Grand débat "Salon du bien-être animal"

De Triple Performance
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Ver de Terre Production s'invite à Paysages in Marciac 2020 ! 😍🍃


Et pour cette nouvelle édition mixée présentiel/visio, on vous propose aujourd’hui un grand débat avec Pierre-Emmanuel Radigue, Mathieu Bessière, Clément Nédellec, Fabienne Gilot (COPYC), Thomas Bernichan.


Avec la collaboration d'Arbre & Paysage 32.


Retrouvez tout le programme par ici 👋 https://paysages-in-marciac.fr/programmation/

Annexes

Transcriptions

pour ce grand débat sur le bien être

animal pour cette cinquième journée de
pim de paysages in marciac
merci à tous d'être présent excusez nous
pour le petit retard
nous allons donc ce soir par les deux de
bien-être animal et d'accrocs écologie
d'agriculture du vivant et nous allons
répondre à la question de comment les
pratiques agroécologiques où les

Afficher la suite

pratiques d'agriculture du vivant

peuvent nous permettre d'améliorer les
conditions de bien-être des animaux en
élevage les animaux d'élevage pour
introduire un petit peu ce débat
cette discussion cet échange qu'on va
avoir je commencerai par dépeindre un
petit peu le tableau que pourrait se
faire ce pourrait s'imaginer un citadin
français de ce qu'est un élevage
aujourd'hui c'est l'image que je pouvais
en avoir par exemple il ya quelques
années de cela c'est que les élevages
sont souvent dépeints comme des des
lieux des élevages industriels où
beaucoup d'animaux sont beaucoup trop
d'animaux sont entassés dans des
bâtiments sombre les éleveurs sont des
sons ne prennent pas conscience du
bien-être des animaux sont leur unique
intérêt
c'est en fait ban de gagner de l'argent
sur le dos de leurs animaux et ils sont
des chefs d'entreprise et aussi pour
couronner le tout l'élevage pollue
puisqu'il émet des gaz à effet de serre
donc avec ce tableau un petit peu
catastrophiste on se dit mon dieu
l'élevage c'est terrible et en plus
c'est de la faute des éleveurs donc
voilà je grossis un peu les traits
volontairement mais c'est quand même
généralement ce qu'on nous donne
malheureusement à voir et pourquoi en
fait on a cette image c'est qui a émergé
comme ça bon il ya sûrement beaucoup
beaucoup d'explications mais on pourrait
en proposer déjà deux c'est que déjà les
agriculteurs malheureusement ils n'ont
pas le temps ou pas assez le temps de
parler de leur travail de le présenter
aux citadins aux personnes qui ne sont
qui ne sont pas à la campagne
à leurs côtés et inversement les
citadins non plus quasiment plus de
liens avec le milieu rural le milieu de
l'élevage le milieu agricole
aujourd'hui qui a un membre de sa
famille qui est agricole agriculteurs ou
éleveurs beaucoup moins qu'auparavant
et donc voilà cette sorte de deux
distances distanciation social
pourrait-on dire
créée voilà des méconnaissances d'aimer
compréhension et donc voilà des doutes
qui ce qui s'installe entre entre ces
deux presque ces deux populations
pourraient dire et c'est bien dommage
et donc voilà ce soir on est là avec les
protagonistes donc lait des éleveurs des
techniciens des professionnels du milieu
de l'élevage qui vous parlez leur
travail de leur métier et de comment
il développe des pratiques plus
vertueuses qui vont être au service du
bien-être animal
j'ajouterai aussi que donc on a cette
vision très négative de de l'élevage par
contre quand il s'agit des produits de
l'élevage en général nous sommes très
fiers nous les français de parler de nos
fromages de nos jambes on donne notre
viande de telle ou telle région et quand
on va à l'étranger ou quand on va dans
une autre région de france
nous sommes très fiers de ramener le
meilleur fromage de notre région
le meilleur jambon pour le faire goûter
aux autres mais tous ces produits
il ne tombe pas du ciel ce sont bien les
éleveurs qui le font avec leurs animaux
et donc voilà ce serait peut-être plus
vertueux aussi de reconnaître le travail
qui lie à dire derrière tout cela
voilà donc je vais vous laisser vous
présenter rapidement en en deux minutes
un petit peu et puis on rentrera dans le
vif du sujet après oui bonjour ça marche
mieux bonjour donc fabienne gillot alors
je suis venu à green de me rendre delà
des organisateurs pour parler un peu des
cahiers des charges autour de la filière
ovine
donc je suis responsable de la
commission ovine des pyrénées centrales
et à ce titre donc j'ai plusieurs
missions et notamment celle de monter et
de suivre des cahiers des charges alors
à la fois des signes officiels de
qualité donc la belle rouge gp ou bio et
puis à la demande on le verra tout à
l'heure de plusieurs agriculteurs aussi
d'autres types de marque si ils se
retrouvent pas forcément dans les signes
qui sont actuellement en place voilà
donc ça c'est important de parler aussi
de cet aspect là et de tout ce qui est
réglementaire
ça mange pas pardon donc moi mathieu
baissière je suis formateur spécialisé
dans le pâturage tournant dynamique
donc c'est une technique qui vise à
améliorer les conditions de pâturage on
va rechercher à faire vivre le sucre le
cycle agro écologiques en mettant en
place un système de pâturage qui soit à
la fois bon pour le sol qui soit et nous
permettre d'avoir des productions
d'herbe importante diversifiée et riche
le tout en ayant des animaux qui vont
pouvoir bénéficier pleinement de cette
herbe et avoir du coût des productions
qui vont certes on va rechercher la
productivité et on va aussi pouvoir
rechercher la qualité des produits parce
que avec un solde qui va fonctionner du
mieux que l'on peut c'est dans le sol
que se crée la qualité des produits que
l'on fabrique et donc on est dans ce
cercle là donc voila mon travail c'est
d'accompagner les éleveurs de la mise en
place de ce type de pâturage un peu
partout en france
clément nédélec je suis éleveur de
vaches laitières à ces morts à quelques
kilomètres d'ici
un battu rage tournant j'expliquerai ce
que je fais toute modestie
est ce que comment on essaye de
contribuer au bien-être de nos animaux
bon c'est pierre mairat dit que je suis
vétérinaire je suis situé dans le
nord-est de la france la frontière
suisse et allemande
on nous notre conception de bien être
animal
c'est un animal en équilibre dans son
environnement quels qu'ils soient qui
seront fermés qui soit à l'extérieur
s'est vérifié au quotidien et puis de la
part de l'alimentation pour nous
extrêmement importante dans son
bien-être physiologique endocrinologique
et biochimiques
merci
pour partir sur une base commune jouer
je vous propose de rappeler en fait la
définition qui a été fait du bien être
animal et donc les principes sous
jacents
donc c'est une définition qui a été
donnée par l'organisation mondiale de la
santé animale qui cite qui définit cinq
libertés individuelles de l'animal je
voulais site
la première ces absences de faim de soif
et de malnutrition ensuite absence de
douleurs de lésions et de maladie
absence de stress hydrique ou thermique
donc si par exemple s'il fait trop chaud
comme aujourd'hui l'absence de peur et
de détresse et enfin liberté
d'expression d'un comportement normal de
son espace liberté d'expression d'un
comportement normal de son espèce
donc on va essayer de répondre un peu
assez sain que ces cinq thématiques et
de montrer comment on peut arriver à
améliorer donc les conditions de
bien-être mais avec une vision plus
positive le voyez que c'est on parle
d'absence de fin on va quand même
essayer de chercher à avoir la meilleure
nutrition possible pour nos animaux
voilà donc est ce que pour commencer
vous pouvez nous dire
donc je vais m'adresser plutôt donc
clément pierre emmanuel et mathieu dans
votre travail au quotidien et quelles
sont les pratiques agroécologiques que
vous mettez en place ou que vous
promouvez auprès des agriculteurs pour
améliorer le bien-être animal dans votre
travail au quotidien qui veut commencer
merci beaucoup bon c'est vrai que quand
on quand on parle pâturages
avec des bovins ou des ovins avec des
herbivores en tout cas tout de suite on
se dit bon le bien-être animal
on est assez à l'aise pour en parler ça
va être très compliqué de mettre des
animaux dans le bien-être
quand on commence à réfléchir un peu on
imagine ce qui pourrait être un pâturage
mal maîtrisé eh bien on s'aperçoit
finalement à peu près tous les cas qui
sont décrits dans le la charte de ce
qu'on doit respecter pour obtenir ce
fameux bien-être animal et on peut tous
les ratés quasiment je vous prends un
exemple d'un pâturage qui serait
continue toute l'année dans les animaux
ils arrivent au 15 avril dans une
parcelle
il y reste jusqu'au 15 novembre des fois
plus pendant toute cette phase de
pâturage vais avoir des phases où il va
être très abondante des phases où elle
risque de manquer
je vais avoir des phases de jeu risque
simon abreuvement est mal contrôlée on
peut imaginer une très grande parcelle
avec un point d'eau un endroit pendant
toute la période où les animaux vont
être éloignée de cette zone
d'abreuvement ils vont être certainement
en dessous alimentation en eau on peut
imaginer également pas suffisamment
dhombres âge on peut imaginer tout ça
donc en fait c'est pas forcément parce
qu'on est sur un pâturage qu'on est
forcément sur un pâturage où les animaux
vont être dans l'eure dans un bien-être
satisfaisant je passe encore les détails
on sait pas vraiment du pâturage mais on
a tous cette caricature des animaux qui
passent tout l'hiver dans une parcelle
avec un atelier au milieu et 50
centimètres de boue tout autour c'est
pas du pâturage mais il n'empêche que
c'est pas parce qu'on met des animaux
dehors qui sont forcément dans un
confort optimal du coup notre objectif
quand on va essayer de mettre en place
un pâturage tournant dynamique c'est
déjà de haut - corriger tous ces
problèmes là le premier objectif c'est
de dire qu'on veut mettre en face de la
ressource d'herbe la bonne quantité
d'animaux c'est le premier principe
c'est de se dire que mes animaux doivent
tout le temps disposer de suffisamment d
herbe pour exprimer leur production
c'est vrai que de premier abord c'est
pas forcément le bien-être animal qui
nous vient en premier à l'esprit quand
on met en place ce type de pâturage
néanmoins si on veut que nos animaux ils
soient en bonne santé et qu'ils puissent
nous apporter la production que l'on
espère la première des choses c'est de
les nourrir
d'ailleurs première des choses je sais
pas dans quel dans quel ordre il faut
les mettre sur le podium et leur donner
à boire si on parle de vaches laitières
par exemple c'est la première chose
qu'il faut faire le laisser 97 % d'eau
si la lgv h et le beau paul n'aura pas
de laissez pas possible donc tout ça
c'est évident ensuite on s'aperçoit
petit à petit que si je veux que mon
système de pâturage il fonctionne bien
je suis obligée de m'intéresser au
fonctionnement de mon sol parce que
simon france mon sol il ne donne pas
suffisamment à manger à mes plantes mais
je vais avoir des plantes 46 et plantes
carences et vont nourrir des animaux qui
à leur tour vont être carencé et on peut
imaginer que les produits qu'ils
découlent 2-2 ça sera un petit peu moins
qualitatif il ya des études qui montrent
très clairement la relation entre la
qualité de la flore et la diversité de
la flore de pâturage et la qualité du
fromage
donc à chaque fois finalement qu'on
s'intéresse à notre aussi que seuls
plants animals on va rechercher à avoir
une production qui soit optimisé du
point de vue quantitatif mais
obligatoirement du point de vue
qualitatif
après une fois qu'on a dit ça
est-ce qu'on est encore suffisamment bon
on pourrait essayer d'aller un peu plus
loin mais on peut se poser la question
finalement quelle est la prairie idéal
que voudrait manger une vache est ce que
si elle mange tous les jours la même
florent est ce que ça va lui convenir
ou est-ce que là plutôt envie de
diversité on peut même aller encore plus
loin est ce que quand je suis au 20 mars
qui pleut qu'il ya du vent qui fait 5 2
degrés ma vache elle a envie d'aller
pâture et j'en sais rien toutes ces
questions allant à fait sens assez
difficile à répondre quelle est la
prairie idéal que la vache veut manger
spontanément je n'en sais rien par
contre en pâturage on a un super
avantage c'est que quand on comprend pas
quelque chose parfois il suffit
simplement d'aller observer ce qui se
passe parce que la vache ou la brebis au
pâturage sont dans leur élément
il suffit simplement de regarder quand
on intervient le moins possible qu'est
ce qu'elles font qu est ce qu elles
veulent manger c'est pas nouveau dans le
pâturage on utilise ça depuis très
longtemps le pâturage tournant sap a été
inventée par l'homme
il a suffit d'observer les grands
troupeaux sauvage de ruminants regarder
à observer simplement que quand il
mangeait un endroit derrière il se
déplacer immédiatement il restait pas là
jusqu'à temps qu'ils aient plus d'herbe
ça c'est le pâturage tournant tout
simplement de la même façon nous quand
on a voulu déterminer la quantité ap
qu'il fallait laisser en sortie de
pâturage nos animaux vont saturer on a
une quantité qu'on va laisser au sol on
savait pas quelle quantité vraiment
précisément il fallait leur donner et
c'est une notion importante parce que
c'est cette quantité qu'on va laisser
qui va nourrir qui va protéger mon seul
qui va faire que m'a planté les pas
affaiblis ou au contraire que je n'ai
pas la gaspiller donc c'est quelque
chose qui était très important pour nous
et on ne savait pas quoi comment
déterminer sa allons parler de centimes
est sans parler de choses comme ça mais
en fait il a suffit d'aller observer des
vaches on leur donne une parcelle
d'herbe fraîche et on regarde ce
qu'elles font où elle coud
et on s'est tout simplement aperçu
qu'elle coupait tout le temps exactement
au même endroit et nous laisse trois
centimètres de limbe au dessus de la
gaine on va dire 3 cm de feuilles au
dessus de la tige pour employer un
vocabulaire que tout le monde comprend
bien et c'est tout le temps la même
chose ça coûte toujours à cet endroit là
et quand on regarde de plus près on
s'aperçoit que si je laisse ça sur ma
prairie manceau allait super bien
protégé mon sol est excellemment nourri
mes plantes je ne les fragilise pas
parce que je leur ai laissé de la
photosynthèse pour redémarrer et mais
vachement l'herbe la partie la plus
tendre de l'herbe et c'est facile à
couper ils peuvent en manger beaucoup
donc avoir des performances importantes
avec ça on avait simplement déterminé
très facilement qu'elle est quelle
hauteur il fallait laisser l'animal qui
nous le dit le disait alors si on essaie
de regarder un petit peu quelles
seraient les signes que nous donnent les
animaux que nous donne la prairie pour
savoir quelle est la prairie maximal que
la prairie idéal qu'on pourrait donner à
manger
la première observation qu'on peut faire
c'est andré voisin qui nous la donne il
ya déjà 60 ans où il nous dit dans une
grande parcelle on a mis plusieurs
petits carrés de derb différentes et on
va regarder lesquels sont mangés en
premier pour savoir quelle est l'étape
que préfèrent les animaux et là on fait
deux constats il fond de constat je n'y
étais pas premier constat tout au long
de l'année d'une saison à l'autre
les animaux ne préfère pas manger les
mêmes herbe une herbe qui peut être
mangée en premier en mars peut être
mangée en dernier en juin et inversement
deuxième constat c'est que l'herbe que
les vaches ont mangé avant de rentrer
dans cette fameuse parcelle va
déterminer ce qu'elles vont manger c'est
à dire que si vous leur servait durera
trois jours
les trois derniers jours avant de les
rentrer dans cette parcelle et vont pas
mangé de riz gras dans la paix dans la
parcelle où elles ont le choix donc
premiers éléments les animaux ont besoin
visiblement de diversité troisième
observation très simple dès qu'il ya un
arbre dans une parcelle et que les
feuilles sont accessibles les manches
c'est pas par pur plaisir de nous
embêter à abîmer les arbres je pense que
clairement quand elles ont des arbres
elle aime manger des feuilles d'arbres
et après que nous dit la prairie mois au
début quand j'ai commencé à travailler
sur le pâturage tournant dynamique notre
active c'était de donner le plus de
force possible dans les plans d'envolées
plus les fragiliser pour qu'elle pousse
le plus possible et intuitivement on
disait peut-être un peu dangereux cette
affaire parce que moi demain prairies
naturelles où il ya parfois 40 50 60
plantes différentes
si je donne de la force à la plus
costaud et bien je vais la sélectionner
celle là il y en a qui risque de
disparaître
eh ben c'est pas ça qui se passe avec le
recul on a un équilibre avec plein de
plantes et cet équilibre
on conserve l'inra va même plus loin
parce que ils nous disent que vous
pouvez semer des supers variétés de
plantes que vous achetez chez votre
marchand de semences ou mettez une
diversité de 5 10 plantes différentes
acheter du commerce vous pâture et ça
vous revenez 25 ans après il n'en reste
plus une seule et ils ont toutes été
remplacées par des espèces locales et
une grande diversité est également alors
je sais pas exactement quels sont les
mécanismes il ya au moins deux
hypothèses la première c'est que
probablement que ces plantes qui sont là
depuis très longtemps se sont mieux
adaptées au milieu que des plantes qaïda
qui ont été sélectionnés plus loin et
puis la deuxième épaule hypothèse qui me
séduit peut-être un petit peu plus et de
me dire que fait gérard ducerf nous
donne la clé de cette explication là il
nous dit lavage fait pousser la prairie
qu'elle a envie de manger dans la bouse
de vache il ya des hormones de
croissance pour telle plante est lancée
très bien que la vache fait pousser la
prairie
donc si on prend un petit peu tout ça
depuis le départ la vache elle nous dit
qu'elle veut manger de la merde
diversifié qu'elle aime bien manger les
arbres et finalement quand elle pâture
si la prairie qui en train de se
construire et donc on pourrait peut-être
imaginer que la prairie naturelle qu'on
a maîtrisé un petit peu ces dernières
années peut-être que finalement c'est la
meilleure prairie possible qu'on
pourrait avoir pour des vaches
alors là je suis pas en train de vous
parler de la prairie naturelle que qui
est dans l'exploitation uniquement parce
qu'on n'a pas pu y mettre du maïs parce
que c'est la parcelle en coteaux c'est
l'appareil à 3 centimètres de sol et
puis dès qu'on sait pas où mettre les
animaux en les mettant donc c'est une
prairie naturelle mais qui est dans le
coma elle est totalement
dégradé là je parle de la prairie
naturelle qui serait sur un sol fertile
qu'on n'aurait pas sûr pâture et les
plantes se serait resté avec beaucoup de
force et l'a peut-être qu'on aurait
quelque chose qui serait extrêmement
intéressant
et pour illustrer sa je voudrais vous
parler d'une prairie qui est comme ça
c'est une prairie d'un éleveur qui est à
côté d'aurillac qui a une prairie
naturelle dans sept un éleveur vaches
laitières
il ya une prairie naturelle qui est sur
un très bon saut qui aurait pu passer en
miss mais qu'il n'y ait jamais passé et
en plus il a jamais sur pâturer ce qui
fait qu'il a gardé sa matière organique
et du coup cette matière organique elle
est à sept et demi pour cent dans ce
soldat ce qui est très élevé au regard
de tout ce qu'on peut avoir sur d'autres
parcelles 2e de culture alors c'est quoi
une prairie naturelle à cet ennemi % de
matière organique
c'est un éleveur qui a 55 vaches
laitières premier constat quand tu y
mets ces animaux dans cette parcelle là
il a besoin de 50 ares pour nourrir ses
animaux sur une journée alors il laisse
un petit peu de maïs il y laisse 20% de
8 environ dans sa ration quand il va
ensuite pâture et des prairies dit
temporaire qu'il a implanté suite à
d'autres cultures
au lieu de 25 ans temps il a besoin de
60 ou 70 yards ont déjà un densité en
est que sur quelque chose qui est très
différent et après un rendement en 2017
il a eu une année très bonne et la météo
a été favorable à la pousse feux de
l'auto l'herbe c'est une prairie qui a
subi 14 tours de pâturage neuf tours à
plein régime
cinq tours en demies ration ce qui fait
l'équivalent de 11 tours et demi de
pâturages ont ce tour émis de pâturages
avec 55 vaches sur 50 ans a fait
l'équivalent de 110 vaches à l'hectare
mais comme un peu de maïs en réalité ça
fait l'équivalent de 90 vaches hectares
sur cette prairie là pendant onze tours
et demi
ce sont des vaches qui produisent entre
20 22 et 26 litres de lait en fonction
de la saison ça peut varier un petit peu
donc on prod prenant 24
si vous voulez bien vous prenez 90
vaches x 24 litres de lait x 11 tours et
demi de pâturage dont 11 jours et demi
de pâturage on est sur une production
d'environ 23 mille litres de lait à
l'hectare c'est
très très élevé même par rapport aux
systèmes agro écologiques qu'on dit
performance est ce qu'on fait de mieux
c'est un éleveur qui est bio ça lui fait
un chiffre d'affaires produit à
l'hectare de environ 11000 euros donc de
produits bruts à l'hectare je vous
rappel c'est une prairie qui la passe
mais qu'il n'a pas récolté il n'est pas
d'andré dessus de toute façon il est bio
depuis plusieurs générations
il n'a pas passé de tracteurs pour
faucher l'irfu émoussé bouger et c'est
parce qu'il n'ya pas besoin de tous et
des outils grain et donc on a cette
prairie laquelle a donc moi mon message
aujourd'hui ce serait vraiment de
vouloir redonner ses lettres de noblesse
à la prairie naturelle qu'on a vraiment
abandonné qu'on a souvent ringard disais
en disant ça produit pas et c'est alors
qu'en réalité peut-être qu'on a là
quelque chose qui est à la fois
excellent pour le sol un puits de
carbone extraordinaire bros diversité de
plantes des animaux qui vont être nourri
vraiment selon leurs besoins
et puis des productions du cool derrière
dont on pourrait parler aussi en terme
de santé humaine très probablement et
encore il reste un étage à la fusée de
cette prairie là c'est à dire qu'il n'ya
pas encore d'arbres qui va nous rajouter
encore un puits de carbone je vais pas
revenir sur tous les effets écologiques
de l'arbre a été suffisamment abordé
dans la semaine mais pour l'animal c'est
du fourrage à manger en plus c'est de
l'ombre en été c'est assainir les sols
en hiver on est en a encore de la main
sur cette prairie
voilà mon travail il s'organise autour
de ça alors aujourd'hui on a
délaissé la prairie naturelle on a
beaucoup travaillé avec les prairies
temporaires parce qu'on était obligé de
faire ça parce que quand on voulait
faire du maïs on savait très bien que
mail sur maïs était quelque chose qui ne
tournerait pas agronomiquement donc on a
une on a mis la prairie dans cette
rotation là mais du coup ça nous a
obligés à rota à labourer les prairies
régulièrement on s'est un peu bête on
stocke du carbone pendant trois quatre
cinq ans on laboure on perd quasiment
tous donc tout l'intérêt de la prairie a
disparu et surtout on a perdu toute la
diversité qui était à l'intérieur
donc voilà un des axes de travail
maintenant qu'on a un peu travaillé avec
avec les couverts végétaux et qu'on est
capable de faire tourner des rotations
maïs céréales sans forcément avoir
recours à la prairie je pense qu'on va
pouvoir séparer ces deux entités et la
prairie naturelle la prairie on va
pouvoir la faire durer beaucoup plus
longtemps sous réserve d'utiliser des
pratiques de pâturage son ami qu'un
petit peu contrôlées pour entretenir le
sol et faire fonctionner le système et
on aurait là quelque chose certainement
qui est très prometteur pour avoir un
pâturage qui reste productif mais qui
est surtout autonome et qui va dans le
sens de l'accueil colo/chi je vais pas
si je vais présenter ce que je fais au
moins on mettra des images sur ce qui
vient de dire oui oui et c'est la
continuité une bonne suite
alors moi je suis donc je producteurs de
lait à une quinzaine kilomètres d'ici
donc c'est ce que j'ai dit tout à
l'heure à toute modestie je vais vous
présenter ce qu'on fait on essaye de
faire du mieux qu'on peut et
je pense qu'on va relever rejoindre mon
collègue est on sûr beaucoup de points
on est d'accord et on essaye de mettre
en place donc à peu près tout ce qu'il a
dit sur l'exploitation depuis quelques
années les siens donc de produire un
lait de bonne qualité et 1 et pour ça
forcément il faut avoir des animaux il
est donc juste simplement pour présenter
l'exploitation aujourd'hui elle fait 220
hectares tout est en prairie depuis
c'est la troisième année maintenant tout
est en prairie aujourd'hui entre et 160
vaches jersiaises et le lait est
intégralement collectées par biolay donc
biolay pour ceux qui connaissent pas
c'est une coopérative qui n'a fait c'est
par une coopérative c'est une sas mais
qui a tout d'une coopérative c'est à
dire que c'est géré par les éleveurs et
tout le résultat est reversée aux
éleveurs et c'est pour ça qu'on est allé
là et on est fiers d'y être aujourd'hui
il reste 40 maires charolaise encore sur
l'exploitation qui vont qui vont partir
je vous expliquerai ensuite et pour
faire un petit bilan donc on est en cuma
intégral sur le matériel c'est à dire
qu'on marque en matériels en propre
on travaille à 4-4 voisin et on partage
tout donc pourquoi le lait alors on l'a
commencée le lait ya quatre ans c'est
tout neuf
donc c'est une suite de plusieurs
situations à lire donc mes parents dans
les années 2000 ont commencé le semis
direct sous couvert ça fonctionnait pas
trop mal on était dans la moyenne du
coin qu'on va dire ensuite donc c'était
ça c'était la première étape par rapport
au sol je rejoins ce que disait mon
collège donc c'est ce qui a fait changer
mes parents
c'est un orage en 95 où tout a été
ravagée le maïs faisait 2 mètres il est
reparti à 10 cm la terre a fini dans les
lacs et voulait plus le voir
donc eux sont passés à l'as me dirais
que sous couvert ses amis un peu de
temps mais ils ont fini par y arriver
pour essayer de reconstruire le sol et
vous essayez de partir sur de bonnes
bases et surtout ne plus perdre leurs
fourneaux donc on a continué sa moi j'ai
fini mes études en 2012 j'ai eu la
chance de pouvoir travailler à de partir
travailler en nouvelle-zélande
j'ai travaillé là d'une exploitation
laitière chose que je ne connaissais pas
du tout et j'ai découvert un système est
une façon de faire qui dont s'inspire
aujourd'hui est donc depuis que je suis
rentré on a travaillé les prairies donc
je rejoins toujours pareil on s'est
rendu compte que contrairement à ce qui
se dit ici on a un potentiel céréaliers
très limité donc quand je dis ça c'est à
dire que quand on fait 100 quintaux en a
ici par ici c'est bien pour avoir un
ordre d'idée les bonnes travail c'est
plutôt 130 140 voire plus et ambrées
quand on fait 50 quintaux je parle pas
de cette année où c'est minable c'est
bien alors que dans les régions a blessé
100 quintaux
donc on s'est rendu compte qu'on avait
un potentiel herbe par contre
contrairement à ce qui se disait qui
n'est pas limité puisque ont des
plafonds les rendements matière sèche un
produit sain de l'air aujourd'hui
puisque on vise sur la plateforme et
hier on vise un trucage et 18 tonnes de
matière sèche et un moyen terme
on a la prétention de dire qu'on passera
les ventes ont donc le lait aujourd'hui
voilà le pour dit créé quand même ce
qu'on fait donc sa 60 vaches jersiaises
à la traite
on vise l'arrivée autour des 200
pourquoi de sang c'est parce
qu'aujourd'hui on est trois associés on
veut passer à 400 francs cinquante
vaches chacun les charolaises vont
partir pourquoi c'est donc la première
année on a fait du lait on faisait du
lait des grandes cultures et de la
viande
et ça c'est la vie personnelle mais nous
on est parti sur la spécialisation
justement pour faire le mieux possible
ce qu'on aime le plus loin et ne pas
avoir des pics de travail toute l'année
et tout le temps donc pour s'arranger au
sila la vie puisque j'ai 30 ans et j'ai
signé pour 40,1 donc on est parti à mon
autre est c'est à dire qu on notera
qu'une seule fois par jour et on arrête
de traire l'hiver un gros il n'y a pas
d'herbe à pâturer ya pas de traite donc
décembre janvier février
la seule traite est fermé et on
al'objectif donc par rapport à ce qui se
fait en conventionnel différents locaux
comme ne vise pas la quantité à la vache
3500 litres par vache c'est l'objectif
et revise la qualité donc plutôt que de
produire
des litrages on essaye de faire de la
qualité donc ça passe par des taux de la
matière protéique et la matière grasse
donc aujourd'hui on pour donner un ordre
d'idée on est payé 100 euros de plus aux
mille litres par la qualité on va
chercher une bonification
donc pourquoi elle a pris la jeunesse
c'est toujours pareil c'est par rapport
au bien être animal ça rejoint donc
c'est une petite vache rustique très
légère on avait besoin d'une petite
vache qui sont aptes à marcher puisque
nous la salle de traite et fixe et tous
les jours même si c'est qu'une seule
fois par jour les vaches reviennent à la
seule traite puis repartent à la pâture
et après blanc voilà les bonnes
c'est une bonne fille qu il faut une
bonne fécondité c'est à dire que c'est
une vache qui a besoin
nous on a besoin qu'elle fasse un beau
parent puisse qu'on arrête de traire
l'hiver une vache pour pouvoir la traire
il faut qu'elle fasse un nouveau et donc
l'objectif c'est que elles veulent
toutes les vaches velde un laps de temps
le plus court possible
donc cette année on a eu six ans au sein
du village en deux mois c'est l'objectif
est de bon goût c'est ce que je disais
donc c'est pour aller plutôt que d'aller
chercher la quantité à la vache on
essaye d'aller chercher la qualité
donc voilà la monotraite c'est ce que
j'expliquais tout à l'heure je vais la
pénibilité casser la routine c'est
arrivé au mois de décembre
la dernière c'était vraiment vraiment le
cas le temps c'est à l'automne on l'a
eue l'automne très pluvieux se
compresser à devenir difficile on était
content de l'arrêter par quoi est arrivé
au mois de janvier mais il me tarde que
ça recommence donc ça c'est quelque
chose sur cette partie des raisons pour
lesquelles on souhaite continuer
d'arrêter la traite l'hiver est autre
chose c'est aussi pour économiser les
vaches la monotraite et le tarissement
groupé puisque la monotraite permet
d'avoir des des vaches en meilleure
santé et donc derrière une meilleure
reproduction et moins de problèmes sur
les animaux donc tout l'élevage et gérer
un pâturage tournant donc je ne veux pas
revenir sur ce qu il expliqué mais en
gros c'est toutes les vaches sont
changés tous les jours deux parcelles
chaque lot donc ce soit les vaches
laitières les petites génisses où les
charolaises tous les jours on les
déplace elles ont une nouvelle parcelle
lorcel d'herbes fraîches et flocons agen
département un but là vous avez bien le
cas
il fait bien chaud donc l'été pour
assurer de l'herbe est assuré de la
température pour les vaches on utilise
l'irrigation
donc ça c'est une petite parenthèse donc
c'est par rapport à ce qu'on fait mais
par un ces dernières années mes semis
direct pourquoi on est arrivé aux
prairies donc c'est aujourd'hui c'est le
plus gros pièges à carbone de la planète
c'était donc pour garder le sol évitez
l'eau région préserver la qualité de
l'eau puisque ici lorsqu'on a des gros
orages ça pourrait arriver bientôt la
1re problèmes dans les rivières c'est la
turbidité de l'eau toute la terre qui
s'emballe et les cours d'eau est
aujourd'hui donc mais qu'apparemment
commencé en 95 avait plainte et de
kilomètres de haies et aujourd'hui notre
gros projet depuis trois ans c'est la
plantation
donc on a planté avec kilomètre et demi
des et cette année on a planté trois
kilomètres -de alignements d'arbres et
on veut continuer jusqu'à ce qu'on en a
assez que l'on voit pas la limite
le prochain projet l'enrôlement qui
arrivera l'année prochaine c'est de
planter les arbres à l'intérieur des
prairies aujourd'hui on les fait tout
autour sas le le déficit d'arriver à
protéger les arbres les vaches puisque
comme il le disait les les mages alors
sur un arbre adulte assez développé
c'est un problème quand ils sont jeunes
mais ils durent pas longtemps
donc voilà ça j'ai mis ça ça c'est la
faute aux jeux les prix juste avant de
venir cet après midi c'est pour
illustrer donc un premier plan on voit
les arbres qu'on a planté cette année
est derrière donc les vaches qui
pâturent sousse où l'irrigation puisque
c'est un séjour si il fait tellement
chaud que si si on fait pas ça elle
souffrirait trop et on pourra arrêter de
produire du lait d'ici
d'ici dix jours donc après 1 donc on
utilise trois systèmes pour irriguer on
a un pivot l'enrouleur qui n'est pas
forcément la plus efficace mais en
attendant de pouvoir faire mieux on
utilise encore et après on utilise ça
donc c'est un système néo zélandais
c'est des petits jets qui restent sur
place pendant 24 heures
l'avantagé de ce système là c'est que
ces économies d'énergie puisqu'il ya pas
besoin de pression et que l'on malo
puisque on s'est rendu compte l'année
dernière avec la même parcelle arrosée à
la rouleurs d'un côté arrosé avec ce
système l'autre
avec deux fois moins de douala deux fois
plus d'heures donc c'est quelque chose à
l'avenir remplacera les enrouleurs par
ce système là donc voilà alors c'est ça
ça fait partie pour moi ce qu'on met en
place aujourd'hui du bien pour le
bien-être animal c'est ça donc on essaye
de faire pâturer les vaches le plus
possible donc elles sont dehors nuit et
jour grosso modo de début mars jusqu'à
début décembre et après c'est pas parce
qu'elles sont taries qu'elles ne
produisent plus de lait qu'on ne sort
plus on les sort le plus possible à
condition que la météo le permettent
l'année dernière ça a été une année
compliquée pour nous à cause de l'eau
donc ce qu'on faisait c'est qu'elle
sortait entre 1h et 6h par jour suivant
suivant la quantité de pluie qu'on avait
eu et on s'est rendu compte donc une
heure ça peut représenter jusqu'à 40 %
de la ration et 6 heures c'est 90%
donc les vaches s'adapte en fonction
enfin en fonction du temps on arrive
toujours
c'est rare les jours on n'arrive pas à
les faire pâturer et donc je rejoins
aussi ce qu'il disait c'est que on ne
sait pas si les vaches veulent sortir ou
pas nous on le sait au quotidien parce
que c'est le jour où elles sortent pas
je peux vous garantir que sont tout à la
porte même qui pleuvent des cordes ou
qu'ils fassent moins 10 elles sont
toutes à la porte et la gueule donc on
est à peu près sûr de nous quand on dit
qu il faut les avoir dehors le plus
possible après on fait un tout le monde
doit faire en fonction de son
exploitation et comme on peut
voilà alors après la plantation des
arbres on commence à prendre a longtemps
avant que ce soit vraiment efficace
donc en attendant essaye de trouver des
parades donc l'arrosage des vaches un
prévis en fait partie et je suis preneur
de toute bonne idée
[Applaudissements]
merci clément pierre emmanuel dumont
alors moi je vais vous donner une vision
de médecins dans le vétérinaire du la
notion de bien-être alors ce que je vais
vous dire pour les animaux est valable
pour vous à savoir que ce qu'on veut
nous est ce qu on veut évaluer ses
d'état déquilibre d'un être vivant dans
son milieu
c'est à dire qu'il soit enfermé dans une
pièce qu'ils soient l'extérieur peu
importe
est ce qu'on est capable de mesurer
comme cet individu était avec libre dans
son milieu et ce qu'il l'est de façon
continue dans le temps je sais pas si ça
vous parle cette définition pas partant
du principe que en élevage moi qui
sillonne toute l'europe
vous avez des zones l'hiver il fait
tellement tellement froid que cette
façon c'est pas pensable les laisser
dehors il ya des endroits quand on est
en afrique du nord il fait tellement
chaud dehors c'est pas possible de
laisser dehors donc forcément obligé de
penser des périodes des animaux seront
quand même abrité où veulent extrêmement
chaude extrêmement froid ça veut dire
que peu importe où ils soient fera qu
s'assurent qu'ils sont en équilibre dans
son milieu et je pense que ça c'est
valable pour un homme chez lui à la
maison ou à son travail donc partant ce
définition on part du principe qu'il ya
cinq piliers de la santé doit respecter
qui vont rejoindre ce que m'ont dit ce
qu'on dit mais mes deux acolytes à côté
le premier pilier qui sera toujours à
vérifier c'est que vous êtes hydrater
correctement donc ça suppose qu'on ait
accès à l'eau une autre qualité il faut
pas qu'elle soit au dessus du but fait
qu'il faut pas faire 5 km pour la
trouver et quand on la trouve
il faut qu'ils en aient assez pour tout
le monde puisque l'on a à faire des
troupeaux c'est pas un homme qui doit
chercher un verre et pink ruche ses 160
vaches qui doivent arriver sur un point
d'eau picot maison à l'instinct grégaire
elles ont toutes arrivées en même temps
au point d'eau c'est à dire qu'il n'ya
pas assez disponibilité d'eau très
rapidement se rend compte qu'il ya qu un
tiers ou un quart du troupeau qui doit
payer des trois quarts qui ne peuvent
pas donc ça ça suppose que s'assure de
la qualité d'accessibilité de l'eau et
qu'on ait fait les choses pour ce soit
comme ça
deuxième pilier qui vous assure une
bonne santé c'est que de nutrition soit
correct alors là il ya des différences
entre l'homme et les matchs où les
chalets ruminantes façon générale les
ruminants ce sont des mangeurs de
feuilles dans un tout petit petit
ça qu'ils peuvent manger des feuilles
d'arbres qui peuvent manger des feuilles
au sol leurs besoins physiologiques
c'est du sucre et de la zot lé des
fibres c'est à dire qu'ils sont pas
faits pour manger de l'amidon est
déconcentré
c'est à dire que la stratégie qui
devrait adopter et penser c'est pas
cultiver des sources d'amis donc pas sûr
pas cultiver les sauts d'oléagineux sait
cultiver des feuilles et des tiges
donc c'est l'herbe sous toutes ses
formes c'est de l'herbe pâturée c'est de
l'air de sécher c'est de l'herbe séchée
au sol celle d'ap séché en grange et de
l'emballage et de l'ensilage ça peut
éventuellement des médailles de céréales
et protéagineux récoltés en immature
mais tout ce qui est à l'état de graines
et normalement proscrit les ruminants je
ne dis pas on le fait par habitude on
sait que ce n'est pas bon pour leur clip
digestif et on sait que ce n'est pas bon
pour leur santé mais c'est que ce n'est
pas bon pour leur bien-être chez l'homme
c'est un peu différent on va pas parler
de lui ce qu'il doit manger aujourd'hui
mais vous devriez vous préoccuper de ce
que vous mangez pour votre bien-être
physiologique et votre bien-être
biologique
le troisième pilier qui assurent le
bien-être et la continuité du bien-être
dans le temps c'est une notion qu'on va
appeler de maintenir son intégrité
physique et structurelle au cours des
temps c'est ce qui explique que des
vaches peuvent vivre 15 ans et entend
encore pelle comme des gazelles à 15 ans
ou d'être complètement détruite à trois
ans c'est une de son thé musculo
squelettiques et on voit bien dans nos
élevages les élevages intensifs qui nous
qui mangent du maïs et des concentrés
les vaches elles sont complètement
détruites à trois ans sur le plan
musculo squelettiques et ressemble à des
mamies et les grands-mères alors que
vous trouverez peut-être des vaches
allaitantes 18 ans qui sont belles comme
au premier jour
mais n'ont pas mangé la même chose donc
ça suppose sas est une notion et ça
c'est valable chez l'homme sur le plan
biologique et sur le plan vieux terrine
r c'est une notion acido basique
donc c'est un équilibre de tous les
mécanismes acido basique de votre
organisme au su des animaux l'acidité un
flammes
l'acidité d'acidité détruit d'un
musculeux là
la stature squelettiques donc provoque
de lost oppose tout bêtement et ça peut
aller jusqu'à là fractures spontanées
les hommes devraient s'en préoccuper
puisque c'est ce qui vous amène très
rapidement des symptômes d'arthrose
d'arthrite et de dégénérescence rapide
et très jeunes de votre système ce
critique qu'on vous remplace par des
belles prothèse à 60 ans mais peut-être
que si vous aviez à régler votre
maîtrise assez tôt basique peut-être
votre prothèse vous l'auriez eu à 95 ans
pas à 60 mais ça c'est pas de notion
génétique c'est vraiment une notion
nutritionnelle si vous avez de l'alcan
aux scouts rations alimentaires est
comme ça aux animaux sandales caloz ce
que vous allez avoir cédé à des
pressions de l'ipo tony est quelque part
vous pas faire votre job c'est pas
possible
vous dormez tout le temps une incapacité
au travail on dit vous êtes fini on dit
non vous êtes en ahl caloz un peu
différent est ce qui va ce qui va ce qui
va piloter ça c'est principalement les
minéraux au sens des macros léman
calcium phosphore mazen sodium potassium
chlorés souffre et ça ça suppose qu'une
bonne intégrité de la vie du sol qui
bonne intégrité des végétaux que ces
végétaux soit capable d'accumuler ces
minéraux
celui qui ne sait pas le faire c'est le
maïs elle sordo donc sur la poubelle ne
veut plus en entendre parler
il ya plus de chances de satisfaire les
besoins acido basique et minéraux a
qu'une prairie où elle mettait à l'état
de feuilles que de le faire avec les
cultures pure et des graminées pur ou à
l inverse des leggins pure qui rompt
aussi des équilibres minéraux important
le quatrième pilier de votre santé c'est
d'assurer que votre environnement ne
vous perturbe pas alors l'environnement
ça peut être la qualité de l'air quand
vous êtes enfermé ça peut être la
température ou retrouver extérieur ou
intérieur et fait trop froid et fait
trop chaud
est ce qu'on ne prend pas assez en
considération en france mais qui est
obligatoire chez nous en suisse en
autriche en allemagne puisque à claques
sans que j'aie vous voyez bien que je
viens de là ouvre genou c'est
obligatoire les composantes géo
biologiques sont toujours prises en
compte systématiquement dans les
bâtiments dans l'environnement c'est
s'est pris en compte dans les
constructions dont le permis de
construire c'est surveillé au quotidien
annuellement ces éleveurs
toutes les pollutions électriques et
électromagnétiques sont gérés
systématiquement et chez nous en france
on en a que mais alors
l'avantagent de la prairie c'était
animaux éviteront naturellement les
objets aux pathogènes
parce que ces zonages existent à l'état
naturel mais n'iront pas par contre si
vous les enfermer dans un bâtiment je
vous garantis que vont pas pouvoir
s'échapper ou si vous êtes dans une
maison pour y avait pas voir vous
échappez ça sauf la vendre donc ça c'est
une composante qui n'est pas assez prise
en compte et qui a des impacts sur le
bien-être des impacts sur la santé des
animaux qui peuvent même amené les
animaux je vous le promets roue peut on
croire sur parole à l'état de
dégénérescence et de mort moi je vois
des troupes en france vous avoir 60 % de
mortalité
chaque année parce que ces problèmes ne
sont pas réglés il pouvait faire tout ce
que vous voulez dans la ferme sans
génération sur tout ce que vous voulez
ça ne changera rien du tout et il reste
un dernier pilier sur lequel vous devez
de la santé qui s'appelle bien le
bien-être alors qu'il n'est pas le
bien-être au sens de ceux qui nous ont
expliqué sur le sens biologique pour
vous c'est une notion d'oxydoréduction
c'est à dire dans notre organisme ya des
phénomènes de réduction des venelles
d'oxydation la notion et la notion
d'équilibré la suite de la sueur
oxydation vous amène à des maladies
dégénératives des cancers des
pathologies vasculaires graves et on a
la même chose chez les animaux ne vous y
trompez pas et l'excès de réduction nous
amène aussi à des problèmes de
dysfonctionnement grave donc ça ça se
régule sa se réguler par le milieu ça se
réguler par l'alimentation ça se réguler
par les oligo-éléments les vitamines
c'est sûr c'est plus facile de le faire
dans des pratiques rage bien juré c'est
beaucoup plus compliqué quand vous avez
des fourrages qui ont été décidées ou
quand et choucroute et et en plus si
vous mettez animaux dans un
environnement qui est hyper agressif sur
le plan géologique sur l'électro
magnétique sur le plan de tout le
matériel était toute la domotique qu'on
met dans l'élevage plus les premiers
jours du logis qui ne sont pas réglés
et puis elles ne sont pas purement
hormonal ça les fameux comprendront plus
facilement que des bonhommes mais les
animaux si vous voulez vous les voulez à
l'état de bien-être sur le plan purement
hormonal
on les veut sous imprégnation
d'ocytocine et sous imprégnation
d'hormone lutéinisante c'est ce qui fait
que la reproduction se passe bien ça
c'est ce qui explique que la production
laisse
bien qu aux logiques sont donnés se
passe bien si vous avez vos animaux pour
des raisons diverses et variées sont il
ya des stress d'environnement qui sont
liées à des stress thermique qui sont
lire des stress environnementaux des
stress électromagnétiques ou géologiques
vos animaux seront sous un modèle
hormonal qui est adrénaline cortisol
nous avons terrade courir le 8
ce que vous allez avoir des animaux qui
sont des fous furieux et puis vous aurez
une production qui n'existe pas une
reproduction qui n'existe pas donc nous
c'est notre méthode d'approché à la
presse à rejoindre sa rejoindront ça va
rejoindre ce qu'ils ont dit on se rend
bien compte que c'est beaucoup plus
facile de satisfaire à ces cinq piliers
de la santé pour des vaches qui seront
dans un système de pâturage tournant
à condition bien entendu de gérer les
problèmes de stress thermique tout ce
qui peut avoir comme pollution etc très
électrique électromagnétique cem j'ai
tout ce que vous voulez autour des
vaches
alors je suis pas contre le progrès
parce qu'on peut passer de téléphone
portable on peut pas se passer
d'internet on peut pas se passer de gps
peut pas se passer de tomtom on peut pas
se passer de coyote on peut pas se
passer de tout ce que vous voulez par
contre une chose est sûre si vous venez
chez nous en suisse en allemagne
on va installer des dispositifs dans les
fermes pour contrecarrer ces émissions
je suis pas contre le progrès je dis
simplement qu'on doit gérer ses
émissions là et les contrecarrer je
suggère on sait faire on sait faire
d'incendié ou sait faire tout ça on sait
aussi les contrer moi j'ai eu un long
passé dans des entreprises industrielles
puisque fabriqué de l'aliment si je ne
règle pas ses problèmes électriques et
trop magnétique dans les juges l'origine
mon usine le fax ne fonctionnait pas le
thème des variateurs des moteurs des
tapis de soie si je ne réglez pas à ces
problématiques
je ne réglait pas le fonctionnement
global parce que jade et pendant tout le
temps quand on est dans l'industrie on
est bien on dit genève hug des zones
agricoles
on oublie complètement ce à l'instar des
nouveaux des machines à traire des
décrochages des ventilateurs des
brumisateurs
qui est porte automatique et puis j'en
passe si on ne gère pas tous et tous ces
problématiques ne vous y trompez pas
même dans des élevages extrêmement
intensif je pense en élevage ans en
espagne que nous travaillons à une
formule à quatre mille vaches hors-sol
système hors sol produit 45 10 de
moyenne et ont fait 7 lactation de
moyenne par match ce qui n'existe pas en
france dans des conditions thermiques
qui défie tous les jours par contre tout
ce que je vous dis sur le plan
d'hydratation de la nutrition sur le
plan de l'intégrité acido-basique
physique sur le plan environnemental sur
le plan géologique sur le plan
électrique les fenêtres tout est réglé
aux petits oignons et on fait ça en
consommant 23 kg de matière sèche c'est
à dire très peu alors donc ça c'est une
vision qui est plus médical ils ont deux
visions que plutôt plus agro écologiques
mais quelque part elles se rejoignent et
voilà et quelque part c'est satisfaire à
ces piliers là c'était évident que le
système pâturant est plus adapté qu'un
système fermé on va chercher des
fourrages et surtout ceux recherchés des
fourrages ils sont blindés d'amidon de
concentrés voilà pour les moutons et
gère donc les agneaux ils sont en
bergerie l'agneau ils sont hauts
pâturages agglomère 100 concentré petite
révolution en libye va falloir faire
maintenant justement que c'est
intéressant ça existe il ya des élevages
qui sont quand même énorme alors du coup
je vais je prendre
enfin peut-être pas je sais pas si on va
nommer pour rebondir
donc j'ai plutôt parler du coût de la
partie avale les consommations ce que
demande de marché pour un peu parce que
du coup je peux pas trop parler de la
partie pratique
donc c'est vrai que ça fait dix ans
qu'on travaille sur le label rouge donc
en agneau qui est un agneau de bergerie
le label rouge il a été plébiscitée
pendant très longtemps puisque 50 ans
signe officiel de qualité par les
français parce que pour le côté
organoleptiques
donc c'est sa caractéristique donc on
dit label rouge d'un agneau il est bon
voilà il est bon je lance aussi la
conversation par rapport à ça qu'est ce
que ça veut dire bon est ce que le fait
qu'il soit tendre et rosé fait qu'il est
meilleur qu'un autre voilà donc ça c'est
une question c'est vrai que les
pratiques d'élevage de bergeries pose
beaucoup de questions maintenant et de
problématiques et les cahiers des
charges donc sont obligés d'évoluer
alors ils prennent en compte évidemment
toutes les caractéristiques plus ou
moins que je dis plus ou moins de la
partie bien être animal est de plus en
plus mais ce qu'ils veulent on voit que
demain on aura un agneau il est la belle
rouge mais il est aussi bien être animal
il est haute valeur environnementale et
puis il sera peut-être bio puis sera
peut-être bleu-blanc-coeur sur la partie
nutritionnelle enfin voila il aura
toutes les étiquettes mais pour autant
répond pas à la question globale qui est
bien être animal et le bien-être de
l'humain derrière puisque c'est quand
même lui qui mangent l'animal donc voilà
donc on a ce type de questionnement sur
la belle rouge ensuite lient gp est
arrivé donc indication géographique
protégée alors toujours un autre signe
officiel de qualité là qui protège un
territoire
donc c'est bien mais c'est pareil à ce
que le territoire veut dire que derrière
on a une production de qualité est-ce
que derrière on a un agneau qui répond à
une qualité fava le mans donc toutes ces
questions évidemment de
et finir se les pose et on se dit prêt
tout il ya aussi la nuit à l'herbe tout
simplement parce qu'après tout animal en
fin d'année aux immenses à ruminants à
la base donc au cdja on va revenir un
peu va se poser d'autres questions parce
que les éleveurs pousse la société grâce
à vous consommateurs vont pousser aussi
beaucoup de choses et ça c'est très bien
ça permet un peu de faire bouger les
lignes et donc on se dit vont reprendre
on repart à zéro c'est quoi un mouton
c'est un brillant veut dire quoi il
mange quoi il faut qu'il soit dans quel
environnement et ainsi de suite
ensuite on se dit le bien-être il
commence par la cua et qu'est ce qu'on
veut on la rend consommera moins de
viande demain et tant mieux mais on en
consommera mieux enfin c'est à dire
maintenant le consommateur et veut
savoir ce qu'il ya derrière elle est
pratique et ainsi de suite donc que
c'est pas un signe officiel de qualité
garantit une certaine qualité mais pas
toute la qualité voilà tout dépendra de
ce que vous recherchez derrière donc
c'est très important aussi de sa de
poser des questions et de voir ce qui se
passe dans les élevages je trouve qu'il
ya de plus en plus de d'orientation là
dedans les gens voulaient ferme les
agriculteurs sont prêts à intervenir
montre aussi ce qu'ils font ils parlent
de leur métier avec passion et ce qui
permet aussi de faire adhérer les
consommateurs à ce qui se passe
réellement et non pas simplement les
clichés qu'on peut voir à la télé donc
ça c'est important et donc dans mon
métier tous les jours c'est aussi de
pouvoir communiquer de sensibiliser là
dessus et de faire un peu ce lien entre
ce que le consommateur veut mais aussi
parce que l'agriculteur peut produire
sur son territoire il faut pas l'oublier
puisque avec ces pratiques qui peut
aussi adapter
donc je pense que ce qui est dommage on
a parlé de diversité on a parlé de de
plein de choses hein depuis tout à
l'heure sur les pratiques pense qu'à un
moment donné il faut la diversité si on
rentre dans des cahiers des charges qui
sont beaucoup trop fermé
on manque de diversité effectivement
parce que là on sécurise par contre
on sécurise quelque part puisqu'on a des
règnes de réglementation bien précises
un cahier des charges des indicateurs
derrière qui font que les agriculteurs
entre dedans parce que derrière
évidemment il ya le marché qui veut ce
type d'agneau mais il faut vraiment se
poser les bonnes questions
c'est ce que vont dire plus on va
continuer sur les débats mais je pense
est important aussi de voir que le
marché à une demande particulière qui
évolue et donc derrière en amont il faut
effectivement faire évoluer aussi les
pratiques 1 et les cahiers des charges
merci pour revenir un peu plus donc sur
la partie technique est ce que
finalement les pratiques de pâturage
qu'on a pu évoquer ou ou d'amélioration
des rations etc mais plutôt sur la
partie pâturage est ce que en fait ça va
changer par exemple la relation entre le
troupeau et l'éleveur est ce que est ce
qu'il y aura moins de stress de la part
des animaux enfin est-ce que c'est des
conduites qui d'un point de vue plus
comportementale je dirais
sont plus tranquilles pour les animaux
ou pas oui alors je sais pas s'il faut
parler de comportement global de
reporter angles ouvre le bal ce qu'on
remarque de manière très marquée c'est
que le rapport avec le rapport de
relation avec l'animal change
pour une raison assez simple en fait
c'est que un éleveur qui pratique qui
pratique un pâturage admettant il va
changer de parcelles peu importe tous
les quinze jours il va quand même aller
voir ces animaux tous les jours pour
voir si tout se passe bien si y'a pas
d'animaux blessés ou qui est pas le
problème
chaque fois qu'il va voir ces animaux
finalement pour les animaux c'est soit
neutre soit un dérangement mais c'est
pas forcément une bonne nouvelle de voir
son éleveur quand on passe en un système
de pâturage tournant dynamique à chaque
fois que les animaux volés l'éleveur
c'est pour une super nouvelle ça veut
dire on change de parcelles et on va
avoir de l'herbe fraîche
donc du coup l'éleveur et vp et vu comme
un ami et du coup tous les animaux dès
qu'il le voit sont contents se lève et
puis et puis viennent à la barrière pour
l'éleveur ces mêmes aussi du coup un
bond aux éléments d'observation parce
qu'on va pouvoir observer des animaux
qui justement ne se lève pas ne viennent
pas voir les animaux qui reste un peu
dans son coin qui a du mal à se lever on
va tout de suite voir qui est un
problème sur cet animal là alors que si
on était venu simplement pour le
déranger bien peut-être qu on aurait pu
passer à côté on se dit mais il est
resté couché pas de souci donc on a une
meilleure observation des animaux
et puis non effectivement une meilleure
relation je me souviens d'un éleveur en
dordogne qui était sélectionneur en
limousin donc il avait régulièrement des
acheteurs de génisses qui venaient au
milieu de son troupeau donc ils venaient
les montrer il dit ce qui est formidable
c'est que là on rentre dans la parcelle
toutes les génisses viennent autour de
nous ça permet à la fois de bien les
observer et à la fois aussi je pense que
un acheteur est assez rassuré de voir
que quand on quand le propriétaire d'une
vache rendant une parcelle qu'elle part
pas à l'autre bout c'est plutôt bon
signe on a plutôt l'impression qu'on à
faire un éleveur bienveillant et avec
lequel on peut avoir confiance
donc il ya effectivement beaucoup de
changements après faut pas non plus dire
tout ce qu'on ne veut pas dire c'est
uniquement de la gourmandise
les vaches et cela parce qu'elles
veulent aller manger de l'herbe c'est
pas forcément parce qu'elle aime plus
leurs éleveurs mais en tout cas on a un
rapport qui change ça c'est certain
pour compléter moi je dirais mes parents
ont utilisé des chiens de troupeaux pour
aider à la conduite des vaches
aujourd'hui on en a plus ils ont une
utilité et c'est exactement ce qui d
donc les animaux nous voient arriver ils
sont habitués à un nom ils sont ni
habitués aussi au véhicule avec lequel
on vient il faut pas revenir si c'est
pas l'heure de l'échangé vaut mieux pas
y aller avec ce véhicule là sinon même
ils vont tous star est tous arrivé à la
porte et ça risque de râler et
aujourd'hui c'est tellement facile qu'on
peut on se permet d'amener nos des
animaux à trois kilomètres seuls et nous
ils nous suivent rien juste les appeler
c'est pas un problème mais vous vous
même traversé des parcelles plein
d'herbe
elle s'arrête pas et encore temps koné
devrait suivre et après si enfin là je
suis pas d'accord c'est que les vaches
sont prêts nous aime plus je sais pas
comment il faut le définir mais mais
c'est vrai réellement là un troupeau qui
change les vaches on voit si on peut le
dire mais affectueuse on a aujourd'hui
un problème c'est pas qu'elles sont
sauvages c'est que son pot de colle si
je vous emmène dans le troupeau vous
finissez à poil elle vous arrache les
vêtements et non alors c'est très
plaisant je préfère ça que le contraire
mais il ya réellement un changement donc
presque le sert alors à volonté donc ce
n'est pas ça le problème
mais je pense que c'est surtout quand on
sait les jersiais ce que c'est très
curieux et que bon apprend les élèves
comme ça depuis qu'elles sont petites
donc forcément ça contribue meilleur vin
joue je donnerai quelques précisions
biochimiques sur le comportement des
animaux pour ça c'est un peu notre
métier je ferai le parallèle avec les
femmes et les hommes si je peux me
permettre
mais en fonction de la composition
botanique que vous avez au sol en
fonction de transfert des minéraux que
vous avez dans les plantes en fonction
des équilibres de ces minéraux je vais
vous donner quelques exemples
vous avez des herbes qui sont trop
riches en azote est trop pauvre en
sucres très riche en potassium est très
très pauvre en magnésium
c'est d'éleveurs ne corrige pas ses
défauts des plantes vous avez un
troupeau qui est hyper nerveux c'est
votre femme messieurs ya des femmes qui
mange beaucoup de légumes donc qui sont
souvent en hypoglycémie et sont très
nerveuses et très irritable doit falloir
donner le magnésium dans ces cas là si
vous avez à faire un donc des végétaux
qui sont bien riche en sucre est très
pauvre en azote aurait une telle acidité
digestive une telle irritation des
l'inflammation digestive
vous aurez aussi des animaux nerveux
mais pas pour les mêmes raisons va faire
trouver le moyen de leur enlever toutes
ces douleurs des structures pays et
intestinales
comme si vous avez par exemple des
humains ça c'est plutôt vrai pour eux ça
c'est pour monsieur monsieur a tendance
à manger beaucoup de viande beaucoup de
charcuterie et pas beaucoup de légumes
en général il a d acidité nocturne très
très prononcé il ronfle énormément il
vous dérange pour dormir il est très
irritable aussi donc lui il faut
peut-être savoir lui donne un peu de
bicarbonate aux quelque chose de ta
parenté au coucher le soir pour qu'il
soit un peu plus tranquille la nuit donc
gérer le comportement aussi par rapport
à l'homme il est aussi lié à des
déséquilibres mineiro as d équilibre
acido basique qui vont influer sur les
potentiels donc d'excitation de vaud de
vos plaques patrice et de vos neurones
ou quoi donc ça c'est bien des choses
que nous recours à man dans les prairies
donc l'énervement la placidité des
animaux c'est pas c'est pas toujours un
signe d' équilibre pour moi ça veut dire
qu'il faut quand même aller vérifier ses
pêcheries nerfs le père gilles l on sait
rien et elle vérifiée ce que le troupeau
à l'équipe ce plan c'est de basic ou
est-ce qu'on a d'alcalinité d'acidité
puisque ça va modifier leurs
comportements et quelque part ça va
modifier aussi leur productivité
on voit par exemple au vêlage et finir
avec ça a souvent dit bowman y est liée
aux ménages se traduit par des animaux
qui sont d'une agressivité extrêmement
importante et vous avez un manque sont
capables de tuer un homme à ce moment là
et ce n'est que de l'ipo manier émis ce
n'est rien d'autre c'est vrai parce que
la vache est méfiante au printemps des
illettrés
c'est dans le discours est un peu trop
négatif en ont beaucoup alors à chaque
fois qu'il ya la parole et prie si pour
les animaux qui tuent des hommes pas dit
c'est parce que mes mails il faut être
faut relativiser quoi que je veux dire
c'est qu'il faut faire extrêmement
attention qu'un comportement
psychologique d'un animal ou d'un humain
n'est pas que liées au milieu dans
lequel il vit c'est aussi des mécanismes
biologiques et plus fument du fmg force
un peu le trait excuse moi mais bien sûr
mais à moins de donner c'est ce qu'on
disait donc c'est fait je suis désolé
mais c'est un discours un peu de
commercial aujourd'hui nous on travaille
le plus possible avec notre prairie bien
entendu les vaches ont des minéraux ont
du sel à disposition
on voit bien qu'en fonction des périodes
de l'année eh bien ça peut être une
consommation plus importante d'un ou de
l'autre ou 2,2 ou 2,3 ou de plusieurs
choses après honnêtement la le schéma
que vous décrivez je l'entends et je le
conçois mais surtout sur les vaches très
très poussées quoi aujourd'hui j'ai des
générations comme les l'autre vous
prenez l'exemple de la fièvre de l'est
la jersey ce qui est une vache qui est
très sujette à la fièvre de l'est je
vais pas dire que ça n'existe pas parce
que c'est pas vrai j'ai jamais
quelques-unes mais c'est une minorité
par rapport à ce qui se fait en un un
élevage conventionnel alors
conditionnelle
on ne prend que l'on veut mais mais
aujourd'hui abandonné l'élevage fait un
faux pas en connaissance de cause c'est
toujours pareil en toute modestie mais
c'est de l'observation c'est bien reste
que vous faites mais aujourd'hui c'est
l'élevage français est tellement mal
qu'avant même de parler de ces choses là
il faut d'abord revenir aux choses de
base c'est le pâturage l'observation de
l'éleveur je dis pas que l'occident
réduction ça joue pas qu'il faut pas s'y
intéresser aujourd'hui l'élevage est
tellement mal et manque de technicité
surtout ici je parle pour ici parce que
je connais pas partout mais aujourd'hui
ces choses là pour moi ça vaut même pas
le coup d'en parler on est à dix mille
lieues de ça et c'est un jeu 6 mai il
faut pas être négatif quoi aujourd'hui
moi j'ai signé éleveurs presque parce
que je prends du plaisir
alors c'est comme tout le monde et bien
sûr il ya des jours 360 jours par an je
peux pas être content d'y aller mais 364
je suis
je suis quoi est une vache qui tue un
email c'est sûr qu'ils aient problème
mais il n'ya pas que l'ipo magnésie faut
regarder autre chose mais je rejoins
juste l'histoire de du lien entre
l'animal et l'homme et la présence de
l'homme justement puisque du coup dans
toutes nos réflexions on a mis en place
un collectif d'agriculteurs qui aurait
introduit donc des troupeaux
transhumants et donc le fait d'avoir de
l'installation de berger qui soient
effectivement faire du pâturage tournant
dynamique et tout le temps permanence
avec le troupeau moi qui ai vu les deux
qui boit des propos aussi bien envers je
ris dehors 26 types de troupeaux quand
il ya la présence de l'homme est
effectivement en permanence et c'est
vraiment agréable et on a fait une
transhumance à pied on m'a demandé de
participer je me suis dit mais moi je le
chien de troupeau jeu effets positifs
pour éviter évidemment que ont une image
négative des fois de certaines choses
pour vraiment montrer les côtés positifs
le problème actuel c'est quand même du
mal d'une façon il aurait certainement
une façon unitaire avec ses animaux
aujourd'hui au montpied tim lane et tout
lui reprocher sa cible
demain dans le milieu médical de souci
le messie de la relation avec lance le
sol mais man show dans le peu parler de
lui en parler
je pense même par rapport à mon
expérience de mise en place du pâturage
alors déjà il faut bien préciser qu' il
ya des éleveurs qui n'aiment pas le
pâturage
c'est pas leur délire alors ils ont ils
sont passionnés par autre chose et je
l'entends et je le respecte parfaitement
par contre ce qui me paraît important
c'est que les éleveurs puissent être un
accord au moins avec ses convictions
avait ce qu'il a envie de faire
j'adore le message de clément qui dit
moi 364 jours par an je suis heureux de
faire ce que ce que je fais et je pense
qu'il est aussi heureux parce que il a
mis en place son projet il l'a défini il
a eu besoin de probablement pas grand
monde pour savoir ce qu'ils voulaient
faire et ce qu'il a fait et je pense que
souvent peut-être trop souvent
l'agriculteur ou l'éleveur que je
connais un petit peu mieux
eh bien il est dépendant de plein de
gens qui vont prendre les décisions à sa
place la ration c'est pas lui qui l'a
fait là seulement les comment je gère
mon itinéraire tech technique du maïs ou
du blé souvent c'est pas lui qui le fait
plein de petites choses comme ça qui
font que finalement est-ce que c'est son
projet à lui est ce qu'il est à l'aise
avec ce projet là où est ce qui suit
simplement une mouvance
j'ai l'impression que ça c'est une
question qui est central justement pour
le bennett de l'humain c'est est-ce que
déjà le projet agricole dans lequel
l'éleveur est inséré est ce que c'est le
sien est ce qu'ils y adhèrent
et c'est là où parfois la mise en place
d'un système de pâturage d'un système
plus herbager on accompagne les gens à
leur dire tu vois le pâturage c'est
possible et puis c'est finalement assez
simple et puis ça va fonctionner vin
très souvent on a des éleveurs qui
s'ouvre vachement qui me met en place
quelque chose qui leur plaît c'est
quelque chose qui est fait vraiment bien
et simplement sur l'humain sur le
comportement sur les sourires qu'on a et
c
je trouve que c'est une démarche
extrêmement intéressante encore une fois
ça ne correspond pas à tout le monde
mais je pense que probablement il ya
beaucoup de joueurs qui ne sont pas les
à l'agriculture qui produisent et je
pense que l'agro écologie on va
s'occuper des plantes ont à s'occuper
des animaux va mettre tout ça en
août pour produire pour produire de
l'écologie je pense que l'image qu'on va
pouvoir véhiculer également à pas
forcément dans tous les réseaux sociaux
mais au moins dans notre périmètre de
connaissance non agricoles je pense que
toutes ces pratiques là vont dans le bon
sens et permettront à l'éleveur déjà
d'être fier de ce qu'il fait et de
pouvoir en parler que sereinement
fabienne pour revenir juste eu
clairement dire je reviens juste au
corps sur la consommation excusez moi
sur la consommation devient dont on dit
qu'un agneau à l'herbe il est rouge il
est fort ils sont forts donc
donc il faut pas le manger face à ces
assez souvent ça peut être dit comme ça
si c'est enfin dans l'est certains
consommateurs s'est un peu c'est resté
un petit peu comme ça avec des clichés
qui sont en tête l'éleveur aussi idiots
banon on va pas vouloir de ma viande
parce qu'elle est rouge orange pas vous
devez l'entendre j'imagine voilà et
alors on a voulu faire des tests on
s'est dit bah finalement va faire des
tests à l'aveuglé avec les consommateurs
pour voir si c'est vrai et en fait c'est
faux enfin c'est à dire que finalement
élite de viande
elles sont pas forcés parlera sont
peut-être un peu plus rouge mais ce que
j'avais pas plus rouge que ça veut dire
que c'est moins bon alors on va plus
loin on fait des tests oméga 3 pén on se
rend compte que finalement dans la nuit
à l'herbe mais il ya tout ce qu'il faut
comme nutritionnellement donc ça va bien
donc il faut voilà il faut là aussi il
ya beaucoup de pédagogie à apporter au
niveau de la de cette consommation
après juste pour vous dire je ne
maîtrise pas du tout la pub de filière
ovine
mais le voisin fait de l'agneau et aux
cette année moi je pensais pas forcément
le consommateur c'est l'acheteur qui
pose problème
cette année lui il a fait tous ces
animaux l'herbe au moment de les vendre
on lui a dit à belo mm donc en fait
c'est professionnellement on se tire une
balle dans le pied nous mêmes causes
j'ai même j'ai même travaillé dans un
bassin aux vins également par le passé
un poids de poitou charentes
essentiellement le problème qu'on avait
également dans cette filiale a c'est
qu'il fallait absolument produire de
l'agneau de quatrième trimestre c'est à
dire qu'il nous fallait de l'agneau pour
noël le poids de cette hargne là c'est
qu'il faut le faire naître
doute que c'est absolument contre
naturel ils nous coûtent cher à produire
et nous met quasiment des exploitations
dans la difficulté parce qu'ils veulent
à tout prix produire cette année là
parce que la filière demande cette année
là et puis quand on questionne cette
pratique là on dit mais peut-être que le
consommateur on peut simplement lui
expliquer que l'agneau à noël c'est pas
possible point elle dit non c'est pas
possible parce que les grandes surfaces
nous le demande mais on a bâti des
filières dans lequel on s'enferme et du
coup on peut on ne peut plus produire
quelque chose qui serait beaucoup à qui
aurait beaucoup plus de sens mais c'est
lui même qui l'a construit tout ça donc
on peut le déconstruire tout aussi bien
mais on se ferme énormément de choses
cet agneau du quatrième trimestre qui ne
pâture pas qui coûte en concentré qui
coûte quand même plein de choses il est
je pense massivement incohérent mais
pourtant on s'impose cette règle là et
ça c'est extrêmement dommage je sais pas
comment vous gérez ça dans vos filières
à vous mais ça c'est quelque chose qui
m'a profondément choqué il ya dix ans je
me disais chouette l'agneau des pyrénées
il dans des centres d'estivage
impeccable arrivent sur le marché comme
le beaujolais nouveau
voilà donc on va faire une communication
là dessus puis finalement petit à petit
de marché demande effectivement alors
les grands heures tous dépôts qu'elles
marchaient c'est toujours pareil c'est à
dire qu'effectivement la grande surface
veut une certaine homogénéité sur
l'année avec toujours le même type
d'agneau parce que parce que cela les
sécurise aussi par rapport à
l'approvisionnement par rapport aux
débouchés
et puis on sait qu'il ya un turnover est
quand même assez importants sur sur sur
les bouchers parce que là il ya quand
même plein de métiers de tout au long de
la filière où là aussi il faut faire un
vrai travail de sensibilisation les
écoles de boucherie enfin la découpe
enfin il ya plein de choses à faire donc
il ya du boulot pour tout le monde vous
inquiétez pas mais est ce qui est
important c'est que effectivement on
défend des cales et puis ça correspond
pas alors je me dis bon bah finalement
la console je parle que l'agneau puisque
le buzz quand même pas tout à fait
pareil mais sur l'agneau on mangera -
d'agneau c'est sûr
les tendances sont vraiment bons là
dessus et tant mieux donc peut-être
qu'on va revenir à des choses un peu
plus raisonnable justement qui
correspondent un peu à des voilà il ya
des pics un nom le sexe et à pâques un
soin tout le monde moi je dis qu a pas
que ça reste quand même quelque chose de
particulier l'été il ya les grillades
évidemment la news n'a pas que des
côtelettes donc il faut savoir ce qu'on
fait du reste et puis après l'hiver on
peut aussi en rhône manger mais voilà il
ya aussi des tendances peut-être à voir
différemment là aussi à dire eh ben on
peut peut être pourquoi en consommer
tout le temps si on veut revenir à des
cycles plus naturel quoi et fabienne est
ce que tu peux nous a présenté tout à
l'heure donc les différents signes de
qualité que vous valorisez avec la copie
qu'est ce que tu peux nous parler un
petit peu en termes de bien-être animal
qu'est-ce qui le sur quels aspects il
cherche quel aspect il cherche à
développer mettre en place ben en fait
s'appelait que les critères qui ont été
vus tout à l'heure que ce soit le
bâtiment donc l'aération fait toutes ces
questions là mais c'est des critères qui
sont vraiment liées qui sont comment
dire qu'ils sécurisent sanitairement
aussi par rapport aux élevages
le bien-être animal on va beaucoup plus
loin dans ce qu'on est en train de dire
tout à l'heure c'est à dire que ça va
jusqu'à le bien-être de l'éleveur le
bien-être de l'alimentation évidemment
c'est la base déjà puisque nous on voit
bien si on est mal nourrie
mais on n'est pas bonne il non plus être
que cette comparaison entre l'humain et
l'animal est aussi intéressante
donc il faut faire je pense qu'il faut
aller beaucoup plus loin sur les
critères pour l'instant c'est des
critères qui sont vraiment défini même
par le ministère de l'agriculture avec
des cahiers des charges bien précis des
choses tout le monde travaille sur ces
questions là mais mais demain il faut
aller plus loin je pense que c'est c'est
pas suffisant
les critères qui sont à l'heure actuelle
avec aussi le guide des bonnes pratiques
qu'il existe en france je veux dire bon
voilà il faut redéfinir à mon avis des
choses c'est pas évident parce qu'il ya
quand même toute une inertie derrière
toute une filière qui est en place
voilà il faut tout le monde arrive à
bouger en même temps et puis mais il
faut surtout pas rester figé
effectivement les cahiers des charges
sont figés il y à une lourdeur
administrative pour obtenir ces cahiers
des charges qui font que par exemple ige
pagnot des pyrénées ça fait onze ans on
l'a toujours pas mais ça fait 11 ans n'a
changé quatre fois de cahier des charges
parce que justement il fallait l'adapter
à chaque fois avec un peu aussi les
nouvelles demandes des nouvelles des
nouveaux indicateurs qui arrive donc
peut-être qu'on va réussir en sortira il
sera peut-être même pas parfait puisque
le jour où il va sortir peut-être
d'autres choses voilà il faut repenser
aussi ces systèmes après même si le
système pâturant pour moi effectivement
le système idéal en termes de bien-être
on oubliera quand même pas que plus de
la moitié des élevages ne sont pas dans
ces conditions lui et qu ils ont droit
qu'on s'occupe d'eux aussi quoi ainsi un
jour ils sont dans un système pâturant
et je ne suis pas capable d'affirmer que
toutes les vaches en bâtiment sans dans
un mal être
je pense que chez nous parce qu'on voit
des cas vous finalement ça se passait
très mais vraiment où ça se passe très
très bien mais bon cela mérite qu'on
s'intéresse à eux et que qu'on trouve
des solutions pour les animaux aussi
quoi
c'est vrai que quand on arrive avec les
troupeaux en plaine céréalière qui vient
de l'hiver pâturer sur les blés où les
couverts végétaux et qui a que les bois
on nous dit mais ils sont pas protégés
vos moutons ici il pleut pas voilà bah
non les un animal il peut aussi rester
dehors s'il fait pas froid favre en plus
on a des races rustiques qui sont
adaptés à être à l'extérieur
ben voilà il ya plein de choses
effectivement on confond mais il faut
remettre dans l'ordre et bien
communiquer quoi bref oui pourquoi j'ai
pas dit que j'avais le système
le modèle est ou pas du tout je prêtais
injuste c'est une des solutions pour
faire du lait à l'avenir j'ai pas dit
que c'était le comprennent bien moi je
suis d'une zone suisse autrichienne où
quelque part le pâturage est un modèle
on est très attaché à ça mais je dis que
quand on voyage sur l'europe bancaire la
grande majorité des animaux sont
enfermés et sur cela il faut bien
trouver d'autres alternatives quelque
part puisque pâturages n'est pas
possible dans l'état actuel des choses
quoi mais il ya de toute façon des
problèmes de foncier déjà qui empêche le
pâturage des vaches laitières dans de
nombreux cas alors c'est pas insoluble
mais en s'attaquant même très très gros
dossiers quand on veut retravailler le
foncier avec les éleveurs
il ya tout simplement aussi comme je
disais des éleveurs qui ne se sentent
pas dans le pâturage et je pense que si
on les forcer à y aller ça se passerait
très mal par contre c'est vrai que le
constat qu'on peut faire c'est que moi
parfois on me pose le système maïs avec
un système pâturages il vient en
opposition à système ace alors je trouve
ça un peu stupide de vouloir opposer les
choses d'ailleurs parce que le maïs peut
être très bien complémentaire d'un
pâturage ya pas de souci avec ça mais
quand on défend un petit peu trop loin
voilà le constat quand même c'est que
pour l'instant l'élevage d'une manière
générale l'élevage herbivores ne se
comporte pas super bien si on parle
uniquement revenus économiques des
éleveurs
on peut imaginer que le système dans
lequel on se trouve aujourd'hui a besoin
d'évoluer
alors est ce que ce sera avec plus ou
moins de maïs quand même dans l'idée que
il va falloir revoir un peu tout ce
système là qui a été mis en place
je pense que le maïs même si elle
contient de l'amidon
je pense qu'il a encore sa place dans
les élevages mais très souvent le
problème majeur c'est qu'il y en a trop
c'est simplement sa place qui n'a pas
été respecté quand il vient en
complément de quelque chose qui est
cohérent par ailleurs et qu'il est à sa
juste place le mail c'est une plante
extraordinaire on va pas inventé ni la
mairie ni les défauts je pense que
beaucoup de gens les connaissent bien
c'est simplement qu'on était dans un
système où il y en avait trop le fait
d'en faire trop on est obligé de faire
des cultures d'herbe qu'on va renouveler
auquel on ne pourra pas donner toute
leur splendeur
je pense que ce système là est voué à
évoluer assez rapidement parce que c'est
un modèle qui manifestement ne
fonctionne pas dans de nombreux cas on a
parlé du bien-être des animaux
je voulais qu'on part un petit peu aussi
du bien-être des éleveurs et de de leur
travail
est ce que les pratiques qu'on a évoqué
permettre d'améliorer les conditions de
travail
ce que est ce que voilà le travail est
plus agréable moins fatiguant plus plus
valorisants est-ce que
et dans mon cas je dirais oui c'est
scolari je le dis donc je la construis
un système il n'y avait pas de lait sur
l'exploitation il ya cinq ans le camp
l'a décidé de prendre le virage du lait
on a été chercher tout ce qui nous
intéressait à droite à gauche on a
essayé de faire un petit mix et voilà
donc forcément on est content de faire
ce qu'on fait on à l'association de
produire un lait de grande qualité
chose que je n'ai pas dit c'est que
l'exploitation et est positif en grave
positive en carbone c'est à dire qu'on
en piège plus de gaz à effet de serre
que on la rejette donc ça on y tient
parce que quand on nous dit que la
viande pour lui mais c'est faux enfin
c'est faux on peut faire en sorte
qu'elle ne pollue pas donc nous fait du
lait et en plus on va sauver la planète
alors à ma petite échelle je le ferai
pas mais si si c'est pour ça que je ne
suis pas anti vaches à l'intérieur je
absolument avoir la prétention de dire
que c'est le système de l'avenir mais
aujourd'hui c'est une des solutions pour
faire des produits de qualité et en plus
d'améliorer le problème qu'on connaît
tout sur le réchauffement de la planète
et donc forcément on est content de se
donner tous les jours parce que même si
c'est à notre petite échelle on a
l'impression d'y contribuer pour ma part
c'est difficile de répondre parce que de
toute façon le bien-être de l'éleveur
c'est quelque chose d'extrêmement
subjectif comme je vous dit tout à
l'heure quand un éleveur son truc à lui
c'est de conduire des gros tracteurs et
puis de labourer les champs avec ses
deux sacs
le pâturage ça risque de s'ennuyer un
peu quoi ça peut être
vraiment terrible pour lui donc est ce
que le pâturage ça amène quelque chose
je pense que les éleveurs qui ont envie
de rentrer dans cette thématique du
pâturage le fait de se sentir en
maîtrise de ce qu'ils font le fait de
pouvoir sentir que ils vont pas manquer
t as pas ce qu'ils savent mesurer
combien ils en ont ils savent comment ça
va se passer
ils voient que leurs prairies elle
évolue positivement tout ça ce sont des
signes évidemment qu'un éleveur herbager
aime voir donc je pense qu'on trouve du
plaisir à ça on a même je dirais que le
rythme de travail du pâturage est
souvent beaucoup plus zen j'entends par
là quand il faut semer le maïs les gens
ils sèment la nuit quand il faut en
citer ils n'arrêtent pas pendant quinze
jours ci vont chez les voisins quand il
faut moissonner on court partout et
c'est dans le pâturage ya pas ça et même
à l'opposé un éleveur laitier alors
peut-être clément pour témoigner comment
il vit cette à cette chose là mais
amener les animaux au pâturage et les
ramener on est obligé d'avancer à la
vitesse des vaches qui est pas très
rapide or certains peuvent se dire c'est
énervant si j'ai plein d'autres trucs à
faire et puis d'autres éleveurs peuvent
prendre sa philosophiquement 10 mg des
éleveurs qui mise bas moi c'est mon
moment zen de la journée je sais que
j'ai une demi heure où je vais rien
faire de particulier je vais pouvoir
prendre du temps pour réfléchir à ce que
je fais et m'apaiser tranquillement
alors bien sûr à des éleveurs qui risque
pas de s'apaiser parce que c'est pas
dans leur nature et il y en a qui le
vivent de manière extrêmement paisible
là il ya vraiment tous les cas de figure
et ce serait bien difficile de répondre
d'une manière générale mais pour
quelqu'un qui a acquis qui a envie de
s'investir dans le pâturage je pense que
c'est quelque chose qui est source de
bien-être effectivement je suis contente
parce que je croyais qu'avec les
éleveurs de montagne qui sauvé la
planète est en fait il ya aussi cette
norme et une bouteille et je me suis dit
c'est bien comme ça on est
complémentaires et finalement
l'agriculture voyez plein de ressources
donc ça c'est important et
pour reparler de l'humain au milieu de
tout ça il ya beaucoup d'éleveurs
effectivement de montagne qui finalement
est en plus réactivité donc voilà
souvent l'hiver ils font
ils sont moniteurs de ski perchiste joue
enfin bon on est là peu importe
l'été ils ont les troupeaux en estive
et puis effectivement petit à petit est
ce que c'est pour un confort de travail
on peut avoir vite une réponse mais ont
mis des bâtiments alors ils sont beaux
ils sont en bois et stocks du carbone
mais voilà bah j'ai des éleveurs qui
mise en bas finalement je peux plus
partir en vacances je peux plus aller
faire du ski
voilà beaucoup sont célibataires faut
pas l'oublier
donc ça c'est aussi on parle du main
mais il faut pas là aussi il faut parler
de ça si on veut derrière qui est des
jeunes qui s'installent il faut quand
même montrer autre chose que ça et hier
j'étais avec un groupe de jeunes
éleveurs qui veulent tous est un
pâturage tournant dynamique à
l'extérieur qui veulent partir en
vacances qui veulent faire plaisir leur
enfant leur femme qui porte un mois qui
voilà donc ils veulent trouver des
systèmes qui vont leur permettre ça
aussi demain et ça c'est important parce
que on n'y a pas de raison que
les agriculteurs sont obligés de rester
365 jours chez eux
matin et soir en plus pour les laitiers
compliqué l'ajustement a trouvé vraiment
toutes ces systèmes innovants à la fois
sur les exploitations en termes de pics
de travail aussi est aussi ses liens
entre entre territoires ça j'y tiens
beaucoup mais c'est vrai que avant les
éleveurs de montagne partait tous dans
les landes dans le gers l'hiver ça il y
avait les troupeaux qui partait qu'elle
est chez les céréaliers
ça a été coupée à un moment donné bon on
en a fait autre chose et là ça revient
est tant mieux et en plus on crée de
l'emploi derrière avec les bergers les
bergers sans terre enfin tout ça et je
trouve que même dans d'enfin on voit
dans le gers il ya beaucoup de
céréaliers évidemment est il finalement
d'avoir remis dont on a fait des
expérimentations la sueur au sud à côté
de condom et de remettre l'animal
ben ça regret du lien social sur le
territoire et beaucoup d'autres
céréaliers maintenant ils veulent aussi
avoir un troupeau et ainsi de suite donc
alors on n'a rien inventé mais on recrée
du sens un peu différemment et ça c'est
important
et du coup l'air la pousse de l'herbe le
suivi de l'herbe ça permet justement ça
aussi et pierre-emmanuel du coup quand
on un peu de la méthode de travail c'est
de proposer deux mesures et un certain
nombre de paramètres sur les élevages
quand ça va quand il ya des choses à
améliorer
souvent les éleveurs ils ont pas
quand ils n'ont pas forcément beaucoup
de temps ce sont des personnes qui qui
travaille beaucoup
comment est ce qu'on fait pour gérer le
temps et essayer d'améliorer ses
pratiques en mesurant un petit peu ce
qui se passe sur sa ferme
on travaille dans des systèmes d'élevage
extrêmement différents même si notre
culture et notre coeur est et au système
matures en force et de que de savoir que
l'on va dans des élevages de très très
grande taille et très intensifs malgré
tout puisque il mérite qu'on s'intéresse
à eux aussi même si formant un jour une
transition sera peut-être pas possible
mais peut-être ne sera possible un jour
dans tous les élevages de toute façon
que dans lequel on va on leur demande
comment un minimum de surveillance pour
revenir sur ce qu'on disait tout à
l'heure
même si la situation est relativement
stable et linéaire et sur l'état de
santé des états de forme des animaux au
pâturage de façon beaucoup plus linéaire
que dans des systèmes intensifs
malgré tout il ya des périodes de
l'année parce que des changements
climatiques il ya des variations dans la
qualité de l'herbe qui fait qu'à
certaines périodes pour des raisons
purement de l'equilibre de l'herbe
on peut avoir des pics d'intranquillité
j'ai envie de lire même si globalement
c'est assez tranquille il ya des moments
de l'année où on peut avoir des pics n'a
pas la tranquillité et surtout au moment
des vêlages en particulier façon nous ne
manque pas grand chose aux éleveurs
c'est de vérifier quelques critères très
simple au moment d accouchement que ce
soit des bruits que ce soit déchets est
bon que ce soient des vaches le mesurer
leur th urinaire ça prend pas beaucoup
de tort ça permet tout de suite de faire
la jauge pour savoir si l'accouchement
va se passer correctement pas
correctement je dis bien cette
évaluation de risques a dit que ça va
arriver je dis que si le pas sur les
vers sont élevés il ya plus de risques
qu'on ait des accidents au moment de
l'accouchement
donc ça c'est quand même quelque chose
qui est à vérifier ça prend pas beaucoup
de temps c'est quand même et puis
derrière les verts lui prendre la
décision de mettre une correction pour
amener ça dans des paramètres
physiologiques
la deuxième chose qu'on demande c'est de
vérifier le matelas et militaires du
troupeau ce qu'ils soient dehors qu'ils
soient dedans de toute façon la première
règle si on dit qu est-ce qui
fait que les autres se sent bien chose
que les ai tous les genres des tests
c'est la dégradation de santé leurs
troupeaux parce que c'est chronophage et
puis deux parce que pour eux c'est pas
plaisant d'avoir des animaux malades
c'est pas plaisant d soigner c'est pas
plaisant de perdre et c'est certainement
pas plaisant d'écarter le lait ou la
viande puisque ne peut pas
commercialisable donc il leur faut quand
même des indicateurs pour s'assurer que
le niveau immunitaire du troupeau soit
correcte et c'est ce qu'on a fait pour
les gens qui seront menées a broad yagg
donc au moment des naissances que ce
soit des veaux des agneaux les chevaux
je ne demande pas grand chose c'est de
mesurer la valeur du colosse 3 sur un
échantillon d'animaux et valeur de
mesurer l'état de concert et militaires
au niveau sanguin
le matin un militaire est correct on
dort sur ses deux oreilles il n'est pas
correct
il ya des actions à mettre en oeuvre et
le troisième chose qu'on leur demande de
faire qui n'est pas très compliqué pour
des éleveurs laitiers c'est de prélever
un échantillon de leur temps qu une fois
par semaine par exemple ou à des
périodes charnières climatologiques ou
des périodes vous comment dire l'écart
entre la quantité de camille des 18,2 et
pas toujours constante dans les prairies
et là on va voir des variations
importantes
saad mesuré un taux de brix de mesurer
une densité de mesurer un ph du lait
avec ses trois informations c'est ce
qu'on a vu tout à la cadreuse yagg
ça permet alors de mettre en place des
corrections et de décider lui de ce
qu'il à mettre en place et de ne pas
attendre les animaux exprime
déséquilibre voilà ça c'est pas très
chronophage ça se fait à des périodes
clés si on belle toute l'année mais
c'est sûr qu'il faut le répéter si on a
des périodes de mise bas ou le village
qui sont très groupés comme lui c'est
très facile sur fil suffit de mesurer sa
sur un échantillon de cinq six matches
dans les quinze jours qui précèdent
l'accouchement puis de faire les
ajustements qui sont à mettre derrière
et là par contre c'est sûr que en
fonction des systèmes nutritifs les
risques ne sont pas du tout les mêmes
on est dans des systèmes pâturant les
risques sont très particuliers quand on
est un système intensif des risques sont
totalement autres et sans la mesure pour
moi ce monde moi c'est strictement
impossible de s'en sortir
sauf d'attendre que les animaux soient
malades c'est qu'on puisse diagnostiquer
le troupe son animal malade mais pour
moi c'est trop tard
je sais pas si je répondais à ta
question près dans le système peinture
on sait ce qu'on a vu pour un gros diag
ça n'engage que moi je dis quand même
qu'un agriculteur suivent beaucoup
d'éleveurs qui sont pâturages c'est de
demander que eux en tant qu'agriculteur
vérifier surtout en pâturage tournant
dynamique c'est pas très compliqué mais
ne vérifie imbriquent c'est un taux de
nitrates de c'est tout ce que je demande
de vérifier donc
l' équilibre sucre à z de la ration
parce qu'on sait que ça savoir des
implications directes sur la production
sur l'état digestif des animaux sur leur
comportement sur les taux sur les
risques de mammites sur les risques de
boiterie danse de vérifier qu'on à
l'état d' équilibre c'est le système
pâturant est très bien réglée
honnêtement cet équilibre est constant
dans le temps à ses constantes
oui il ya quelques points où
effectivement il ya des points où on
sait que le risque est présent
oui et donc il faut être attentif à ce
moment-là fixant la mesure ça me paraît
que ça me paraît compliqué d'avoir le
visuel de la correction affaire qui
n'est pas très compliqué mais faut que
l'éleveur et ses outils pour lui
anticiper donc les changements qu'il a à
faire on ne remonte pas grand chose en
pâturage tournant mais ils vont chercher
leurs animaux en fin d'après midi leur
demande simplement de contrôle et l'ap
qui va être donnée aux animaux après la
traite du soir ou le lendemain matin il
faire des ajustements derrière ici on en
pertes de vie là je pense surtout lui
qui a digéré est ce parce que je pense à
ce propos que j'ai à côté de fribourg
bern ots en suisse il à 170 e s comme
toi checks ans est de la suisse a donc
niveau d'intensification des parcelles
c'est autre chose que le dire que ça mon
avis non je dis pas ce qu'ils ont ils
ont déjà beaucoup moins de surface qui
si donc quelque part ils ont des
pratiques agronomiques si tu veux que
vous n'avez peut-être pas enfin je sais
pas à voir ce que tu as mais bon je dis
que peut-être qu'il ya des pratiques
agronomiques plus intensif que toi lui
il un risque fief de l'ecc et très élevé
au moment de ces ménages donc séduit on
est obligé plus vigilants sur la
surveillance mais je pense que c'est lié
à ces partis
de fertilisation c'est toujours pareil
si c'est des vaches à une élite parce
que j'en sais déjà ce qu'ils sont à 7 7
me de 7500 et puis d'un niveau de
fertilisation quelqu'un très élevé qu
après avoir pour revenir sur la
surveillance bien sûr tout le monde le
fait c'est le boulot de l'hiver fait on
va dire que les éleveurs le fond après
moi je peux surveiller et aucune
garantie aura aucune correction à moins
que vraiment ce soit une catastrophe
mois les vaches elles pas sûr donc je
vais pas me dire atteint il faut
adjoindre un petit peu de maïs
mais ça veut dire quelque part soit
peut-être l'échangé de parcelles c'est
peut-être passé de personnes on va les
mettre combien je suis d'accord mais
c'est la hausse c'est là où je
reviendrai ce que je disais tout à
l'heure vous avez une approche
commerciale et non à une approche
delaware presque chaque parcelle
j'ai abandonné on a un cycle le cycle
n'est pas fermée moi je ne peux pas vous
dire je sais même pas le dire j'ai 25
parcelles peut-être que je coupe
différemment je suis un cycle et et à
des périodes de l'année on sait on va
arriver sur une parcelle c'est pas
forcément la meilleure
mais on sait qu'elles vont passer trois
jours là dessus alors c'est pas le top
du top
mais bon ce n'est pas non plus
catastrophique trop pourquoi tu dis que
j'ai une approche commerciale mais pas
su a abandonné vous voulez ou alors je
parle avec passion je m'en branle dans
le manche est sérieuse mais à un moment
donné vous voulez surveiller et pour
corriger donc ses cours à la correction
des corrections peuvent être extrêmement
simple
c'est parfois ne pas avoir assez de sel
de distribuer aux vaches
donc ça c'est que l'éleveur est un moyen
de mesure de savoir que la quantité
suffisante ou pas suffisante à certain
moment donné ou par des niveaux de
potassium dans les plantes qui sont très
élevés c'est comme à risque pour les
animaux j'aurai donc juste à pouvoir
ajuster la balance potassium magnésium
trouver une source de magnésium aux
animaux la troisième chose qui peut
arriver à certains moments c'est des
niveaux bitrate préservé mais c'est
inhérent au cycle des pâtures seigner
liés à la climatologie et doit trouver
une source de sucre à ces animaux car il
n'y a pas de commerce tu attends attends
il juste que l'éleveur en face d'un
déséquilibre de l'herbe est une réponse
à apporter à ces animaux s'il veut pas
avoir un dérapage c'est tout n'a pas de
nos centres
ça dont je vais rien vous vendent moi
j'ai juste vous vendre des outils de
diagnostic faut s'assurer que le
troupeau va rester à léquilibre point la
vie ça te va ça c'est pas une notion
commercial ces deux c'est la même chose
la notion pour les humains je pense
qu'il ya des choses qu on devrait être
capable de l'enseigné de mesurer sur
nous mêmes pour s'assurer qu'on doit
faire peut-être un moment donné des
changements dans ses pratiques de
boissons dans ses pratiques nutritifs on
retrouve retrouver un niveau d'équilibré
pour pas passer à des niveaux
d'inflammation des niveaux de douleurs
aux niveaux de mal être psychologique
c'est juste à voir
l'indicateur de contrôle sur soi même
qui nous permet de changer des pratiques
nutritives et d'abreuvement je pense
simplement que pour essayer de me mettre
entre vous deux je vais essayer de pas
prendre des coups mais je plaisante
assure m non je pense que l' approche
que l'on a est un petit peu différente
nous ne cherchons à faire en sorte que
notre président ne pose pas de problème
on va essayer de mettre en place une
pratique qui fait qu' on sait que
globalement on est tout le temps sur une
herbe qu'on va les pâtures et au stade
où on sait qu'elle va pas nous poser de
problème est donc quelque part pourquoi
chercher la complexité qui ne va pas
venir moi je sais que j'ai des périodes
dans l'année où je risque d'avoir des
excès de sucre je sais identifier
pourquoi parce que j'ai un climat qui
est particulier parce que j'ai un sol
qui très froid etc
je vais pouvoir regarder mon thé de
sucre je sais l'identifier et je sais
comment le sécuriser wallace mais sans
partir sur des effectifs dans des
analyses précises en est peut-être un
peu plus à la louche ce que vous faites
et je pense que votre approche vient en
sécurisation de l'existant et nous on
est plutôt à vouloir se dire qu'on va
mettre en place les conditions qui font
que ces problèmes-là n'arriveront pas
mais je pense qu'on peut facilement se
rejoindre sur des objectifs comme la
différence que kiki qui a peut-être
entre nous moi je suis issue
deux pays où la productivité à l'hectare
et entre 10 et 15 mille litres de
l'hectare c'est lié au fait que
structurellement dans les fermes belges
et suisses on est à des niveaux des
prairies chez nous savons entre 81 me
laisse deux cent mille euros l'hectare
jeudi je dis que c'est comme ça je dis
que simplement un des niveaux du gb à
l'hectare qui sont très très très élevé
et forcément on revient à ce que tu dis
c'est qu'on a un niveau de productivité
une recherche de productivité deal doc
est extrêmement élevé avec un risque de
dérapage qui est peut-être plus
important voilà c'est tout oui oui parce
qu'ils sont sur les mêmes
conditionnalité que vous même vous
parler des heures en suisse qui sont bio
qui sont bio demeter mais ceci dit sont
sur des terrains deux cent mille francs
suisses hectares et ça veut dire que la
trois juges et bectarte a plutôt intérêt
que ça produit cette même cité bio et je
reviens vers lui c'est qu'on a des
niveaux de productivité à l'hectare des
niveaux de productivité des animaux qui
fait que le risque plus important donc
la surveillance pour nous doit être plus
importante
j'ai pas dit qu'ils devaient faire
pour sécuriser les injectables pour même
avec word le bien-être animal invités à
venir visiter dès élevages en suisse en
belgique comme ça vous allez juger avec
vos propres mesures moi je voulais j'ai
un autre type de réponse qui concerne la
partie transhumance je pense qu'il ya
des indicateurs qui sont effectivement
nécessaire pour certains agriculteurs
pas guy roux qui sont devenues
nécessaires je sais pas comment le dire
parce qu'on a perdu le bon sens de
l'observation justement et ça s'acquiert
pas comme ça enfin pas pour tout le
monde en face et c'est quand même assez
variable et effectivement on s'est rendu
compte en faisant des analyses avant la
montée en estive en descente des estives
et bien que finalement ça se prépare les
ch'ti 20 ans n'entre pas comme ça les
anciens disaient que la montagne nous
rend ce que ce qu'on lui apporte et il
avait raison
sauf que entre temps je pense qu'il ya
des gens qui ont oublié donc ça veut
dire que souvent on nous fasse certains
peuvent penser que la montagne c'est
juste on met les animaux et puis tout se
passe bien elle ça redescend super bien
non c'est complètement faux donc il ya
vraiment un tout un travail à faire en
amont
effectivement et du coup il ya besoin de
mesures pour pouvoir savoir si
effectivement les animaux sont aussi
prêts alors là je parle d'un point de
vue sanitaire pour aussi résisté l'été
tous à des températures des climats
complètement différent et un
environnement différent
je ne parle pas de la condition physique
parce que quand on sort effectivement
les troupeaux de bergerie et qu'on
l'aimé direct a transmis à faire je sais
pas combien de kilomètres c'est comme
nous aussi on ne fait pas de sport
pendant tout l'hiver et puis d'un seul
coup il faut aller faire 25 km en une
fois quoi donc là il ya vraiment toutes
ces réflexions aussi avoir en amont
et alors après pour avoir des mesures et
pour que ce soit bien fait effectivement
il faut le dire qu'après faut trouver
les mesures et puis surtout les
personnes qui sont capables de pouvoir
ensuite comparé est vraiment prêt
trouver la solution qui peuvent être
intéressantes en jeu c'est bon j'ai
trouvé de personnes là midi donc qu'ils
vont pouvoir travailler reprendre le
travail que nous on a fait mais de
manière complètement empirique et là bas
avec des mesures quand même de copro et
l'analyse de l'aisne pouvoir aussi les
carences mais mais au-delà de ça si on
n'est pas institut d'élevage si on n'est
pas vétérinaire si on n'est pas
ingénieur et pas du coup on nous écoute
pas forcément donc il faut passer après
part d un stick parce qu'on a aussi en
france j'ai passé comme ça rien mais bon
on est obligé de passer par des
institutions qui elle aussi porte la
parole de ce qu'on souhaite mettre en
avant
alors il nous reste un petit quart
d'heure je vous propose poursuivre les
échanges si vous avez des questions à
poser
allez-y
mise à part sa une un dernier 41 sur les
différents marchés gestuelle avoir
marqué par les non abonnés mais ruiz ans
et pour moi le thème les jeunes
principalement inverse
en suisse les bords de son survol
interdite qu'ils amassent yôkai vous dit
et branches qui sont de très petit à
satiété les lois fédérales et ils font
bien attention à l'état de bien-être de
cochon et je pense pour conjoint est un
bien très bien supérieure à ce couple
heureux du côté français tant qu'ils ont
bien la notion de la préservation s'il
est bien être de ces animaux là il faut
répondre masque sera pas monsieur leur
dire que je ne connais pas alors que
jamais pour moi aujourd'hui le problème
en france c'est tous ces gens qui
gravitent autour de nous les éleveurs ou
les agriculteurs en général je suis
désolé mais l'art aujourd'hui dans la
série dia et leval agricole j'aime haïti
viennent de mesquer par une partie de la
chose c'est que la chance d'écouter tout
le monde
si moi j'ai vu tout ce qui vient du roi
c'est minimum un peu commercial
personnel
il a eu du monde voulait me vendre si
c'est pas ça ce sera le 2 mai le minéral
porter pour les avants de dole et moi je
me suis fait avoir la même distinction
ça me faisait très gêné pendant la
police à l'exportation a posé sa part
une société qui ouvrit numéro d
malheureusement quand je voulais battre
j'ai fait une formation avec la société
systématique ça s'est très bien passé
le véto software tout une navette et
d'or depuis général c'est vrai et après
juste pour résoudre sur les gros joueurs
ne voyage pas du tout sauf qu'ici dans
l'alger déposer les enfants jeux basques
à des conditions à revoir
après il faut parler de lui mettre les
français au même niveau que les vaches
au mondial
je saisis la cité je suis la vente
je passe quelque chose en voix entre
l'élevage français n'est pas plus d'un
comme l'âge préscolaire travail mais si
on arrivé là c'est parce que la société
lagardère
on nous a amenés vers la du pool et pas
cher du cochon pas cher alors nous c'est
pareil le bovin c'est pareil on nous
demande de produire toujours le moins
cher possible
les gens veulent acheter de tout que de
la qualité mais quand ils vont au
supermarché ils prennent le moins cher
ce faux pas il faut pas se voiler la
face à donner on est tous responsables
nous éleveurs parce que c'est à nous de
changer
c'est à nous de faire le changera
d'essayer d'expliquer mais c'est aussi
aux consommateurs
en plus le problème c'est que la
pollution depuis des décennies s'est
arrêté à la sortie de la mouture de
fouilles vont mourir par les grenades
sont en général moins sûr ni les
houillères wazemmes est aujourd'hui aux
italiennes des coups de sabre louis ii
mais il faut aussi beau sourire ce prix
parce qu'aujourd'hui je viens de rédiger
une série vertueuse naturels et
respectueux et sa voix pour la prendre
elle devrait bien pour parfaire la
cuisse de poulet j'indique partout et le
pam au régime le reste colette et c'est
une raison
le risque peut être pas juste le risque
aussi justement c'est que
comme vous dites c'est qu'aussi les
certains agriculteurs se rend faire
enfin se renferme vous êtes enfermé se
dire ceux du coup n'est plus en vie
justement de pouvoir travailler
collectivement alors je sais pas si
c'est votre cas vous vous êtes avec
biolay dont viol et c'est quand même
particulier ce n'est pas une coopérative
comme vous avez dit mais ils ont
effectivement une approche de la
coopération parce qu'il faut qu'on
aurait quand même en parler
ils ont une approche de la coopération
intéressante est effectivement avec une
gouvernance assez libre est
effectivement des agriculteurs qui sont
responsable où il co responsable si
c'est à la mode voilà on peut parler de
ça mais ça c'est important c'est à dire
que faux pas à mon avis il faut
continuer justement si vous voulez
reprendre en main à tout votre métier et
aussi la communication qui va avec est
de bien montrer votre travail c'est de
se regrouper et de pouvoir éviter
évidemment que disent des choses à votre
place
il y avait une question madame au fond
nous travaillons toutes les deux la
cannelle
il ya aussi dans ses propos de vaches de
moutons et de chèvres un fort besoin de
social on a tendance à oublier ce sont
des troupeaux qui font qu'ils
fonctionnent avec des structures qui
sont très organisés qui sont admirables
a observé son très chouette d'avoir et
il est clair que dans des systèmes
d'élevage intensif où les animaux sont
mal des systèmes sont des principes qui
sont mariés
on va avoir les renouvellements qui sont
très importants avec des animaux par
mois et produit le manioc nous devons
faire annuler proprement et après
aujourd'hui la fin de match harman ont
produit deux nuls deux agneaux de radio
l'âge faire beaucoup naniwa les cartes
et aujourd'hui même guardian est ce que
en suisse et en allemagne est posée la
question de rentabilité d'avoir plutôt
trois vaches unodc 2 mai - sogeti moi je
m'aperçois aujourd'hui je suis incapable
d'avoir francs remis qui bosse de l'es15
on sentait que deux des concerts qui
font beaucoup de productions mais qu'on
est obligé de me concentrer et à plus
haut niveau rentabilité
sans parler de tous les problèmes qui se
rajoute quand on arrive sur des niveaux
de production important et même de
fonctionnalités de connard hélas hélas
on a besoin en archos a beaucoup
d'intervenants extérieurs
j'accélère le début de la fuite en avant
où on ne maîtrise plus c'est plus
nouveau le v6 il faut faire appel à dos
hélas ce petit à petit ça a été comme ça
sur les airs aller il faut pas les
plaindre des autos aux éleveurs c'est
pareil il faut qu'ils gardent la visite
de george mais sans parler cette
maîtrise mais au niveau rentabilité moi
je m'aperçois qu'il vaut mieux produire
moins avec plus d'animaux nous produire
moins par animal va avoir tout âge on
peut avoir moins d'animaux qui avant une
grosse production paris la réponse à ça
dans les failles des pays saxons fait
une étude que tu peux aller chercher sur
internet ce qui a été fait par la fille
veulent que l'organisme divers lait bio
la partie entre rhin et 7,8 cette étude
elle dure depuis dix ans sa belle-fille
d'infos maison tu peux la livre décrit
pense enfin des marges ans ruby mais
ceci dit ce choix à cause du site
c'est un choix que chaque agriculteur
serait dans son expression si je mens ci
finira sur pas si si c'est un choix que
chacun des cultures et dans son
exploitation
et quand toi tu viens en extérieur que
tu sois enseignants que tu seras
consultant tout cela qui tu veux que
avec l'auteur il a son chemin de vie il
à ses aspirations
diction et tu dois les respecter ah bon
tu dois l'aider dans son chemin au mieux
que tu peux faire je ne vous rejoint le
bus à lui donner des outils
d'appréciation visuel d outil
d'appréciation de mesures donc il gagne
l'autonomie dans ses décisions
de toute façon n'est pas contre la
décision d'être très intensif ou d'être
moins intensif elle nous appartient pas
nous l'extérieur c'est même pas une
question d'être attentif on est aussi
attentif on arrive à produire plus
tu comprends après celui d'hier la
décision de production je suis d'accord
avec toi parce que c'est quelque chose
qu'on voit au quotidien par contre ce
n'est scellé leur qui doit prendre cette
décision ne s'est certainement pas une
personne extérieure
et oui mais quand on est dans un
environnement vont nous prendre toujours
la merde allez pas me refaire avec un
cadeau de son père à tes joies d'une
victime qui appose des chargements à
l'hectare qui est bien symtoma tiquement
les agriculteurs qui ont peu remué des
décennies aller vers ses choix même si
souvent les gangs bangs
on le voit depuis cinq six ans notamment
sur le sud ouest
système où on a des occasions en plus
conventionnel c'est quand même système
qui a apposé sa peur de dire non mais
malheureusement l'appât du gain c'est
aller dans cette direction
je te rassure c'est ma conviction est la
même que la tienne sur les causes du lot
on a plutôt tendance à réduire le nombre
d'agneaux l'âge et l'expérience compte
qu'on a beaucoup moins de mortalités et
puis qu'on a fait largement autant sinon
plus de bénéfices de fin d'année je te
rejoins là dessus après savais que je
trouve que le le processus de décision
quel système je mets en place
c'est vrai que spontanément dans la vie
on a l'impression que je les veux il
décide de tout mais il ya tellement d
influence il ya tellement eu de
d'incitation à faire les choses
aujourd'hui on parle de pâturage
sereinement
moi quand j'ai commencé en 2009 2010 et
j'étais à ce moment-là animateurs une
petite association d'éleveurs j'avais
500 éleveurs à peu près qui était
adhérent à cette association et j'ai
commencé à leur dire ce serait peut-être
pas mal quand on commence à initier on
travaille sur le pâturage
mais j'ai eu quelques réponses positives
mais j'ai eu aussi des gens qui m'ont
demandé ce que je faisais quoi pourquoi
tu parles de ça c'est un gars ça produit
rien question qu'en face à vergt avec ça
et ça c'est pas très vieux mal à tous et
je pense que il ya quinze ans il ya
vingt ans un système herbager c'était
pas aussi facile que ça à mettra en
place parce que à côté les copains te
regardent bizarrement si d'un coup dans
la région rhô j'étais bête a pas une
grosse surface de mails situe dix
minutes à surfaces de maïs on est
regardé quand on fait ça et je pense
qu'il ya des personnes qui ont du mal à
supporter soit gars là a du mal à dire
bah moi
je suis dans l'innovation ou moi je suis
capable de porter un projet différent et
je pense qu'il ya passé des phénomènes
de mode mais je ne suis pas certain que
les éleveurs soient toujours bien mais
train de l'est des décisions qui peuvent
prendre chez eux
aujourd'hui on parle sereinement de
patural je pense qu'il ya dix ans
c'était très compliqué et puis et puis
c'est maintenant au tour de
l'agroforesterie de subir beaucoup de
quolibets dont on va sur le terrain on
commence à parler d'arbres il ya des
gens qui nous disent non mais c'est
aujourd'hui c'est encore fermée la
discussion ne s'en ne s'entendent pas et
donc il ya des évolutions je pense qu'il
ya des portes qui se ferment parce que
c'est pas le moment tout simplement et
c'est pas possible d'en parler à vous de
venir dans le sud-ouest douchez origine
j'ai travaillé très jeune dans le jura
avec les suisses avec le fil des lycées
agricoles donc sur l'installation en
paiera le suivi des installations et on
a beaucoup travaillé sur le
ce choix fera voir en lui montrant
évidemment toute la panne n de choses
existantes et en allant beaucoup sur le
terrain et dans les autres régions pour
voir ce qui se passe quand je suis
arrivé dans le sud-ouest j'adorais les
tournesols et des platanettes tout ça je
trouvais que ça faisait sud reste est
sympa et c'est vrai que en fait il ya
beaucoup de tournesol et beaucoup de
maïs yakuza ont il ya beaucoup de
monoculture en général on compte dans le
jura ya beaucoup d'aires de sapins sont
des choses qu'on aime voir voilà mais ce
que je veux dire c'est que c'est une
simple depuis dix ans à travailler dans
l'agriculture ici c'est qu'il ya il ya
une vraiment une culture c'est le cas de
le dire complètement différente avec
avec l'est certainement d'autres régions
aussi je ne connais pas tout qu'il ya
des choix en france mais ici voilà la
culture est un peu différente parce
qu'elle est contre servier tout ça donc
ça aussi il faut leur en tenir compte
c'est à dire que il ya aussi beaucoup
plus de coopérative beaucoup plus de
deux collectifs comme ça il me semble en
tout cas sur cette partie du sud ouest
et qui caisse assez ancré donc peut-être
aussi sa page ou un moment donné
dans les choix il faut savoir
effectivement les chaque région est
différente et c'est très évident de s'y
retrouver l'essentiel c'est que c'est
que le marché sont aussi prêts à
accepter tout simplement notre questions
remarques mais les orientations
politiques quelque part elle c'est
pourquoi dans le futur c'est comme ça
depuis 30 ans dans 1 300 euros pour un
écart de 1 90 1 et par des fans
hystériques hongrois n'est pas une
bataille écouteurs avaient dû patienter
ou encore peu du mouton l'arrivée il ya
une règle aujourd'hui qui incite les
éleveurs à retourner leur pays tous les
cinq ans parce que sinon ça rende en
effet compliqué que je maîtrise pas mais
je sais que tous les éleveurs
majoritairement des kits prêts à 5 ans
la labo parce qu'il faut absolument
labouré parce que c'est l'appât qui nous
dit de le faire c'est une visibilité
sans fond cette histoire là mais ça
existe bien et effectivement ça peut
empêcher des éleveurs de rentrer dans le
système de pâturage intelligent pour
corriger on est maître chez soi mais il
faut beaucoup de volonté
moi j'ai chez moi je me suis installé
avec avec mes parents qui avait de la
bouteille qui l'ont vu aussi un wagon à
main et si c'était pas l'âge parce
qu'aujourd'hui je serai pas là pour en
parler tout seul il ya la vision de aux
coopératives qui malheureusement souvent
on parle bien tourné et du voisinage et
enfin pour inciter mais il ya des gens
qui leur plaît mon père pour lui dire
surtout je veux saluer le jour où ça
s'est su et après on a tenu tout et
n'importe quoi sur le projet est
aujourd'hui je n'ai pas dit que la
russie ce qu'au début ça marche plutôt
pas mal c'est pas la jamaïque non c'est
pas notre part de certains moments
j'aimerais bien notre mon ambition
personnelle ça serait de pouvoir motiver
quelques jeunes dans leur tour d'ici et
de recréer un jeu de tir amour laitiers
parce que ce qui nous fait peur
aujourd'hui c'est d'altis préserver ça
on va rappeler on va vous dire monsieur
un délai vous êtes tout seul et de 5 km
aura aussi du lait on dit qu'il est
aujourd'hui dans le département c'est
très compliqué puisque il n'y a pas du
tout de cultures élevage on est très mal
conseillé
aujourd'hui vous faut être pragmatique
c'est le conseil que christie casse-noix
pas il ya déjà qu'ils vont tourner
autour parce qu'il ya toujours des
choses à acheter quand même les mais le
vrai conseil à 8 5 minutes ce lucratif
n'existe quasiment pas et elop du coup
les jeunes de mon âge est le première
chose qu'on fait ce que les vaches me
font chier dégagement et a presque les
conséquences qu'on commence à connaître
qu'on va connaître c'est l'érosion des
sols
cette année les céréaliers jusqu'à
présent s'en sortent pas trop mal cette
année ce catastrophique
aujourd'hui ce qui va arriver dans le
département et qui a conversé c'est la
dépression fonctionne et pour moi c'est
un jeu est aujourd'hui parce que je
parle retrouvé tout seul dans l'est dans
les 25 30 à 40 ans qui arrive c'est ce
qui marque aujourd'hui sur le chef pas
ça arrivera les fermes de 200 à 300
tracteurs qui se bat lourdes chez nous
et on les cherche plus je peux vous
citer comme ça c'est vrai c'est comment
comment motive les jeunes aujourd'hui à
faire de l'élevage
pour maya pour faire mon frigo pour ça
pour pouvoir les partis sur ce système
là c'est parce qu'on arrive à se dégager
vite à social perdre ses parents
on peut vivre contre quelques notes y en
a
d'ailleurs c'est pas le problème on fait
un produit de qualité donc tous les
matins on est content de le faire et en
plus qu'on est bons écologique
maintenant là mais la pêche quoi faire
on n'a pas une bonne image pour
vis-à-vis des jeunes de mon âge
personne ne peut dire aujourd'hui
comment tu fais pour la face par la voix
de celles ne dirais pas l'achat d'un
tracteur plus gros on a ce problème là
c'est une pression sociale
je suis trop les oiseaux est-ce qu'on me
dicte des verts c'est ce que je disais
tout à l'heure la coopérative n'a pas
voulu acheter les amoureux si c'était à
l'herbe mais c'est une anomalie énorme
quoi c'est une coopérative dans l'axé
pour les éleveurs la poule système à
regret on va devoir s'arrêter là
puisqu'il est à 19h30
pour résumer les dernières paroles c'est
de l'autonomie de devenir production
pour une production végétale pour
alimenter ces animaux l'autonomie de
décision et pour ça il faut se former
s'informer mais c'est de vous apporter
sa merci

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