Tomate sur couverts permanents - François Mulet - Les serres de Marcel
Journée de visite des essais de cultures sur couverts permanents aux Serres de Marcel le lundi 12 juin 2023 :
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Les Serres de Marcel ont été créées avec l’objectif de regrouper dans un même lieu différents partenaires autour des pratiques de sol vivant, d’agro-écologie, d’agriculture de conservation, afin de s’entraider, d’innover et d’expérimenter au mieux.
Ainsi, c’est une ferme expérimentale sur les techniques de maraîchage sur sol vivant qui se veut aussi productive afin de remplir le rôle essentiel de nourrir les personnes avec des produits sains et de qualités. C’est aussi un site consacré à la formation qui accueillera courant 2023 les locaux de « Ver De Terre Production » média et organisme de formation de l’agro-écologique ainsi que ceux de l’association « Maraîchage Sol Vivant Normandie » association de maraîchers. C’est un lieu qui permet d’encadrer des personnes en formation agricole qui souhaite acquérir de l’expérience avant de se lancer dans leur propre projet professionnel à l’avenir, soit à travers de stage lors d'un diplôme agricole soit grâce à une période d'immersion via le le wwoofing.
Transcriptions
Transcriptions
bonjour à tous et bienvenue aux serres
de Marseille
donc l'idée aujourd'hui c'est de vous
faire une petite vidéo pour vous
présenter l'historique
sur la dernière année
de cette serre la particulièrement
aujourd'hui et de vous montrer tous les
essais en couvert permanent qu'on
développe depuis un an on a fait
Afficher la suite
quelques vidéos l'an dernier
à l'automne
un peu plus d'un an à l'automne 2021 et
on n'a pas refait de vidéo depuis parce
que beaucoup de travail beaucoup de
choses à faire et puis on attendait un
petit peu d'avoir des retours concrets
sur nos essais et comme ça c'est plutôt
bien passé que c'est très prometteur
c'est le moment de refaire des petites
vidéos pour vous présenter tout le
travail qu'on a fait courant 2022 et
vous présenter aussi la suite des essais
qu'on va faire là en 2023 donc là on est
dans Français envers bon il y a quelques
vitres cassées qui va falloir qu'on
répare qu'on nettoie un petit peu
c'était une serre en fait qui était
intégralement occupée avec des tables
chauffantes pour faire du plan de
légumes et des fleurs
ça fait pas trop quoi en faire quand la
récupérer puisqu'en fait il y avait
toutes ces tables et puis des dalles de
béton un peu partout entre chaque table
et puis on réfléchissant un peu on s'est
rendu compte que les petites dalles de
béton qui a partout là entre les rangs
de cultures entre les avis de culture
bah en fait elles avaient un entraxe
d'un mètre 60 un mètre 70 et qu'en fait
c'était assez idéal pour faire des
cultures d'été tomates concombre
haricots pourquoi pas et donc
une des premières idées c'était de faire
sauter les dalles de béton en se disant
que c'était pas très très solvant
d'avoir des dalles de béton un peu
partout et puis tout compte fait on
s'est dit bah on va avoir des allers de
circulation assez sympathique on va
pouvoir venir avec des chariots de
culture etc et en fait ça va être pas
mal du tout donc on les a gardés et en
fait entre chaque allée en béton
on avait encore accès au sol donc une
fois qu'on a eu démonter toutes les
tables
et ben on s'est dit qu'on allait faire
les cultures dans le peu de surface où
on avait accès au sol et que ma foi ça
serait pas si grave que ça
on a les mettre la ration du sol on a
les mettre les couverts entre les
petites bandes bétonnées et ça
n'empêcherait pas totalement le sol sous
les allées en béton de redevenir vivant
puisque les racines allez y aller
l'irrigation allait y aller par un
filtration et on allait bien voir ce que
ça donne alors dans cette serre donc il
y a en gros une cinquantaine
d'années comme ça de ligne de culture on
avait encore accès au sol c'était un sol
qui n'avait pas vu de Racine depuis à
peu près une trentaine d'années et on
est sur des sols à la grosse louchée 50%
sable 50% argile et puis quand même pas
mal de cailloux
donc c'est pas des sols formidables
c'est les sols qui sont à la fois
difficiles à travailler c'est des sols
qui étaient très compactés qui étaient
totalement inerte on va dire sur le plan
biologique
mais malgré tout on a réussi à faire
quelque chose
l'idée du couvert permanent c'est aussi
que face à des sols très argileux si on
veut vraiment restructurer l'argile
à un moment l'activité lombricienne
n'est pas suffisante et il faut vraiment
amener beaucoup beaucoup de chevelu
racinaires pour aller décompacter tous
les petits agrégats d'argile et recréer
un peu de porosité dans ces sols alors
si on a que des vers de terre malgré
tout on arrive à avoir des sites de la
fertilité à peu près cohérent les vers
de terre mangent de la matière organique
et minéralise ils font des mucus ça
nourrit les plantes donc ça peut le
faire mais on avait envie d'aller
beaucoup plus loin sur la thématique des
découverts permanents donc vis-à-vis des
couverts permanents en fait bon moi ça
faisait une dizaine d'années que j'avais
envie de travailler sur ce sujet ça me
semblait être un peu l'aboutissement de
toute notre démarche en maraîchage sol
vivant
sauf qu'en fait on a eu beaucoup
d'autres problèmes à résoudre avant le
premier problème qu'on a eu à résoudre
qu'on a démarré le réseau dans la
recherche sur le vivant il y a une
dizaine d'années c'était quand même de
remonter les taux de matière organique
des sols pour avoir une structure
physique et récupérer une porosité
correcte dans les sols
donc là dessus on s'est beaucoup appuyé
sur le bilan MX sur les travaux du gcbr
sur les BRF comment on utilise les
matières ligneuses comment on utilise
les matières cellulosiques comment les
enfouient avec quel épandeur avec des
pailleuses avec ceci avec des
rotavattors des chômeurs etc donc moi
j'ai le sentiment qu'aujourd'hui dans le
réseau mSv mon maîtrise relativement
bien ces techniques là qu'on a bien
compris toute la notion d'indice de
stabilité biologique d'humification
primaire de bilan unique etc et que donc
aujourd'hui
partout où il y a besoin de remettre de
la matière organique dans les sols on y
arrive toujours à peu près
et les calculs qu'on fait en intrant
massif de matière organique donne
toujours des résultats sur le terrain
qui sont assez proches de ce qu'on avait
prévu
donc pour moi ce sujet il est pas
totalement clos mais on a déjà bien
avancé il aura à peu près toutes les
situations on arrive à remonter les taux
de matière unique à retrouver des
structures de sol le fait d'avoir une
structure de sol avec de la matière
organique en fait n'amène pas forcément
la fertilité et ça a été le deuxième
gros sujet qu'on a dû travailler ces 10
dernières années c'est le retour des
vers de terre et notamment des années
cycles puisque Marcel boucher nous avait
bien expliqué que les années cycles des
années 6 c'était les vers de terre les
plus utiles pour l'agriculture c'est eux
qui allaient manger la matière organique
produire des mucus qui allaient nourrir
les plantes donc ça ça a été aussi une
découverte assez importante c'est de se
rendre compte que la nutrition des
plantes passer à 70 80% par le
métabolisme du ver de terre et ça
remettait en question beaucoup de
modèles basées sur l'idée que les
plantes vont se nourrir en allant
chercher des oligo-éléments dans la
solution de l'eau du sol et il s'avère
en fait que même si les plantes sont
capables d'aller chercher des
oligo-éléments dans la solution du sol
et ben en fait c'est surtout des mucuses
de vers de terre que les plantes mangent
donc une fois qu'on a eu des dossiers le
résultat le plus important la chose la
plus importante à retenir je dirais sur
le
redéveloppement et le retour des vers de
terre c'est qu'en gros quand on part
d'un sol dégradé avec des populations de
vers de terre de quelques dizaines de
kilos hectares il faut deux ans pour
qu'une population de la population de
lombricien
se redéveloppent
mais deux ans c'est quand même un peu
long ça veut dire que pendant deux ans
il faut mettre en place une stratégie de
transition ou on va nourrir les plantes
avec des engrais divers et variés peu
importe fondamentalement mais pendant
deux ans on va être obligé de mettre en
place un plan de fertilisation qui soit
à base de engrais chimiques de matières
organiques ou quoi que ce soit pour
pouvoir produire pendant deux ans en
attendant que les vers de terre
reviennent et la bonne idée qu'on a eu
quand on a travaillé sous serre avec les
différents séristes ça a été d'utiliser
dans un premier temps les épiger les
vers de terre épigées
pour accélérer la manœuvre et pouvoir
malgré tout avoir un site de la
fertilité naturelle basé sur les vers de
terre en attendant le retour des indécis
alors pourquoi les épiger tout
simplement puisque les épigés se
multiplient beaucoup plus vite et on
peut partir d'une population de 5 kg
hectares et arriver en 6 mois à une
population de 5 tonnes 10 tonnes si on a
envie donc l'idée c'est de s'appuyer
dans un premier temps sur de la
fertilisation pendant une période
d'environ 6 mois au bout de ces six mois
on peut obtenir une population très
importante de ver de terre et pigé
qui va minéraliser les matières
organiques qu'on lui donne à manger qui
va nourrir les plantes et ces épiger
vont nous fournir de la fertilité
pendant un an un an et demi et au bout
de deux ans on devrait si on a réinoculé
quelques années cycles s'il reste
quelques années sites dans le système
pouvoir s'appuyer sur les années ci pour
prendre le relais de la fertilité sur
les années suivantes
et pour rappel c'est pas parce que on a
retrouvé une population d'annecycle au
bout de deux ans qui ont eu le temps de
faire des galeries à 25 mètres de
profondeur et de vraiment fortement
décompacter les sols disons qu'au bout
de deux ans la population elle est là
elle mange des matières organiques et
minéralisme mais il faut lui laisser
encore quelques années je dirais pour
vraiment pouvoir perforer de manière
très importante le sol et recréer une
très grande porosité au sol donc voilà
après c'est considérations sur les les
vers de terre l'idée ça a été donc
d'essayer d'enfouir un peu de matière
organique là dans nos petits espaces de
sol alors ça a été un peu compliqué on a
pris un petit tracteur Kubota avec un
tout petit déchaumeur on a essayé de
manœuvrer comme on a pu ça a été un
bazar sans nom et comme on avait des
tuyaux d'irrigation partout c'était
quand même un peu compliqué on avait des
poteaux aussi tout ça bon donc on a
gratouillé comme on a pu on a enfoui de
la matière organique un peu comme on a
pu et on a pris plutôt le parti de faire
des jolies en dinde de matière organique
sur le sol
en se disant que cette matière organique
allait nous servir de substrat de
plantation d'habitat pour les vers de
terre et pigés donc sur les deux
premières années
on a les planter ça là-dedans et puis
ensuite
l'idée étant à terme d'être en couvert
permanent c'est le couvert permanent
c'est les racines découverts permanence
et les racines des cultures qui vont
aller décompacter le sol en profondeur
les vers de terre qui vont offrir de la
matière unique et on se dit que ça
devrait aboutir et que dans un premier
temps on pourrait produire dans cette
espèce de faux sol qu'on vient mettre
par dessus qui est en fait de la matière
organique tout simplement alors là
dessus on a eu un petit déboire puisque
on s'était fait livrer du broyat de
déchets verts criblés assez intéressant
parce que comme il est écrit blé à 50 mm
en fait il était assez facile à étendre
on pouvait le prendre à la fourche à la
pelle il glissait très bien quand le
verset à la brouette etc sauf qu'en fait
c'était du broyat criblé à 50 mm qui
était censé être déjà semi-composter et
en fait il ne l'était pas il était
encore très frais ce qui ferait quand on
a fait nos endans et ben on a eu une
jolie fin d'azote pendant deux mois avec
plein plein de champignons qu'on
poussait partout
et nos concombres puisqu'on a fait des
essais de tomates concombres qui ont
jaunis on a essayé de compenser avec
diverses engrais pour faire des essais
bon on a surtout cramé des racines de
tomates puisque je le rappelle pour
compenser une fin d'azote on parle de
milliers d'unités donc des milliers de
kilos
d'azote pur à l'hectare et donc mettre
cette quantité d'azote quand il y a déjà
une culture qui essaie de s'enraciner
c'est vraiment très compliqué alors je
dis pas qu'il y a pas de technique si on
était avec des gouttes à gouttes des
capillaires où on allait amener un peu
de fertilisation à chaque pied de tomate
peut-être qu'il y aurait moyen de faire
pousser la tomate tout en attendant que
la fin des autres passe mais là on
n'avait pas du tout prévu le matériel
pour donc on a fait quelques essais sur
des bouts d'andin pour essayer de lever
la fin d'azote et puis au final on a
fait que des bêtises donc on s'est dit
tout simplement on va laisser les
tomates végéter tranquillement
pendant deux mois et puis quand la fin
d'azote va passer et bien elle va passer
puis Thomas vont se remettre à pousser
et puis tant pis on avait fait assez de
bêtises comme ça et puis on avait bien
d'autres choses à faire ça n'a pas
empêché les épigées de se multiplier on
avait inoculé donc chaque ending avec
quelques centaines d'épigés eux la fin
d'azote ça les a pas du tout gênés ils
mangent ce qu'ils ont besoin de manger
ils se démerdent tout seul et ils se
sont parfaitement multipliés et puis au
bout de deux mois bah on a vu tous les
champignons commencé à mourir les uns
après les autres et tout d'un coup pouf
les tomates se sont mis à pousser comme
des folles sans qu'on ait besoin de
remettre d'engrais ou quoi que ce soit
donc ça ça a été le petit déboires du
début ce qui est très intéressant c'est
que donc dans les essais de couvert
permanent qu'on a fait je vais y revenir
un peu plus en détail après
on avait fait beaucoup d'essai de
légumineuses donc trèfle différentes
luzeres différentes trèfles eux n'ont
pas du tout aimé la fin d'azote
contrairement à ce qu'on pourrait croire
parce qu'elles sont censées être
autonome en azote non elles n'ont pas du
tout aimé par contre les graminées elles
se sont très bien sorties notamment les
fuites je pense tout simplement que les
fœtus ont une capacité à s'enraciner
profondément très rapidement et donc
elles ont été chercher des nutriments
sous les endans de broyat et elles ont
très bien poussé et elles étaient très
très belles pour revenir sur nos essais
de couverts permanents
l'idée c'était bien de trouver une
recette où on allait pendant six mois
faire pousser les plantes avec de
l'engrais donc ce que j'ai pas dit c'est
que dans le broyat on avait mis entre
500 et 1000 unités de ferme de poule
puisque c'est quand même
d'après mes calculs ce qu'il faut pour
il faut de l'azote pour que les
populations de lombricien puissent se
développer il faut de l'azote pour tous
les champignons puissent se développer
il faut de l'azote pour que tout le
monde pousse et dans l'idée où on allait
mettre une culture assez gourmande comme
la tomate plus un couvert permanent tous
les calculs au bout nous ont dit qu'il
fallait bien 500 unités d'azote
donc on en a mis entre 500 et 1000 parce
que bah on a mélangé ça au compost on a
tout passé à l'épandeur on a mélangé le
enfin c'était pas du compost donc
c'était du broyade déchets verts qui blé
et donc on a mélangé le broyat de
déchets verts ciblée avec la fiente de
poule on en a fait les endans ça n'a pas
réussi à lever la fin des autres par
contre une fois que la fin d'azote c'est
terminé
il y avait
de quoi manger pour les tomates et donc
elles ont quand même réussi à se nourrir
avec toute la fiente de poule qu'on et
le broyant des compositions qu'on avait
donc on a fait cette cette petite
recette on a eu ce petit problème de fin
d'azote
sur l'irrigation on a beaucoup réfléchi
à beaucoup de systèmes et au final
on est parti sur de l'aspersion avec une
seule ligne d'aspersion qui est réglable
qui peut nous permettre soit d'irrigué
que sur l'endain sur 60 cm ou plus large
sur un mètre 20 ou 1m60 alors pourquoi
on a choisi ça parce qu'en fait comme on
a un couvert permanent on a besoin d'une
irrigation très homogène contrairement
si on avait mis des gouttes à gouttes en
fait on aurait des points d'humidité et
il y aurait probablement une part non
négligeable du sol qui pourrait rester
sèche donc là on avait besoin d'une
irrigation très homogène et on avait
aussi dans l'idée que
l'été sous des cercles comme ça on a
quand même un atmosphère qui est très
séchant
et donc sur les périodes chaudes on
pouvait régler l'irrigation pour aller
irriguer mouiller aussi les dalles de
béton
pour faire de la fraîcheur et remonter
l'humidité voilà et au final ça restait
un système d'irrigation extrêmement
simple c'est une ligne de polyéthylène
en
16 mm avec un goûter tous les 50 cm
enfin avec un asperceur tous les 50 cm
donc c'est très simple c'est très
économique
et ça a bien répondu à nos attentes la
première année on avait mis l'aspersion
vers le haut et là cette année on a
installé des des supports de lianes
pour porter les lianes
et avoir des fruits au dessus du sol
puisque un des problèmes qu'on a eu
c'est que les fruits en fait et toucher
le sol au moment de la récolte et donc
ça les salissait donc là on a réfléchi
cette année un système de support de
lianes on est venu réinstaller
l'irrigation dessus enfin dessous pour
le coup et là on a mis les asperceurs
vers le bas et en fait ça fait un très
joli cône d'aspersion quand la
végétation découvert est très haute elle
perturbe un peu l'homogénéité de
l'aspersion mais pas énormément ça
arrive quand même à bien se faire et
puis l'idée c'est bien que là nos
couverts on va les faucher régulièrement
pour que justement ça gêne pas trop
l'aspersion et puis pour les inciter à
produire produire produire de la
biomasse alors pour expliquer un petit
peu plus en détail notre réflexion sur
les couverts permanents l'idée donc ça
d'abord été
de mettre en place une stratégie de
reconstruction biologique des sols avec
des matières organiques 10 mètres des
épigées qui vont assez rapidement
nourrir de culture
d'attendre que les années s'y reviennent
et de faire un certain nombre d'essais
donc ça c'est tout ce qu'on a fait sur
2022
pour essayer de déterminer plusieurs
choses la première chose c'est quel type
de couvert nous intéresse
et quels critères je dirais vont nous
permettre de dire tel couvert ou tel
couvert il est intéressant ou pas
intéressant et ensuite dans un second
temps
une fois qu'on a déterminé les couverts
qui pouvaient avoir une utilité ou ceux
qui servaient vraiment à rien ça c'est
ce qu'on va faire cette année l'idée ça
va être de
d'essayer de mesurer
si sur des couverts déjà très développés
on arrive rapidement un système
totalement auto fertile ou partiellement
auto fertile
donc ça c'est ce qu'on va déterminer
cette année et ce sur quoi on va
travailler aussi cette année ça va être
le
retour de la macro biodiversité
je vais revenir mais cette année dès
cette année on a dès que les couverts se
sont implantés on a tout de suite vu
énormément de biodiversité revenir
donc dans les essais de couverts
permanents qu'est-ce qu'on a fait on a
d'abord essayé toute une gamme de
graminées
des annuelles
différentes fuites et
différentes graminées qu'on trouve dans
les mélanges pour gazon ou les mélanges
periaux au final on a pas vu une
différence énorme entre toutes nos
Modalités d'essai
elles se sont très bien implantées au
démarrage elles ont été très couvrantes
et globalement c'est quand même elle qui
nous ont produit les meilleurs biomasses
c'est assez dense c'est assez épais
une des questions pour cette année c'est
comment on va replanter dedans est-ce
que ça va bien se passer
est-ce qu'on va pas avoir trop de
concurrence au démarrage puisque au
démarrage de la culture on va avoir
notre culture qui a une plante annuelle
qu'on va implanter dans une plante
vivace qui a déjà tout son système
racinaire installé et donc là il va
falloir réfléchir à comment on implant
les cultures donc les graminées c'était
quand même très intéressant on n'a pas
vu de concurrence particulière ni sur la
fertilité ni sur l'eau sauf les endroits
où l'aspersion était bloqués par le
feuillage de la du couvert permanent
mais globalement on voit que ça se passe
très bien s'il y a assez à manger dans
le sol s'il y a assez d'eau pour la
culture
ça a très bien poussé et
nos tomates se sont très très bien
développées au global le résultat c'est
quand même qu'on a rarement vu des
tomates aussi saines que ce qu'on a
réussi à faire cette année enfin moi
dans toute ma carrière j'ai rarement vu
des tomates aussi belles et avec une
aussi belle qualité sanitaire quel que
soit les modalités d'ailleurs et on a
quand même vu très très peu de
différence suivant les modalités de
couvert en termes de croissance etc
parce que de toute façon on avait assez
de fertilité dans le sol avec nos vers
de terre nos compost notre ferme de
poules et donc ça a très bien poussé sur
les tomates en tout cas les essais
concombre ont été un peu moins
concluants
on a eu certains problèmes sanitaires
mais néanmoins des très bonnes
croissances
donc graminées c'était pas mal du tout
c'est très encourageant mais clairement
sur les graminées il va falloir des
plantes autres
on n'arrivera pas à faire une salade
dans une fécule on arrivera sans doute
pas à faire un fenouil dans une fétuque
ou un épinard par contre pour tout ce
qui va être concombre tomate haricots et
peut-être même poivrons aubergines c'est
pas impossible d'imaginer qu'on implante
ça dans ce type de couvert
donc très prometteur
dans ce qui était aussi prometteur il y
a eu les luzerne très bon développement
la luzerne a peut-être le défaut par
rapport au fait tube d'être moins
envahissante là l'idée c'est quand même
bien d'avoir un couvert permanent très
très envahissant qui va s'il a été mal
semé un endroit qui va tout coloniser
qui va produire de la biomasse capter de
la lumière
et aussi là dans notre système l'idée
c'est que ça soit capable de ramper sur
les dalles de béton pour aller capter la
lumière résiduelle dans les allées
durant l'été donc ça la Fétude ne le
fait pas aussi colonise pas très bien la
dalle de béton la luzerne encore moins
puisqu'elle marcote pas elle se
développe pas
latéralement je dirais et elle va assez
mal coloniser les endroits où elle était
où elle a été mal semé
mais malgré tout ça produit de la
biomasse c'est très couvrant
donc c'est pas mauvais non plus mais
c'est pas forcément un choix qui qui va
garder
donc luzerne c'était pas mal mais
c'était pas non plus excellent après on
a essayé toute une gamme de trèfle
trèfle blanche très fût le violet qui là
ont été vraiment très intéressants
puisque ça reste vraiment au ras du sol
c'est des plantes d'ombre elle se
développe très bien sous les tomates et
chose pour nous très intéressantes c'est
qu'en fait comme elles sont rampantes
qu'elles Marcotte qui font des stolon
dans tous les sens et bien en fait elles
vont chercher là où il y a de la lumière
donc en fait l'objectif du couvert
permanent c'est que partout où il y a un
peu de lumière ça serait bien qu'il y a
une plante qui se développe pour aller
capter cette lumière faire de la
biomasse
faire des systèmes racinaires dans les
sols et le trèfle est vraiment un très
bon candidat parce qu'on le voit ramper
sur les dalles on le voit se développer
un peu plus partout il y a des puits de
lumière entre les cultures et donc ça
c'est vraiment bien passé avec le trèfle
c'était vraiment très encourageant et on
s'est retrouvé dans les essais de trèfle
à avoir les dalles de béton quasiment
complètement recouvertes par le trèfle à
la fin de la saison bien qu'on marche
dessus en plus il était assez assistant
au piétinement donc toutes les gammes de
trèfle étaient quand même surtout les
trèfles blancs de prairies c'était
vraiment ceux qui étaient les plus
performants pour pour aller chercher la
lumière pour ramper pour se développer
dans les moindres interstices de dalles
de béton donc ça c'était vraiment une
plutôt bonne plante et ce qu'on a vu
aussi c'est que si on le fauchait un
petit peu de temps en temps
le trèfle monte beaucoup moins en
hauteur que la luzerne ou la fait ou les
graminées et donc il était peut-être un
bon couvert permanent pour pour faire
des cultures divers
en rotation avec les cultures d'été sur
des plantes beaucoup plus basses donc
cette année au sert de Marcel sur
d'autres serres on va essayer toutes les
gammes de culture divers alors on va pas
aller jusqu'au au radis à l'épinard et à
la carotte parce que là c'est des
problèmes de plantation puis on est
vraiment sur des petites plantes mais
salades pourquoi pas fenouil pourquoi
pas les choux les blettes enfin voilà
des plantes assez petites mais malgré
tout pas trop petite qui vont se faire
en plantation et pas forcément et pas en
semi ça nous semble pas du tout
déconnant aujourd'hui d'aller semer ça
dans un trèfle s'il y a suffisamment de
fertilité au sol
ça nous semble tout à fait envisageable
donc le trèfle
on en a
installer là cette année sur une
quintuple chapelle et dès cet automne on
va faire toute une gamme de légumes
d'hiver dedans parce que aujourd'hui ça
nous semble vraiment pas très compliqué
à mettre en place
dans les couverts aussi qu'on a essayé
qui était assez prometteur donc la
montre alors ça c'est vraiment la
c'était la bonne surprise
plante absolument féroce qui colonise à
une vitesse absolument incroyable qui
est capable de vraiment se développer
sous les dalles de béton de ressortir
absolument partout de coloniser
complètement le système qui reste très
très propre très productrice en biomasse
et redémarrer très tôt et s'arrête tard
sa croissance est très ralentie quand la
culture de tomates ou de concombre est
vraiment très développée
mais pareil partout où il y a un puit de
lumière elle va aller coloniser le puits
de lumière donc très bonne plante et en
plus ça peut pourquoi pas faire entre
guillemets une double culture vous
pouvez vendre des bouquets de menthe bon
ça va pas aller très loin en terme de
chiffre d'affaires mais pourquoi pas si
vous avez un débouché sur la menthe
c'est pas forcément inintéressant
donc menthe on en a essayé trois
variétés vraiment très intéressant
et pourquoi pas ça peut faire une double
culture et vraiment ce qui est bluffant
c'est la quantité de biomasse et c'est
très adapté aux cerf parce que ça a
vraiment un cycle indéterminé à chaque
fois que vous le fauchez ça se
redéveloppe on le fauche ça se
redéveloppe c'est c'est vraiment
chouette ça se
ça s'implante très facilement en fait
c'est comme de l'ortie vous prenez un
stolon vous le mettez dans les andains
ça pousse à une vitesse incroyable là
sur ces standards on avait mis 20 20
pieds de menthe initialement donc un
tous les maîtres de chaque côté et ça a
colonisé une vitesse incroyable ça
repart très bien c'est très dense là
pour l'instant on a essayé trois
variétés ma foi ils ont toutes des
résultats relativement identiques
c'est un très très bon candidat pour
faire du couvert permanent sur des
parcelles où on va mettre que des
cultures d'été alors pour continuer sur
les couverts sur les différentes
modalités qu'on avait essayé donc là on
a deux autres menthes ce qu'on avait
essayé sur cette petite planche là bas
c'était de prendre tout simplement
de se scalper une prairie d'en prendre
des petites mottes et puis dans poser un
peu partout et en gros l'idée c'était de
reprendre la végétation naturelle d'une
prairie et de venir la mettre sur nos
endans c'était pas inintéressant on
avait des remix des pissenlits tout un
tas de trucs rigolo
mais là on voit qu'avec l'hiver en fait
il y a un certain nombre de plantes qui
sont mortes qui sont pas très bien
comportées ça fait pas un couvert
homogène et en fait contrairement à une
menthe ou une trêve ou un trèfle qui va
très bien coloniser on se retrouve pas
en fait avec des plantes vraiment
adaptées à ce que nous on cherche à
faire c'est à dire coloniser des dalles
de béton coloniser des pieds de poteaux
coloniser des fissures un peu partout
donc c'est pas inintéressant c'était
très couvrant mais au bout d'une année
on voit que voilà trèflemente c'est
beaucoup plus intéressant quand même
toutes les plantes vraiment qui qui sont
rampantes sont beaucoup plus
intéressantes on a essayé sur un andain
pour rigoler un peu aussi de l'ortie
tout simplement
de l'ortie qu'on a récupéré à droite à
gauche alors ça c'est aussi une très
bonne plante en termes de production de
biomasse ça supporte relativement bien
la fauche c'est un très très bon
candidat en termes de production de
biomasse pour faire un couvert permanent
c'est redoutable c'est aussi bon que la
menthe le problème c'est que ça pique
bon mais en soi c'est pas tant un
problème bon mise à part le jour de la
plantation il faut mettre un peu des
gants peut-être
mais après voilà on le faut je
régulièrement si nos cultures sont sur
les supports de Yann
bon voilà le souci c'est pas se balader
en short quand on taille on récolte
parce que ça a piqué les dates donc
voilà l'ortie c'est un très très bon
candidat vraiment le défaut c'est qui
picote un peu donc la menthe est un peu
plus intéressante parce qu'elle a
vraiment un développement végétatif
assez similaire à l'ortie mais
picote pop et en plus on peut manger la
menthe bon les orties aussi on peut se
faire de la soupe à l'ortie c'est très
bien alors team malgré tout on en a pas
mal qui pousse un peu partout donc je
pense que il est très agressif il a
tendance à s'installer là dans notre
système dans les bouts d'en 1 et tout et
comme il est un peu pénible à désherber
je pense qu'on va s'en développer un
petit peu et puis on va le tolérer comme
et puis ça va bien se passer quand même
et puis si ça pique trop les pâtes aux
gens et ben les arrachons et puis
et puis on mettra de la vente à la place
on s'était posé la question des plans de
spontanées il y a quelques endans en
fait où on avait laissé un peu se
développer différentes mauvaises herbes
avec différentes stratégies au final on
n'a rien eu très très intéressant
c'était un peu la déception
j'avais un peu d'espoir là dedans de me
dire que dans les plantes spontanées on
allait trouver certaines choses on a
juste là une espèce de graminées
rampante dont je ne connais pas le nom
faut que je regarde son nom exact qui
c'est ma pas trop mal développé qui est
assez rampant qui produit pas mal de
biomasse mais elle est pas non plus
aussi
intéressante qu'une menthe ou un trèfle
donc en plan spontanée on n'a pas
vraiment trouvé de choses très très
intéressantes je dis pas qu'en cherchant
on trouverait pas là on a un projet chez
un producteur de tomates sucées en
Martinique on a essayé tout un tas de
couverts du commerce en fait bon comme
ça venait de France c'était pas du tout
adapté à la au climat martiniquais et
pour le coup là en Martinique en
travaillant sur les plantes spontanées
et la flore locale on a réussi à trouver
des plantes très intéressantes pour le
coup là-bas comme ça pousse vraiment
fort on a on a on commence à travailler
sur des couverts permanents multi étagés
donc on a des petites graminées
rampantes au sol on a des espèces de
lianes la Vignal utéola qui rampante
encore par dessus et puis on essaie de
voir comment tout ça se comporte avec
l'autre quoi et si on a une qui va
dominer ou pas donc tout ça est encore
exploratoire mais
ici chez nous peut-être il y a des
plantes spontanées intéressantes mais on
voit que dans la ressource génétique
présente dans le commerce on a largement
de quoi faire pour faire du couvert
permanent
peut-être que ça peut avoir le coût de
travail avec des plantes spontanées mais
en tout cas dans cette première phase
d'essai on en ressent pas le besoin
d'aller chercher des plantes spontanées
donc il y a ça après bon voilà on a fait
d'autres essais qui était un peu moins
concluant on s'était amusé semer un
plantain là je sais plus comment il
s'appelait bon ça a fait de la biomasse
mais ma foi ça supporte pas très bien la
fauche c'est pas super intéressant
on a essayé beaucoup de couverts
fleuries donc on a regardé chez tout ce
qu'il y avait en termes de couleurs
fleuries avec des coquelicots des
facilites tout un tas de trucs
c'était beaucoup de plantes annuelles en
fait et il y a sans doute un champ
exploratoire qu'on a pas fini d'explorer
justement
mais ce qu'on a essayé nous en tout cas
cette année en termes de couverts
fleuries annuelle c'était pas très
concluant
pour deux raisons c'est que c'était pas
très couvrant quand ça avait fini son
cycle ça mûrissait et puis après
ça arrivait plus ou moins à se ressemer
mais en fait c'était quand même pas très
couvrant sa colonisait pas très bien les
espaces où ça avait été mal semé pour
avoir les fleurs qui elles peut-être
aller avoir l'intérêt il fallait laisser
monter les plans de très haut très haute
et ça c'était gênant pour la conduite
des cultures
et donc on les a quand même laissé
monter en fleurs et quand on a fait nos
mesures de biodiversité
au final on s'est rendu compte que
c'était vraiment il y avait une
corrélation assez forte entre production
de biomasse au sol et retour de la
biodiversité et nos couverts fleuris en
fait quand on a fait les mesures de
biomasse en fait Nam n'est pas
énormément de biomasse et donc on
n'avait pas énormément de biodiversité
au sol tous les réseaux de trophiques
décomposeurs qui sont au sol n'étaient
pas très présent et nous c'était d'abord
ça qu'on cherchait à faire revenir
c'était pas forcément les libellules et
les papillons c'était d'abord tous les
petits réseaux trophiques au sol qui
décomposent qui nettoie les plantes
vivantes de tous les déchets organiques
et ça c'est vraiment sur les menthes sur
les trèfles sur les luzerne sur les
fétus qu'on a retrouvé cette
biodiversité là
donc après
les fleurs elles ont quand même ramené
toute une autre biodiversité
qui n'est pas complètement
inutile donc on a vu énormément de
petites insectes volants des cirques etc
à revenir
donc la question aujourd'hui pour nous
c'est plutôt
la conclusion qu'on en a tiré c'est
qu'il nous fallait découvrir à très très
forte biomasse rampant
et que
il allait falloir réfléchir à comment on
allait ramener un petit peu de fleurs
dans ses couverts là et peut-être qu'on
n'allez pas les ramener dans les
couverts mais au bout de nos planches de
culture au pied des poteaux on sait pas
encore trop là on a pas trop réfléchi à
la stratégie pour pouvoir amener un
petit peu de fleurs quand même dans les
systèmes
donc voilà c'était pas super concluant
peut-être qu'une plante comme la
facélisme et un relativement bon
candidat parce qu'on voit quand même que
c'est une bon une fleur qui coûte pas
cher
et quand la sur scène même dans un
couvert de trèfle elle arrive quand même
à se développer elle est pas très haute
donc voilà on n'a pas beaucoup avancé
sur ce sujet là ce qu'on a vu c'est que
les couverts qu'on nous vendait dans le
commerce ils étaient pas très
intéressants parce qu'ils étaient trop
haut
ils étaient gênants pour la conduite des
cultures et donc on il y a encore un
petit champ exploratoire à développer là
qu'est-ce qu'on a essayé d'autres bon on
est si un certain nombre d'autres
plantes mais pas très très intéressantes
donc voilà pour conclure tout ce qui est
très Florent plan
tout ce qui est menthe
ortie graminées graminées il y aura
encore pas mal d'essai à faire je pense
que dans les gammes de graminées il y a
beaucoup de choses là on a vraiment pris
ce qui traînait au magasin et à la Coop
mais déjà c'était assez concurrent
voilà voilà pour les couverts et donc
maintenant la question c'est comment on
va les gérer alors la réflexion sur la
gestion du couvercle permanent
elle est pas très compliqué on a un
couvert qui pousse il faut lui laisser
une certaine hauteur de développement
végétatif et il faut pouvoir venir
régulièrement ça va dépendre des
couverts ça va dépendre de la saison
passer simplement un petit coup de
débroussailleuse voire même un coup de
tondeuse pour l'instant on n'est pas
encore complètement arrêté sur les
outils qu'on va utiliser mais on a un
peu l'embarras du choix pour aller
faucher les couverts
la contrainte qui avait c'est qu'il
fallait qu'on puisse avoir l'irrigation
les supports de liane
les pieds de des cultures alignés sur le
rang au milieu pour pouvoir sur les
côtés venir faucher donc on a mis au
point ce
petit modèle de support de liane donc
c'est juste deux fils pliés de 7 mm
galvanisés qui sont enfoncés de 40 cm
dans le sol à la masse pour que ça coûte
pas trop cher en fait
ils sont en deux parties qu'on a relié
avec un petit bout de tube en plastique
alors je dis pour que ça pas de trop
cher parce que notre premier prototype
c'était un seul fil qui était plié dans
le fond et le pli du fond était a priori
une opération compliquée à faire pour
notre fabricant de fils donc on lui a
fait faire un truc plus simple il lui a
fait faire des demi supports donc vous
voyez ils peuvent tourner un peu comme
ça
et on les a solidarisés avec un petit
bout de tube pe on les enfoncer à la
masse on a juste on est juste venu après
installer l'aspersion avec un petit bout
de fil métallique et ma foi ça semble
tout à fait opérationnel la seule petite
difficulté qu'on va avoir c'est qu'on va
venir mettre les tomates ou les
concombres entre chaque support de liane
évidemment quand on va débroussailler il
va falloir éviter de d'en mettre un coup
mais comme ils vont être alignés ma foi
si on fauche le couvert sur le bord et
que on le faute un peu moins au centre
bah ça va pas être très gênant c'est
rien de bien grave ça sera de toute
façon fauché en fin d'année quand les
cultures seront arrivés à au bout
et puis ça va bien se passer donc voilà
globalement c'est quand même
relativement simple
peut-être qu'on y trouvera des
améliorations c'est support de gains
mais pour l'instant on en est assez
satisfait j'avais un peu peur de la
résistance mécanique et puis en fait une
fois que c'est solidarisé avec le tuyau
de sersion ben c'est pas mal du tout
c'est pas mal du tout on avait réfléchi
à différentes choses faire des U
métalliques on avait des potos tout ça
et puis au final ça c'est la solution
technique qui s'est avéré la plus
intéressante j'ai pu le prix exact en
tête mais on est autour d'un neurone un
petit peu plus d'un euro le support de
miel donc là on a pris du 7 mm
parfois si on avait pris du 6 ou du 5 ça
aurait fait beaucoup moins de métal et
donc ça aurait réduit fortement le prix
voilà je voulais sécuriser un peu le
truc donc j'ai pris du fil assez costaud
et puis ça durera un paquet d'années on
va voir ce que ça donne en terme de
résistance mécanique quand on va voir
toutes les lianes qui vont venir poser
avec les grappes de fruits dessus
l'idée c'est quand même que plus c'est
haut plus on a du confort de travail
après pour la récolte et la taille et
puis plus on a de la souplesse pour
venir faucher sans abîmer les fruits et
les plantes donc pour résumer l'an
dernier on a mis au point une stratégie
de remise en vidéo sol je remets de la
matière unique je mets des vers de terre
tout ça se multiplie on sème découvert
on regarde comment tout ça se développe
donc je vous ai résumé un petit peu le
résultat de tous nos essais
maintenant on se retrouve dans cette
serre en fait avec un certain nombre
d'endains de culture où on a découvert
très très développé très bien implanté
très bien enraciné donc le challenge
cette année ça va être quoi ça va être
de trouver une méthode d'implantation de
nos cultures dans les couverts
permanents ma foi je pense que ça va pas
être très compliqué on va faucher une
fois ou deux découvert on va faire un
gros trou on va mettre les les pieds de
tomates les pieds de concombre dedans on
va faire aussi des essais sur courgettes
poivrons aubergines
peut-être un rang de haricots ou deux
aussi pour voir ce que ça donne
donc la stratégie ça va être très simple
ça va être de faucher le couvert avec
l'idée toute simple que si vous fauchez
une ou deux fois
le couvert en fait vous le calmez
végétativement donc à chaque fois que
vous le fauchez qu'est-ce qu'il est
obligé de faire le couvert il est obligé
de remobiliser des sucres dans ses
racines pour refaire de la nouvelle
végétation donc là je parle d'une fausse
bien rase
et quand vous faites ça en fait il est
beaucoup moins concurrentiel sur le plan
racinaire le temps qui refasse
sa végétation donc je pense que deux
fauche
ça devrait être la bonne technique on va
voir on va faire quelques essais mais ça
ça m'inquiète pas trop l'idée aussi
c'est de faire un trou assez profond pas
forcément très large mais assez profond
pour casser tout le système racinaire du
couvert et que quand on va venir mettre
la culture et puis s'enraciner dans
cette espèce de cheminée j'ai envie de
dire de conduit où il y aura pas la
concurrence trop directe du couvert
permanent donc si on la fauché le
couvert qu'on fait un gros trou il
devrait pas recoloniser cet espace sous
la culture trop rapidement donc je sais
pas encore comment on va faire ça une
perceuse une petite tarière un truc bon
faut quelque chose de pas trop lourd
qu'il soit quand même assez rapide on
est encore en train d'y réfléchir
donc voilà première
problématique c'est comment on va
implanter les cultures bon bah ça de
toute façon on va voir le résultat assez
rapidement et si on voit que ça se passe
pas très bien on pourra toujours revenir
mettre un petit peu d'engrais soluble au
pied de chaque pied de tomate pour
l'aider à redémarrer
ensuite l'idée c'est quand même qu'à
partir du moment où votre culture elle a
une surface folière je dirais qui est au
dessus du couvert donc elle peut faire
qu'elle peut prendre le soleil et
qu'elle a un système racinaire
suffisamment raciné
il y a aucune raison en fait qu'elles
prennent pas le dessus sur le couvert et
si on voit que le démarrage est un peu
l'encre l'implantation s'est faite mais
malgré tout qui a un peu de concurrence
dans les premiers stades on peut
refocher encore le couvert pour le
calmer encore
voilà ça ça va être des petits curseurs
appréhendés ensuite donc on a des
andains avec des couverts permanent très
bien installés
ce qu'on va essayer aussi comme
modalités c'est tout simplement de
refaire des andains avec une ration du
sol simple et double c'est-à-dire que on
a des andains où on va avoir ajouté à
peu près 100 tonnes de broyat centaines
de broyasques à l'hectare des andains où
on va en avoir ajouté 200 tonnes et des
andains on a regagné rien remis du tout
il y avait pas de couvert l'an dernier
les andains se sont assez parce que les
vers de terre ont tout mangé et donc on
va rien remettre du tout ça ça va nous
servir dans un témoin
parce qu'en fait peut-être qu'il y avait
pas besoin de remettre de matière
organique peut-être qu'il y avait pas
besoin du couvert permanent puisque avec
ce qu'on a mis en place l'an dernier il
y avait peut-être déjà encore bien assez
de fertilité pour faire pousser les
cultures donc voilà modalité sans aucun
apport où on va utiliser la fertilité
qui a été mise en place l'an dernier
des modalités avec 100 tonnes de
matières sèches hectares 2 centaines de
matières sèches hectares et des
modalités couvert permanent
et ça ça va nous permettre quoi ça va
nous permettre donc sur les ondins on a
rien remis de voir je dirais le niveau
de fertilité si on n'avait rien fait par
rapport à ce qu'on avait fait l'an
dernier
et sur toutes les autres modalités en
fait on va simplement mesurer les
variations de croissance
et ce qui nous intéresse beaucoup cette
année c'est de voir les variations de
croissance sur les couverts permanent
avec une réflexion toute simple c'est
que si on a une perte de croissance de
10% 20% 25% 30% sur les couverts
permanents ça veut dire quoi ça veut
simplement dire que nos sols
manquent de 10 20 30% de service
écologique cette année et que donc bah
il faut simplement
imaginer que si on veut se lancer dans
le couvert permanent la deuxième année
on n'est pas encore complètement
auto-fertilité bon ça dépend de ce qu'on
a mis la première année mais en tout cas
sur ces essais ici et que donc il va
falloir compenser soit avec les besoins
en anglais à 10 20 ou 30% ou les besoins
en matière organique à 10 secondes 30%.
voilà c'est des raisonnements un peu
bébête mais je pense que ça marche très
bien et donc si on voit là dans nos
essais de couvert permanent
une baisse de croissance de production
de 20 ou 30% sur la moitié des endans on
viendra refaire des modalités engrais ou
apport de matières organiques
à faible granulométrie pour qu'elle soit
manger très vite pour voir si on arrive
à récupérer une des niveaux de
croissance optimum alors pour revenir un
petit peu sur le sujet de la
biodiversité et bien tout reprendre de
zéro
dans un écosystème la biodiversité c'est
déjà une biodiversité végétale au dessus
du sol
qui n'a pas forcément
besoin d'être très très diversifié
vous regardez une forêt mono spécifique
de dans les forêts ma foi vous avez
quand même un écosystème qui fonctionne
bien qui rend énormément de services
écologique qui fait de la photosynthèse
de l'eau propre etc alors que vous êtes
sur des forêts de monoculture
donc il faut quand même bien soupeser
cette question de la biodiversité sans
forcément chercher un remède
gratuitement dans tous les sens c'est
pas parce que vous êtes amusé à mettre
773 plantes différentes dans votre
système que vous avez forcément un
système qui fonctionne bien il faut
prioriser un peu les choses donc moi je
le vois comme ça un peu aujourd'hui
c'est que la priorité c'est de la
biomasse de la biomasse de la biomasse
et si
pour faire cette biomasse on doit passer
par un système je dirais assez pauvre en
biodiversité végétale
mais que cette biodiversité végétale
elle est adaptée pour produire beaucoup
de biomasse dans le contexte et ben
c'est le choix qu'il faut faire
donc aujourd'hui par exemple une
monoculture enfin un couvert permanent
mono-spécifique de menthe nous a amené
des biens résultats sur la biodiversité
autre club diversité végétale que du
couvert fleuri parce que le couvert
fleuri et les mélanges de couverts
fleuries qu'on a trouvé dans le commerce
n'était pas très productif en biomasse
ce qui veut pas dire que si on rajoute
un peu de biodiversité dans notre monde
un peu de biodiversité végétale on
n'aura pas encore un résultat meilleur
mais le premier objectif produire
beaucoup de biomasse
et
ensuite on verra
alors pourquoi je dis ça parce qu'on a
fait des mesures de biodiversité cette
année
avant tout sur le sol et au-dessus du
sol
pas forcément on en a fait en aérien
mais tout ce qui est insecte oiseau
comme ça c'est un peu plus compliqué à
mesurer à capturer
alors que pour faire de la capture de
petites bêtes dans le sol et à la
surface du sol c'est quand même un peu
plus simple donc on a démarré là dessus
alors qu'elle a été le résultat le
résultat était assez simple et la
conclusion n'est pas très compliqué non
plus
partout on a mis de la matière organique
fraîche c'est à dire et partout ici on a
eu
un retour d'énormément de biodiversité
non végétale donc toutes les petites
bébêtes du sol
et on en a je dirais récupérer très très
rapidement très très rapidement on a
récupéré une biodiversité qui est tout à
fait similaire à ce qu'on va trouver
dans la nature donc on est sur des
niveaux biodiversité qui reviennent
extrêmement vite ça c'est quand même
quelque chose à retenir quand on nous
parle d'effondrement de la biodiversité
etc à partir du moment où on remet les
bonnes pratiques
en fait tout va extrêmement vite et la
logique elle est assez simple c'est que
si vous avez des bestioles qui ont des
cycles de quelques jours ben en fait ils
mettent que quelques jours à revenir si
vous avez des bestioles qui ont des
cycles de reproduction de quelques
semaines et ben en fait elles ne mettent
que quelques semaines à revenir alors
surtout sur une petite serre comme ça où
il y a un peu des fuites partout et où
on va dire c'est pas très propre ça n'a
pas été désinfecté comme on peut voir
chez dans les serres chez certains
producteurs en fait on a un retour de la
biodiversité je dirais qu'à instantané
à la limite du enfin je dirais
proportionnellement
à la longueur du cycle de reproduction
de la bestiole donc à partir du moment
on a mis la matière organique on a
retrouvé énormément d'insectes dans le
sol et certains certaines grosses
bestioles ont mis un peu plus de temps à
revenir mais en tout cas c'est
extrêmement rapide
sur le coup sur les couverts permanents
on a vu exactement la même chose les
couverts on les assemés ils ont germé on
les a plantés ils ont commencé à se
développer et en fait on a eu un retour
de la biodiversité au-dessus du sol
tout ce qui est petit acariens etc enfin
je vous passe les détails mais ça en
soit ça n'a même pas une très grande
importance mais on a eu un retour de la
biodiversité au dessus du sol qui a été
extrêmement rapide et qui a tout
simplement suivi le développement
végétatif du couvert plus le couvert a
commencé à être couvrant plus on a vu
proportionnellement de la biodiversité
revenir au dessus du sol et plus le
couvert était productif en biomasse plus
il était dense plus il faisait de
l'ombre au sol et ben en fait plus on a
retrouvé de bestioles et ça n'était pas
forcément lié comme je disais au nombre
d'espèces végétales qui avaient au
dessus du sol la première corrélation
donc on a observé c'est plus on a de
biomasse plus on est couvrant plus on a
de la biodiversité qui revient
c'est à peu près aussi simple que ça et
là aussi on retrouve des niveaux de
biodiversité qui sont très proches de ce
qu'on trouve dans une prairie dans une
litière forestière ou des choses comme
ça donc ça c'était vraiment le résultat
très intéressant si les bestioles elles
ont un site de reproduction court elles
reviennent très très vite et si elles
ont un site de reproduction un peu plus
long on va mettre un peu plus de temps à
revenir
donc tout ça est assez intéressant on a
vu énormément de prédateurs de tout type
des punaises des araignées on a même des
guêpes qui ont commencé à recoloniser
les serres
et donc ma réflexion là dessus c'était
que malgré tout on avait peut-être pas
assez de super prédateurs de vraiment
grosse bestiole carnivore qui bougent
tout et que peut-être elle elle avait un
problème d'habitat parce que c'est
plutôt des grosses bestioles et donc ce
qu'on va essayer de faire cette année
c'est déjà de recommencer un petit peu
nos mesures de on en faisant moins
recommencer nos mesures de biodiversité
dans le sol au dessus du sol mais aussi
de recréer de l'habitat artificielle
avec tout un tas de pots de bout de
tubes de petits morceaux de bois percé
dans tous les sens pour voir si en
amenant
une quantité importante d'habitat on va
réussir à faire revenir des des plus
gros insectes
qui vont être des prédateurs supérieurs
qui vont réguler l'ensemble des des
réseaux trophiques
donc ça c'est un peu la dernière phase
de réflexion c'est vraiment comment
ramener toute la biodiversité même celle
qui est un peu plus difficile à faire
revenir parce que on va être confronté à
une problématique d'habitat
donc comment va mesurer le résultat sur
la biodiversité et pourquoi on cherche à
remettre en place cette biodiversité
alors c'est déjà pour avoir
une bonne décomposition de la matière la
NX ça c'est la biodiversité du sol avoir
un couvert qui se développe correctement
et qui lui-même ne soit pas attaqué par
des phytophages et tout un tas de
parasites donc il faut qu'il ait
lui-même son propre système de
régulation et ensuite on veut essayer
d'avoir dans la serre suffisamment de
biodiversité de réseaux trophiques des
super prédateurs des carnivores de tout
type pour aller manger tout les
parasites des plantes donc le résultat
il va être assez simple c'est que
partout on va voir des plantes qui se
font ravagées par des ravageurs
justement ça voudra dire que
possiblement on a encore un problème de
biodiversité et l'autre hypothèse c'est
aussi que peut-être possiblement on va
avoir
des plantes qui ont trop de fertilité
qui ont des problèmes d'irrigation
des plantes qui ont besoin de lumière
qui tout d'un coup par exemple si
certains couverts ont besoin de lumière
et qui se retrouvent trop à l'ombre
peut-être que ça va laisser faire
souffrir et donc ils vont se faire
attaquer par des parasites donc il y a
quand même pas mal de petites choses à
regarder mais le résultat pour nous le
premier à voir c'est d'avoir des plantes
saines en bonne santé donc voilà on a
fait tout ça
reconstruire les sols des essais de
couverts végétaux un travail sur la
biodiversité qui est assez exploratoire
mais où en fait on a vite tirer des
conclusions assez simples pour pouvoir
avancer et ce qu'on va faire cet été
mais ça ça donnera lieu à des futurs
vidéos c'est qu'on va faire un travail
assez complet sur
les indicateurs de valeur nutritive des
cultures
et on va commencer par des indicateurs
très simples hors taux de matière sèche
aujourd'hui clairement on se rend compte
en ayant fait des mesures chez
différents producteurs de tomates à
variétés équivalente qu'en fait on a des
grosses variabilités de matières sèche
on s'en rend compte c'est assez clair si
on met beaucoup d'eau si on met beaucoup
d'engrais minéraux nitrates et compagnie
on a des plantes turgescentes on a
réussi à avoir des plantes turgescentes
en solvant aussi notamment avec des sols
très très fertiles en début de saison
avec peu dans des saisons où il y a peu
de lumière et des plantes donc peu de
besoins et donc ils se retrouvent à être
très turgescentes et donc avec des
niveaux de matière sèche très faibles
donc en gros c'est les fruits à la fin
c'est quand même de la flotte donc on a
un peu de travail sur
la régulation de tout ça alors je pense
que le couvert permanent va être une
bonne solution pour régler ses pour
lisser la fertilité tout le long de
l'année puisque si à un moment donné on
a des excès de fertilité une plante
comme la menthe va être en capacité de
d'absorber toute cette excès de
fertilité donc voyons une réflexion à
mener là-dessus donc matière sèche dans
un premier temps
on le fera de la matière sèche on va la
mesurer ça se fera aussi peut-être par
la mesure de la densité des tissus
ça on est en train de mettre au point le
protocole
un point un indicateur très important
c'est le nitrate aussi on le voit tout
de suite dès qu'il y a de la
surfertilité et de la surfertilité qui
est suffisamment importante pour amener
des problèmes sanitaires ça se lit tout
de suite quand on mesure les nitrates
les nitrates fruits et les nitrates sol
et puis après on va faire tout un tas de
mesure assez classique pour essayer de
corréler les choses donc taux de sucre
Brix
tout ce que nous permet de faire la
mallette au Riba la qu'on utilise donc
bon tous les oligos MP4 diverses et
variés
donc on va faire toute une batterie de
mesure là-dessus et si possible on va on
va faire les les vitamines C les
carotènes puisque c'est des mesures qui
coûtent pas encore extrêmement cher on
va peut-être trouver du financement là
dessus et
vitamine C carotène c'est des c'est
vraiment des des éléments qui sont très
très révélateurs de de l'intensité
photosynthétique du de la plante et de
sa bonne santé en fait
donc ça on va faire ça du mois de juin
au mois d'août et donc on aura les
résultats cet automne et ici ça va être
quand même très intéressant parce que
entre des modalités couvertes des
modalités je dirais sur fertiliser avec
des doubles rations du sol et des
modalités on a remis sur les andains je
pense qu'on va avoir des grands écarts
très intéressants sur tous ces
indicateurs là je vous remercie de votre
attention et puis on essaiera avec
l'équipe de mSv Normandie de refaire une
petite vidéo d'ici quelques mois
peut-être le mois prochain où on vous
présentera aussi donc tout le travail
qu'on a fait au sert de Marseille sur
les couverts permanents en plein champ
sur courge là on va faire cette année
tout ce qui est courge et courgettes sur
couvert permanent et on a toute une
serre à une quintuple chapelle où on va
faire toutes les cultures d'été sur un
couvert de trèfle voilà voilà merci à la
prochaine