Ferme de Laurent Delage

Ferme de Laurent Delage

Elevage de bovins limousins
Laurent Delage

Photo laurent delage.jpg Institut Agro Montpellier Corrèze (département) Élevage bovin viande
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Ferme de Laurent Delage

De Triple Performance
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Laurent Delage, éleveur corrézien de 53 ans, gère une exploitation de 116 ha de cultures et prairies et un troupeau de bovins de race limousine (150 UGB). Spécialisé dans l'élevage de bovins viande et la sélection génétique, il vend ses animaux et embryons via une coopérative. Laurent est président de la coopérative de reproduction, et élu municipal de sa commune. Il oriente ses réflexions agroécologiques et ses pratiques vers une volonté d’autonomie en alimentation du troupeau et en fertilisation de ses terres. Il pratique également le semis direct pour la culture de son méteil.


Contexte autour de la ferme et enjeux locaux

  • Localisation: Sainte Fortunade, Corrèze
  • Climat: Océanique, hivers doux et été frais, précipitations régulières.
  • Productions principales: La région est aujourd’hui prédominée par l’élevage bovin dont la production de viande est reconnue par le Label Rouge Limousin. Les autres productions majeures de la région sont les pommes (IGP Pommes du Limousin), les noix (AOC noix du Périgord) et les volailles.
  • Enjeux locaux: L’agriculture locale est confrontée à plusieurs défis. En effet, la consommation de viande diminue aujourd’hui et les prix de la viande augmentent. Cela pèse sur la rentabilité des exploitations d’élevage. De  plus, il y a un réel enjeu de transmission agricole. Beaucoup d’éleveurs partent à la retraite sans trouver de repreneurs. Enfin, la conservation de la biodiversité est essentielle, notamment par la préservation des zones humides.


Spécificités de l'exploitation

  • Sol: Acide avec un pH de 4,5.
  • Certifications: Haute Valeur Environnementale (HVE) niveau 3. La viande issue de la vente des bovins est certifiée Label Rouge limousin.
  • Parcellaire: Les parcelles, d'une superficie moyenne de 2 hectares, sont regroupées autour de la ferme, ce qui facilite le travail quotidien.
  • Main d'œuvre: Laurent travaille à plein temps et bénéficie du soutien d'un salarié de la CUMA, comptabilisant à eux deux 1,6 UTH.

Motivations et objectifs

Dès son installation, l'objectif principal de Laurent était de tendre au mieux vers l’autonomie, notamment en produisant l’alimentation du bétail et en valorisant son fumier pour fertiliser ses terres. Cette motivation relève d’un constat : il lui est paru aberrant de continuer d’acheter des engrais minéraux et aliments de bétail alors qu’il avait à disposition toutes les ressources nécessaires. Il souhaite également rationaliser au mieux le travail afin d’optimiser son système d’élevage.


Parcours de transition

Historique

  • L’exploitation appartenait originellement aux parents de Laurent Delage qui pratiquaient l'élevage des veaux de lait sous la mère.
  • 1970 : L'exploitation s’oriente vers l’élevage de broutard.
  • 1995 : Après un BTS agricole, une formation en comptabilité et gestion et une formation en gestion sanitaire des bovins, Laurent reprend l’exploitation familiale en 1995, dont il achète 50% de capital social.
  • 2012 : Originellement un GAEC, l’exploitation devient une EARL et Laurent travaille seul. Il est aidé d’un salarié représentant 0,6 UTA.  
  • 2023 : Il devient entièrement propriétaire de l’exploitation.


Transition progressive à partir des années 2000

Après la reprise de l’exploitation familiale, Laurent se pose des questions sur la manière de fonctionner du système et entame une transition. Son objectif est d’améliorer l’autonomie du système : il souhaite se détacher des achats d’engrais minéraux et d’aliments pour le bétail (dont les prix augmentent) afin de se tourner vers une autoproduction de l’alimentation du bétail et l’utilisation de son fumier pour amender ses surfaces.

Cette réflexion est progressive au départ car il est difficile pour lui de remettre en question le fonctionnement de la ferme de ses parents. Après une phase de concertation familiale, Laurent se lance en 2000 dans la transition. Il souhaite se détacher de la dépendance aux intrants (aliments pour les bovins et engrais). Pour cela, il commence à produire ses céréales et son fourrage, et valorise son fumier pour fertiliser son sol.  Il est aujourd’hui pleinement satisfait de son système quasi-autonome.


Accompagnement

Laurent n’a été accompagné que tardivement dans sa transition. Il est suivi par un conseiller de la Chambre d’Agriculture depuis 10 ans. Il aurait aimé être mieux accompagné et recevoir plus de conseils techniques et de reconnaissance commerciale.


Descriptif du fonctionnement de la ferme

Assolement

La ferme est composée de 116 ha (38 ha appartenant à Laurent et 78 ha en fermage). 15 ha sont cultivés en maïs grains et méteil, 50 ha sont des prairies temporaires et 49 ha sont des prairies permanentes.


Rotation et itinéraire technique

La rotation culturale est réfléchie pour optimiser la fertilité des sols et limiter les intrants :

  1. Maïs grain : Il est implanté après destruction de la prairie par labour qui est suivi d'une préparation plus superficielle du sol. Le labour est nécessaire pour supprimer l'épaisse couverture végétale de la prairie qui est composée d'espèce résiliente comme la luzerne. Ensuite, un faux semis est réalisé pour réduire encore la pression des adventices. Une fois semé, le maïs est biné 2 ou 3 fois pour contrôler les adventices. Les résidus du maïs sont systématiquement restitués au sol.
  2. Méteil : Après la récolte du maïs, Laurent implante du méteil en semis direct. Il est composé d’orges d’hiver et de pois protéagineux.
  3. Prairies temporaires : Elles sont semées après un léger travail du sol juste après la culture du méteil. Leur composition varie selon la nature du sol. Dans les terres sableuses, les prairies sont composées de ray-grass anglais, fétuque et trèfles. Sur les autres parcelles où les sols sont plus profonds, les prairies sont semées avec un mélange de luzerne, trèfle, lotier, fétuque, dactyle et ray-grass anglais. Les prairies sont pâturées et fauchées pendant 10 à 12 ans avant d’être labourées puis réimplantées en maïs grain.

Laurent veille à toujours intercaler une culture de maïs entre deux périodes de prairie afin de nettoyer le sol des maladies, ravageurs et adventices. Il s'assure également de ne jamais laisser ses sols nus, limitant ainsi l'érosion et préservant la vie microbienne.

Concernant les prairies permanentes, elles sont fournies principalement en pâturin, ray-grass anglais, trèfles blancs et trèfles rampants.


Semences

Pour les céréales et les prairies, Laurent produit lui-même ses semences en mettant de côté une partie de ses récoltes. Il utilise un trieur pour séparer les différentes semences. Le reste de la production est consommée par le bétail. Pour le maïs, Laurent achète des semences hybrides.


Amendements et fertilisations

Laurent apporte 15 tonnes de son fumier bovin avant l’implantation du maïs et du compost de fumier sur les prairies. La fréquence d’apport du compost varie en fonction du mode d’exploitation des prairies. Si elles sont uniquement pâturées, les restitutions naturelles des bovins suffisent et Laurent n’apporte pas de fumier. Si elles sont fauchées, Laurent apporte environ 6 tonnes de fumier supplémentaire.

Il utilise également une solution de micro-organismes qu'il ajoute à son fumier (bactériolit bactériosol Sobac). Cette solution permet d’ensemencer le fumier avec des bactéries afin d'améliorer la disponibilité du calcium et de réduire l’acidité de ses sols, ce qui favorise le développement des légumineuses. S’il constate un besoin particulier en azote sur ses cultures, il achète et applique deux tonnes d’engrais azoté en complémentation.


Irrigation

L’exploitation de Laurent ne nécessite aucune irrigation, les précipitations locales étant suffisantes pour assurer la croissance des cultures.


Protection des cultures

Pour limiter l’impact des maladies et des ravageurs, Laurent mise sur une rotation culturale et l’utilisation d’associations culturales et de mélanges variétaux. Il n’utilise aucune lutte chimique.

Toutefois, il constate parfois des attaques de rats taupiers. Pour y pallier, il encourage la présence des prédateurs naturels (renards, hérons, buses) en installant des perchoirs à proximité des parcelles. Son principal défi reste la gestion du gibier, notamment les sangliers. Pour cela, il installe des clôtures électriques systématiquement autour des parcelles.


Gestion du troupeau bovin

L'exploitation de Laurent compte 150 unités de gros bétail (UGB) constituées exclusivement de vaches de race limousine. Il pratique un système de vêlage réparti en deux périodes : un vêlage d’automne et un vêlage de printemps. Les vaches qui vêlent à l’automne sont inséminées ou mises à la reproduction six mois après, puis vêlent à nouveau au printemps suivant. L'intervalle vêlage-vêlage est de 381 jours en 2024. En moyenne, les vaches vêlantes restent dans le troupeau pendant 8 ans et demi, avec des variations allant de 4 à 15 ans selon leurs performances. Lorsqu'elles ne sont plus productives, elles sont réformées et vendues à la coopérative pour la viande, avec un taux de réforme de 20 %.

La reproduction repose principalement sur la monte naturelle. Pour les vêlages de printemps, toutes les vaches sont saillies naturellement. En revanche, pour les vêlages d’automne, Laurent utilise un mixte entre la monte naturelle (deux tiers) et l’insémination artificielle (un tiers). En 2024, la mortalité du troupeau s’élève à 8 %, en grande partie due à la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Males reproducteurs de 1 an
Veau issu du vêlage d'automne


Alimentation du troupeau

Le troupeau est nourri selon un système de pâturage tournant dynamique. Chaque parcelle est pâturée pendant trois jours avant d’être laissée au repos durant trois semaines, garantissant ainsi une repousse optimale de l’herbe et une meilleure gestion des ressources fourragères.

L’alimentation varie en fonction des périodes de vêlage. Pour les vêlages de printemps, les vaches sont en extérieur toute l’année : elles mangent du foin simple en hiver et pâturent les meilleures prairies en été avec leurs veaux. Pour les vêlages d’automne, les vaches sont en bâtiment 4 mois en hiver et sont nourries avec du foin de qualité en ensilage. En été, elles retournent en pâturage, mais sur des parcelles de moindre qualité.

Fourrage produit sur la ferme
Concentrés achetés


Soin aux animaux

Laurent veille attentivement à la santé de ses animaux. Il vaccine régulièrement son troupeau et, en cas de besoin, utilise des huiles essentielles aux propriétés antiparasitaires. Lorsqu’un problème sanitaire survient, il fait appel à un vétérinaire. Il mise également sur la sélection génétique afin d’améliorer la résistance et la robustesse de son cheptel, assurant ainsi un troupeau en bonne santé et adapté aux conditions locales.


Résultats constatés des pratiques

Laurent est aujourd’hui très satisfait de ses pratiques et de son système. Sa production céréalière et fourragère est suffisante pour alimenter son troupeau et ses bêtes sont en bonne santé.


Biodiversité

Laurent constate une bonne biodiversité sur son exploitation. Cela est encouragé notamment par la présence de nombreux bords de bois et haies. Il s’engage actuellement dans la plantation progressive de nouvelles haies pour créer de nouveaux refuges de biodiversité tout en procurant de l’ombre à son troupeau.


Sol

Laurent est satisfait de la qualité de son sol. Il observe une bonne porosité et une présence de macrofaune grâce à la présence de galeries de vers de terre. Cela témoigne d’un sol vivant et fertile.


Rendement des prairies

Les prairies présentent un rendement oscillant entre 6 et 12 tonnes de matière sèche par hectare. Bien que les rendements des prairies et cultures soient légèrement inférieurs à ceux du système précédent, la baisse des charges d’alimentation a permis une augmentation des marges.


Autonomie

L’objectif d’autonomie en fourrage est quasiment atteint. Seule l’autonomie en protéines reste à parfaire, nécessitant encore l’achat de tourteaux de lin et de colza représentant environ 6 % de la ration. Laurent a également investi dans des panneaux photovoltaïques et utilise le bois de ses parcelles pour son approvisionnement énergétique.


Equipements

Le matériel agricole est en grande partie mutualisé au sein d’une CUMA avec 8 autres agriculteurs. Seuls deux tracteurs sont à eux. Cette configuration est pour lui un réel avantage. Aucun investissement de machinisme n’a dû être nécessaire et le matériel est facilement partagé entre les agriculteurs. En adhérent à la CUMA, il bénéficie également de l’aide d’un salarié pour un travail équivalent à 0,6 UTH. Il utilise principalement le matériel pour réaliser les foins sur les prairies, les travaux de sol et les semis. Un trieur lui permet d’être autonome en semence de ferme. Une entreprise de travaux agricoles intervient pour effectuer la moisson et une opération de semis direct.


Investissements

Seuls des investissements en bâtiments ont été réalisés, ils ont permis d’accroître sa capacité de stockage et de réaliser des abris pour ces animaux. Le matériel en CUMA et la location des parcelles en fermage permettent de limiter les investissements à entreprendre.


Commercialisation

L’ensemble de ses productions à savoir les vaches de réforme, les génisses et broutards avec pedigree, la semence et des embryons sont destinés à la Coopérative Haute-Viennoise SOFRELIM qui rassemble 430 agriculteurs. Une petite part des génisses et broutards avecc leur pédigrés est vendue en direct à la ferme.


Stockage

Laurent privilégie le stockage du foin en sec lorsque le temps le permet. Sinon, il le stocke en enrubannage et ensilage. Le coût du stockage est principalement l’amortissement du dernier bâtiment (4200 €/an). Il a récemment constaté la présence de rats dans le stock.

Stockage des fourrages


Bilans économique et social

Accompagnement et formations

Laurent participe activement à des formations et à des essais. Par exemple, il a réalisé un essai de semis direct de méteil grains en collaboration avec la Chambre d'Agriculture de la Corrèze.


Rémunération

Laurent est aujourd’hui satisfait de sa rémunération, mais ce n’est le cas que depuis 2 ans. Il se rémunère environ 25 000 € par an.


Conditions et charge de travail

Laurent aime son travail et se sent bien entouré grâce à ses activités annexes. Cependant, la charge de travail est très pesante et fatigante. Laurent a des semaines très chargées : il travaille tous les jours, de 7h à 21h en moyenne. Il est toujours en flux tendu bien que son exploitation soit en rythme de croisière.


Avantages et limites constatés

Avantages

  • Le fermage et l’utilisation du matériel en CUMA lui offrent une flexibilité appréciable, lui permettant de travailler sans nécessiter des investissements lourds.


Limites

  • Parmi les principales limites que Laurent identifie, la rentabilité du travail est une préoccupation majeure. Bien que sa charge de travail soit conséquente, il en constate les limites.
  • Il regrette également le manque de reconnaissance de la qualité de son travail : ses vaches, bien au-delà des critères du Label Rouge, sont néanmoins mélangées aux autres lors de la vente à la coopérative.
  • Le principal obstacle pour lui a été la peur de se lancer et de modifier ses pratiques.
  • La présence de gibier constitue une grande contrainte pour la production de céréales. Selon lui, cela représente un frein pour de nombreux agriculteurs, et il envisage même de passer à un système entièrement herbager. Pour pallier ces contraintes, il estime qu’une bonne rentabilité de la main-d'œuvre est essentielle.


Perspectives

Laurent est satisfait de son système. Il envisage potentiellement de passer à un système avec uniquement des prairies permanentes et de ne faire que des vêlages de printemps. Il travaille également à la rationalisation du travail afin de pouvoir alléger sa charge de travail qui devient trop éreintante.

Laurent cherche actuellement un repreneur pour pouvoir céder sa ferme lors de sa retraite dans une dizaine d’années.


Conseils de l'agriculteur

Le principal conseil de Laurent est de privilégier la communication. Il insiste sur l’importance de bien s’entourer et de demander de l’aide pour se former et optimiser son travail. Il recommande également de prendre du recul, de s’affranchir des traditions et de remettre en question ses pratiques pour améliorer constamment son système.


Si c'était à refaire?

Il s'engagerait dans sa démarche d’autonomie plus tôt et prendrait des décisions plus rapidement. Il aurait également aimé être mieux accompagné et conseillé, notamment concernant les choix techniques à adopter.

Prix recus par les bovins de Laurent Delage


Source

La version initiale de cet article a été rédigée par Lise Antunès, Pauline Castel et Alioscha Lambert,

étudiants en agronomie à l'Institut Agro Montpellier, suite à l'interview de Laurent Delage réalisée le 10/02/2025 .


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Cette page a été rédigée en partenariat avec Institut Agro Montpellier

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