Développer un atelier de production poules pondeuses

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Élevage de poules en poulailler mobile - Wikipedia Commons


S’il est très fréquent lorsque l’on habite à la campagne d’avoir quelques poules pondeuses dans son jardin, en gérer moins d’une dizaine n’a rien à voir avec avoir un atelier de poules pondeuses sur sa ferme.

C’est un rythme particulier, une réglementation spécifique à respecter, une ration alimentaire à maîtriser et un circuit de commercialisation à mettre en place.

Cet article rend compte d'une série de visites de fermes par l'École de l'Agroécologie Voyageuse (EAV) et présente donc tous ces enjeux. Ils sont les principaux points à connaître lorsqu'on envisage l'ouverture d'un atelier de poules pondeuses.


Les poules pondeuses : un très bon atelier de diversification

Les avis sur le sujet sont assez unanimes, l’atelier poules pondeuses est un très bon atelier de diversification.

Benjamin Frezel de la Ferme de Tréverol (56) émet un léger bémol sur le sujet : “Il faut savoir dans quoi l’on s’engage, l’élevage de poules pondeuses est une activité qui demande de la rigueur, de la précision et du savoir-faire, surtout au-delà de 250 poules.”

Il a raison : il ne faut pas se lancer sans un minimum de formation et de préparation, ne serait-ce que parce que l’on prend en charge des êtres vivants !


Les intérêts de l'atelier poules pondeuses

  • L’œuf est un produit d’appel qui complète très bien une autre production agricole, il y a une forte demande des clients qui reste stable dans l’année. C’est un produit de base qui est toujours demandé : il pourra vous apporter des clients qui achèteront ensuite vos autres produits en cas de vente directe par exemple. L’apport de revenu est quasi garanti et immédiat: dans le cas où une race à forte productivité a été choisie, la poule pond un œuf tous les jours ou presque dès qu’elle a atteint le statut “prête à pondre”.
  • L’atelier poules pondeuses peut facilement avoir une rentabilité moyenne voire élevée s'il est bien géré. “La poule est un levier de trésorerie. Si tu es bon en vente tu as l’argent qui rentre tout le temps” Claire de la Ferme des GonneGirls (14)
  • Élever des poules pondeuses est une activité assez peu chronophage. En moyenne sur 9 fermes visitées par le trio de l’École de l'Agroécologie Voyageuse (EAV) des astreintes de 7h/semaine pour les ateliers de moins de 250 poules et 18 h/semaine pour les ateliers entre 250 et 1500 poules ont été observées. L’élevage de poules prend "des petits moments tout au long de la journée et tous les jours".
  • Il y a une vraie complémentarité avec les ateliers végétaux d’une ferme (maraîchage, arboriculture ou céréales) : les poules apportent un gain de fertilité indirect (via le fumier) ou direct (via le pâturage) et permettent la régénération des sols où la lutte contre certains bio-agresseurs. C’est également un atelier qui a la capacité de valoriser des coproduits de cultures comme la paille, le tourteau de colza, etc.
Poules en plein air - Wikipedia Commons


Le diptyque très souvent retrouvé est celui maraîchage/poules pondeuses, c’est le cas de La Ferme des Filles (33) et de la Ferme des Clos avec moins de 250 poules mais aussi de La Ferme des GonneGirls (14) avec plus de 600 poules.


Le rythme sur une journée et une saison d’un élevage de poules pondeuses

Plusieurs choses à savoir sur la poule pondeuse

  • C’est un animal casanier, à partir du moment où le soleil se couche la poule souhaite demeurer à l’abri dans son poulailler.
  • C’est aussi un animal grégaire qui est fait pour vivre en groupe et n’aime pas être seul.
  • C'est un animal perché, elle ne dort pas par terre mais sur des perchoirs.
  • C’est un animal néophobe qui supporte mal la nouveauté (que ce soit de nouvelles poulettes dans le groupe ou une changement brusque d'alimentation).


Astreinte

Si la poule pondeuse est assez indépendante ça n’en reste pas moins un être vivant qui a des besoins quotidiens d’attention. Certains rituels sont donc inévitables :

  • L’ouverture du poulailler le matin et la fermeture le soir, certains poulaillers et dispositifs programmables permettent d'automatiser ce processus.
  • L’apport quotidien en aliments et en eau fraîche, il est possible de créer une réserve d’eau et de nourriture sur le poulailler, comme à la Ferme des Champs de Bray (76).
  • La récolte et le conditionnement des œufs qui doivent être fréquents afin qu'ils demeurent propres. Le lavage de ceux-ci est interdit en France : cela a pour conséquence d'augmenter la porosité de la coquille et induit des risques de contamination par les salmonelles.


Environnement et hygiène

Pour la santé de l’animal, il est très important que les poules puissent vivre et circuler dans un environnement propre, sec et aéré :

  • Les abreuvoirs et réceptacles de nourritures ainsi que les nids doivent être nettoyés toutes les semaines .
  • La paille des nids ou du poulailler doit être renouvelée dès qu’elle est trop souillée et/ou humide.
  • Un nettoyage de fond en comble du poulailler doit être fait tous les mois environ.


À ces tâches se rajoutent les tâches ponctuelles d’entretien des poulaillers mais aussi de gestion des lots lorsqu’ils sont renouvelés (tous les ans environ). Il vous faudra alors respecter un vide sanitaire entre les deux lots, il est préférable d’avoir deux poulaillers pour éviter un arrêt de production durant cette période (au moins 14 jours).


En cas de poulaillers mobiles, prévoyez également les temps de déplacement des poulaillers (toutes les semaines ou tous les mois selon la taille des parcelles, le nombre de poules et l’état de la prairie) et de gestion des pâturages.


Productivité et vigilance

Les poules ont elles aussi une saisonnalité : elles pondent toute l’année mais une nette chute de la ponte est en général visible l’hiver en raison de la baisse de l’ensoleillement et des températures. Cette chute peut être amoindrie avec l'installation un système d’éclairage dans le poulailler, ou avec un renforcement de l'isolation du poulailler. Pour l'accréditation du label AB, une durée maximale de 16h par jour d'éclairage artificiel doit être respectée, il est alors souvent conseillé de privilégier un éclairage matinal pour laisser une fin de journée "naturelle".

Certaines fermes, comme c’est le cas de Claire et Gaëlle de La Ferme des GonneGirls (14), sont équipées de poulaillers mobiles peuvent placer leurs poules dans les serres l’hiver afin qu’elles soient au chaud et qu’elles aient un meilleur taux de ponte.

Enfin une des choses les plus importantes à garder en tête lorsque l’on travaille avec le vivant (que ce soit des plantes ou des animaux) c'est l’observation ! Soyez attentifs à l’état de vos poules, à leurs comportements et à leur évolution. Vérifiez régulièrement leur état de santé en inspectant les plumes, la crête, les yeux, le bec, le jabot, leur cloaque et leurs pattes. Ayez l’œil aussi sur d’autres détails : la qualité des œufs pondus (la dureté des coquilles par exemple), l’aspect de leurs fientes, leur appétence à se nourrir et leur comportement au sein du groupe. Si une poule vous semble dans un état de santé plutôt faible, isolez-la ! Les poules tendent à s’en prendre aux poules blessées, mourantes et affaiblies… Ce qui en général n’arrange pas leur cas !


Poules en plein air - Crédit photo : FEVE


“Soyez très attentifs à l’apparence de vos poules, elles doivent être belles à regarder, une erreur se répercute très vite sur la ponte, et chaque pourcent compte vu que votre charge horaire ne changera pas mais votre bénéfice oui.” Matthieu Gooskens du GAEC de Coume Sourde (11).


Quelles normes et réglementations pour les poules pondeuses ?

La réglementation spécifique au bio

Voici les éléments de la réglementation concernant l’élevage bio de poules pondeuses:

  • Surface intérieure nette : 6 poules/m².
  • 18 cm de perchoir par poule.
  • Pondoir : 7 poules/nid ou 120 cm²/poules (nids collectifs).
  • Au moins ⅓ de la surface au sol qui ne soit ni des grilles, ni du caillebotis.
  • Un minimum de 2,5m² par poule de surface disponible à l’extérieur en poulaillers mobiles.


La réglementation n’est aujourd’hui pas adaptée à un système mobile, de petit élevage agroécologique. Si la surface par poule est respectée dans la réglementation actuelle, cela nécessite un poulailler grand et lourd, plus difficile à déplacer. Les contrôleurs sont donc parfois tolérants si la surface par poule n’est pas respectée dans le poulailler puisque les poules y passent juste la nuit et le temps de ponte. Aujourd’hui, plusieurs éleveurs et éleveuses ont créé une relation de confiance avec leur organisme certificateur. Cette relation permettra, nous l’espérons, avec l’aide de l’AFPM (Association Française des Poulaillers Mobiles), de faire évoluer la réglementation” Opaline Lyziak des Agron’hommes.



La limite des 250 poules

La réglementation sanitaire dépend de la taille de l’élevage et du type de commercialisation choisi. Quelle que soit la taille, tout élevage doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) et obtenir un numéro d’élevage. Ce numéro doit apparaître sur les œufs (marquage au tampon encreur) sauf en cas de vente directement au consommateur dans un rayon de moins de 80km (marchés, livraison à domicile, vente à la ferme, etc.)

Au-delà de 250 poules ou si l’on commercialise les œufs via un intermédiaire il est obligatoire de passer par un CEO (Centre d’Emballage des Œufs) qui soit agréé. C’est possible de créer son propre CEO sur la ferme (le dossier d’agrément est à déposer à la DDPP). Il faut également effectuer un dépistage à la salmonelle toutes les 15 semaines.

Les œufs sont dits « extra-frais » entre 1 et 9 jours, « frais » entre 9 et 21 jours. La date limite de vente au consommateur est de 21 jours, la date limite de consommation est de 28 jours.


Zoom sur le CEO

Dans les fermes visitées par l’EAV, le prix d’un CEO (Centre d’Emballage des Œufs)  variait de 3 000 à 15 000 € selon le niveau de mécanisation choisi. Qui dit CEO peu mécanisé dit mirage et calibrage des œufs à la main (et avec parfois jusqu’à 1000 œufs par jour, ça peut commencer à faire long…). Certains, comme la Ferme de Trévero (56), ont fait le choix de le déléguer à un agriculteur voisin.


Le mirage est une opération permettant d’examiner individuellement chaque œuf pour classer ceux-ci par catégorie de qualité en éliminant de la consommation en coquille, les œufs présentant des difformités et/ou des souillures et/ou des fêlures.


Les étapes à respecter dans un CEO sont les suivantes : collecte, réception et tri des œufs, mirage, calibrage, marquage, conditionnement et stockage à 5°C.


Le matériel nécessaire pour un CEO

  • Une installation pour le mirage, automatique ou occupée en permanence, permettant d’examiner séparément la qualité de chaque œuf, et un dispositif d’appréciation de la hauteur de la chambre à air.
  • Un équipement pour le calibrage, classement des œufs par catégorie de poids, une ou plusieurs balances homologuées pour le pesage des œufs ou l’étalonnage de la calibreuse.
  • Un système de marquage des œufs, manuel ou automatique.


Le centre d'emballage des œufs à la ferme des GonneGirls (14) - crédit photo : FEVE.


Bien choisir ses poules pondeuses et les alimenter

Les différentes races

La poule est un animal grégaire et social. Il lui faut un troupeau et dans le groupe s’établira en général une hiérarchie spécifique.

En général les poules pondeuses sont acquises au stade de poulette “prêtes à pondre”, à 16-18 semaines. Une acclimatation d’au moins deux semaines est nécessaire, durant laquelle elles restent dans le bâtiment, sans accès au parcours extérieur. Cette période doit aussi être utilisée pour « éduquer » les poules à pondre dans les nids. La production prend son régime de croisière à 24 semaines.

Cet achat au stade de poulette réduit donc le nombre de races disponibles en bio. Si vous voulez des races rustiques ou travailler des croisements pour avoir des races rustiques un peu plus productives il vous faudra sûrement développer votre propre poussinière, c’est le projet de la Ferme de Trévero (56) et c’est déjà ce que fait la Ferme de la Brosse (77).

Les poules plus souvent trouvées sur les ateliers de poules pondeuses sont les poules rousses (Lhoman ou Isa Brown). Ce sont des poules sociables avec un excellent taux de ponte (82% en moyenne). Elles sont cependant peu adaptées au pâturage.

Comme dit Benjamin de Trévero : “une poule pondeuse d’élevage intensif c’est une Formule 1, tu ne peux pas la faire rouler sur une route de campagne” donc tout changement dans leurs habitudes (surtout qu’elles ont passé 16 semaines dans un environnement en bâtiment) perturbe grandement le taux de ponte. Les poulettes rousses coûtent entre 8 et 10 € pièce d’après la Ferme de Marcillac (24).

En parallèle on trouve les races rustiques comme la Géline de Tourraine ou la Gournay qui ont des taux de ponte plus faible (60%) mais qui sont plus résistantes et adaptées au pâturage. Elles présentent par ailleurs l'avantage de pouvoir aussi être utilisées en poulet de chair.

Ainsi à la Ferme de la Brosse (77), les poussins sont achetés à 1 jour pour 2 € pièce : les mâles sont élevés pour faire des poulets de chair et les femelles pour faire des poules pondeuses. Les poules passent ainsi en moyenne 2 ans et demi sur la ferme.


L’alimentation

Rappelons que la poule est néophobe, une fois qu’elle est habituée à un type d’alimentation spécifique : composition et format, elle s’adaptera difficilement à un changement et cela se reflétera sur le taux de ponte. Disposer d'une poussinière simplifie l'accoutumance à une alimentation particulière.

La poule est un omnivore opportuniste : elle s’adapte à son environnement et peut consommer grains, viande et herbe. Pour pouvoir fabriquer un œuf, elle a des besoins en protéines importants, il faut donc veiller à lui fournir l’alimentation qui réponde à ses besoins nutritionnels.


Voici les éléments à prendre en compte pour l’alimentation de la poule :

  • 130g de grains par jour par poule (souvent laissé à volonté).
  • Un mélange équilibré pour poules pondeuses est constitué d’environ 70% de céréales et 30% de légumineuses (elles ont besoin d’un apport en glucides, protéines et calcium).
  • Pour l’alimentation, il est possible de se fournir auprès des coopératives, des agriculteurs voisins ou de l’autoproduire. Mais la fabrication des aliments à la ferme demande de la surface (5 ha pour 250 pondeuses), du matériel et une maîtrise de la production des céréales et fourrages.
  • L’herbe peut constituer jusqu’à 20% de la ration journalière de la poule.
  • Pour les protéines animales, la poule peut manger insectes, larves et vers de terre trouvés à la surface du sol et en grattant. Il est possible de lui apporter des compléments possibles avec des coquilles d’huîtres (apport de calcium pour la dureté des coquilles), des cailloux (aide au bon fonctionnement du jabot et à la digestion puisque, jusqu’à preuve du contraire, la poule n’a pas de dents !) et de la vitamine C.

Il faut également assurer à la poule l’accès à une eau fraîche et propre à volonté.

Si l’autoproduction de l’alimentation des poules est complexe et coûteuse, elle prend son sens dans une ferme diversifiée qui a déjà un atelier céréales comme à Trévero. Ou alors il est possible d’effectuer un partenariat avec un agriculteur voisin qui cultive des céréales. C’est le cas de la Ferme des Gobettes (27) où le maïs concassé, la féverole et le pois proviennent de chez un voisin en ACS bio prêt à vendre le tout à un prix bien moindre qu’une coopérative.


La santé des poules pondeuses

Premier mot d’ordre : prévoyez un espace infirmerie pour protéger et isoler les poules malades. Privilégiez les traitements par homéopathie et phytothérapie. Les périodes de vide sanitaire et la rotation des parcours limitent les infections parasitaires. Le parasite « externe » le plus fréquemment rencontré est un acarien appelé couramment pou rouge (particulièrement actif par temps chaud). Utilisez la Terre de diatomée en préventif (sur les surfaces et les perchoirs) comme en curatif. Les obligations en termes de prophylaxie concernent les élevages de plus de 250 pondeuses.

Les prédateurs et parasites principaux sont :


Les poux rouges

  • Lutte préventive : dans la construction des poulaillers, éviter les creux ou orifices permettant l’installation des colonies. Disposer de la terre de diatomées ou des cendres sur les surfaces. Effectuer des vides sanitaires.
  • Lutte curative : mites prédatrices (lutte biologique), nettoyage à fond du poulailler (à la Ferme de Pibot (17), on aspire les poux à l’aspirateur tous les 15 jours environ) ou brûler les zones extérieures infectées.


Vers aux intestins

  • Lutte préventive : rotations prolongées des pâturages en cas de poulailler mobile et vide sanitaire.
  • Lutte curative : vinaigre de cidre dans l’eau des poules.


Prédateurs (renard, martre, fouine, rapaces)

Grillage de taille définie, protection des rapaces par les arbres, filets électrifiés, trappes, animaux domestiques (patou, âne, alpaga : tout animal territorial), clôture solide entourant la totalité des surfaces explorées (dans le cas où le territoire est particulièrement riche en faune sauvage).


L'œuf et la commercialisation

La ponte et l’œuf

Différents facteurs peuvent impacter sur le taux de ponte :

  • La race.
  • Une nourriture déséquilibrée ou changée.
  • Des maladies et des parasites.
  • Une grande variation de températures : certains mettent les poules dans des serres l’hiver pour les protéger du froid.
  • La durée du jour et la luminosité (ajout de lumière possible l’hiver, plutôt conseillé le matin).
  • L’âge des poules (baisse de 20% du taux de ponte chaque année environ).

Le prix de vente moyen en bio d’un œuf est de 0,38 € TTC/œuf.


Commercialisation

Les œufs sont en général commercialisés en vente directe : à la ferme, en AMAP, sur les marchés, dans les magasins de producteurs. La ferme de Coume Sourde (11) commercialise 20% de ses œufs via un frigo en libre-service devant la ferme “le frigo le plus rentable du monde”. Une diversité de circuits de commercialisation apporte une sécurité pour la vente de l’intégralité de la production.


Les poules de réforme

Les poules sont réformées après 16 mois (au-delà, la ponte sera plus aléatoire). Les plus petits ateliers organisent souvent une vente ou un don à des particuliers car les poules pondent toujours régulièrement et peuvent être suffisantes pour une famille. Les autres poules sont en général abattues. Dans le cas d’un choix d’abattre à la ferme, un investissement supplémentaire est à prévoir. Elles peuvent être vendues « prêtes à cuire » ou cuisinées : poule au pot, confit de poule, rillettes. La ferme de Coume Sourde (11) a décidé d’abattre les poules à la ferme pour ensuite transformer la viande en nourriture canine (qui est une alimentation souvent peu traçable).


Pour aller plus loin

Pour parcourir l'article dans son intégralité, et découvrir la suite de ce guide adaptée aux poulaillers mobiles, vous pouvez consulter le site web de Fermes En Vie.


Poulaillers mobiles - Crédit photo : FEVE


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Cette page a été rédigée en partenariat avec Fermes En Vie (FEVE)

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Annexes

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