La couverture des sols en climat sec, par Mathieu Marguerie

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bonjour à tous donc mathieu marguerie je
travaille à agri bio 04 et bio de
provence donc s'ils sont les groupements
d'agriculteurs bio dans les rangs
provence soit et donc on va regarder un
petit peu pas des réflexions où on en
est dans les réflexions en provence
alors à la fois en agriculture de
conservation non bio puisque on
travaille beaucoup avec avec arvalis

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donc vous montrer un peu où on en est
dans un contexte provençal et puis aussi
en bio ou en sont les réflexions donc
bon d'abord je vous montrerai un peu à
quoi ressemble le climat en provence au
delà de l'image que vous en avoir un et
des aléas climatiques qui sont quand
même de plus en plus fort c'est ça la
caractéristique de notre climat
donc vous me direz si ça ressemble à la
bourgogne à quel point ça ressemble à
votre climat on regardera ensuite un peu
les où on sent les réflexions au non bio
et où en sont les réflexions en bio et
puis quelques pistes itinéraires
techniques qui sont alors qu'ils sont
encore en construction puisque tout ça
est encore évidemment en construction un
petit peu partout alors l'enjeu au
niveau agricole en provence c'est de
gérer les aléas climatiques
ils sont nombreux pour ça c'est juste
pour vous montrer le climat qu'on a en
moyenne en provence donc enfin dans un
grand grand de moitié sud avec les mois
ici que vous avez et puis les
différentiels pluie -
l'évapotranspiration cumulé des plantes
et vous voyez qu'en fait on a des
régions alors moi je suis juste s'il
avère vers aix en provence
on a des régions où dès le mois de mai
des fois un peu avant des fois un peu
après l'évapotranspiration est supérieur
au plus donc ça veut dire que tout ce
qui est culture de printemps sans eau
sans irrigation
on oublie c'est à dire que
ça se fait pas sans obligation bon plus
vous allez vers le sud ouest plus et
plus les régimes hydriques sont
favorables impôts c'est paul n'y a pas
de soucis 1
j'ai par contre ceux qui sont à béziers
c'est toute l'année comme ça quoi donc
il faut gérer la première chose c'est
vraiment de gérer cette contrainte là et
d'avoir à l'esprit que sans irrigation
faire des cultures de printemps donc
diversifier un peu la rotation par
l'introduction des cultures de printemps
gérer les mauvaises herbes par ses
rotations diversifiée et sait que c'est
compliqué dans beaucoup d'endroits en
provence si on n'a pas l'eau évidemment
bon ça c'est une diapo d'un collègue
d'arvalis aussi qui vous montre juste
l'impact de ce changement climatique sur
les rendements du blé dur où vous avez
l'évolution en jaune là des rendements
bruts en moyenne par année
vous avez les quintaux ici et vous avez
ici le rendement corrigées du climat
donc vous voyez que depuis les années on
va dire 90 le rendement réel stagne à
voir commence à diminuer un petit peu et
en fait si si si on simulait des climats
qui n'avait pas changé au moins changer
les rendements continuerait de
de progresser et ce différentiel là il
est important il est en moyenne de 10
quintaux par hectare qui s'explique aux
trois quarts par le changement
climatique
rendez vous compte 10 quintaux par
hectare sur des potentiels de rendement
qui sont à 35 ou 40 quintaux
c'est énorme quoi l'autre chose bon ça
c'est des projections un petit peu
climatique beau c'est assez compliqué
mais c'est selon les différents
scénarios du giec et c'est qu'ils nous
montrent que ben voilà globalement
comment vont se déplacer les grandes
tendances climatiques entre eux alors
moi je suis par là vers digne les bains
ils nous disent voilà dans 50 ans vous
aurez un climat qui se rapproche un peu
plus de naples quoi voilà donc ça nous
donne l'ampleur des évolutions alors je
sais pas en bourgogne ce que vous aurez
dans 50 ans mais voilà ça nous donne un
peu l'ampleur des évolutions à venir et
ça nous dit voilà il faut il faut
regarder ce qui se passe aussi dans
d'autres régions ou c ou les climats
sont nous paraissent des fois beaucoup
plus dur que ce qu'on a dans nos régions
mais c'est important d'aller d'aller
regarder ce pas dire qu'on va tout
copier que tout va se transposer comme
ça mais ça veut dire qu'il faut le
regarder avec avec intérêt et l'autre
réalité qu'on a aussi au niveau
climatique c'est actuellement météo
france nous dit vous avez 1 % des jours
dans l'année où il ya un climat extrême
donc extrême ça veut dire soit des très
très fortes chaleurs soit des
températures très basses en provence et
de quart sud-est soit énormément de plus
ramassées en très peu de temps
1 % 1 % ça fait trois-quatre allez on va
dire peut-être 2%
quatre cinq six jours par an kwh à peu
près bon nous sommes parés déjà beaucoup
et ils nous disent en 2050
ce sera 30 % des jours avec des aléas
climatiques comme ça 30 % ça fait cent
vingt jours par an donc c'est compliqué
parce que vous imaginez bien que pour
des agriculteurs
si on nous dit bon ben voilà le le
climat va changer et c'est à mes quatre
années sur 5 vous allez avoir des alliés
des années moyennes
qui vont être comme ça où comme ça et
c'est bon c'est pas marrant mais on se
dit que quatre années sur cinq on va
pouvoir calibré nos itinéraires
techniques pour faire ça ou ça là si on
dit que le climat va faire ça ça un coup
il va y avoir énormément de plus
ramassés puis des sécheresses prolongées
du l'année d'après ce sera complètement
différent là pour adapter les
itinéraires techniques
c'est plus compliqué quoi donc il va
vraiment falloir d'où la thématique
d'aujourd'hui dire comment au niveau du
système comment on arrive à on arrive à
adapter tout ça pour que l'ensemble du
système et ça passe évidemment par le
sol soit plus résilient pour supporter
ce climat capricieux
bon alors je n'ai pas résisté ça c'est
des photos de la semaine dernière chez
moi depuis le 10 octobre on a eu 500
millimètres de pluie donc voila quoi
ressemblaient les champs la semaine
dernière un peu la cata il ya eu plus de
plus que prévu et c'est donc des
phénomènes méditerranéen ou cévenol
quand vous êtes vers montpellier qu'on
appelle comme ça et donc j'ai un
collègue d'arvalis là philippe braun qui
a regardé si ces phénomènes
méditerranéen s'intensifier et la
réponse est oui c'est à dire que
historiquement ça c'est les pluies de
début octobre à fin 2008 jusqu'à début
octobre et en fait ce qui se passe c'est
que où tu deviens un mois assez sec
septembre a tendance à devenir un mois
très secs les dernières années septembre
est très sec et les pluies se décale
vraiment vers fin septembre début
octobre et ensuite en octobre
c'est pareil c'est à dire que les pluies
en intensité un sas aider les aisselles
cdd pluie tous les tous les 5 jours ce
qui en millimètres par cinq jours par
tranche de cinq jours les plus aussi se
décale beaucoup et en fait les épisodes
pluvieux arrive surtout à partir du 15
20 25 octobre et novembre
après donc il devient des mois très
pluvieux donc évidemment pour le semis
de blé
ça change ça change beaucoup de choses
et c'est très compliqué alors je sais
que cette année ça a été généralisé les
galères de semis
donc voyez c'est assez général quoi
voilà donc la scène aux essais de blé
face étaient nos essais de blé je
devrais dire donc juste pour vous
montrer ce que d'après j'ai des photos
du blé donc ça c'est le voilà c'est au
tour de saint-prest 17 blessés vous avez
la route donc qui a été tellement de
pluie que tout tout est parti mais les
blés ont à peu près résister dit à peu
près parce qu'il va falloir compter les
morts dès que tout ça est passé et en
fait si vous voulez ça passe qui est
assez impressionnant donc ça c'est les
essais donc vous avez eu si vous voulez
ça les immenses plus puisqu'il a plu 100
mm dimanche dernier mais il y avait déjà
eu 400 avant donc les sols peuvent plus
absorber l'eau et ce qui s'est passé que
c'est que ça ça a décapé si vous voulez
il ya tellement une pluie de valls a
fait des vagues en fait ça à décaper le
sol sur 3 4 cm est par contre les blés
sont restés c'est à dire que des blés
qui étaient au stade de feuilles
ils sont quand même restés et ils ont
été tous des chaussées là je sais pas si
vous voyez bien sûr les c'est pas moi
qui les ai couché pour la photo reste
souvent couché comme ça ils ont tous été
des chaussées et ceux qui les a tenus
c'est les petites radicelles en dessous
donc sur des plantes tout petit
moi je pensais que je n'allais plus rien
à voir et à côté vous avez des champs où
il y avait rien ça avait été labouré
pour semer et là là il a le champ est
vraiment parti quoi donc là c'est voilà
même des plantes tout petit ont réussi à
tenir le sol sur des phénomènes
climatiques extrêmes
alors évidemment on n'a pas ça tous les
ans mais on a des aléas climatiques très
forte 2017 c'est l'année la plus sèche
qu'on a enregistrées depuis 50 ans on a
eu trois cent vingt où 330 mm de pluie
dans l'année 2018 alors on n'a pas fait
le compte encore de 2019 mais ça devrait
s'en approcher année la plus humide
depuis 50 ans on n'a eu quasiment 1000
millimètres de pluie dans l'année donc
ça vous montre la la variabilité qui a
d'une année sur l'autre quoi alors dans
ce contexte évidemment toutes les
pratiques en agriculture de conservation
des sols font réfléchir ceux qui sont en
agriculture de conservation des sols ils
ont déjà fini tous leurs semis de
céréales cette année
qu'ils soient en bio par mais dès qu'ils
sont à l'agriculture de conservation
parce qu'ils ont évidemment beaucoup
plus de souplesse et beaucoup plus de
facilité d'intervention dans ces climats
très compliqué ou rentrer dans les
terres c'est compliqué c'est pas le cas
en agriculture classique voit même en
bio parce qu'on a évidemment il faut
préparer les terres etc
donc on a eu beaucoup de difficulté à le
faire donc voilà pourquoi tous beaucoup
d'agriculteurs se pose la question aussi
de la conservation des sols en provence
de manière totale de manière partielle
peu importe mais la question se pose
quoi et la question c'est comment faire
parce qu'avec un climat compliqué comme
ça c'est pas évident par deux
d'implanter des couverts végétaux quand
il fait sec
bon déjà implanté un couvert végétal
après moisson
on oublie et puis quand il fait sec
jusque fin septembre des fois et qui se
met à pleuvoir d'un coup fin septembre
ou en octobre pour implanter des
couverts végétaux c'est pas évident quoi
et puis dans certaines parties de la
provence dans même une grande partie de
la provence
il ya aussi du froid
donc quand vous êtes sur le littoral etc
ça va mais quand vous êtes moi je suis
dans les alpes-de-haute-provence donc
c'est au-dessus d'aix-en-provence vers
forcalquier ceux qui connaissent il ya
du froid l'hiver il fait froid et c'est
dans le couffo pas implanter notre
couvert végétal trop tard si on veut qui
qui qui qui fasse quelque chose donc
voilà il faut composer avec tout ça et
voilà donc je vais vous dire un petit
peu où on en est
la première chose c'est laid donc c'est
un projet qu'on avait conduit à quelques
années avec arvalis et la chambre
d'agriculture et donc agribio où on
avait diagnostiqué les performances donc
plutôt en rendement et en protéines et
composantes de rendement de parcelles en
agriculture de conservation sens large
en provence sur trois ans avec une
méthode de diagnostic auchan lac a été
mis au point par arvalis et on avait
regardé un peu bas voilà qu'est ce que
ça donnait dans nos conditions
donc il y avait des bio il y avait des
pas bio puis avait découvert mort donc
on détruit complètement le couvert et en
russe m
et puis il y avait découvert vivant donc
découvert qu'on essaye de maintenir
comme ça
vivant dans l'est dans les cultures avec
du conventionnel du bio alors évidemment
couverts vivant il y avait peu de bio
parce que c'est pratique plus plus
risqués mais par contre si non il y
avait un petit peu tout le monde de
représenter donc vous avez le ya une une
synthèse qui a été fait là que vous
pourrez trouver sur sur internet et
voilà ce que ça donnait alors j'ai tout
affiché d'un coup alors c on a regardé
c'est le modèle qu'a mis au point leurs
valises qui nous permet de faire ça
le donc ici vous avez le rendement en
pourcentage du potentiel attendu en
conventionnel
c'est à dire que c'est un modèle régis
pour en parler diack chants etc qui nous
permet de dire une fois que le climat
enfin une fois que la saison est
terminée en fonction du climat qui a eu
en fonction de la parcelle la profondeur
du précédent de la variété de blessés
sur blé qu'on a fait ça voilà le
rendement qu'on aurait dû avoir ci avait
pas eu d'autres facteurs limitants que
le climat donc vous avez on rentre céder
à des modèles climatiques
on rentre voilà tout le modèle
climatique si elle désire y gassion
évidemment les rentrer dedans puisque ça
va avoir un impact mais vous auriez dû
faire temps ci il y avait vraiment aucun
autre facteur limitant que climat c'est
à dire la zot c'est ok les mauvaises
herbes sont pas limitantes etc et on le
relie à l' indice de nutrition azotée à
floraison qui en gros nous représente
est ce que le blé a été bien nourrie en
azote ou pas quand on est proche de zéro
le blé a souffert en azote et puis quand
on est proche de 1 ou ouvrir un pot de
la le blé a été bien nourrie en azote et
ce qu'on voit ici c'est que alors vous
avez en bleu les conventionnels en
couvert mort en
en jaune là comme ça les conventionnels
en couvert vivant puis après on va
regarder les points bio après mais déjà
sur les conventionnels ce qu'on voit
c'est que vous avez bon vous avez
évidemment un peu tout parce qu on
mesure tout quand on fait ça en mesure
d'aider des complications agronomique on
mesure si l'agriculteur y maîtrise ou
pas son système sa culture et c'est donc
on mesure vraiment tout mais ce qui est
intéressant c'est de voir que vous avez
des agriculteurs qui sont là c'est à
dire qu'on fait autant voire un peu plus
de rendement que s'il avait été en
conduite classique avec la bourre on
entre guillemets donc alors qu'eux ils
sont en semis direct et ils ont même
fait vous en avez certains qui sont en
couvert vivent donc c'est à dire qu'ils
maintiennent un couvert vivant dans les
cultures etc ont réussi à faire aussi
bien en rendement voire même un peu plus
ou significativement plus alors il n'y a
pas beaucoup de points je suis d'accord
mais il y en a qui ont réussi à faire ça
donc en gros c'est des agriculteurs qui
ils ont une luzerne dans leur culture et
ensuite il installe tout la rotation
dans une luzerne qui va être régulée
chimiquement soit avant le semis de la
la culture au before that soit pendant
la culture où va y avoir une régulation
de la luzerne avec des déçus le fonds
général et la crainte qu'il avait
amplement c'était de dire est-ce que ça
c est ce qu on va réellement y arriver
puisque est ce que est ce que le fait
d'avoir une luzerne est humble et en
l'occurrence dans la même parcelle est
ce qu'on va pas avoir trop de
concurrence hydrique par exemple et la
réponse c'est que c'est possible de pas
l'avoir voire même de gagner un petit
peu en rendement alors avec plusieurs
hypothèses qui adhéraient un soin soit
quand la luzerne et réguler chimiquement
dans le blé bat donc pour que ce soit
fait suffisamment tôt pour papier de
concurrence évidemment donc c'est quand
eux tout ça se réveille au printemps au
mois de mars
et puis en gros soit soit la luzerne
comme on lui tape un peu dessus quand
même avec des herbicides bas elle va
restituer de la zot en fin de cycle du
blé soit l'autre hypothèse c'est de dire
c'est l'association c'est vraiment
l'association entre la luzerne et le blé
qui est profitable puisque la luzerne à
des systèmes racinaires
qu'il semble très bas et ça permet aux
blés de se frayer un passage et d'avoir
un enracinement aussi plus profond quoi
voilà donc ça c'est donc la prom'
premiers résultats qui était important
pour nous c'était ça c'était de dire qu'
il y en a en conventionnel en
agriculture de conservation non bio qui
arrive à faire aussi bien en rendement
que si c'était en conduite classique
voire un peu à déplafonner le rendement
et la qualité aussi
et puis en bio alors les bio sont là
alors évidemment on n'atteint pas les
mêmes potentiel de rendement parce qu'on
a on est beaucoup plus limitant en
nutrition azotée des niveaux de 2,2 de
limite ou de carence en azote qui sont
assez importants mais globalement si on
compare ça avec des départs celles qui
sont en conduite classique en
itinéraires techniques classiques en bio
on a aussi un peu les mêmes résultats
c'est à dire que nakheel arrive à faire
aussi bien en bio en termes de rendement
en techniques culturales simplifiées que
en conduite classique ont donc voilà
donc ce premier diagnostic nous a déjà
permis de poser les grandes bases de ce
qui se faisait ce qui marchait ce qui
marchait pas localement
et puis pardon
et puis quand on est trop bas en termes
de potentiel de rendement là ça veut
dire qu'il ya eu là pour le coup il ya
eu d'autres problèmes que la zot
ça veut dire qu'il ya eu un problème de
mauvaise herbe ça veut dire qu'il ya eu
des d'autres problèmes qui ont vraiment
pénalisé pénaliser la chose alors il ya
un essai qu'il faut citer quand même qui
se fait en provence qui est mené par un
agriculteur daniel brémond et un
ingénieur d'arvalis stéphane jézéquel où
justement leur travail c ils ont 30 dans
différentes avec 30 modalités
différentes pour mettre au point des
systèmes de semis direct d'agriculture
de conservation en provence c'est pas en
bio mais il ya énormément de choses
intéressantes avec une partie conduite
allégués et une partie conduite au sexe
en irrigation avec tous les climats que
je vous ai décrit sa fait
ça fait depuis 2011 2012 que cet essai
est en place donc tous les climats un
peu possibles et imaginables qui a eu
que je vous ai décrit un peu
précédemment ce qui ressort en gros de
cet essai c'est qu'il ya plein de
stratégies qui peuvent être employés
ailleurs en france qui fonctionne pas en
provence par exemple de dire on va faire
des des semis de colzas associé avec des
légumineuses en provence c'est compliqué
si on n'a pas l'eau parce que déjà même
implanté du colza
ça commence à devenir compliqué puisque
quand on n'a pas d'eau avant
mi-septembre
c'est compliqué donc en fait ces
stratégies là de dire on associe des
légumineuses avec d'autres ont l'effet
sur les sept plateformes ils sont faits
de manière opportuniste dire dès que le
climat le permet dès qu'on allait
créneau favorable donc par exemple ça va
être d'associer des pois chiches qui
vont semer en janvier ou février avec
une légumineuse avec une luzerne ou avec
1,5 point ça va être ça ça va être on va
être sur d'autres d'autres créneaux
d'autres créneaux climatique voilà une
photo de d'implantation de luzerne et de
et de pois chiches et donc voilà les
conclusions c'est ça c'est de dire on
il faut être réactif pour saisir tous
les créneaux climatiques favorables
d'implantation de légumineuses pérenne
puisque là on est dans la fin la
réflexion c'est de dire bombe à
implanter un couvert végétal tous les
ans c'est compliqué dans ces conditions
là parce que lille peut pas parce qu'on
n'est pas sûr que ça pousse et c'est
donc c'est un investissement qui qui qui
qui qui doit être un peu remis en cause
en tout cas qui est compliqué si on n'a
pas l'eau alors si on alors il m'est
donc du coup est ce que le couvert
permanent là comme je vous ai montré
avant donc des luzerne des cinq fois et
c est ce que ce n'est pas finalement la
solution la plus adaptée au climat de
provence parce que du coup on a implanté
un couvert mais on a implanté une pas
une bonne fois pour toutes mais une fois
pour trois ou quatre ans et après le
travail c'est de réguler justement
d'essayer de réguler la luzerne dans la
culture ou dans la rotation pour pâques
et de concurrence voilà un peu
où en sont les réflexions des
producteurs là dessus donc encore
beaucoup de choses à travailler à
valider etc
mais voilà et puis par rapport au
glyphosate aussi le fait d'avoir couvert
permanent
on a des doses d'utilisation de
glyphosate qui sont souvent plus faible
que sur un couvent et remords ou ont
détruit l'ensemble du couvert là on va
réguler le couvert donc on va pas
vouloir le détruire totalement est alors
en bio donc ça c'est donc c'est dans le
prolongement de ce que je vous ai montré
avant où on en est donc nous on a un
projet dans lequel avec qui est piloté
par les agriculteurs on essaye de
d'explorer un peu tout ça c'est c'est
encore très exploratoire puisque
évidemment c'est tout ça est très
compliqué où on teste des couverts
végétaux alors on n'a pas complètement
abandonné les couverts végétaux annuel
on teste des couverts végétaux annuel
quels sont les couverts qui sont le plus
adapté au stress hydrique on regarde ça
on fait des essais je vous en parlais un
peu d'associations de culture pour
savoir en se disant maintien on essaie
de saisir les les créneaux les plus
favorables à l'introduction de couverts
végétaux
finalement un créneau favorable c'est de
dire on va semer le couvert végétal en
même temps que la culture qu'on doit
semer
voilà donc on fait des essais là dessus
on a une partie machinisme aussi
évidemment puisque en bio pour réguler
tout ça il ya un il ya du il ya une
partie forcément importante de
machinisme bon voilà ça c'est des photos
de cette année pour vous montrer un peu
une féveroles avec irrigation et à
gauche une féveroles sans irrigation
donc ça ça a été implanté vers le 25
août
voilà et la photo a été prise la semaine
dernière donc on a un peu diagnostic et
là on continue
justement les couverts qui pousse le
mieux avec ou sans eau on fait tous nos
tests même les variétés de blé on les
fait tout le temps avec ou sans eau
parce que pour nous c'est un indicateur
important il ya 60 % des exploitations
de provence qui n'ont pas accès à
l'irrigation
il faut qu'elle compose en permanence
avec ce climat là
vous avez ici la biomasse en sec en gros
en fonction de la biomasse en irrigué
donc vous avez découvert ici radicelles
etc qui arrive à se débrouiller à leur
rally faut qu'ils aient un peu de la
zone dans le système évidemment mais qui
arrive à se débrouiller sans sens à peu
près sans irrigation vous avez découvert
ici qui ont faire plutôt des biomasses
moyenne mais qui eux qui vont avoir des
biomasses équilibré entre ge et de loger
pas d'eau mais qui vont être toujours
sur des biomasses moyenne dont vous avez
des vestes vous avez de leers laquelle
une une vraie ce local en fait qui a été
conservé par les par les agriculteurs
historiquement c'était utilisé en
fourrage maintenance et utiliser un
couvert végétal qui est assez rustique
et pas très bas très longtemps et papin
qui fait pas énormément biomasse mais
qui assure toujours un minimum donc ça
on associations de culture c'est des
choses avec lesquelles on réfléchit vous
avez des mélanges aussi les mélanges
sont souvent ceux souvent ici sont
souvent assez stable et puis vous avez
des les féveroles qui marche très bien
quand il ya de l'eau mais quand il n'y a
pas d'eau c'est compliqué comme ces
dépôts redresser il ya vite des grands
trous dans les dents les couverts et
puis vous avez découvert que qui sont
pas très prometteur en conditions
d'implantation difficile est ce qu'on a
fait dernièrement là dessus c'était de
dire on a réuni les agriculteurs qui
était avancée en terme d'agriculture de
conservation des sols pour leur dire en
bio pour leur dire mais qu'est ce que
vous nous valider un petit peu comme
itinéraire technique pour dire tiens ça
ça on l'a testé ça fonctionne ou sadc a
pas mal de chances de fonctionner comme
ça qu'il faut plutôt poser la question
donc avec il ya trois systèmes de
production de grandes cultures en
provence 1 avec irrigation sans
irrigation et puis avec élevage
les deux autres étant sans élevage alors
après on peut avoir l'élevage et
l'irrigation année il ya vraiment ces
trois systèmes là donc on les a mis tous
autour de la table pour construire avec
eux des itinéraires techniques un petit
peu d'agriculture de conservation et ils
nous ont dit déjà
les risques qui a dans nos systèmes
bon alors c'est soit des risques les au
bio soit des risques liés au climat mais
tout ça fait une batterie de risques
liés à l'agriculture biologique de
conservation des sols alors évidemment
le bios et la gestion des adventices la
fertilisation azotée et puis le climat
ça va nous empêcher soit d'implanter des
couverts végétaux
ça va nous freiner dans l'implantation
des couverts végétaux soit ça va nous
empêcher de diversifier notre rotation
on va pas pouvoir faire de cultures de
printemps et c'est donc ça c'est gênant
pour gérer les mauvaises herbes etc et
donc bon ça je vais pas vous le
détailler
je pourrais vous le donne et on a
construit comme ça des donc ça c'est
chez les agriculteurs qui ont
l'irrigation on a construit comme ça des
rotations un petit peu fictif robot
optimale pour dire voilà jusqu'où on
peut aller valider enfin et c'est ce
qu'ils ont validé les agriculteurs qui
ont construit voilà jusqu'où on peut
aller en terme d'agriculture de
conservation des sols
sachant que en dix ans on n'est pas on
n'est pas prêt de m on est on est si
justement on est pragmatique on n'est
pas dogmatique sur ce que vous utilisez
il ya toujours forcément du travail du
sol un petit peu on essaye de minimes
minimiser au maximum
on essaye de se passer du labour mais si
vraiment il ya un système qui fonce dans
le mur ben voilà vaut mieux re labouré
que de continuer de foncer dans le mur
et puis on essaie d'optimiser au maximum
la couverture des sols
donc on l'a fait pour tous les systèmes
donc ggg de l'irrigation
j'ai pas d'irrigation alors c'est plus
compliqué évidemment là vous avez en
bleu vous avez ce qu'ils aimeraient
faire mais qui est quand même assez
incertain par exemple l'idée sorti pas
mal d'agriculteurs font ça avant
d'implanter un blé qui va être exigeant
en azote
au lieu de détruire la luzerne juste
avant le blé ils vont la détruire au
printemps parce qu'ils se disent tiens
pas s'ils ont détruit la luzerne juste
avant le blé en octobre vu les pluies
qui a etc
il ya de fortes chances que l'azoté dans
la luzerne s'en aille et dans les nappes
phréatiques et c est ce pas profitable
aux bleus
tout ça va être lessivé donc du coup on
essaye de détruire la luzerne plus tôt
en avril au printemps on implante un
sorgho fourrager qui va être une culture
quand même assez résistantes à la
sécheresse donc il faut quand même un
minimum d'eau pour partir et pour
démarrer mais qui va capter la zone de
la luzerne plus au printemps voilà ça
recommence à minéralisée y aura
peut-être un peu de repos de germes de
dents mais c'est pas grave
et ensuite on détruise sorgho et le
sorgho et en plus ligne la zone sera
libérée plus tardivement donc ça
correspond par rapport à une usine
détruite donc ça correspondra mieux aux
besoins en fournitures azotés du blé
donc on est sur des stratégies comme ça
de dire est ce que c'est ce qu'il n'y a
pas des possibilités comme ça voilà mais
bon mais c'est pas facile parce que des
fois les sorghos il faut qu'il ya un
minimum de pluie pour que pour qu'ils
poussent et puis on l'a fait aussi avec
élevage
bon je vous passe le détail des dits
techniques puisque on pourrait y passer
beaucoup de temps mais vous en vous
pourrez évidemment creuser la question
et au final on a regardé un petit peu
jusqu'où pouvait aller les systèmes bon
ben il c'est clair que des voleurs quand
on à l'irrigation on arrive à faire
évidemment plus de couverts végétaux et
puis quand on a à l'élevage
les agriculteurs quand ils ont l'outil
élevage il arrive à faire quand même
avec plus de réussite des techniques
culturales simplifiées
parce que leurs troupeaux va être
utilisé comme soit pour réguler un
couvert soit pour valoriser une culture
qui aura mal réussi ou un couvercle aura
mal réussi ou une culture dans laquelle
un couvert a été mal régulé donc ça
c'est clair que les éleveurs qu'on a
identifié ils ont cette souplesse la qui
considéra pour dire je vais plus loin
dans mes systèmes en agriculture bio de
conservation des sols et ils ont à
chaque fois ça c'est les en fait on a
regardé les les impasses techniques qui
pouvait y avoir dans chaque système là
où les agriculteurs nous et bon bah là
l'en but vraiment sur une impasse
technique on nous on n'y arrive pas et
c'est alors quelle marge de manoeuvre
vous avez pour contourner cette impasse
technique est ce que cette marge de
manoeuvre elle est efficace ou est ce
que finalement c'est assez dérisoire
sans rentrer dans le détail
voyez que les niveaux de marge de
manoeuvre dans ceux qui sont polyculteur
éleveurs la des marges manoeuvres fort
donc efficace qui vont être réalisable
sont beaucoup plus importantes pas donc
ils ont vraiment cette souplesse là de
dire on arrive à aller plus loin dans
nos systèmes dans nos conditions
difficiles par l'introduction de
l'élevage ou par l'association s'est pas
forcément l'introduction des l'aja peut
être par le fait que je travaille avec
un éleveur aussi en partenariat et donc
au final on a synthétisé un peu tout ça
donc les principaux freins au
développement des techniques
d'agriculture bio de conservation des
sols voilà évidemment le manque de
références techniques à la disponibilité
du matériel le climat etc
mais tous les dans tous les systèmes là
dans les rotations que je vous ai passé
très brièvement la base de toute la
réflexion c'est de dire il nous faut une
prairie temporaire en tête de rotation
ça nous aide considérablement pour faire
de l'agriculture bio de conservation
parce que cette prairie temporaire elle
va avoir un effet pour fourniture azotés
va avoir un effet contrôle des mauvaises
herbes et les agriculteurs ont plutôt
tendance à dire au lieu de la laisser
trois ans va plutôt la laisser quatre ou
cinq ans puisqu'une luzerne un peu plus
de 4 ou 5 ans va peut être se détruire
un peu plus facilement qu'une luzerne de
deux ou trois ans quoi détruire sans
labour donc essentiellement par des
techniques de de scalpage 5 6 cm de
profondeur là où 4 5 cm de profondeur au
collet des des pivots de luzerne quoi
voilà une luzerne en une prairie
temporaire en tête de rotation alors
elle peut être multi espèces aussi cette
prairie mais là ça pose d'autres
questions en termes de destruction s'il
ya une l'usmba scalpage ira très bien si
les conditions climatiques s'y prête en
termes de destruction si vous avez dû
dactyle dedans et c'est la destruction
au scalpel sera plus compliqué et puis
après voilà ils ont ils ont les rares
cheese et les ce qui était important
faites les principales stratégies pour
faire de la l'agriculture de
conservation donc la prairie les
couverts végétaux alors avec des des
stratégies de dire vos pareils on chope
un peu tous les créneaux possibles dans
lesquelles les couverts végétaux peuvent
s'implanter sous couvert de céréales on
essaie des variétés rustiques
il ya un levier économique important je
vais revenir d'avoir des couverts
végétaux qui si possible nous coûte pas
cher parce que le retour sur
investissement est compliquée les
techniques culturales donc sans labour
évidemment alors il faut profiter des
conditions sèches pour scalper il nous
faut des conditions plutôt sèche pour
pas que ça lisse le sol en profondeur
alors on les a les conditions sèches
mais vous avez vu que des fois les
automnes sont très pluvieux donc là
c'est de dire on essaye d'anticiper le
scalpage des prairies des luz est un
essai
on commence plus tôt fin août plutôt que
de s'y mettre
mi septembre ou fin septembre mais après
si on se fait prendre par la plus c'est
fini ceux qui sont dans des systèmes
avec scalpage et qui s'y sont pas mis
début octobre cette année là ils ont
toujours pas soumis quoi mais ils ont
toujours même sont toujours même pas
intervenu dans leurs terres aux autres
cultures associées
je vais revenir un petit peu tout ça ou
éventuellement augmentation des doses de
semences se jouer sur les décalages de
dates de semis aussi si on peut et donc
du coup évidemment en conclusion de
cette partie l'irrigation c'est quand
même un frein considérable ça permet de
diversifier la rotation donc de
d'introduire des cultures de printemps
dans les rotations ce qui n'est pas
négligeable pour gérer l'enherbement ça
permet aussi décaler les dates de semis
c'est à dire que si si on a besoin d'un
petit peu mieux détruire un couvert
végétal
parce qu'on a on n'a pas mis des
couverts végétaux gélif si on a besoin
voilà on peut décaler la date de semis
ou des cultures de printemps ou des
cultures d'hiver sans trop perdre un
potentiel de rendement puisque
l'évocation va permettre de sécuriser sa
ça sécurise le développement des
couverts végétaux évidemment et puis
l'élevage
bon ben ça nous permet de valoriser des
cultures corrompt pas forcément très
bien marché parce que les couverts
végétaux a pris le dessus
ça nous permet d'avoir peut-être une
tolérance un peu plus importante aux
salissement des cultures parce qu un
couvert végétal ce sera moyennement bien
développée donc on peut essayer de de
réguler sa part la par le pâturage à des
méthodes de pâturage non sélective bien
adapté ça peut être aussi un
accélérateur de fertilité puisque quand
on va détruire le couvert végétal avec
l'élevage on va transformer le le
couvert en croûte ou en bus donc ça va
diminuer le csu reine de la chose et
favoriser la la minéralisation du
couvert végétal et du coup dans des
systèmes où on a moins de minéralisation
parce que les sols sont moins bouger ça
peut être intéressant
alors faut pas perdre de la fertilité
non plus voilà et ça peut être un moyen
de diversifier la la rotation est au sec
les grandes stratégies c'est un
opportunisme omniprésent nécessaires
c'est à dire que je saisi tous les
créneaux climatique que je peux pour
semer ne pas oublier tout ce qui est
couverture spontanée des sols aussi pas
mal d'agriculteurs qui sont sur ces
stratégies là te dire bah finalement est
ce que mon couvert végétal le plus
adapté sais pas ce qui ce qui va
repousser un petit peu où ça va être
mais chaume de blé qui vont obtenir un
peu le sol après la couverture
permanente des sols on va on va y
revenir et puis les cultures associées
on va y revenir aussi pour ça je passe
parce que c'est sur le matériel adapté
sur la destruction des couverts végétaux
en fonction des conditions et on a
regardé ensuite au niveau économique
qu'est ce que cela donnait donc en se
disant tiens est ce que les agriculteurs
qui font de l'agriculture bio de
conservation des sols est ce que
finalement leur coût de production dans
l'état actuel des choses rien n'est figé
attention est ce que leurs coûts de
production
parce que derrière il ya évidemment une
question économique comment ils sont par
rapport à des systèmes en bio classique
donc on a vraiment comparer les choses
ce graphique est pas des plus agréables
à lire je vous la corde mais je vais
vous j'ai voulu résumer et à chaque fois
on a on a on a regardé donc le en a
baissé par rapport à des systèmes
classiques ce qu'on avait globalement en
résumé c'était que en fait on revenait
en termes de coûts de production ça
revenait à peu près au même de faire de
l'agriculture bio de conservation par
rapport à de l'agriculture bio classique
pourquoi parce qu'on avait des
investissements qui était important
qu'en termes de goût deux couverts
végétaux et c est parce que des fois
aussi dans la le fonctionnement actuel
des itinéraires techniques des
agriculteurs il y avait parfois quand
même pour pas pour pallier à l'absence
de labour une multiplicité de passage
aussi pour compenser les l'efficacité de
d'un labour donc ont été globalement
pareil à part chez les éleveurs qui est
arrivé d'avoir des coûts de production
par culture sensiblement sensiblement
inférieur on était pareil sauf si on
faisait d ecône sauf s'ils ont sécurisé
nos investissements en fait c'est à dire
que les couverts végétaux on arrivait à
trouver des couverts végétaux pas cher
ou pas trop cher alors soit des choses
qui se serrent pas très dense et dont le
coût est pas très élevée on parlait de
sa roue tout à l'heure des moutardes des
choses comme ça soit être aussi sur une
partie de semences de fermes et ça c'est
quand vous elle quand vous implanter des
couverts végétaux au sec
vous mettez les graines mais vous savez
pas du tout ce que ça allait donner de
dire bah tiens on essaye de partir sur
découvert qui nous coûtent pas cher
c'est une vraie c'est une vraie
stratégie intéressante parce que sinon
le retour sur investissement vous en
êtes vous êtes loin d'en être sûr quoi
donc ça c'est important et sinon
les agriculteurs se découragent très
vite en disant maintient sa pas marcher
deux ans j'ai investi au final tout ça
pour ça quoi donc sa stratégie assez
importante en plus si vous avez un peu
de semences de ferme ou découvertes pas
cher à disposition ce qu'ils réussissent
les stratégies c'est ce qu'ont les sacs
de semence près un peu dans la grange
pour pouvoir saisir tous les créneaux
possibles
c'est ça voilà alors c'est plus facile à
dire qu'à faire
on a regardé aussi en termes de
consommation de soul bon mais quand on
réussit on arrive à être un petit peu on
diminue les consommations de soul de
l'ordre d'à peu près 20% on a baissé par
rapport à des systèmes bio classique en
temps de travail c'est globalement la
même chose aussi parce qu'il ya aussi un
petit peu plus de passage voilà bon ça
c'est le résumé ce que je disais sur les
la notion de retour sur investissement
qui est vraiment ressorti des
discussions avec les agriculteurs
comment je sécurise les systèmes pour
avoir un minimum de retour sur
investissement je minimise un peu mes
investissements en termes de découvert
alors ça veut pas dire que je fais
découvert à la va vite un est un peu
bâclé bien au contraire mais j'essaye
voilà et je sème de j'essaie de saisir
le maximum de créneaux climatiques
favorables
et puis est-ce qu'il faut pas exploré la
voie découvert permanent ou semi
permanent donc on joue avec notre
plusieurs notes sainfoin qu'on essaye de
maintenir dans la rotation et les
cultures associées
donc j'y viens alors il ya beaucoup
d'agriculteurs qui sont sur la stratégie
de dire finalement dans mon climat
compliqué est ce que marc pouce de
luzerne c'est pas mon meilleur allié
pour couvrir les sols les tld
itinéraires techniques avant le pour
détruire le luzerne qui sont de la
détruire
superficiellement donc avec des générals
du scalpage mais ça pourrait peut-être
du broyage la luzerne avant le semis de
la céréale d'hiver plutôt que de l'adisq
et sinon le sera moins efficace
j'anticipe la date de semis du blé donc
c'est à dire que je sais mon blé manière
un peu plus précoce pour lui
donner plus de vigueur au démarrage
avant les froids d'hiver puis ça tombe
bien puisque si ce n'est à pleuvoir
beaucoup fin fin octobre c'est une
raison pour anticiper la date de semis
du blé alors après on aura peut-être
d'autres soucis en terme de pucerons etc
mais entraîner dans des stratégies de
hiérarchisation des risques de toute
façon à ce stade là je choisis peut-être
plutôt des blés à payet un peu hot
variétés anciennes variétés modernes
comme vous voulez mais des blés apparaît
un peu hot qui soit capable de non pas
de facile s'il ya des repousses de
luzerne y seront aussi concurrencer mais
par contre ils vont pouvoir passer au
dessus de la luzerne et à la récolte ce
sera des emmerdes en moins frick
fertiliser peut-être un peu plus
précocément le blé pour lui de donner un
petit avantage compétitif et puis après
juste après la moisson jeu des chaumes
pas parce que je laisse évidemment je je
compte sur le le redémarrage de la
luzerne et cima luzerne est clair jeu
sur scène un couvert de dents en direct
pour compléter les trous donc c'est ce
qui a été fait chez certains
agriculteurs donc sachez une photo chez
damien orcières quai dans la salle qui
agriculteurs à gabon qui pourra aussi
témoigner donc il avait un blé bio
derrière une luzerne réguler à l'acte i
sol et voilà la photo de la la luzerne 5
août choix donc la moisson était vers le
20 à 25 juillet donc voilà la photo de
luzerne fin août qui était assez joli
avec d'une biomasse de l'usam plus
importante
là où les chaumes avaient été broyées
par rapport à là où les chaumes n'avait
pas été broyés donc en broyant on a
aussi redonné de la de la vigueur à la
luzerne
voilà après il tout ça doit se remettre
au point est ce qu'on en discutait hier
est ce qu'on peut pas essayer de semer
directement dans la luzerne sens là sans
la scalper avant mais peut-être là
broyant en essayant de toucher un petit
peu moins de sol ce qui voudraient semer
le blé plutôt est-ce qu'il faudra le
fertiliser un peu plus et c'est tous
arrêtés en construction et puis ça c'est
un autre agriculteur donc avait fait
humble et bio co rasant pour ceux qui
connaissent la les variétés anciennes de
blé
il avait une prairie avant de
de luzerne et de dactyle donc il a
détruit il voulait le faire sans labour
parce que c'est des terrains en pente
sableux donc très sensibles à l'érosion
il a détruit à la petit sol il a détruit
un scalpeur une première fois mais après
il ya le dactyle donc le dactyle pour
fils et décoller puis s'est reposé donc
après il ya eu un mini labour de fait
puisque les conditions ne permettaient
pas de faire autrement si on voulait
implanter le blé dans les temps et voilà
et du coup le choral en eau en paille à
la moisson du blé la luzerne était
vraiment fallait vraiment se pencher
pour la voir et voilà une photo prise la
semaine dernière donc j'ai pas si vous
voyez bien mais vous avez de la luzerne
est en fait ce qu'on a fait c'est qu'on
a reçues ressemer avec un se marre de
semis direct la semea taux de dans un
couvert végétal pour occuper les trous
pour boucher les trous laissés libres
par la luzerne
voilà donc c'est de dire on on as
couvert de luzerne on essaye de le
réguler il faut qu'on avantage régis va
nous montrer comment on peut les réguler
cet après midi mais on essaye de jouer
que ces plaisirs vivant c'est peut-être
un peu notre meilleur allié pour essayer
de couvrir les sols rapidement après les
moissons et dans les périodes difficiles
et malgré l'essai au même endroit que
les photos catastrophique que vous et
montrez au début là et malgré les 500
millimètres de pluie on a tenu le sol
dans des sols fragiles avec cette
stratégie là alors l'autre piste qu'on
commence à tester c'est de dire est ce
que finalement si on veut maintenir une
luzerne vivante là dans notre dans notre
rotation est ce que finalement le fait
de ne pas avoir de concurrence avec la
luzerne c'est de jouer sur la densité de
la luzerne donc d'avoir des semis de
luzerne très faible de type portes
portes aux graines 3,4 kg ha et du coup
ça va pas quelque chose de qui va
s'installer dans la rotation qui va pas
être concurrentiel alors des coups voilà
il ya des agriculteurs qui sont sur des
stratégies de dire on a une fusée
emportait grain c'est tellement pas dans
ce que c'est très sensible aux
salissement les premières années alors
on peut le gérer par broyage etc
mais on associe avec 1,5 point parce que
le 500 il va tenir deux ans puis après
il va il va s'éteindre
la luzerne donc il va courir le sol etc
la luzerne elle l est moins dans lé une
durée de vie plus longue donc elle va
continuer sa vie une fois que le saint
fons et terminer j'installe ma rotation
dans la danse est luzerne pas très dense
vivante qui ce qui va se maintenir donc
ça il ya des producteurs qui font ça on
a aussi la bon vous voyez pas trop la
médée de dire là on a se met donc à aix
en provence sans eau on a eu un un
automne pluvieux donc ça a bien marché
on avait quatre tonnes 5 de matière
sèche de moutarde à l'hectare et dessous
il ya une luzerne vivante pareil à
faible densité qu'on va maintenir dans
la rotation donc ça demain demain midi
on va droit on va semer le comme c'est
très humide on va et qu'on peut pas
travailler les sols etc
on va semer à la volée le blé dans la
moutarde et ensuite on croire à la
moutarde pour faire un match indécis
reposer tout ça au sol donc on a cédé et
s'est confié dans un lycée agricole on
n'avait pas du tout prévu ça mais à
chaque fois qu'on fait des essais sur
c'est dans ce climat là on change
toujours notre fusil d'épaulé puisque ça
se passe c'est évidemment jamais comme
prévu
voilà il fut la dernière chose c'est
bastien est ce qu'on nous couverts
végétaux est ce qu'on laisse aimerait
pas au moment où on s'aime les cultures
parce qu'on est la c1 on sait qu'on a un
créneau favorable pour semer les
cultures
donc ça c'est du blé ce mec de la
féverole alors dans une configuration
parcelles un peu particulière c'est
qu'on a deux rands blé un rang de
féverole de rands bléas en féverole et
c'est donc ses féaux ses flots gps ou
alors c'est fait à l'oeil mais il faut
ça va parce que c'est des petites
surfaces et il faut faire ça avant
l'apéro plutôt qu'après et est du coup
alors pourquoi de rang sur trois sait ce
que c'est ce que font les portugais en
fait parce que du coup à la base et
portugais ils font ça mais il n'y a pas
il n'ya pas le rendre féveroles donc en
fait le 2e rang sur 3 c'est à s'adapter
aux conditions sèches parce que vous
avez peut-être un peu moins des piles
sur les deux rangs par contre vous avez
un effet de bordures permanent à
l'intérieur de votre choix vous avez un
rang ou
s'il ya pas la féverole un rang où il ya
rien donc vous avez des blés qui se
comporte de manière vigoureuse c'est à
dire qu'ils ont une très bonne fertilité
dépit on augmente la fertilité dépit des
blés donc en conditions sèches où on
fait le rendement plus sur la fertilité
dépit que sur le nombre d'épis
conditions un petit peu difficile
c'est une bonne stratégie et donc nous
du coup on a dit bah tiens plutôt que de
laisser leurs envies dont on va rajouter
de la féverole est alors après cette
fève rôle qu'est-ce qu'on en fait on
labine combine l'a fait alors on la
bible ou pas il ya des modalités ou l
abîme on labine pas il ya des modalités
ou en labine donc ce avec une bineuse à
caméra optique qui vient passer comme ça
entre les rendent féveroles l'objectif
c'est quoi l'objectif c'est donc c'est
du blé dur qui a comme blé a donc il
nous faut de la protéine objectif c'est
ça c'est d'améliorer la nutrition azotée
du blé et de la fin de cycle du blé pour
faire de la protéine dans des conditions
d'azoté qui sont limite en devoir très
limitantes comme on a généralement en
bio dont convient biner la féverole
voilà ça marche assez bien et on a on a
des résultats assez intéressant là
dessus d'abord sur la mairie d'amendé
que vous biner le même si c'est qu'un
rang sur 3 vous diminuez quand même le
nombre de mauvaises herbes présente par
rapport à un blé dur seul à le blé dur
seul hélas puis c'est des parcelles avec
un enherbement potence un historique
d'enherbement assez important vous dites
vous diminuez le l'enherbement dès que
vous êtes en configuration de rang sur
trois guina joue pas mais enfin dès
qu'il ya du binage dans l'est dans le
dos rond sur trois alors non c'est pas
les densités de semis ça en fait on
s'aime à la même densité
ça c'est le on a regardé si le fait
d'avoir ces associations que l'a fait
grâce à améliorer vraiment la nutrition
azotée du blé bon c'est ça l'objectif
la réponse est plutôt oui parce que vous
avez donc vous vous rappelez de ce
fameux indice de nutrition azotée dont
je vous ai parlé tout à l'heure
l'inquiéter sur la courbe
en bas avec les rendements potentiels là
on a regardé à floraison en gros qu'est
ce qu'il y avait comme azote dans le blé
ce qui était carencée ou pas ça c'est le
blé seul donc c'est sûr une modalité
sans fertilisation donc pour qu'on voit
bien les choses ça c'est le blé seul
bourreau 0,5 ce qui est pas quand même
pas mal déjà sur une modalité sans
fertilisation et ça vous et ça c'est les
blés avec féveroles donc ça c'est le blé
de rang sur trois avec la féverole non
bean et ça c'est le blé de rang sur 300
féveroles biner et ça c'est le blé plus
c'est vraiment vous voyez qu'à chaque
fois on améliore la nutrition azotée du
blé et on a un effet alors il ya
évidemment un effet binage parce que dès
que vous pinheiro minéralise mais il ya
aussi un effet un effet féveroles entre
la et là il ya un effet de la féverole
sur l'amélioration de la nutrition
azotée du blé et en termes de rendement
qu'est ce que ça donne donc on diminue
un petit peu longue dépit par mètre
carré par contre on augmente ce que vous
êtes à l'heure la fertilité des épi donc
on a plus de grains par épi et
finalement on gagne en rendement par
rapport à un blé classique on gagne le
le blé classique il était à 49 quintaux
par hectare on gagne et les blés avec
reverolle là ils sont à 108 100 110 110
% du rendement du blé classique en pur
donc on gagne un peu en rendement et ce
qui est intéressant c'est qu'on gagne
roman et en protéines
donc ça c'est la traduction du fait
qu'on a une meilleure nutrition azotée
du blé aussi c'est à dire qu en
protéines on gagne entre 0 5 et 0 8
point
globalement donc sur des sur des blés
durs où il nous faut douze ennemis % de
protéines sinon les bastiais sont pas
contents et sûr en bio on a du mal à les
atteindre 1 des fois ces deux ennemis %
de protéines
c'est quand même assez prometteur et par
rapport à des intercultures ça a un
effet plus important parce que les
intercultures vont avoir un effet sur le
rendement c'est-à-dire si vous mettez un
couvert végétal avant votre blé ont déjà
nous on a du mal à le faire parce que
on n'a pas la pluie suffisante mais même
si on le fait avec l'irrigation ça a un
effet sur le rendement mais pas sur la
protéine
parce que finalement vous faites du
roman mais vous diluez la protéine laon
il semblerait qu'on gagne un peu sur les
deux tableaux donc on est content et ça
marche d'autres ça marche
par contre si vous avez beaucoup
d'hazard dans le système sait ce qu'il
ya là ça marche pas évidemment ça marche
pour des systèmes limitant en azote
voilà voilà au final c'est le mode un
peu de conclusion là mais de dire que on
travaille beaucoup là dans le sud d'est
des groupes mix entre des bio en
agriculture de conservation des déjà en
agriculture de conservation non bio pour
mettre un peu tout le monde autour de la
table et est avancé l'un d'eux manière
le plus pragmatique possible pour sortir
des solutions sur toutes les questions
que qu'on va aborder aujourd'hui voilà
je vous remercie
[Applaudissements]

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