Agro-éco-climatologie : un printemps en hiver version longue, par Cédric Cabrol

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (26 mars 2023) - Cédric Cabrol - Durée : 166 minutes

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Agroécologie & climatologie, ou l’art de ressusciter les équilibres symbio-chimico-physiques locaux pour résister à la dérive climatique & l’art de prédire le futur des équilibres physico-chimiques globaux, ont des frontières si intriquées qu'à un moment donné, cela nous amène à se poser cette question de la pertinence du recours à un seul prisme que l'on pourra peut être nommer Agroécoclimatologie?


Venez redécouvrir la question des équilibres terrestres globaux, les ordres de grandeur, le pourquoi des dynamiques et des difficultés de diagnostic.


Deux formules sont disponibles au travers d’un survol de 40 minutes, ou d’un voyage de 2h45 où l’on prend le temps d’illustrer, décrire et contempler la complexité de LA question.

(Vous pouvez aussi opter pour un menu à la carte, rendu possible par une indexation quasi commune.)

“Un printemps dans l’hiver” -version courte: 40 min https://youtu.be/GTul3peWo-E

“Un printemps dans l’hiver” -version longue: 165 min https://youtu.be/bhcRV7AYQIk


Pour prendre plus prendre plus de temps voici un format 3* 3 heures, d'une discussion autour de la vidéo 2h45, avec Simon Ricard, Charlène Descollonges et Samuel Bonvoisin:


Episode 1 : https://youtu.be/EWxIY_XvMoA


Episode 2 : https://youtu.be/b-68sLint3s


Episode 3 : https://youtu.be/n7v8iXcA6ps



00:00:00 Présentation


00:01:14 Aperçu du contenu


00:04:05 Pas de climatoscepticisme ici!


00:04:14 Hétérogéneité du réchauffement


00:05:16 Paradoxe de la surchauffe européenne


00:06:10 Des projections dépassées


00:07:19 Nouvelles projections spécifiques à la France


00:07:59 Des projections périmées en 12 mois?


00:09:00 Poids des gaz effet de serre en France


00:12:30 Une dérive exponentielle?


00:14:19 Les courbes qui font peur


00:19:37 Optons pour le prisme de l'agroécologie


00:21:30 Waouh, régénérer les nuages!


00:22:24 Nos sécheresses dans le temps


00:22:49 Impact de la sécheresse sur les températures


00:24:11 Ce qui doit être intégré


00:24:45 La clim du climat


00:27:08 Plus de végétation plus de climatisation


00:27:19 Puissance de l'évapotranspiration


00:30:37 L'effet du sol sur les nuages


00:31:19 Il ne pleut que sur les sols froids


00:31:37 Régime des pluies d'une île semi désertique


00:32:13 Fondement de la brutalité du décrochage


00:32:36 Érosion brutale des pluies sur Toulouse 2022


00:33:43 Érosion spatiale des pluies Françaises


00:35:47 Détails des leviers des agroécologues


00:44:27 Végétations ET capacité à faire tomber la pluie


00:47:02 Végétation pérenne OU sécheresse


00:48:15 Humidité relative atmosphérique Française


00:50:09 Les choix agronomiques sont politiques


00:50:34 Réchauffement non modélisés et politiques


00:55:46 Réservoirs et racines du climat


01:03:59 Dans les pas des sauropodes


01:09:26 Capacités d'infiltration des sols


01:15:07 Des sols au banc d'essai


01:16:41 Faire du vide par la condensation


01:17:32 Le paysage fabrique des dépressions


01:22:38 Où tombe la pluie en Bretagne?


01:25:52 Détermination des pluies liées à l'écosystème


01:32:09 De bilan carbone à bilan d'impact climatique

01:36:37 Réversibilité relative du climat en Irlande


01:40:48 Parallèle France/Irlande

1:43:09 Whaouh, un interville climatique en Inde!


01:44:05 Inde effet sur le température 2°C?


01:45:44 Comment ressusciter un mécanisme oublié


01:50:00 Wahou, inverser la hausse de CO2!


01:52:04 Agroécolimatologie?


01:54:00 Aie! Nos réservoirs climatiques?!?!


01:55:46 Part des pluies qui n'hydratent plus les sols


01:57:38 Etude sur le bilan hydrique national


01:59:10 Dynamique annuelle de l'humidité des sols


02:00:44 Rendement d'infiltration des sols Français


02:08:07 Décrochage printanier


02:11:21 Des pluies de Mai déterminantes


02:12:32 Un escalier dont il manque deux marches


02:14:35 Des sols en état de sur-humidité?


02:16:11 Effet du travail du sol sous l’œil du satellite


02:23:09 Des humidités de sols erronées?


02:28:57 Du bon réglage des amortisseurs climatiques


02:32:04 Mise en mouvement de l'air par le paysage


02:35:43 Conclusion: Les vecteurs de l'emballement


02:42:37 Mot de la fin

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
bonjour Merci d'avoir cliqué sur le lien
de cette vidéo donc un printemps dans
l'hiver avec un titre comme ça vous vous
doutez on va parler climat on va
s'interroger si c'est bien normal
d'avoir ce printemps là et cet hiver là

Afficher la suite

et

on va voir pas mal de choses dans notre
regard sur le climat bon moment on va se
faire un petit peu peur mais je pense
que c'est nécessaire et puis vous
inquiétez pas la fin ça se termine bien
le printemps c'est toujours le symbole
du renouveau donc je me présente je
m'appelle Cédric Cabrol je suis
issu du monde d'agricole j'ai travaillé
22 ans en laboratoire de recherche en
chimie et
je suis assez investi sur les questions
d'agroécologie et je vous propose voilà
j'ai pris le temps de
compléter mes connaissances sur le
climat et je vous propose de faire le
lien entre ce que voilà ce qu'on peut
faire en agroécologie et qu'elle impacte
ça peut avoir sur le climat
donc je vais vous montrer
si je peux mon plan du coup on va
regarder un petit peu le
l'hétérogénéité du réchauffement on va
regarder un peu les projections aussi
qu'on peut faire au niveau de la France
donc on va rester pas mal sur la France
quand même mais on verra aussi un peu
ailleurs donc là il y aura un moment où
ça va être c'est là où ça va être un peu
plus dur puis on verra toutes les
notions d'agroécologie comment on peut
introduire voilà d'autres notions qui
peuvent gouverner le climat en prenant
l'axe lecture de l'agroécologie donc
avec des preuves de concept enfin une
prise de conscience on verra les
sécheresses la dynamique globale dans
les saisons après on verra plusieurs
mécanismes donc comment on fabrique le
climat avec l'eau quel est le rôle de
l'eau dans les détails le rôle de la
photosynthèse là dedans on verra voilà
les exemples des zones arides on verra
ce qui a pu arriver sur Toulouse on fera
un diagnostic au niveau de la France
puis on établira pas mal de corrélation
entre la végétation et le climat on
verra aussi l'impact de l'agronomie des
politiques on ira sur le terrain voir
comment ça se passe on regardera des
publications le
terrain on verra les mécanismes les
problématiques d'instabilité structurale
on verra aussi des vidéos qui vont bien
démontrer les choses puis on reviendra
sur un peu de la physique et essayer
d'expliquer un peu comment on peut
expliquer les flux
ensuite on va aller illustrer au niveau
de la Bretagne ce qu'on peut voir on ira
voir aussi des exemples en Irlande que
le climat ça peut être réversible que
tout est relatif que ça dépend de ce
qu'on fait que les Indiens sera produit
leur climat en faisant de l'appel de la
pioche que le CO2 finalement on a
peut-être des problèmes
il faudrait peut-être voir ça en fait
comme l'agonie des écosystèmes et puis
on va faire des corrélations plus
poussées avec pas mal de courbes
mathématiques un caractère beaucoup plus
démonstratif
montre des ruptures on verra
on tracera le rendement d'infiltration
d'eau dans les sols puisqu'on passe par
le sécheresse mais il y a aussi comment
est-ce qu'on rentre l'eau dans le sol on
va voir la dynamique des pluies au
niveau des saisons on va voir après une
série de petits détails qui sont
sûrement très très important
et puis on verra comment on parle pas
mal de flux de biotique pour les gens
qui je regarde un peu le climat un peu
plus près on verra un petit peu comment
on peut mettre ça en évidence une slide
de conclusion et voilà on aura fait le
tour de la question peut-être j'espère
j'ai fait pas mal de biblio mais j'en ai
mis assez peu parce que vous allez voir
on va avoir des choses simples et toute
façon c'est des mécanismes qui sont
vraiment admis au niveau climatologie le
seul truc c'est d'avoir la prendre
conscience de ce qu'on a fait à notre
environnement et l'impact qui peut avoir
voilà du coup on va commencer par que ce
soit bien clair il y a là il y a pas de
négation du mécanisme du CO2 du
réchauffement du fait que ce soit
l'homme il n'y a pas de souci avec ça et
juste en le CO2 bon gars c'est on a des
mécanismes homogènes et c'est assez
surprenant de voir des hétérogénéités
dans le réchauffement bon il y en a qui
sont normales comme par exemple les
mères chauffe moins vite que les terres
ça c'est tout à fait normal puisque
l'eau absorbe plus de calories le fait
que le Nord chauffe plus vite que le sud
c'est encore normal puisqu'il y a plus
de terre au nord et par contre si
regarde au niveau de l'hémisphère nord
et c'est l'image qui est là c'est issue
d'une publication de la revue Nature
vous avez le lien ici elle est récente
elle est de 2022 où les gens en fait on
regardait qu'elle était l'augmentation
du nombre de jours de canicules et vous
voyez qu'en fait l'Europe est assez
rouge sur la carte et si on regarde
comme paresse voilà on a des
probabilités de distribution qui sont
bien plus élevés que le sur le reste du
monde et tant qu'on est par là ce qu'on
peut voir c'est que l'Europe a des cotes
plus découpées donc normalement on
devrait avoir des températures de
chauffe qui sont plus proches de celles
de la mer et en fait si on compare par
rapport aux États-Unis il paradoxalement
puisque on a des surfaces identiques
donc on l'a vu il y a plus de cotes en
Europe
et on a une latitude qui est plus élevée
plus au nord pour l'Europe puisque le
les États-Unis s'étendent à peu près de
l'altitude de Brest à celle du Maroc
donc normalement on a tout pour
s'attendre à ce que l'Europe chauffe
moins vite que les États-Unis et en fait
c'est l'inverse donc à vue donner on va
dire que l'Europe chauffe quasiment deux
fois plus vite que les États-Unis et du
coup la question qu'on peut se poser
c'est comment voilà est-ce que en ayant
un chauffant de fois plus vite on
n'aurait pas deux sources de
réchauffement puisque le CO2 implique un
mécanisme homogène du coup là c'est des
graphes construits d'après des noix et
pour les couleurs
c'est pas au hasard on va voir ça en
suivant
donc si on s'intéresse aux projections
qui sont faites pour la France
du coup bon je sais pas si vous vous
rappelez moi ça m'avait marqué ça c'est
la météo des vieselia avec des
projections pour 2050 où on avait en
fait voilà on nous disait que on allait
avoir au moins voilà au moins une chaud
comme ça et en fait cette année ce qu'on
voit c'est que ben on a eu largement
plus en Bretagne et beaucoup plus tôt on
l'a eu en mai et c'était voilà 20 ans 30
ans avant que ce qui était prévu donc du
coup on peut se dire que ces projections
sont périmées et je pense que c'est des
projections qui datent à peu près de la
même époque mais qui sont assez
inquiétantes quand même puisque là on
nous parlait du nombre d'évolution de
jours de sécheresse donc pour le de
canicule des jours supérieurs à 35
degrés pour le pire des scénarios du
GIEC donc c'est celui où on continue
comme d'habitude
et là on nous disait qu'en 2100 en 2070
à 2100 et c'était très inquiétant on
pourrait avoir jusqu'à 20 jours de
canicule dans le sud de la France donc
là aussi c'est dépassé et en plus le CO2
n'est pas encore présent dans
l'atmosphère donc du coup il était
vraiment nécessaire de faire des
nouvelles projections pour la France
donc ça c'est pour éclairer les
décideurs mais pas que politique à tout
le monde ait décidé de ce qu'il a à
faire du coup pour voilà pour pallier
aux manques de sensibilité et à des
prévisions trop basses les modèles donc
là on est sur une étude CNRS Météo
France de juin 2022 les modèles ont été
amplifiés pour avoir des sorties plus
représentatives et du coup on obtient
voilà une série de scénarios donc du
plus optimiste au plus pessimiste celui
qu'on avait vu voilà c'était le
RCP 5/8
du coup l'étude le lien de l'étude est
apparu donc du coup si on se focalise
voilà sur le pire d'un scénario et en
fond donc les données historiques sont
les points noirs donc ça c'est les
données moyennes pour la France bon là
je vais vous expliquer pourquoi donc moi
je distingue deux périodes une période
de vola relativement stable comme met en
vert et une période rouge où il y a la
surchauffe
donc là c'est le voilà le scénario le
pire scénario imbé et ici on a alors moi
ça m'interroge ça parce que vous voyez
que dans la période sur les 30 dernières
années on va avoir 14 points qui sont au
dessus des intervalles de confiance
alors qu'un seul étant de ça et du coup
je me pose la question si on n'a pas une
forme de
péremption dans le dans les résultats
qui sont proposés du coup ici je vous
mets l'ancienne étude qui avait servi de
base pour le pour le reste je pense
voilà les corrections sont malgré tout
assez
minimum même si bon
donc du coup si on regarde donc j'espère
que tout le monde connaisse ce graphique
donc ça c'est le graphique dit en crosse
de hockey qui montre la corrélation
entre le CO2 et les températures donc le
les températures sont en rouge le CO2 en
bleu et donc vous voyez qu'il y a une
corrélation assez intime des deux
paramètres ce graphe a été revu donc là
on a la version moderne qui est qui est
où on voit le l'évolution de nos
températures donc là c'est les
températures mondiales avec toujours
cette corrélation CO2 température
du coup je me suis proposé de faire un
peu le même graphique pour la France le
voilà donc là ici ce qui a été utilisé
c'est les données de température
française et j'ai rajouté non pas le CO2
mais l'animal going à sendex qui est là
un indice qui regroupe tous les gaz à
effet de serre en un seul indice et
voilà la corrélation qu'on peut obtenir
et du coup comme on a vu voilà il y a
une période de stabilité et puis on a la
chance d'avoir
les données je me dis tiens est-ce que
qu'est-ce que j'aurais pu faire comme
corrélation si j'avais été en 1980 donc
c'est ce que je vous propose de de faire
là maintenant voilà donc la courbe est
ajustée sur l'intervalle les valeurs
notées
donc ça c'est intéressant parce que ça
veut dire que la courbe va refléter les
températures et on peut voir quel aurait
été les
ce qui implique les gars à effet de
serre aujourd'hui si on a vu les mêmes
choses que que par le passé parce que
vous voyez la courbe c'est complètement
décalé quand même donc là on peut le
faire en lisant tout simplement le
graphique donc on trouve que les gaz à
effet de serre pourrait expliquer 0,58
degrés donc ça ça serait un impact
direct on va dire
donc c'est issu de la résolution
graphique et après derrière ce qui est
intéressant c'est qu'on a la valeur de
perturbation radiative ça c'est assez
facile à calculer combien les 20 c'est
facile ça a été calculé combien de watts
vont générer combien d'énergie vont
apporter retenir ces gaz à effet de
serre au niveau de la planète et donc là
on a une valeur qui a 3,2 Watt au mètre
carré et on a une équation qui s'appelle
l'équation de bolzman qui nous permet de
calculer quelle température ça
impliquerait donc j'ai appliqué
l'équation pour une température de 14
degrés qui à peu près notre température
en France et là on trouve 06 degrés donc
ce 06 degré est vraiment la valeur qu'on
trouve un graphiquement donc ça ça veut
dire que Stanley voilà j'ai noté le
point on a eu 2,91 degrés de
d'augmentation de température par
rapport à la période d'origine qui était
la période
calée sur les années 1930 la période de
référence du coup ça veut dire que on
aurait 2 33 degrés qui seraient dû à
autre chose là par contre c'est sûr
c'est vraiment autre chose que du geste
donc là dedans il y a il y a tout un tas
de choses
il y a
alors il y a aussi des choses qui vont
nous refroidir là-dedans comme les
aérosols les particules de noirs de
carbone etc mais il y a aussi des choses
qui vont nous réchauffer comme la
disparition de la neige comme la
disparition des nuages comme voilà tout
un tas de choses et voilà ce que je
voudrais c'est aller regarder un peu là
dedans
toujours est-il que pour conclure donc
vu qu'on retrouve bien la même valeur on
peut dire que le les gars ça effets de
serre expliquait très très bien la
période de stabilité mais que dans la
période instable mais voilà il faut
aller chercher autre chose donc si on va
voir dans les dans les autres choses
et en tout cas
vous voyez qu'on a quand même un espèce
d'emballement dans le réchauffement et
du coup je voulais regarder ça aussi
donc si on regarde on peut se poser la
question voilà est-ce qu'on peut pas
avoir parce que la nature il y a pas mal
d'exponentielles dedans est-ce qu'on
pourrait pas avoir un emballement
exponentiel alors donc ça ça veut dire
que on pourrait avoir plusieurs sources
de réchauffement et qu'on a quelque
chose qui soit minoritaire et furtif qui
deviennent d'un coup prépondérant donc
ça si on regarde la chronologie des
records de température nationale donc là
elle est dans un dans ce tableau et
chaque fois qu'on va le record avec une
température que c'est la première année
qui passe au-delà de la température
c'est noté en rouge et vous voyez que
plus ça va plus en bas des records donc
du coup rien que pour l'amener voilà
2022 on a battu quand même le record
quasiment des 0,5 degrés le record qui
datait à peine de deux ans
donc ça c'est potentiellement inquiétant
et si on trace la courbe avec les
valeurs rouges voilà ce qu'on obtient
c'est la courbe rouge et si on rajoute
le la donnée 2022 on obtient une courte
une courbe qui a encore plus accentuée
donc il est pas incompatible avec ce
qu'on essentiel toujours est-il que au
niveau de coefficient de résolution pour
la courbe rouge on a une bonne valeur
donc ça c'est
mathématiquement c'est assez correct
vous voyez il y a pas trop de points qui
s'écarte du modèle alors que là on est
sur du degré 3
et vous avez l'équation dessus
et ensuite voilà 2022 se place au-delà
donc c'est compatible avec de
l'exponentielle et du coup impossible
que
voilà un effondrement du climat en effet
assez violent
donc là ce qu'on a fait bon c'est bien
mais il faut regarder quand même un peu
plus loin donc si on revient un petit
peu quand on regarde les choses un peu
plus en détail on revient sur ce qu'on a
déjà vu donc là on est sur le fond du
pire scénario du GIEC avait la période
de stabilité la courbe combien de tracer
elle se répercute ici donc la courbe de
tendance des maximale basée sur les
points roses on est en plus les données
jaunes qui sont les données récentes
2021 2022 donc ce qui saute assez
rapidement aux yeux c'est qu'en fait il
y a une certaine
constance entre l'écart entre le maximum
sur la période de stabilité et la
période et la valeur moyenne donc cet
écart on peut mesurer il est de l'ordre
de 0,8 et alors ce que je me demandais
c'est voilà qu'est-ce que vu que on voit
ce dans les maximale en bas des records
mais je me dis est-ce qu'on peut pas
conserver cette dynamique et voir ce que
ça donne en le en le traçant dans le
répercutant à la baisse
de 0,8 degrés donc
les points donc la courbe est bâtie avec
ses points qui sont affichés dans le
carré dans le rectangle donc on
répercute vers le bas voilà ce qu'on
obtient alors qu'est-ce qu'on peut dire
de ce courbe bon autant bon là le la
pointe on sait pas trop mais ce qui est
sûr c'est que le bas là on pointe bien
vers notre point de départ puisqu'on
modélise qu'à partir de 90 et on revient
10 ans à l'arrière à notre point de
départ donc ça c'est quand même
intéressant après vous pour voir un peu
plus et il faut aller chercher d'autres
données il faut aller chercher la
voilà les moyennes mobiles centrées sur
50 ça ça permet de me voir la dynamique
ce qu'on voit assez vite c'est que on a
les points qui sont bien répartis pour
la période verte moins bien pour la
période rouge donc si on regarde le
détail pour faire un comptage du nombre
d'années où on reste au dessus de la
moyenne ou en dessous donc là c'est pas
calculé avec les moyennes c'est calculé
vraiment avec les valeurs donc on voit
que autant pour le verre on est bon
autant pour le rouge ça va plus du tout
on est toujours systématiquement on est
au-dessus de la moyenne donc ça ça veut
dire que ceux qui étaient la moyenne
normalement n'est plus la moyenne c'est
ça devient en quelque sorte un plancher
si on regarde pour les modèles c'est
mieux c'est mieux mais
si on me pose une courbe de tendance on
voit que c'est un peu du même ordre on a
quand même un modèle qui dérive et c'est
ce qu'on avait vu à notre point de
départ on a quand même un modèle qui
dérive donc en fait il faudrait
modéliser puisque là on voit que les
données
d'un coup on a eu un saut et on vient se
poser on passe de de ce qui était notre
moyenne à
on vient grimper sur quelque chose qui
pourrait être notre
notre ancienne courbe de
maxima et en tout cas la moyenne devient
le minimum on aussi l'entre le minimum
et le maximum il faut proposer une autre
modélisation
du coup c'est ce qu'on va faire donc là
pour ça on va pas engager tous nos
points on va en garder sous le coup de
pour vérifier un petit peu donc là je
modélise entre
80 1989 après la rupture puisqu'on voit
que la rupture intervient ici et on a de
suite se traduit dans les dans les
maximas et on va garder on va aller que
jusqu'en 2015 et on garde quelques
points pour vérifier notre projection
du coup là voilà
donc
ce qu'on peut voir et là on va regarder
un petit graphique ce qu'on voit c'est
que malgré le fait qu'on est pas engagé
tous les points et bien le modèle
prévoit bien alors on est quand même on
modélise 8 ans 7 ans en arrière on
arrive à modéliser sur 7 ans
et alors bon on a quelques années on est
plutôt à l'inverse là donc ça veut dire
que la courbe est peut-être un peu trop
agressive mais modélise bien bien ce qui
se passe et voyez on peut prévoir le
point de 2022 on peut prévoir la rupture
avec cette cette chose là et 2021 bon
est en dessous de
si on est en dessous de 0,25 degrés donc
c'est pas énorme voilà maintenant
j'aurais pu choisir aussi de mettre du
modèle de degré 2
on va regarder ce que ça donne donc
toujours sur la même période voilà ce
qu'on obtient donc là bon on pourrait
dire waouh super ça modélise le modèle
mais en fait ce qu'il faut voir c'est
que si on regarde sur le point de départ
on mobilise pas du tout doux on vient et
ça ça va pas et du coup on pourrait dire
aussi ben on augmente la la base de
modélisation on l'étend avec tous les
points dont on dispose et à ce moment-là
le degré 2 nous redonne un scénario
qui booste donc derrière ça veut dire
que et là on voit que le en
rétroprojection on revient vers le haut
ça nous dit on chauffait beaucoup puis
on a refroidi puis ça réchauffe donc en
fait ce qu'il faut admettre c'est que on
a une cassure là façon on la voit très
très bien sur le dans la dynamique des
moyennes on a une cassure et si on veut
bien modéliser les choses si on admet
que là on a apparemment une cassure
derrière et qu'on avait une cassure
avant si on veut modéliser les deux
cassures il faut du degré 3 donc ce
qu'on vient de voir tout à l'heure
certainement pas trop loin de la vérité
donc qu'est-ce que c'est cohérent ça
c'est une question vraiment qu'il faut
se poser tout le temps donc on prédit
bien le point de départ avec la
modélisation degré 3
et alors ce qu'il faut voir aussi c'est
que voilà si on a une cassure qui est
confirmée réelle ben si ça se produit
une fois pourquoi est-ce que ça se
produit pas deux fois donc degré 3 on
laisse la possibilité d'exprimer
deux ruptures dans le temps modernes
alors que degré 2 on dit il y en a
qu'une
sauf voilà sauf si on intégrer les
valeurs
présentes si on donc il faut noter voilà
vraiment cette disparition de la
variabilité climatique usuelle donc là
on l'a vu c'est l'absence de points en
dessous du maximum -08
on a vu que voilà c'était assez inédit
on a 9 années consécutive enfin on a 11
et 8
et donc voilà amplifier le la sortie ne
peut pas rendre compte de la disparition
du fait et donc ça ça nous renvoie
l'idée que et ça c'est reconnu c'est que
il faut qu'on construise de nouveaux
modèles qui soit sensible à d'autres
causes du réchauffement qui sont les
causes vraiment spécifiques à la France
et du coup je vous propose voilà bon on
peut se poser la question si le furtif
est pas en train de devenir prépondérant
mais je vous propose d'intégrer d'autres
choses d'autres leviers du climat alors
c'est levier voilà je vous disais que je
m'intéresse à l'agroécologie et c'est
levier ce sont les leviers qu'utilisent
les agroécologues du monde entier pour
localement restaurer leurs climat et
donc les agrumes c'est assez marginal
quand même comme approche et ce qu'on
voit c'est que partout autour les gens
continuent à avoir des pratiques enfin à
continuer à actionner les leviers dans
le sens où il dégrade le climat au lieu
de de le redresser
donc quel agroécologie mais ça ça a été
le point vraiment la chose qui nous a
interpellé donc si une image de
capuche une photo qui a pu faire mon
frère donc dans le Tarn au sud de la
France pendant une canicule en 2018
voilà ce qu'il a vu il a pris la photo
sur le moment parce que ça
l'interpellait donc bon c'est pas grand
chose mais vous voyez au fond une petite
nappe de brouillard et quelque part on
s'est dit voilà est-ce qu'en régénérant
les sols on régénérat pas aussi un petit
peu le climat et là donc je rappelle on
est en plein mois d'août pendant la
canicule et il faut comprendre que que
cela peut de brouillard elle peut avoir
un impact
c'est à dire qu'elle va pouvoir
réfléchir les rayons lumineux et en tout
cas c'est très interpellant de l'avoir
là parce que sur les chaumes de blé
autour il y en avait pas sur les lacs il
y en avait pas et c'est vraiment voilà
le point de départ d'une
ça a été le point de départ d'une prise
de conscience de ce qu'on pouvait faire
du coup une des choses qui vraiment est
au centre de
la question de l'agro technologie est
des gens qui le pratiquent c'est la
résistance à la sécheresse et si on
regarde donc là on a les données
françaises donc c'est les données métaux
français et là encore on retrouve cette
idée de d'une cassure d'une période où
ça allait pas trop mal il y avait pas
trop de sécheresse et après derrière on
a franchi un câble et maintenant il y a
beaucoup de sécheresse
donc si on regarde l'impact peut avoir
la sécheresse sur le réchauffement
climatique donc on va regarder donc là
c'est bleu c'est le ciel on va regarder
ce qui peut s'y passer en fonction de
l'altitude et en fonction de la saison
ou de l'évolution dans le réchauffement
climatique donc ça se passe assez c'est
surtout une histoire de sol et de
réserve d'eau qui va avoir de l'impact
et c'est ce qu'on va regarder tout au
long des slides
ce qui se passe c'est que moins on ado
dans le sol moins on va pouvoir faire
les nuages à basse altitude donc voilà
il faut savoir que les nuages plus on
les faits près du sol plus ils vont être
refroidissant et plus on les laisse
filer se lever dans un ensemble plus ils
vont être réchauffant et il y a aussi
une chose qui est importante c'est que
toute l'eau qu'on emprisonne entre la
couche de nu et le sol va avoir un
caractère à réchauffant un caractère de
gaz à effet de serre et peut-être
aujourd'hui ce qui nous arrive c'est je
pense que on en est plutôt par là c'est
à dire que le peu d'eau qu'on reçoit ça
nous sert juste à refaire un pas trop de
nuages ou des mauvais nuages et pas mal
de gaz à effet de serre et ce qu'il faut
c'est bon sur la saison et ben à un
moment donné ça s'arrête la plus revient
et on a assez d'eau pour faire les
nuages
et du coup
en redescend en température mais ce
qu'il faut c'est arriver à fermer cet
espace au centre vous fermez cette
fenêtre qui s'ouvre de plus en plus tôt
se ferme de plus en plus tard et ça ça
passe par un contrôle de ce qui peut se
faire au niveau des sols et au niveau
des nappes
donc ce qu'il faut intégrer un minima
d'urgence
c'est que l'eau permet de refroidir le
climat ça il faut vraiment en avoir
conscience parce que voilà ça nous
permet de fabriquer des nuages et éviter
que les rayons du solaire rentrent dans
le dans le dans notre espace et nous
réchauffe et ça joue aussi sur
l'évaporation et ce qu'il faut
comprendre c'est que cette eau que que
qu'on évapore et bien elle va pouvoir se
reconder plus loin faire des plus plus
loin et servir à d'autres personnes sur
le continent pour faire leur nuage et
empêcher leur réchauffement
donc si on regarde ça cette histoire de
Clean du climat l'évaporation les vapo
transpiration donc les plantes elles ont
elles sont partis de l'eau et petit à
petit ils ont colonisé la les sols la
terre et elles ont appris à évaporer de
l'eau pour se protéger les rayons du
soleil parce que sinon vous avez vu
quand il y a pas d'eau elle sèche donc
elles ont appris à dominer ça et alors
pour vous montrer la puissance que ça
peut avoir là on va utiliser des données
satellites de du satellite Eco stress de
la NASA donc ça c'est un satellite qui a
été construit où on a posé des plantes
sur des bascules pour voir combien les
évaporer et on a pu corréler avec des
valeurs qu'on peut mesurer par satellite
on a pu corréler quelle quantité d'eau
elles évaporer et ensuite derrière donc
là c'est une image qui est en quantité
d'eau on va pouvoir calculer voilà une
quantité d'eau à l'heure et derrière la
chimie nous dit que pour évaporer une
quantité d'eau et bien il faut une
certaine somme d'énergie à apporter et
du coup on peut faire une corrélation
entre l'évapo transpiration et le
l'énergie
que ça fait et voilà c'est comme ça que
le satellite propose ça mais je me suis
dit peut-être ça pourrait être
intéressant de comparer la puissance de
l'évaporation à la puissance du CO2 ou
des effets au gaz à effet de serre donc
voilà le donc on reprend cette valeur de
l'agi et on va le comparer donc au CO2
donc la volontairement j'ai mis des
trucs un peu
bizarres mais c'est pour que l'image
vous reste dans la tête j'espère donc
3,2 Watt au mètre carré donc c'est à
dire à la somme des gaz à effet de serre
CO2 plus méthane plus nitrogène etc tous
les ennemis protoxyde d'azote tout ça ça
représente voilà 44 kg
d'eau qu'on évaporerait par un sur une
surface d'un mètre carré ou alors 40 mm
si on parle en pluviométrie donc du
moment où on pourrait avoir un impact
supérieur à 44 mm ou qu'on envoie une
quantité d'eau à la mer qu'on la
soustrait de l'évapore transpiration on
aura un impact supérieur à une tonne et
demie de CO2 pour 10 tonnes d'eau ou un
millimètre à l'hectare enfin voilà bon
il y a plusieurs façons de le calculer
ça c'est des calculs assez simple et
alors tout ça c'est vraiment un minimum
parce que on compte pas le nuage on
compte pas ce qu'on va pouvoir faire
plus loin comme climat c'est vraiment le
minimum
donc l'eau permet de refroidir le climat
et ce qu'on va voir aussi c'est que plus
il y a de végétation plus on va avoir
des vapots transpiration enfin ou en
tout cas il y a une corrélation donc là
on reprend cette image faite avec le
satellite de la NASA et on va le
comparer à ce qu'on peut voir comme
image de la végétation donc là c'est
dans la plaine autour de Castres donc
c'est au sud de la France coincée contre
le bas du Massif Central la corneca en
bas c'est la Montagne Noire là c'est une
autre partie c'est les mondes de la
corne ou de la Crouzette et ici ce qu'on
voit c'est que donc c'est les parties en
altitude c'est les hommes bleus donc ici
on a l'échelle en bas avec un bon là
c'est que le l'effet du CO2 ici il y a
un autre picto qui vient d'apparaître
c'est ce que nous dit
les jeunes qui s'intéressent à l'habitat
ils nous disent qu'en fait une
climatisation domestique on doit
installer à peu près 100 watts donc ça
c'est pour vous fixer les ordres de
grandeur de la puissance de l'évapore
transpiration
donc dans la montagne là ça évaporer
quand même trois fois qui recommandait
comme clim et on peut supposer voilà que
si on habite dans un environnement par
là mais il y a un peu moins besoin de
clim que si on est par là et dans cette
zone tout ça c'est à la même altitude
donc et on voit si on zoome un peu si on
regarde que des fois quand même même si
on est en basse altitude on arrive quand
même à enlever 250 watts quasiment et ça
correspond à ce qui est resté alors
est-ce que c'est des arbres est-ce que
c'est autre chose comme végétation mais
en tout cas on voit clairement voilà là
on écarte quand même de l'ordre de 150
watts qui se touchent et ça c'est ce que
c'est ce qu'on fait comme comme pratique
c'est ce qui a comme plante qui va
expliquer cela
et si on regarde après la corrélation
avec la végétation donc là c'est une
autre image satellite qui est ce qu'on
appelle l'indice de photosynthèse le
NDVI alors là c'est une animation sur un
an qui montre voilà c'est la
photosynthèse moyenne sur entre les
années 2013 et 2015 les tâches blanches
vous montrent la neigement alors j'ai
pas réussi à mettre la légende mais on
voit voilà la fluctuation et pour
montrer dans cette corrélation voilà ici
le
la zone qui est plus végétalisée si vous
regardez dans le dans le rectangle qui
est à l'échelle on voit que voilà là
c'est la zone où il y a un peu plus de
végétation ou la photosynthèse est plus
active qui montre qui correspond aux
endroits où il y a plus des vapo
transpiration en tout cas les forêts
nous l'indiquent bien et
ce que ce qu'on peut dire voilà c'est
que
il y a des corrélations
oui voilà c'est que ces images sont
précisément celles qui sont utilisées
pour fabriquer les vapo transpiration
mais voilà ils ont pris soin de passer
sur des bascules de peser l'algorithme
est fiable
je vous propose de regarder à l'échelle
de la France donc là vous verrez vous
pouvez regarder chez vous et vous voyez
que bon derrière on commence à deviner
que l'homme va pouvoir avoir l'impact
puisqu'ici sur Paris vous voyez on
enlève on n'a jamais une grande
photosynthèse donc on doit pas enlever
beaucoup d'énergie et c'est certainement
pour ça que les villes chauffent et dans
la région où j'habite vous voyez qu'on
n'a jamais des niveaux de photosynthèse
bien élevées non plus et on peut se
poser voilà la question avant que dans
la plaine de Castres on peut supposer
que peut-être un moment donné il y avait
il y avait aussi des forêts et que
peut-être on les enlever et que
peut-être s'il y avait eu des forêts
mais peut-être aussi on enlèvera encore
300 watts et que peut-être il y aurait
moins de problèmes de réchauffement
donc si on regarde l'effet que ça peut
avoir aussi on a parlé des nuages on a
montré qu'il y avait différents niveaux
de nuages donc des nuages à basse
altitude ils vont être refroidissant ils
vont enlever 150 watts au mètre carré et
si ils sont carrément au plus haut en
altitude ils vont réchauffer au
contraire toujours en comparaison avec
l'impact du CO2 donc là je vous propose
une image satellite faites au pied même
pyrénéens on retrouve la Montagne Noire
et là on va on va zoomer un petit peu et
vous voyez que quand il y a pas la
végétation est à l'envers quand il y a
pas de végétation ben on a moins de
nuages on a moins de nuages
refroidissant et après bon vous voyez
les nuages réchauffantes ce sont de ce
nuage en altitude
donc
si on continue alors ça c'est important
aussi et c'est facile à comprendre la
pluie ne va se faire que sur les zones
les plus froides donc comme une vitre si
la buée va se former sur une vitre
froide c'est pareil pour la pluie ça on
va l'illustrer
donc on va aller sur l'Île une île de
semis des articles
et on va s'intérêt à la pluviométrie en
fonction de la différence de température
entre le sol et la mer donc quand il
sera chaude c'est plutôt de ce côté
quand il sera froide c'est là et voilà
ce qu'on obtient donc voilà Lila sa
dynamique des puits et voilà est résumé
à ça et vous voulez que vous voyez qu'il
y a une certaine proportionnalité entre
la quantité de pluie qui tombe et la
température de
relative de l'île
et on passe quasiment par zéro là dans
le cas où il y a pas de végétation
donc là immédiatement ça doit peut-être
vous devez commencer à vous interpeller
puisque on a vu que le froid fait plus
de pluie donc plus d'eau et ça vous
savez que ça fait plus de végétation
donc plus de clim donc plus de froid
donc là on est en train de voir que le
système on a intérêt à inviter la panne
d'eau si on veut pas que que ça déraille
et si on regarde l'illustration
de ce capuche passer cette année sur
Toulouse donc là voilà la pluviométrie
toulousaine
et vous voyez que cette année il y a pas
eu beaucoup de doigts toulousain il y a
eu de l'ordre de 200 mm alors que tout
on a eu un peu plus et ce qui s'est
passé c'est que voilà donc bon là vous
avez les températures mais ce qu'on va
se focaliser sur les précipitations il a
plu et puis d'un coup il a plus plu et
pendant un moment et au premier novembre
en fait il y a vu que 20050 MM alors ça
c'est confirmé par ça c'est des données
radars mais c'est confirmé par des
données biométriques que j'ai pas mis là
mais on a vraiment eu ça on a vraiment
eu un arrêt donc si on compare par
rapport à Castres qu'on a vu tout à
l'heure qui est dans le dans le bassin
là il y a pas eu de d'arrêt aussi marqué
donc il y a eu un petit peu en
juillet-août mais après ça allait et ça
c'est certainement parce que Toulouse il
y a pas de végétation que du coup on a
pu provoquer une panne ou en tout cas
fin il y a pas de végétation il y a pas
trop de stockage d'eau dans le béton
donc et si on regarde donc notre
capacité à générer le nuage dans le
temps donc altitude de zéro donc on a vu
que les nuages voilà réchauffent plus ou
moins donc on va regarder sur 40 ans
quel comment on évolué nos
comment a évolué notre plus géométrie
sur la France avec un diagnostic assez
rapide donc on va faire deux lignes une
ligne qui part de Brest et qui va
jusqu'à Strasbourg et notre ligne au
niveau de Bordeaux ce qu'on va regarder
c'est qu'on va pas faire simplement
regarder que quelle est la quantité
d'eau on va aussi regarder
vous avez dû entendre cette idée car le
réchauffement il va plus pleuvoir ça ça
vient du fait que chaque fois qu'on
rajoute un degré à la masse d'air elle
va pouvoir continuer un peu plus d'eau
et de l'ordre de 7%. donc on va corriger
cette quantité d'eau on va vérifier en
fonction de l'augmentation d'une
température combien on a en plus ou
moins ou est-ce qu'on a même un niveau
on va faire un petit diagnostic donc
voilà ce qu'on obtient pour la première
ligne la seconde voilà donc vous voyez
qu'on a des choses assez similaires donc
là c'est représenté en fonction du
niveau de précipitation qu'on avait en
1979
et on regarde l'érosion puisque
malheureusement il y a une érosion
partout des capacités à satisfaire voilà
la loi de clausus caperon ou la capacité
à faire le nuage à la même altitude
donc si on regarde à Ouessant il y a pas
de souci on a un peu plus d'eau mais on
a quand même un peu perdu bref on perd
de l'eau et on sert un peu et en fait on
ne fait qu'eroder et au niveau de
Strasbourg on a perdu
180 mm de précipitation donc ça bon ça
ça dit pas que c'est ce qu'on a stocké
ou pas mais c'est quand même on part
avec un handicap et si on avait
réellement perdu 180 mm par rapport au
calcul qu'on a fait tout à l'heure et
ben si on fait 140 180 mm / 44 et bien
on a déjà voilà presque 3-4 fois l'effet
potentiel des des gaz à effet de serre
donc c'est cette question de pluie elle
est vraiment importante
et voilà pour Bordeaux c'est à peu près
pareil on a assez reproductible
donc ce qu'il faut c'est éviter la panne
à sèche
donc ça derrière des il faut savoir que
le stock d’eau il est pas très important
on est à peu près un mois de stock dans
les sols pour pour la surface du moins
et du coup ça ce que disent les
agroécologues c'est que
ce qu'on sait c'est que si on a du
carbone dans le sol on va pouvoir
augmenter le stockage d'eau d'à peu près
20%
ce qui ce qu'on voit aussi c'est que les
les microbestioles donc c'est les toutes
petites bêtes qu'on voit pas le nu elles
vont faire des trous qui sont très très
intéressants parce que ces trous si on a
un gros trou on va mettre l'eau elle va
couler et si par contre on a des tout
petits trous elles vont attaque l'eau
elle va rester fixée dedans donc ça
c'est très intéressant
et là on a un impact de l'ordre de 30 ou
40% de ce que ça par contre il y a pas
trop de chiffres ce qui est très
intéressant et qui est mieux chiffré
c'est que les mycorhizes vont pouvoir
nous emmener encore de l'eau alors les
mycorhize c'est quoi c'est les
champignons en fait les champignons vous
avez dû voir que quand on plonge un
buvard dans de l'eau ou un papier
sopalin ça va pomper le l'eau mais les
champignons c'est pareil ils sont tout
fin donc ils vont pouvoir aspirer l'eau
et la donner aux plantes et les plantes
vont pouvoir avoir 20% de capacités en
plus donc dans l'idée de pas tomber en
panne c'est quand même intéressant de
gagner 20% plus
30%, plus alors là c'est entre 20 et 40
+ 20 ça fait pas mal de gains bon on va
voir tout ça en détail sur un schéma
et autre chose comment on peut gagner
plus c'est aussi un en allant chercher
plus profond et ça en fait les plantes
en fonction de la taille des systèmes
racinaires
et on va pouvoir aller chercher
augmenter la taille du réservoir par la
profondeur donc on va voir ça en détail
on peut aussi éviter de perdre si on
reçoit pas d'eau de recycler donc ça ce
qu'il faut comprendre c'est que l'ombre
permet de faire un 5 à 10 degrés de
différentes températures donc du coup si
on refroidit mais l'eau va plus pouvoir
contenir dans le dans la masse d'air et
ça va faire des gouttelettes c'est ce
qu'on appelle la rosée donc 5 10 degrés
c'est l'équivalent de 750 à 1500 mètres
d'altitude donc c'est pas une
intéressant et ça c'est des idées que
qui sont développées par les agrumes
et dans cette idée là
donc on peut avoir cette idée que le
bocage est supérieur à la forêt donc de
quoi est-ce que ça vient donc déjà bon
mais si on plante tous les arbres au
même endroit
éventuellement ils vont tomber tout ça
panne de dos au même moment et du coup
voilà si on les répartit sur le
territoire déjà ils vont pouvoir
explorer des des réservoirs où ils sont
plus plus seul et donc il y aura moins
de soucis de ils vont chacun avoir des
réservoirs des surfaces de captage un
peu plus grand après aussi ce qui est
intéressant de voir c'est que dans la
forêt en fait c'est un milieu qui est
très peu reprise propice au
développement des des couverts herbagés
et là c'est important puisqu'en fait si
vous avez juste un mètre carré bon mais
vous ferez de la de l'ombre sur un mètre
carré
si par contre il y a de l'herbe
automatiquement ça augmente la surface
sur ce mètre même mètre carré et cette
surface est importante pour pouvoir
capter plus de rosé donc
voilà donc on va voir les feuilles en
plus je sais pas si vous avez déjà vu
des images mais la nature a sûrement
inventé des stratégies pour mieux
améliorer la captation de l'eau et c'est
pour ça que le que voilà que le bocage
va être va avoir un rôle supérieur au
niveau climat parce qu'on va pouvoir
capter plus d'eau donc ce qu'il faut
comprendre aussi c'est que quand on
condense de l'eau on va passer de 1
litre donc un litre de vapeur d'eau à 1
ml et en même temps on va donc générer
du une place à prendre on va pouvoir
mettre en mouvement les masses d'air et
amener à tirer avec si on rajoute toutes
les plantes qui sont présentes sur le
continent on va pouvoir attirer les
masses des rumides depuis la mer sur le
continent ou attirer des choses à soi
même quand des précipitations vont
apporter que l'air va être humide tout
toutes les zones de condensation vont
générer ces vides et amener le le flux
de pluie à soi donc ça il y a des
publications qui montrent que les pluies
tombent plus sur les la ou la
photosynthèse est plus élevée mais bon
l'homme voit ça se voit pas par
satellite mais ça a très certainement un
rôle majeur
faut aussi
oui voilà dire que en fait cette
histoire de vide c'est un principe
physique qui exploité dans le monde où
j'étais dans la chimie on a des pompes à
vide qui marche comme ça où on envoie de
la vapeur dans un venturi et en le
condensant et bien on génère du vide
c'est une bonne application industrielle
pour faire du vide de bonne qualité pas
trop cher
si on continue alors des fois il pleut
quand même donc là c'est important de
bien arriver à capter l'eau au moment où
elle passe donc on va parler
infiltration donc la nature a inventé la
recharge très haut débit et ce qu'on
voit c'est qu'en fait on a beaucoup fait
varier ses capacités on peut se poser la
question si on a pas inventé les
inondations donc ça on va voir tout ça
en détail
et ensuite ce qu'il faut voir aussi
c'est que le on joue sur la force et la
présence des plantes donc la force la
force des plantes c'est en fait de
convertir l'énergie en source d'énergie
acceptable pour le vivant donc ça va
permettre d'alimenter toute la chaîne et
il y a aussi des choses qui vont se
faire du fait de la présence de la
plante comme par exemple la garantie du
refroidissement bon on l'a vu il y a les
vapo transpiration mais il n'y a pas que
ça il y a les plantes peuvent aussi
avoir un rôle quand elles sont mortes
donc la filigrane vous commencez à voir
que qu'on voit toutes les petites
astuces qu'on développait les les
organismes vivants
pour améliorer les stratégies pour
capter l'eau donc ça c'est très logique
il faut comprendre que voilà quand il y
a des mutations des innovations dans la
nature mais ceux qui ont une innovation
pertinente pour capter l'eau ben ça
permet de garantir le succès de la
descendance donc là les plantes mortes
c'est peut-être pas innocent que
lesquels soient claires et brillantes
vous avez vu les païens donc ça ça
permet de réfléchir les rayons lumineux
ou d'absorber moins d'énergie par albédo
et réflexion et ça permet de garder un
sol frais de du coup d'avoir des
possibilités de pluie qui viennent se
condenser là et du coup ça favorise la
sélection de de ces de ces innovations
et de ça les a perpétués sur sur la
planète donc c'est assez dommage de de
pas utiliser ça parce que là c'est c'est
des choses vraiment pas cher on peut
arriver à refroidir la France très
rapidement simplement en laissant les
pailles dessus et derrière ce serait pas
un souci parce que s'il pleut davantage
on abîme vraiment les outils mais bon il
faut
il faut le il faut faire ça je pense
c'est un truc très intéressant au pire
on risque de travailler un peu plus tard
mais si on reste dans les délais
acceptables ça vaut le coup d'être tenté
je pense
pour ce qui est de la garantie du alors
des fois on a des choses plus complexes
mais c'est toujours lié à la présence
des plantes donc là on peut avoir dans
certains cas mais il faut une très haute
diversité de plantes et si on a des
ruminants et des prédateurs et bien on
peut multiplier par 10 les
séquestrations de carbone alors là aussi
c'est peut-être ça c'était comme ça
avant et peut-être en dérégulant les
choses c'est comme ça aujourd'hui que on
a des problèmes de CO2 dans l'atmosphère
là on va le voir en dernière slide il y
a deux slides là-dessus vous allez voir
et ça ça donne beaucoup d'espoir et
ensuite la garantie de l'infiltration
donc les plantes
on a vu la nature travaille à très haut
débit mais quand on quand le sol est
abîmé les plantes vont pouvoir protéger
le sol éviter des phénomènes qu'on va
voir en détail dans les dernières slides
aussi et voilà donc là je vais
maintenant voilà donc tout ça là c'est
de l'agronomie et ce faut comprendre et
on le voit c'est que on a tout fait on
perd tout sur tout ces tableaux en
permanence partout donc c'est nous voilà
ne que parce que
on travaille les sols souvent et on
abîme tout ça on essaie de voilà de
organiser différemment dans notre goût
la nature et que alors que la nature
voilà a des façons de faire qui sont qui
ont du sens et pour voilà pour garder
l'eau pour faire le climat et à la
limite si on laisse faire les plantes et
bien ça nous fait geler la planète donc
on a un rôle à jouer mais il faut
vraiment être dans la mesure
donc ce qu'on va regarder on va regarder
on a vu là le l'érosion des
précipitations sur le territoire qui
traduit du coup maintenant que on a
évoqué ces notions de capter l'eau et
point froid recyclés en fait si on
dégrade tout ça et bien on perd de la
conductivité climatique on perd la
capacité à recycler l'eau et à pas
tomber en panne donc c'est pour ça qu'on
a vu que Strasbourg était plus impacté
que Brest c'est assez logique maintenant
on va voir notre capacité à faire tomber
la pluie sur tout le territoire global
et dans le temps voir quelle variation
on a eu et quelle corrélation on peut
faire avec la végétation donc si pour
les données on utilise des données sur
des sites des bases de données on va
utiliser les précipitations quotidiennes
en millimètre par jour et on va les
regarder la quantité d'eau qui était
mesurée dans l'atmosphère et en faisant
le ratio des deux mais ce qui est tombé
par rapport à ce qu'il y avait c'est
notre capacité à faire tomber la pluie
donc voilà c'est assez simple voilà le
graphique voilà ce que ça représente
donc là on part de zéro donc vous voyez
ça a pas l'air ça a l'air à peu près
constant mais il y a quand même pas mal
de variations alors pas du simple double
mais je pense qu'il y a un bon tiers en
variation et du coup on regarde avec on
va poser des plantes donc le premier
truc qui vient à l'esprit c'est la forêt
donc on va regarder ce que ça donne par
rapport aux surfaces boisées donc vous
voyez qu'il y a une certaine corrélation
mais c'est quand même assez minimum
il y a un coef de 0,1 là si ma mémoire
est bonne donc c'est pas très très élevé
alors on peut essayer de trouver mieux
et on va partir sur des regarder les
surfaces de prairie donc là on a déjà
quelque chose de mieux je pense qu'on a
un coef autour de 0,5 là et du coup
enfin on le voit là il y a que ça que ça
explique mieux les choses et du coup on
peut se dire voilà est-ce que ça serait
pas finalement la somme des deux
prairies plus surface boisée alors
pourquoi prairie parce que prairie c'est
des des surfaces c'est des cultures qui
sont là en permanence
et qui qui ont pas mal d'avantages ont
mal découvrir tout du long de la suite
des slides mais et les forêts en fait
c'est des surfaces pérennes où en
général on a très très peu
d'interventions humaines et du coup ça
se consort ça c'est des choses qui sont
assez proches des écosystèmes où on met
pas trop les pieds dedans et donc si on
prend la somme des deux et bien là
carrément c'est encore mieux je pense
qu'on monte à une corrélation à 0,8 ou 0
0 80
voilà donc si je simplifie un peu donc
on va garder
les deux là la conjonction et les
prairies
et on va voir ce qu'on peut en faire
donc
si dans l'idée on fait tomber plus de
pluie mais forcément on doit retrouver
un lien entre la végétation la
sécheresse donc ça là le graphique qui
est présenté donc on a des moyennes
mobiles qui sont glissantes donc je vais
rajouter une moyenne centrée pour mieux
refléter les choses qui se passent au
moment et ensuite donc on présente notre
capacité à faire tomber la pluie donc là
voilà donc vous voyez qu'il y a quand
même il y a quand même une aspect miroir
donc on va faire une pirouette et
repositionner ça et vous voyez que les
courbes se marient assez bien ça donne
l'impression d'une relation assez intime
avec cette courbe rouge qui tourne
autour de la courbe verte et on pourra
dire que la que le taux de prairie va
sous tendre le taux de sécheresse alors
la relation est en ordre inverse le taux
de sécheresse augmente et le taux de
végétation diminue ici et vous voyez que
augmente ici pardon et vous voyez que
quand il y a beaucoup de végétation mais
il y a moins de séchage donc en gros on
aurait pour une variation de 5% de
végétation pérenne on aurait 7% de
sécheresse en plus
donc ça du coup on va aller regarder
dans un autre espace maintenant on n'a
pas encore regardé on va regarder
l'hygrométrie donc l'hygrométrie c'est
c'est vraiment la masse d'eau qui est
dans l'atmosphère et
voilà le les échelles qu'on va avoir
sous les yeux donc on part de 50 % à 85
% donc plus les gros maîtrise sera élevé
plus c'est des zones où on va facilement
former des nuages
et
aussi mais on peut supposer que si l'eau
l'annonceur est très chargé il y aura
davantage de capacité à former la pluie
donc en toute logique les végétations
pérennes devraient avoir une certaine
synchro
reflet dans l'hygrométrie
donc on va regarder ça donc on va
regarder dans l'espace vers la hauteur
plus ça sera élevé plus c'est les hautes
altitudes et on va regarder dans le
temps donc voilà la carte qu'on obtient
de variation donc plus d'humidité auprès
du sol là où on forme les nuages qui
nous arrangent bien donc et
immédiatement on voit que par là on a
une érosion c'est à dire qu'on voit plus
de rouge et de de jaune aux endroits où
il y avait des couleurs plus qui
montrait plus d'hygrométrie et les
stocks est à peu près par là et si on
positionne le graphe qu'on vient de voir
vous voyez que bon ça se voit bien
surtout avec le la capacité à faire
tomber la pluie qu'on a tracé on voit
que quand la courbe monte on se retrouve
automatiquement vers des choses où on
voit qu'il y a plus d'hygrométrie donc
si on a vu que
ça avait du sens de relier la capacité à
faire tomber après avec la végétation et
avec la sécheresse on voit que il y a de
l'impact dans l'atmosphère donc ce qu'on
a vu c'est que les plantes peuvent évap
otranspirer donc c'est logique que plus
on aura des plantes qui sont capables
des vapo transpirer plus on aura des
grosmétrie donc plus on pourra faire les
nuages plus on pourra faire ça donc
c'est tout ça est cohérent
donc on a à peu près tout perdu et
gagner du CO2 donc si si tout ça c'est
de l'agronomie c'est aussi de la
politique
parce que alors ou des politiques
individuelles des façons de faire des
gens ou des politiques à l'échelle
nationale ou maintenant à l'échelle
européenne donc on va regarder un peu
puisque maintenant les politiques sont
fixées à l'échelle européenne on va
regarder ce qu'il a été demandé de faire
aux gens dans le temps sur la période
qui nous intéresse donc et on va prendre
un angle de vue parce que l'idée
derrière a quand même c'est d'aller
regarder l'impact qu'on a sur le
réchauffement climatique avec avec
l'agronomie et les politiques
agronomiques donc on va regarder on va
prendre notre angle donc cet angle c'est
celui de ce que voit pas ce que
prédisent pas les modèles c'est-à-dire
qu'on va regarder ce qui est la
température qui était prévue et combien
il y a eu réellement et on va pouvoir
identifier des moments où les modèles ne
voient pas souvent des des moments de
surchauffe donc c'est cette courbe
violette qui est qui et derrière un
sous-jacent vous voyez qu'on a la courbe
de tendance et vous voyez que sur la
période stable les modèles prévoient
bien le ce qui se passe par contre dans
la période moderne il prévoit de moins
en moins bien ce qui se passe et on a
deux groupes de réchauffement non
modélisées et ça c'est quand même assez
paradoxal quand on sait que les mesures
sont beaucoup plus fiables aujourd'hui
et que
et que voilà donc si on regarde ça comme
balai d'un rapide regard je sais pas si
vous avez commencé à regarder les dates
mais on a on a ce pic là centré sur la
période 1945 donc bon on va on est là
pour parler d'agronomie et très
certainement on a vu que voilà les
plantes pouvaient avoir de l'impact et
on peut se poser la question de quelle
est la qualité de l'agronomie faite à
grand coup de bombe et très certainement
voilà on a dû perturber les les
la nature le taux de plantes les arbres
on a dû casser des arbres
et ça ça s'est traduit par du
réchauffement et dans les dans les
modèles il y a pas marqué combien on
comment on prévoit le climat et le
nombre de bombes qu'on envoie si on joue
un petit peu plus sur la zone récente
donc là ici on va regarder en lien avec
les politiques agronomiques donc la
politique la pacte c'est structurée et a
démarré en 1962 avec une période qui a
été assez sur le plan agronomique
c'était pas mal il y avait des progrès
donc ça liés à la mise en place des
tracteurs des engrais et tout ça nous a
conduit vers vers une surproduction de
beurre bon il y a peut-être d'autres
choses aussi qui ont fait qu'on en est
arrivé là mais en tout cas ça marchait
plutôt bien derrière vu qu'on était et
alors là le pendant cette période où
l'agronomie ou en ramasser les fruits de
du travail des sols les modèles ne
voient pas refroidissement
donc là derrière vu qu'on avait trop de
beurre ben on a mis en place une
politique pour dire aux gens arrêter de
faire de l'élevage donc ce qu'on faisait
c'est qu'on donnait 300 francs pour
faire du blé et 0 pour garder les bêtes
donc les gens ils ont pris leur tracteur
ils ont pris leurs outils ils ont passé
les prairies à la moulinette ils ont
fait du blé donc voilà cette politique
est là donc ça correspond ça commence à
correspondre avec une source de
réchauffement non modélisée derrière on
a eu une autre politique où on demandait
aux gens de pas faire de on était
toujours dans la surproduction de pas
faire de culture à la carrément le but
du jeu c'était de laisser 20% de côté
des surfaces on appelait ça le la
politique de gel des terres et on me
demandait de faire un semi ou pas je
pense qu'il y avait quand même une semi
ça dépendait des zones il y a des
endroits où on disait rien et il fallait
mettre un coup de broyeur et donc du
coup tout ça on n'avait pas les plantes
et c'est possible que ça aille jouer sur
voilà sur le notre capacité à faire
tomber la pluie ou à faire du climat
derrière on a une période de jachère
alors là on a été un peu plus
intelligent quand même on a dit baissé
surface on va les délier à l'industrie
on va fabriquer des de l'huile ou du
colza avec du colza ou du tournesol
donc tout ça c'est une période quand
même les modèles ne voient pas une
source de réchauffement mais mais ce
qu'il faut voir c'est que les prairies
on ne faisait rien dessus et là on est
rentré dans une logique où on travaille
les sols et c'est peut-être ça aussi qui
a de l'impact et on va voir comment et
ensuite on a eu un moment où on disait
aux gens prenez l'argent c'est bon
faites ce que vous voulez donc
bizarrement
c'est une période où les
modèles voit pas une source de
refroidissement alors dans ce que peut
faire peuvent faire les gens qui étaient
interdits pendant la politique de de
jachère c'était de faire des cultures
dérobées c'est à dire que les gens ont
l'habitude de ils ont constaté qu'ils
arrivaient à faire plusieurs cultures
dans l'année donc c'est ce qui faisait
un moment donné c'était interdit et là
ils ont eu de nouveau le droit donc ça
ça a pu aider et là maintenant on est
rentré dans la période de verdissement
de la Pâque alors là c'est assez
surprenant parce que on essaie de faire
des choses bien mais les modèles ne
voient pas une source de réchauffement
donc ça c'est plutôt embêtant et si on
remet les courbes qu'on avait vu de
végétation donc là ce qui semble mieux
modéliser les les écarts c'est les
prairies et pas le prairie plus forêt
bon ça c'est logique parce que les les
forêts sont très bien décrites dans les
modèles et que on doit ajuster le taux
de forêt en permanence donc c'est pour
ça que c'est plus corrélé au taux de
prairies je pense donc là on est en
ordre inverse parce que
plus il y a de prairies plus on va dans
du refroidissement
donc ce qui nous amène derrière à aller
voir les choses mais vraiment au cœur du
problème si on l'a vu tout au début
c'est une histoire de sol donc c'est une
histoire de Racine et de réservoir du
climat donc c'est comment on va arriver
à injecter l'eau dans l'atmosphère qui
va être important quelqu'un quelle
quantité et à quelle vitesse
donc ça nous amène maintenant à nous
intéresser aux réservoirs racines-climat
donc on a vu faire les nuages c'est une
histoire de quantité d'eau qu'on va
pouvoir injecter dans l'atmosphère et
donc c'est très important d'aller voir
quelle quantité d'eau on dispose et
comment on peut l'exploiter donc
voilà donc ici vous avez une vision de
notre réservoir d'origine qui contenait
l'eau donc en fait ce réservoir on l'a
dit on peut le on peut le réduire à ses
capacités en fonction de différentes
choses donc je commence à vous montrer
voilà et ça ce sont les c'est ce qui va
permettre à l'injection c'est les
plantes avec le système racinaire qui
vont être capables d'aller récupérer
l'eau
donc on va pouvoir dégrader ce réservoir
donc la première dégradation qu'on fait
assez souvent c'est que on va
éventuellement en mettant des engrais ou
des choses comme ça on va pouvoir perdre
une partie de la matière organique ou en
mettant des engrais organiques ou au
contraire en enlevant
en me prenant la part qui normalement
sert à nourrir le sol on va déjà pouvoir
déréguler un petit peu et ça ça va se
traduire par la perte de matière
organique va se traduire par des
émissions de des pertes de CO2 derrière
une autre dégradation ça va être la
disparition des champignons alors là ça
va avoir plus d'impact parce que les
champignons permettent de de 600 pas là
mais ça augmente les coûts de
fonctionnement de l'écosystème du coup
il est moins performants et il va
émettre beaucoup plus de de CO2
donc là c'est grosse perte de CO2 et en
général on va aller vers on va pas mal
réduire les taux de matière organique
l'appareil c'est aussi des notions de on
prend les choses on ramène pas donc ça
ça peut pas nourrir et où on tombe enfin
il y a plusieurs façons d'abîmer les
champignons ou alors simplement on est
dans une phase de réchauffement
climatique
généralisé et ça affecte les champignons
donc du coup ça vient amputé pas mal
notre réservoir
et derrière ce qu'il faut voir c'est que
les plantes qu'on fait pousser mais j'en
ai mis deux et c'est pas innocent c'est
qu'en fait vous avez des plantes une
plante qui a un très long système
racinaire là qui fait 3 mètres alors que
l'autre fait qu'un mètre 50 et cette
plante avec le long système racinaire
c'est la plante pérenne c'est celle
qu'on a vu tout à l'heure c'est celle
qu'on peut mettre qui peut expliquer la
capacité à faire tomber la pluie mais
c'est tout simplement parce que elle est
capable d'aller chercher l'eau plus
profond et en général cette plante
pousse dans les réservoirs complets où
on a pas d'intervention au niveau du sol
et donc on a un plus grand réservoir
voilà et si on passe aux plantes
cultivées
et bien on réduit encore la taille du
réservoir et là on va avoir d'autres
problèmes liés à la mise en culture avec
des engins donc bon ça c'est important
parce que c'est vraiment ce qui nous
permet de fabriquer le climat et ce
qu'il faut voir c'est que sur le dessin
on voit que il y a une ligne rouge qui
est dessinée c'est à dire qu'on va avoir
de l'impact dans le sol et on va réduire
encore les capacités la taille de ce
réservoir
alors là c'est des phénomènes de
compaction bon il y en a tout un tas de
phénomènes mécaniques qu'on peut faire
et celui qui vient d'apparaître là
maintenant c'est c'est ce qu'on appelle
la semelle de la bourre alors je vais
vous montrer ça donc ça c'est les gens
de agriculture de conservation.com qui
nous montre donc ça c'est un champ qui
est cultivé en méthode classique et où
on a une présence de semelle de la
bourre dans ce qu'il faut voir c'est que
le sol est assez compact là je vous
montre une autre image d'un sol où on
fait de la régénération vous voyez que
la texture est plus grumeleuse on a des
petits morceaux qui se détachent plus
volontiers et ce qu'on voit aussi c'est
qu'il y a des traces noires donc ça ça
correspond au passage des racines que
vous voyez arrive à explorer le sol la
profondeur et donc ça ça va être
important pour mieux exploiter ou mieux
transférer l'eau dans les couches
inférieures et alors que quand on est
avec une présence de semelle de la
bourre on la voit ici là il y a une zone
brillante ça c'est ça ferme l'accès à
l'eau et même aux racines donc on
exploite plus que la partie supérieure
du réservoir en exploite plus que 30 cm
bon après il y a de la capillarité ça
remonte des idées ou un moment donné il
faut fournir beaucoup d'évaporation pour
former le nuage pour éviter que ça
chauffe mais on a perdu la capacité on
ne peut pas faire ça et quand c'est une
surface ça va mais quand c'est partout
que qu'on a des impacts comme ça et ben
partout au final ça se met à chauffer et
ça demande beaucoup plus et du coup on
peut pas faire c'est vraiment
problématique
mais par contre le sol est assez en
profonde
on voit bien normalement il faudrait
qu'on tourne à 70 psy quoi enfin tu as
vu chez toi donc là on est à rien on
monte à 300 300 hop 300 300 constants ça
y est je suis passé
250 120 100 enfin 200 petits
voilà je suis au fond et pour toi c'est
comment
déjà rien que là le sol il est sec tu
vois
ça va il est humide mais là il est sec
voilà et là c'est bon c'est souple mais
le reste voilà donc les réservoirs du
climat font 25 cm pas plus
donc voilà le 8 mars 2023 ça fait 30
jours que nous avons pas eu d'eau
nous recevons 25 mm
dès lors qu'on a un champ compacté sa
ruisselle érosion à la mer
donc voilà et ça s'accompagne en général
d'une perte d'eau puisque il y a une
mauvaise infiltration et qu'en général
on draine donc ça part plus loin ou
naturellement ça part au fossé ça
s'échappe ou alors ça stagne un peu en
surface donc les stagnations de surface
voilà alors là
on est carrément dans un cas un peu plus
grave puisque là on a des passages de
c'est dans un verger on a les passages
de tracteurs qui sont vraiment comme
induit par la présence de la végétation
donc on passe toujours toujours au même
endroit mais voilà ce que ça peut faire
vous voyez l'eau reste en surface et ici
vous voyez un tas de terre mais c'est le
tas de terre qui a servi à faire ce trou
et vous voyez que le trou est
parfaitement sec au fond et donc dans
l'idée de pouvoir faire du climat avec
de l'eau là
c'est pas trop gagner d'avance donc
on peut carrément avoir des fermetures
de
profil dès la surface et cette eau ben
c'est le ruissellement c'est les
inondations c'est ça tout réparer et
elle est perdue pour le climat et chez
nous et plus loin donc
et c'est bien ce qu'on voit au niveau de
la France donc vous avez bien cette idée
que le que le sol a perdu beaucoup de
matières organiques il est clair et donc
du coup il y a du ruissellement il y a
de la voyez les rivières sont en crues
et en plus on emporte le sol qui parle à
la mer donc c'est bien ça qu'il faut
voir et du coup ben quand on a un sol
comme ça mais automatiquement on peut
pas faire le climat on a la présence du
soleil tout le temps et voilà et surtout
voilà j'ai mis aussi le tournesol parce
qu'il symbolise le fait que petit à
petit mais on va aller chercher des
cultures et qui résistent toujours mieux
à la sécheresse donc ça ça veut dire que
c'est des cultures qui aussi si par cas
on avait un peu plus d'eau et ben elles
vont pas envoyer plus d'eau que ce que
dont on dispose c'est des plantes qui
vont mettre sur la défensive et le
Tournesol vient de l'Arizona et
peut-être aussi c'est pas étonnant qu'on
a un climat qui s'approche le plus en
plus de celui de l'Arizona
donc là on va regarder
d'autres problématiques donc dans la
slide vous avez vu un moment donné il y
avait un pneu qui était dessiné et il y
avait même deux pneus et ça c'est pour
dire qu'il y a une évolution dans
l'impact peut faire le matériel donc on
va regarder ça en détail donc là il y a
une excellente publication qui fait des
parallèles entre les machines et les
dinosaures donc comment est-ce qu'on
peut comparer les deux donc la
comparaison qui est proposée ici c'est
par rapport à la masse du de l'engin ou
du dinosaure et
l'autre axe c'est le la surface de
contact ou le que ce soit de la pâte ou
du pneu et on voit que petit à petit
l'innovation nous amène dans les
compromis qu'avaient trouvé les
dinosaures qui avaient trouvé la nature
et ça c'est pour des questions de
motricité d'adhérence
mais tout ça ce qu'il faut voir c'est
que le poids des machines va augmenter
les impacts donc ici vous avez un
graphique qui est en fonction de la
profondeur de sol et là on va voir le
ratio entre le stress qu'on applique au
sol et ça résistance mécanique et à un
moment donné quand on dépasse quand
c'est supérieur à un donc toute la
partie de droite et B on va
exercer une une contrainte trop
importante et on va perturber le sol
donc dans cette idée d'avoir des
micropores qui vont stocker l'eau et
bien là on va les écraser on va les
fermer et on va perdre sur les capacités
de stockage d'eau on va voilà fermer les
ports et ici ce qui représentait il y a
aussi le cheval et ça dans le monde
agricole on sait que le cheval c'est
quelque chose qui va beaucoup abîmer les
sols et les prairies mais il faut
prendre conscience que le poids des
machines va impacter beaucoup plus dès
1958 mais ça ne cesse de croître le
petit graphique en inclusion vous montre
les profondeurs d'impact alors si jusque
dans quelques années 80 à 2000 c'était
pas trop trop grave parce que on avait
en 80 voilà on labour jusqu'à 30 cm
volontiers et c'est peut-être pour ça
aussi qu'on a augmenté les profondeurs
de la Bourse c'est parce que en fait le
on répare le sol on
casse on essaie de reconstruire un peu
une porosité mais il faut comprendre que
cette porosité n'a rien à voir avec la
porosité naturelle c'est juste des des
macropores ou l'eau va pas pouvoir
s'accrocher ce stocker il faut vraiment
avoir des du capillaire qui va permettre
d'absorber le l'eau comme un buhard quoi
et du coup ce qu'on voit c'est que
maintenant depuis 2020 on a dépassé les
50 cm de profondeur et bon aujourd'hui
on sait travailler le sol profond et de
plus en plus les gens travaillent
profond pour réparer le sol avec ce
qu'on appelle les décompacteurs mais il
n'en reste que petit à petit on est en
train de dépasser les profondeurs de
travail d'outils il faut comprendre que
le sol est de plus en plus compact quand
on a des profondeurs que il faut
toujours plus de puissance pour pouvoir
aller faire ces opérations qu'on aura
peut-être pas les puissances et puis on
a peut-être tout simplement pas intérêt
à faire ça
donc si on regarde notre graphique qui
est très intéressant
ce graphique nous montre en fait le
risque de compaction qui augmente dans
le temps et on fait on passe des risques
que pourrait engendrer un éléphant à
celui d'un dinosaure donc à partir de
1965 on a commencé à pouvoir faire du
dégât en condition humide et peut-être
enfin moi dans certains espaces je me
posais des questions qu'est-ce qui
pouvait se passer et ça peut expliquer
cela
notamment c'est dans la capacité à faire
tomber la pluie en été où on voit une
érosion que les prairies au début
expliquent bien mais après un moment
donné il se passe des trucs et ça
correspond avec cette data et ensuite on
a
maintenant il faut comprendre que on
peut faire aussi du dégât quand le sol
est sec qu'il est porteur et à partir de
2017 on a du matériel sur le marché qui
est capable de faire des dégâts en
permanence sur le sol donc
comment du coup ça ça pourrait nous
expliquer des choses au niveau de des
rives de température donc je vous
propose de reprendre le graphique de
tout à l'heure et de positionner dessus
donc ce qu'on voit c'est que bon là
c'est c'est
bon le gros avantage de tout ça c'est
que le poids des engins on le connaît
combien on en a vendu on connaît ce
qu'il faut comprendre aussi c'est que
les dinosaures avaient inventé le
contrôle de trafic c'est à dire qu'ils
ont développé petit à petit un long cou
et les gens écrivent que ils devaient
très certainement vu des dégâts
irréversibles qui peuvent faire au sol
ils devaient passer dans des sentiers et
manger les nourritures de part et
d'autre et toujours passer au même
endroit donc nous aussi on a inventé ça
on a le contrôle GPS maintenant on peut
se positionner très précisément bon il
faut savoir que les GPS ça émergent
depuis des années 2010 en gros et encore
tout le monde n'est pas équipé ce qu'il
faut comprendre aussi c'est que les
outils ils ont pas toujours la même
largeur une moissonneuse va travailler à
une largeur un semoir à une autre
largeur et donc indirectement et ben
même si on a la meilleure
rationalisation possible c'est vraiment
l'objectif c'est de toujours passer au
même endroit mais le problème c'est
qu'après on passe à peu près partout et
que forcément on fait des dégâts un peu
partout bon alors on peut réparer mais
qu'on l'a vu on répare pas aussi bien
que ce que c'était et du coup si on
positionne ça donc avec les points 2017
on fait une petite culte ça revient là
on peut le placer comme ça et quelque
part on explique bien la courbe en S
qu'on peut observer
dans notre dynamique de température
donc peut-être voilà ce courbe
inquiétante à un fondement donc là c'est
une slide ou je fais un parallèle entre
l'infiltration et le téléchargement
parce que derrière il y a une question
de réseau et puis il se trouve qu'on a à
peu près les mêmes échelles donc le
téléchargement on part sur les histoires
de 5g 4G c'est 3G et réseau EDGE donc
vous connaissez la différence
téléchargez un film en Edge c'est
quasiment impossible et pour les sols en
fait on a à peu près le même niveau de
performance on retrouve les mêmes
valeurs
donc je vous ai dit la nature a inventé
le trait au débit ça vient de
standalogie donc on est à peu près pour
un américain qui a régénéré les sols à
760 mm/h donc ça c'est un peu supposé
que ce soit les valeurs de départ les
valeurs d'originale donc 760 mm/h bon
peut-être tout rentre pas dans le sol
parce que s'il y a la capacité mais si
mettons on prend un quart de cette
valeur en un quart d'heure mais c'est
peut-être ça peut passer on peut stocker
même si un peu de pente parce que
l'herbe retient voilà bon la nature est
pas trop mal faite si on pâture la
prairie mais avec voilà les le
piétinement de des animaux comme là on a
vu le cheval pour faire de l'impact si
on laisse trop pâturé longtemps mais ça
va fermer le sol et ça va diminuer
ça va diminuer les trous de petites
bestioles donc ça impacte si on fâche un
bon on est encore à 200 mm heure mais on
a quand même perdu
25-75% des capacités bon là c'est parce
que comme on enlève la matière et bien
on ne laisse pas manger au ver de terre
derrière
on arrive sur le les performances du
travail du sol donc qui sont en dessous
des performances de la 4G
donc là c'est parce que on va voir
derrière mais on va déstructurer et
après on peut carrément arriver à des
problématiques de sol sur travailler ou
de bataille donc on va illustrer ça donc
pour ce qui est du réseau donc le réseau
c'est le bon réseau la 5G c'est le ver
de terre parce que lui il fait des trous
qui sont
verticaux en qui descendent profond donc
ça permet de d'infiltrer l'eau et
d'augmenter les surfaces d'échanges pour
un petit trou de 5 mm si vous calculez
le la surface du réseau du ver de terre
en profondeur si on dit qu'il fait
mettre et bien c'est c'est quand même
pas mal il va être aussi capable de de
voilà de faire des passages bon après
c'est pas un marteau-piqueur mais il a
quand même de certaines performances le
ver de terre
et derrière sur les réseaux des sols et
là c'est des réseaux qu'on a fabriqué
donc l'expérience nous montre voilà les
mesures montrent que que les
performances sont largement moins bonnes
parce que il y a des problèmes de
continuité de débit les trous sont pas
connectés entre eux et du coup c'est
pour ça ça explique les difficultés de
circulation
après peut-être aussi voilà ça a été
mesuré sur des sols travaillés donc s'il
y a des problématiques de sous de
compaction et bien ça va freiner le
débit parce que on peut pas l'amener
directement à mettre sous terre donc
voilà ça ça fait que que ça réduit les
débits et après on a carrément les
problématiques de sol sur travailler
donc là on retombe sur des problèmes
physiques donc je vous mets une image
derrière donc ça c'est l'image du sol
battu ou c'est quand on est sur la
petite barre rouge comme on age c'est
qu'on ferme le il y a plus de réseau
c'est fermé donc ce qu'il faut voir là
c'est une réorganisation du sol
donc là on a un sol qui est travaillé
avec des petites particules de sol bon
là tout va bien on a 30 60 mm heure
enfin c'est quand même un dixième 10% à
peine de ce que faisait la nature voir
moins mais quand on va frapper le sol
avec les gouttes d'eau vous voyez
l'image dessous les sols les
constituants vont se désagréger et les
petites billes les constituants les plus
petits vont rentrer vont commencer à
boucher les pores et carrément l'état le
plus critique on va avoir des feuillets
d'argile qui vont se détacher et qui
vont se mettre en surface donc il en
faut très peu quelques feuillets
d'argile empiler les unes sur les autres
comme vous prenez des feuilles de papier
vous les croisez mais vous faites une
étanchéité c'est pareil qui se passe
c'est ce qui se passe au niveau des sols
et on peut tomber un millimètre heure
donc un millimètre heure là elle part
tout le temps à la mer il y a le sol
reste sec même sans aller chercher le
poids d'un outil
donc
là c'est important de comprendre que si
à la plante qui est au-dessus qui vient
faire un écran qui vient briser les
gouttes avant qu'elle tape fort le sol
ben ça en impact donc laissez un seul nu
c'est pas une bonne idée donc c'est
comme ça qu'on explique que quand on dit
aux gens de faire déjà cher de tondre de
pas faire les couverts d'attendre de
rater les semis mais c'est comme ça
qu'on peut expliquer que les modèles
voient pas une part de réchauffement
c'est comme ça que
que
il faut pas faire ça et alors la
stratégie la nature a des stratégies
pour se protéger de ça on va aller voir
on va illustrer donc là ici on est sur
un deux vidéos donc là c'est un slack
test donc le gars il est en train de
placer deux menthe une qui est
biologiquement active et l'autre qui est
qui est travaillé donc je vous laisse
deviner laquelle et laquelle
donc là les champignons fabriquent des
filets qui viennent stabiliser les
agglomérats pour éviter justement
l'erreur organisation et donc vous voyez
ça va très vite la monte de terre se
délite assez rapidement on va avancer un
petit peu dans le film
il y a 10 minutes 10 minutes
une heure après vous voyez que la montre
qui est stabilisée par la biologie elle
est toujours voilà c'est impeccable et
maintenant on va voir une autre vidéo
donc ça c'est un rainfall Simulator donc
c'est des casiers lainox c'est-à-dire
qu'on a placé dans le sol on a emporté
un bout de sol réel on les a placé tout
ça à côté et on va faire tomber la pluie
dessus pour voir comment ça se passe
devant qui récupère le ruissellement un
réservoir dessous qui récupère
l'infiltration et les sols dans l'ordre
c'était un sol travaillé donc là la
terre est noire donc c'est quand même
des bons sols mais malgré ça ils peuvent
se réorganiser donc il faut savoir que
le sol plus il est clair plus il va se
réorganiser facilement et même la
battance va pouvoir être systématique
quand il y aura très peu de matières
organiques donc c'est le cas c'est ce
que je vous ai montré tout à l'heure les
photos de la de la Garonne c'est la
couleur du sol qui se met
systématiquement en battance et qui
infiltrer rien du tout et c'est pour ça
que derrière il y a des sédiments qui
sont emportés parce que le le sol n'a
plus de cohésion et au milieu c'est un
sol donc prairie naturelle protéger des
trous de ver de terre etc et à côté le
dernier c'est quelque chose où qui est
en régénération on évite de travailler
le sol
donc maintenant on va regarder un petit
peu des principes physiques et aussi
illustrer cette idée que faire du vide
c'est aussi faire de l'aspiration donc
si on prend un litre de vapeur d'eau que
vous avez ici si on
va pouvoir donner un millilitre d'eau
que vous avez posé sur le bouchon et un
litre de place à prendre
donc il existe une application
industrielle avec exploite ce principe
que je peux utiliser dans mon métier
c'est l'éjecteur à vide qui est composé
d'un venturi alimenté à la vapeur et
d'un condenseur donc voilà le chemin de
l'installation là il y a les vecteurs et
ici le condenseur et on a bien noté ici
que on fait de l'aspiration de l'air et
ça fait de très bons vide aussi ou mon
nom est âgé ou un système multietage
donc maintenant on va voir au niveau de
la nature comment ça marche ça donc
condensé pareil ça peut être de faire de
la dépression du vent du climat donc
ne va pas être de la vapeur d'eau pure
on va avoir une fraction d'humidité dans
l'air et l'air froid va pouvoir moins
contenir d'eau que l'air chaud donc dès
qu'on va
dépasser la valeur de saturation on va
pouvoir faire une condensation donc ici
on a le diagramme qui est pour un manque
utiliser donc en fonction de la
température il y a une certaine masse
d'eau que l'air peut contenir et si on
prend par exemple de l'air de maison à
50% de l'hygrométrie 20 degrés et B
quand on va atteindre 10 degrés on va
pouvoir faire une condensation donc ça
c'est ce qu'on a sur les sur les vitres
de
d'une fenêtre par exemple ou voilà ou la
température sera de l'ordre de 10 degrés
et ensuite dans la nature il va exister
des gradient thermiques en fonction de
l'altitude ça c'est bon c'est ce qu'on
ramasse ce qu'on a à l'esprit mais aussi
de la photosynthèse puisque la
photosynthèse va pouvoir rafraîchir par
les vapot transpiration mais aussi par
l'endothermie de réaction bon ça c'est
des énergies assez faibles qu'on va
pouvoir estimer entre deux et 20 watts
en fonction des espèces
là je cite le lierre et le maïs par
exemple mais aussi bon après derrière il
faut voir que éventuellement quand c'est
à l'ombre ça marche moins bien mais bon
on peut faire confiance à la nature pour
avoir des petits trucs pour aller
chercher de l'eau
et donc aussi ce qui va être important
c'est l'ombre puisque là de son fait on
peut gagner 5 à 10 degrés à peu près et
c'est autant que 750 à 1500 mètres
d'altitude
pour ce qui est de la condensation on va
pouvoir donc générer de la perte de
l'appel d'air humide puisque c'est
préférentiellement cette air qu'on va
pouvoir condenser d'après le diagramme
donc automatiquement les flux vont
s'orienter de la de l'air humide et
envoyer vers l'air sec et après derrière
il faut se débarrasser de l'air sec
ailleurs
et ça peut
être mis en relation avec les cours en
jette puisqu'on a de la biblio qui nous
dit que le courant jet se balade
au-dessus de la zone d'activité de
photosynthèse
et ensuite
la condensation sera d'autant plus
importante qui a du gradient thermique
mais aussi ça sera autant d'autant plus
important qu'il y aura de la surface de
déposition c'est à dire que des
plus il y aura de surface
d'herbe ou de choses comme ça qui vont
pouvoir capter des gouttes plus de
gouttes que directement au sol et bien
on va augmenter l'effet de vide
donc ça les agroécologues le voit bien
donc on a par exemple Hervé coves qui
nous dit que dans un dans un écosystème
stratifié il arrive à mesurer 3 mm
jusqu'à 3 mm de de condensation
journalière pendant une période de
canicule alors que dans une une forêt
qui est nue à côté il y a pas ces
quantités là Olivier Husson à Madagascar
a lui aussi constaté 3 mm de
condensation journalière alors que les
plus annuels ne sont que de 300 ou 400
mm j'ai aussi moins pu regarder observer
que dans sur ma parcelle un endroit qui
est un peu à l'ombre broussailleux avait
des ronces j'ai planté des arbres dedans
et puis
des tulips de Virginie donc assez
sensible à la sécheresse et ceux qui
étaient dans le roncier ont eu des
feuilles vertes tout l'été et un que
j'avais planté à côté mais je l'ai
arrosé trois fois il est mort et au pied
du roncier il y avait de la menthe donc
ça ça marche tout ça
et l'effet de qui additionnait tout au
long du paysage va pour créer voilà une
grosse dépression et ainsi normalement
on devrait pouvoir observer qu'un
paysage peut aspirer la pluie donc ça
alors il faut aussi prendre en compte
qu'un seul pentu et souvent peu
anthropisé et que il va pouvoir être
plus
apte à faire ça parce que ben on aura
moins de débroussaillé on aura laissé
les choses dessous il y aura plus de
surface et aussi
la photosynthèse tombera moins en panne
puisque il y a plus de champignons plus
d'infiltration etc c'est plus un pseudo
que système que les choses où l'homme va
va amener sa touche et du coup on peut
se poser on peut se demander alors
ouverte on met la pluie donc si on
observe des échoradas en condition
limite on verra clairement que des fois
il se passe des trucs mais vraiment
bizarre les les écho radars accélèrent
ou ralentissent c'est vraiment ça il
faut regarder les cinq conditions
limites au moment où il y a des zones
qui marchent encore et des hommes qui
marchent moins donc ça avant cette année
mais maintenant j'ai peur que c'est un
peu tout le temps quand même et ensuite
du coup sinon on peut regarder un cumul
de pluie annuel sur un paysage un
territoire avec des paysages très
diversifiés et pour ça je pense que la
Bretagne est un très bon endroit et je
vous y amène donc on va regarder une
première vidéo pour se faire un aperçu
donc là ici vous avez les précipitations
plus c'est violet plus il y en a et il y
a aussi les bois et en fait on va
essayer de voir comment ça s'organise
tout ça donc là c'est une vidéo qui est
un peu accélérée mais voyez le relief
avec ici la végétation vous voyez
comment les pluies viennent
davantage se focaliser sur des zones où
c'est pas forcément les plus hautes
voilà un peu le paysage comme pour
observer avec la densité de pluie que
que vous avez un visuel
et voilà bon une autre vue de du paysage
pour pour voilà que mentalement vous
commenciez à avoir un peu comment ça se
passe en Bretagne
alors je me suis rendu en Bretagne parce
que j'ai découvert une chose un peu
bizarre il manquait pas mal de pluie en
plein milieu de la Bretagne et ça
c'était assez surprenant et aussi voilà
en analysant ce que je montre là c'est
que on a une zone où plus beaucoup une
autre moyen hop là ça allait un peu vite
donc ici on a la carte de végétation et
de des points chauds ici on a les pluies
ici on a la zone où il manque la pluie
donc j'ai pu me rapprocher de des
services météo Bretagne alors ça c'est
l'image de cette année où il y avait
vraiment une anomalie et là on était
autour de 200 mm x 10 et les radars
alors que là on était vers 400 et du
coup j'ai voulu creuser un petit peu ça
je me suis rapproché de
de des services météo Bretagne et vous
avez là ici les j'ai pu avoir accès aux
données pluviométriques de terrain
sachant que voilà les radars donne une
bonne vision dans l'espace de la
répartition mais peuvent être affectés
par un certain type d'erreurs et on a
les plus géomètres qui peuvent aussi
être affectés par des
erreurs de bouchage donc là j'ai
récupéré des stations
qu'on voit pas bien mais il y a les ici
ici pour
mettre
et ici pour Pontivy qui est au centre de
la zone et l'autre c'est une connerie
donc on a bien un article dans la pièce
qui mentionne que depuis quelques temps
il y a des soucis de pluie sur Pontivy
et si on regarde les données de la
station météo on voit que Pontivy
saint-gonnerie ont des des pluviométries
qui sont assez comparables et
relativement faible alors que maintenant
incarnasse Peden ont des pluies plus
élevées et une certaine variabilité
et maintenant si
on avance un petit peu donc bon je fais
il y a plein de chiffres ah oui ce qui
est important de noter c'est qu'on a les
mêmes altitudes pour les stations avec
ça et donc l'altitude ne va pas
forcément expliquer systématiquement la
pluie et ensuite là ici vous avez le
graphique avec les données un peu
historiques sur une grande échelle de
temps et vous voyez que les deux
stations il peut plus en récupérer de la
pluie alors que les autres en ont perdu
et la zone est là
voilà et maintenant on doit pouvoir
passer à la slide suivante là ici avec
une autre vidéo bon là je parle déjà
donc je vais me passer la parole
donc dans cette vidéo on va analyser un
petit peu finalement les plus de
Bretagne donc voilà une image des pluies
donc en fait on va de 1400 mm à peu près
600 mm ici sur la ville de Rennes et ici
au bord donc si on regarde ce que je
voudrais voir c'est la corrélation entre
la pluie et là l'altitude bon alors j'ai
fait une grosse exagération mais vous
allez voir après ça va nous servir donc
en fait comme moi c'est voilà déjà il y
a beaucoup beaucoup de pluie là alors
qu'on est basse altitude et
ce qu'il faut voir aussi
ici on a une petite altitude ici aussi
et en fait ça ça correspond à ce qu'on a
vu tout à l'heure pour la vie de Rennes
donc en fait c'est 590 mm
donc là
ça colle bien donc maintenant ce qu'on
va regarder c'est que on va faire la
différence entre la pluie et le relief
ici je l'ai ajusté pour qu'elle touche à
peine le relief parce que je dis un
minima mon relief parce que derrière on
va voir tout l'impact de la végétation à
minimum on me dit le relief il fait un
effet relief quoi donc si on fait cette
différence donc on fait la pluie moins
de l'altitude
voilà ce qu'on obtient est-ce que ça
veut dire ça veut dire que là
il pleut vraiment
que le minimum qu'on a vu puisque ici on
était au niveau de la mer ça veut dire
que dans la zone du relief il pleut
vraiment que le minimum donc je suis
obligé de dire que le relief il a pas
autant d'impact que ça et ce que je vais
faire maintenant je vais tester je vais
prendre la pluie et je vais enlever que
la moitié du relief
donc voilà ce que j'obtiens donc là
c'est un peu mieux mon activité donc en
fait il faut aller un peu au-delà il
faut aller vers la pluie vers le relief
divisé par 2 et demi à ce moment là on a
encore des zones où il manque mais bon
là sur Rennes c'est sûr c'est un point
chaud et ici peut-être on peut avoir un
effet de du relief qui bloque le ventes
et si on va un peu au-delà on va
l'altitude sur 3 voilà ce qu'on
obtiendrait mais je vais rester sur
cette altitude
la pluie mon altitude de démon donc en
fait du coup qu'est-ce que ça veut dire
ça me dit qu'ici en fait il pleut un peu
plus que l'altitude donc au début on
avait calé l'enveloppe juste à
l'altitude donc on est obligé de tout
reprendre et d'effectuer une correction
ouais en fait on était là tout à l'heure
on est remonté un petit peu de 30 mm je
crois donc si je reprends les mêmes
choses
donc si je reprends les mêmes choses de
pluie à 590 mm voilà donc on repart un
peu comme tout à l'heure relief alors là
je vais direct à deux et demi donc voilà
pour le 2 et demi ce que j'obtiens pour
la pluie moins trois fois et demi relief
voilà ça ferait ça mais je pense que
deux demi c'est pas mal voilà la surface
qu'on obtient et maintenant on va
essayer de faire une corrélation entre
cette pluie en plus et la végétation je
suis sur l'enveloppe plus il veut mettre
deux fois et demi l'altitude maintenant
si on regarde les corrélations avec la
végétation donc là j'ai préparé le truc
j'ai ici les forêts bocages
donc plus c'est haut plus ça veut dire
que ça marche et on devrait avoir de la
végétation une corrélation d'avoir de la
végétation bon là ici c'est le cas mais
ici la forêt elle est un peu décalée là
bon ça marche aussi mais là bon c'est
tout blanc il y a pas de végétation
c'est mal là aussi ça marche mais on
peut aller un peu de là parce qu'en fait
là on a un gros souci c'est que ici
c'est tout blanc il y a rien qui
explique que ça marche donc
là dans mes couches de végétation j'ai
aussi les prairies temporaires et les
prairies permanentes donc là vous voyez
que maintenant qu'on a de la végétation
qui peut expliquer les choses et alors
ce qui est important c'est que tout à
l'heure on a vu que la forêt était un
peu mal mais au dessus en fait il y a
des microforés avec de la prairie et ça
en fait c'est super important parce que
c'est un écosystème en 3D c'est de
l'agroforesterie ça veut dire qu'on crée
beaucoup de gens à l'ombre sur pas mal
de surface puisqu'on a des plantes qui
sont là tout le temps et des plantes
aussi qui vont pouvoir capables de
recharger en nous
il y a des corrélations entre la le
niveau de photosynthèse la nvdi et les
précipitations donc et c'est ce qu'on
semble constater mais en plus voilà il
faut rajouter la notion de de
composition 3D de la végétation donc
maintenant si on regarde toujours on a
des trucs assez cohérents donc là par
exemple on voit que la forêt on est dans
une zone sèche mais alors il manque un
truc on va rajouter une petite info j'ai
aussi là une carte de température donc
en fait ce température c'est quelque
chose qui a été fait cette année pendant
au mois de juin je crois que 65 donc ça
aussi entre 20 et 35 degrés donc ici là
il y a un impact en fait c'est un nuage
on est obligé de le repositionner pour
voir
des populations donc là on a Rennes les
grandes villes et ensuite j'ai mis ça se
voit pas très bien du coup de cette
carte on peut en tirer une carte des
points chauds avec la même échelle donc
voilà la carte des points chauds et en
fait ce qu'on voit c'est qu'on a une
corrélation point chaud végétation si je
remets la végétation voilà et c'est ça
qu'on va regarder
sur le donc là il y a les populations on
le voit là un petit filigrane mais moi
il y a pas vraiment de corrélation avec
la population donc là c'est plus clair
donc en fait on voit que dès qu'on a des
points chauds mais on provoque une
érosion de pluie donc là on était vers
quelque chose où il y a pas mal de pluie
et là on met des points chauds il y a
une érosion et on voit que globalement
les points chauds sont toujours en fond
de en fond de pluviométrie on retrouve
le gros point chaud de Rennes bon après
mettons il y a qu'un père là mais comme
c'est entouré de d'un écosystème sans
moins d'impact visible donc ça nous
amène tout ça toujours à éviter la panne
sèche et donc l'agronomie c'est vraiment
du climat et il faut faire la bonne agro
la bonne agronomie parce que c'est de
l'impact climatique et du coup ça ça
nous amène voilà et aussi dans
l'agronomie il faut bien prendre
conscience que le béton et le point
chaud c'est vraiment la pire des
agronomies alors que ce soit pour le
climat mais aussi pour la biodiversité
puisque tout ça c'est le même problème
et ça nous amène à dire voilà qu'il faut
dépasser cette notion de bilan carbone
et vraiment faire un bilan d'impact
climatique complet donc et maintenant ce
qu'on a vu c'est que 10 tonnes évaporé
c'est autant d'impact qu'une tonne et
demi de CO2 donc ça c'est bien l'idée
que si on n'a pas assez d'eau mais on va
pas faire le nuage à basse altitude donc
on va avoir un nuage riche plus
réchauffant on aura un peu plus d'eau
glace à effet de serre donc ça ça
explique que vraiment c'est le minimum
et en plus ça tombe à pouvoir l'utiliser
plusieurs fois sur le continent donc
c'est vraiment le mini minimum et
derrière on va voir comment quel calcul
on met derrière donc j'ai une grille de
calcul vous allez voir c'est le calcul
très simple donc on a besoin pour
calculer ça de l'émission totale de
l'humanité donc on récupère ça dans
cette publication
que j'ai ici donc entre 1750 et 2019 on
estime à 655 gigatons de CO2 c'est des
données du GIEC de l'IPC à R6
donc le report ici on convertit dans les
bonnes unités vous avez le calcul ici en
tonne de carbone on récupère la surface
du globe on la multiplie par 100 pour
l'avoir en hectare derrière on fait un
petit calcul de conversion les tonnes
divisées par les hectares comme divisé
par 12 x 44 après on a besoin d'une
autre donnée c'est le bilan radiatif
du CO2 donc ça c'est le graphique
classique du GIEC où on est noté 2,16
pour le carbone donc c'est noté ici
après on prend la tapis de vaporisation
de l'eau donc comme il s'est minimum je
prends la valeur pour 100 degrés mais si
on aurait pris à zéro on aurait eu 2500
à la place
derrière on fait ce calcul on divise les
deux 16 par 60 secondes ou 60 minutes à
24 heures à 365 et fin ça s'est
multiplier et on ne divise par 2250 x
1000 puisqu'on est en kilojoules et que
là on est en Watt
donc du coup on a ça on convertit le
détail calcul est ici un hectare et
derrière on récupère les équivalences
voilà la quantité d'eau partant de CO2
et si on fait l'inverse pour avoir un
chiffre un peu plus rond enfin la sortir
comme on veut voilà voilà le détail du
calcul et
derrière si on fait un calcul pour la
pierre agronomie comme on disait tout à
l'heure si on prend les surfaces
artificialisées comme tu puis par la
puvométrie bon pour faire un calcul
alors je vais pas le détail là mais en
gros j'avais trouvé qu'on était de
l'ordre de 50 mm par an et par rapport
au 44 mm des 3,12 watts de la GI vous
voyez que l'artificialisation ça compte
pas mal sur le territoire
là-dessus il faut bien prendre
conscience que toute stratégie défensive
sera perdante que l'eau elle est faite
pour aller au climat quand on investit
de l'eau pour refroidir le territoire et
B ça fait de la pluie et là dedans il y
a voilà il y a des choses qui sont
bonnes assez
on passe à part d'un bon sentiment de
dire il y a de la sécheresse et bien on
va mettre des plantes qui consomment
moins par exemple ben c'est peut-être un
faux calcul comme fait parce que
derrière on va réduire nos capacités à
faire tomber la pluie et le jour quand
on va avoir un peu de variabilité
climatique on va retrouver une nouvelle
sécheresse et bien on va être tenté de
mettre quelque chose qui résiste encore
plus au sec et petit à petit comme ça on
s'enfonce dans la désertification là
dedans aussi l'eau et bien il faut
privilégier essayer de réfléchir là où
elle peut avoir le plus d'impact pour
arriver à récupérer le climat et par
exemple si on dit l'eau on va l'utiliser
pour irriguer des plantes à l'automne
pour les démarre les aider à démarrer
mais ces gages qu'on va pouvoir avoir
une bonne saison des pluies derrière et
au final c'est peut-être là qu'il faut
mettre l'eau ou alors dire on va planter
des arbres qui nous mettront à l'ombre
pour garantir qu'on est de l'Arrosée de
la condensation et du climat ça aussi
c'est voilà c'est peut-être des choses
qu'il faut privilégier
donc là on part pour l'Irlande et vous
allez voir que on peut avoir voilà une
réversibilité dans l'impact
donc du coup qu'est-ce qu'on va regarder
mais toujours cette histoire de prairie
naturelle donc bon il faut savoir qu'en
Irlande ils font à peu près que ça comme
agriculture donc là les surfaces sont en
fonction de la SAU donc surface agricole
utile qui représente à peu près 67% du
territoire alors j'ai pas les données de
forêt mais c'est quand même un pays où
le
vu que la part de forêt est assez faible
il y a il y a peu de d'écart mais déjà
comme ça on voit bien les choses parce
que quand même ils ont fait bouger le
taux de prairie de façon assez
significative donc on voit trois phases
là-dedans si on zoome un peu on voit
qu'on avait un taux de prairie à peu
près stable après ils étaient partis en
rajouter plus puis on a dit non non il
faut en enlever
et ensuite au final une fois que ça a
été fini de dire que qu'il faut réduire
les prairies les ont remises puisque
façon ils ont il y en a tellement que le
climat
enfin c'est le climat irlandais et c'est
ce qui va bien donc on va voir ce que ça
peut donner au niveau de l'impact sur
les températures donc pour ça
on va regarder le delta de température
entre la terre et la mer
et du coup vous voyez les trois phases
ben on voit que il y a une certaine
corrélation on voit que quand on a
réduit le taux de prairie au maximum et
bien il y avait 0,5 degrés de plus entre
le sol et la mer et que quand on a remis
les prairies même on a vu qu'on a mis un
peu plus de prairie que ce qu'il y avait
au départ on est venu à niveau de
température légèrement inférieures donc
ça c'est quand même assez intéressant si
on regarde dans l'espace de
l'hygrométrie donc on retrouve les
analogies on voit que là maintenant eux
ils ont récupéré leur hygrométrie
contrairement à nous donc on est bien
dans l'idée que les plantes à injectant
l'eau dans l'atmosphère et ça soutient
l'hygrométrie et donc c'est normal de
voir de l'hygrométrie quand il y a plus
de plantes
surtout voilà qu'on est sur des plantes
pérennes avec des systèmes racinaires
profonds
et on voit voilà que le moment
où il y a moins de prairies ben on est
quand même dans des phases où il y a
moins d'hygrométrie-anosphérique bon il
y a cette anomalie qui
quand on rajoute le temps que les
systèmes racinaires poussent mais on n'a
pas forcément l'impact de suite et donc
il y a aussi une histoire de température
qui joue là dedans bien sûr puisque
c'est des gros maîtris relatives mais
c'est quand même on voit qu'il y a une
corrélation avec la plante entre la
température et la plante
voilà et après derrière ben tout ça il
faut comprendre que on ne peut légitimer
les prairies mais vraiment qu'avec la
vache il y a que la vache qui peut
utiliser la prairie donc il faut
vraiment se poser les questions un peu
plus larges au niveau de quand on
réfléchit à l'impact de la vache il faut
comprendre voilà qu'une vache en prairie
ben ça ça fait un impact positif sur le
climat ça fabrique le climat
par le pas par la vache et le même mais
par la plante qui va avec par la plante
pérenne
c'est aussi du fait de la prairie donc
là il y a vraiment l'animal qui vient
pâturer c'est des choses très proches
des écosystèmes le travail du sol est
absent on peut avoir des systèmes ou
vraiment voilà c'est très très proche de
la nature et donc ce qu'il faut voir
aussi c'est que qui dit vache dit besoin
d'ombre donc en général les troupeaux
voilà on a besoin d'ombre donc il y a
des il y a des armes en tout cas c'est
pas gênant et c'est même souhaitable et
par contre à l'inverse quand on va
passer en travail du sol ou en culture
céréalière etc l'arbre est vue de
mauvaise oeil d'une part parce que ils
viennent perturber le la bonne marche
des engins en général aussi voilà
derrière on va avoir des rentabilités
qui seront pas forcément aussi élevées
donc ça va supposer de d'augmenter la
productivité donc monter le poids des
machines ça va supposer de de remembrer
les parcelles dans lever les fossés de
voilà de faire tous ces impacts là qui
sont pas forcément pris en compte et qui
qui sont qui sont malheureusement un bel
et bien présent
bon maintenant on va se faire un petit
frein serlande bon pas pour le rugby
mais vraiment pour les
contexte contexte réchauffement
climatique donc là on va comparer la
vitesse à laquelle chauffe les pays par
rapport on va retrancher l'évolution du
reste des terres énergies voir si on est
dans une logique où on a un chauffe plus
fort ou moins vite donc le graphe le
voilà il est un peu complexe mais je
vais vous expliquer comment ça marche
donc vous avez la différence de
température entre le la terre de du pays
et les terres émergées en fonction du
temps donc vous voyez que la France et
l'Irlande dans une première partie ce
sont comportés de façon similaire donc
je vous explique donc l'Irlande c'est
bien orangé vert donc quand on a du
orange dessus ça veut dire que l'Irlande
ne chauffe plus vite et quand c'est vert
c'est qu'elle refroidit enfin un chauffe
moins vite et pour la France c'est rouge
et bleu
donc dans une première partie on est à
peu près dans un même contexte ça évolue
de la même façon et puis on voit que
dans la période moderne on a des
différences entre la France et l'Irlande
donc bon mais toujours pareil si on
revient avec nos taux de prairie donc
voilà ceux de l'Irlande voilà ceux de la
France donc là j'ai zoomé les échelles
pour qu'il soit cohérent en termes de
SAV
ou par du territoire c'est ce qu'on
avait vu tout à l'heure donc vous voyez
qu'on a à peu près les mêmes variations
façon c'est ce qui était demandé les
pays ont respecté la différence voilà
c'est que l'Irlande a réintroduit et
reparti sur l'élevage et nous on est
resté dans les productions céréalières
voilà voilà ce que ça donne donc pour
dire que le les choix politiques de la
nation peuvent avoir un impact sur le
climat et derrière on a l'idée que voilà
ce qu'il dit par les climatologues c'est
que le cas de l'Irlande ben eux ils sont
dans le refroidissement parce que les
courants d'air ont changé donc c'est
peut-être aussi voilà dans cette idée
que quand on a de la végétation on
attire la pluie mais derrière il faut
bien se débarrasser de l'air sec et donc
cet air il faut bien amener quelque part
en faire quelque chose donc peut-être on
fabrique des courants d'air avec et en
tout cas il y a des publications qui
disent que il y a des corrélations entre
les niveaux de photosynthèse dans le
dans la saison le courant jette se
balade au gré de des endroits où il y a
de la photosynthèse et donc ben remettre
de la photosynthèse c'est peut-être se
remettre du port Angel et arriver à se
faire du climat
si maintenant on va voir un autre truc
dans l'idée de réappropriation
climatique donc là c'est en Inde bon
là-bas chez eux les idées sont bien
passées il y a des concours à la télé
genre Intervilles ou les gens ont dit
voilà on fait le concours à celui qui se
refait le plus vite le climat donc bon
ils ont pas les moyens qu'on a ils font
tout à la main vous allez voir donc il
se lance donc là c'est tout un village
qui a gagné le concours qui qui a fait
du TP à l'appel à la pioche
donc les travaux dure à peu près 45
jours le but du jeu c'est de garder
l'eau sur le territoire de l'infiltré de
pouvoir la stocker dans des lacs qui
sont en fonds de valet donc vous voyez
ils ont vraiment
criblé leur territoire de trous et ici
je vous montre ce que ça peut donner à
la fin donc ça c'est les installations
voilà le lac était sec ils étaient
alimentés par citerne et l'année d'après
le lac est plein et ils font des
couverts et du coup derrière ben ça a un
impact sur le climat je vais vous
montrer donc là ici c'est le climat de
ville qui sont assez proches à la même
attitude en Inde donc c'est à peu près
par là donc il y a Satara qui est à 40
kg caravani est ici Satara est à 40 km
plus près de la mer et en fait ce qu'on
voit on va regarder essentiellement les
températures
donc on voit que Satara et cette année a
été beaucoup plus d'anormal bon après
ils ont rien fait c'est une ville donc
ils ont gardé leurs climat ils ont été
dans des niveaux élevés alors que
garavadi a eu des températures beaucoup
plus cantonnées même en dessous des
températures normales j'ai regardé par
la suite ils sont carrément descendus
bien en dessous et là ça fait quelques
années au début du le concours c'est il
y a trois ans
si on regarde les surfaces par satellite
on voit bien qu'ils ont réduit la
température et et ils sont passés de
précipitation de 300 mm à 700 donc là
maintenant c'est fini la citerne et tout
le monde est très content
du coup ça nous amène aussi ouais à
parler de de l'aspect irrigation mais
vous voyez que quand on a de l'eau quand
on est rigueur ben on arrive à réduire
les températures on augmente on arrive à
augmenter les pluies et donc ça c'est
vraiment important de raisonner comme ça
et peut-être si on a des sacrifices à
faire ben c'est peut-être pas vraiment
judicieux d'aller sacrifier le
l'irrigation en agriculture parce que
c'est des choses qui vont c'est sûr
c'est mieux d'infiltrer l'eau de faire
des choses comme ça mais ce qu'il faut
comprendre c'est que ça fait partie de
ce qui fait qu'on avait la pluie et là
je vous dis ils sont partis de 300 mm
donc peut-être si on enlève l'irrigation
et bien on va tomber à 300 et ça sera
beaucoup plus dur de remonter la pente
et ensuite tout ça bon vous devez vous
dire un ben non le réchauffement
climatique c'est le CO2 et bien je vais
vous montrer que on a peut-être fait
aussi des choses graves au niveau de du
CO2 en dérégulant les écosystèmes préaux
donc on va voir quel est le lien entre
la taille des plantes et le CO2
donc ça on va regarder là c'est des
graphiques mais je vous expliquez ce que
c'est donc on regarde le taux de matière
organique donc c'est la quantité la
couleur du sol et on va regarder ça en
fonction de la profondeur et comme c'est
une histoire de plantes on va lui faire
faire une culbute et le placer comme il
faut donc plus on aura de matière
organique plus on a de CO2 dans le sol
et plus on capte et ce qu'il faut voir
c'est qu'on a comme on a perdu des taux
de matière organique et bien on a émis
du CO2 et aussi on a perturbé les
capacités des sols donc je vous explique
ça donc le c'est une histoire de pâture
toujours mais de niveau de pâturation
laisse la vache longtemps elle va manger
beaucoup d'herbe et elle va couper
beaucoup les racines donc vous comprenez
que la plante va moins avoir accès à
l'eau au passage on se fait moins bon
climat aussi et du coup on a de peu de
production de biomasse et aussi en la
plante pense à elle-même à se sauver
d'abord donc elle va pas aller jouer
collectif elle va pas jouer écosystème
donc du coup on a de faibles teneurs en
matière organique si on fait des choses
et ça c'est ce qu'on appelle pâturage
tournant dynamique ou en dynamise les
vaches vous voyez elle est pas restée
longtemps et bien on améliore les
teneurs en matière organique et la
séquestration carbone et alors là le
dernier truc c'est aller très très vite
la vache est partie parce qu'elle avait
le loup qui est arrivé et du coup elle a
mangé très très peu de plantes et alors
quand on fait ça la plante va injecter
des sucres dans le sol et elle va
nourrir tous l'écosystème et du coup
c'est derrière comme ça si on nourrit
beaucoup de champignons et qu'on
diversifie l'écosystème donc tout ça
c'est des choses qui sont pas vraiment
mécanisables parce que ça marche avec
avec une très très haute diversité de
plantes il faut avoir une centaine de
plantes et là si vous êtes prêt à manger
dans vos petits pois toutes les graines
que vous connaissez pas on est ok on
peut faire ça sinon et bien il faut dire
on refait un écosystème et on remet des
vaches et on et surtout ce qui est
important de voir c'est que en
supprimant le en partant de bétail et en
supprimant le prédateur en dérégulant
les écosystèmes et bien on est allé
déréguler les séquestrations carbone et
les quantités que ça peut séquestrer
donc là c'est des chiffres très très
impressionnants on est sur des ordres de
grandeur de 10 fois ce qui peut se faire
d'habitude donc là c'est une image des
États-Unis où il montre qu'ils ont bougé
le bétail deux fois par jour par rapport
à le laisser deux jours en place vous
voyez l'impact c'est pas ça se voit
derrière c'est des gens qui ont
quelqu'un qui encadre des pâtures qui a
vu qu'il y avait vraiment des choses
très très similaires et alors
normalement on dit qu'on évolue à coup
de 0,1% par an et vous voyez que là on
peut avoir des évolutions jusqu'à
pour 5 donc en moyenne on est sur du
0,45 là et ça a été fait sous toute
l'attitude donc c'est reproductible et
puis en plus ce qui nous manquait
c'était de faire ça en France donc je me
suis attelé j'ai travaillé bon j'ai pas
réussi de suite mais là je vous ai mis
les évolutions de matière organique donc
à plusieurs endroits je vous ai dit j'ai
le travail dans un labo donc je sais
faire des analyses j'ai pris soin de
multiplier les analyses etc je suis en
concertation avec des agronomes et les
courbes que je vous ai mis sont les
courbes de
alors là on est sur des choses je sais
pas si vous avez entendu parler du 4
pour 1000 donc c'est vraiment l'objectif
on a dit si on faisait ça partout quand
on évoluait à la vitesse de 4 pour 1000
et bien ça serait super on sauverait la
planète et bien là ce que je vous ai
désigné c'est du 30 pour 1000 et on va
bien bien au-delà on va tellement dans
un impact puissant oui ce que je vous
montrais c'est que il y a une
reproductibilité en fait avec la
personne qui a inspiré ces méthodes qui
est guebwart aux États-Unis donc ça
c'est des méthodes qui sont en place
depuis lui là le graphique il montre les
données en 2016 donc c'est des choses
qui sont en train d'infuser lentement
dans la société bon lui il a pas réussi
d'un coup parce que ça lui arrive un peu
arrivé par hasard et il a su
s'interpeller sur ce qui se passait et
communiquer dessus pourquoi qu'on puisse
le refaire donc c'est quand même pas mal
et en fait ça peut avoir un très gros
impact climatique puisque si en
généralise les pratiques comme ça
donc derrière il va falloir les voir
quel est l'impact qu'on peut avoir sur
le métal donc là ce qu'il faut savoir
c'est que le en général les laisser on
peut aller de 9 équivalents un tonnes
CO2 à une tonne et demi donc ça ça
dépend de la façon dont on alimente les
le bétail donc le bétail qui est qui est
carencé et qui est nourri à l'aliment
industriel bon c'est sûr c'est pas top
quand on va vers des pâtures plus plus
en fait l'écosystème est bien constitué
plus il va faire de d'oméga 3 et on voit
que quand on donne les Oméga aux vaches
et des font beaucoup moins de méthane et
que même le bison fait carrément deux
fois moins que les meilleures vaches
qu'on peut faire donc après si on fait
pâturer les vaches comme des bisons on
verra si
elles arrivent à ces niveaux de
performance quoi qu'il en soit on a déjà
des gens qui avec des niveaux de avec
des façons de pâturer usuelles arrivent
à démontrer des bilans grâce à effet de
serre qui sont neutres et si on intègre
vraiment la la régulation des équilibres
physico symbiochimiques du vivant on va
avoir du CO2 qui qui va avoir cette
taille par rapport au méthane donc là la
question se pose plus même si on avait
encore de mauvaise pratique alimentaire
qui perdure il y aurait pas photo donc
après derrière pour la France on a
exactement le bon nombre de bêtes pour
pâturer partout en France et séquestré
du CO2 en France donc quel impact on
peut avoir et bien en fait on peut
séquestrer deux fois les émissions on
peut arriver à 20 tonnes voire 40 tonnes
à l'hectare oui
on est à deux fois les émissions en
France au niveau mondial c'est pareil du
coup c'est quand même un c'est quand
même très intéressant et du coup vous
comprenez que si on séquestre deux fois
plus vite que ce qu'on aimait et bien en
toute logique et c'est ce qui nous
montre ce film c'est qu'on peut faire
descendre la courbe de CO2 à la vitesse
ou les montées c'est extrait du film
Kiss de Ground qui est traduit en
français il s'appelle mission
régénération et qui fait un bien fou au
moral quand on le voit ça nous amène un
ba voilà je j'espère que je vous ai
convaincu de regarder le climat sous un
autre angle de voir qu'en fait
peut-être il faut prendre les questions
autrement inverser le sens des choses et
comprendre que ça part de la base de la
nature nous ce qu'on voit c'est que les
plantes sont capables de de vraiment
c'est elle qui fabrique les sols par
leur présence qui qui vont constituer
les choses il faut comprendre que la
plante est à l'origine de l'énergie de
tout ce qui n'est pas minéral c'est elle
qui construit tout donc c'est vraiment
important de d'intégrer voilà le
climatologue se soit perçu très tôt que
elle elle conduit régit le climat donc
faites confiance aux agroécologues pour
leurs observations qui régénèrent les
sols qui qui comprennent les mécanismes
qui qui actionnent les leviers dans le
sens où on régénère et je pense qu'il
faut passer à l'agro éco climatologie en
tout cas c'est ce que je vous propose
donc maintenant on va on va attaquer une
phase bon pour les gens qui qui sont
vraiment convaincus vous pouvez aller
voir le petit mot de la fin pour les
gens qui ont besoin d'être convaincus et
c'est normal c'est important il faut
démontrer les choses on va se livrer à
toute une série de bilan un peu comme le
chimiste fera un bilan matière en fin de
synthèse ou en cours de process voilà
ben en fait j'ai fait ce que je mon
métier ce que je sais faire c'est à dire
j'ai fait comme sur les réacteurs où on
va identifier les flux combien de
passent à travers les interfaces
calculent les rendements etc j'ai fait
tout ça pour le pour le territoire
j'avais pu faire ça pour l'agronomie et
j'avais vu qu'il y avait un réel intérêt
à aller vers les choses de Game Brown et
effectivement c'est assez confirmé les
hausses de niveau de fertilité qui peut
y avoir donc là on fait la même chose on
fait ce genre de travail de traitement
de données pour le pour le climat donc
là en plus c'est génial il y a plein
plein de données donc du coup ce qu'on
fait c'est qu'on va évaluer la capacité
à recharger le réservoir du moteur
climatique donc maintenant que vous
savez ce que c'est
vous voyez ça on utilise des données
Noah donc c'est pour le territoire donc
on part de limingroométrie relativement
sphérique on va aussi qu'on a vu tout à
l'heure on va aussi utiliser des données
de précipitation journalière annuelle
donc là les données sont brutes sont
assez brutés et derrière on fait un
petit lissage de données pour que ce
soit plus agréable à l'oeil et pour
mieux voir les choses et derrière on
utilise aussi les humidités de sol et
vous voyez qu'il y a déjà entre les
urbain certaines similitudes et j'ai
voulu creuser voir un peu plus dans les
détails donc j'ai mélangé tout ça j'ai
pu obtenir ce ce graphique donc on peut
mettre sur un fond plus plus bleu pour
voir davantage l'aspect climat et vous
voyez que pendant une période et on
avait une très bonne synchronicité fin
très bonne affinité ou rendement les
plus qui tombaient pouvaient expliquer à
100% de l'humidité du sol il y avait une
bonne corrélation et puis derrière on
est abouti sur une rupture pour la
période
où il y a la corrélation on voit que
plus il tombe de pluie plus les seuls
sont humides et plus il y a des
grosmétrie dans l'atmosphère donc ça ça
peut aussi s'expliquer par
l'évapotranspiration puisque là on est
sur des des données qui couvrent pas mal
une grande surface du territoire n'est
pas juste au bord de la mer
et derrière ben on voit cette décoration
avec on peut se poser la question voilà
est-ce qu'on une panne au niveau des
sols avec tout ce qu'on a vu comme un
impact qu'on peut avoir sur les sols il
faut regarder ça et du coup ben on peut
aller tracer la différence entre les
deux courbes et on obtient quelque chose
comme ça alors en brut on obtient des
chiffres assez monstrueux on trouve 350
400 mm de entre ce qui est tombé ce qui
est plus dans le sol de décoration donc
après c'est certainement pas
autant mais on va y aller pas à pas et
on va essayer de de sortir des choses de
cohérentes donc
en tout cas ce qu'on voit c'est que
cette courbe nous rappelle pas mal notre
évolution de température et voilà la
question qu'il faut se poser c'est
est-ce que les sols sont plus secs parce
qu'il fait plus chaud ou est-ce qu'il
fait plus chaud parce que on manque
d'évapotranspiration on évacue pas bien
les calories on ne fait pas bien les
nuages et il faut regarder tout ça donc
dans les choses qui vont évacuer les
calories ben on l'a vu il y a les
plantes donc on va regarder ce graphe
qui est un graphe de combien
les plantes évapores d'eau en millimètre
tous les jours en fonction de la
température bon après on va pas se baser
que sur une publie donc j'en ai pris une
autre qui donnait deux courbes et bon
mise sur le même échelle vous voyez on a
des choses assez proches et j'ai étudié
les trois pour voir ce que ça donne et
donc on obtient des choses comme ça
voilà donc vous voyez que il manquerait
beaucoup plus d'eau encore que ce que
peuvent expliquer le l'évaporation des
plantes
là dessus
si on regarde voilà il manquerait encore
tout ça et en tout cas ce qu'on peut
dire ce qui est important c'est que les
plantes sont vraiment quand même le vont
consommer beaucoup plus que que par
exemple donc là vous avez un verre la
courbe des plantes ça va consommer
beaucoup plus que une surface libre
d'eau et encore plus qu'un sol nu donc
vraiment en disant c'est au maximum on
peut expliquer qu'on a perdu ça mais pas
plus quoi donc et donc on aura perdu
beaucoup plus d'eau encore
donc derrière
on va
regarder encore les choses autrement
donc pour prendre des ordres de grandeur
un peu situer le contexte donc là c'est
une publication c'est des choses qui ont
été présentées au congrès de
météorologie français c'est en 2022 donc
déjà dans cette publication donc vous
avez le lien bon identifie bien la
fracture 87 et bon pour la zone qu'ils
étudient ils ont des précipitations
aux alentours de 800 mm et ici il y a
d'autres courbes qui apparaissent
toujours la même échelle et là dedans on
a la courbe d'évapotranspiration c'est
la aet c'est l'évapotranspiration réel
et en PET c'est le potentiel c'est bien
la demande donc ça c'est ce qu'on vient
de calculer tout à l'heure c'est la
demande et en réel voilà les plantes
font ça parce que on a un facteur
limitant c'est la quantité d'eau qui a
dans le sol donc si on regarde combien
ils évaluent le delta des vapo
transpiration on est sur quelque chose
de l'ordre de 40 mm de débat pour
transpiration réelle additionnelle
derrière si on regarde aussi par rapport
au prix qui tombe et qu'on regarde un
peu le rendement entre les petits
tombent et combien on met vraiment dans
le sol parce que là on a vu que c'était
l'allure mais si on a un coefficient de
transfert régulier forcément
on n'aura pas la même chose donc là on
est on est sur un coefficient on est à
peu près à 530 mm qui est envoyé
sous forme d'évaporation et et
pour des pluies de niveau de
précipitation de l'ordre de 850 mm
donc si on mouline tout ça alors on peut
aussi prendre un autre angle d'attaque
c'est toujours pas mal d'avoir plusieurs
méthodes et de pouvoir prendre en
tenaille les choses donc là on regarde
en fait à partir des données noires donc
toujours les mêmes données on va
regarder donc ça c'est tous les points
de la base de données mensuel on regarde
en fonction de la température le
l'humidité du sol donc en verre à 24 en
rouge après donc là c'est au fil des
mois mais j'aurai que la température
monte un peu mais on augmente
l'évaporation des plantes et le sol
petit à petit ça sèche donc là la
température voilà par l'évaporation par
les sols nus et par les plantes explique
une part de consommation donc je me suis
dit on pourrait se servir de ça essayer
d'établir la relation corriger les
données
et appliquer en fonction des
températures combien quel serait
l'humidité du sol qu'on aurait pu avoir
si la température avait été plus fraîche
et si on regarde les points rouges en
fait on voit que maintenant on a des
sols plus secs pas en été en été malgré
les températures on retrouve à peu près
les mêmes choses mais sinon en moyenne
sur l'année on a des sols plus secs donc
en corrigeant on peut relever les les
humidités voilà ça va surtout c'est des
choses qui vont corriger l'humidité des
sols pour les mois les plus chauds et là
je vous ai ajouté une autre série de
points c'est le moment où il y a pas mal
de prairies et on voit que on avait déjà
quand il y avait des prairies des sols
un peu plus humides donc j'ai utilisé
ces données si on revient sur le là où
on était au point de départ sur la
courbe de décoration donc je rajoute une
autre une autre notion au niveau des
pluies qui est la quantité d'eau qu'on
pourrait faire tomber de l'atmosphère on
a vu qu'on a un moment donné on avait un
certain rendement à faire tomber la
pluie et du coup j'ai dit tiens on avait
100% de rendement combien il nous reste
en réservoir dans le dans le climat
combien on peut aller chercher si on a
toujours le même rendement donc vous
voyez que ça s'est effondré que petit à
petit on remonte mais on n'a pas encore
récupéré la totalité du potentiel qu'on
pourrait avoir si on avait le même la
même capacité maintenant si on trace de
nouveau notre espace entre les deux
courbes là la quantité qu'on a perdu
voilà on l'a de nouveau ici et du coup
dans tout ce qu'on vient de dire je suis
désolé il y en a pas mal
il y a aussi voilà et on va ajouter une
autre courbe qui est la courbe alors ça
c'est un peu spécial c'est à dire que on
prend la température en fonction de la
température on peut calculer combien
d'énergie on a vu ça tout à l'heure pour
l'équation agi avec la loi de bolzman on
va pouvoir convertir une température en
énergie donc j'ai fait ça et du coup
aussi on a vu que
une énergie on peut convertir en
quantité d'eau et donc j'ai converti la
température en quantité d'eau qui
pourrait manquer par évaporation qui
pourrait expliquer la hausse de
température donc vous l'avez là donc en
gros ben si on a perdu 150 mm à peu près
on peut expliquer la température
et maintenant on pourra finir le calcul
on a vu qu'on a un filtre pas tout et
qu'on passait pas tout en évapot
transpiration donc je fais d'abord une
correction
d'humidité des sols liés à la
température donc ça c'est les nuages de
points on a vu qu'on a fait remonter sur
le côté là donc ça nous dit voilà comme
il fait plus chaud ben en fait ça nous
dit que les sols pour être perçus plus
humide donc ça j'ai fait cette
correction voilà on en déduit une
nouvelle chose et derrière si on affecte
le rendement qu'on avait les 530 mm à
850 voilà on obtient la courbe bleue qui
qui peut voilà qui pourrait être une la
perte d'évapotranspiration qu'on est et
qui finalement colle assez bien à la
température donc on a vu dans les
données qui ont été analysées il y avait
une perte de 40 mm mais en tout cas tout
ça pour dire que les courbes que vous
avez sous les yeux mais les ordres de
grandeur sont bons ça colle bien sachant
que voilà même si on a 40 qui sont
réellement un évapotranspiration là
d'augmentation de vapo transpiration des
plantes
même s'il faut les retranche de là
derrière on a quand même des effets
collatéraux à manquer d'eau puisque on
va faire de moins bonne nuages donc on
va voir un bilan radiatif moins bon et
avec moins d'eau en fait on peut
expliquer
des températures comme ça puisque je
vous ai dit on partait sur du minimum du
coup si on s'amuse à tracer et ça c'est
ce qui nous intéresse et je vous avais
dit qu'on allait s'intéresser au
rendement des sols essayer de mettre en
évidence des choses donc pour ça on va
regarder on va diviser
l'eau qui manquerait par l'eau qui tombe
et du coup on évalue la perte de
propriété des soldes vous voyez cette
courbe donc vous voyez cette courbe elle
a une allure assez singulière moi même
plus beaucoup je vais vous expliquer
pourquoi donc déjà dans un premier temps
on voit que quand ça chauffait ben on
était un tout petit peu moins bon là on
était moins bon mais on ne faisait pas
mal de travail le sol puisqu'on a
implanté pas mal de prairies
on était dans des choses comme ça et ce
qui est pas mal aussi je trouve que
c'est pas une intéressant on voit que
que là on a un pic de précipitation avec
peut-être des végétations jeunes et
peut-être il faut le temps aussi que
l'écosystème se rendent pour pour se
remettre du travail du sol et on trouve
qu'on a un écart à peu près de 2 3 ans
avec ce creux qui qui pourrait être un
moment où les choses sont bien
installées et où on a de bonnes
infiltrations après ça remonte et là bon
on a des taux de perturbation massif
donc peut-être il faut pacifier mais
derrière on aboutit sur un très grand
saut
qui m'est très zen a augmenté donc ce
qui est intéressant aussi c'est que on
voit que les températures augmentent
avant d'avoir ce grand saut donc ça veut
dire on a détruit la végétation on a
enlevé de l'évaporation de l'évapo
transpiration ça chauffe et là on le
voit pas donc ça c'est très cohérent par
contre quand on a mis en place les
mesures politiques on a donné de
l'argent aux gens les gens ont acheté du
nouveau matériel ont acheté des rots à
la bourre qui sont une autre façon de
travailler de sol qui font des trucs
très très fin et qui on l'a vu ça peut
expliquer que c'est pas bien puis
travailler le sol pendant un moment au
début il est encore il marche à peu près
et puis petit à petit se dégrade donc il
faut du temps pour que les choses se
mettent en place c'est cohérent on a
acheté voilà des nouveaux tracteurs on a
rentré des nouveaux tracteurs avec du
travail du sol animé par prise de force
donc tout ça c'est cohérent qui est un
delta entre la mesure politique et le
dégât
donc là l'entrée de la mesure c'est 84
c'est ici on voit que voilà il y a un
delta donc ça c'est pas incohérent on
voit que le pic on a pour une bombe
rendement quand la pluie tombe plus fort
on suit à peu près la Lure de la pluie
donc ça c'est intéressant là on a des
nouvelles cassures on va on va pouvoir
les expliquer en tout cas ce courbe
ressemble beaucoup à un seau de
potentiel donc ça sort de potentiel
c'est un chimie c'est les sauts de pH
bon il y a beaucoup de choses dans la
nature qui sont régies par des sauts de
potentiel ça se sont des choses qui sont
qui arrivent voilà c'est quand derrière
on a un facteur limitant donc ça c'est
le saut de potentiel traduit la mise en
place d'un facteur limitant si on
revient en arrière sur la courbe ce
qu'on voit aussi c'est ici on a une
l'écart qui augmente entre les deux
courbes une décorrélation donc l'entombe
sur 2011 c'est l'année de la de la mise
en place de la plaque verte donc là ce
que ça dit ça dit que on a des humidités
de sol qui sont meilleurs donc ça et
malgré une hausse de température donc ça
bon c'est intéressant
et puis derrière là on a une rupture
alors là c'est c'est 2015 là c'est une
infection là ici on a plus de pluie
alors ça on peut l'expliquer comme
maintenant la période moderne c'est que
on avait introduit les couverts végétaux
d'été
donc ça ça a l'air de bien marcher pour
faire tomber la pluie là avec les
mesures voilà pack vertes on améliore
les faire tomber la pluie bon vous allez
en sa chauffe mais c'est que peut-être
aussi on fait d'autres dégâts donc là on
a une rupture très très très nette en
2017 alors ça 2017 c'est l'année d'une
mise en œuvre d'une politique où on
amplifie le travail du sol puisque donc
il y a 35% des agriculteurs qui ont
marché dans l'idée de de prendre un
crédit impôt pour sortir de sortir du
désherbage chimique et passer sur du
désherbage mécanique donc
automatiquement c'est du travail
superficiel de surface on l'a vu c'est
de la déstabilisation des agrégants et
on peut expliquer la même perte de de
propriété des sols que quand on est
passé de quelque chose où on travaillait
le sol avec des outils tractés à des
outils animés
donc maintenant je vous propose de
regarder les choses voilà on pourrait se
dire mais peut-être si on avait un petit
peu plus de pluie vu qu'on a vu qu'on a
pas tout récupéré peut-être on aurait
même si l'on soit l'absorbe moins bien
on aurait moins de problématiques de
climat et on en aura un peu plus dans
les nappes pour l'eau potable donc si on
regarde un petit peu les choses on
revient sur ce graphe qu'on a vu tout à
l'heure avec l'humidité des sols en
fonction de la température là on va le
saucissonner moi par mois donc toujours
pour rappel l'humidité ici en fonction
de la température et des précipitations
plus les points seront gros plus les
plus importantes là on a rajouté des
donc c'est pour les séries là du mois de
janvier j'ai rajouté une courbe de
tendance
voir donc en fait ce qu'on voit c'est
que en hiver on a à peu près toujours la
même unité de sol pour un mois donné
et les températures varient légèrement
donc là février mars avril alors pour
avril on voit que on change un peu de
dynamique on a tendance à être à sécher
les sols au mois d'avril et puis le pour
le mois de mai mais on va avoir
on voit deux types de choses où on a des
pluies clémente pas mal de pluie et on a
des sols humides ou et ben on a des plus
faibles et les sols ça sèche et après on
ne fait qu'accélérer le le dessèchement
en avançant dans la saison et avec
malgré tout on voit des pluies plus
importantes dans les dans les mois
de d'été au niveau de la France donc ça
c'est un peu l'expliquer par les votes
pour transpiration qui est transmise
vers les zones plus loin quoi donc si on
regarde le nouveau mois d'avril et ben
on voit qu'on sèche beaucoup les sols on
a des sols beaucoup plus secs là en gros
on perdait 7 points d'humilité et
maintenant on a plutôt tendance à en
perdre 12 donc ce qui fait que derrière
voilà si on regarde
que le la période de charnière
de quelque chose qui avait une certaine
harmonie une certaine symétrie ensemble
avoir voilà une rupture basculement et
et
donc c'est ça que je regardais si on
regarde dans l'ensemble des données bon
là il y a beaucoup de courbes mais si on
sépare les choses voilà on est passé de
ça pour l'ancienne période à ce type de
dynamique maintenant voilà vous voyez
que l'effondrement vraiment se prolonge
loin donc on a toujours voilà des mois
de mains un peu humide des mois de juin
qui peuvent être avaient les mêmes
humidité que ce qu'on avait avant mais
souvent on tire vers le bas on tire vers
le sec et
on aura des canicules pour ce qui est
des données ce qui est assez surprenant
quand même assez de voir que les mois de
divers sont secs parce que
c'est quand même assez surprenant alors
là j'ai pas mis les moins d'automne mais
voilà l'hiver on se retrouve des sols
secs bon après aussi on peut avoir dans
les modifications qu'on a faites il y a
dans l'histoire d'infiltrer mais mais là
dedans j'ai pas dit mais on peut aussi
avoir du drainage et tout simplement qui
a été installé à ces périodes de là
puisque comme on avait des sols qui
étaient plus humides en surface on a mis
des drames pour pour sécher ça mais bon
derrière il manque peut-être de l'eau
dans les sols après et maintenant sur un
autre angle de vue pour regarder que
c'est précipitations de mai sont
vraiment centrales on va regarder donc
les mois qu'on a vu avec les mêmes
couleurs donc
mars avril mai
vous voyez que le mois de mai est un
dominance par rapport aux précipitations
de mars avril et surtout au moment où on
avait les prairies si maintenant regarde
avec tous les les mois de l'année donc
on a le moins de juin va être par là et
août peut être là et on voit les pics
toujours ce corresponde et quelque part
après là-dedans puisque ce que moi
m'a bien ressorti aux yeux si vous voyez
l'allure du mois de mai et on retrouve
finalement l'allure de nos
précipitations qu'on a tracé en bleu ce
courbe qu'on a mis en résonance avec les
l'humidité des soldes et bien on voit
que quelque part peut-être le met le
mois de mai et vraiment charnière
puisque on peut avoir on a un reflet
global en fait le mois de mai peut nous
dire combien on aura de pluie au niveau
annuel
et alors ça c'est pas complètement
c'est pas du tout
dès qu'on a je vais vous montrer
pourquoi ça s'explique très facilement
donc si on se focalise sur le mois de
mai là ce que je vous montre c'est des
courbes de d'évapore transpiration pour
différentes plantes donc c'est les
plantes qu'on cultive le plus maintenant
puisque ça c'est des données qui étaient
pour le la région Aquitaine ou
Midi-Pyrénées donc en fait vous avez le
blé qui est une plante d'hiver et qui va
faire son pic d'activité au mois d'avril
et puis qui va décroître puisqu'on après
on va vers la maturité et les moissons
et les plantes comme le maïs ou le
tournesol etc sont des plantes qu'on va
semer au mois d'avril qui sommes toutes
petites et que forcément ils vont pas
évaporer beaucoup au départ et au final
et ben on s'aperçoit que peut-être on a
un trou au mois de mai
et que c'est peut-être ça qui nous
provoque la panne et si on regarde
d'autres plantes donc là j'ai trouvé des
données où on a des choses qui viennent
combler le trou et ça c'est la luzerne
et les graminées d'été donc ça c'est
typiquement les choses qui sont en lien
avec les prairies on peut avoir des
prairies de luzerne on peut avoir des
prairies de graminées ça c'est des
choses qui servent à alimenter le bétail
et donc ça peut expliquer que
en enlevant les prairies on a enlevé
aussi ses plantes et en tout cas dans
les prairies c'est une variété de
plantes c'est vraiment des c'est pas une
photosynthèse qui est qui est monospot
comme le blé où si on cultive 30% de
surface anglais en France et bon on aura
dans notre pic de photosynthèse un
moment donné et puis le maïs va donner à
notre pic de photosynthèse et on aura un
trou au milieu et là aussi on a les
arbres qui sont pas forcément très bien
en place et ou en tout cas on va
effondrer le niveau de photosynthèse de
globale et comme ça on peut rater une
marche et derrière et bien on se trouve
un sécheresse il y a des gens qui
développent des notions de de corridor
de continuité spatiale de de
photosynthèse pour attirer les pluies
explique que ça avait la forêt etc voilà
je pense que la continuité temporelle
est elle aussi très importante pour
assurer un bon climat
car c'est le sol on abîme quand c'est
trop sec ben on fait des fines et du
coup on abîme le sol parce qu'il va se
faire des galettes et mais là on avait
dit c'est un tel date il faut faire donc
c'est des gens ont fait ben voilà on
voit que derrière et bien on a des sols
plus humides donc ça veut dire que l'eau
elle stagne en surface elle s'infiltre
pas et on a bien on peut expliquer des
pertes de rendement des pertes de
d'infiltration qui font qu'après on
manque de l'eau et derrière voilà on
tombe en panne de pluie voilà voilà ce
qu'on peut voir en triturant les données
et en tout cas voilà on peut le mettre
en rapprochement de ces choses là où on
arrive à des situations où les sols sont
secs alors que dessus ils peuvent
paraître humides
et maintenant on va aller voir une
illustration quitte le monde global pour
venir sur le local et bien voir ce qui
peut se passer avec ces histoires de
travail du sol donc du coup là on est
sur la bande incluse
TCS dans une parcelle SD du charpentier
donc on va voir à quoi ça correspond
donc le TCS c'est une technique
culturelle simplifiée c'est à dire que
c'est un travail du sol plus léger et du
coup c'est fait par griffage simplement
et donc c'est quand même toujours
dégradant comme le travail du sol et on
favorise les mauvaises herbes du coup
qui cherchent à réparer le système donc
ce qu'il faut voir par exemple c'est que
le chiendent et bien ils vont faire des
trous comme comme on pourrait les faire
des vers de terre parce qu'ils sentent
que il faudrait faire ça donc ce qu'il
faut comprendre c'est que toutes les
plantes ne se jettent dans la
compétition que quand elles sentent
qu'elles ont gagné d'avance donc
automatiquement il y a des mécanismes
qui font que tac les graines elles se
mettent par exemple on aussi avoir les
les chardons qui vont voir qui manque du
phosphore donc ils sont là pour aller
chercher le phosphore en profondeur avec
le racine et quand on a des champs il y
a plus de problèmes de phosphore le
Chardonne germe absolument pas dedans
c'est Gérard Ducerf qui par ses travaux
a permis de d'éclairer la compréhension
de tous ces mécanismes et il faut aller
voir ça le semis le SD c'est du semis
direct donc c'est à dire que c'est pas
de travail du sol du sous du tout ou
vraiment très très peu juste pour poser
la graine donc il faut comprendre que
c'est la seule façon qu'on est de
cultiver en conservant le travail de la
nature donc tous les trous de ver de
terre etc tout ce qui a été construit et
aussi ce qui est très important la
nourriture parce que il faut comprendre
que la plante permet de c'est le premier
maillon du vivant c'est ce qui permet de
nourrir l'écosystème et derrière aussi
on va pouvoir conserver les habitats et
les habitants puisque on conserve ce
qu'ils ont fabriqué et on les nourrit
donc c'est les chaînes visibles et
invisibles du vivant qui vraiment qu'on
voit apparaître dans le paysage ça il y
a de nombreux témoignages on peut voir
voilà des insectes des des abeilles des
guêpiers d'Europe qui arrivent c'est ça
se voit
et tout ça ça a un faible coût donc ça
permet d'économiser de l'énergie ça
permet d'économiser des fertilisants
alors comment on peut économiser les
fertilisants et bien tout simplement
puisque dans le milieu naturel on a des
bactéries qui sont capables de fixer
l'azote ou etc et ben automatiquement on
va pouvoir réduire les doses si on
mesure dans le sol comme il y a d'azote
et bien on va voir que on n'a pas besoin
d'en mettre autant et là derrière ça va
déclencher une autre possibilité de
d'améliorer la fertilité et le et le
vivant puisque on va pouvoir réinstaller
les champignons qui sont vraiment très
très important et donc du coup là dans
le dans la comparaison Hubert
charpentier continuait à apporter les
apports nécessaires pour la bande de TCS
puisque si on travaille le sol on est
obligé vous apporter de l'engrais donc
qu'il continue à faire ça tout le temps
de l'expérimentation et ça permet aussi
de gagner du temps puisqu'on a moins
besoin d'énergie du coup pour le même
tracteur on peut mettre un outil
beaucoup plus large du coup aussi on a
une seule opération à faire et au lieu
d'avoir plusieurs opérations et bien
derrière ça veut dire qu'on va être
possible de respecter les exigences
plastiques du sol donc ça veut dire
qu'on va pouvoir observer et quand le
sol c'est le bon moment on va y aller ni
quand il est trop gras où on fait des
dégâts où on ferme les ports du sol on
compact ni quand il est trop sec puisque
derrière s'il est trop sec on peut
favoriser l'instabilité structurale
également et avoir des problématiques de
fermeture des ports du sol
donc c'est aussi parce que voilà comme
on a beaucoup moins d'opérations à faire
et bien on fait comme c'est le moment on
n'est pas obligé d'avoir on n'est pas
collé sur un planning saisonnier c'est
vraiment quand c'est le moment qu'on
fait ça
et aussi c'est ce qui est intéressant
c'est que en conservant les plantes
dessus on va assurer une protection
permanente contre l'instabilité
structurale donc même si le sol a acquis
une vulnérabilité à la bataille c'est
parce qu'il manque trop de matières
organiques
et bien avec les paillages ou les choses
comme ça on va protéger de l'énergie
cinétique des gouttes et on évite que le
sol puisse se réorganiser du coup ça
permet d'avoir plus d'eau dans le sol et
comme actuellement ça devient le premier
facteur limitant et bien c'est plutôt
pas mal
donc cette expérimentation a duré 20 ans
j'ai peut-être une image satellite voilà
donc voilà la parcelle donc c'est tout
en semis direct et ici la bande TCS
incluse
ce qui est très intéressant aussi avec
cette expérience c'est que vous voyez la
bande est à 90 degrés d'autres
variations donc ça ça veut dire que on
gomme complètement
les variations locales du sol si on
avait eu une parcelle ici et l'autre là
vu que celle là on la voit qu'elle a été
rejoint là on aurait dit oui mais est-ce
que le sol il est pas meilleur là que là
donc là au final c'est très bien parce
que on peut vraiment comparer la
pratique il y a pas de billets de sol et
on fait une moyenne des variations
locales du sol le fait que soit 80
degrés donc ça c'est top
alors le caractère inclut est très
intéressant parce que ça permet si on
introduit des billets d'être un billet
favorable
donc le biais sera favorable autant sur
le plan de la gestion de l'eau puisqu'on
a vu c'est un filtre mieux donc
éventuellement ça va pouvoir donner de
l'eau à côté et ensuite aussi vu qu'on
peut héberger plus de vie de
biodiversité on va avoir la possibilité
d'avoir des insectes prédateurs qui vont
pouvoir me manger les pucerons et
derrière quand on mesure des
photosynthèses et bien on est sûr que ce
qu'on mesure c'est vraiment du plus donc
la l'occurrence on mesure plus de
photosynthèse autour et moins dans la
bande où il y a le travail du sol
donc ça on peut le mesurer ou à
l'instantané ou faire des courbes là ici
sur 50 donc on voit que pendant les
périodes d'intercultures et bien vu
qu'on laisse les plantes on les a on a
de la photosynthèse en plus et aussi
pendant les périodes de pic de
photosynthèse qui correspondent aux
plantes qu'on cherche à cultiver et bien
on voit qu'elles ont elles sont plus
performantes il y a plus de
photosynthèse bon ben parce que il y a
plus d'eau potentiellement et aussi
parce que il y a le meilleur racinement
voilà des profondeurs de renseignement
plus de minéraux qui vont mettre donnés
par les champignons etc tout ça ça fait
qu'on a de meilleures plantes
derrière est-ce que voilà 20% de
photosynthèse en plus c'est pas aussi
20% des vapo transpiration en plus et
alors là où ça devient très intéressant
c'est que paradoxalement on a un sol
plus humide donc ça on l'a vu si on
ferme le sol et bien on a plus
d'humidité de surface et c'est normal
que le satellite mesure un Canal+ donc
ça ici c'est les images d'humidité de
sol et c'est pour les valeurs
superficielles donc tout ça c'est assez
logique que ça se passe comme ça mais là
où ça devient un peu interpellant c'est
que on trouve qu'on a un sol plus humide
aussi en profondeur et ça il faut
vraiment creuser cette question en
détail et on arrive sur le troisième
petit détail peut-être très important
dans la compréhension des problématiques
de réchauffement
du coup ce qu'on va voir c'est que
l'humidité des sols est surveillée par
trois méthodes en France donc on a la
chance d'avoir un réseau de capteurs
multinive donc c'est à dire c'est des
sondes qui sont plantés dans le sol où
il y a plusieurs étages et on mesure
l'humidité à plusieurs étages donc ça
c'est très intéressant d'avoir ça on a
aussi la méthode satellites et on a donc
dans le satellite le sol Monster qui est
qui est l'humidité de surface donc c'est
ce qu'on a vu c'est les images oranges
et on a ce
levire qui réagit à l'eau contenue dans
le premier maître du sol mais donc ça on
a vu que ça varie beaucoup sur toutes
les parcelles qui avaient énormément de
déterrogénéité spatiale donc du coup ce
qu'on a fait c'est qu'on a voulu
pourquoi pour des raisons pour conserver
l'antériorité des du réseau historique
on a fait un mix de toutes les méthodes
qu'on a corrigé aussi par la
modélisation climatique donc ça ça a été
fait dans le cadre de l'étude de clim
sec qui était une méthode innovante donc
là les gens
comme il y avait énormément de
problématiques d'hétérogénéité
donc du coup ce qui a été fait c'est
qu'à partir de ce mix on a eu des
projections et plusieurs choses ont été
comparées donc il y a eu trois modalités
comparées donc c'est à dire que on a
comparé avec des périodes de référence
variable dans le temps et ce qu'on sait
aperçu c'est que finalement la meilleure
période pour caler le modèle et la
correction parce qu'on parle de
réanalyse des données c'est qu'on a pris
la dernière période et alors quand on
sait un peu ce qui peut se passer
au niveau des sols et que globalement on
a tendance à dégrader on peut comprendre
que si on prend la dernière période on
aura des choses plus stables quand on a
tout cassé que quand on remonte dans le
temps où on était en train de commencer
à casser donc c'est normal qu'on ait eu
plus de fiabilité mais là dedans
derrière c'est peut-être pas les bonnes
choses que l'on obtient il faut
comprendre que il y a pas que des
problèmes de de texture au niveau des
sols c'est-à-dire c'est pas que la
composition minérale qui joue il y a
aussi la pour gagner comme mais il y a
aussi la pratique par exemple les gens
ils avaient la communion le lendemain
matin et puis j'avais pas fini la
récolte il devait y avoir de la pluie
mais il avait plus la veille donc du
coup ben ils font l'opération pour
ramasser parce que la livraison c'est le
lundi la remorque vient et du coup comme
ça ils font du dégâts au sol voilà parce
que un moment donné les gens ils ont une
vie aussi et des fois il y a de l'impact
et l'impact pour être que à l'échelle de
la moitié de la parcelle donc les
climatologues pensent qu'il faut
améliorer la résolution des modèles pour
aller chercher vraiment le détail mais
je pense que le détail va être infini
parce que voilà derrière ça correspond à
des choses qui sont vraiment pas
paramétrissables
donc du coup derrière moi ça m'amène à
me poser des questions là-dessus donc on
a vu que le TCS paradoxalement est plus
humide donc est-ce que le Svir peut pas
être affecté par les compactions et ça
on peut très bien imaginer que le fait
qu'on retienne des poches d'eau en
surface comme le on aura plus d'eau et
qui a moins d'épaisseur de sol à
traverser il est probable que le
satellite voit une plus grande quantido
alors que si on prend la même quantité
d'eau qu'on la répartit sur une plus
grande épaisseur on aura une
concentration moins importante du coup
le signal sera moins puissant depuis la
surface
en modifiant les profondeurs l'eau et la
concentration on va fausser les
coefficients de réponse et du coup
suivant la configuration
spatiale de la répartition spatiale de
l'eau on aura pas on aura un billet de
méthode on aura aussi des questions
qu'on peut se poser par rapport au
sondes puisqu'en fait elles sont
plantées depuis 40 ans dans ce qui était
très certainement et qui est devenu une
prairie naturelle puisque on n'y touche
pas c'est grillage et
parce que ces sommes de couteau très
cher donc on les protège est-ce que
est-ce que voilà est-ce qu'il est
prudent de de surveiller ce petit lopin
de terre qui qui est au milieu d'une
grande parcelle qui maintenant on sait
subit des pratiques différentes et qui
est globalement plus sèche donc ce qui
peut se passer au global pour les deux
méthodes
c'est que vu que le ruissellement autour
va pouvoir venir amener de l'eau
au-dessus de la sonde et en tout cas
avec un sol qui est capable d'infiltrer
correctement donc il va recevoir plus
d'eau et le et le gérer et
comme il est inclus dans une zone qui
est plus séchante et le satellite vera
ça aussi c'est à dire qu'on va voir des
quand il pleut des sols qui vont vite
mouillés puisque l'eau où on en reçoit
plus ou on la retient plus en surface et
très vite dans le temps ou dans la
saison enfin très vite parce qu'on a vu
en Bretagne ça arrive pas bien à
traverser quand même ce qui va se passer
c'est que les sols vont très vite sécher
en mesure que la température chauffe et
donc peut-être il faut prendre le à
l'envers et se dire que on a des
problèmes de réchauffement parce que on
a des problèmes de sol et le malheur
dans tout ça c'est que malheureusement
nos méthodes de
surveillance sont affectées et derrière
voilà est-ce qu'il est prudent de
d'utiliser ces mesures qu'on fait pour
déduire l'évapotranspiration alors qu'on
aurait pu mesurer la photosynthèse pour
déduire l'évapotranspiration et en tout
cas c'est ce qu'on voit quand le sol il
est tout sec en France avec ça ressemble
à un désert l'été je suis pas sûr qu'il
y a beaucoup de débats pour
transpiration et est-ce qu'il est
prudent d'utiliser cet événement pour
transpiration pour prévoir la nuagement
je sais pas non plus et en tout cas ce
qu'on peut souligner c'est que de tout
d'après tous les climatologues la
principale incertitude des modèles reste
la prévision de l'aménagement et je
comprends que ce soit pas facile quand
on n'a pas la vision de ce qui se passe
exactement sur le terrain
donc maintenant on va avoir un dernier
quatrième petit détail donc le climat
est dynamique donc en fait qu'est-ce que
on regarde là on va s'intéresser à la
dynamique du climat au niveau local et
voir en fait le système sol plante comme
un amortisseur du climat donc là vous
avez un amortisseur basique
donc un amortisseur pour pour
l'amortisseur de compétition ou même les
autres mais un compet on a accès au
réglages
c'est régie par plusieurs
caractéristiques donc voilà à quoi
ressemble un amortisseur de compétition
donc on a accès à la raideur du ressort
au réglage de compression de détente
donc ils sont double chaque fois
l'objectif est vraiment de coller aux
besoins dynamiques y compris en fin de
course et en détente rapide ça c'est
très important et voilà pourquoi comment
ça a cette tête là
du coup si on regarde au niveau sol
plante et le
système secondaire sur le plan de
compétition il est comme ça il est
mycorisé parce qu'on a 30 % de réserve
en eau en plus et on a aussi
une surface d'échange accrue d'un
facteur 80 et ça ça peut aider pour
avoir une détente rapide en ayant la
capacité à les recruter l'eau et de pas
attendre que la diffusion amène l'eau
jusqu'aux racines et ça ça va vraiment
être important quand le système
est un peu vide ça peut devenir un
facteur limitant et donc on va voir que
on a tout intérêt à ce que ce soit bien
dynamique et vous allez voir ça dans la
dans la petite animation
donc voilà c'est parti donc les plantes
en voile l'eau dans l'atmosphère et
immédiatement dès que l'atmosphère est
saturé on obtient un nuage et en général
ça tient au frais ça permet d'avoir de
la pluie mais qu'est-ce qui peut se
passer si on a des besoins accrus
donc
ça va arriver hop c'est parti hop et
bien voilà là le système a répondu très
dynamique on a créé le nuage
instantanément alors que la côté on
n'avait pas de réglage de dynamique trop
bien réglé ni la capacité à aller
recruter l'eau et du coup l'eau qu'on a
envoyé dans l'atmosphère et ben elle a
pas formé le nuages et donc du coup
petit à petit on a réchauffé
l'atmosphère avec du gaz de l'eau qui
devient un gaz à effet de serre et du
coup à l'arrivée mais on fabrique un
nuage réchauffant en altitude et on n'a
pas du tout le même scénario là et ben
si c'était mon dernier reboutte d'eau et
que là il Replay et bien c'est reparti
pour un tour et là c'est perdu et du
coup on a bien un parallèle possible
entre un réglage d'amortisseur un
réglage de système sol planta puisque on
peut prouver provoquer
une perte d'adhérence qu'elle soit de
route ou de climat de trajectoire ou de
courbe de température
je vous propose une petite vidéo ou
maintenant qu'on a tracé l'enveloppe
biotique donc on entend beaucoup parler
de cette pompe biotique
qu'éventuellement mettre le climat
mouvement donc là on va aller voir des
rajouter sur les couches des données
satellites réelles avec des aménagements
en état limite donc c'est à dire que le
climat est à l'arrêt au niveau du
territoire de la France et sur la
Bretagne il reste encore un écosystème
comme il est un petit peu plus arrosé et
bien il a moyen encore de faire un petit
peu du vide et de fonctionner donc on va
on va regarder les nuages voilà comment
ils nous montrent le chemin des vents et
il y aura deux couches de nuages une
à quelques jours d'intervalle puisque
après tout s'est arrêté partout mais on
voit que voilà localement on crée
l'aspiration et après bon quand tout le
système fonctionne dans la plus grosse
aspirations mais quand il est enfin vous
allez voir c'est assez intéressant à
regarder je vous ai dit que le nuage
c'est intéressant donc le nuage en fait
il prend sa naissance au sommet de de de
surperformance en altitude c'est faible
mais si on regarde par rapport à
l'enveloppe de des pluies à la
végétation il est au sommet et ce qu'on
voit ce qui est marrant c'est que là il
y a un petit contrat appel et on voit
que le nuage
là il se Ronin il voudrait pas descendre
et quand on a voilà de nouveau le
potentiel qui remonte et voyez que le
nuage va vers un objet de haut potentiel
il y a une certaine corrélation entre le
nuagement et ça alors j'ai un
entraînement que je vais vous montrer
donc là non nuage l'autre en nuagement
voilà donc là c'est un peu plus
nuage différent donc ça couvrait la
Bretagne c'est une somme des temps
limite c'est 4 jours avant je crois que
non il n'y a plus qu'une cheminée et si
on regarde finement
on voit que les nuages là où il y a un
point de formation la nôtre forcément il
y a une aspiration et il y a une
recomposition
du nuage et du coup on voit des lignes
de limite alors je me suis un peu embêté
j'ai fait cette image et je vais vous
montrer sur la superposition donc en
fait voilà ce que ça donne voilà donc là
en fait on est sur fond noir on vaut
mieux le blanc il y a toujours les
points chauds donc en fait si on regarde
les nuages avec les lignes de fracture
d'un je vous parlais tout à l'heure là
elle est ici donc et au final il y a une
certaine incohérence puisque il y a un
nuage qui vient d'un côté du massif donc
là il y a pas de nuage parce qu'on a
très certainement une grande force
d'aspiration on voit qu'en fait tous les
nuages qu'on verse vers un point qui est
le point mou qu'on avait vu tout à
l'heure avec de l'agro foresterie qui a
une bonne aspiration donc là
certainement il n'y a pas de nuage parce
que on est sur des sommes se chaude là
contrario on est certainement sur une
zone qui fait un peu de dépression donc
c'est pour ça que les nuages fondent et
on voit voilà que le nuage de l'autre
jour il prend le même chemin que les
nuages du jour d'après on voit ici qu'il
y a une ligne de clivage qui correspond
à un point un point d'altitude haute qui
correspond alors c'est pas du reliefs
c'est de géométrie et on voit ici aussi
que enfin voilà il y a toute cette
dynamique de nuages donc au final ça me
fait dire que cette enveloppe
et bien elle est voilà la pompe biotique
elle est à une certaine cohérence une
certaine réalité derrière et elle peut
expliquer comment voilà l'écosystème
avait la recirculation de l'eau permet
de capter l'eau à l'avant et de la
distribuer bon vous voyez qu'après se
casse vite la figure et qu'elle est pas
hyper hyper performante voilà
et on arrive au stade de la conclusion
donc on va revoir un peu tout ce qu'on a
vu développer dans cette vidéo donc les
vecteurs de l'emballement d'origine
anthropique donc le point de départ que
l'on a actuellement c'est l'utilisation
des hydrocarbures ou des matières
carbonées
dans les thermoliseurs pour fabriquer du
CO2 et bon ce CO2 va avoir un impact en
tant que Gazette de serre sur les
températures donc hausse de température
du sol de l'atmosphère des équilibres
radiatifs et comme actifs mais mais il
faut aussi regarder la façon dont on
utilise l'énergie cette énergie va
provoquer des voilà ça donc si on
détaille à une perte de propriété
qualitative du sol
perte de microporosité notamment de
structuration du sol perte de
biodiversité invisible perte de
mycorhize
donc derrière seul nous induit voilà
tous ces pictogrammes donc si on va dans
les détails mais c'est de l'inondation
donc ça c'est du gang perte de stock
canon
voilà perte de capacité intrinsèque à
stocker l'eau perte de déficience de la
microbiologie
donc ça c'est les acteurs qui sont
moins spécialisés pour que les mycorhize
pour aller récupérer les
les micros et les mains etc perte de
capacité d'extraction d'eau aussi par
une perte de surface d'échanges perte de
santé parce qu'on n'a pas les minéraux
pour construire l'écosystème en bonne
santé
c'est souvent le facteur limitant en
agronomie et voilà et ensuite
si on met voilà on a des pertes
globalement des gaines de gaz à effet de
serre
il faut voir aussi dans le CO2 voilà une
une perte la traduction de la perte
d'effacités de la de la biologie qui qui
doit fournir davantage d'efforts pour
atteindre le même objectif parce qu'il
manque le spécialiste qui se faire le
geste à couper 0 ou minime et donc il
faut voir dans le CO2 aussi les prémices
de l'écosystème à bout de souffle
pour ce qui est du notre impact c'est le
choix des plantes donc ça ça va aussi
avoir un impact sur la microbiologie
qu'on héberge puisque chaque plante va
héberger ses propres cortèges et gay
Brown dit bien que si je vous mets à
manger tous les 20 ans que en plantant
la plante que vous mangez tous les 20
ans est-ce que vous restez chez moi ou
est-ce que vous allez ailleurs et donc
voilà dans monoculture est forcément des
simplifications dans les écosystèmes et
et voilà donc ça ça nous fait perdre
tout ça alors qu'est-ce qu'on a
là-dedans et bien on aura la perte
d'activité de plantes ou parce qu'on met
des plantes qui sont moins actives
longtemps parce qu'on les met pas tout
court on va avoir aussi une perte de
capacité soutien dynamique de la demande
hygrométrique donc ça on a développé
comme il faut on va aussi avoir une
perte de de diversité visible voilà
puisque un moment donné l'invisible
devient être souvent la source de
nourriture du visible et donc du coup
c'est pour ça qu'il nous manque à tous
les trucs qu'on aimait bien voir dans le
paysage et entendre chanter
et on a aussi la simplification 3D bon
ça aussi ça peut être une une source de
perte de biodiversité donc
simplification 3D c'est à dire que on va
avoir tendance à avoir des paysages très
homogènes des plantes homogènes de même
hauteur
moins de haies de Hard d'arbres et ça
c'est important parce que ça nous fait
perdre de l'ombre ça peut aussi faire
perdre des habitants
donc derrière
c'est voilà tout ça donc des gains d'eau
gaz à effet de serre donc en ayant
mettons un seul nu et ça évapore 400 mm
une plante ça évapore 800 et bien si on
fait pas le nuage mais tout au long on
le voit pour faire du Gazette de serre
et ça il vaut mieux que ça passe par une
plante qui le gère en dynamique et qui
nous fabrique des nuages et qui nous
fait revenir la pluie pour ce qui est on
va voir aussi les gains de grêle
puisqu'on augmente les altitudes de
condensation un moment donné ça va
tellement mieux que ça gèle et ça nous
retombe et ça peut faire mal à la tête
pour ce qui est de
de la baie alors là je peux vous
raconter une anecdote pour vous montrer
à quel point le vivant est formidable
donc on a dans la nature et s'exploiter
dans les canons de la neige il existe
une bactérie qui s'appelle Pseudomona
sirengué qui a des protéines hydrophiles
qui permettent de condenser plus vite
les gouttes d'eau et du coup au lieu de
geler à moins de 35 dans l'air on gèle
comme une recette et c'est comme ça
qu'on met dans le canon à neige parce
que ça ça fait économiser de l'énergie
mais ce qui est important de savoir
c'est que
donc quelque part en empêchant que l'eau
monte cette bactérie nous protège de la
grêle mais il existe sur Terre une
bactérie qui pullule en ce moment et qui
est liée justement à la grêle qui qui
frappe les arbres qui éclatent les
écorces et
donc en fait si on regarde le nom de
cette bactéries c'est le chancre
bactérien mais en langage scientifique
ça s'appelle pseudo-monna sireng donc
voilà ça aussi c'est un mode d'impact je
n'ai pas marqué mais quelque part on a
de l'impact
beaucoup de choses et je pense que les
spécialistes vont pouvoir trouver en
suivant ce fil rouge tout un tas de
d'exemplaires qui seront tous aussi
merveilleux que les uns que les autres
je pense pour ce qui est de la perte des
nuages voilà donc perte de nuage parce
que on sature pas assez tôt quand je dis
perte de nuage c'est aussi perte de
qualité des nuages on est d'accord perte
de précipitation puisqu'on aura moins
d'évapotranspiration beaucoup de
rétroactions des pluies etc on va avoir
aussi de la perte de rosée parce qu'en
perdant l'ombre on aura moins de de
fraîcheur pour commencer on va aussi
avoir la signification 3D perte de
végétation en dessous de l'ombre qui se
la perte de surface d'échanges on va
aussi avoir nécessairement de la perte
de dépression alors là je vous renvoie
la slide sur sur l'application
industrielle
et qui est lié à la condensation on va
aussi avoir de la perte de vent
l'appareil c'est la même chose c'est que
un moment donné
voilà le le phénomène mis à grande
échelle
et ben forcément ça a un impact qui se
voit
et c'est tout on a fait un tour de
boucle et la question qu'il faut se
poser c'est est-ce que en modifiant
notre process production énergétique
c'est sûr on enlève le CO2 mais vu que
les écosystèmes préaux en fait brassent
12 fois les émissions anthropique et
qu'on met en évidence un facteur 5 qui
commence à se dégager dans la
bibliographie à un nourrissant les
champignons et parce que ils permettent
à l'écosystème de souffler de se reposer
très certainement les machines
électriques ne changeront rien au
problème
et maintenant j'en arrive à l'image de
la fin donc cette image est baissé celle
qu'on voit bien souvent c'est celle de
d'une magnifique zone de sécheresse qui
a été précédé par une croûte de
battances donc ça c'est sans interdit il
faut pas y aller si une voix sans issue
et derrière il faut revégétaliser le
territoire faut remettre de la
biodiversité diversité d'espèces
rajouter
certainement des arbres de l'agro
foresterie donc ça c'est des choses qui
remonte beaucoup de capacités à capter
l'eau on a vu tout ça dans le but de
faire revenir les nuages les
précipitations qui vont permettre de
nous mettre à l'ombre de nous mettre à
l'abri là dedans il faut pas non plus
oublier l'écosystème de complexifier
voilà réintroduire les animaux les
prédateurs
pensez que derrière c'est du bousiller
voilà qui a été sacré comme la vache
dans pas mal de civilisations on peut se
demander pourquoi et voilà remettre les
vers de terre l'infiltration on fait une
laisser faire la nature elle fait ça
depuis deuxième bien longtemps et je
pense que voilà la géo ingénie on
s'imagine faire des nuages on ne sait
pas trop comment ben la nature SFR et
les sandwichs place observons
émerveillons-nous et voilà remettons le
climat voilà maintenant comment vous
pouvez faire ben peut-être voilà ben il
y a des armes qui poussent dans les dans
les campagnes il y en a partout mais ces
arbres les gens qui conduisent les
épareuses ne les voient pas mais
peut-être si vous prenez le temps de
planter un bateau
un ruban je sais pas du raphia pour
identifier pour laisser l'arbre grandir
un peu plus et que il soit vu et que
comme ça on arrive à le à le maintenir
alors moi chez moi il y a des gens qui
ont fait ça avec des piquets à me faire
ça a marché mais il y a des arbres
d'autres personnes voilà un conducteur
dépareuses a fait ça au bord d'une route
maintenant il y a des arbres donc on
peut faire ça c'est des choses rapides
on peut aussi peut-être broyer les
pailles qui sont clairs arrivés à
ramener du blanc du clair pour éviter
que le sol chauffe garder l'eau
améliorer l'implantation voilà de de
couvert qu'on a toujours un peu du mal à
faire mais qui au final sont très très
importants pour récupérer de l'eau et
derrière aussi on peut espérer voilà
récupérer notre climat mais en tout cas
il faut vraiment se mettre à réfléchir
sérieusement à la question de récupérer
tout ça sachant que voilà la sortie
derrière c'est du CO2 qu'on va capter et
le CO2 et au final l'indice de nos
activités et de la dérégulation des
écosystèmes et il y a fort à parier avec
des volumes qui sont brassés par les
écosystèmes que si on remettait un ordre
les choses et bien on serait toujours
limité par le par le CO2 à l'heure
actuelle malgré nos émissions voilà
merci beaucoup bonne j'espère que vous
êtes convaincus je ferai d'autres vidéos
pour montrer les choses notamment la
conductivité climatique avec la grosse
foresterie etc et je vous souhaite
de bons partages merci au revoir

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