quoi le fait est qu'aujourd'hui si
demain on nous interdit glee faut il ya
1 msv on s'en fout un peu chez les
serristes en serre chauffée on s'en fout
mais en céréales
s'arrête un pôle tendue alors on est en
train de bosser très dur pour trouver
des outils de secours on a déjà quelques
bonnes idées en actions fonctionnel
d'autres il ya encore deux trois ans de
développement c'est pas facile quand on
n'a pas beaucoup de moyens de trouver
des bonnes idées trouvent un acteur
motivé pour bricoler un truc tester ses
savantes ou sans
donc je pense que ça va se faire tout
seul
faut juste continuer le travail et je
lis et construire des outils pour que
les agricultures adapte les pratiques
quand les éditeurs ont adopté les
pratiques de toute façon il y aura une
reconnaissance de ces pratiques là et
puis
et puis la politique suivra quoi et une
fille et je veux dire si vraiment tu
arrives à faire basculer ce sont 10 % de
la culture sur des modes vraiment de
solvimo tu as énormément de
réglementation qui ne se justifie même
pu énormément de contraintes qu'on nous
impose qui ne se justifie pas qu'ils
n'ont
pas ce que si tu arrive vraiment à faire
beaucoup d'acteurs sur celles vivant ben
tu raisonnes à une bonne partie des
problèmes de l'eau de l'érosion de la
valeur nutritive et caetera et qu'on
pourrait terminer sur conclure sur tout
seul ça va plus vite ensemble on va plus
loin mais en fait avec la chaîne youtube
on peut aller tous ensemble plus loin
c'est ça mais c'est exactement ça c'est
serré que plus on est nombreux à y aller
plus on y va mais je veux tellement de
gens qui kiffent hassan au projet amène
énormément d'inertie qu en vérité
vingt à trente personnes on avance est
beaucoup plus vite
que les instituts de recherche
aujourd'hui le maraîchage celui vente a
pas une étude sérieuse qui a été fait
par l'inra sur la reconstruction
biologie des sols etc
ça fait dix ans qu'on fait ça quand même
quoi et et dominique c'est le nerf et
sert depuis encore plus longtemps et
gilles lemieux fait ça fait ça il ya
plus de 25 ans et pierre besse a
commencé la démarche
il entend aussi voiture aujourd'hui on
n'a pas une étude sérieuse sur le truc
donc on arrête de perdre de temps non et
on veut que tout le monde galope
derrière et c'est très bien et
j'estime tout en disant je pourrai
prendre ma retraite secondes sur la
machine sera lancée et puis
on pourra était de courir partout est
passé 9e dimanche à faire des vidéos