Alain CANET - Arbres et Territoire - Mode d'Emploi - 3/10
3/10 - Alain CANET - Arbres et Territoire - Mode d'Emploi
Aujourd'hui, troisième partie d'une formation par Alain CANET sur deux journées avec toutes les clés nécessaires pour une installation en Agroforesterie réussie !
Annexes
Transcriptions
Transcriptions
donc l'intérêt c'est de s'organiser et
l'intérêt c'est bien de comprendre au
combien ses formes la sonde une
performance redoutable et qu'il va
falloir qu'on les mette en oeuvre et
qu'on les met en scène assez vite
maintenant parce que le résultat vous le
connaissez mais la formation c'est la
formation
on resterait que les protocoles on
Afficher la suite
respecte ce qu'on a écrit le résultat
c'est ça c'est quoi ces 80% de sol lui
les indicateurs nous donne selon les
régions 120 jours ne sommes nulle part
quelle est la machine qu'elle est lusine
qu'elle est l'entité qui peut se
permettre de ne pas travailler un tiers
du temps l'entité de recyclage qui est
le seul qui a besoin de sa ration
quotidienne
un tiers du temps il n'a pas d'accord
vous allez dans l'industrie que vous
dites
nous agriculteurs on laisse les sols
soit 10 ans reposait nu dans l'industrie
vous dites est ce que vous laissez vos
unités
arrêtez vous allez chez lui qui fabrique
ces by spirit un tiers du temps vous
arrêter parce que bon faut que ça se
reposent les machines bien connu nous on
en est là cent vingt jours par an et
puis si je vous montre ça c'est parce
qu'il faut rentrer dans le détail
alors je suis désolé pour la qualité de
la photo mais ici c'est blanc donc dans
une parcelle données en fonction du
relief en fonction des itinéraires
culturaux dans une parcelle données vous
avez là vous êtes en niveau d'érosion
aggravé dire que vous n'avez pas un pour
cent de matières organiques
quand vous en avez peut-être de ici donc
je reviens à mon mètre carré je deviens
je reviens à cette question d'urgence
est ici mon territoire
j'insiste mais dedans il ya des
conventionnels il ya des bio il ya des
gros des petits et des moyens
on est tous dans ce même truc là on est
tous là dedans
je peux avoir un hectare en maraîchage
là au milieu sauf que je suis au milieu
de ça je suis au milieu de cette
dégradation des matières organiques et
de cette perte de fertilité généralisée
et puis on dit om c'est une mauvaise
année mais non dans ces conditions là
toutes les années seront mauvaises
puisque la résistance et la résist la
résilience de ses sols elle est pas
terrible
ici j'ai le bas du champ alors la
qualité n'est pas terrible mais c'est
pas le but c'est pas grave hein j'ai le
bas du champ où mon couvert il est bon
puisque toute la terre est en bas du
chant et en os du champ ça pousse pas
d'envoyer la notion de mauvaises années
les paysans la la mousse de la notion de
mauvaises années il faut la relativiser
ça veut dire quoi ça pousse pas en haut
il n'y a plus rien et ça c'est partout
alors sauf dans les sols d'alluvions en
bord de cours d'eau évidemment mais ça
ça ne représente que 3% de la fda eut
donc nous notre travail c'est bien de
travailler sur les 97 % de ceux de 7 à u
qui est somme toute un peu menacé les
labours profonds évidemment puis ce
barrage ce bassin cette retenue qui fait
cinq cent mille mètres cubes
elle est importante elle est
intéressante mais si je couvre ses sols
ici sur ce territoire qui doit faire
cinq ou six mille hectares j'ai vingt
fois plus de réserves utiles en eau dans
mes seuls puisque aujourd'hui la moyenne
et là on est gentil la moyenne nationale
nous dit qu'on perd 20% de l'eau de
pluie en érosion 20% de l'eau par en
érosion et on va en rajouter 8% en
évapotranspiration de printemps
supplémentaires sur des gros coups de
vent où on stresse les plantes donc 30%
de l'eau de pluie n'est pas efficiente
donc de la réserve
oui mais de la réserve utile en eau dans
les sols oui oui
oui encore plus et tous les schémas sont
basées sur celles qu'on voit sur l'eau
hydraulique qui ne représente que un
faible pourcentage de l'eau biologique
qui devrait être dans ces territoires là
moi je continue un peu avec les photos
pas terrible mais bon il faut en passer
par là je zoome toujours un bon idée de
j'ai un géographe dans mon équipe donc
il m'a appris il m'a appris à zoomer et
dézoomer bon comme c'est quand même ça
le paysage le territoire et
l'agriculture c'est pas mal on parle du
mit ont parle de microbes et puis on
puis du coup maintenant qu'on sait ce
que c'est on est haut on arrive au
bassin versant
mais le bassin versant c'est quand même
un assemblage de microbes
quoi qu'il en soit donc d'un côté roche
mère moi je vais pas planter les arbres
ici je vous le dis tout de suite je vais
pas planter des arbres là parce que là
j'y arriverai pas je vais planter
ils vont végéter j'arriverai pas par
contre si l'agriculteur me dit ça y est
je rentre dans une dynamique une logique
où je vais couvrir mais sol je vais
réduire les intrants dont le travail du
sol à la je dis oui on va peut-être
pouvoir mettre des arbres mais ça montre
aussi les limites de l'agroforesterie
souvenez-vous ma quatrième phrase ce
matin l'agroforesterie c'est un maillon
mais un maillon uniquement moi jamais je
ne dirai que ça résout tous les
problèmes
loin donc là oui je veux bien recomposée
ce territoire discuter avec
l'agriculteur puisque le projet
ça ne peut être qu'un dialogue de fond
avec un agriculteur ou des agriculteurs
mais dans une vision globale et générale
on va travailler sur cet îlot là en
ayant une vue générale du terroir du
territoire dans lequel je me situe et la
notion de bassin versant
elle est extrêmement important tout le
temps tout le temps tout le temps si je
remets du végétal je veux bien jouer
avec la roue mais je parle bien du
végétal générale et globale puisque
je peux vous dire que c'est extrêmement
difficile
c'est d'autant plus difficile
qu'aujourd'hui on a des coups
d'insolation printemps automne très
chaud et très dur et ça ça bloque les
sols n'êtes pas sans savoir qu'à une
certaine température les sols arrête de
fonctionner donc si on n'a pas la
biologie qui en place le cycle du
carbone le cycle de l'eau et de toutes
les bestioles qui vivent ça marche plus
alors évidemment d'un côté ça se ferment
donc l'agroforesterie
c'est bien de réouvrir le milieu qui se
ferme et de le valoriser
on est beaucoup là dessus ça c'est le
piémont pyrénéen tous ces arbres là sont
des frênes tous ces arbres là sans
exception sont des trognes on le voit un
peu aux formes arrondies
tous ces arbres là sont des trams sauf
qu'on les a abandonnés depuis 25 ans
parce qu'on est tous allé en ville et je
suis pas là pour faire des discussions
sur le passé l'exode rural et ce n'est
pas là c'est pas le sujet sauf
qu'aujourd'hui vous allez croire que je
tourne en boucle mais c'est pas grave
la formation c'est aussi la répétition
ici aujourd'hui on travaille avec ces
éleveurs là qui réouvre le milieu donc
il retrouve de la biodiversité
parce que là le ferais me bouffe tout
web donc le frêne une culture unique
avec toutes les limites y compris au
regard des maladies qui arrive
aujourd'hui notamment sur le frêne et
oui diversité diversité piliers de cette
agro écologie ont ré ouvre le milieu il
ya de l'herbe qui revient avec toute la
diversité de ce cortège de même faire le
concours des prairies fleuries si on
veut on refait du fourrage et puis on
broie la branche pour faire de la
litière
donc on évite d'aller chercher de la
paille dans les grandes plaines comme ça
a été très bien dit voyez toujours
pareil on ré au oui ça coûte
et oui là il faut faire venir un
élagueur c'est dangereux faut faire
venir un gros bruit mais mais quand je
fais mon bilan
ça me coûte moins cher que de faire
monter la paille pêcher une litière de
très grande qualité qui absorbe bien qui
est facile à épandre et qui de toute
façon remettre
de la lignine du carbone dans le sol ça
pas faire mieux
donc d'un côté je ré ouvre je gère et de
l'autre côté je ferme
et puis parce qu'ici moi je considère et
j'ai osé mettre la photo il m'a fallu du
temps pour le faire mais je les mise
puisque comme je vais à paris c'est
quand même souvent ça que je vois ici à
la précarité
parce que là il ya un mec qui doit dans
un carton en pleine rue quand même je
fais pas de géopolitique c'est pas le
sujet je parle que d'arbres mais ici
aussi il ya beaucoup de précarité les
sols agricoles sont dans une très grande
précarité en majorité regarder l'heure
chez nous vous l'avez remarqué il ya
aussi beaucoup de relief
donc quand il ya beaucoup de relief on
paye très vite toutes les conséquences
c'est aussi pour ça qu'on a un gros
réseau d'agriculteurs parce que ces
agriculteurs et ils ont ils ont essayé
tous à tous les gens qui sont rentrés
dans les couverts en agroforesterie tous
9 sur 10 pour ceux qui sont venus chez
nous d'ailleurs mais 9 sur 10 de 10 g il
fallait que j'arrête l'érosion
il faut que j'arrête l'érosion c'est pas
possible il faut que j'arrête l'érosion
donc j'arrête l'érosion sur l'ensemble
de mon père célèbre voyez ici en
fonction le même champ au même endroit
en fonction des itinéraires culturaux
vous voyez la différence c'est aussi
parce que cette agronomie et ses modes
de gestion de conduite il faut pas parce
que sinon en agriculture dont je ne suis
qu'un modeste représentant mais en
agriculture on se met souvent en statut
de victime
il a trop plus il n'a pas assez plu il
fait chaud bon sur les pauvres
il est meilleur chez les voisins les
sols sont meilleurs chez le voisin
marque oui c'est sûr c'est sûr sauf
qu'au la voilà la ja le voisin et là il
n'ya pas le voisin face il ya le voisin
puisqu'il son voisin mais vous vous
rendez compte de la différence entre les
deux chasses touche
voilà donc ça ça doit nous inspirer
ce travail du sol omniprésent ça c'était
dans des angry dans des plaines
d'une fertilité redoutable où plus rien
ne pousse comment il s'appelle cessole
noir j'en ai oublié le nom je peux je
blague pas en l'occurrence comment il
s'appelle cessole noir d'ukraine enfin
de tout l'est
on est allé faire un voyage d'étude à
ouvrir lors d'un côté vous aviez des
sorghos qui faisait trois mètres
cinquante de haut et puis de l'autre
côté on entretenait une petite herbe bas
cela sous prétexte d'avoir une plante un
peu emblématique dans les prairies où on
était en train de démonter les sols
juste pour peut-être garder un peu de
biodiversité dont ses patients mais des
sols qui font quatre ou cinq mètres
profondeur alors les attaques
vous les connaissez on en parle et elle
sont chimiques mais elles sont aussi
mécanique
oui c'est ça merci beaucoup merci tu as
tu es tout merci l'ordi les deux vallées
2 pour faire marcher un ordi faut une
bonne tête
regardez ici parce qu'on est beaucoup
entrer dans l'ère de plusieurs formes de
désherbage dans le désherbage mécanique
mais moi quand j'ai fait mes études
d'agronomie j'ai appris que tout se
passait dans les trois premiers
centimètres
c'est là que ça joue donc à chaque fois
que j'ai touché trois premiers
centimètres
jamais une perturbation nouvelle je
bloque le cycle de l'eau je bloque le
cycle du carbone celui de la zot puisque
la reste de la zone
combien déjà d'azoté dans l'air au fait
un peu moins quand même 78 donc les
bactéries libre les mycorhizes les
plantes les plantes légumineuses bam bam
bam
mais c'est sur 3 cm que ça joue on fixe
de la zot en faisant respirer les sols
les plantes légumineuses c'est juste
pour jouer juste la cerise sur le gâteau
le gâteau ça se passe là attention à
chaque fois que je mets ça jamais une
perte osseuse aujourd'hui je vois
arriver partout dans les campagnes je
prends une prime à la conversion
j'achète une bineuse téléguidés et des
caméras partout dans tous les sens super
outil destruction massive des sols aussi
le pire c'est les 3 premiers centimètres
je dis pas que c'est simple je dis pas
qu'on va y arriver demain je dis juste
que on est en train d'y arriver est
notre métier c'est bien de se fixer ses
objectifs là parce que là ça veut dire
croûte de battance ça veut dire aux
roseaux et ça repart notre objectif
commun d'où en tout cas je parle pour
moi ce qui est rare la
contractualisation avec françois avec
conrad et avec d'autres c'est de dire
c'est agronomie écosystémiques est fini
il faut la traiter jusqu'au bout elle
sera dure à atteindre mais si on l'a
fait à moitié ou remet tout à zéro parce
que là même la cij est stocké 150 kg de
carbone par hectare et par an avec deux
coups de binage je les ai vapor donc
bilan carbone
donc j'ai pas progressé moi c'est
agroécologie celle qui m'anime puisqu'on
l'a quantifions la vérifient sur des
milliers de fermes c'est bien chaque
jour qui passe j'améliore le bilan
carbone de mai sol chaque jour qui passe
j'améliore la fertilité tu es d'accord
marque voilà chaque jour qui passe alors
je peux avoir une merde je peux leur
foute un petit coup de charrue une fois
de temps en temps mais le bilan global
de mes cinq ans quand je me regarde dans
le miroir sur mes indicateurs je veux
dire en cinq ans qu'est ce que j'ai fait
à j'ai stocké
j'ai amélioré là j'ai foutu un truc
parce que j'avais pas le choix et vous
comprenez qui est pas moi moi le premier
je suis pas là pour faire le procès de
quoi que ce soit dit jusque là sur une
phase de 50 jacques à j'ai fait ça ça et
ça
l'ag j'ai mis un petit perturbateurs
mais le bilan global de ces cinq ans il
est beaucoup pardon
oui oui oui on démonte un peu les sols
n'est ce pas ça oui là on est en train
de on est en train d'y travailler très
très fort c'est non
on l'a en tout cas on remet on remet six
mois de travail là dessus des dans
quinze jours là parce que d'une part on
nous le demande d'autre part c'est vital
c'est vital
oui je fais de la patate et alors si
j'ai découvert si je suis six gaz avec
des découverts des intercultures à 14
tomes je dis n'importe quoi eh bien on
fera le bilan est là du coup du coup le
démontage de la patate ou le labour j'ai
dû faire ça sera pas pire qu'un passage
d'un troupeau de sangliers mais ça les
sangliers ça a toujours existé
faut juste on se projette et on regarde
ce qui s'est passé dans un assolement
sur un itinéraire dans un pacte temps
évidemment mais moi c'est la mienne
ma définition l'agroécologie chaque jour
qui passe je dois améliorer mon capital
sol oui oui
ah oui oui on travaille évidemment
beaucoup avec nous oui c'est bien sûr on
le on le leur on le rend on le rend
accessible sous la forme d'il ya 25
indicateurs qui existent donc c'est un
peu la foire on a deux par nos
coopération de longue date choisie les
indices yade de l'iaa dès qu'ils nous
permettent une caractérisation fine et
précise
il ya des améliorations comme dans tout
indicateur mais c'est pour nous je
voulais montrer bien sûr c'est pour nous
un super outil de travail
oui ça se fait avec un technicien parce
qu'il faut un spécialiste derrière mais
mais mais des fois ça vaut le coup de
faire venir deux heures chez soi
quelqu'un pour progresser un ce qui nous
intéresse c'est pour ça qu'on est
critique envers les mesures agro
environnementales
parce que les mesures agro
environnementales ne font pas progresser
l'agriculteur mais ce n'est pas une
attaque contre qui que ce soit c'est un
constat n'est ce pas madame on est
d'accord c'est ça le problème c'est que
pour l'instant on est dans une
agriculture où on ne progresse pas
toutes les mesures sont de réparation de
sanctions il nous faut des mesures de
prévention ça s'appelle la mesure de
l'agroforesterie a découvert qu'on a
écrit à une mesure un couvert végétal
qui est en train de sortir on en parlait
en aparté avec marc hier soir elle est
d'une complexité redoutable parce que
c'est une humeur encore on a voulu
zur pas une pme si on n'est jamais dans
le bon territoire jamais dans le machin
il faut qu'on sorte de ça voilà je
continue avec mes photos qui vont pas
bien puis après comme ça ça sera midi
vous imaginez vous imaginez ce tournesol
dans quel niveau de précarité il se
trouve
vous imaginez que ce tournesol jusqu'à
sa récolte
il sera sur un sol nu parce que le
soleil touchera le sol tous les jours au
moins deux heures donc la notion de sols
couverts et je montre le tournesol parce
que en tout cas chez nous c'est une des
cultures les plus difficiles à faire en
couvert mais je le montre quand même
parce que là dessus il faut qu'il y ait
de la recherche il faut qu'elle l'appui
technique il faut que le travail fait
par les paysans qui est invraisemblable
et qui réajuste et en temps réel
ils soient aidés et accompagnés dans la
mesure couvert végétal on a bien mis un
gros volet on a mis de la monnaie on a
dit allez temps d'euros par hectare
mais on a mis un gros volet de formation
et de coopération pour que ça puisse se
faire
ce tournesol il est dans un système et
ce sol dans une précarité absolue parce
que ces sols nus avant et ses sols nus
pendant sa s'est jamais dit jamais écrit
c'est à dire on va en parler bien sûr
c'est ça bon j'avance bon notre
quotidien à tous ici
mais bon là il ya un trou on va
l'oublier il n'empêche qu'à l'intérieur
de ce champ le seul et nu le sol cuit au
soleil le sol n'a rien à bouffer et
pourtant il ya une culture en place et à
chaque fois qu'il pleut ça ruisselle
donc ça ce n'est pas supportable
l'exportation des pailles
on le dira jamais assez oui on récupère
100 euros à l'hectare
mais pendant combien de temps et dans
quelles conditions une motte voyez
l'impact de l'outil donc on dit toujours
une mode c'est cher à faire et c'est
cher à défaire c'est pas drôle mais
c'est quand même ça le bilan carbone du
compost là vous voyez bien le bilan
carbone du compost on perd la moitié du
carbone celui dont on a cruellement
besoin pour travailler notre sol ici la
moitié est retourné dans l'atmosphère
sans passer par le cyclo sol qui leurs
parts dans la manière isation une partie
c'est normal mais il faut qu'ils passent
par la casserole et qu'ils nourrissent
toutes ces entités de recyclage et toute
cette bestiole et toute cette faune
oui tout est limité dans le compostage
puisque ont détruit la plupart de la
matière donc et ça nous amène bien une
notion importante
ne confondons pas fertilisation oui si
je mets une poignée de compost sur une
poignée de thomas sur un plant de tomate
salle a fait pousser de copains ne
confondons pas fertilisation et
fertilité c'est pas du tout la même
chose alors on va faire un petit
exercice
il faut arrêter à 12h30 à peu près
normale à on est presque au boul on est
presque au bout de nos peines on va
faire un petit exercice
un hectare de bois une est un lac un
premier plan schéma agricole somme toute
classique sol nu érosion taches blanches
matières organiques particules d'argile
dans le lac et ses ex terrain on oublie
là et même si elle nous intéresse on
oublie le lac et on se concentre sur ce
petit bois d'un hectare on se concentre
sur ce petit bout d'un hectare on est
dans le sud
mais peu importe on est dans le sud fin
août
ici j'ai fait du blé j'ai récolté en
juillet chez nous j'ai récolté du blé en
juillet avec des jets fait humble et des
raccourcisseurs donc pas beaucoup de
biomasse pas beaucoup de paille
j'ai exporter la paille et là j'ai passé
deux coups d'outils 1 à disque et adam g
déchaumé j'ai préparé alors bondé
chaumont sait toujours pas pourquoi mais
on des chaumes mais c'est pas grave
c'est comme ça mon sol est ici fin août
si je pose un thermomètre dessus ça
monte très haut et je suis en principe
par exemple sens et semer du colza par
exemple ce qui m'intéresse c'est de
comparer un mètre carré de sol ici même
à la rigueur là où il est encore un peu
fertile et un mètre carré de sol dans
mon bois c'est quoi la différence entre
les deux il y en a un qui pousse bien
qui est touchant l'ocha rien alors
résumé des courses j'ai fait une modeste
culture dans l'année avec un modeste
rendement dans un modeste champ dont je
continue à faire baisser la fertilité
ici au mois d'août je suis pas capable
de mobiliser une goutte d'eau je rentre
dans le bois il n'a pas plu depuis deux
mois
c'est ouvert ça pousse je rentre la main
dans l'humus je sens de la fraîcheur je
sent le champignon
bon je me dis là ça pousse pas là ça
pousse là y'a rien qui pousse est là
chaque arbre chaque arbre il y en a
plusieurs centaines à l'hectare
chaque arbre va eva pour transpirer 100
litres d'eau par jour
chaque arbre évapotranspiration litres
d'eau par jour
ici jean mobilise pas une goutte je suis
pas connecté ona à la nappe je suis pas
connecté au lac
et pourtant ça pousse et pourtant ça
consomme de l'eau comprenez que ça
interroge ça interroge sacrément donc je
me dis comme je vais pas aller semer du
blé dans le bois parce que bon c'est ce
qu'on pouvait entendre parfois un
éventuellement on va il trouvé des cèpes
s'il fait un orage mais je vais pas les
semer du blé dans le bois par contre il
est peut être urgent que ça je le
transfert ici en termes de modèle
comment toutes ces plantes là ne sont
pas en compétition comment toutes ces
prenantes la produisent de la
biodiversité comment toutes ces
prenantes la produisent et utilise de
l'eau etc et produisent inéluctablement
du sol
le résultat des cours dans le détail il
est là l'eau des villes chargées mais
différemment lots deschamps pas
d'opposition surtout pas constat
je retrouve mon champ de tournesols
juste ce mais celui que je vous ai
montré tout à l'heure avec une pente
somme toute assez faible orage pourquoi
je vous montre ça je vous montre ça
parce qu'aujourd'hui
et c'est bien parti on nous annonce des
épisodes violents
n'est ce pas on nous annonce des
épisodes avec des gros volumes
si vous êtes à 850 mm il fera sûrement
toujours 850 mhz et de façon totalement
réparties avec des épisodes très
puissant donc ces épisodes puissant que
j'ai là à 45 mm ce qui est quand même
pas le bout du monde il faut les amortir
qu'il faut les entrées dans le sol
il faut retrouver cette porosité cette
verticalité
sinon tout le travail qui est fait
pendant les cinq ans puisqu'on a décidé
ce matin qu'on pouvait se projeter
pendant cinq ans pour voir ce qui se
passait sur un assolement normal sinon
tout le boulot qui est fait il disparaît
il disparaît en une heure c'est pour ça
que dans un contexte de sol avec des
taux de matière organique faible de prix
bas de conduire il faut il faut
construire et consolider tout ça en même
temps d'où l'intérêt des dz des mesures
qui vont bien et de la coopération entre
chacun ce que les parce que les
phénomènes comme on dit si bien
résultat des courses tout est en bas
mais c'est pas pour ça c'est pas pour
autant que c'est mieux
pareil de chant qui se touchent ça
ressemblerait plutôt un humus forestier
ça ressemblerait plutôt à l'argile pour
faire de la poterie
c'est deschamps qui se touche ici cet
agriculteur en sandales s'il vous plaît
il est bio tant mieux pour lui c'est
bien cet agriculteur en sandales il va
regarder une levée de sarrasin dans un
sol couverts et protégé qu'ils ne voient
pas la lumière
il a plu mais c'est pas grave ils
marchent sur la paille donc il y en
sandales mais c'est pas différent que
les feuilles
on a parlé des feuilles voilà c'est le
même job à feuilles tombent elle est là
au sol elle est recyclé au fur et à
mesure comme ça c'est même métier c'est
exactement la même chose
oui
parcours etc
sûrement oui ou non mais de toute façon
là c'est cette notion là deux à chaque
fois qu'on utilise une matière organique
savoir d'où elle vient à quel coût et
dans quelles conditions c'est nécessaire
aujourd'hui
dès qu on change d'échelle si on bricole
sur quelques milliers de mètres carrés
bricole pas le monde si on est sur des
décomptes change d'échelle
il faut se poser cette question là quand
je vois ce qui se passe en champagne en
ce moment fait c'est ennuyeux quoi c'est
des semi remorques qui monte qui monte
qui monte pour reproduire ce qu'il faut
c'est changer les itinéraires changer
les pratiques changent et les faire
bosser les plantes pas juste mettre une
matière organique là m'ont donné c'est
pas possible
allez je montre encore trois-quatre
bricole voilà des plantations raté par
exemple pas le bon paillage pas le bon
arbre pas le bon piqué pas la bonne
protection
voyez ça on sait faire là vous avez une
descente de signe un arbre qui
n'arrivent pas à alimenter correctement
en selle sur en 2e année de pouce à côté
des patates là au fond vous avez des
éoliennes
et puis là vous avez trois quatre arbres
concentrer là où même si on voit pas
vraiment le relief toute l'eau et
concentrés ici donc plantations raté et
schémas d'aménagement pas terrible c'est
pas comme ça que ça et puis la force de
l'eau même pour user les rochers pour
aller faire du sable ça marche bien je
sais plus dans le détail
voilà je rémy j'ai remis mon petit mon
petit tournesol et puis là j'ai mis un
peu de soja chez un agriculteur
conventionnel mais qui n'utilisent pas
de comment s'appelle jeanne le
glyphosate
parce que là bas avant le soja il ya un
mais tu ailles roulent et écrasent et
enfin vous connaissez par coeur
voyez bref il ya un pissenlit qui
poussent là et alors
il a peut-être un lièvre qui va venir
s'en régaler et alors oui mais à mais
oui mais c'est très jeu parce que si je
le monte c'est parce qu on le fait à
grande échelle si je le psy je me
permets de le montrer c'est parce que
c'est vu on a toujours dit qu'on voulait
arriver à ça on y est arrivé et et pas
qu'une fois par hasard
absolument mais nous nous sommes nous on
a monté un réseau qui s'appelle agro agr
petrov a eu sur notre territoire notre
paix qu'on a transféré par ailleurs et
puis certains d'entre vous sont déjà
bien engagés dans plein de choses on a
toujours dit et on dira jamais assez que
le développement de ces pratiques elle
ne peut se faire que par des cellules
techniques agronomiques identifié sur un
territoire précis sur des itinéraires
précis
c'est le cas des associations ça ne peut
se faire qu'avec ça avec une récurrence
on se voit tous les mois avec de la
formation de l'information de des
apports spécifiques des bouts de champs
et de la technique ça ne peut se faire
que comme ça les cellules
non non mais oui on est bien d'accord on
est en lutte ont lutté en militant
permanence pour que ces cellules soient
reconnus et d'ailleurs le travail que
l'on mène aujourd'hui sur le projet de
marque
c'est pour ça on fait une marque de
l'agroécologie pour pouvoir avoir des
cellules renforcer en région on valorise
mieux le produit à l'agriculteur et
derrière on y met de la technicité et on
part bien du principe que la plupart
tous nos groupes ils travaillent comment
nos groupes il travaille bien il ya du
monde mais il ya toujours des
agriculteurs formateur il ya des
ingénieurs
incontestablement il ya des techniciens
naturellement et il ya les agriculteurs
toujours ce triptyque là il est toujours
opérationnelle et c'est comme ça que ça
marche mais ça marche mais ça marche
à d échelle réduite
on est bien d'accord mais vous comprenez
bien que on va quand même pas passer
notre temps à continuer à montrer ce qui
marche pas il est important de fixer le
curseur
parce qu'une fois que ça c'est lancé moi
ce que je moi ce que je suggère c'est
que chacun le lance sur même un dixième
de sa surface mais le lens et oui
pourquoi se prendre de trop grosses
claques
après chacun fait comme il veut il y en
a qui passent tout d'autres c'est mais
ce qu'on veut c'est que chacun les
moyens de continuer à se former et
s'informer
moi je le dis aussi très librement et
c'est le cas d'entre vous il ya des il
ya déjà des itinéraires qui sont
consolidés qui marche bien il faut
toujours les renforcer parce que c'est
stimulant parce que c'est intéressant
et parce que ce modèle de la forêt qu'on
a vu tout à l'heure il est juste il est
juste géniale mais quand on est arrivé à
ça là il ya plus de perturbations donc
il ya plus besoin de plantes réparatrice
dit que indicatrices c'est la
perturbation kamel la plante là le sol
il à sa ration il a sa diversité
de part son assolement et de par son
métier donné les déséquilibres ils sont
plus là même s'il ya quelques
ajustements ça a été un petit peu dit
leur dit rien c'est pas parce qu'il ya
des ajustements à moyen terme qu'il faut
pas qu'il faut pas y aller allez je sais
de terminer je crois que c'est presque
fini
donc les végétaux c'est pas des déchets
n'est ce pas qu'on en voit encore le riz
poubelles ya pas de déchets ça n'existe
pas dans la nature
eh bien voyez elle y est là les lichens
les mousses et puis la graine qui germe
sur la lave
le peuplier j'y reviens un plantes
pionnières
n'oubliez pas une carrière un endroit
chamboulé dévasté les peupliers
s'installe plantes pionnières succession
etc
dans notre mosaïque agroforestières on
veut du bois mort on veut du bois jeunes
on veut de la diversité on veut des
arbres têtards on veut des plantes
pionnières
on veut des ronces la mosaïque
agroforestières c'est tout ça c'est tout
ça au bord des routes c'est plus rigolo
diversité nourriture pollinisateurs
pollinisation j'écrase une plante en
fleurs mon sol et propre fertile et ils
n'appellent pas d'autres réparations que
la nouvelle graine que je vais lui
donner au bon moment dans les bonnes
conditions bon endroit autonettoyant un
peu d'innovation le relais cropping on
va semer surtout chez nous on va semer
des blés un peu écarté qu'il faut à peu
près les mêmes rendements est comme ça
avant la montée en faire avant l'avant
l'avant le que le blé mûrissent on
ressèment une plante à l'intérieur qui
pousse dans l'admission comme dans le
milieu forestier et qui pousse très bien
on les écrase un peu en moissonnant elle
repart et puis après on va la moisson
certains parlent de permaculture ou de
cultures permanentes voyez mon kiff la
cdu sarrazin il faut tout essayer
parce que des fois ça marche
et oui on prend plane claque on est tous
d'accord pour ça mais d'où l'intérêt rne
moi j'ai vraiment dans mon réseau il
m'appartient pas mais dans mon réseau je
parle pas des autres parce que je les
connais moi on a vraiment c'est cet
optimisme qui revenu c'est envie de
coopérer que vous voyez aussi et ça
c'est important parce que quand y'a pas
sarah code ouais il a fait ça t'as vu
ouais ça paraît oui on il fut un
temps vous faites 300 hectares de choses
qui vont bien
vous avez un semis d'orge sur un
demi-hectare qui marchent pas ouais t'as
vu ça marche pas ouais les limaces ont
tout bouffer mais oui c'est vrai il n'a
fait bon sic même juste un tout petit
truc un tout petit incident dans le
moment bien particulier des champignons
des arbres taillés naturellement des
arbres taillés un peu moins
naturellement
et puis on va s'arrêter là la vue de
dessus
la connexion les corridors les classes
d'âge le lien le lien à l'eau les mares
l'arrêt piscine le petit ruisseau qui
hélas mes parcelles plantées des autour
parle beaucoup de biodiversité en
agroforesterie qu'elle soit végétale ou
animale
elle est vitale parce que si je rentre
dans un contexte où je vais avoir mes
régulateur prononçant un simple le
carabe limaces de lima scarab 20
voiliers le petit scarabée
mais si certaines familles de carabes
ont besoin d'eau ont besoin de bois mort
pour faire leur cycle si je les veux sur
ma parcelle comme les coccinelles et
comme les cirques
encore faut-il que j'ai abri lieux de
reproduction et nourriture pour les
conserver in situ d'où l'intérêt de la
trogne d'ailleurs donc pour moi
l'agroforesterie
oui j'ai planté des lignes d'arbres
parce qu'ici il ya des tracteurs et de
moissonneuses
mais j'ai remis mais au tour que j'ai
reconnecter à celle ci qui est connecté
à celle là qui va descendre qui va
remanier le territoire il faut que ça
circule alors on peut pas lui il ya des
plaines très ouvert dans lequel on va
pas le faire tout de suite
l'important c'est la dynamique et c'est
la logique dans laquelle on va
s'inscrire
la palette du végétal
finement et puis voilà une palette parce
qu'elle est loin d'être complète où vous
allez trouver de la ligier terminal de
l'églantier à nouveau les alisiers
torminal mais les analyses du sol
marceau de l'amandier du chèvrefeuille
de l'aubépine du poirier de l'églantier
du cormier du néflier du cerisier du
fusain du cognassier de la viorne
lantane diffuser à nouveau du nez flier
du cornouiller sanguin delorme
chèvrefeuille qui bouge pas trop par ici
que le chèvrefeuille détruire le nid
serait- russe cac d'une plante
méditerranéenne
et puis un bourgeon de tilleul en train
d'éclore voilà