L’Agroécologie : derrière les mots quelle réalité dans les champs ?

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (5 juin 2021) - - Durée : 67 minutes

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L'agroécologie repose sur des fondamentaux agronomiques indispensables pour assurer la régénération des sols et la fertilité des systèmes de production agricole. Pour autant, comment cette transition est-elle perçue par les acteurs de terrain ?


Comment peut-on entraîner tous les acteurs dans cette démarche qui présente encore un certain nombre de défis ?

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🌻 REVIVEZ LA SEMAINE DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE

Visionnez l'ensemble des replays vidéos de la semaine de l'Agriculture française en accédant à cette playlist

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🌾 MESUREZ VOTRE INDICE DE RÉGÉNÉRATION

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💪 DECOUVREZ LE MOUVEMENT POUR UNE AGRICULTURE DU VIVANT

Pour une Agriculture du Vivant a pour objectif d’accélérer la transition agricole et alimentaire vers l’agroécologie via la structuration de filières et la diffusion d’outils open-source. Le mouvement fédère l’ensemble des acteurs de la transition et met en place avec eux, des actions collectives et des outils performants pour pérenniser leurs systèmes de production.

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Transcriptions

bonjour à tous bonjour et merci de

participer à cette table ronde organisée
par l'association pour une agriculture
du vivant merci d'avoir répondu à
l'invitation
je vais dire quelques mots justes sur
l'association donc l'association pour
une agriculture du vivant est un
mouvement qui a pour objectif
d'accélérer la transition agricoles et

Afficher la suite

alimentaires vers l'agroécologie via la

structuration de filières et la
diffusion d'outils open source
d'où l'organisation de cette semaine de
de l'agriculture l'association compte
aujourd'hui 65 entreprises adhérentes et
plus de 600 agriculteurs membres et les
construit avec eux bas ont construit
avec que les outils pour sécuriser la
structuration de filières agro
écologiques
toujours dans une démarche de progrès il
ya des outils qui ont pourront vous est
présenté tout au long de cette semaine
voilà nous organisons cette table-ronde
aujourd'hui pour échanger sur la place
de la broue écologistes sur le terrain
et comment est-ce que c'est tabou
écologie se concrétise avec les acteurs
du monde agricole
donc pour ça je remercie vivement les
participants qui ont accepté de
témoigner durant cette table ronde
donc je remercie jean baptiste verdi
agriculteurs dans la marne est aussi
président de l'association de start-up
agricole pro farming je remercie aussi
le jean pierre sarthou
enseignant-chercheur à l'école
d'agronomie de toulouse ensat et à
minera et l'umr agir et je remercie
aussi se fit bien user ski qui est
chargée de mission emploi écologie et
expérimentations à la chambre
d'agriculture de l'oise
voilà pour cette présentation on
pourrait les connaître un peu plus au
cours de leur retour d'expérience mais
nous avons un invité ces personnes pour
faire varier les profils pouvoir
répondre à la question
l'agroécologie derrière les mots quelle
réalité dans les jambes et pour cela il
est important de se poser les questions
comment est-ce que cette transition
avicole est perçu par les acteurs de
terrain et aussi comment est-ce qu'on va
entraîner ses acteurs dans cette
démarche qui présente un certain nombre
de défis donc voilà on voit ici aussi de
vous comprendre ce qu'est la grille
kojima même si c'est très bête
jean baptiste on va commencer par toi si
tu veux bien voir en tant qu'agriculteur
quelle est ta vision de l'agro écologie
et comment se mettre en place ces
pratiques sur le terrain si bon jour
alors moi je dois pas une définition
très académique à cor et à cri la ji
disons qu'à mon niveau je me dis que
l'agro écologie c'est et c'est prendre
toutes les limites sur lequel on
travaille le plus possible est que
vivent pour le vivant voilà donc moi
j'essaye de faire en sorte de de
m'inspirer le plus de la nature est de
plus possible être partenaire la nature
pour pouvoir produire sur mon
exploitation
et c'est vrai que derrière cette
définition peut-être pas à pas très
consensuel en tout cas moi ce que je
vois c'est que quand même sa ferme être
pas mal de choses en cause dans cette
façon de produire presque même tout
ailleurs tout ce qu'on a la fri et du
coup je vois par rapport à mon
expérience et à notre expérience parce
que je travaille avec un collègue autre
âge et twitter et je pense que c'est
aussi parce qu'on bosse tous les deux
qu'on ait signé mais avancer tous les
deux parce que tout seul je pense qu'on
se serait toujours mis des barrières
parce que lui il faut aller justement
entreprendre des changements un peu un
peu lourd par rapport à nos pratiques
en tout cas c'est ce qu'on a vu au
travers de plein de visite qui a
abandonné folle et pas simplement
bricoler remplacer un produit phyto par
une bineuse non non tu va revoir le
système s'est globalement repenser
consistait donc c'est ça nécessite quand
même d'avoir fait un petit un petit
travail sur soi quand même
au départ d'accord oui donc 20 ans tient
vraiment une partie d'abord
psychologique peut-être avant l'entrée
de pouvoir rentrer dans la transition
quand on est agriculteur c'est ça ouais
ouais ouais alors il ya plusieurs trucs
déjà faux bond faut aimer le changement
nous n'était quand même un peu on
n'avait vraiment pas beaucoup
d'accompagnement on s'est lancé dans sa
fille c'est la cinquième année qu'on est
en semis direct ça fait dix ans qu'on
fait découvert on se poser des questions
là on n'accélère pas mal on a été
chercher les informations auprès des
agriculteurs
on a attendu que ça vienne et puis on
ferme un peu les oreilles parce que ça
colle tout l'entourage peut faire en
sorte qu on ne fasse surtout rien parce
que là ça peut vite critiqué fatah et le
regard des autres peut être vite un
frein alors moi j'ai la chance et que
j'habite pas du tout sur l'exploitation
donc ça c'est bien ce cultive hop je
n'envisageais pas ce poids là parce que
les premières années en plus quand on se
sent pas très à l'aise sur la technique
on voit déjà l'apparence qui est pas
tout à fait la même sur les parcelles
coin quand on sème dans des cultures
dans des féveroles en scène dans des
féveroles en place qui vont mourir dans
l'hiver moi j'ai une ferme qui au bord
de la route
bon c'est sûr que côté esthétique c'est
toi que je prends le plus de points mais
une fois qu'on a passé ça au bout d'un
an ou deux et qu'on comprend que le
système marche on met un peu le pied sur
le côté esthétique et on y va quoi mais
le poids du le regard des voisins
peuvent vite est un frein sachant que
notre environnement de conseils de base
souvent bailly s'est pas trop où parfois
nous en quoi je veux pas forcément où un
squat ça a été notre cas chez nous de
vous mettre un petit peu fou quand même
pour entreprendre entreprendre ce
chambre est aujourd'hui entre le
démarrage de transition et d'ail à ce
jour est-ce que tu as senti
une différence par rapport à la manière
dont tu as ton entourage les
agriculteurs retour l'édition autour de
toi accepte ces pratiques
ouais ouais ouais bah finalement moi
j'étais assez surpris assez vite qu'il
ya des agriculteurs que je respecte
vachement dans des voisins qui
techniquement sont très très bons et
qu'ils sont venus faire de détour sur le
soin donc j'ai dit il sont pas forcément
passé mais quand même il faut que nous
voir et je me suis dit tiens ça veut
dire que ça intéresse et puis on a fait
un peu de prestations pour les uns pour
les autres aussi là aussi c'est sa
montre et un peu d'ouverture
le problème c'est on a fait aussi de la
prestation pour des gens qui ont fait la
technique du cul entre deux chaises
c'est à dire qu'ils font un peu ce
qu'ils faisaient
ils veulent faire un peu des techniques
un peu des différentes
eh ben ça qu'on tournait entre les deux
c'est sûr que ça marche pas si vous
voulez des chaumes et trois fois puis
dire on va faire un semis direct de
colza et qu'on a tous desséché à ce que
vous garantir que ça marche pas c'est
pas la peine d'essayer en fait donc
voilà pas si c'est pareil voilà chacun
appréhende un peu sa prise de risque ou
ce ça la perturbation que ça fait par
rapport à ses habitudes
mais bon voilà quand il compte il ya ce
regard là qu'arrive c'est sympa et puis
moi j'ai la peau chine faire ma façon en
plus de nos fermes et or ce qui est
intéressant du sus
justement c'est bien de comparer les
rendements à la fin et de se dire bah
tiens lui il a fait comme ça oh il a
perdu quatre quintaux par rapport à
celui qui est resté en conventionnel
mais les caps cateau quand on regarde
toutes les techniques ont été utilisées
ils ont été largement dépassés en coûts
donc quelque part ça rassure et ça
interpelle du coup d'autres agriculteurs
qui lui-même discute avec deux pays bas
je suis peut-être un peu après on a fait
aussi pas mal d'erreurs pourtant on a
essayé de les écouter les errements a
fait quand même et donc on apprend que
j'ai à dire que cinq ans plus tard il ya
des choses maintenant on sait qu'il faut
pas
un peu entendu mais faut surtout les
faire vous surtout ne pas les faire donc
là on a un peu le guide des bonnes
pratiques a donné un peu au voisin quand
il essaye de se lancer mais on n'a pas
dû bien les écouter au départ parce que
je pense que les autres d'agriculture
elle voulait donner aussi mais on se dit
dans mes bras quand même des fois ça a
dérapé
mais globalement on sait que même quand
on a une culture qu'on était un peu
moins bien comme on a moins engager de
frais au départ pas globalement on est
quand même un peu plus haut oui
aujourd'hui avec le contexte économique
nous connaît et aussi avec ce risque
comme tu dis d'avoir un peu d entre eux
deux et de vouloir calquer des pratiques
innovantes sur un système déjà existant
est ce que toi tu aurais un peu des
conseils ou des millions de la
transition pour pouvoir sécuriser ce
changement c'est justement éviter
certaines erreurs
déjà je pense que ça dépend beaucoup des
personnes parce que des personnes et des
exploitations s'il ya des exploitations
qui sont déjà dans le rouge
financièrement il ya des trucs phraya et
pierre n'gahane quand même quoi il faut
maîtriser un peu la barre de risque
quand même est-ce qu'on verra une
entreprise donc abandonné les emprunts
vous les payez donc faut quand même
faire attention
après il ya ce soit personnellement ses
terres qu'il ya des gens ils sont
stressés avec un rien et là bas je pense
qu'il faut qu'ils prennent le temps de
faire leur portier leurs partys et c'est
à droite à gauche qui fasse faire à face
ont un ou deux hectares semés par
quelqu'un pour faire un avis avant de se
lancer nous personne n'a pas rigolé
faire quand des rentrées d'un voyage où
on se disait bon ça faisait une paire
d'années qu'on essayait de faire
découvrir mais n'est plus là on essayait
d'être le plus rapide possible mais à
chaque fois on n'arrivait pas à semer
avant dix ou quinze jours après la
moisson et on a compris que un des
sujets c'était de faire des beaux
couvert si on avait des mots couverts on
avait déjà un atout en fait dans le
système et du coup un jour on est revenu
on a dit bon bah c'est mort il faut
acheter un sport de semis direct
on a trouvé un week-end sur agréé à
faire on a vendu tout le reste des
semoirs tous les autres ce mois et on a
acheté ce mardi semis direct pour pas
dépenser d'argent
ce que les 50 kilos qu'on a mis dans le
square d'occasions on a remplacé en a
vendu ce qu'on avait c'était un truc
alors on s'est dit nous ouais mais si ça
va pas si jamais on doit ressortir la
rotative on dit ouh là là mais il y en a
tellement dans les fermes
on trouvera toujours quelqu'un pour
aller louer ce matériel il ya quelque
part
par contre garder son parc matériel et
rajoute des en fait cinquante mille
euros d'un soir là c'est déjà prendre
des risques qu'avant même d'avoir semé
dans le champ on s'est déjà remis doublé
on a doublé des charges quoi presque
donc ça c'était un sujet alors c'est un
peu psychologique car il ya des joindra
oui mais si jamais je veux revenir en
arrière mais justement quelque part le
fait d'avoir fait ça fait obligés à
parvenir au nord il ya on se pose des
questions il ya des fois nous nous par
exemple il ya des automnes très humide
on a dix-sept c'est tout on arrête de
semaine on fera plus tard on fera une
autre culture pour pas justement à voir
le le prétexte d'avoir du matériel pour
revenir sur nos pratiques et puis
finalement voilà être sur le cul entre
deux chaises et ça c'est pas ça ce matin
déjà voilà parce que surchargée de
matériel en trop et puis et puis après
suivant sa personnalité aller plus ou
moins loin ou faire ses effets qu'on
mettrait tous la première année le
square est arrivé semis de blé dans la
luzerne directement les 12 hectares en
aspe va pas chercher on a dit voilà ça
ne rentrait pas bien c'était super sac
et tout est en fait on a fait 88
quintaux et 4k taudou - justement que la
pince le proviseur d'un agriculteur
qu'elle est tous des choses j'ai
travaillé leur soit attribuée tous donc
à la fin on s'est dit c'est vachement
bien
quand on la semaine c'est vrai que fo
faut être confiant faut rentrer le soir
tranquillement
il faut surtout en parler avec les gens
qui bossent dans cette technique là
parce que si vous en parlez avec les
auteurs la première année vous partez en
fait trop peur là je pense que ça fait
bien le lien peut être sauvé si tu veux
réagir si tu as déjà réputé à ce genre
de situation en tant que conseillère oui
je suis très d'accord sur le fait de
attention aux voisins les vaut mieux
s'entourer de personnes qui cultivent de
temps qu'ils ont la même vision des
choses ça fait beaucoup moins peur ça
rassure et ça permet un échange est
d'avoir les questions ou en tout cas de
de réfléchir ensemble la solution plutôt
que de d'écouter les voisins qui vont
avoir leur avis mais avec leurs modèles
au final de réponse et c'est ça qui est
dangereux c'est d'être un peu tout le
temps entre les choses
donc c'est pour ça moi c'est le
collectif je trouve que c'est une grande
force pour ce type d'agriculture
est-ce que ça permet en même temps de
réfléchir ensemble et puis aussi de se
sentir confortés rassurer dans dans son
changement de pratique parce que
d'autres le font en même temps parce que
certains ont essayé ils ont eu des
échecs mais d'autres a eu la réussite et
pourquoi et de réfléchir ensemble je
trouve au construit un modèle au système
qui soit bien adapté à sa situation mais
avec justement un peu plus de force que
tout seul dans son coin à se dire alors
est-ce que j'ai pas fait une bêtise et
puis au final heureusement ça veut dire
passer mais des fois l'état de la
culture à certains moments elles peuvent
avoir des une image pas très belle le
couvert c'est très hétérogène et puis au
final d'après se rétablir complètement
et être super belle à la fin donc c'est
bien de savoir s'entourer et puis
regardez les en fait on perd beaucoup de
repères dans nos pratiques classiques
notamment basse il prend toujours le smi
quand vous êtes un beau labour une belle
préparation tout ça ça va tous bien vous
semez dans de la petite terre c'est
nickel 1go âgées tout est sur la glace
sur la route quand vous semez dandy
végétal va la graine sa pianote ou fait
est là par exemple un sujet ces coups là
quatre ans plus tard on a racheté un
rouleau tout le monde nous avait dit il
faut rouler un audio c'est pas la peine
ici qu'en fait on l'a vu l'année
dernière quand il essaie que là où ça
pousse eh bien c'était derrière les
roues du soir est par contre quand il
fait humide
il avoue sa poussée passe était aussi
derrière les robes du soir je me suis
permis de juger le delta où aller trop
avant tout trois gauche mais par contre
par exemple le rouleau on a l'impression
que ça fait rien quand on passe dans le
champ
mais le rouleau il est pour nous
obligatoires
en fait dans un système comme ça parce
que justement le sol et le lit de
semence n'a rien à voir avec eux ce qui
me connaissait et le contacteur terre
tient qu elle n est pas du tout même
donc un des sujets roulons exemple oui
voilà après sa rentrée je pense dans la
lah la technique de chaque culture c'est
un travail de longue haleine c'est la
transition séquelles pour ça qu'elle est
qu'elle est très longue mais de ce que
j'entends donc c'est vraiment important
la force du collectif pour sécuriser sa
transition et aussi du coup de riens
d'observer avec attention
chaque film de ces parcelles est
vraiment est-ce que ça je ressens de
métier aussi de devoir vraiment avoir
cette nouvelle vue sur ton deschamps il
ya des trucs qui sont vachement bien moi
je sais que la première année j'étais
super content moi c'est des terres
qu'ils sont un peu ils sont un peu de
remords fait tout et c'est pas facile à
je jugeais il y avait une question j'y
réponds en même temps je lisais un jeu
de socs de charrue parents un jeu de
rotatives par an donc j'ai dit en fait
pour baisser les coûts de production
c'est ma première sujet fin les marchés
sont tellement volatil qu'il faut être
plus jean baskets sur les fermes de mon
point de vue donc ça c'était la porte
d'entrée donc je rentrais pas l'économie
depuis après a finalement de travailler
mieux avec le vivant ça tu te sens bien
de tes baskets hostile et la première
année rien que la première année j'ai
semé en direct dans un blé de maïs et c
était assez humide et donc quand je
marchais dans la parcelle du voisin je
mentirais de 10 cm avec mes potes et
quand j'étais dans mon changement toi je
me fais un peu mais surtout j'avais une
dynamique de l'eau l'eau n'était pas du
tout pareil quand je marchais
j'entendais l'eau qui qui qui qui était
sous mes pieds en fait je balançais la
belgique loin et en fait mais tu vois
c'est qu'elle sait quoi cette sensation
de fou si ça rien à voir et donc je suis
allé voir au drainage et que j'avais un
drainage l'eau qui était quand même plus
propre donc je me suis dit tiens ça
c'est déjà bien mais ça va déjà donné
confiance en moi pour continuer après
rien n'était fait écho la première
c'est pas l'accès le plus dur mais ça
encourage mais est ce que je veux dire
c'est que dès la première année on a vu
quand même par cet exemple une
différence dans le dans le sol après moi
je vois avec gaël mon collègue on a des
parcelles qui sont déjà
nick est elle très facile à utiliser et
pour moi la clé était un matières
organiques et moi j'ai des parcelles qui
peine qui peinent vraiment qui rament et
pour lequel on voit que la structure
technique heures à la du mal à l a pas
encore trouvé son régime de croisière
donc persévérance et mais c'est pour ça
que nous on passe quelques aux engrais
organiques à partir de cette année là on
se dit il faut qu'on remonte absolument
les taux donc il faut qu'on change aussi
nos pratiques quoi ce site c'est ce
qu'on se dit et ça va vite en fait la
patience en même temps forts la patience
mais ça va vite a passé les années quand
même 1 5 ans et zuma s'est pas si
longtemps que ça on a démarré par contre
le truc c'est quand on a passé quelques
années elle sèche avec découvert qu'ils
étaient pas grand on dit merde mais on
ne perd encore une année aux hommes et
où vit plutôt mis pour que ça se passe
bien mais en fait on perd jamais de
vraiment d'années même quand on fait des
tout-petits couvert ça fait quand même
toujours un petit peu quelque chose donc
donc vous êtes un peu patient mais si on
démarre avec des sols qui sont à mon
avis bien pourvue en matière organique
et propres limites quand même largement
les problèmes parce que ça ça arrive
aussi à des agriculteurs qui y vont en
débat sophie tu dois peut-être on est
prêt même de mauvaises herbes
bon bah du coup fait déjà est un peu
plus technique et ça ça peut être aussi
un risque qui freinent des agriculteurs
en dix ans la tiens t'as vu les mecs qui
sont semi direct mes chansons blaney de
règles alors ça peut arriver mais ça
arrive à gérer quoi ça s'il faut faire
attention nous ne sommes que par celle
mon combat est rappelé mais on sait
exactement pourquoi on a dérapé on sait
exactement comment rattraper tant au
final la technique du semis direct ça
peut être aussi soit il faut partir avec
des parties
du coup c'est plus facile aussi la
transition soit pour gérer vraiment une
grosse problématique de salissement avec
les couverts permanent il y en a qui se
tourne justement vers le semis direct
sous couvert justement parce qu'ils
n'arrivent plus à s'en sortir
le problème de ce talisman il n'arrive
plus à gérer en plusieurs d'agriculture
plus classique
oui et ça c'est clair et net que sur le
parti désherbage un mauvaises herbes
le semis direct il ya quand même un
petit peu plus d'atouts que
d'inconvénients de mon point de vue
exemple la première année ce qu'il
fallait surtout pas faire
on est un semoir à dents on avait juste
des chevaux mais les passes et de
tonneaux pour semaine en colza parce
qu'il y avait un peu des dernières
chaque fois qu'on arrivait dans les
passes et ça faisait râteau du coup là
c'était pas terrible du tout donc on a
dû passer la rotative juste sur ces
moments là à bâle élevé de mauvaises
herbes dans le colza rebuy a pas de
problème à reims avait accepté et
j'étais à couper au couteau rhin il n'y
avait pas de débat
donc pour dire que ça peut être positif
quoi mais il faut pas faux pas déraper
très bien merci
ben en fait c'est bien parce que je
pense que ça fait quand même le lien
dans ce qui a été dit avec avec pierre
notamment sur la partie de ce que tu as
pu voir sur l'eau sur la matière
organique du sol sur tout ça dans tout
tout tout ce que ça a impacté ces
pratiques là sur tout l'écosystème et
donc même question pour jean pierre
c'est quelle est votre vision de l'amour
écologie aussi et quels sont les
services rendus par cet amour évoluent
alors oui pardon bien bonjour à tous
merci de m'avoir invité
non je vais répondre à ces questions là
et je voudrais en profiter pour dire que
exprimer d'une autre façon ce que jean
baptiste a exprimé en disant il faut pas
rester entre deux systèmes trop
longtemps il faut pas rester le cul
entre deux chaises
il ya un agriculteur viticulteur
exactement une gers jean-françois but
qu'à une formule bien à lui et qui
exprime exactement là ce principe là
c'est qu'il dit demi décision égale
bordel au carré donc il faut pas prendre
demi décision quand on a décidé que
quelque chose il faut y aller et du coup
on évite ou de bordel au carré donc je
trouve ça vraiment très très bien très
bien trouver quoi donc je vais je
partage pleinement ce qui ce point de
vue là et puis je suis assez content
d'avoir entendu déjà les propos échangés
entre jean baptiste et sophie bon très
axée autour de l'agriculture de
conservation des sols et c'est pas moi
qui vais m'en plaindre bien entendu
parce que effectivement c'est un des
principaux leviers aujourd'hui de la
transition ago écologique
tout simplement parce que c'est le
système c'est pas une technique
l'agriculture de conservation des sols
c'est un système donc un ensemble de
pratiques
chacune est en fait de technique très
particulière et qui s'intéresse à
l'amélioration du sol et aujourd'hui
c'est vrai que depuis ie toujours 1
depuis le début de la révolution verte
le sol ça a été un petit peu le grand
oublié de 2 du système en tout cas le
seul but non pas comme un simple
substrat mais le solde vu comme une
entité un habitat est une entité capable
de délivrer des fonctions de fait d'être
le siège de processus qui aboutissent à
des fonctions ces fonctions-là ce
qu'elles sont bien utilisés par
l'agriculteur ce sont des services
écosystémiques
donc c'est vrai que on découvre
aujourd'hui l'importance de gérer le sol
dit
alors pour répondre à cette question
qu'est ce que c'est de la boue écologie
jean baptiste le disais tout à l'heure
il a sa propre définition qui est
peut-être pas très académiques disait-il
je suis pas tout à fait d'accord avec ça
l'important c'est d'avoir une définition
que tout le monde comprenne les
scientifiques comme les praticiens sur
terrain et moi personnellement je dirais
que l'agro écologie en tout cas d'un
point de vue biotechnique c'est l'art et
la manière d'utiliser les services de la
nature d'abord pour aider les
agriculteurs dans leur travail on a bien
vu ça avec jean baptiste en leur faisant
faire des économies en des économies
d'intrants de matériel d'énergie et en
deux pour offrir au reste de la société
d'abord ça rend service à l'agriculteur
on l'a vu mais également au reste de la
société
ça permet de faire profiter celle-ci de
processus qui sont vite on sur terre
comme la régulation du climat à
l'épuration des eaux la présentation la
biodiversité voilà donc ça c'est
l'agroécologie d'un point de vue
biotechnique donc là non plus ce n'est
pas très académiques et c'est ma propre
définition
en fait elle résume beaucoup d'autres
qui sont exprimé différemment peut-être
et puis d'un besoin d'un point de vue
socio-économique et bien en fait c'est
tout simplement ça correspond au jeu des
différents acteurs professionnels
économiques et sociaux d'un territoire
et cela à différentes échelles et qui
vise à tout simplement aider la mise en
place d'une agriculture qui est
multifonctionnel et puis d'un système
alimentaire durable en fait donc voilà
c'est c'est faire en sorte que du champ
à l'assiette une agriculture profite au
maximum de personnes et à
l'environnement
c'est ça en fait la moue écologique
et alors je les dis c'est un type
d'agriculture qui va permettre à toutes
ces personnes là à l'agriculteur et à la
société de bénéficier d'un maximum de
services écosystémiques
et il faut bien comprendre que ces
services écosystémiques
alors pour l'instant je vais les exprimé
en premier dans un premier temps du
point de vue du m&a d'union ecosystem
assessment se sont tous les services
écosystémiques qui aboutissent qui sont
indispensables au bien-être humain est
ce bien être humain donc directement il
dépend de service délivrée par
l'écosystème qui sont des services
d'approvisionnement des services de
régulation des services culturels
et puis ces trois catégories de services
eux-mêmes sont sous-tendues par ce qu'on
appelle des services d'auto entretien
des écosystèmes donc qui assurent le
fonctionnement des écosystèmes
donc ça c'est les services
écosystémiques en général et puis de
façon appliquée aux agro écosystèmes est
bien là aussi on les retrouve ses
services écosystémiques un amour du
fonctionnement de la gouaille au système
il y à des services écosystémiques
intrants entre donc qu'ils rentrent dans
le fonctionnement de la baule
écosystèmes et on retrouve les services
écosystémiques de support et de
régulation et puis à naval du
fonctionnement de la gouaille qu'aux
systèmes à nouveau d'autres types de
services écosystémiques qui certains
participent et constitue le revenu des
agriculteurs
donc c'est tous les paramètres de
quantitatif et qualitatif des
productions animales et des productions
végétales et puis il ya les services
écosystémiques qui bénéficie à toute la
société et là c'est la régulation du
climat c'est la régulation des flux
quantitatif de l'eau des aspects
qualitatifs aussi de l'eau lutte contre
les incendies préservation de la
biodiversité
voilà tout ça ça bénéficie à la société
dans son ensemble
voilà donc là j'étais fini grosso modo
ce qu'est l'agroécologie et puis on peut
se poser la question maintenant est ce
que l'agro écologie ça marche
alors on a tous des exemples en tête de
pratiques fin de techniques de pratique
même de systèmes agro écologie qui
marche et parfois maintenant on pourrait
dire moi j'en ai j'ai des exemples qui
prouvent que ça marche pas toujours
alors on peut répondre du cou à cette
question au travers d'une publication
qui est sorti l'an dernier
assez récente c'est une méta-analyse
même une méta-analyse de second ordre
donc elle a pris en compte 98
méta-analyse de premier ordre
elle a appris tous les résultats toutes
les données qui constitué ces méta
analyse ses 98 est un agoniste de
premier ordre et ça représentait à peu
près 40 2001 quand pas raison de
pratiques agroécologiques emparés a le
même type en tout cas dans le même
domaine mais on va dire de pratique mais
conventionnelles en termes de
diversification des productions en
termes d'aménagements pour les
auxiliaires en termes non travail du sol
etc etc
et cette méta-analyse de secondes a mis
ensemble tous ces résultats a fait
tourner la moulinette pour voir si
globalement ça a marché ou pas eh bien
oui
le résultat a été que globalement
effectivement l'agroécologie ça marche
on scellera ils se sont rendus compte
que tous les services écosystémiques
ressortent en moyenne améliorée dans les
systèmes agro écologiques et en plus
cela sans compromettre les rendements
donc il ya amélioration de tous les
services écosystémiques entrant ou
sortant des agroécosystèmes et cela sans
compromettre en moyenne en général les
rendements c'est quand même un point
très important est aspect quantitatif au
moins quantitatif des productions
agricoles végétales et animales et
parfois même il y avait amélioration des
rendements
donc il est important aussi d'insister
sur le fait qu' il faut penser justement
l'agriculture pas simplement en termes
de performance quantitatifs c'est à dire
combien de quintaux par hectare par
exemple de blé ou d'une autre culture
ou combien de litres produits à
l'hectare ou ne serait-ce pas non plus
que les paramètres qualitatifs des
productions végétales ou animales
d'ailleurs donc ça ce soir des
paramètres agronomique
il faut également regarder les
paramètres environnementaux les
paramètres économiques
ça c'est évident les agriculteurs sont
évidemment préoccupés par ces ces
paramètres économiques mais il faut bien
réaliser qu'ils ne sont jamais très très
beau si les paramètres agronomie ne
fonctionne pas bien et sur le long terme
on sait qu'ils ne fonctionnent pas bien
si les paramètres environnementaux ne
sent pas bon non plus voilà et donc il
faut faire des comparaisons
multicritères en fait des systèmes de
production et pour cela il ya différents
outils il ya des analyses qui ont été
faites alors pour l'instant c'est
surtout en terme de d'alternative à
l'agriculture conventionnelle c'est
surtout l'agriculture biologique qui a
fait l'objet de comparaisons à
l'agriculture conventionnelle
et là c'est pareil on s'est rendu compte
chercheurs se sont rendu compte que sur
tous les paramètres autres que les
aspects quantitatifs des productions
végétales et même des productions
animales sur tous les autres paramètres
l'agriculture biologique s'en tire mieux
que l'agriculture conventionnelle mais
il est vrai qu'elle envoyait neil
produits - donc c'est du moins que les
systèmes conventionnels et on le sait
aujourd'hui c'est parfaitement bien
compris bien accepté par tout le monde
grosso modo les baisses vont de 10 à 30
40 % mais en tout cas sur les autres
aspects l'agriculture biologique et
sentir très très très bien voilà et en
fait ça ça nous prouve l'importance de
jets de comparer ces systèmes de
production ou de faste en multi critères
sur plusieurs performances différentes
et ça prouve aussi l'importance de
d'inclure les agriculteurs danser dans
ses approches comparatives en tout cas
de danser c'est
ces approches où ces comparaisons et ses
analyses de performance multicritères
des systèmes de façon à pouvoir relier
et à condition d'avoir pris en compte et
utilisé des indicateurs que l'on peut
relier aux pratiques de façon de montrer
à l'agriculteur bien voilà tu vois ton
système il pourrait faire mieux et tu
pourrais changer telle et telle pratique
de façon à améliorer les performances
alors que ça soit je le répète un sur le
plan agronomique ou environnementales ou
la résultante économique etc voire
sociale également voir qualité
nutritionnelle des produits et j'en
arrive en fait à évoquer un outil qui a
été mis au point par prdv pour une
agriculture du vivant qui est un outil
de pilotage
enfin d'évaluation de la qualité de la
performance agronomique pour l'instant
c'est la performance agronomique des
systèmes de production des agriculteurs
et cet outil c'est le référentiel l'
indice de régénération des sols enfin l'
indice de régénération effectivement il
ya la composante soldes dont il n'y a
pas que la composante sol et c'est un
outil vraiment très intéressant parce
que il permet de faire le lien aux
pratiques de montrer aux agriculteurs
quels sont les résultats sur les
performances globales du système et de
revenir sur les causes de ces
performances d'usain bolt de façon à
aider les agriculteurs à piloter au
mieux son système est donc vraiment
c'est un type d'outils dont on a
aujourd'hui de plus en plus besoin il en
existe d'autres évidemment on va dire
dans le paysage agronomiques français et
il est vraiment très très important de
continuer à travailler dans ce sens là
en partenariat avec les agriculteurs
pour tendent vers des systèmes de
production en général qu'ils soient les
plus multi performant possible
voilà donc la g je vous aiderai dressé
un tableau assez rapide sur la théorie
de l'agroécologie sur les services
écosystémiques l'intérêt d'avoir des
indicateurs un petit peu de ses
multiples performances et l'idéal c'est
de pouvoir parler à la fois de la
théorie comme jeu
viens de le faire mais également
d'illustrer tout ça par des résultats
concrets issus du terrain comme viennent
de le faire jean baptiste et sophie et
moi également
j'aime beaucoup parlé de ces ses aspects
très concret mais tout temps de faire le
lien avec les aspects cirque plus
scientifique et théorique et pour
compléter ce que vous dites et puis pour
l'illustrer un peu en vrai je trouve ce
qu'est ce qui est compliqué c'est c'est
plusieurs choses c'est de se dire que je
pense que dans le collectif dans sa
tente d'agriculteurs aujourd'hui il ya
cette notion de jeu doit absolument
enfin il ya encore cette notion de jeu
doit faire du volume dans le sens qu'on
doit nourrir qu'on doit nourrir
on a un devoir de devoir nourrir et du
cookie qui conditionne finalement sur
des schémas havas qui a fait
l'agriculture jusqu'à présent donc ça
bon c'est pas facile à remettre en cause
alors c'est encore moins facile quand on
est proche des filières qui sont
organisés pour manger du grain et de se
dire ah bah oui mais vous allez avoir
malgré moi j'ai des responsables de
coptes et toi tu me fait mal au coeur
parce que faute sûrement d'une belle
passe était premier réflexe qui disait
forcément tu vas faire des mauvais
rendements pas forcément vrai mais donc
il ya quelque chose de psychologique là
dessus et puis après le deuxième sujet
psychologique que peut-être que l'on a
et coll a du mal à avaler
'l'indice de régénération trouve qu'il
est intéressant parce qu'il peut aider
l'agriculteur en termes d'indicateurs
mais ça veut dire régénération ça veut
dire régénérer le vivant la nature et je
pense que pour beaucoup d'agri on a fait
tellement d'efforts depuis longtemps sur
plein de sujets on se dit mais c'est bon
quoi on travaille déjà bien que la
nature
non mais agriculteurs entre nous l'a si
on se le dit si on se pose cinq minutes
on sait quand même qu'il ya encore des
trucs qu'on peut s'améliorer
voilà par cette brusque arrêt sur le
chemin
bon ben voilà c'est ça existe toujours
enfin il y en a et donc faut quand même
qu'on accepte et non pas en mode e enfin
je pense qu'il faut qu'on passe un cap
d'accepter la critique qui doivent pas
aller trop loin en disant vous êtes tous
des
pas loin il faut accepter déjà qu'on a
fait tous beaucoup d'efforts et que les
efforts d'après ça nécessite de revoir
globalement c'est pratique ça veut pas
dire que ce qu'on a fait avant c'était
vraiment dégueulasse on a fait des
efforts entre mon père et moi il s'est
passé quand même plein de de pratiques
différentes et qu'on peut encore faire
un saut qui a encore plus magique
voilà qui peut être encore mieux mais ça
veut dire quand même fosse des
programmes et sur au moins deux
indicateurs de se dire bon alors on
n'est peut-être pas fait courir tout le
monde entier va un psy peut-être mais
des programmes en août sahel faisons en
sorte que nos fermes soient déjà
rentable à d'autres niveaux déjà premier
point est le deuxième sujet c'est
rockeur n'a fait beaucoup d'efforts mais
on peut ça peut être encore vachement
mieux après et quelque part au match et
que nous on utilise
on est bien dans nos baskets avec mon
collègue
depuis cette année on n'utilise que des
préparations naturelles des purins
d'ortie des huiles essentielles pour
protéger les cultures on travaille sur
les semences enrobées
on a fait des essais dans des bocaux de
semences classique et semences enrobées
on voit petit des grosses différences
c'est vachement intéressant et ça fait
vachement plaisir mais on se bloque pas
un débat de dire oui oui mais si on peut
déjà plein de trucs bien pour
l'agriculture pour la nature fait
beaucoup d'efforts c'est vrai mais on
peut encore faire mieux et c'est pas
pour autant on est des gros sagouin
aujourd'hui on n'est pas là pour dire
que il ya certaines pratiques actuelles
qui vont pas loin de là pour faire dans
ce cas déjà nombreux
mais plutôt de les encourager dans cette
démarche de bourret et je pense que la
biologiste a indiqué pour rassembler ces
simples axe mais à part entière et
qu'avec la loi écologie on va essayer
d'optimiser chaque ferme vis à vis qui
se sont rendus par l'agriculture
justement qu'on trouvait un
repenser des consommateurs qui est très
très exigeant et il faut bien leur dire
que les agriculteurs français
pour la troisième année consécutive en
2020 ou 2019 je ne sais plus ils ont été
désignés pour la troisième année
consécutive en 2019 en 2020 c'était la
troisième année consécutive qu'ils
étaient désignés meilleurs que leurs
agricultures l'agriculture française
dans son annonce était désigné meilleur
agricultures du monde par la fao bien
sûr qu'il ya des choses à améliorer
jean baptiste l'a très bien dit mais il
faut dire aux agriculteurs
écoutez ce que vous avez fait il faut le
reconnaître c'est déjà très bien par
rapport à ce qui se fait ailleurs dans
le monde
tout ce qu'on est en train de dire parce
que la société demande en tout cas c'est
décidé de faire un petit peu mieux et
des chercheurs et même des agriculteurs
pionniers à droite à gauche et parfois
travaillant avec des scientifiques et
c'est là qu'il ya une véritable plus
value une synergie qui se met en route
lorsque les agriculteurs pionniers
performant travaille avec des chercheurs
montre aux autres qu effectivement on
peut aller encore un petit peu plus loin
parce qu'ils ont découvert tout le
potentiel du vivant et le potentiel du
vivant il est mais énorme quand on
arrive à le respecter à le mettre en
oeuvre on va dire en parle de façon à ce
qu'il délivre ses services
écosystémiques mais c'est pas donné à
tout le monde disons que s'il s'est
donné à tout le monde mais c'est plus ou
moins facile pour les ans pour les
autres en fonction de chaque contexte de
production pédoclimatiques d'abord et
puis ensuite contexte socio économique
parce qu'un agriculteur il n'avance pas
tout seul dans son coin
il avance parce que il peut être
conseillé par pierre paul ou jacques
conseiller - agriculteurs parce qu'il
peut il a accès à un tel matériel
at-elle intrants et c'est donc la
réussite vraiment la belle réussite
agroécologiques dépens de tout un
ensemble de paramètres techniques qui
eux mêmes sont liées à une contexte
socio économique particulier mais
effectivement on peut encore faire mieux
que ce que l'on voit aujourd'hui
en france ça c'est sûr oui exactement
merci et le lien aussi avec le travail
des sorties en effet parce que la
transition comme on l'a déjà dit elle se
fait collectivement elle se fait aussi
par les acteurs de terrain qui sont là
pour accompagner les agriculteurs et
peut-être que c'est ce discours là qu'il
n'aurait porté aujourd'hui c'est déjà
très bien et que dans cette principale
écologique l'objectif c'est aussi que e
et 1 que pour eux à l'échelle de
l'agriculteur on puisse y avoir un
système qui soit fort coup dur avant
dans lequel ils s'y retrouvent encore
mieux et donc ça m'amène à doivent sauf
si donc avec cette transition à la fois
écologiques
quels sont les changements de posture
dans les métiers de conseiller les
agriculteurs le plus libre ou ressentir
et passe du coup je vous rejoins
complètement sur tous les deux sur le
demande aux agriculteurs et puis
l'agriculture elle est enfin surtout en
agroécologie c'est un perpétuel remise
en question de son système et puis une
réflexion complète enfin permanente que
sur celui manteau de la composition
découvert d'intercultures à la
réintroduction de l'espèce vous demande
énormément aux agriculteurs
d'aujourd'hui est vraiment de tout le
temps évolué de tout le temps de se
remettre en question et ça je trouve que
c'est compliqué et moi je suis
animatrice de groupes d'agriculteurs
depuis six ans à la chambre
d'agriculture de l'oise est vraiment le
principal changement que j'ai pu
remarquer rien que dans ce petit laps de
temps en finale 6 ans c'est pas énorme
passé celui du statut du conseil
au final aujourd'hui le conseil ça
n'apporte plus une solution mais c'est
vraiment un accompagnement des
agriculteurs dans les choix on a vu
enfin aujourd'hui d'abord le conseil
c'est un échange avec l'agriculteur a
déjà pour bien comprendre son système
mais dans sa globalité de l'observation
est ce que tu disais aussi c'est de
l'échangeur enfin une veille
scientifique et technique pour
identifier quelles sont les pratiques et
les techniques qui serait intéressante
est transposable au système de
l'agriculteur parce que au final
aujourd'hui on n'est vraiment pas dans
cette remise en question et que chaque
élément c'est vraiment on parlait de
tout à leur durée
ancien landis de régénération par
exemple c'est un bel outil qui sont
importants pour le conseiller
d'une part parce que ça donne la
photographie on peut à la santé de
l'exploitation mais aussi pour nous
parce que ça nous donne aussi les pistes
d'amélioration sur lequel on va pouvoir
travailler en collectif à partir des
séoud mettre en place des formations ou
ce genre de choses
donc là c'est vrai que le métier est un
peu différent entre le conseil il ya dix
ans et le conseil d'aujourd'hui
j'ai coupé qui t'a fait merci
maintenant qu'on y est ainsi vue là la
force du collectif et donc toi comment
en tant que conseillère sur quoi est ce
que tu peux t'appuyer pour l'animation
un groupe ii pour l'animation du groupe
il ya trois piliers principal je disais
d'une parole et les formations à partir
avec des experts ou alors des
agriculteurs aussi qu'ils sont reconnus
ou des interviews intervenants reconnus
dans dans l'eure dans leur milieu et
donc ça peut être deux formats soit là
format classique formation en un jour
certifiante exploit aussi des
interventions en tour de plaine pour
travailler vraiment des problématiques
précises on a pu identifier
généralement on fait à peu près trois
formations par groupes d'agriculteurs
barre par an c'est minimum ensuite il ya
un second pilier passer les tours de
plein parce qu'il faut vraiment
maximiser ce temps des changes
on le disait du coup avec jean baptiste
en premier c'est que c'est celle
échanges entre les agriculteurs entre
pairs qui fait qu' on progresse dans la
technique donc l'âge heureux j'aime bien
me reprendre cette réflexion d'un des
membres des groupes c'est que l'idée de
ces de ces réunions c'est que chacun
vienne avec des questions et repartent
avec des idées toujours dans la notion
de le conseil c'est plus une solution
donner un agriculteur pour telle
situation c'est plutôt une construction
tous ensemble de savoir qu'est ce qu'il
faut faire dans ce crash on donne des
idées des propositions et l'agriculteur
va repartir avec tout ce tout ce bagage
et puis essayer des choses pour mettre
enfin trouvé vraiment la solution qui
lui correspond le plus dans son système
de culture et enfin le troisième pilier
il représente à peu près 60 % de mon
temps
pour vous donner un ordre d'idée c'est
la mise en place des ces et de tests
dans les parcelles d'agriculteurs chaque
année en suis à peu près une dizaine dé
ses parts par groupes sur des thèmes
vraiment différent c'est peut être la
gestion découvert permanent
les comparaisons techniques
d'implantation par exemple pour les
associés du legs et tout ça c'est la
base du collectif pour moi parce que bah
ça à plusieurs utilités déjà le les
essais d'une part ben c'est de produire
des références c'est important c'est des
supports pour les tours de play
justement pour créer une émulsion de
d'échangés entre agriculteurs et puis
c'est aussi là pour nous quand même une
façon de communiquer et diffuser sur le
travail qu'ils réalisent leur groupe et
aussi va du coup il ya l'émulsion du
groupe et que à partir des essais des
synthèses qu'on va diffuser ou de la
communication qu'on va faire c'est de
créer une émulsion en dehors du groupe
que une technique ou une pratique elle
va être récupérée par d'autres qui se
l'approprieront et l'adapterons à leur
système et ainsi de suite au final de
faire tache d'huile
non ça c'est vraiment ben tu disais
aussi un jean baptiste sur les essais
testé chez les agriculteurs
les essais mise en place par et pour les
agriculteurs
c'est vraiment super important en plus
ce faire aujourd'hui on ne connaît pas
une exploitation presque qui a pas de
presque un petit pôle de ressources et
développement dans son exploitation avec
la mise en place même d'un ça peut être
un tout petit est un d'une parcelle
comme tu disais une part c'est la façon
dont quelqu'un vient faire le semis ou
ou pour juste voir après un day
ressentir les choses mais ça peut être
aussi des grosses et si après les essais
moi je dors tu sais je partage et du
vécu avec des agriculteurs
il ya des trucs il n'y a pas de prise de
risque
en fait il n'y a pas à jeun de turin
mélangez tous ses volets pour se dire je
fais une moyenne je fais le voyage des
variétés elle vous la prise de risque a
pas de crise au risque déjà tu connais
tous dans la même fosse du chip cox
était toujours fausse trois ans que de
façon massive des variétés rompu risque
est déjà ça c'est pas une prise de
risque se dire et je m étais un couvert
ce que j'ai déjà entendu ça
plantes associées dans les écoles d'art
bon ok oui c'est un coup et détente ou
là sur le fait que péter acheté trop
cher et puis tente de mettre 40 euros
l'hectare dans un couvert tu verras ça
sa frappe progrès c'est quoi qui sera
pas forcément le cas dans de la
ferraille ou d'en découdre dès chômage
en trop donc la nation prise de risque
qu'elle est quand même un peu les ponts
beaucoup d'ailiers des personnes
perçoivent comme économiquement parlant
au final sur le rendement n'y aura pas
mais dans la réflexion est mince
est ce que mon couvert de féverole yves
a gelé et comment je vais faire si jal
pop et alors qu'il va peut-être même
mettre un désherbeur systématique mais
justement du coup je pense qu'il faut il
ya des trucs
il faut arrêter de faire mouliner légal
quand les gens c'est très intéressant ça
dépend des personnes ayant donné faut
arrêter de mouliner pour rien faire que
ça ça ça y est c'est pas un problème
c'est pas un risque
et si tu le comprends pas je vais
relativiser avec ce que tu fais dans
touchant toit de coups de déchaumage en
plus t'as déjà déplacé de 50 euros 60
euros de l'hectare alors après il ya des
choses est effectivement ou quoi il faut
y aller piano piano quand tu commences à
dire vrai je vais être en couverture
intégrale je vais recevait des cultures
de printemps avec un sol qui se
réchauffe pas et tout ça alors là ok
c'est un peu chaud mais faire un colza
faire humble et de cause en semis direct
directement dans les repousses de colza
ou dans des repousses de féverole alors
là je dirais la productrice de risques
donc ça les parties forêts et des
peut-être dans la grille même si chacun
les interprètent différemment
et justement faut se dire ah pesto
atteste walla sûr ça par contre ça
n'était pas encore prêt pour y aller que
l'équipe est important parce que du coup
il y en a non mais vas-y mégots olaya
rien alors que d'autres vont avoir cette
idée même le mélange de variétés ont
parfois voilà les précocité et les
auteurs et comment je vais faire
alors que nombre en finale le meilleur
exemple que j'avais là dessus le
meilleur exemple que j'avais j'adore le
dire salut âge et balance un peu pour
mon beau frère
il était responsable chez un grand
négoce bien connu dans ma région la
barbe seine-et-marne on pouvait on
parlait déjà de ça on pouvait pas semer
des variétés autrement concurrents parce
que toute la filière patati patata
c'était pas possible
il a traversé la france autour d'un même
groupe
mais pour gérer un autre site on est
plutôt autour au dessus du boîtier des
fermes qui soit un peu plus on galère
bah c'est marrant maintenant il fait la
promotion de mélange tout fait il fait
de la prestation de triage pour les
agriculteurs qui font des plantes a eu
plusieurs fins des cultures avec
plusieurs plantes
c'est marrant il a totalement changé de
par son contexte un véhicule et donc
rien est impossible et c'est juste parce
qu'on est conditionné dans le contexte
quoi juste pour ajoutée apportée à notre
exemple sur lequel le beaucoup
d'agriculteurs gagnerait économiquement
à se détendre un petit peu j'aime bien
cette expression de normes atistes des
temps la pression au plus tôt mais des
plans améliore le dit le mieux en
essayant de ne pas faire ne pas passer
avec le fond j l'insecticide et on voit
que finalement ça se passe tout aussi
bien et parfois même mieux mieux lorsque
faisant un insecticide effectivement va
tuer les pucerons qui était en train de
démarrer une petite population mais en
tuant les pucerons on tue aussi les
auxiliaires qui commençait à se nourrir
à se développer sur ces pucerons et du
coup les ayant tué elles vont pas
s'envoler enfin ce pour recoloniser
prospecter dans toute la parcelle et
protéger quelques jours après à nouveau
la parcelle et donc ayant fait un
premier très tôt mon
bon on va rendre obligatoire un second
traitement et sa gelée très souvent vu
sur le terrain
donc là aussi apprendre à se détendre et
à faire confiance à la biodiversité et
aux auxiliaires
c'est un services écosystémiques c'est
le contrôle des lieux abaisseur fait des
ravageurs et pour les maladies c'est
vrai je pourrais vous raconter pas mal
d'anecdotes aussi là dessus
il est bien connu je dis juste et il est
de plus en plus reconnu et démontrer
scientifiquement que les cultures en
agriculture de conservation du solde
sans plus saine
lorsqu'on applique bien les trois
principes de l'agriculture de
conservation des sols les cultures sont
plus saines et ont moins besoin de
fongicides mais également moins besoin
d'insecticides et dans les meilleurs des
cas là aussi ça commence à être
renseigné il ya toujours besoin et
herbicides ça on est d'accord là c est
100 bio malheureusement en grandes
cultures on connaît pas en grandes
cultures
mais on te limite est aussi le besoin
herbicide le limitée par rapport à des
systèmes conventionnels on va dire dit
allez porter une thèse justement à ce
sujet sur la wii montre la qualité des
sols et les systèmes de culture dont
j'imagine qu'on aura l'occasion via
l'association de sur ces sujets qui sont
elles qui sont passionnants mais de ce
que j'en compte du coût comprend
vraiment que pour les agriculteurs il ya
vraiment une reprise de l'acquisition de
référence que c'est eux qui vont mettre
en place des essais observer les
phénomènes sur leurs parcelles
je pense que ça peut être un moyen de
sécuriser les pratiques du coup plus de
mettre une à se rassurer et de se
rassurer même rien que sur les franges
ici c'est pas ce genre d'essai par
exemple conduit parce qu'au final il ya
peu d'intérêt comme tu disais parce que
peu de prise de risque de scier l'année
lll et adéquate de l'éliminer le t1 le
t2 et puis de passer à la dernière
faille que pour se rassurer par exemple
est de toujours laisser un témoin mais
juste l'idée de garder un témoin sans la
pratique plus pour se dire ben voilà
qu'est ce que j'ai gagné qu'est-ce que
j'ai perdu en le faisant
et puis au final deux petit à petit
changer sa vision aussi à des choses des
maladies les puits de progresser comme
ça je disais de jean baptiste à lévis
oui
après en fait je reviens à ce qu'on
disait le début attention au cul entre
deux chaises
c'est à dire que si on revoit pas tout
son système remplacer un outil par un
autre outil et moi j'ai déjà vu je pense
que c'était la chance de bosser là où tu
es ce film est tout les organismes des
fois il faut des essais oui le système
très conventionnel partir le fond de
sites pour mettre un purin d'ortie
qu'ils appliquent pas au bon moment et
dans un système où une plante est déjà
habitué à se faire publier par rapport à
part des intrants convient et bah ouais
elle gagné 2,10 boys ça marche pas ah
oui ça marche pas et je te le dis mais
dès le départ que le dire ça ne marche
pas si parce que ce n'est pas adapté ici
t'as pas revu l'ensemble du système et
sapho couvrons faut c'est là où il faut
l'agriculteur il faut qu'il se repose la
question de se dire là je retourne à
j'accepte de retourner la table et ça
c'est quand même assez violent et moi je
l'impact qu'on a eus qui fait qu'on est
parti c'est quand on est allé faire un
voyage avec dont plusieurs agriculteurs
on avait organisé d'air et qu'on a vu
stéphane billotte qui en côte-d'or j'en
fais la promo parce que je trouve ce
gars génial et en fait ils avaient des
démarches et des revenus aussi élevé que
chez nous sauf qu'il avait 30 % de
rendement - et donc là on s'est dit même
temps on est vraiment nulle retard
aurait tous avoir un super appart à
courchevel puisque donne à 30% du
potentiel de rendement en plus mais par
contre on a et lui même dans son
contexte à lui ils étaient 25 pour cent
meilleurs que les autres agriculteurs
qu'on a vue l'étude du cir france là-bas
et là on s'est dit mais alors quand je
le raconte à des agriculteurs nm10 web
du coup il investit plus dans le mato de
la ferme et tout ça et il fait moins de
rendement mais globalement pied non non
non non la lections était belle le
hangar photovoltaïque aussi le stockage
il était tout neuf
non non ça une ferme qui marche bien
qu'ils étaient pas en train d
capitalisées
mais par contre il avait revu tout son
système et lui il explique très bien que
quand il a commencé sur les macérations
ils ont passé une année s'est dit ouais
c'est chouette c'est magique et ys i 6o
ils ont eu beaucoup de chance en fait
dans les usages et dans ses pratiques de
macération
c'est là aussi c'est assez technique il
faut réapprendre des choses il donc
voilà encore une fois le cul entre deux
chaises où il y aller au culot faut
faire attention quand même parce que ça
on peut effectivement pas marché et là
c'est là où la théorie que jean-pierre
de la raconter en dix ans l'agroécologie
normalement c'est plus vertueux c'est
vrai une fois que panda passé toutes les
étapes pour être bien dans ses baskets
dans la production agro écologiques mais
entre les deux il n'y a rien eu et voilà
on peut prendre un peu des coûts tout ça
et on travaille et auteur des faits qui
sont passés dans le truc et fois on se
dit bon voilà aux galères la cia ont
rebondi puis au fur et à mesure des
années qu'on se croise en dia salam et
puis ça va mieux il ya une petite phase
de transition quand même il faut
l'accepter psychologiquement il a
peut-être que justement l'aï la place du
technicien du conseiller qui oscille à
personne quand même de référence pour
l'agriculteur qui peut l'accompagner
dans cette transition pour comprendre
que c'est un système couplé à changer et
à limiter ses prises de risques pour pas
prendre trop de risques a besoin de
mythes parce qu'il ya aussi des cultures
dans laquelle on a encore besoin
d'appuyer sur cette recherche notamment
certaines des purs d'industrie ou
légumes où on a besoin de continuer donc
je pense que la place du technicien est
très importante pour accompagner les
agriculteurs et donc toi sophie est ce
que tu as senti aussi un sentiment de
relations étaient agriculteurs
bah après là pour le court juste pour
rebondir par rapport à jean mathis est
vrai que ça dépend de comment fonctionne
le collectif
donc c'est parce qu'on a des collectifs
avec un animateur mais si le collectif
d'agriculteurs se fonctionne de lui même
au final c'est la même chose sauf que
pourrait participer vous vous
répartissez le rôle au final de la
limmat heures entre vous et on a été
aussi chez le collègue de monsieur
bilocq justement pour revoir aussi et
c'est dans la partie justement
d'organiser des formations avec des
experts ou des agriculteurs reconnu dans
l'europe dans leur milieu dans leur
pratique
c'est vraiment intéressant on ouvre les
essais par rapport à ça c'est de
capitaliser pour les autres pour
réactualiser au final d
dans un autre contexte et puis aussi de
pouvoir diffuser à ceux qui vont pas
ceux qui sont pas encore lancés qui ont
des doutes en leur montrant ben voilà
qualitativement et quantitativement ça
ce résultat la ctc là donc vous pouvez y
aller vous savez que la prise de risque
elle est d'un an sur sur 5 ça fonctionne
pas et puis en fait de mutualiser au
final d et c est juste pour terminer par
rapport à la prise de risque il ya
certes un gc où il ya vraiment une prise
de risque ou pour le coût pour le
système on connaît pas bien mais pour
justement diluer encore une fois la
prise de risque c'est bien d'être en
collectif parce qu'un agriculteur
pourrait pas mettre en place les dix
essais par contre si chacun mais un
essai on avance beaucoup plus vite
et puis on a on mutualise les références
de dix essais en une seule année
pour moi c'est vraiment ça l'idée de
faire des essais chez chacun et en pour
revenir à ta question agathe sur le rôle
de l'animateur par un technicien
conseillers on l'appelle comme on veut
au final c'est d'accompagner
l'agriculteur dans son suivi et de lui
lui apporter l'aspect valeur
quantitative ou qualitative parce que
tout se mesure pas comme tu disais aussi
sur la partie rendement en voilà +4 ou
moins 4 mais c'est vraiment de pouvoir
évaluer et caractériser les pratiques
pour pouvoir après capitaliser sur les
essais mais pas uniquement sur des
essais et ses bandes comme on voit bien
que le retour d'expérience de
l'agriculteur parce qu'au final
agriculteurs c'est l'expert de son de sa
parcelle de sa technique donc bien que
d'avoir ce retour même des retours se
voir des retours sur tous ces petits
petits détails on veut dire mais au
final c'est ça qui est important et
derrière c'est la force du groupe
il va permettre de pouvoir donner une
conclusion et puis de faire progresser
ensemble et durablement un groupe
et puis aussi les autres pour donner
vraiment une émulsion locale en tout cas
le plus possible et j'ai du coup je
voulais juste faire une observation
parce que jean baptiste tout à l'heure
pas parler de de l'intérêt des bars
sorti fin des aspirations de plantes en
général au cas où il y ait parmi les
gens qui nous écoutent des personnes qui
soient un petit peu pas réfractaires
mais dubitative qu'ils ont l'intérêt
appuyé ce marché qui penserait plutôt au
fait que ça marche pas la science est en
train de comprendre justement dans
quelles conditions ça peut marcher ou ça
peut ne pas marcher donc les mécanismes
commence à être élucidés ces deux
histoires en équilibre de ph potentiel
relax au niveau des feuilles qui peuvent
favoriser leur essor notamment les
maladies et les ravageurs ou au
contraire ne pas les favoriser du tout
et quand les bas sur l'application de
macération de plantes marche c'est
justement on fait passer l'état de la
feuille d'un état favorable les
caractéristiques électrochimique des
feuilles de valeur favorables aux
maladies ou rat majeur à des valeurs
défavorable c'était tout simplement ça
donc c'est pas quelque chose une vue
hier dans sa marche et ça s'explique
maintenant est d'ailleurs dans la
philosophie on n'est pas en train de
soigner une plante qui est malade mais
elle produit et de préparer une plante
se défend pas la même philosophie
différemment exactement il faut que
j'arrive et voilà il faut arriver
aujourd'hui il faut arriver aujourd'hui
à cette philosophie là la santé et les
plantes
parce que état de santé normal bon état
de santé
c'est à dire un état de santé normal
mais qui est normalement bon grâce à la
santé du sol et la santé du sol pas
simplement la santé de tout le système
quoi en fait donc on comprend bien que
l'écologie ça prend en compte plusieurs
piliers donc on a vu des certaines
techniques certains dont les macérations
donc des techniques de semis direct et
l'inde un peu techniques ont pu exciter
on comprend qu'il ya encore quand même
un besoin d'appropriation de ces
techniques de sécurisation de recherche
et développement dans certaines cultures
donc on comprend qu'il reste du travail
ya beaucoup de choses qui ont avancé par
la force du collectif et par la
recherche aussi c'est assez important et
donc ça prouve que ça permet de voir une
belle vision quand même sur cette table
ronde sur le fait que la noix écologie
elle prend en compte toutes et tous ses
aspects ses aspects de techniques
agricoles ces aspects sociologiques les
aspects économiques et qu'on est encore
en train collectivement de chercher une
voie vers la pérennisation des systèmes
agricoles français n'ont pas écouté un
petit peu débordé je sais pas si
quelqu'un veut encore dire quelque chose
ou conclure il ya ainsi concours a moi
je rajoute jean remet une petite couche
sur le travail qu'avait fait jean-pierre
et ceux auxquelles je crois
je pense en plus que produire comme ça
ça a plein de vertus ça a été évoqué un
peu tout à l'heure mais je rends france
le clou je pense vraiment que ça permet
aussi aux aliments d'avoir aux plantes
d'avoir une autre valeur nutritionnelle
peut-être plus peut-être plus en
adéquation avec la santé pour autant
pour autant nos productions en france
réglementairement était bonne et
sanitairement bonne je crache pas du
tout dans la soupe mais on peut aller
chercher peut-être des problèmes
nutritionnels où on peut avoir des
bénéfices nutritionnels plus intéressant
et moi je me suis lancé à faire des
pâtes à produire des pâtes aussi sur la
ferme fois et je souhaite expliquer mon
mois de production
et j'aimerais pouvoir dire j'ai une
valeur nutritionnelle différente avec
mes productions et sortir se
différencier on va dire sur le marché et
je pense que ça c'est porte c'est une
voie de salut aussi pour l'agriculture
c'est d'avoir finalement une qualité une
autre qualité
peut-être qu'on regardait pas trop
sanitaire hockey et notre qualité a été
et nutritionnelle que
mais peut-être mis un peu de côté je
suis en mesure dès les années les
sélections ça ça va être regardé dans la
thèse on va regarder les gamines les
oligo les morts les protéines d'intérêt
les antioxydants les mycotoxines
ça va être regardé en tout cas moi ce
que j'aurais martin tout cas le fait que
agriculteurs recherche organismes de
développement agricole au final on peut
tous communiquer ensemble qui dans un
monde où ça va très vite on a accès à
tous que c'est peut-être unique les
publications scientifiques enfin
absolument tout
je trouve qu'on arrive quand même à bien
des changes et on n'y a plus du tout la
frontière entre recherche et
agriculteurs d'un côté comme si les
manceaux ne parlait pas du tout là
vraiment on arriva je pense qu'on peut
bien avancé en tout cas sur les nouveaux
l'agriculture de demain et puis
d'aujourd'hui même encore sur
l'agroécologie je pense que c'est une
belle chose avec la thèse et puis avec
le travail de chacun on arrive à bien
avancer en tout cas tout à fait
maintenant comment intégrer ces
pratiques et valoriser le travail des
agriculteurs dans des filières mais ça
c'est aussi je pense le travail
notamment de l'association même si si
énormément le collectif qui permet ça et
et ensuite comment est ce qu'on le
ballon reste ça je pense que la gauche
écologie se sécurisera notamment par
toute cette communication qui est fait
ils sont recréés du sens au sein d'une
dernière où on recrée du lien et les
contacts entre les acteurs des filières
qui n'était plus forcément la main c'est
comme ça qu'on la valorisera à mes yeux
la confiance dans nos pratiques
jean-pierre voulait aussi dire comment
conclure il est vrai tellement de choses
à dire j'ai envie de dire que c'est vrai
que c'est une entreprise c'est un défi
complexe que de d'aller essayer
d'embarquer le maximum d'exploitations
agricoles dans la transition agro
écologique parce que mais c'est un défi
qui vaut la peine
et en fait c'était tellement complexe
que toutes les bonnes volontés sont
bienvenues
voilà
on a besoin de beaucoup de même beaucoup
de cerveaux beaucoup d'enthousiasmé si
effectivement il faut utiliser au mieux
possible la complémentarité entre la
recherche scientifique et le savoir
experts sur le terrain les agriculteurs
une offre de façon fabuleuse et ils
savent pas forcément dire comment ça se
passe dans la boîte noire mais le
résultat est intéressant
les chercheurs peuvent venir justement
pour essayer de comprendre ce qui se
passe dans la boîte noire de façon à
favoriser le la mise en généricité ont
tous fait le développement de techniques
qui pouvait s'avérer intéressante et on
a plein plein plein d'exemples comme ça
le semis direct sous couvert vivant
enfin en semis direct oui dans un
couvert vivant tués au moment du semis
par rapport aux dégâts faits par les
limaces ça a été découvert par hasard
par un agriculteur qui avait pas traité
qui avait pas oui désherber une partie
de son couvert et puis c'est cette
partie là qui a été la moins attaqué par
par les limaces contrairement au reste
du champ qui avait été désherber trois
semaines avant et maintenant tout le
monde a observé que la technique marche
très bien
voilà mais des exemples comme ça il y en
a à foison donc c'est ce que je disais
toutes les bonnes volontés sont
bienvenues et on doit travailler main
dans la main dans la main scientifiques
et experts sur le terrain le praticien
bah oui oui c'est vrai je compte aussi
lâchement plus intérêt à willer du bon
boulot pour tout le monde pour tout le
monde
exactement money sera demain et 20 merci
beaucoup merci à tous pour vos
interventions merci pour ces échanges
qui sont très riches merci à bientôt sur
le terrain droit d'approcher
merci dr march
merci merci airways ba ouais

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