10 ans de semis-direct au Cambodge, par Stéphane Boulakia (Septembre 2013)

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (14 août 2020) - Stéphane Boulakia - Durée : 100 minutes

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Aujourd'hui, Stéphane Boulakia, du Cirad, nous présente 10 ans de R&D en agriculture de conservation au Cambodge ! Bon visionnage ;)

vidéo réalisée par Agropolis international : https://vimeo.com/76856406

Annexes

Transcriptions

bon eh bien c'est les entrées commencé à

se stabiliser on va on va commencer la
séance
donc aujourd'hui c'était fans boulakia
qui vient vous présenter un travail en
fait dix années de recherche et
développement au cambodge et il va après
une
je lui ai demandé de se présenter
pendant travers la une minute pour dire

Afficher la suite

qu'il est calé sa trajectoire et puis

après il va nous nous parler de son
travail bien bonjour merci à merci pour
la tribune
alors me présenter ben je suis agronome
ingénieur de recherche au sirha depuis
98
mes premiers mes premiers pas avec le
cirad c'était en 92 madagascar
l'essentiel de ma carrière
après une formation initiale en de
sélectionneur
à l'agro de rennes s'est tournée vers la
sélection de systèmes de culture la
création et la sélection de systèmes de
culture et donc ça c'est quelque chose
que j'ai pratiqué dans différents
contextes en madagascar d'abord ensuite
j'ai surtout fait mes armes au gabon
dans des contextes d'un côté un pied
extrêmement mécanisée sur un éléphant
blanc et l'autre avec des pygmées et
puis ensuite depuis une quinzaine
d'années en asie en asie du sud est
cinq ans au vide presque quatre ans plus
de quatre ans vietnam et et près de 10
ans au cambodge
voilà donc aujourd'hui je vais vous
présenter un résumé forcément forcément
imparfait de 10 ans de recherche
développement sur le développement de
systèmes de culture à base de semi
direct donc sur ce couple inventions
techniques et processus d'innovation à
l'invention technique étant centré sur
centré sur les systèmes de culture alors
sur cette page d'introduction ici nous
avons les gens qui ont financé sept et
dix ans d'intervention essentiellement
l'afd et depuis depuis 2010 un appui de
lui et ses idées via la facilité sadr
est jeune on reviendra s'il ya des
questions sur les sur le financement les
coups etc et bien sûr l'autre partenaire
au cambodge était le ministère de
l'agriculture et la direction sur le
tard la direction générale de
l'agriculture donc dix ans donc il a
fallu faire des il a fallu faire des
choix j'avais un essentiellement parlé
de travail que l'on a conduit sur sur
les dynamiques sur les système pluvio 1
donc on est sur des systèmes de culture
plus haut qui se développe extrêmement
rapidement au cambodge qui sont assez
analogues à des dynamiques qui se dit
dans l'ouest du dans l'ouest du
du laos qui sont fortement connectés au
marché on y reviendra
on ne parlera pas donc de tout ce qu'on
a fait en termes de mise au point de
systèmes de culture pour les résines
culture les différentes riziculture
inondées et irrigués au cambodge
pas plus que ce que je faisais le un peu
le dis pour m'occuper le dimanche sur
les associations agroforestières entre
hévéa et espèces espèces forestières
parmi lesquels parmi les plus en danger
d'un fort et cambridge est donc il des
premiers modèles cette thématique sera
présenté probablement dans quelques
temps si ça vous intéresse
au retour d'un stage de master lakiha
qui est en train de décortiquer un peu
toutes les données de cette affaire donc
on va rapidement se repencher sur les
systèmes de culture pluviaux et sûr
plus vieux au strict sur colline avec un
rappel d'abord sur le contexte général
et la méthodologie une partie centrale
sur le développement des systèmes et
principalement les systèmes à base de
maïs soja et manioc et puis ensuite un
en quoi ce travail de recherche
développement pourrait se plonger dans
des perspectives de recherche
développement de un passage vers le
changement d'échelle un passage vers le
développement
alors rapidement le contexte un les
quatre un contexte un cadrage rapide 1
du cambodge donc le cambodge hun vous le
savez est un pays d'asie du sud est sa
capitale c'est nos peines à idées sur
les un système auto construit bâti
autour en face se déploie autour d'un
système hydrographique assez complexe le
mékong et l'a ensuite les deux branches
du mékong et le lac centrale
j'ai fait une simplification des avants
agroécosystèmes de 2,7 du pays et en
regroupant ça en quatre ans quatre
grandes unités
donc ce qui est en rouge et noir peut
être considéré comme du pluvial de
l'agriculture pluviale sur
principalement à l'intérieur des limites
ici que sur lesquels on reviendra qui
sont les limites de la zone fortement
peuplée
ensuite nous avons ce que des systèmes
de culture à base de riziculture
riziculture inondées mais sur plaine
hydromorphes sur plaine sur terrasse en
terrasse exempt des uns sont des sols
sableux des anciens horizon de 1,2 du
mékong et ensuite un troisième agro
écosystèmes qui sont les plaines des
plaines hydromorphes un donc dans
laquelle on a aussi une résine cultures
inondées mais qui commence en condition
inondées et qui se termine en condition
petit commence en condition pluviales
qui termine en condition inondées avec
l'arrivée d'une crue s'est pas vraiment
dur et flottants c'est d'une crue qui
peut monter jusqu'à 70 80 cm de haut et
puis les derniers le dernier
agroécosystèmes peut être se concentre
le long des le long des berges du mékong
et donne les sapins sont des zones qui
sont tellement inondées pendant la crue
du mekong que l'agriculture se pratique
avant la crue après la crue sont des
zones d'aménagement favori sur qui ont
été aménagés en première priorité
donc nous on va principalement se
pencher sur ces milieux ici est en fait
potentiellement aussi cela donc le
cambodge a une par une spécificité du
cambodge c'est que sa population se
concentre autour du mékong et du talent
des sapins donc avec 4 1 90% de la
population se concentrant sur moins de
40 % du territoire
forcément ça c'était un cetain c'est un
état de fait qui est en évolution rapide
1 et ça conduit à une à une espèce de on
peut dire de polarisation du pays entre
une zone centrale un peuple est avec
essentiellement que doux l'agriculture
occupe 50 points 5 % du territoire donc
sature quasiment tous les espaces
cultivables essentiellement de la
riziculture une densité de population
assez forte qui contraste fortement avec
un des régions périphériques du cambodge
au nord et au sud ouest essentiellement
couverts par delà une forêt il faudrait
sur laquelle il ya des fortes pressions
et donc en fait une conséquence pour
l'agriculture c'est qu'on a une une
surface finalement totale cultivée qui
est relativement faible 1 pour comparer
la surface totale du pays avec un
contraste avec une agriculture
essentiellement en fait essentiellement
de petites petites exploitations
agricoles un mois d'un hectare pour la
plupart faiblement connecté au marché
est relativement peu intensives encore
et donc on a un contraste entre une
agriculture à dominante de subsistance
dans la région centrale et une
agriculture commerciale émergentes
exerçant et des fortes pressions sur les
ressources naturelles dans la région
périphérie quelque part on peut se
demander si on n'est pas encore dans une
situation on a une société une société
rurale de jean désy santerre donc cet
état de fait a dans les dernières années
1 depuis essentiellement depuis
l'établissement de la paix en 98 générer
des populaces des migrations importantes
c'est une cartographie des migrations
donc on voit qu'il ya des migrations
très importante au cours des décennies
de 2001 sur les régions ouest sur les
régions nord et sur les hauts plateaux
de sur les hauts plateaux de l'est qui
s'accompagne d'un développement d'un
développement spontané de d'agriculture
d'une agriculture pluviale 1 à base de
cultures de rente
ici vous avez l'évolution des surfaces 1
selon les statistiques officielles du
ministère de l'agriculture donc qui a à
priori un sous-estiment assez fortement
les la réalité des données à l'évolution
des surfaces de maïs maïs manioc et soja
avec bien sûr une dominante dans les
dernières années de deux manioc et de
maïs qu ici on peut raisonnablement
penser qu'en 2012
cette agriculture et là on ne parle que
d'agriculture paysanne couvre huit cent
mille neuf cent mille hectares donc des
dynamiques extrêmement extrêmement
10 peu forte et bien sûr le corollaire
c'est sont des pressions sur les
ressources naturelles et notamment la
forêt qui sont extrêmement fortes
également donc ça vous avez une
évolution du couvert forestier du phoque
qui n'est pas très évident sur 7 sur
cette carte ici vous avez les airs les
airs ce soi-disant supposé être protégé
un classé comme aire protégée avec
différentes catégories avec quand même
dans le sud est là dans le sud-ouest un
dédain des hotspots un des 25 autres
spots de la ville de biodiversité de la
planète pour représentants des
écosystèmes de forêts humides de forêts
humides de proches de la de moyenne
altitude 1 est proche de la soul
influences maritimes et un ici donc
l'apparition ce qui est en rouge ce sont
les attributions récente enfin depuis
les années 90 de concessions économiques
voilà donc développement de concessions
économiques ça c'est une carte qui est
fait par un site qui s'appelle planète
je crois que c'est enfin bon je vous
donnerai l'adresse pour qui est
intéressé voilà plus de je crois que là
ce qui est représenté représente plus de
2 millions d'hectares donc une
compétition forte autour du foncier et
donc des enjeux une urgence a tranché
tel développement et comme on utilise
comme on met à profit pour le
développement et le futur de ce camp du
cambodge ces espaces donc des pro soro
sur ce forte donc ça c'est un
développement spontané de manioc un
front sur des fronts pionniers en
dégradation de la forêt ouverture
ouverture découvert après avoir un
premier stade de dégradation on a sorti
toutes les belles be ont été sortis de
ces forêts et ensuite des galas stade de
dégradation ultime abati brûlis complet
l'initiation d'une agriculture d'une
injection de à base de cultures de rente
un mot sur la d donc dans ce contexte on
verra
on a travaillé sur deux régions à un mot
sur les méthodologies donc on part sur
les méthodologies de recherche actions
de recherche développement qu'on a qu'on
a utilisé un an là ça a été récemment
reformulé en date c'était en fait des
méthodologies de recherche actions qu'on
appelait au port auparavant création
diffusion auquel on a rajouté formation
1 mais ce sont des choses qui coordonne
qui partent d'un type art d'un
diagnostic initial sur un diagnostic
agraire initiale sur les structures les
des systèmes de production un système de
culture systèmes de production et
l'environnement des exploitations et qui
ensuite à partir nous on a pu bénéficier
on le verra tout à l'heure de tout un
prêt existant de référence de référence
technique que l'on pouvait ensuite
déclinée selon les conditions de
biophysique et socio économiques
rencontrées et donc ça ça se décline
dans un travers d'un d'abord de
dispositifs contrôle et de ce qu'on
appelle nous on est des matrices de
systèmes de culture qui recroise mode de
gestion des sols et des cultures et
successions cultural avec différents
niveaux du mur et qui sont en général
couple est ici avec des essais
thématique d'ajustement des systèmes
basiquement variété et puis possiblement
aussi s'est enfin décidé des thématiques
classiques de mise au point agronomique
et puis ensuite les meilleurs systèmes
sont placés dans l'est dans les zones de
diffusion mais piloté par la recherche
dans les zones de diffusion viser un sur
des parcelles de démonstration et
ensuite à sur une base de volontariat
des agriculteurs décide sur la base de
ce qu'ils ont vu de d'adopter à partir
de la soper tout un feedback sur les
performances des systèmes dans l'est
dans l'est dans les milieux qui récrit
réalimentant retour
la mise au point des systèmes ici et ce
qui permet d'avoir de petit à petit
construire localement des bases des
bases
une itération permanente entre entre
milieu contrôlé et diffusion chez chez
les agriculteurs est avec les
agriculteurs et qui constituent des
régions qui sont des bases des bases de
mise au point et d'échanger autour des
technologies
bien sûr les niveaux on y reviendra
ce qui est ce qui est fait ici les
niveaux de diffusion que l'on a atteint
dans les deux régions now au cambodge
on a travaillé avec sur à peu près 350 à
400 hectares et sa concerner environ 300
250 à 300 familles donc des échelles des
échelles intermédiaire 1 qui pose qui
pose problème aussi un petit peu on
verra plus tard qui pose question voilà
donc sont des bases de formation
permanente donc rapidement les deux
contextes sur lesquels on a travaillé
donc une région une région dans le
centre s du cambodge donc dans cette
région peuplée avec des zones qui sont
mises en culture depuis les années 80 et
qui sont maintenant couverte couverte
par de la monoculture de manioc 1 quand
je suis arrivé dans cette zone un début
des années 2000 2004 2005 c'était encore
de la monoculture de soja étrangement et
c'est ça a basculé en deux ans ça a
basculé sur la monoculture de manioc
pour des opportunités prix combinée à
des dégradations de soldes qui
commencent à être dégradé des
performances de soja qui diminue et donc
sondé agriculture qui sont fortement
connectés au marché un marché vietnamien
mai
et aussi thaïlandais mais enfin dans
cette région n'est plus sous l'influencé
du marché du vietnam
c'est du manioc c'est de la provende
essentiellement d'alimentation du bétail
vietnamien est un petit peu de
bioéthanol donc on travaille sur des
dents frontex dans cette région avec on
a fait tout un une typologie initiale de
des exploitations il mais en fait une
partition d exploitation et on travaille
essentiellement avec ce ce type là alors
je joue déterré si ça vous intéresse une
style de réserves sur les trajectoires
de ces différentes exploitations avec
des alternatives des types représente le
type 1 et 2 a envoyé représente 70% et
donc on travaillait le 1 était
exclusivement exclusivement de
riziculture donc on n'a pas travaillé
avec eux les échelles de diffusion donc
on a travaillé essentiellement avec des
exploitations qui faisait en général qui
avait moins de deux hectares de surfaces
pluviales là sont les surfaces totales
qui combine surface pluviales et et
rizières et puis l'autre région donc une
région située dans l'ouest qui elle est
et une région plutôt qui a été mise en
valeur de façon beaucoup plus récente un
fin des années 90 début 2000 ces fronts
pionniers qui ont été présentés un petit
peu dans le film sait pas si le
quelques-uns d'entre nous l'opportunité
de voir on a présenté la semaine
dernière
donc là il est des friches très récente
sur des très très bon sol d'origine sur
substrat volcanique et sur substrat
aussi sédimentaires des là aussi
fortement connectés sur les marchés maïs
manioc hin thaïlande thaïlande et
vietnam
avec l'amélioration des routes ayant
fortement amélioré les prix mettant les
tailles en concurrence avec les
vietnamiens et tout d'un coup les prix
se sont nettement améliorées pour les
paysans donc au niveau au niveau de la
du dispositif de r&d qui a été mise en
place
donc je vous ai dit tout à l'heure on y
reviendra sur le
le dimensionnement rapide du jour du 10e
du réseau de diffusion pilote un des
systèmes de culture progressivement
développé et là vous avez pour
information et une estimation enfin une
représentation des différents types de
dispositifs conduit par directement
conduit par les équipes de recherche
développement donc des matrices un gros
coup pour les différences
agroécosystèmes viser un parce qu'on
avait différents types de sols les
surfaces de la surface des parcelles de
démonstration on a conduits jusqu'à une
vingtaine de parcelles de démonstration
ces parcelles de démonstration on
applique là les systèmes de culture sont
produits sur des bandes qui font à peu
près 600 à 900 m 900 m²
chaque niveau de fumure et 1 représente
à peu près 200 à 300 mètres carrés les
certains témoins sont répétées selon la
taupe aux séquences voilà mais ce ne
sont pas des dispositifs biométriques 1
est ici les meilleurs systèmes tirs et 2
des mises au point ici sont repiqués
répétée à des échelles réels par rapport
aux seychelles d'applications par les
agriculteurs donc là on a des systèmes
se sont installés sur des parcelles qui
vont de 3000 m² à un hectare
et puis ici ou là on avait toute une
toute une série d c2 et de banques de
gènes on a introduit une quantité
importante de matériel végétal aussi
bien pour les plantes de couverture mais
aussi des espèces cultivées on a rentré
toute une collection de soja qui était
absolument pas travaillé depuis des
années de riz pluvial riz irrigué etc
manioc on avait une vingtaine de cultiva
enfin bon tout ce qui nous passait par
la main on le mettait dans nos dans nos
collections donc un capital d'un capital
génétique accumuler assez important fin
et puis là ce sont les surfaces qu'on
avait justement en production de grains
pour générer des ressources au niveau du
projet et aussi pour faire dans la
production de production de semences et
notamment semences de plantes de
couverture celles qui n'étaient pas
directement disponibles aisément
disponibles alors rapidement les 1 1 et
sur les systèmes de culture
à base de maïs manioc et soja voilà ce
qu'ont quelques quelques évolutions
système alors ce que je disais au début
c'est qu'on a pu s'appuyer sur un sur un
référentiel technique 1 c'est-à-dire des
technologies qui était déjà qu'ils
avaient déjà leur cohérence par rapport
à ces milieux donc là c'est une photo de
dispositifs que conduisait seillier
bouzinac dans les années 80-90 au brésil
sert à dos 1 12 degrés de latitude sud
cambodge 12 degrés latitude nord donc
les plantes etc
je veux dire il ya bien sûr les échelles
d'application ne sont pas les mêmes mais
la cohérence et les modes de gestion des
plantes
on a retrouvé des constantes la
transférons transfert par le par le côté
je fais un peu ça donc ce travail avait
revu une quantité colossale de
combinaisons à 1 c'était d'ailleurs un
travail qui était systématiser un retour
de combinaison entre travail du sol
travail du sol séquence cultural dates
de semis et puis ensuite il y avait
toutes les thématiques que vous voyez
qu'on peut voir appliquer ici je pense
toutes les thématiques sur les densités
sur les variétés etc
tout ce travail a été fait maintenant
les matrices sur lesquels on travaille
sont beaucoup plus simples et ne
travaille pas sur une combinaison
systématique de ces facteurs je veux
dire le soul kitchen et il est résolu on
ne laboure plus quoi enfin on y
reviendra parce qu'on a été obligés de
faire un bémol à cette cette règle voilà
donc c'était à une façon une façon de de
modéliser un c'est d'une modélisation
pratique un de systèmes qui étaient ici
mécanisé qui chez nous étaient dans des
niveaux de mécanisation intermédiaire
alors ça se travaille ne donnait un
modèle un modèle conceptuel des systèmes
1 qui se met en oeuvre travail au
travers de trois principes pas de
travail du sol
un couvert permanent par des pas des
much ou des plantes cultivées et
maximisation s'il peut dans la mesure du
possible des successions et des espèces
un des espèces dans les successions et
les rotations
ça nous a donné aussi une notion
essentielle dans la construction des
systèmes c'est la notion de bio pompe à
c'est-à-dire des biomasses un peu on
peut gérer que l'on se situe avant avant
le système de culture principe avant la
culture principale ou après qui ce qui
nous donne dans le cambodge dans le
contexte du climatic cambodgien des
cultures qui des couvertures bio pong
qui ont poussé essentiellement congrès
fait en association avec des plantes de
couverture avec les plantes cultivées
principal est qu'ils traversaient et qui
faisait leur biomasse pendant la saison
sèche ou sur les parties des périodes
marginale de la saignée des pluies voilà
la présentation qui vaut ce qu'elle vaut
voilà on a pu bénéficier aussi de tout
un germe en place tout avait déjà été
sélectionné un incident et des cerveaux
guinéens c'est un des cerveaux guinéens
ont sondé photosensible cela est là ils
ont un peu un peu moins de trois mois
tout ce qui avait été fait sur les mines
la notamment et puis aussi voilà enfin
bon retour heureusement tout ainsi du
silo en tessin
techniquement une voie déjà largement
tracée avec des îlots des systèmes
techniques assez assez simple nos bases
de le les systèmes de culture de
référence sur lesquels on a avec
lesquels on va interagir son sont ce là
un donc dans le centre à c'était quand
on arrivait une succession dominante de
ces âmes soja et puis auquel elle a
rapidement succédé une monoculture de
manioc monoculture manioc manioc manioc
manioc sur ses sols et puis dans l'ouest
quand on a commencé à travailler dans
l'ouest donc beaucoup plus tardivement à
partir de 2010 on était dans des
monoculture de maïs 1 avec un cycle où
deux cycles par an ça dépend sachant que
dans cette région les agriculteurs et
ressentez de plus en plus la d
des changements climatiques un canton
des friches 450 mille hectares dans 450
mille hectares de forêt de forêt vierge
de forêt verte danse dans une région
donnée
forcément les régimes de pluie sont un
peu un peu perturbé et notamment sur les
marges voie est donc cette section
myspace maïs ou simple une simple
culture de ma liste donc sur le soja
qu'est ce qu'on a
qu'est ce qu'on a fait on a fait vingt
d'abord la première les premiers
systèmes que l'on a développées sont
très simples ils sont directement
greffer ils viennent se greffer
directement sur ce que font les
agriculteurs simplement il propose juste
un remplacement de la culture de césar
par une production de biomasse sésame
qui est sésame qui était de plus en plus
on les dans l'est dont les rentrées et
dont les performances économiques et
techniques et économiques sont très
aléatoires sur cinq ans les agriculteurs
récoltent 2 à 3 fois enfin je dirais 50%
du temps ils récoltent sur les 50%
restants il ya 25% où ils ont une marge
positive et sur le reste c'est à peine à
peine à peine positive quoi donc on a
proposé dans un premier temps
d'intervenir avec remplacer votre sésame
par une production de biomasse choses
toutes simples
ensuite on a développé des systèmes où
on a à la fin du à la fin du soja et on
a commencé à semer des cerveaux donc ce
semi se fait de façon tout simple en
association et du silo dantesque donc
ceux de soja commence à ce défaut lié à
on arrive et on s'aime à la volée du
sorgho un plus simple on s'aime 15 kg de
15 kg de semences de sorgho et environ
trois kilos de ce stylo dantès donc
finalement une monoculture ce que ce que
faisait les agriculteurs mais avec des
plantes de couverture intercalé et puis
la saison sèche le stylo un test végète
et c est à la reprise des pluies de
l'année suivante sorgho et stylos
redémarre le sorgho à cette propriété
c'est que s'il est relativement bien
installé il est capable de repartir de
ces de son pied ce que ne peut pas faire
le mille pattes et donc reproduction de
biomasse à ça dans ta ici mais ça reste
de la monoculture et donc ensuite on a
une halte à une alternative on a proposé
de rentrer dans des rotations bi-annuel
ça parce que d'une part pour accroître
la diversité pour accroître oscille à la
résistance par rapport aux fluctuations
économiques même si soja et soja et maïs
sont très bien payés à l'est des prix
payés aux agriculteurs sont tout à fait
attractifs avec des sojas près de 500
dollars la tonne et des maïs payer entre
250 et 300 $ en bourses ans mais bon on
a proposé parce qu'il était plus facile
de d'induire une grosse production de
biomasse en association avec le maïs que
dans des semis un peu un peu tardif
comme ça là où c'est plus en plus des
semis un peu tardif à la volée comme ça
avec où on s'aime à la volée fin
septembre début octobre
l'implantation de cette couverture ici
est de plus en plus et fortement
tributaire une pipe fortement tributaire
des dernières pluies quoi si on a des
dernières pluies jusqu'à fin octobre
début novembre
ça marche si les puis s'arrête assez tôt
cette production de biomasse est pas
terrible et donc on est obligé de
repartir sur des productions de biomasse
de cycles courts en début des pluies
suivant
d'accord trop fort voilà et puis des
choses dit ceux qui peuvent
éventuellement se complexifier où on a
introduit
avec des cycles un peu plus court de
soja on a essayé on a testé un sais pas
c'est pas rentrer en diffusion mais
c'étaient des évolutions à ça donne une
idée du continuum d'évolution des
systèmes on a commencé à travailler sur
avec une grâce à une nouvelle
opportunité commerciale au branchement
de tournesol à la fin du maïs à la fin
des soldes défoliation de soja et la
semi de semis de tournesol
mais là non plus se mit à la volée mais
ceux mis en ligne emmanuel dans la terre
en dés et soja donc voilà donc une gamme
qui se décline au fur et à mesure de
l'amélioration de du progrès des
techniques de la compréhension des
milieux delà du redressement des sols
alors juste pour vous donner ça c'est
sur une matrice ce sont les performances
du système sur une matrice de sur terre
rouge fer performance du système de
référence sans les performances de soja
1 sur 3 niveaux de fumure donc ce que je
disais animatrices ont installé trois
niveaux de fumure donc f0 f1 f2 1 est ce
qu'on voit c'est finalement un niveau un
impact assez faible des productivités
qui reste faible
alain et
et un impact assez faible de c2c fumure
en sachant qu'un à f2 qu'on considère un
peu comme une pour exprimer le potentiel
c'est pas celle qu'on recommande aux
agriculteurs ça représente à peu près
500 dollars dans des aides ne vais donc
j'ai repris ici en référence la place le
système de référence à mai sur juste sur
la fumure f1 et son évolution dont vous
voyez rien ne se passe
on est sur des sols des productivités de
soja qui oscille entre 500 et 500 kg et
une tonne et voilà le système de
monoculture de feuges a entre guillemets
en semis direct avec le sorgho stylo
semer à la volée à la fin et voilà ce
qui s'est passé quand on a commencé à
rentrer sur des systèmes en rotation
donc une fumure bien sûr à fumure égal 1
et donc un gain système qui qui se
chiffre à près d'une tonne 5 près de
deux ans une tonne 5,2 tonnes
ça ce sont les performances de ce
système à évolution des performances de
soja en partant ici sur une parcelle est
minable parfaitement dégradé enfin avec
des gros problèmes aussi dans les rebeu
manque il a fallu résoudre qu'on a
résolues au cours de la première année
quoi et donc l'évolution des systèmes à
meylan d'armement est un est un
indicateur de dégradation et puis pour
les agriculteurs un vrai problème et
donc des redressements de sol entre 2005
et 2010 2010 à 1 qui permettent de
passer de 500 kg 1
à près de 2 tonnes à des rotations en
maïs
bah voilà des maïs qui passe une fois
les problèmes dans l'armement régler un
qui passe de un peu plus de trois tonnes
à issy 7 tonnes 75
bon là la puissance du système 1 encore
une fois on fait 7 tonnes et demi de
maïs en sixième ou septième année de
semis direct avec soixante dix unités
d'azoté
30-30 c-32 p2o5 7 13 unités de 13 unités
de phosphore juste comme indication
enfin de la voilà quand on parle de
d'intensification agro écologie etc
voilà quand on a un système qui commence
à être cohérent on peut avoir cette
valorisation de valorisation des
intrants importés alors que ces mêmes
quantité d'intrants on l'a vu à porter
dans un système à base de la bourse ont
beaucoup moins bien valorisé donc voilà
un bon des exemples seront des parcelles
de démonstration le les agriculteurs on
a eu très peu de soja 1 pour ne sait
rester un appel à la diversification
mais le soja on n'a pas atteint les on
verra au niveau économique 1 par rapport
à ce que faisait des agriculteurs et
avec des maniocs inquiétait à des prix
rémunérateurs prix extrêmement
attractifs il aurait fallu passer avec
ses niveaux de fumure arrivé à 2 tonnes
8 3 tonnes pour être compétitif
attractif suffisamment attractif pour
les agriculteurs ce qu'on a on était en
passe de le faire mais en 6e 7e année de
semis direct bon voila ca sont des sojas
deux tonnes 6 1 2 tonne 6,2 tonnes 7 sur
des fûts murs des fumées en moyenne sur
le manioc et bien on est parti des
systèmes donc vous vous souvenez le
système de référence sur lequel on doit
se greffer donc proposer des
alternatives
c'est une monoculture de manioc parce
que c'est ce qui a deux c'est ce qui est
plus rémunérateur pour les agriculteurs
on va pas arriver directement leur
disant fait du soja quoi impossible donc
ce que la première chose qu'on a fait ça
on a essayé de faire de rentrer des
monocultures de manioc associé avec une
plante de couverture donc un système qui
est pour nous moins d'être un optimum
mais qui est déjà une un compromis vent
et donc l'association de maïs de manioc
plus si l'eau mais on le voit ici un
comme les manioc quinson décide de 9 à
10 mois donc récolté en fait très
tardivement en déjà en plein coeur de la
saison sèche et qu'ensuite on replante
c'est manioc en général on relâche dans
la tradition on les replante fin avril
le pas de temps pour le stylo en tête il
ya ces périodes où ils poussent
important de façon importante avec les
premières pluies avant les semis de
manioc de soja ou de maïs
concernant juillet le silo dantès à
toute une période pendant laquelle il
peut pousser avec une monoculture de
manioc
c'est beaucoup plus problématique
ensuite on va le voir on a été obligés
d'introduire dans ses systèmes
on va le voir tout à l'heure avec
l'évolution des performances du ce qu'on
appelle en français du strip tease elle
un travail sur la ligne à base avec un
cheese elle parce qu'on avait des
problèmes de enfin les manieurs
produisent et de moins en moins et on a
on a travaillé aussi sur les rotations
on a commencé rapidement à proposer aux
adducteurs des alternatives 1 basée sur
l'autre culture la plus attractive un
qui était le maïs mais bon du mail
seront rentrés dans des zones deux
extrêmes dégradation des sols avec là
aussi un
un travail sur la ligne de planting du
manioc avant le planting de manioc et
puis ensuite voyant voyant le faible la
faible attractivité de ses systèmes
parce que les marges dégagées par les
maïs comparée à celle du manioc quand
les prix sont bien payés les démarches
de ses systèmes les marges générées par
le maïs étaient bien inférieures à
celles du manioc donc la capacité de
pour les agriculteurs d'adopter ce
système était leur attrait leur intérêt
était assez faible
donc on a commencé à réfléchir mais on
n'a pas assez de recul là dessus sur des
maniocs qui ne font plus planter un
début de saison des pluies mais planté
un début de saison sèche pour arriver
vers des systèmes ou en deux ans on fait
de manioc et de maïs avec éventuellement
possibilité de faire à maïs un manioc et
un tournesol
si jamais on a des problèmes de
condition pluviales sur le bon ce
système et je veux dire on complexifie
la chose et en augmente le risque pour
une recherche d'optimisation des
optimisations d une recherche
d'accroissement des revenus la marge
brute mais en même temps on fait courir
un risque accru sur les résultats donc
rapidement là le donc ça vous avez ici
sur la matrice à l'évolution c'est une
matrice qu'on avait installé en 2006 1
sur des sols qui est des sols noir
là aussi sur substrat basaltiques mais
enfin des terres-noires un peu gras
visionnaire déjà mais sur des sols qui
avait encore des potentiels de
production fort et on le voit bon les
variations interannuelles un forte que
l'on a ici à sont liés à des conditions
de pluie sur les marges
mais ce qu'on voit surtout c'est que
pendant une année deux ans trois ans
quatre ans cinq ans et la grée sachant
que l'agriculteur à qui on a loué la
parcelle faisait du manioc déjà depuis
trois ans donc neuf ans de manioc ou
sans aucun effet fumure et c'est
seulement à partir de la neuvième
dixième année de monoculture de manioc
sur la bourre que les effets fumure se
font sentir
je me demandais vraiment ans conduisait
chaque année je me suis dit mais quand
est ce que ça va jamais décroché quoi
c'est à dire c'est à dire la richesse la
richesse minérale de ses soldats et leur
résilience aussi leur résistance parce
qu'ils sont graves ionnaires ils ont
cramé une bonne résistance à la
corrosion et c'est chez les agriculteurs
la situation était quand même plus
dramatique et vous avez ici un des
suivis de sur des groupes de parcelles 1
on a conduit sur cinq ans avec une
dégradation une décroissance à des
tendances à la décroissance qui sont
nettement marqué de l'ordre de 2 lors de
500 kg à 600 kg par par hectare et par
an et puis des niveaux de productivité
beaucoup plus faible voilà je reprends
je conte en les alternatifs jamais
direct donc là vous avez la référence
assure labour conduite ici sur le niveau
intermédiaire et donc voilà les
premières années on a commencé à
travailler avec du semis direct de la
monoculture de manioc ici entre est
plein et puis là la rotation bi annuel
un maïs manioc et on se rend compte très
rapidement que on est sur des niveaux
sens très sensiblement inférieure des
niveaux de production très sensiblement
inférieur à la bourse à ces sondes en
eau dans nos matrice faut imaginer qu'en
même temps on a des parcelles de
démonstration et qu'en même temps on a
on a fait de la retape et que des
agriculteurs ont commencé à venir
travailler avec nous et on a commencé
alors recommandé de mettre des plans de
couverture et de passer en semis direct
or nous on commence à constater que ça
ne marche pas enfin qu'il ya un vrai
problème donc on est 100 on a
immédiatement et en même temps on a on a
introduit ce travail sur la ligne quoi
c'est à dire qu'on a travaillé on appris
d un cheese l1 avec une dans tous les 80
cm à dix coureurs devant adam pour
découper pour pouvoir découper le le
mulch et puis on a un travail quoi et
immédiatement on constate sur nos matrix
on est assez soulagé de voir sarko
immédiatement on on a une performance
des systèmes sur ce minimum t-il edge
qui est bien meilleur avec ont des
performances là encore une fois sont pas
des sondés tendance mais sont des
tendances fortes quand on a une en deux
ans ici on
deux des répétitions ici avec quand même
sur la base là où là aussi même en semis
direct des tendances à des croissants
voilà ce qu'on obtient sur les parcelles
de démonstration à différentes parcelles
de démonstration avec des performances
de maïs sur 'niveau f1 qui sont
comprises entre 4 tonnes est cet homme
enfin il ya eu des accidents variétaux
essentiel voilà du manioc bien installé
avec stylo dantès au beau milieu
voilà voilà bon sa cession des parcelles
chez des agriculteurs avec des rotations
biannuel maïs maïs manioc donc là un
silo en test qui sera qui sera bien
installée et qui va sur laquelle on a
aussi travaillé un l'affouragement on a
essayé de travailler aussi sur ses
systèmes et voilà les performances à de
ces systèmes sur leurs travers du réseau
de chez les agriculteurs
donc ici vous avez l'évolution des
performances en sort en mono culture de
manioc 1 avec des gens qui certaines
personnes ont essayé et voyez les
rendements très faibles parce que quand
on rentre ça sont des cultures de maïs
un des rendements très très faible en
relativement faible en cultures de maïs
mais ensuite on fait des redémarrages
l'année suivante sur le manioc sont plus
importants et en droit les références de
ce que vous avez vu tout à l'heure les
suivis de parcelles sur la bourre en
termes de voix la ce a sondé en photo à
à un quart pour illustrer c'est un cas
particulier pour illustrer ces tendances
un démarrage en 2008 2009 sur des sols
complètement complètement râpé 1
voilà les parcelles de manioc qu'on peut
avoir mais avec des prix qui sont quand
même à entre 150 et 200 dollars la
tonnes de manioc seck annonce très très
bien payés même s'ils ont fait 4 5
tonnes on s'en sort encore quoi deuxième
année donc le premier années donc ça
c'est sûr la bourrin et donc la première
année semis direct plan thing direct
plus ce stylo dantès une productivité
qui augmente sensiblement mais bien sûr
augmentation des charges et donc voilà
on a une augmentation la marge brute 1
la marge brute et n'augmente pas de
façon très significative la troisième
année l'agriculteur avait accepté de
rentrer dans une rotation il l'a fait il
a fait 3,6 de maïs 1 pour une marge
brute équivalente et la quatrième année
a enfin troisième année de semis direct
un plus de dix tonnes de manioc tous à
toutes ces marchands calculé à prix
constants plus de dix tonnes de manioc
et des marges qui dépasse 860 dollars la
tonne sur le maïs très rapidement donc
on a vu dans les zones de maïs de
monoculture du maïs de l'ouest on est
arrivé on a dit on va faire d'un
moniteur de maïs c'était finalement un
système un système assez simple un maïs
+ stylo myspace tilos et sauf que en est
arrivé ça ça on le pratique et sur les
sols acides sur les sols acides du
centre ça se passait très bien sauf que
quand on est arrivés dans l'ouest on
était sur une petite poche une petite
lentille de molly sol donc des sols sur
substrat calcaire à florent un des sols
très peu profond sur un calcaire directe
et donc des ph entre 7 et 8
bon des conditions de sol assez rare
sous les tropiques mais enfin
voilà donc le silo en tête lui n'aime
pas ça du tout il ya beaucoup de plans
de couverture contre grande plasticité
mais le silo en thèse ph7 et ensuite ils
poussent pas donc on a eu en a dû
engager tout un processus de sélection
un peu participative autour des objets
techniques avec les agriculteurs sur
quel plan de couverture pourrait vous
convenir alors on a essayé des choses
qui avait déjà qui marchait très bien
au laos aller aux années paravent à base
de maïs bining vignaou bela tarr
mais les agriculteurs ont été la réponse
a été radicale on n'en veut pas à quoi
parce que c'était une plante qui
grimpaient sur les grimper sur les maïs
or les agriculteurs bien laisser les
plans de leur maïs mûrir un peu tard
dans la saison sèche
ça leur permet d'attendre d'attendre que
les acheteurs sont les prix soient
correctes etc sont pas pressés pour
récolter et c'est donc à voir cette
plante qui couvrent qui montent dessus
dans un pays à cobra c'est pas terrible
voilà donc les puis bien sûr des
rotations avec des des plantes
secondaire avec des cycles courts etc
toute chose qu'on a qu'on a qu'on a
bricolé en milieu contrôlé mais qu'on
n'a pas proposé la diffusion encore on
n'a pas assez de recul dessus voilà puis
des rotations avec du soja même du riz
pluvial et et du manioc que vous avez
déjà vu donc dans cette région de
l'ouest on est intervenu un peu plus
tardivement on n'a pas implanter deux
matrices détaillé a sondé dispositif
assez lourd on s'était dit on va pouvoir
bénéficier de tout le référentiel
référentiel mis au point à 300 km de la
coi à vol d'oiseau
manque de pot les salles n'étaient pas
les mêmes mais voilà ce qui se passait
sur les
voilà ce qui se passait sur les sur les
suivis de parcelles de référence chez
des agriculteurs donc des tendances
légèrement décroissante enfin avec ici
bon des choses et on n'a pas assez de
recul pour sur ce groupe pour voir
exactement ce qui se passe
voilà ce qu'on obtenait sur des
parcelles de départ celle de diffusion
ici sont les démonstrations 1 sont les
deux parcelles que l'on conduisait à
battambang donc des vrais problèmes des
vrais problèmes de on faisait du semis
direct son plan de couverture puisque le
stylo d'un test ne pouvais pas c'est
seulement à partir de là et voilà ce qui
ce qu'on avait chez les agriculteurs
donc le groupe témoin en main le groupe
témoin qui a qui décroît progressivement
des performances en semis direct qui
tâtonnent sur les deux premières années
et qui commencent à vous mentez en
troisième année mais bon de façon tout à
fait modeste encore est relativement peu
attractive si on regarde juste là les
niveaux de marge
voilà des dispositifs de démonstration
la sonde et chez des agriculteurs c'est
une parcelle que l'on reprend en fait ça
c'est pas une plante de couverture ces
sont des ordres d'alex et on a dit à
l'agriculteur mamba voilà qui était est
une qui est considéré là bas comme une
peste un relais dit bon ben on roule en
herbicides
il a fallu quand même passé une grosse
dose d'herbicides et on parle
directement dessus et comparaison avec
avec un voisin qui a décidé de rester
sur des itinéraires traditionnels voilà
donc essentiellement à ce qui s'est
passé dans cette zone c'est que les
agriculteurs sont partis sur des
monocultures de manioc de maïs sur
résidus de récolte donc nos débuts on
n'avait pas de
une juste un aparté sur les interactions
avec les agriculteurs on avait le style
aux hôtesses ne marchait pas ensuite on
a trouvé le cash and us lequel janus
marché mais quel génie c'est
contrairement au silo est une plante une
plante un peu abusive
donc on arrive et on proposer aux
agriculteurs de le sommer dix quinze
jours après le semis du maïs deux semis
impossible donc très clairement les
habitants de l'île où se met deux fois
on veut pas déjà un smith est aléatoire
on a eu un gros risque climatique sur
les sur les semis donc le ce mais deux
fois de toute façon ni eau quasiment sûr
qu'il y en aura un des deux qui marchera
pas donc on a un là ce qu'on est en
train de faire et on est dans une
première phase de test chez les
agriculteurs c'est de dire on va semer
on va semer le maïs et le cas janus en
même temps et pour ce faire on va semer
le maïs et le kia janus sur la même
ligne en resserrant les lignes à densité
égales entre le deux miles quoi c'est à
dire qu'on s'aime plus les maïs à 80 cm
interligne on laisse m à 40 45 cm
d'interdits mais en gardant une densité
initial de 50 mille soixante mille pieds
et le style aux antes et lequel janus
pardon est mélangée avec engrais et se
met sur la ligne sur la ligne de maïs
world skies faire permet de tout
installer en un seul passage ce qui
permet aux agriculteurs
en attendant qu'on ait des effets 2d
much sur le contrôle des herbes de
continuer à gérer l'enherbement tel
qu'ils le font c'est pas nous qui les
prenons mais selon les modes de gestion
traditionnelle c'est soit je passe en
poste en poste érigé avec un masque et
je pulvériser du gramoxone passé ce qui
fait assez il ya cent cinquante mille
hectares de maïs dans cette région où on
pulvérise du grand moxon en poste avec
un cache dans les interlignes ou alors
ils arrivent avec un mélange à 20 jours
après semis du maïs est un mélange
atrazine de cadets donc gramoxone
atrazine des choses qui sont évidemment
interdite à travers tout le monde
développé et donc des pollutions etc
vous pouvez imaginer quoi plus je vous
parle pas des conditions d'application
voilà les a
voilà une parcelle de démonstration avec
un as much ici un match en train d'être
roulés vous avez un motoculteur plus
rouleau ici un match en train d'être
roulé à mach 2 cas janus avant semis de
semis de maïs est ici un match de sorgho
avant semis d'avant semine de ce genre
ça c'est pendant la pandémie mission
d'évaluation du ssd est le monsieur ici
c'est le professeur à canal nous a fait
l'honneur de venir
on faisait quoi donc voilà les
performances économiques des marges
brutes relevés sur les réseaux de
diffusion donc les deux premières années
clairement le stv est en dessous et en
dessous du labour quoi on n'a pas
d'effets mulch donc tout s'est tu as
fait tout cet effet de redressement de
la fertilité par les matchs et demi en
efficience aussi des engrais qu'on peut
appliquer est fortement limitée par le
fait qu'on n'a pas de match justement on
fait du semis direct sur résidus qui ont
déjà des effets voilà ce qui fait que
sur ces deux régions ici vous avez
l'évolution je reviens sur l'évolution
du ha
dans les deux régions un bleu foncé bleu
clair en nombre d'agriculteurs en
histogramme et en surface si je ne me
trompe pas en courbe d
du réseau de diffusion sachant que
l'appui l'appui direct ici 2012
arrêts du crédit gratuit c'est à dire
que on avait internaliser un volet de
crédit gratuit 1 0% avec des clauses
d'accompagnement parce que c'est des
recherches donc si on se plante
complètement
on avait des clauses de couverture pour
limiter le risque dans une phase
d'adoption initial est lié à un
processus de recherche 2012 arrête ce
processus
on voit tout de suite que les dynamiques
chez les petits agriculteurs de
comportement n 2 hectares alors que chez
les agriculteurs mieux dotées en fonds
sait plus sur des bases quand même
agraire plus plus solide des gens qui
ont trois à quatre hectares jusqu'à 10
hectares 15 hectares mais on voit que
ces dynamiques avec une lune de décision
sur l'adoption qui sont liées à papa la
plan de couverture pas le redressement
est née une demi heure à une
simplification du travail dans un
premier temps à nous d'interférer pour
greffer sur cette tendance adoption des
systèmes de cultures qui sont toujours
adoptables mais qui petit à petit
intègre des effets agroécologie donc
rapidement un prospective vers le vers
le développement
donc on l'a dit un petit mise en
équation à du cambodge c'est la surface
totale du pays ses 18 millions
d'hectares la surface cultivée mais
aujourd'hui c'est trois millions et demi
le grand lac 1 quand il est en pleine
cru c'est un million et demi d etat il
ya quelques hectares qui sont cultivés
les airs qui sont enregistrés en tant qu
air protéger mais on a vu avec une
efficacité relative relative m'enfin bon
il reste dix millions d'hectares qui
sont au coeur de décisions à prendre sur
le futur du pays donc des choses qui
sont à programmer en lien avec le
développement des infrastructures
routière énergétique le train et puis
aussi la conservation des espaces
naturels et de la biodiversité et des
ressources hydriques donc un a besoin de
planification un peu intégré un prenant
en compte toutes les dimensions de
l'aménagement du territoire alors je me
suis amusé à faire une petite
prospective 5 millions d'hectares de
semis direct au cambodge
et voilà donc le 5 millions d'hectares
c'est très facile il suffit en partant
en 2004 il suffit que les surfaces
augmentent de 75% par an et donc bon là
vous avez des tendances d'évolution de
la population qui passent sur des
croissances démographiques démentent un
bon soutenu mais pas pas folle le semis
direct 75% par an c'est très facile le
développement regarder le crack est donc
là on appris voilà 2013 et on était en
avance sur un truc 2013 on a peur en
retard donc si on disait que tous à ceux
concernant en moyenne 6 hectares par
famille donc pure vue de l'esprit 1 et 4
4 personnes et demi par famille voilà le
nombre de personnes qui seraient
concernées par par ce plan voilà si on
disait grosso modo et c'est tout à fait
conservateur environ les marges au
niveau des champs au niveau des
parcelles 1 la marge brute est de
l'ordre de 6 ans à 6 ans et évolue vers
750 $ de l'hectare en fait on est à
beaucoup plus que ça quand on une fois
qu'on est sur des systèmes rodez eh bien
on a
à ses cinq millions d'hectares génère un
profit à l'échelle des champs de 3,75
milliards de dollars par an la marge
brute la valeur ajoutée est induite par
une agro-industrie un haïssent et
agro-industrie un bon je vous faisais
part les hypothèses de calcul mais de
façon tout à fait tout à fait
conservatrice on peut obtenir un secteur
qui produirait près de 2 milliards de
valeur ajoutée plus des petites choses
sur le sur le travail voilà alors voilà
cinq viols et le 6 milliards de dollars
par an générait de valeur ajoutée et
puis du travail induit un ce qui fait
que voilà si on considère qu'on a
huit cent cinquante mille exploitations
agricoles 6 ha sa emploie deux actifs à
plein temps voilà on a quelque chose qui
peut générer 8 8 millions d'emplois
alors on reprend ça comment on le
finance donc chasser des visions pure
vue de l'esprit du dimanche
stratégiquement donc de l'investissement
public 1 je reviens en arrière pardon un
coût initial qui est très cher et qui
est essentiellement public un coût moyen
de 3000 $ de l'hectare 95% public
et puis bien sûr on évolue on va voir
éventuellement comment vers des choses
qui sont de plus en plus
opposante de plus en plus sur des
financements privés et économies
d'échelle de moins en moins cher et puis
bien bien sûr les investissements privés
agriculteurs et agro industriels sont le
complémentaire de cette affaire donc on
a sur la période à sa sont les marges
les marges cumulé 1 les valeurs ajoutées
cumulée est ici les coûts cumulés voilà
donc on a le certaine résilience un bien
sûr tout ça sont des sondés construction
très très grossière des économistes en
rigole mais enfin bon ça pose ça pose
des questions quand même et un coût
cumulé d'investissement essentiellement
privés essentiellement privés sont les
privés plus que le public juste 1 1
milliard en coûts cumulés 1 5 milliard
de dollars 1
hanko cumulé public est à comparer avec
un niveau d aide annuelle de 1 milliard
de dollars
voilà donc la non inclus tout ce qui est
à l'occasion donc bon c'est bien d'avoir
des visions stratégiques comme ça mais
maintenant il se pose toujours la
question de les liens de la mise en
oeuvre tactique quoi de cette affaire
donc rapidement ben on pourrait
envisager sac à l'échelle de
développement de périmètre de périmètre
de bassins de production de périmètre
scv donc on aurait des phases pilotes
des phases de recherche développement
pilote à l'image un peu de ce que je
vous ai décrit mais qui seraient de plus
en plus analysé qu'ils feraient appel de
moins en moins d'assistance technique
très coûteuse étrangères sur toulouse
enfin le cirad et pas très cher et puis
le relayer autour de ces zones par des
phases de pré développement qu'il
travaille sur tout c'est bien sûr le
renforcement des organisations paysannes
l'accès au crédit en fait tout ce qui
est mise mais potentialisation de
l'environnement pour pour permettre
l'adoption d'une technique qui a qui a
atteint sa cohérence fois et puis une
phase de développement en relais retour
de deux saisons ce qui permettrait cette
succession qui s'écoulerait environ en
relais un sur un peu de temps d'environ
10 ans ça coûterait ça concernerait à
peu près quinze mille hectares d'appui
direct pour un coût total de 37 millions
de dollars donc des coûts unitaires de
moins de 2.5 millions $ ca serait bien
sûr à combiner avec des mesures
incitatives de l'état de développement
d'infrastructures sahut l'état
cambodgien le fait très bien
et puis de création de plateformes
d'appels à
à des classes de plateforme pour
l'installation de l'agro industrie de
transformation ce qui est vitré et que
tous les grains et les tubercules par
transformer en thaïlande et au vietnam
et puis de combinaisons de combinaison
de ces de ces bassins avec la location
de foncier en direction de priver mais
non plus sur des concessions économiques
de 5000 à 10000 et armés sur des gens
qui s'engageraient à interagir interagir
avec un tissu qu'on aura auparavant et
en même temps à kiel auquel on apporte
un appui et qui s'engageraient à
interagir avec le bassin de production
finalement un agro industriel et ça les
jeux dira plus d'intérêt à a plus
intérêt à s'inscrire dans la dans la
transformation dans la production la
production c'est bon pour les
agriculteurs il ya trop de risques point
capital pour 1 des approches purement
financière voilà alors voilà puis en fin
d'été auront donc la de zones
spécifiques de zones spécifiques de
développement agricole donc après une
fois une fois qu'on a on a le modèle il
suffit de leur est alors le répliquer
bien sur ce modèle et à adapter sera en
adaptation permanente à réadapter à
chaque contexte adressées on pourra le
couple est aussi avec la construction de
corridors de biodiversité
sachant que bon viendra sur le foncier
éventuellement tout à l'heure voilà et
donc on a des périmètres ensuite des
bassins etc
et puis c'est très simple 5 millions
d'hectares puis vite vu et les forêts
protégées et du wrp landing etc
voilà donc ce qui permettrait de un peu
rééquilibré rééquilibrer l'aménagement
d'espacés aussi de réinscrire la grille
des agricultures familiales de données
de justifier levé d'allouer du foncier
aux agricultures familiales non plus de
les allouer uniquement à des
agricultures industriel quoi voilà bon
conclusion très brièvement abat donc
dans ses processus à on a essayé de les
illustrer un peu il ya des pros grosses
questions qui sont liées au processus de
transition à transition dans les agro
écosystèmes dans l'eure dans la
transformation des agroécosystèmes qui
ont des implications sur les
performances de ses systèmes et puis
transition dans l'est dans l'est dans
les esprits aussi avant de comprendre
comment ça marche les esprits des
agriculteurs mais ça a finalement c'est
le plus simple c'est plus facile à
convaincre dans les esprits des dépôts
ed des politiciens des bailleurs de
fonds et des chercheurs
ça c'est plus compliqué bon et puis
ensuite des bains des échelles des modes
d'intervention qui aurait la vertu de un
peu de centrer sur des objets techniques
incohérent un des systèmes de culture
cohérent et durable dans leur milieu qui
aurait la pertinence de remettre de
recréer un fil rouge de recherche au
sein des processus de développement et
des processus de développement qui
serait construit sur du couplage entre
jeu potentialise l'environnement dans la
2 pour l'adoption et puis je transfert
des technologies durables et puis à qui
aurait aussi l'avantagé de reconnecter
la recherche sur le développement un bon
alors là je n'ai mentionné que ce que je
connais un petit peu
donc tout ce qui pourrait se faire en
termes de recherche sur les systèmes de
culture durée des tas de choses aussi
très intéressante qui pourrait se
conduire là aussi bien que la sueur
aussi bien que la sur tout ce qui est
dit mention socio-économique inde et du
changement
enfin l'important ça serait que tout ça
soit coordonnée
voilà bon juste un petit petit rappel de
base
voilà
merci si stéphane pour cette cette
trajectoire ce que tu nous as nous a
offerte donc avec une attention
particulière sur sur le contexte socio
écologique du cambodge avec les enjeux
en termes de aussi de développement et
de préservation de préservation des
espaces
donc ça c'était très intéressant après
tu nous as donné en fait nous a parlé
diagnostic agraire et qui était donc la
démarche initiale puis après une
démarche de comment vous faites et après
donc d'aider cap des études cas par cas
qui était intéressante
et puis tu as terminé par une vision
prospective du développement et comment
la recherche pour s amener dans ce
pouvez participer en interaction
agriculture et enfin agronomie et
développement donne la parole à la salle
pour des questions on a balayé large
donc faut se présenter aujourd'hui
emmanuel tort que les audi cirad la
semaine dernière quand tu va présenter
le film tu as dit que les le taux
d'adoption de l'agriculture de
conservation était modeste au cambodge
et aujourd'hui alors je suis venu
aujourd'hui parce que j'espérais avoir
des explications sur pourquoi le taux
d'adoption et bah j'ai un peu frustré il
n'y a pas beaucoup parlé d'adoption
aujourd'hui un petit peu comme ça et en
tout cas pas donné d'explication dans ma
question est simple est-ce que qu'est-ce
qu'il faut dire sur l'adoption de
l'agriculture de conservation au
cambodge
tu peux nous résumer ça je peux le
résumé est ce que ce qu'on peut dire sur
l'adoption de l'agriculture du cambodge
l'adoption du semis direct l'agriculture
conservation au cambodge
à mon avis et vos beaucoup d'autres
terrains je crois qu'il ya une il ya une
de ses multiples expériences m'ont il ya
une toute une évaluation en cours au
niveau des projets de l'afd qui a été
initiée et je pense qu'une des leçons
qu'il faudra retenir de ça c'est que
c'est une perception qui était à mon
avis largement partagée aussi bien par
ce qui est maintenant persiste que ce
qui est ce qui était un c'est de dire
c'est de penser que en tout cas on nous
de penser que parce qu'il ya une une
invention technique qui est performante
elle va diffuser spontanément je crois
qu'il faut arrêter deux arrêtés ce à
quoi rapidement une agriculture pauvres
risquaient temps ce qui est intéressant
dans cet exemple là c'est que finalement
c'est dans les contextes où les
innovations techniques apportées étaient
les moins performantes qu'elles ont
mieux diffuser parce que le milieu était
le plus favorable à leur adoption
je veux dire là une question à une
agriculture pauvre elle peut pas
s'inscrire dans un changement technique
a fortiori un changement technique
systémique assez assez profonde et dans
la région centre
quand on parlait avec des agriculteurs
qui avaient un état un hectare et demi
de surface en manioc
finalement certains ont eu de très bons
résultats
leur marge brute sont passés de 400 à
certains 400 $ de l'hectare à 1000 1200
dollars de l'état et mais avec bien sûr
un des prérequis d'investissement etc
eh ben je sais quand on a un hectare au
moins d'un hectare 600 dollars
s'accompagnant etc ça intéresse pas
c'est à dire que les gens ont déjà
basculé sur autre chose ils sont
clairement dans des trajectoires de
sortie d'agriculture et dans des
contextes comme le cambodge où il ya par
ailleurs des possibilités en dehors de
en dehors de l'agriculture dit à des
migrations
migration saisonnière sur phnom penh au
vietnam en thaïlande
les gens qui sont sur moins de deux
hectares de foncier ce tir
ou alors font quelque chose une mise en
place très extensive aussi bien de leurs
visières que de leurs que de leur
culture de pluvial et puis ensuite s'en
vont et reviennent pour la récolte et
donc les technologies là on est
cohérente en fait elles sont bien sûr
dans toute cette phase de mise au point
elles sont questionnés par le milieu on
a fait tout cet effort et c'est tout se
sait boucle itérative entre entre milieu
contrôlé passage chez les agriculteurs
et retour elle vise à adopter les
techniques au milieu mais à un moment
une fois que les techniques tous acquis
une certain niveau de performance et de
cohérence par rapport au milieu si elle
diffuse pas ça nous tester ça doit nous
questionner sur la sur le milieu quoi et
la durabilité des structures agraires
mais moi donc je cours c'est pour ça
qu'on fait cet appel là il ya ce dans le
contexte cambodgien il ya tout ce
foncier ses réserves foncières qu'il ya
des migrations spontanée 1 je me fais
pas le chantre d'un de transmigration de
programmes transmigration à
l'indonésienne ce sont des dynamiques
qui existent quoi et aujourd'hui
aujourd'hui on donne le foncier à des
investissements étrangers et ont avec
des problèmes sociaux locaux et ses
terrains dont on n'a pas eu l'écho ici
mais qui sont quand même assez assez
rude quoi et qu'y qui fragilise qui
fragilise le gouvernement donc et les
politiques un bon le tout ne pas revenir
sur l'histoire du cambodge
donc pour répondre à votre question
c'est ça ne diffuse pas parce qu'on n'a
fait que de la recherche développement
j'aurais tendance à vous dire vous ne
finance et pas des péris métayer le riz
irrigué ne diffuse pas eh bien je crois
que on est dans des changements de même
nature
parce que ce qui est important dans le
rire y est finalement les bailleurs de
fonds c'est le seul c'est le seul
développement incluent de finances en
thermale d'agriculture d'appui à
l'agriculture
finalement c'est le seul financement le
seul type de projet sur lequel ils vont
assez dément pas rassurés qu'ils sont
partout ces tuyaux qui l'on a percé des
coûts unitaires proportionnelle etc mais
en fait tout ce qu'il ya dans un
périmètre irrigué c'est tout ce qui va
avec
c'est la fable de la fontaine travail
est un trésor est caché et donc c'est
tout ce qui est laid message induit qui
sont sur l'organisation des producteurs
autour de la gestion de l'eau d'accès au
crédit
le changement agronomique autour de
l'homme meilleure valorisation etc etc
et la sécurisation foncière
je crois qu'il faut concevoir le
développement dstv exactement avec le
même angle sauf que sauf qu'il y aura
une petite un petit différence est de
taille c'est que quand on calcule le
taux de rentabilité interne d'un projet
rizicole en général on oublie de dire
que derrière l'état va devoir remettre
de sa poche pour l'entretien parce que
les redevances prélevées auprès des
employés des utilisateurs ne sont jamais
suffisante
donc on a une dépréciation du capital
investi au contraire que des acv où on a
une appréciation de ce capital puisque
les sols etc sont vertueux qu'on peut et
c'est à négocier donc il ya toute une
négociation qui peut se créer autour
autour des trucs mais ça ça se construit
ça se construit pour convaincre les gens
et ça se construit en en couplant une
ingénierie technique avec je pense
qu'ils manquent un peu à des tas de gens
ne s qui sont très calés dans par
discipline très thématisées le crédit le
foncier etc
je pense qu'il y a ça manque qu'il ya
beaucoup de gens qui sont très très bons
dans le dans l'analyse des contraintes
des performances il ya des gens comme
tessier etc qui sont qu'ils sont
mis les mains dans le cambouis pour
résoudre des problèmes soient français
etc mais je pense qu'il faudrait que ces
projets de diffusion pilote puis ensuite
les changements d'échelle proposés dans
des phases concentriques coordonne tout
ça dans des approches coordonnées y ait
une vraie ingénierie à un générique delà
de l'accès aux facteurs de production
nos questions
madrid 40 du cirad système de pérenne
je vais poser une question de béotien
mais quand on pense à l'asie dans la
conscience collective
on pense à ces agricultures millénaire
que ce soit en irrigué ou en eau
pluviale et comment ça se fait qu'on se
retrouve avec des agriculteurs qui qui
ne savent plus faire une agriculture qui
entretient le sol et qui sont passés à
une agriculture complètement sur le à
dire sur le modèle occidental
je sais pas quoi vous faites référence
quand vous parler d'agriculture
millénaire en pluviales je sais pas quoi
vous faites référence
je vais revenir un peu en arrière un nom
un engin non émettrice de oui mais vous
avez cités en pluviales également donc
je oui la question des savoirs mais je
vais répondre à ces questions des
savoirs parce que pour le contexte
cambodgien sur la riziculture est
justement né je réponds aux béotiens
n'est pas du tout une résine culture
telle qu'on imagine en asie du sud est
avec des visions un peu chinoise de
maîtrise de l'eau chinoise ou des deltas
vietnamiens la riziculture
traditionnelle cambodgienne
elle est inondée essentiellement
inondées je vous montre juste un petit
chose je reviens à mes cartes l'un voilà
bon ça ça suffira non j'aime pas trop
chaleureux n'est allé au début
je prouve là
à l'intérieur de ces lignes verte là et
qu'ils étaient plus courtes en 1870 donc
à peu près à l'arrivée des français
moins d'un million d'habitants
c'est à dire qu'on avait une riziculture
qui était le dire extensive parce que le
facteur limitant c'était le travail pas
c'était pas le foncier aujourd'hui à
l'intérieur de ses limites
on a plus de 10 millions d'habitants
avant on avait des exploitations qui
devait être de l'ordre de 2 hectares 3
ha je pense que si on faisait un calcul
par le foncier la productivité de la
terre 3 4 ha de façon gérer de façon
très extensive et puis maintenant on est
sur des choses qui font moins d'un
hectare mais avec les modes même mode de
gestion sauf qu'on n'a plus de réserves
foncières à de proximité à l'intérieur
de ses limites pour absorber
l'accroissement bon il ya eu cette
rupture cette rupture historique
impropre au cambodge
avec l'épisode de guerre et puis ensuite
et de guerre de bombardements de khmers
rouges etc
mais je pense que cette riziculture là
elle a atteint elle a atteint ses
limites
elle ne sait pas ne s'est pas réformé
par donc c'était quelque chose qui était
une des systèmes de production qui était
pas et dont la reproduction et ont
reposé sur des réserves en ressources
naturelles quoi foncière et puis et puis
en plus des eaux des eaux les plus parmi
les plus productives au niveau pêche les
eaux continentales parmi les plus
productifs de la planète au niveau pêche
donc tout ce système était tout ça était
en équilibre mais parce qu'on avait des
espaces mais c'était pas une résine
culture intensive 1 basée sur des
savoirs d'intensification et ses
terrasses étaient une ruse et culture
qui était extrêmement extensive en
espagne est inondée
notre question
moi j'avais eu une petite question en ce
qui concerne le pois d'angole ont pu à
part les quelques à janus 15 jan
donc en association avec le maïs man tu
as parlé en fait de problèmes de duport
arbustifs pour le mettre en interligne
mais en fait il ya beaucoup de variété
de cas janus donc il y en a certaines
sur un port dont qui permettrait qui
n'atteint pas vous avez vous avez été
vous avez pas fait enfin vous êtes resté
sur quelques échos type ou qu'on
trouvait déjà sur place
oui enfin le problème en l'occurrence la
cd récolte manuelle donc le port le port
origine n'est pas un problème le
problème que je mentionnais c'était
c'était le fait que parce que c'était
arbustifs et que ce soit court où il
fallait donner un peu une petite avance
au maïs alors peut-être que si ça avait
été un écho type pelures un raset ghazi
bus ça aurait été moins un problème et
donc on avait ces propositions qui était
qui reposait sur un semi décalé quoi et
qui interférait fortement avec les les
stratégies de gestion des mauvaises
herbes des agriculteurs donc c'est sûr
que le semis direct aide à gérer les
mauvaises herbes par les plans de
couverture sauf que quand on rentre et
dans l'ouest c'est des pires peste qu'on
puisse imaginer un road media est fort
bien et théophile a donc les deux
premières années avant de contrôler sa
part les much qui a toute une phase de
transition et donc le fait de mettre une
plante de couverture au milieu les
gênait considérablement semer le stylo
en test sur la ligne de maïs ça ça ne
pose aucun problème quoi semer une
plantes arbustives au début on était un
peu
un peu réticent et donc donc il n'y a
pas eu de très peu d'adoptions est donc
cette année on est en train de tester à
dans nos parcelles de démonstration et
chez quelques agriculteurs qui veulent
bien le tester à des échelles déjà un
peu plus importante des semis à 40 40 cm
interligne ça on sait que ça marche
le maïs à 40 cm d'interlink ça marche
très très bien en plus c'est une très
bonne tactique pour contrôler
l'enherbement mélangé avec du stylo
dantesque mélangez avec lequel j'ai lu
sur la ligne quoi mais c'est bon
effectivement peut-être que ça aurait pu
apporter mais le fait de semer plus plus
tard mais ça aurait quand même une
plante de couverture au milieu de
l'inter ligne et les mecs aiment bien
passé avec un pulvérisateur à dos avec
un masque ou sans masque 1 100 masques
cissé atrazine de cadets ils y vont en
plein coup ci c'est du paraquat qui
protège le maïs quoi donc le fait
d'avoir une plante au mieux de
l'interligue ça poserait problème
encore une autre petite question donc ce
jour alain ratna das jahr ortiz cirad en
ce qui concerne donc le cas janus ou
alors d'autres plantes avait parlé de
deux vignobles et là tu as donc qui a
été écarté c'est toute façon uniquement
pour le pour le match on ne valorise pas
les graines si on a fait on a fait tout
un travail justement sur la valorisation
complémentaires puisque il ya quand même
dans ces zones de l'ouest des
agriculteurs qui pour des raisons ils
savent que c'est un certain risque fort
mais pour des raisons de calendrier de
trésorerie continue à vouloir attenter
un premier cycle un premier cycle de
culture en général de mars à juin qui
finance qui finance la campagne suivante
à qui le cycle principal de maïs mois
est bon les agriculteurs savent ils ont
bien vu que ces climats ont
considérablement changé sur un patent de
10 ans va c'est pas le changement
climatique global c'est la déforestation
massive de la région voire complètement
modifié le régime hydrique et le
le fait donc local janus on a commencé à
travailler à leur proposer sur dans
n'embauche l'embouché bovine avec d une
valorisation sur deux embouche bovine
pas pour ça on a oublié le pour ça parce
que c'est bon il ya plein de il ya plein
de maladies sur le port et puis en plus
si c'est une légumineuse il faut le
travailler etc
des facteurs anti triptyque il ya aucun
problème sur bovins donc on l'a on l'a
commencé à proposer mais c'est des
choses qui démarre il faudrait qu'on
puisse valoriser à 800 ha à 800 dollars
la tonne mais il ya des possibilités de
valorisation parce qu'il ya de
l'embouché bovine de contre-saison ya ce
moment là les récoltes on a deux
récoltes de canne janus c'est février et
avril un peu près et donc là ça sa fille
très bien avec le les besoins de
trésorerie des agriculteurs
c'est en cours de c'est en cours de
développement question bonjour igor
besson réseau formation agricole et
rurale basée à montpellier supagro
est-ce que la situation en thaïlande
l'histoire agricole thaïlandaise des
régions limitrophes soit très proche du
cambodge soit carrément nos régions
nord-est et région est est ce que ça
nous apprend quelque chose sur ce qui
peut se passer au cambodge dans les
années futures en termes de dégradation
des sols avec la monoculture du maïs du
manioc qui début qu'a débuté je pense
dans les années 70 qui s'est poursuivie
jusque dans les années 90 je sais pas du
tout où elle en est actuellement et même
question en matière de diffusion ou
d'adoption des
des cultures scv alors je connais je
connais mal les systèmes de culture les
systèmes de production thaïlandais aussi
bien sur la frontière sur la frontière
ouest l'un des provinces de traquer haut
que leur mort restent inconnues est née
et y cinq ans qui sont les grands
bassins de production sur des dans
l'essonne dont il a fait un saut au son
des sols sableux extrêmement extrêmement
râpées ou étonnamment les productions de
productivité de manioc sont les manioc
je suis pas entré dans le détail j'ai
fait vraiment une visite très courte de
deux trois jours les productivités de
manioc sont semble élevé
quand on voit l'état des sols on se dit
que quand même qu'ils doivent charger un
maximum derrière quoi donc
moi globalement j'ai pas été je pense
qu'il ya une grosse compensation une
grosse compensation au niveau des
intrants de la charge des intrants
chimiques et engrais minéraux au niveau
des parcelles
je pense que c'est une hypothèse 1 et je
pense qu'elle est en partie
rendue possible par le gros niveau
d'encadrement par les privés j'imagine
le secteur privé des agriculteurs taille
mais c'est une possibilité mais j'ai
enfin je suis pas frappé par le par le
niveau de rendement de la production de
manioc thaïlandais les squatteurs la
question allait plutôt dans le sens des
effectifs avec quarante années de recul
il ya eu une dégradation des sols mais
qui est peut-être donc pas si forte que
ça donc ça veut dire qu'on peut
peut-être continuer à faire une
agriculture comment dire minière au
cambodge aussi est là donc ça y'a encore
peut-être une marge de 2 d'une
génération
c'est une remarque mais je ne peux pas
c'est juste une idée la deuxième c'est
est ce qu'il ya de la diffusion de des
systèmes sans labour en thaïlande
et est-ce que techniquement elle a été
facile elle existe est ce que les
dégradation des sols est un facteur date
d'adoption de cette de ces cultes de ces
systèmes de culture sans labour alors à
ma connaissance il ya aucun aucun
programme de transfert et d'adaptation
de semis direct en thaïlande
la preuve en est si c'en est une qu'on a
été contacté par le ldd le land
development department qui est venu
visiter à plusieurs reprises qui se
faisait au cambodge et au laos et qui a
commencé à dire nous ça ça nous
intéresse parce qu'on est fortement et
c'était le ldd de la région y ça n'a
donc comme ken et puis sakon nakhon
parce qu'on ils sont fortement
questionné par des problèmes de
dégradation des sols etc
c'est pour ça qu'on est allé voir le ldd
ayant réussi un remarquable un
développement remarquable au niveau des
infrastructures de la couverture d
agriculture et ses deux centres de
formation mais par contre de ce qu'on a
vu j'ai pas vu de messages techniques
proposées aux agriculteurs de nature à à
répondre apporter des éléments de
réponse dans la conduite des systèmes
face aux enjeux de dégradation des sols
qu'on a vu dans le en tout cas ce que
j'ai vu sur les sols sableux du nord-est
donc à une demande des thaïlandais de ce
côté là
merci dominique rollin de l'umr geo
moi j'ai eu l'occasion de faire le tour
avec stéphane de ces dispositifs
l'année dernière et j'ai été très
impressionné par les performances
techniques que tu as réussi à obtenir
sur les différents sites mais pas
pendant tout pendant tout le voyage on
se pose la question que tu te poses à la
france sait comment comment est-ce qu'on
peut transformer sa sur l'ensemble du
cambodge alors la question je voudrais
te poser c'est quand tu fais cette
présentation soit aux autorités
cambodgiennes soit aux bailleurs de
fonds comment est ce qu'ils reçoivent ça
et qu'est ce qu'ils proposent
qu'est-ce qu'ils peuvent proposer quand
on présente ça ou alors commençons par
les les bailleurs devant il ya une ça
fait plus de dix ans qu'on est sur ses
financements
ce transfert de technologie et
d'adaptation et de transfert de
technologie qui a été largement financé
par le par l'afd 1 dans différents
contextes qui est en face d'eux en phase
de revue et d'évaluation en ce moment on
a on a toujours eu des des entrées un
peu ce que j'expliquais tout à l'heure
c'est à dire qu'il y avait un il y avait
un sous-entendu qui était transférons
les techniques et sa diffusera et face
au fait que ça ne diffusait pas il ya eu
des conclusions qui ont été cédées
technique pour les riches choix puisque
ça ne diffuse que dans des contextes de
type brésilien où l'agriculture
mécanisée et c'est la réponse que
j'essaie de dire là c'est que eh bien ça
ne diffusera ça ne diffusera h et d
agriculture pauvres qu'eux il ya des
effets de seuil que si on est au delà
d'un certain seuil de structures
agraires de structures d'exploitation
passe car en deçà duquel
changements techniques et on est dans
des phases de ce truc de sortie des
d'agriculture promettons là où il ya des
réserves foncières des agricultures
familiales sur des bases sur des bases
viables et peut-être sur des bases
viables pour deux générations
si possible quoi et puis ensuite à
armand les avec des technologies qui
permettent de gérer ça ce de façon
durable et donc ça ça va ça rase ça va
se construire
alors quand on essaie des bailleurs
saleh refroidit un peu c'est sûr quand
on j'ai essayé d'abord on a fait des
visites avec des bailleurs de fonds et
j'ai remarqué qu'au fur et à mesure des
années il y en avait de moins en moins
on a remarqué en 2008
la banque mondiale a fait son rapport
mea culpa car il faut l'agriculture il
redécouvre en l'agriculture comme un
levier puissant pour ressortir les
pauvres de la pauvreté qu'est ce qu'ils
ont fait depuis 2008
on n'a rien vu alors que les diffusions
spontanée de les histoires dans la
presse qui sortent sur la location
millions d'hectares dans tel ou tel pays
at elle était le groupe ou tel état ça
c'est quotidien donc si les puissances
publiques aussi bien des pays en voie de
dpi eux-mêmes que les bailleurs de fonds
sans céder et l'agriculture ne se met
pas ne se coordonnent pas autour de
autour d'une mise à disposition mise à
disposition de ses réserves foncières
justifiée par des modes de gestion qui
fonctionne ça rien ne se passera pas
mais ça c'est sûr que sa demande sa
demande de s'inscrire dans des visions
de long terme
on a décrit des séquences de projets à
dix ans pour développer 15000 da dire
qui veut s'inscrire dans des visions à
10 15 ans aujourd'hui quoi l'union
européenne toute son aide agricole passe
par des ong essentiellement et se fait
par tranches de 3 ans je veux pas
entendre parler fao a décaissé au
cambodge
je crois c'était en réponse à
en réponse aux problèmes d'urgence en
2008 coin crise famille de famine flanc
flambée des prix du riz etc et faro fait
un projet etc d'urgence dont il sort en
2010 deux ans après ils ont décaissé 15
millions de dollars en 18 mois
développant des périodes et type
développement des petits périmètres
irrigués des experts je les voyais
disait compter les travaux on les verra
pas en eau donc il ya une vraie
réflexion sur aussi l'efficience de
lettres et il va falloir revoir sa copie
les technologies questionne je dire une
technologie cohérente elle a une double
valeur à la une valeur d'outils elle a
une valeur d'environ d'instruments elle
nous renseigne sur les milieux à sur
lesquelles on les applique ainsi milieu
ils sont multiples ils sont aussi bien
les milieux biophysique et dans lesquels
on installe des écus que les milieux
socio économiques socio économiques des
contextes agraire dans lesquels on veut
les appliquer
mais au milieu ce aussi se faire se
faire qui entoure ce faire politique est
d'ailleurs aussi je crois qu'il faut il
ya un effet d'échelle s'il ya les
autorités cambodgiennes le ministre de
l'agriculture vient à vice premier
ministre vient il voit qu'est ce qu'ils
voient ils voient 200 hectares je crois
qu'il a d'autres projets dont il a
d'autres pensées et tant qu'on n'aura
pas construit au moins à l'échelle d'une
région
quinze mille hectares de semis direct
avec des bailleurs qui diront nous on
est prêts à aller là dessus et andreu
début il va falloir que ça soit sur du
don or les enveloppes de dons à tous les
niveaux ça se réduit quoi mais au début
va falloir pour convaincre des
politiques de pays d'un pays comme le
cambodge
il faut une démonstration elle sera
systémique et complexe
moi j'ai une question qui est bon dans
autant dans tes réflexions si tu veux tu
parles de d'un switch entre des petits
agriculteurs qui ont une autre activité
et qui vont justement cherché ses
activités quelque part
et donc je voudrais avoir une question
sur ces concessions économiques
c'est-à-dire les gens les opérateurs
privés qui viennent avec des grosses
tailles qui sont ce qui peut pas
représenter des pôles des pôles de main
d'oeuvre des dépôts lors à dire de
d'activité pour justement non plus
concevoir des systèmes petit agriculteur
et gros agriculteurs mais à voir des
choses de concerter dans un
développement kiki et on va dire qu'il
qui cadrent les deux en même temps
est-ce que tu as des pistes là dessus de
raisonnement le grote l'agro-industrie
de plantation qui débarque à lancer dans
ces zones c'est manioc et hévéas hévéa
je vais mobiliser mais mais quelques
connaissances sur cette plante
je crois qu'on est au cambodge on veut
de la saignée tous les trois jours ils
vont bientôt sans doute un jour passer
aux quatre jours donc grosso modo un
emploi une main d'oeuvre à plein temps
pour trois hectares
quand on est en gestion permanente donc
c'est pas et puis c'est un emploi bon
c'est un seigneur s'est relativement
bien payé mais c'est quand même des
emplois des sla havre la monoculture de
manioc mécanisée industrialisés comme
génération d'emplois je crois qu'on a
fait mieux quoi donc de ce côté là il
n'ya pas il n'y a pas de
ce n'est pas grand-chose à attendre je
crois en termes de création de bassins
d'emploi le la sq ont présenté un dans
ce dans les schémas etc
c'était de dire une agro-industrie on a
on a le on a les modèles chez des
voisins on a deux modèles chez les deux
voisins vietnam et thaïlande avec des
systèmes politiques différentes qui sont
des modèles de agro industries de
transformation greffer sur des bassins
de production conduits par des
agricultures familiales tout rêver à
culture l'essentiel de l'hévéaculture
thaïlandaise elle est familiale
ça a été je suis sûr un facteur de
stabilité
ça a été une volonté politique exprimée
il peut reprendre beaucoup mieux que moi
mais enfin dès les années 60
donc pourquoi pourquoi le cambodge ce
parce que une tradition un peu
concessionnaires s'inscrirait dans des
schémas qui ont fait leurs preuves quand
même d'une plus grande résilience une
plus grande performance économique et
d'une bien meilleure résilience social
chez les voisins racontent remettrait on
offrait les erreurs du passé parce que
les 167 les premiers troubles dans
certaines campagnes cambodgienne sont
liés à des problèmes de spoliations
foncières
donc tout ce que je propose est là
c'était d'inscrire des aurait appelé
avec peut-être des phases de transition
aurait appelé développer des bassins de
production dans lesquels des bassins de
production essentiellement à base
agriculture familiale mais dans lesquels
des écoles des concessions économiques
mais de taille plus modeste aurait un
rôle de
deux acteurs moteur donc non plus
installé sur des bases de 5000 10000
hectares mais installé sur les bases je
sais pas cinq cent mille hectares de
façon à sécuriser un minimum d'un volant
de production et puis de 30 puis de
s'inscrire dans la transformation de
produits produits par les agriculteurs
autour agriculteurs appuyé dans la dans
le des changements techniques et donc
d'accès au crédit dans de l'organisation
des producteurs dans de la sécurisation
foncière avec peut-être des des choses à
envisager sur des droits d'usagé avant
de délivrer un droit de pleine propriété
enfin etc etc
bonjour je suis cathy clairement dauphin
de l'ue américain au sol et ma question
porte sur les les coûts associés aux
systèmes scv je me demandais si un
agriculteur qui adoptent ces systèmes
qu'est ce que ça implique un terme de
quel changement
il serait associé en terme de
l'utilisation d'herbicides en termes
d'organisation du travail en termes de
matériel technique nouveau nécessaire et
c est ce que tu peux nous en dire un
petit peu à ce sujet alors ici on a bien
sûr on a dû faire des choix tout ce qui
était sur l'accompagnement
d'avancé on sait on s'est greffée sur
des agricultures familiales qui sont
déjà mécanisée voit donc il ya déjà des
tracteurs dans la région s'est pas fait
si on a rentré décevoir de semis direct
pour détracteurs c'est parce que
l'organisation du travail dans ces
exploitations
elle repose déjà sur la mobilisation de
mécanisation via via du travail à façon
quoi les agriculteurs loue des
prestataires des services pour faire
leur la bourre et dans le west hill ou
des prestataires de services pour faire
du semis conventionnel donc c'est pour
ça qu'on a dit nous on va proposer une
alternative
s'appuyant sur les mêmes schémas
d'organisation du travail mais propose
en proposant de feu en proposant la mise
en oeuvre de semis direct sur les
intrants vous l'avez vu on est sur des
productivités quand on arrive chez les
agriculteurs et c'est bien sûr quand on
arrive dans une région ceux qui sont
dans les situations les plus désespérées
qui viennent nous voir en premier c'est
pas celui qui produit encore 10 tonnes
et celui qui produit cape town bac est
vraiment sur les soldes et plus rap ado
vous pouvez imaginer pas qu'ils ont à
nous dire alors ton truc ça marche
donc on commence a effectivement
réinvestir un peu dans les intrants à
des niveaux à des niveaux modestes et on
l'a vu à travers nos résultats que ces
intrants leur efficience est accru par
rapport à l'application des mêmes
intrants dans des systèmes
conventionnels à base de labour donc on
comme le risque une partie du risque qui
vit aux intrants mais quand on s'adresse
à des tout petits agriculteurs ça reste
perçue comme un risque d'autant plus que
de le voir les premières années qu'est
ce qui se passe on met des intrants la
productivité augmente mais comme lui
n'en mettais pas du tout les marges sont
quasiment stables quoi
à quoi ça correspond en fait qu'est ce
qui se passe c'est qu'on n'est pas en
train de m on met pas des charges on met
pas des charges annuelles
on est en train d'investir dans le
redressement du capital soldes c'est pas
des charges c'est un investissement
donc si on se mettait dans une
perspective de financement de cet appui
quoi il faudrait le voit le conseil vous
peut-être probablement le concevoir
comme ça et aller vers des coûts
partagés le sol
un bien de l'exploitation mais c'est
aussi un bien à bien collectif
un pays qui a 10 millions d'hectares 10
millions d'hectares de sol complètement
pété dégradé n'a pas la même capacité
d'emprunt sur les marchés internationaux
qu un pays qui est assis sur une
agriculture où il ya 10 milliards à 10
millions d'hectares hyper productif
donc ça ça va peut-être être à
considérer comme un investissement qui
devra être en partie public sous
conditions d'engagement des agriculteurs
etc etc
donc il ya une nous ont joué ce rôle un
petit peu de finalement 11 et du crédit
gratuit c'est une forme de subvention
mais peut-être qu'il faudrait alors là
c'est ce que j'appelais tout à leurs
vis-à-vis du collège de deux cent dix
ans il ya toute une ingénierie une
ingénierie d'accès aux facteurs de 30
taxes et aux facteurs de production à
développer et à coupler avec ses avec
les potentialités que nous ouvre ses
chants technique quoi un crédit gratuit
d'accord subventionné par qui et c'est
ça une banque on irait voir à des
donneurs en disant on va faire un fonds
un fonds qui va permettre de
faire du crédit gratuit utiliser tel
était l'état il ya des outils à
développer des gens qui connaissaient en
parlerons qui on parlerait beaucoup
mieux que moindre mais effectivement il
ya une charge mais bon les schémas
techniques et les modes d'organisation
du travail et c'est qu'on a conçu ici
sont directement issues née d'une
analyse du milieu si j'étais à
madagascar dans un autre contexte
complètement différent
c'est pas de la même de cette façon
qu'on s'y prendraient encore une
question
rivas nous je suis arrivé à je vais me
faire un peu le défenseur de l'hiver ça
sera pas une question du connaît
l'hévéaculture aussi tu en a parlé je
suis un petit peu un petit peu choqué
par ce que tu as dit l'hévéaculture
c'est ce travail esclave
sachant que 1 et véhicules tu le sais je
vais pas faire un cours sur les verts
peut en un paysan vivre décemment avec
3,4 je parlais de la culture industriels
agro industriel de gens qui sont
travaillées a qui travaillent pour des
plantations de l'accord parce que quand
on parle d'un et véhicules terre un
paysan il peut très bien vivre
je ne parlais pas de 24 hectares sachant
non mais je ne parle pas de ça je ne
parlais patrie du caoutchouc a quand
même bien évolué et qu' il peut y vivre
décemment
alors les véhicules tueur industriels il
ya aussi une des tâches et des états je
saigne et c'est on peut pas considérer
que moi je suis un petit peu contre 7,7
vision des choses du ver culture
industrielle se développe dans notre
pays et pour mettre en valeur des
terrains qui sont dans des zones des
fois marginale et c'est aussi une très
bonne option de développement à des
génératrices d'emplois de développement
rural et tout ça
ça passe par par des organisations de
travailleurs je travaille en colombie et
et c'est un pays qui est où là vous
lirez culture est en plein développement
et c'est pas une culture qui est
considéré comme une le palmier à huile
aussi très développé c'est pas une
culture qui considérait comme une
culture qui qui va faire de
l'exploitation de à autre ans au loin de
moi la volonté de faire une chose de
caricatural d'autant plus que je connais
quand même un petit peu la culture et je
connais je suis arrivé au cambodge sur
un projet de la culture familiale 1 on a
qui nous a servi de porte avions pour
introduire ces thèmes etc
c'est une culture que je connais quand
même un petit peu pour l'avoir côtoyé
depuis pas mal de temps
ce que je disais simplement là c'est que
une est d'abord univers culture et il ya
des dynamiques de développement des
cultures familiale et privée au cambodge
qui sont extrêmement soutenue qui ceux
qui sont tout à fait vertueuse pas ce
que je pense que je faisais référence
c'est à des allocations quand même de
foncier large dans des zones dans des
zones de minorités ethniques sur sur
l'ouest etc tels qu'on les a vus par le
passé sur les plateaux du centre vietnam
tel qu'on peut le voir encore dans
certaines régions du cambodge qui sont
discutables par leur impact sur
l'environnement il ya encore des
approches de greenfield 1
o au cambodge
et puis par rapport à des questions sur
l'accès au foncier c'est quand on a luz
et foncière des à des compagnies c'est
pas des désirs humains
voilà c'est tout ce que je veux à lyon
et ce à quoi je fais allusion
et il ya très peu très très peu de
compagnies qui ont un traitement un
minimum social de ces de ces questions
de partage de la de la ressource
foncière
à ma connaissance j'en ai connu qu'une
quoi qui a dit on va s'engager avec les
populations qui étaient là qui était
réellement là sur un des noyaux de la
culture familiale de des déchets
magnifié le geste est extrêmement dense
et contexte actuellement bon voila merci
beaucoup
stéphane on a beaucoup apprécié je pense
t-on ton expertise à la fois de
l'ensemble va dire un petit peu
holistique c'est à dire tu es capable de
répondre dans des des objets ou un
chercheur a un peu l'habitude d'aller
c'est à dire en étant aux confins du
développement et en posant des questions
qui par ailleurs nous font nous font
réfléchir sur l'intégration nos travaux
dans dans des projets de recherche ou
voir la rédaction de projets donc en
tout cas merci pour ça donc on a bien vu
que aussi nos travaux s'inscrivait dans
des processus d'intensification qu'on
n'était pas au coeur de ces de c2c de
ses processus que c'était du
développement et que l'on est dans une
problématique d'accompagnement de façon
à avoir une agriculture durable et donc
on est bien dans l'ain taissy pic dans
l'intensification mais qui est pluri
forme avec des conquêtes d'espacé tu
sais qu'ils sont très intéressants on a
beaucoup parlé de stratégie de
développement on a alors moi ce qui me
paraissait intéressant pour refaire le
parallèle avec la dernière séance où on
était oui
une réflexion sur l'agroécologie et
temps exposé elle était typique de la
difficulté à mon avis de présenter en
fait des travaux au cas par cas
c'est à dire que donc autant on peut
avoir une réflexion stratégique on peut
avoir une réflexion on va dire sur des
systèmes agraires et donc des références
qui peuvent permettre d'identifier de
cadrer nos actions après décombres se
retrouve en fait dans l'agro écologie on
est au cas par cas et ça pose quand même
des grands questionnements sur comment
est-ce qu'on communique après tu l'as
fait de manière brillante mais date d'un
point de vue plus on va dire plus sur
des aspects font que fonctionnel sur des
aspects on va dire d'agroécologie plus
biophysique ça pose quand même des
questions de l'expression de
capitalisation des connaissances entre
mon point de vue puisque c'est moi qui
le dernier mot sur le sur la synthèse en
tout cas merci à tous et merci beaucoup
stéphane pour cet éclairage on va
peut-être annoncé donc le prochain le
thème du prochain séminaire qui sera
donc le mardi 12 novembre donc ça sera
pas le premier mardi du mois pour cause
de congés de la toussaint je pense donc
même lieu même heure et nous
accueillerons benoît bertrand de l'umr
résistance des plantes au bio agresseurs
et qui va nous parler de nouveaux
systèmes d'innovation et de diffusion
variétale pour une agriculture
écologiquement intensive avec l'exemple
du caféier en agroforesterie merci à
tous

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