Le sol vivant au cœur de l’agriculture urbaine, avec le Talus & François Mulet
Pendant le confinement, Ver de Terre Production propose de diffuser des webinaires avec vos intervenants préférés !
Aujourd'hui, on continue le cycle avec le sol vivant au cœur de l’agriculture urbaine, avec Carl Pfanner (fondateur du Talus de Marseille) & François Mulet.
Avec Arbre & Paysage 32 et Pour une Agriculture du Vivant.
Transcriptions
Transcriptions
2
bonjour à tous et bienvenue pour ce live
donc un peu spécial aujourd'hui
puisqu'on va parler on va parler de quoi
on va parler de permaculture on va
parler d'agriculture urbaine on va
surtout parler de solvants et on va
aborder ce sujet là par un projet bien
spécifique que j'ai accompagné qu'on a
accompagné avec perte de terres
Afficher la suite
production sur le smic et donc on est
avec karl aujourd'hui jean karl d'iphone
soit comme moi on est actif en cette
période de printemps un peu un peu
spécial mais un mais tout va comme comme
d'habitude au telus très bien et donc on
a on va parler pas mal donc du projet
que vous avez développé donc depuis
avril 2018 à marseille on en a des gens
n'aient déjà parlé dans quelques
formations des intrants massif qu'on
avait fait de la reconstruction
biologique des sols qu'on avait fait au
talus et donc je trouvais intéressant
que tu nous fasses a déjà que je
présente mon projet et c'est parce qu'il
ya quelques spécificités par rapport à
d'autres projets et et puis qu'on parle
un petit peu de ce qu'on a réussi à
faire ou est-ce que ça en est
aujourd'hui en termes de résultats
agronomiques et c'est donc ben vas-y on
est un diaporama avec pas mal de photos
parce que vous prenez beaucoup de photos
et donc je te laisse présenter le projet
comment il s'est structuré qu'est-ce que
vous avez essayé de faire et en quoi le
seul c'est un petit peu et en a pris ok
ok bon ça fait pas mal de questions pas
mal de sujets traités on va essayer de
tout couvrir et puis et puis de répondre
aux questions qu'on pourra oublier
au fil des discussions mais
grossièrement du coup le projet le talus
c'est un projet qui est porté par
l'association eco farm achevée au chaos
farm qui est une association qui
s'appelait auparavant échos permaculture
je pourrais bien sûr le fait de pourquoi
on s'appelle plus qu permaculture mais
on est aujourd'hui une association qui
date de 2016 donc a été fondée par
frédéric desnel qui est le président
actuel de l'association et qui après
avoir co financé le film demain qui a
inspiré pas mal de
de néo-ruraux à se saisir de questions
agricoles mais aussi tout ce domaine a
été invité dans la ferme de pierre rabhi
pour découvrir ce que c'était que l'agro
écologie la permaculture etc c'est vaste
ces vastes terme qui aujourd'hui ne
porte pas mal sûr sur nos questions de
transition écologique et de transition
agricole et il a continué par une
formation chez ferme d'avenir qui qui a
diffusé les formations pour permettre à
des personnes qui le souhaitaient de se
reconvertir dans un métier qui s'appelle
pays culteurs donc l'idée étant de de
retravailler le pays
les terres le paysage par
l'intermédiaire de et revenant à
marseille il a fondé une association
pour un peu bas fédérer les différentes
personnes qu' qui à marseille pourraient
être intéressés par ces questions et
voir dans quelle mesure on pourrait
créer les projets donc rapidement après
ça l'association a été rejoint par pas
mal de personnes d'adhérents qui ont qui
ont agi fur à mesure du temps pour
essayer de faire sortir des projets et
par valentin charvet et moi même assez
rapidement qu'ils rechercheront aussi
comment on pouvait nous mêmes se
reconvertir ce qu'on vient pas du milieu
agricole à la base et à et comment on
pourrait essayer décès mais enfin de
créer déjà des premiers projets et et
d'essai mais ça et de de profiter de ses
expériences pour essayer de comprendre
un peu où on en est ce qui se passe au
niveau agricole quelles sont les
possibilités et puis ça part vraiment
d'une curiosité de notre part donc
donc pour ma part moi je ne viens pas du
tout du monde agricole je viens j'ai
fait une école de commerce
et en fait j'ai été rapidement intéressé
par les questions écologiques
donc j'ai tiré accord j'ai commencé par
réaliser comment certaines entreprises
de divers secteurs proposé de changer
toutes nos habitudes de production de
consommation par des produits des
technologies et un peu innovante et qui
serait durable donc ça m'a permis de
questionner un peu le terme de durable
et je j'ai donc travaillé dans début de
carrière dans une entreprise qui
s'appelle tesla motors qui fait des
voitures électriques et qui vendait un
peu un rêve technologique de mobilité
propre et j'ai bossé à londres et à lyon
pour tout ça et ça m'a permis de
discuter avec beaucoup beaucoup de gens
de grand public mais aussi
professionnels sur ces questions là j'ai
ensuite réalisé que le coeur de tout ça
c'était vraiment les batteries lithium
et qu'il y avait un problème de stockage
d'énergie donc je me suis réorientée
dans les batteries lithium-ion une start
up qui crée des batteries lithium
rechargeable comme des cartouches
d'encre et qui vendait une solution un
peu plus recyclable écologique pour
finalement au bout de tout ça me rendre
compte qu'il n'y avait pas de solutions
technologiques à nos problèmes de
société parce que qu'on soit dépendant
une énergie fossile primaire comme le
pétrole ou à des minerais des minerais
aussi limiter voire plus limité qui par
ailleurs ont besoin de pétrole pour être
extraits et bien tout cela était bien
avait une date de fin à une date de
péremption
tout comme ceux comme ce qu'on vit
actuellement donc bas qu'il y avait au
bout un un mur et donc j'ai commencé à
me poser pas mal de questions sur le
fait que c'était peut-être ce qu'ont
essayé de protéger la nature qui était
qui serait un peu la réponse à toutes
vos questions et donc
donc il fallait commencer à se pencher
sur comprendre comment ça fonctionne et
d'où viennent les dysfonctionnements et
comment on pourrait potentiellement les
réparer donc je me suis intéressé à
beaucoup à la à l'agriculture j'ai eu
une porte d'entrée bien comme pas mal de
monde par la permaculture qui était qui
avec avait cet attrait premier de
vouloir ré ré ensauvagé re nature et
notre environnement et donc je me suis
posé pas mal de questions agronomiques
technique sûre qu'est ce que c'était que
la permaculture et en quoi c'était ou
pas une révolution quoi et qu'est ce que
ça a apporté par rapport à ce qu'ils
avaient avant et puis de fil en aiguille
en tirant un peu la pelote et ben j'en
suis arrivé à suivre pas mal
d'initiatives dans le monde qui se font
autour de l'agriculture urbaine de
l'agriculture périurbaine mais également
de tous les personnes qui font un peu de
l'agriculture de manière un peu
novatrice qui propose des nouveaux
itinéraires techniques comme les grands
classiques jean martin fortier au québec
elliott coleman aux usa et puis en en
retirant encore la pelote gelé découvert
qu'il y avait des personnes qui
faisaient ça vraiment en ville dans des
jardins notamment il ya une personne qui
s'appelle curtis stone qui fait ça au
québec
non pas au québec au canada pardon est
qui qui est sûre les jardins en fête
privée des gens leur propose de changer
la pelouse contrebas des planches
l'agriculture et qui en fait une
activité commerciale et qui en fait n'a
pas de problème de foncier puisque les
jardins aux états unis sont
rectangulaires
assez assez grand et et qu'il ya des
surfaces faramineuse de juste de carré
de pelouse un peu partout sur le
continent américain et que tout ça
c'était des était potentiellement des
zones cultivables voire extrêmement
fertile qui suffisait que de transformer
en zone de culture et donc en croisant
un peu tout ça et en poursuivant la
halle aventure au sein de l'association
à marseille on s'est posé des questions
sur les les projets les types
logique projet qu'on pourrait monter sur
des terrains accessibles en ville donc
reviendra sur la problématique du
foncier mais la première question c'est
est où est ce qu'on fait ça et qu'elle
est la typologie de terrain qu'on peut
exploiter
on a passé on a passé quelques années à
chercher des terrains à chercher comment
on pourrait mettre un peu d'agriculture
voire de jardinage parce que c'est
toujours un peu croisée du conte n'est
pas sur les grandes surfaces et qu'on
est en lien avec du grand public la
frontière entre jardinage et maraîchage
et et est mince et en fait il s'agit
finalement qu'une question de commercial
ou de deux tailles de surface et donc
nous on était ouvert à plein de types de
cultures différentes que ce soit en
pleine terre ou hors sol on regardait
aussi tout ce qui se faisait
d'un point de vue technologique donc
avec l'hydroponie la cua pony l'aéropôle
ni à la culture sur les toits tout ce
qui peut se faire aujourd'hui et donc on
a on a essayé de lancer pas mal de
projets sur pas mal de terrain est en
fait les terrains appartenant toujours à
une collectivité plusieurs collectivités
un privé un bailleur social etc
c'est très compliqué d'arriver à
sécuriser un terrain pour un usage qui
est quand même assez assez fou à la base
puisque a pas grand monde qui fait ça
c'est assez
c'est un peu les prémices de
l'agriculture urbaine et personnes enfin
il faut quand même avoir un petit côté
aventurier pour pouvoir confier à 2 deux
jeunes peu voire pas expérimenté de
d'utiliser des grands terrains en ville
qui ont des valeurs financières
importantes pour faire d'autres projets
de nous les confier pour qu'on puisse en
faire un projet de valorisation sociale
et environnementale par l'intermédaire
de l'agriculture
donc on a bien galéré pendant quelques
années on a eu pas mal de désillusions
avec pas mal de refus de on a été on a
été accroché à des espoirs sur des
terrains pendant pas mal de temps qui
finissait par tomber à l'eau on apprend
que je t'ai interrompt mais j'imagine
qui effectivement comme
mètres carrés il est complètement
stratosphérique les gens il préfère que
ça reste en friche en imaginant les
chats et construire quelque chose un
jour plutôt que d'aller y mettre des
légumes
bah c'est tout problème de la
spéculation foncière c'est que les
points terrain qui sont finalement
milieu rural plutôt qu'en milieu urbain
en mieux repenser un peu plus exacerbée
mais finalement un terrain il ya une
valeur potentiellement à l'avenir de
terrains constructibles et en fait tous
les terrains qui sont aujourd'hui en
friche et ben sont conservés en dans
l'attentes quinquin futur quinquin
futurs élus ou une collectivité les
suivent la densification urbaine et
retransforme des terrains non
constructibles en terrain constructible
c'est un peu la dynamique qui a eu
pendant pendant des dizaines d'années
des décennies donc donc tout le monde
parie sur le fait que demain ces
terrains en friche ne le seront plus et
accueilleront un bel immeuble ou autre
chose et est donc trouver quelqu'un qui
est capable de de se projeter à long
terme parce que nous on fait pas de
l'urbanisme transitoire comme ya pas mal
de projets qui font qui consiste à dire
on va exploiter un peu ce terrain
pendant les deux trois années en
attendant qu'un projet se concrétise ça
nous paraît un peu paradoxal est
contraire à la dynamique qu'on veut
qu'on voit installé c'est à dire
d'installer de la biodiversité des
poches de poche refuge de long terme
pour les pour pour pour les personnes
qui vivent en ville pour les européens
puissent en profiter mais également pour
la biodiversité puisse de manière
durable s'y installer et surtout pour
créer une crème pour recréer une
fertilité des sols mais ils cherchent
des sols et à face à toutes les
problématiques d'imperméabilisation des
soldes appauvrissement des sols etc en
ville et d'ailleurs carrément en
campagne sis et ben ça prend du temps de
refaire un sol et et c'est peu
intéressant d'y mettre autant d'énergie
si on sait que trois ans plus tard et
bien on va se faire reprendre le terrain
pour que ceux ci fassent donc il ya
aussi cette complexité la 2 d'arriver à
trouver un terrain qui cochent toutes
ces cases et il est du prix du terrain
aussi
si on doit payer une location ou pas
donc bon on a été en discussion avec pas
mal de monde
et au niveau des collectivités il
fallait convaincre pas mal d'élus qui se
mettent d'accord entre eux que c'est
souvent différents échelons de
collectivités qui se croisent et du coup
bas sur pas mal de terrain et personne
ne s'est jamais mis d'accord il nous
restait finalement au bout de trois
années que trois petits projets qui
étaient ans qui était en gestation voir
un petit peu avancé qui était le premier
projet de frédéric denhez qui était un
de transformer une cour d'école en
potager pour que les gamins ils puissent
apprendre et que lui aussi puissent
apprendre au contact des enfants parce
qu'il ya un fort côté sensibilisation en
ville deuxièmement suit 1 suite à une
année chèque de 2,2 d'installation sur
un terrain à marseille on nous a proposé
de faire du lien avec un quartier
prioritaire de la ville donc un quartier
sensible en installant des bacs potager
en coeur de cité et ans et en cultivant
et en animant un jardin de bach potager
ski ce qu'on a fait ce qui est toujours
en activité aujourd'hui
c'est un projet qu'on à incuber mais qui
aujourd'hui a pris son indépendance et
au bout du bout de quelques années et de
discussion avec un acteur un peu
particulier qui à marseille qui
s'appelle la société la rocade de la l2
c'est une société qui a un mandataire de
l'état et qui a construit le
périphérique marseillais pendant pendant
des décennies ont besoin ou et à travers
la ville on les a approchés en pensant
qu'ils auraient peut-être du foncier et
ou de quelque temps et on s'est mis
d'accord sur le fait qu' il y avait
peut-être des parcelles là qu'on
pourrait récupérer et qui pourrait faire
l'objet d'un projet de valorisation
environnementale sociale et économique
donc ça a pris quand même pas mal de
temps pour mouture est le projet pour
arriver à présenter des budgets des
plans de financement présenté un projet
tout simplement qu'ils soient assez bien
goupillé pour que pour qu'il soit
compris pour qu'il soit pour qu'il
acquière la confiance des différents
partenaires qui s'y est engagé et que
et que le projet puisse démarrer au bout
d'un an de négociations
ils ont dit ok et grâce à grâce à
notamment le pdg de l'époque de la
société la rocade de la l2 qui
s'appelait nous demande quand j'ai qui a
cru en ce projet et qu'un truand nous et
qui nous a dit bah c'est les terrains
qui ont de toute façon vocation dans les
conventions l'état à être valorisés donc
une valorisation c'est à l'argent ça
peut être plein de choses ça peut être
un concessionnaire automobile ça peut
être cela fait plein de choses et a donc
lui a quand même a quand même compris
que nous ont souhaité sur quelque chose
d'un peu innovant et il a décidé de me
laisser une chance donc par
l'intermédiaire de la société la rocade
de la l2 on a conclu une convention de
partenariat avec l'état français
donc c'est un terrain qui appartient à
l'état français et qui est par la ville
de marseille comme beaucoup de gens
pensent puisque toutes les collectivités
se partagent un peu les terrains en
fonction de leur usage est donc on a
conclu une convention de mise à
disposition gracieuse donc gratuite de
ce terrain pour pour ce projet là pour
une durée de 6 ans reconductible
tacitement jusqu'à 26 ans et puis plus
si affinités donc à partir de l'arbre on
avait quand même réussi à sécuriser un
terrain de plus de 8500 mètres carrés
répartis en deux parcelles bien
distinctes séparées par l'autoroute pour
préciser cette autoroute en fait elle
est enterrée sur c'est sûr sur ces
portions en tout 1 et donc ça veut dire
qu'on a à côté nous un 1-1 couvert
bétonné puis végétalisée de cette
autoroute et nous on a deux parcelles de
part et d'autre de part et d'autre de ce
couvert de l'autoroute donc et on a
commencé à mettre les photos donc là
c'est l'état du terrain dans lequel vous
l'avez trouvé quand vous êtes arrivé
donc en 2018 et autoroutes et sur la
droite
c'est ça à droite du grillage on peut le
voir il ya l'autoroute qui passe en
souterrain la clôture
il a fait maître par la suite mais ouais
c'est à peu près l'état du terrain telle
qu'on la récupère et donc c'était une
friche
c'était une friche bas comment il
connaît en ville avec une base de
remblais qui a connu pas mal de
davanture parce que c'était une base de
base vie de chantier en fait pour la
construction de l'autoroute donc et la
pac et d'engins qui sont passés dessus
qu'ils ont avec solution compacte et et
qui ont asséché les sols
donc c'est un remblai bien béton bien
solide
il ya un imperméable et sur lequel en
fait il n'y avait pas les clôtures au
début et ben d'année en année une fois
qu'ils ont ils ont déserté le terrain
il ya eu des dépôts sauvages donc les
gens venaient diverses l'intégralité de
ce qu'ils avaient envie de mettre à la
déchetterie pas payer ici donc on n'a
rien fait là ce qu'on voit on voit les
monticules végétalisée mais en dessous
c'est c'est tout et rien quoi des tonnes
de matériaux différents
des tonnes de remblai de paie ton de te
reste toupie à béton de deux métaux de
tout ce qu'on peut imaginer sur un ace
riche en dépôts sauvages
c'est donc c'est un peu le cadeau
empoisonné quand même il y avait du
défilé c'est en fait ça soulève pas mal
de questions donc on se dit c'est super
on a un terrain qui est l'état français
sécurisé mis à disposition gracieusement
un mets mais quel terrain qu'est-ce
qu'on récupère la et qu'est ce qu'on va
bien pouvoir en faire donc je reviens un
peu en arrière parce que j'ai pas
refonder ce projet tout seul je les ai
fondé avec valentin charney qui est mon
associé aujourd'hui et qui qui lui
provient un peu du monde des start up
web à berlin et qui passait pas mal de
son temps dans les jardins urbains
berlin c'est une ville qui a pas mal qui
a pas mal évolué avec des dynamiques
populaire
autour de la réappropriation des espaces
urbains est une ville qui foisonnent un
peu d'initiative
il ya plein de parking de zone un petit
peu délaissé qui ont été un ré
approprier et sur lesquels ils ont les
la population à faire des choses assez
incroyables de revégétalisation de
réappropriation il ya de la nature un
peu foisonnante sur ces espaces à priori
d'étonner à la base et donc ça a pas mal
inspiré valentin qui qui un peu avant
moi au logement l'association et est
également à essayer de réfléchir à tout
ce qu'on pourrait faire en ville et donc
une fois qu'on a eu ce terrain qu'il a
été validé on a décidé de recentrer tous
les efforts de l'association toutes nos
ressources humaines financières tout la
totalité de ce qu'on faisait sur ce
projet pour pour pour en faire une
expérimentation un pilote une expérience
qui puisse nous permettre de monter en
compétences et d'en faire d'enfer on
avait des projets on avait des
projections bien précise sur ce qu'on
pourrait y faire mais bon ça s'était
très hypothétique n'en fallait pas les
prendre une pelle et une pioche et et en
faire quelque chose et voir un peuple
que ce qu'une pelle et une pioche
ouais bon d'aller voir par la suite que
l'appel et la pioche sont rapidement
transformées mais voilà on avait donc on
était deux on est on nous avait donné un
petit masque de chantier un gilet jaune
en nous disant bonne chance les gars
avec marrant et et c'est là que j'ai
reçu un coup de fil en fait et voilà
c'est là que bat eric notre président
est qui qui m'avait pas mal parlé de toi
et qui avait un peu de qui avait un peu
et tu m'aimes
je l'avais eue en formation en fait
frédéric ouais c'est pas gagné tu avais
beaucoup inspiré en fait parce que passé
était un des seuls qui parle de deux
seules vivant et de toute fine ces
itinéraires techniques de manière assez
concrète pour qu'il puisse être compris
par quelqu'un qui a envie d'entreprendre
quelque chose parce que faut savoir
quand même que pour nous de débarquer
d'un autre monde et d'arriver dans ces
mondes agriculture
le sol et tout ça c'est assez opaque ah
bon les agriculteurs c'est pas des ehpad
et grands des grands communicants et
c'est pas non plus des grands parleurs
donc si on n'est pas dans les petits
papiers dans les formations techniques
etc soit allé chercher l'info et surtout
pour innover pour être très clair je ne
sais pas si je suis jamais posé la
question mais je suis pas sûr que dans
tous les gens que des contacts étaient
une autre proposition de gens qui disent
si bien sûr qu'on terrain on va le
remettre en rire pour faire du
maraîchage aussi tout simplement pas
grand monde aujourd'hui qui sait faire
ce genre de choses enfin à ma
connaissance personne tout le monde tout
le monde fait récupère des terrains
agricoles vers l'équipe le terrain il
est cultivable et puis à une idée
cultivables après il ya bien sûr des
initiatives en ville de personnes qui
par dean sur des dix espaces qui qu'ils
ont sous la main
donc ils sont forcément soit dégradée
soit pas du tout vidéo et qui vont
retravailler donc bien il ya tout un tas
d'expériences personnelles qui montrent
que c'est possible mais c'est vrai que
bas en voyant la photo qu'on a sous les
yeux là on pourrait se demander quand
même comment on va arriver à transformer
ça en zones cultivables
c'est pas même fin même pour nous un on
est on se pose est quand même pas mal de
questions donc là je fais jeter quand
même passé un coup de fil en dix ans
avant peut-être que françois qui a fait
ses expériences passées de manière
qu'ils allaient assez de but en blanc en
quoi tu as et a essayé des choses et
j'aime bien la manière trouve pas honte
a évolué c'est à dire que tu as tu as
fait de l'empirique quoi ta ta ta tester
des trucs et il ya des trucs qu'on
marché est en a fait des dents à tirer
des conclusions et en tout cas ça a le
mérite pour nous d'être d'être une
information disponible et il est
compréhensible n'a donc je voulais voir
ce que tu avais en dire quoi et donc on
a donc l'idée ça a été de commencer par
retirer toute la fouillouse le béton et
tout le truc alors le truc c'est qu'il
avait accès à pas mal de matériel quand
même parce que ça ça tue la pape
électeurs d'argent de poche
alors non je suis pas mal je suis je ne
lis pas accumuler de capital
particulièrement avant ce projet
d'autant plus qu'on ait une
association donc pas non plus roulait
pas sur l'or au contraire la question
c'est est ce que demain on va pouvoir
on va pouvoir se payer parce que là moi
j'étais encore bénévoles service civique
j'en passe pour pour arriver à faire
sortir ce projet de terre gratuitement à
espérer peut-être un jour pouvoir nous
rémunérer dessus au moins au smic et
donc à bon c'était très hypothétique
donc de là on a tout mis c'est vraiment
quand même un gros pari personnel aussi
de dire si on va faire ça coûte en effet
là on peut voir qu'il ya des gros moyens
en fait dès le démarrage du projet on
savait tous qu'il y avait enfin le
partenaire la société la rocade ne l'a
et de nous mêmes on savait qu'ils
allaient avoir des investissements de
base à faire pour pouvoir mettre le
minimum nécessaire à transformer ce lieu
est rien qu'au niveau du sol au niveau
du terrassement donc en fait la sr l2
s'est engagé à mettre à m
40000 euros dès le départ sous condition
de cofinancement donc fallait déjà qu'on
trouve des partenaires financiers pour
pour déclencher le la validation de nos
partenaires et donc là on s'est mis à
faire un gros dossiers vont appeler
dossier de référence qui décrivait le
tout les activités les impacts les
itinéraires techniques tous les aspects
de communication les budgets les plans
de financement pour pouvoir aller
convaincre
et c'est là où on a eu énormément des de
notre président frédéric desnel qui est
quand même à une personne qui a une
carrière d'entrepreneur derrière lui qui
qui qui a mis ses compétences à notre
disposition pour arriver à faire sortir
ce projet de terre et à les convaincre
des gens de nous suivre dans cette
aventure
financièrement et aussi des mécénats
financier mais eux aussi eu mais c'est
la nature de d'entreprises de la région
qui ont accepté de nous filer un coup de
main en nous mettant à disposition un
tel ou tel truc et et de bout en bout
on avait les ressources en tout cas pour
avancer un mois un mois l'horizon quoi
il ya bien toutes les pièces du puzzle
aussi petit à petit pour
tout faire voilà donc la première étape
ça a été de d'enlever tous les inertes
tous les déchets tous les toutes les
choses qui ont été déposés sur ce
terrain à la base et de récupérer le
remblai l'argile d'un côté et les
déchets de l'autre et des évacués pour
pour pouvoir récupérer un sol potable
la question qui se pose tout le temps
c'est mais attendez là dessus sow lille
n'est pas polluée parce que la question
se pose légitimement et alors là on
s'est posé la question des les polluants
donc il est polluant vraiment
problématique qui sont les traces
d'hydrocarbures et les traces de métaux
lourds
on les a fait tester donc on a fait
plusieurs prélèvements dans le sol et on
a testé chercher la présence de ces ses
actifs là qu'on n'a pas trouvé
on n'a pas trouvé de présence de
l'hydrocarbure de traces d'hydrocarbures
ou de métaux lourds ce qui était quand
même assez rassurant parce qu'on s'est
dit bon s'il ya déjà pas ça ça veut dire
qu'on peut travailler le sol sinon ça
aurait été invalidant dès le départ
ou alors on aurait pu faire des choses
comme mettre des couches l'imperméable
en dessous et ensuite recréer un sol par
dessus ça c'est quelque chose qui est
envisageable pour des sols qui
pourraient potentiellement être polluée
oui après ça dépend ça c'est une
question de dosage en quantité parce que
les hydrocarbures ça se dégrade les
métaux lourds c'est beaucoup plus
compliqué mais bât blesse pas parce que
tu as quelques métaux lourds dans le sol
qui remonte forcément non plus dans les
plans de quoi ça mais après c'est un
risque à prendre le risque de mettre en
culture des sols exactement avec notre
niveau de connaissance et avec notre
niveau notre capital crédit à ce stade
là ça aurait été compliqué aussi pas par
transparence et honnêteté vers les gens
qui vont bénéficier à l'avenir de ce
terrain et de ce projet on pouvait pas
dire que on a fait une petite expérience
qui avait quand même des métaux et
minéraux carburant dans le sol mais que
ça dure
démerdez donc
donc en fait à partir de là on s'est dit
banco il ya des déséquilibres au niveau
des des mines des minéraux des
nutriments il ya des déséquilibres au
niveau au niveau de l'équilibré argilo
calcaires du tout et puis le remblai
c'est quand même faire un peu de sable
donc on y avait une base travailler mais
mais bon tu le tibet là dedans c'était
compliqué et donc à partir de là on est
là on a tout enlevé un ami l'argile d'un
côté on a tous terrasse et on a tous
terrassé pour en faire un terrain qui
vient l'écoulement d'eau vers
l'intérieur du terrain parce que la
condition c'était qu'on n'en voit pas
les écoulements sur le la voirie et on a
solidifié nota lui on à solidifier notre
à lui pour qu'il puisse c'est qu'ils
sont les quatre bordure du terrain mais
on a le talent humeur qu'on voit en face
là qui est qui et bien pentu le talus à
l'est qui est à droite là et qui est qui
et quand même un peu moins pentu un peu
plus large qui sont des pentes montante
et les deux autres qui sont le sud et
l'ouest sont dépeintes descendante mais
il a fallu stabiliser tout ça pour pas
qu'ils se barrent avec le temps quoi est
donc une fois qu'on avait fait sept 7
terrasses et et solidifier un peu tous
ces terrains mis à plat et ben
maintenant fallait s'attaquer à la
question qui était qu'est ce qu'on va
faire de toi en meurent et culture et
jusque là tout ça c'est ça c'est le
matériel de l'autoroute
ils sont venus et ont tous fait une
livrée au laser alors c'est les
autoroutiers qui nous ont aidés sur le
terrassement au départ mais fait un gros
mais en tout cas nous ont mis à
disposition les engins pour pouvoir le
faire et c'est quand même ce qui nous a
permis parce que c'est un investissement
assez lourde et part donc faut quand
même que le propriétaire foncier
s'engage à dire on va vraiment
transformer la chose on va pas vous
laisser le truc comme ça et c'est ce
qu'ils ont fait ils ont tenu parole et
ils ont bien tenu parole
il est par contre il savait pas du tout
comment faire ils n'étaient pas de
le conseil technique en nous disant
voilà comment ça va se faire on est on
sait transformer en maître d'oeuvre du
jour au lendemain avec plein d'engins
plein de camions les dégâts de chantier
que fallait apprendre à gérer
correctement et donc c'est ce qu'on a ce
qu'on a essayé de faire et il est là
donc intervient la compétence françois
mulet sur comment on va faire pour
écrire un seul cultivables à partir de
ça donc je t'avais appelé jeunes avaient
jeté avait exposé à au téléphone les
caractéristiques du terrain je vois là
et j'avais demandé comment j'allais
faire pour cultiver tout ça est donc tu
m'avais parlé de faits qu'il était
possible devrait amender un terrain avec
des matières organiques et de 2 2 ramené
de l'azoté du carbone par
l'intermédiaire de matières organiques à
savoir du compost pour la zot et du brf
donc du broyat raméal fragmenté pour le
carbone est un petit peu d'azoté
quand même alors on n'a pas trouvé
exactement le brf au départ et on a un
contact à nos partenaires en fait qui
s'appelle veolia environnement est qu'à
une plateforme de compostage aux
alentours de marseille et qui a un peu
le monopole sur la collecte des déchets
verts à marseille et donc qu'ils
collectent énormément de déchets verts
et qui compostent tout ça en andains en
montagne énorme de 5 m de haut par m de
long et il y en a plein et donc non
c'est bon là on s'est dit on a quand
même vachement de matières a amené là si
on veut faire quelque chose et donc on a
conclu un partenariat avec eux pour
qu'ils mettent à disposition autant en
matière que qu'on souhaitait de manière
gratuite et livre est donc déjà ça c'est
encore quelque chose qui est absolument
indispensable encore aujourd'hui on fait
livrer en camions de 30 mais qu comme ça
en grosses bennes et
et en fait ils ont amené deux choses on
leur a parlé de broyats de bois ils nous
ont amenés du broyat de bois mais alors
c'était des branches de trucs cm de
diamètre par parra par un mètre de long
des espèces de raie stand bois très
étrange composter à moitié on le fait
c'est du broyeur on ne peut plus
classique c'est ce qu'ils sortent des
broyeurs de déchetterie parce que c'est
du broyat très grossier et puis bah ça
reste on t'a quelques semaines quelques
mois et qui s'est pas encore vraiment
composter c'est ça qui tombe vrai quoi
oui c'est vraiment le produit classique
qu'on trouve dans les déchetteries pour
amender les sols aujourd'hui le brf dans
les règles de l'art c'est laisser
introuvable en déchetterie ça n'existe
pas je commençais des six est trouvable
autrement que en le faisant toi même
gilles en fait tu as une source qui est
assez intéressante et d'ailleurs tu
devrais peut-être s'y pencher à
marseille c'est les élagueurs qui broie
au cul du camion qui sait qu'ils ont
démoli dans des broyeurs attelé aux
camions et souvent en ville ils en ont
les élagueurs parce qu'en fait ça permet
de réduire le volume des branches dont
qui les broie au fur à mesure ils
mettent le broyat dans leur camion et
saveurs limite énormément les
déplacements parce que s'ils
transportent les branches complète ça
fait vite des gros volumes donc sinon
qui est de faire beaucoup de voyages
alors que si les brochures à mesure et
ben ça prend beaucoup moins de place
dans les camions banques en une journée
si tu veux ils vont faire qu'un seul
voyage au lieu de trois on avait bien tu
peux trouver du brouillard très bien
mais on a découvert ça par la suite
c'est à dire qu'aujourd'hui on ad on a
plusieurs centaines de camions
d'élagueurs on les a contacté un peu
dans la rue à droite à gauche et puis
maintenant c'est vrai que ça leur coûte
presque 200 euros le camion alors gala
des génie c'est hors de prix
là tu sais plus quoi en faire ils savent
plus quoi faire on en a on a 4 5 par
semaine de 8 mètres cubes environ et
nous les amènent extrêmement
régulièrement mais au début on n'avait
pas ça parce qu'on n'avait pas tous ceux
et celles en avait que ces gros camions
de bois
et donc vous avez est allé tout ça donc
j'avais d'abord mis le broyage ensuite
une couche de compost par dessus et ça
on a mis une couche de 10 cm 1 cm 2 de
bois et en dessus on a rajouté au total
ça fait à peu près 600 tonnes de
matières organiques sur un terrain la
première parcelle qu'on voit là c'est
3500 m² donc ça va déjà eu un petit
couac parce que je vous avais donné les
chiffres à l'hectare en vous disant
qu'on pouvait pas en mettre trop et vous
avez tout fait ça sur 3500 m² alors
c'est la dose on a mis la dose en se
disant le truc c'est que en fait on
n'avait pas prévu d'en mettre autant
mais le bora qu'on a reçues ne nous
permettaient absolument pas de créer un
seul c'était assez compliqué et du coup
en fait le compost qui arrivait derrière
lui avait une texture deux seuls qui
nous permettait de créer quelque chose
qui était qui était utilisable qui était
cultivables directement et donc on a on
en a recouvert le terrain et est en fait
on l'a on a mis une surcouche de 15/20
cm 2 compost par dessus et on s'est dit
voilà la g costes été rappelé je t'ai
dit c'est super maintenant on a des on a
des problèmes quand même de compaction
du sol parce que en dessous c'est quand
même béton on a tout compact et en plus
de ce qui avait déjà été contacté quoi
donc tu m'a conseillé de prendre un des
chômeurs ou une sous sol euse pour aller
décompacter et ça n'a pas marché
et ben on a eu 1 on n'a pas trouvé des
chômeurs en ville alors on va être les
faire livrer des engins agricoles en
coeur de marseille va trouver déjà les
loueurs qui font ça c'est assez
compliqué n'ayant encore un autre
partenariat avec un bois qui s'appelle
nova groupe qui joue ce genre de trucs
et qui nous l'a mis à disposition et
donc on a on a trouvé un une sous sol 2
donc une dent qui va venir pénétrer seul
et tirer comme ça et on a essayé avec
une dent mais aussi avec trois dents
on a galéré comme pas possible parce que
le bois encore une fois ces espèces de
branchages de boire à bloquer tout le
temps le truc donc ça ça faisait des
tabourets à l'arrière du tracteur on
avait un gros tracteur on a on essaie de
prendre un peu de puissance et ne
s'était pas c'était pas vraiment
suffisant donc on remontait en
redescendre et tout le temps c'était
vraiment un fonctionnel quoi mais on a
la réponse du tombeau il est et il
n'était pas assez broyer tons bois et
puis j'en avais une couche pas possible
donc il ya des gens qu'on utilise
habituellement dans les chances ça
marchait pas ici voilà trop de matière
et donc je n'avais plus trop quoi faire
la passe que exemple on a sorti les
grands moyens
et du coup c'est dit bah tu nous avais
parlé de ça on a regardé ce que c'était
qu'un broyeur à cailloux alors le
broyeur à cailloux c'est vraiment un
engin du diable qui va à kribi des
morceaux de pierre pour en faire des
graviers quoi et qui est très utilisé
dans le sud pour faire les faire les
chemins dans les parcs nationaux pour
éviter qui crament donc tous les ans il
passe le broyeur à cailloux pour refaire
les chemins et c'était pile à cette
période là donc il fallait trouver un
broyeur à cailloux tandis que tous les
parcs nationaux avait loué le parc
entier pour les trois mois à venir
donc on a on a galéré pendant quelques
mois et on a fini par tout couvert
broyeur à cailloux qui voulaient bien
livré au coeur de marseille
cette espèce de machins et du coup dans
l'objectif de deux cas c'est un peu ce
bois est de mélanger en même temps le
remblai le bois et le composteur pour en
faire quand elle moi une mixture est
intéressant de dire si vous voyez les
traces d'usure sur la bordure du broyeur
c'est que ça descend quand même assez
profond
ça descend vraiment au moins 50 60 cm et
c'est vrai que là ça me semblait l'outil
idéal parce que ça allait
potentiellement à la fois pété les
gravats qui pouvait rester des
opérations nettoyage exploser
complètement les morceaux de bois et
puis tout mélanger bien finement pour me
refaire du complexe tanger oui ça ça
franchement ça a plutôt bien marché
ça a fait le job en une journée on a
passé toute la parcelle parce que c'est
une petite surface musulmans au broyeur
à cailloux on est descendu en effet à 50
60 cm qui a permis de d'aller chercher
de l'argile en profondeur de casser du
bois mais alors ce bois là le truc c'est
que ce machin ils cassent des cailloux
mais ils cassent pas du bois le bois il
est élastique il rebondit et ressort
derrière fin ça a cassé du bois mais
mais mais derrière il en restait encore
des branchages
donc on se retrouve avec ce truc dans le
sol à d énormes branche très chiant
parce que ça il y en a de partout et
c'est des espaces de culture des espaces
racinaire pris part par ces grosses et
grosbois et c'est très chiant à cultiver
et dès que tu passes un râteau dès que
tu passe quelque chose tu embarques des
morceaux de bois mais mais bon on avait
quand même atteint là un niveau de solde
de mélanges en tout cas et 2 et de
granulométrie qui commence à être
intéressant jamais vais gagner on avait
gagné 10 ans en terme de reconstruction
du complexe ar gl unique parce que
mélanger du minéral et l'organique
ben on a on s'est dit en tout cas
c'était ce qu'on pouvait faire de mieux
selon son conseil et selon une
connaissance du truc
e on ne savait pas trop comment faire à
la base et ça nous paraissait quand même
être un résultat très intéressant par
rapport à quand vous êtes arrivé là ça
commence à avoir la gueule là déjà on a
fait on a opéré une transformation du
terrain qui après six mois alors pour la
petite note la ccc juillet
a marseille il n'y a pas un pet dhombres
c'est la gagne vraiment dur
et du coup bah c'est vraiment une
transformation de terrain qui a été qui
a été physique est compliqué malgré les
engins enfin fallait garder le var et
garder le moral un peu sur l'avancée de
garder l'espoir et la croyance en fait
que ça allait marcher quoi donc à un
moment aussi c'est un peu du c'est un
peu du la croyance aveugle le dieu
françois muguet ce procédé à ce
niveau-là d'avancement et donc
donc on a appris hier à croiser les
doigts et maintenant ben sur ce sur ce
truc là on a rajouté une couche de
compost camion et en avaient remis par
monsieur oui parce que pour encore
affiner la granulométrie du sol qu'on
allait les chercher avec quelques semis
est assez rapidement exactement
et en fait le truc qui est trop bien
avec le compost qu'on a qu'on a chopé à
veolia c'est que il est il est vrai
manquera mais là il avait là vraiment
été mouillé retour les moules y
retourner souvent et il a bien chauffé
ya plus de vie dedans mais ce qui est
bien c'est qu'il a il a bien mûri et du
coup il est moins agressif pour les
plantes c'est un compost il ya pas mal
de matière organique mais quel casino et
du coup il n'a pas il n'a pas ce
potentiel de brûler les plantes les
jeunes plants et en fait c'est un
compost qu'à la caractéristique que on
peut planter directement dedans sans
vraiment aucun souci dans du compost pur
donc en fait tout notre surface à ce
stade
c'était du compost pure et on a fabriqué
la partir de là il fallait fabriquer la
ferme et là vous aviez commencé à
arroser en plein été pour commencer à
activer un peu l'activité biologique
ouais alors c'était c'était c'était un
peu bu un vin rosé ce truc là
en plein plein soleil c'était c'était
vraiment pour dire que je faisais mes
premiers pas dans l'apprentissage de la
plomberie et d'irrigation
j'ai commencé avec du matos de jardinage
amateurs etc
jusqu'à ce que me rendre compte de
l'exigence technique qui allait avoir ce
terrain en termes d'irrigation donc donc
là y'avait rien et du coup à partir de
là bas on a on a mis aussi une couche de
compost vous voyez sur les talus au
dessus là là là on n'a pas touché on a
vraiment mis une couche de compost sur
le remblai et c'est tout et il ya juste
le talus qu'on voit au fond de l'image
là le trimestre ou en fait on a creusé
sur deux mètres de profondeur
mélanger avec du compost et du broyat
est refermé et refermer tout ça comme on
a créé deux mètres de profondeur pour
les futurs art
donc pour un peu testé en recréant un
sol sur deux mètres de profondeur et en
mettant du remblai klur qu'est ce que ça
allait donner
et donc est donc là bas on a on a pu
avancer vers le fait de faire des
planches le culture donc on a on a
commencé j'ai acheté un motoculteur
j'avance les diapos j'ai fait une petite
aparté sur cet autre machine puisqu'en
plus du broyeur à cailloux je savais
aussi possiblement est conseillé
celui-là les raptors 800 qui sont
d'aider soucheyre forestier si dans les
gens qui nous écoutent y en a qui un
jour ont un projet un peu similaire dont
vous allez sur les broyeurs à cailloux
qu'ils ont une meilleure capacité à
broyer les cailloux et a donc à anoblir
le sol pour essayer de recréer une part
du lot mais très peu près correct pour
notre futur et si votre problème c'est
plutôt je dirais un espace boisé que
vous devez mettre en culture
cette machine là elle est absolument
idéal alors c'est aussi un engin du
diable complet ce truc là mais il faut
imaginer que ça c'est capable satan gens
là est capable de prendre une forêt avec
des arbres de 30 cm ne voulait mâchonner
complètement de vous les broyer sur
place et vous les enfouir sur 40 cm dans
le sol et donc c'est vraiment un engin
qui peut permettre de
de broyer une forêt une friche roncier
un terrain quelconque abandonné et c'est
très très tolérants aux cailloux sam
droit moins bien les cailloux mais c'est
très tolérant caillou même si vous êtes
cdc caillouteux vous pouvez broyé sous
la végétation la mettre dans le sol et
ça vous fera un intrant massif et et
vous pourrez mettre en culture assez
rapidement mise à part qu'il faut régler
nos petits problèmes d'azoté cantons
dont fribourg et de matières énigme donc
moi je suis cramé chine photo et mâcha
un peu sauvage capable d'avaler un arbre
de 3,5 me on avait on avait on avait
changé à ce moment là sur le choix du
broyeur ce que je me souviens qu'on
galère un peu
nous notre critère principal c'était la
profondeur d'action et le défaut de
celui là c'était que il était capable de
vous frayer
idéalement ce qu'on avait mais il allait
pas à 60 cm de profondeur
oui c'est vrai mais c'est clair qu'il a
disqualifié pour mi mai mais bon c'est
parce que aussi on avait on avait fait
de manière assez spéciale plusieurs
couches et donc pour pour préciser
peut-être pour les gens qui regardent
qu'on utilise ces engins du diable qui
consomment des tonnes de pétrole et
cetera nous l'idée toujours en suivant
un peu les préceptes de la permaculture
c'était dire que y'a pas de problème
pour utiliser leurs engins comme ça des
engins qui consomme énormément de
pétrole etc
si c'est pour pouvoir s'en passer par la
suite tout simplement
il ya un moment donné ou la
transformation de ces espaces nécessite
des efforts vraiment surhumains et nous
on n'a jamais eu de problème à utiliser
des machines qui nous permettraient de
initialement créer les conditions
favorables à l'exploitation et c'est
pour pouvoir après leur dire bye et ne
jamais les revoir parce que elle
consomme énormément et parce qu'elles
sont très lourdes parce qu'elles sont ce
potentiel de compaction des sols qu'on
veut pas retrouver par la suite
donc c'est bien au début faut pas
hésiter à s'en servir parce que c'est
pas la pioche et avec vos mains que vous
allez faire ce genre de travaux mais
l'idée c'est pas non plus dans les
dépendances
donc voila et donc vous avez commencé à
aménager après c'était quoi donc l'idée
de base sur votre base de vie ce que
vous aviez déjà une idée claire au début
de de l'accueil que vous vouliez faire
sur le site
ça a évolué vos idées j'ai alors
clairement ça a évolué parce que de une
on est deux associés dans le projet avec
plein d'idées et du coup la discussion
alors le débat avant son livre c'est une
histoire de compromis entre entre deux
visions complémentaires et c'est une
histoire aussi de progression
d'évolution de nos connaissances de nos
compétences au fur et à mesure du projet
mais mais à ce stade on en était à faire
un design tout simplement ce qu'on
savait finalement le mieux le mieux
faire suite à la théorie qu'on avait eue
avant en permaculture sur faire un
design qui nous permettent d'accepter
toutes les deux mix d'activité constatée
hier portait donc est ce qu'on
souhaitait accueillir du public dès le
départ oui en ville pour nous il n'ya
pas d'ancrage territorial il n'y a pas
de lien avec son territoire qui a pas
d'ouverture au public extérieur c'est
pas possible de faire un projet de ce
type en ville et d'être fermée sur
quatre murs et d'avoir juste un
agriculteur qui exploite et c'est tout
as été nécessairement quelque chose qui
devrait être ouvert expliqué et est
diffusée et s'aimer pour qu'on puisse
faire de la sensibilisation et pouvoir
s'appuyer sur le soutien aussi de toute
la communauté existante des entreprises
des habitants des associations locales
du quartier des élus et dès le départ ça
a été un une obligation on est pour nous
la vraie force de ce qu'on a fait ici
c'est qu'on a fait trait d'union entre
tout un tas d'acteurs qui se parlent pas
tout le temps d'habitude et que ça
intéresse tout le monde et tout le monde
a un intérêt à le voir apparaître et il
fallait qu'on puisse générer un espace
fédérateur un espace qui puisse
accueillir tout le monde
d'une manière ou d'une autre donc on a
commencé par se dire comment on va vivre
sur ce terrain au jour le jour toute
l'année avait à partir de rien donc on a
conçu un design sur lequel la première
la première base c'était une base de vie
il nous fallait un endroit de stockage
un endroit dont brage un endroit à sec
donc on a fait une belle béton une
petite dalle béton qui avait pour
objectif de dire le jour où il pleut on
a on a un coin dur si on met une base de
l'âge au mariage
c'est quand même bien d'avoir les pieds
au sec et d'avoir les pieds sur sur
quelque chose de dur et pas faire une
soupe et on a installé deux containers
maritimes deux derniers voyages 20 pieds
donc les moitié des grands et dans
laquelle on s'est dit on va répartir le
stockage de nos outils la sécurisation
la protection de la plus et ben ça va
être notre base
notre bureau donc super et des boîtes de
conserve sous 40° c'est une super idée
le container c'est quand même aussi un
des symboles de marseille 2-2 bas de
l'industrie du transport maritime
je vous en parlerai peut-être après mais
on est là on est sur la deuxième
parcelle de 4500 m² sur du béton et on
est en train de prévoir un village de
treize containers donc pour aller un
cran plus loin sur 7 sur cette
transformation
grâce à ces petites boîtes qui sont
quand même génial qu'on avantage d'être
des anges imposable directement isolé à
l'eau qu'on peut isoler facilement à la
chaleur qu'on peut aménager donc si on a
un impact écologique très faible
puisqu'il sont déjà existants et que et
c'est là leur usage et on peut en faire
ces modules erp et juste pour dire pour
ceux qui auraient envie de venir vous
visitez l'autre parcelle est les juges
de l'autre côté de locaux de l'autoroute
en phase aller par loin du tout elle est
allée à 50 mètres à pied
sort sur le trottoir c'est vraiment un
côté quoi il ya juste le couvert de
l'autoroute qui nous sépare de la
seconde parcelle ok donc vous avez mis
les containers vous avez isoler un peu
tout ça ouais on a faim alors on est
isolé tout ça avec des blocs de paille
on s'est dit que ça nous servira
toujours et est en effet ça va super
bien marché
franchement d'isolation à la pop par
contre au bout d'un moment avec quelques
pluies et une saison ils ont composté
sur le toit quoi c'était un petit peu
galère bouger tout ça et puis on s'était
fait à une forteresse de bottes de
paille dans les cannes de provence
derrière pour pouvoir avoir peut-être
ouvrages dont c'était vraiment spartiate
à ce moment là on n'avait pas d'eau pas
d'électricité
rien du tout enfin c'est vraiment un
terrain qui était parti de rien et là on
le voit derrière les containers
en fait on a fait le rectangle de
maraîchage donc là on s'est dit cette
zone là dans le design ça va être une
zone de cultures maraîchères les talus
ils vont être dédiés à la plantation en
agroforesterie d'une forêt une forêt
jardin dans lequel on va expérimenter on
peut expérimenter un différent type de
culture et on va faire une mare de
biodiversité comme on la voit ici dont
le but est de permettre une zone de
reproduction pour les insectes les
oiseaux tout ça une zone d'abord
d'abreuvoirs une zone de la page et me
zone de vie tout simplement une un
espace aquatique qui permettent de faire
un vrai tentons écologique donc ça aussi
c'est bien une galère surtout quand en
excavant le truc on a trouvé les
carcasses de voitures enfin voilà et
donc on a mis une bâche le pdm là
puisque on avait un peu de mal à
imaginer comment faire une mare
naturelle ici et là on l'a mal fait au
départ puisque on n'a fait que des
pentes et que pour planter les plantes
aquatiques sur des pentes c'est très
curieux
cette faut faire des berges sous l'eau
et donc valentin qu'on voit là sur la
l'image au centre la retaper la
dernièrement en refaisant des berges à
l'intérieur ou si vous faites une mare
méfiez-vous ne pas faire que des pentes
et offrir de faire des berges
voilà donc c'est une marque qui
aujourd'hui vit sa vie mais que c'est un
impact très certain sur la biodiversité
et on a laissé quelques zones qu'on voit
derrière la balade en péniche
on s'est dit on va faire un témoin un
témoin de l'état initial ne va pas
toucher ça et on laisse en friche total
et on regarde ce qui s'y passe je
parlerai plus tard du suivi scientifique
a eu lieu avec des équipes de aix
marseille université et ça ça les
intéresse vraiment de pouvoir avoir un
témoin du terrain initial pour dire
voilà le terrain transformé et le lancer
un terrain on peut faire des prêts des
prélèvements de sol on peut voir un peu
la différence qui a eu entre les deux
donc
donc là on commençait à faire des
baissière traiter l'eau et puis de fil
en aiguille bas on est passé de 4 gauche
à de ski à droite en moins d'un an
donc c'est c'est quand même c'était
quand même une année bien moins intense
et pour un résultat qui était vraiment
tendu dans notre tête c'était
expérimental et et on voit que ben yahia
une marée une base de vie il ya de
l'ombre âge tu entendais de poser il ya
des terrasses des toits terrasses sur
les containers une zone de marais cher
centrale à une zone de bach potager qui
ceinture le maraîchage donc à 116 bac
potager tous les talus qui sont pas
encore planter l'ail à l'hiver après on
va planter les les arbres et haies on a
fait une cabine de toilette au fond une
zone de stockage des intrants à droite
on l'envoie pas bien mais il ya une
buvette et une cuisine sur en
construction
et voilà avec avec un petit
d'infrastructures pour faire ce qu'on
voulait ok et dis moi c'était en janvier
2019 que j'étais passé vous voir pour
faire une formation là c'est en janvier
louis gillet ont fait vriller 2010 9
février et qu'un projet j'étais assez
agréablement surpris alors clairement ça
poussait pas super bien dès le début
parce qu'il est toute la matière en
train d'humilier etc
moi ma grosse grosse question en suspens
à l'époque c'était de savoir si les vers
de terre allait revenir parce que là un
bazar aussi improbable j'avais dû passer
20 minutes une demi heure a cherché
partout des vers de terre
donc je me dis là on a une vraie
expérience même si je crois que tu avais
conseillé à un moment oui c'est bien sûr
de d'imaginer comment c'est aller en
chercher à droite à gauche dans les
prairies etc pour faire revenir mais bon
pour moi c'est une expérience
intéressante de ce que s'il avait il
arrivait à revenir dans ce contexte là
rapidement aussi rapidement mais vite
dans les systèmes agricoles ça veut dire
que dans quasiment tous les sols du
monde en année en tout cas au climat
tempéré on allait réussir à faire
revenir les gars de terre est donc là à
partir de début mars
ça a été le grand suspense de savoir si
les vers de terre allait revenir et à
quelle vitesse est donc là tu sais pas
si tu te souviens mais on en avait
vraiment trouvé peu on entraîne une
alliance qui leur a dit que sa mère à
partie par là votre façon juste qu'il
s'était pris dans la tronche d'avoir
beaucoup et donc moi je m'étais taper
les neuf heures de marcel bouchez la
sueur ou essayer de comprendre un peu
comment est ce que c'était devenu une
obsession comment je ramène mes vers le
maroc elle et ils parlaient de
l'immigration des vers de terre d'un
seul à l'autre moi je me sais mais
comment en pleine ville les l'art de
terribles immigrés sur ce terrain même
pas comment c'est possible
est ce qu'il ya vraiment des vers de
terre adaptées à ce terrain là et à
quelle vitesse ils vont se développer si
se développe parce qu'il faut qu'on en
achète est ce qu'il ya des gens qui
vendent des berceaux de terre
et puis la différence entre les années
sic et les épiciers je me démerde des
années si on va faire un
lombricomposteur géant pour créer du ver
de terre fin bref on a eu un peu de
doute
et puis en fait et puis en fait rare est
tout seul aujourd'hui les vers de terre
j'ai fait un relevé il ya deux semaines
où j'ai creusé en une bande de 40 cm en
50 par cinq ans par 42 profondeur et
j'en ai trouvé 50
donc ces navets extrapolé sur combien
s'en faisait arrêter entre 5 et 10
tonnes intervenus à 5 et 10 tonnes y en
a une quantité puisque cdcc des gros
plutôt que tu as maintenant ben yahia
les deux gars vraiment les données d'une
population et puis grand mais tu as tu
as largement dépassé une population
naturelle parce que la vue la quantité
de bouffe qu'on a mis les comme je te
disais comment plus tu m'as tiens tu es
sur le relativement humide de manière
générale et sur des terrains vides il
trouve les conditions absolument idéal
leaf tout un show si longtemps un peu de
frais d'essence
ils sont bien mais c'est la teuf et
comme tu dis il a en fait le c'est vrai
que l'histoire des légumes feuilles et
de l'irrigation ça fait tout parce que
c'est quand même dans un sol frais et
humide qu'un avec que la vie du sol soit
les vers de terre les champignons les
micro-organismes un bas qui se plaisent
et qui se développe et on fait un truc
extrêmement régulier c'est que il ya des
centaines de camions de broyat des
élagueurs qui nous qui nous déverse
chaque semaine leur leurs résidus et que
nous on étale en permanence on passe
notre vie à étaler du brf toutes les
semaines on en est à cinq camions de 8
millimètres cube enfin entre un et six
camions donc voilà valentin il disait
toujours il n'y a jamais trop de basf
pour le même plan on mettait les
couchers nord en a plus
et c'est vrai bref c'est jamais trop de
berrest bon ben là normalement je pense
que des salades tu peux en faire pousser
pendant soixante dix ans sans rien
remettre ça fait beaucoup des salades
ont dans les faits imaginaires d'armes
de biomasse si tu veux quand tu mets que
tu mets 5 cm d'eau brf c'est un peu près
100 tonnes ha de matières organiques
virant terme d'oligo-éléments etc tu
sortiras jamais 100 tonnes de matière
sèche de salades si tu veux ouais alors
c'est là où je disais le brf les
personnes non mais c'est pas du broyat
raméal fragmenté au sens théorique du
terme avec des rameaux le moins de 7 cm
droit y est c'est le brf
donc on a là c'est du broyage c'est du
broyat d'arbres donc ta de 8 mai à
beaucoup de coupes en terme d'ordre en
terme d'ordre de grandeur si tu veux de
d'oligo-éléments et de ressources
nutritive s'est largement beaucoup plus
qu'il faudrait mais peu importe ça va
tuer personne et 10 mois cette photo
elle date de quand va parce que là les
légumes ils sont très puissants sa date
de cette année ça ouais ouais ça c'est
récent c'est la butte a été fait c'était
bapstiste hiver c'était toi tu as
vraiment vu la bascule entre 2019 et
2020 même entre automne de l'hiver et
automne 2018 hiver 2019 ou sap ou sauter
vaguement je me souviens vous aviez des
des roquettes là les feuilles étaient ps
comme des comme le carton elle était
bonne mais beaucoup et simplement
illégale c'est le seigle lui se portait
comme un charme lui poussé comme un fou
furieux et en fait on a vu le bon il y
avait tellement tellement de broyage que
les légumes feuilles savez il avait un
petit peu du mal quand même à trouver la
zot sa proue fait quand même mais
c'était pour vous par contre automne
2010 neuf là ça a commencé à pousser du
show de dieu quoi c'est un peu lassé
avant le contenu
en effet le moi je voyais et j'ai
compris avec le temps en fait que
c'était vraiment une question de temps
tout ça le ce qui se passait en sous sol
et est de 2 du nombre de pluie qui
tombait sur le terrain parce que en fait
tout ça se transforme assez vite
il faut quand même un petit peu de
saison ça c'est quand même même pas deux
ans après le démarrage du projet donc
moi moi je me dis il ya des moments où
je me disais c'est qu'il va falloir dix
ans les bars de derrière bien là on
observe quand même que en moins de deux
ans on a récupéré une population
extrêmement élevé et le sol s'est
transformée mais donc il ya quand même
fallu ces deux ans la mine de rien c'est
bon à savoir
et là on a en effet des légumes feuilles
qui sont moins charnue qui sont qui font
plus de feuillages plus facilement
poussent mieux et on voit que c'est
extrêmement fertile donc en fait on a on
met du brf par tout ce qui est un
amendement suffisant on rajoute jamais
rien sur les planches
si ce n'est que entre chaque culture
entre chaque rotation on laisse des
résidus verts sur les planches on les
bâches et en les bâches quelques
semaines et les vers de terre viennent
tout bouffer et tout ramener dans le sol
et on enlève nos vaches et un veau
cultive et est du coup en fait on on se
dit on ramène la matière organique en
masse sur les planches
entre chaque culture et vous qu on fait
beaucoup de rotations et ben on ramène
au sol un maximum d'azoté mais bon on se
pose ces questions en effet comme tu dis
on a de la matière organique en sais
rien je serai un foutu de mesurer quel
est le stop au confessionnal il ya un
truc intéressant aussi c'est que les
légumes feuilles cds couvertures de fou
pour les vers de terre en hiver à
travers lui enlève une salade
il ya 15 il y a quinze vers de terre
autour de la racine en dessous quoi et
segal et de vers de terre
donc je pense que l'aspect légumes
feuilles par rapport du légume racine
les légumes-feuilles clairement amène
beaucoup plus facilement les vers de
terre que les racines et tubercules et
les légumes les mêmes les légumes fruits
je pense qu'il y stocke moins comme ça
l'est il ya pas mal de choses qu'on sait
pas trop aidé fois envoyé vers de
terreau et sera tirée par les systèmes
racinaires je sais pas exactement
pourquoi
ouais sur les mystères pour moi je
t'avoue ils sont les faces ils sont ici
l'espace vraiment collé sous la salade
et quand on met les bâches et ben quand
on enlève une bâche et il ya gardé le
ver de terre collé sous la bâche
ils sont pas dans le sol et qui sont
collés sous la bâche donc en fait je
pense qu'il ya un aspect vraiment et je
garde la chaleur on rêver tu devras les
épis j'ai cherché après bon donc tu nous
a dit avec combien de bacs de culture et
donc ça c'est des bacs où les gens
viennent faire leur petit carré pour eux
il que l'eau c'est ça pour moi un
jardinet avec les enfants le week-end
bah ouais c'est des bacs de il y en a
cent seize des bacs faible avec une
palette et dorée hausse de logistique et
une toile de soubassement à l'intérieur
et puis on les remplit avec un du broyat
du compost de l'arche il est est ce
qu'on a sous la main en déchets verts et
ces débats qui permette à chacun d'eux
de démarrer déjà de jardiner en
apprenant des uns et des autres ce que
c'est très enrichissant de voir sur 116
bac sans ces expériences de jardinage
sur un mètre carré ces 116 petite
éprouvette de jardinage scientifiques
les gens il est sacré aussi beaucoup de
lien social
et mine de rien il n'y a pas beaucoup de
monde qui sait optimiser un mètre carré
de culture c'est facile de prendre une
grosse surface et tout planter mais
faire le maximum de d'un mètre carré
c'est quand même en utilisant la
verticalité l'horizontalité envoyant un
peu ce qui se combinent bien et ses
ébats on en apprend beaucoup avec ces
bacs ils sont une source de
d'expérimentation et de aider aussi de
plantation de choses qu'on mettrait pas
dans le maraîchage
c'est une barrière anti ravageur par
exemple avec toutes les
toutes les plantes qui attire des eaux
hier qui sont plantés là dedans les high
et et toutes les plantes qui servent
l'équilibré de l'écosystème bas on
pourrait pas imaginer mieux comme comme
écosystème dans lequel est intégré à une
culture maraîchère
c'est ses anciens jardins et une
parcelle agricole et l'aspect jardin
avec beaucoup et a réussi là tous les
lots étaient bac là tout le monde est
motivé a eu et c'est jonathan ya pas mal
de demandes il ya pas mal de monde qui
veut des bacs potager donc on va en
mettre d'autres sur la deuxième parcelle
pour permettra à plus de monde de
pouvoir jardiner dans ces bacs potager
mais c'est vraiment aussi ça permet aux
gens de faire partie de la communauté un
peu ta lui rapproché qui cultive et qui
échangent sur ces techniques de culture
donc après en dehors de ça faut savoir
qu'on fait les chantiers participatifs
toutes les semaines maintenant presque 2
fois par semaine pas en confinement mais
a l'habitude et le concept est très
simple c'est qu'on invite tout le monde
à venir mettre la main à la pâte et à
nous filer un coup de main en sueur sur
toutes les tâches qui a fait entretien
maraîchage construction et il
et j'en passe sont vraiment plein de
trucs que différents et c'est ça qui
nous a permis d'arriver aussi rapidement
à ce résultat
c'est grâce à l'implication tous les
bénévoles adhérents de l'association qui
il y en a depuis le début sont là toutes
les semaines au rendez-vous et viennent
nous prêter main forte pour construire
sa faut imaginer quand même l'effort
c'est c'est en cumulé c'est des milliers
de personnes qui se qui se succèdent
pour faire tout ça c'est pas valentin et
moi et notre petite équipe qui avons qui
avons construit tout ça et se serait
enfin jeu il faut quand même le rappeler
parce que pourquoi que tout le monde se
disent moi demain je peux faire ça dans
mon jardin c'est l'entretien un truc de
malade
c'est la même chose eux et à vous avez
des horaires d'ouverture dans la semaine
vous ouvrez vous fait je dirais une
ouverture libre au public pour se
balader ou où c'est vraiment ouvert que
quelques jours par semaine alors on a
des jours d'ouverture au public
la première année on était très souvent
ouverts et on avait un peu du mal
humainement à tenir la cadence
cette année on était ouvert le mercredi
et le samedi
donc pour tous où tout d'un coup on fait
pour les chantiers participatifs pour la
vente de légumes duff la vente de plants
potagers de semences la restauration et
la buvette sont ouvertes
on était les formations on a fait aussi
des événements festifs culturels sur 7
sur cette base de vie il ya un pôle de
compostage collectif il ya plus de 90
personnes 90 familles qui amènent leurs
déchets verts régulièrement dans ces
composteurs
on a tout un tas d'activités comme ça
qui centre qui s'entremêlent et qui est
un peu seul on se partagent tous le
terrain quoi et donc c'est suis vraiment
sur deux jours d'ouverture de la semaine
on accueillait tout le monde et vous
avez planté des arbres aussi sur les
zones de frai chien on a eu des grosses
plantations on a planté pas loin de 600
arbres arbustes fruitiers et pérenne de
sol sur toutes les zones de talus
ceinturant la parcelle pour créer des on
a travaillé pour ça avec l'institut
d'agroforesterie à groupe dans la région
qui a compris notre cahier des charges
et a conçu un peu ce carnet de
plantation qui est disponible sur notre
site internet le talus point com donc il
ya un peu quelques quelques ressources
consultables dont le plan de le plan
d'implantation des arbres et ses armes
on les a plantés très jeune ccb sion et
des tout-petits transplant et donc ça
met des années et des années a poussé
mais ça va très très vite et ça va à peu
près bien pris vous avez de sortie bah
en fait on a creusé des trous d'un mètre
de diamètre paramètres de fonds voir
avec 50 de fonds à la pelle et à la
pioche surtout les arbres et on l'est on
a foutu
dubreuil et de bois et est quasi tous
les arbres se portent comme des charmes
c'est pas du tout une hécatombe
comment on se demandait un peu au début
comment ça allait se passer mais non ça
ça passe super bien
alors j'ai mis l'irrigation pour les
premières années oui j'ai mis du goutte
à goutte au pied des arbres qui tourne
en fonction des saisons et qui permet
aux arbres parce que moi j'avais j'ai
quand même bien peur de la sécheresse je
viens pas de marseille à la base et
c'est vrai que les étés ils sont assez
flippant quoi la température et le très
faible taux d'humidité
ça fait se poser des questions quand
même et quant à la survie des plantes
dans ces environnements extrêmes pour
aller les plantes pérennes de bohème et
ce avec les premières années j'étais
envie que ça pousse vite de l'eau et
déjà pour l'écrire sur vige bien
apprécié et a envie que ça pousse vite
mais à un moment donné il va falloir se
poser la question est ce que tu
maintiens ce système là où est-ce que tu
essaies comme on dit les émanciper un
peu du bio mais fera pas du tout où
situer les mêmes niveaux de production
de biomasse
si tu maintiens l'eau ou et si tu
laisses la pluviométrie naturel agir
donc là tu as un choix à faire
c est ce que tu te permet de continuer
d'irriguer tour système pour utiliser
toute latin à la lumière et la
température était disponible
j'étais envie de faire un très chouettes
trucs à mon avis c'est l'idée quoi c'est
la question c'est le couteau est fait je
la trouve et c'est alors l'idée c'est
pas 2 pour nous c'est pas de biberonner
trop les plantes parce que si on les
biberonne et que en plus on les fait
biberonné en surface avec goutte à
goutte qui durerait pas trop longtemps
le jour on les abandonne ou qui a un
problème quelques unes plus d'apport
d'eau ils ont encore du mal à survivre
par contre du coup on essaie de mettre
des gouttes à gouttes assez longtemps
une seule fois saillant profondeur à que
les racines quand même chercher les plus
bas il ya des nappes vraiment pas
profonde sous le sol sur toute la croûte
marseillaise là à moins de six mètres de
fond
et donc c'est accessible ça remonte en
temps de plus et en effet l'histoire de
l'eau pour moi j'ai compris que c'était
c'était vraiment le plus que pour faire
pousser les plantes
c'était pour nourrir tout cet écosystème
et l'accélérer plus on met dos +
l'écosystème est actif et donc on essaye
quand même d'économiser de l'eau
enverrait de de pénurie en était etc
mais sinon on va quand même pas non plus
faire trop une économie d'eau parce que
ce qu'on met aujourd'hui l'écosystème
végétal nous le rendra demain en termes
de réduction les lots chaleur en termes
de captation d humidité ambiante en
termes de nombres âge et donc on a tout
intérêt à accélérer la prise la prise de
deux de ces arbres et de ces plantes
pour que ils nous le rendent demain donc
encore c'est comme les c'est comme les
tracteurs on les utilise aujourd'hui ces
technologies pour pouvoir
potentiellement avoir le luxe de s'en
passer demain les lola c'est l'eau de
vie l'accès à l'eau c'est parce qu'on
n'a pas les eaux agricole en plein
centre ville on n'a pas d'accès au canal
de provence par exemple à la durance qui
irrigue toute la vallée on a en a l'eau
de ville et l'autre ville ça coûte cher
même si on a les tarifs de diversité
donc c'est un facteur non négligeable
dans l'agriculture urbaine qui est la
question de l'accès à l'eau on ne fait
pas un forage comme ça même si on
pourrait est aujourd'hui ben contrôle
quand même nos consommations bout pour
essayer de faire en sorte que ça davis
pas trop quoi mais mais elle n'est pas
perdu et j'ai même perdu et puis c'est
de l'eau qui est pas j'ai en parlé ce
matin avec un adhérent s'est dit
toujours écologiquement faut économiser
l'eau mais si on la polluent pas au
passage l'ol retournement de cycle dans
l'écosystème dans les nappes et les
récupérer par la suite c'est pas une
perte d'eau quand elle rentre dans le
sol qu'elle nourrit les plantes et
qu'elle retourne d'améliorer dans l'eau
l'eau dans la nature ça sert à faire
pousser des plantes principalement
méfaits c'est normal
et donc vous faites un peu restauration
collective dans les photos que tu m'a
transmise
ouais voilà là on voit notre notre
comptoir notre bar restauration cuisine
but est faite de bric et de broc de
palettes de tout ça très très
fonctionnel c'est une cuisine en
extérieur on habite mais là derrière on
est bien équipé et on fait en fait on
cuisine des assiettes bio local
végétarienne avec quasi moitié de
produits du chanteur est en fait notre
spécialité sur ce sur ce carré
maraîchers c'est le mesclun
c'est vraiment l'itinéraire technique
que je suis principalement celui de
curtis stone
le canadien qui sur des surfaces
extrêmement petit met en avant des
modèles techniques économiques qui
permettent d'avoir une stabilité pour
une petite surface
donc là on est faut quand même savoir
qu'on est sur 800 mètres carrés de
maraîchage si on enlève les passes pied
en zone agricole utile on est sur 500
mètres carrés on doit avoir le double en
agroforesterie mais c'est pas encore
productif du tout mais il ya 500 m² de
planches de culture c'est vraiment que
dalle et pourtant on en a fait 88
planches de culture standardisée de 8
mètres de long par 75 cm de large et 25
cm de pasquier entre chaque et une année
il ya quatre jardins donc 4 x 22 blanche
et sur ses 88 blanche ont fait des
rotations extrêmement rapide et on
essaie de sortir des mesclun avec entre
5 et 15 variétés de légumes feuilles de
saison à la semaine qu'on va passer en
station de lavage en station de
traitement et combat en sachet dans des
sachets compostables ça sera vite réparé
sa de cette hogra et son camp les radis
ouais les radis sont cette année
je vois deux tu te souviens pas quand a
pris la photo
s'ils sont cette année là si si je me
souviens parce qu'on a on l'a on les a
on avait pu l'élastique me faisait que
de la corde
et c'est parce que là ils sont ils sont
déjà magnifique voilà c'est le
conduiront comme ça alors essayez les
autres commencent à arriver
ces variétés de radis ronds racks été
extrêmement productive et qui font des
radis ronds ça c'est leur taille normale
et moi ils sont tous sens là on a fait
une culture de radis en trois semaines
ils sont comme ça ça pose donc c'est
vraiment moi c'est et on fait du mesclun
mais aussi des radis et quelques
cultures diversifiées pour quand même
avoir de quoi alimenter la restauration
et faire des paniers de légumes un peu
plus sympa donc celle d'armand oui ouais
ouais bon on en a on a embauché un
nouveau chef pour la restauration ont
fait pas mal de fleurs comestibles ont
fait des mesquins de fleurs comestibles
ça les chefs les chefs à l'ami mien
quand même un pouvoir pouvoir profiter
de ça pour décorer les faire des goûts
on peu nouveau alors là c'est de la déco
dans le fond tu peux faire un truc où il
est on peut faire des trucs super en
fresque pouvoir la deuxième parcelle
aussi on a un mur de soutènement
gigantesque da sncf
ce qui est intéressant dans cette zone
d'agriculture urbaine c'est qu'on n'est
pas entre quatre murs d'immeubles
on est vraiment super bien exposé soleil
plein sud on a on est aéré on est entre
une autoroute une triple voie ferrée est
un axe routier important on est on a vu
sur les massifs montagneux de saint cyr
en font on a vu sur les tours de
marseille est donc c'est vraiment on a
quand même pas mal de chance au niveau
de ce terrain parce qu'ils les icônes
toutes les cases d'un terrain idéal pour
faire de l'agriculture
là on voit que l'on met des tunnels des
cumuls sur deux planches donc de 2
mètres de large sur lesquels on est des
filets anti insectes et des voiles
d'ombragé
alors là ça dévoile dommages à verser
pas des voiles de forçage septembre âge
à gauche
l'isle-verte c'est des voiles d'ombragé
et les blanches ses filets anti insectes
parce qu'en fait tu l'as lu mesclun ça
pousse même mois de décembre mois de
janvier les autres années ça s'arrête
jamais et ça dépend des variétés mais tu
peux venir et un mesclun toute l'année
on change les variétés de saison en
saison
mise à part la limite le problème c'est
la chaleur l'été quoi des fois ça y'a
des trucs ça chauffe bah oui et non
parce que tu vois ta les variétés qui
sont parfaitement adaptés à ça tu prends
le bourg pied le d'être aegon les
épinards d'été tétragone tu as plein de
fleurs comestibles tu as même d'aider
les tubes qui sont vachement adapté
l'été et en mixant tout ça en fait il a
toujours un mesclun et tu avais mis des
infos sur votre site internet la sur
votre point de culture ou des choses
comme ça que les gens peuvent retrouver
ou alors on voit on vient finir notre
calendrier cultural 2020 qu'on est en
train de peaufiner que là on va mettre
sur notre site internet très
prochainement c'est intéressant parce
que c'est vrai que là vous êtes vraiment
orienté michelin mais ce club est sain
et s'y adapter un contact bien précis
pour vous avec deux années alors vu
beaucoup de choses justes pour un fou
pour cultiver en été et éviter la
montaison en grain trop rapide
je dois recommandé ces histoires de
voile d'ombragé combinée à de la micro
aspersion très rapide la brumisation
dans la journée c'est hyper fonctionnel
je dire ça dans le mec qui fait de
l'agriculture au texas en plein désert
et qui fait pareil fait que des légumes
feuilles dans le désert et 1 et en fait
ça diminue là on fait croire aux salades
qui fait 4 5 degrés de moins qu est ce
qui fait réellement et ça marcherait
dire ça marche super bien donc que les
voiles d'ombragé je recommande et petit
point peut-être sur l'irrigation
voilà j'ai combiné trois systèmes on les
voit à peu près sur cette photo ouais
celle là on voit un peu le
goutte-à-goutte en fonte et les micros
asperseurs on voit pas les miniers
asperseurs mais en gros l'idée c'est
expérimental aussi c'est de tester mais
il ya le goutte à goutte qui fait
l'irrigation la porte aux majoritaires
au pied des plantes parce que quand il
fait chaud et qu'il ya beaucoup de vent
à marseille l'aspersion cdu perd 90 % de
la flotte alors que là le
goutte-à-goutte vraiment il fait son job
il ya trois lignes par planche et il ya
un système de micro aspersion pour deux
planches qui permet de les mettre sous
les voiles des ouvrages
donc en fait qu'ils viennent juste pour
une mise et rapidement ils savent que
l'aca et les tous les systèmes
d'irrigation la censure qui s p wc est à
rodez donc c'est à dire c'est modulaire
on peut les enlever
et vu que c'est tout petit c'est des
lignes de 8 m on peut les retirer en
quelques coups de vice les enlever faire
ce qu'on a à faire sur notre sol et les
remettre et dont les manipule comme ça
en aller retour
c'est un système d'irrigation modulaire
extrêmement fonctionnel et à l'aspersion
général aussi pour les packs potager la
pépinière et tout ça mais bon
l'aspersion général c'est de la wii ça
c'était les excuses moi c'était l'essai
gueule qui avait poussé le premier hiver
ça c'était assez impressionnant ce que
vous aviez semé au mois de septembre si
je ne m'abuse
et en l'espace de quatre mois il avait
fait des touches absolument monstrueuse
et ça j'étais assez agréablement surpris
parce que ce qui était intéressant la
dent dans tout ce que vous aviez planté
le premier automne à la fin du premier
et et du premier automne c'était
convoyer que les plantes en fête
agissait de manière extrêmement
différent dans l'intro massif qui
avaient été faites qui a été fait on
voyait que le seigle lui se porte à
merveille n'avait aucun problème d'accès
à la zone
et tout ce qu'il fallait alors que
beaucoup de la plupart des plantes
potagères
un petit peu quand même certaines s'en
sortait mais il y avait vraiment une
différence très importante et c'était
intéressant de voir que le seigle lui
c'était la grosse fête quoi ce qui nous
montrent que 5 ou verts très intéressant
après des intrants massif pour commencer
à remettre un peu dire assis là dedans
oui voilà quid du système racinaire
je pense que c'est ça qui a joué à
beaucoup oui oui ça des formes très
différentes la caisse que vous nous
faites voilà on isole deux nations car
avec des défago de moutarde mizuna et de
roquettes montés en graine qui nous
permettent de faire des stocks de
graines assez impressionnant et qui sont
toujours là d'ailleurs on n'a toujours
pas réussi à ce que ce matin mais il les
a enlevées mais mais voilà on fait des
expérimentations
c'est vraiment quelque chose qui va on
apprend vraiment avoir tous les cycles
en partant de rien donc seul aux rebonds
auto produire des graines cessa de base
par contre moi j'en fais plus de l'auto
production de graines pour deux raisons
parce que ça vole partout et que je
retrouve vous avez ces cultures là dans
tout le maraîchage qui pousse au moment
où est implanté autre chose
donc ça c'est très très très chiant mais
voilà et deuxièmement va casser toutes
les gosses de montarnaud bataille il
faut des mois il faut des sous et
spécialisés et qu'on n'a pas donc grâce
à des pots lesquels les salades c'est
vraiment facile avec deux amis et puis
et puis un saut tu t'en sors noms de
ceux qui vendent en discutera mais les
choses qui sont faciles à faire après
c'est une question de rapport
qualité/prix est ce que tu as le temps
de t'embêter avec ça mais ça peut faire
un atelier de plus ce que c'est ouais
ouais c'est intéressant c'est ça au
niveau grave aujourd'hui au niveau
variétale tu travailles avec qui alors
je travaille avec un gros semences qui
sont des semenciers du pays d'aix en
provence et qui font des toutes les
variétés un peu rustique et sympa de
légumes feuilles qu'on cherche
à cultiver dans nos régions et qui n'ont
jamais vraiment quel faux bond qu ils
ont un taux de germination excellent je
travaille avec une pépinière et une
pépinière locale puisque j'ai pas encore
de serre j'ai pas encore de réel
pépinière d'infrastructures pour faire
ça donc je fais venir pas mal de plants
de salades principalement parce que la
salade section a fait repartir en play
en plein sol sinon tout le reste les
roquettes les moutardes les betteraves
et c'est en fait tout en semis direct
avec un semoir assommoir en basic un
james sidr coréen de fabrication
coréenne très bonne facture et attendait
une photo de temps se voir tumultueux je
cours vers une photo et là je crois pas
que j'en ai dans l'espagne mais j'aurais
dû te mettre une photo en effet dû de
l'outillage qu'on utilise ce que la
particularité c'est que j'avais acheté
un motoculteur bcs ferrari au début et
je m'en suis servi pour faire les
planches et par la suite je m'en suis
plus du tout servi parce que sur des six
petites surfaces c'est hyper dur à
manoeuvrer et sur un terrain aussi
meubles il s'enfonçait en permanence
cette enquête on l'a on devait les
accrocher baissant nos containers pour
les détentions pas de prendre la tête
pour un truc qui est censé td plus ça
sert absolument à rien à part désherber
un peu en surface comme ouais c'était
pour moi je suivais encore une fois les
recommandations de curtis stone sur
l'idée de d'enfouir la matière de faire
une belle planche à la fin qu'ils
puissent être au sommet au semoir etc
mais bon je me suis pris plus la tête
qu'autre chose ça m'a apporté pas trop
de positif par contre j'utilise les
outils manuels à perceuse à motorisation
avec une perceuse et ça là on envoie le
micro culteurs quand vraiment on a
besoin d'enfouir de la matière supérieur
dans les deux premiers centimètres de
sol ça marche super bien et c'est
branché à une perceuse comme ça donc on
tire un fil et c'est parti c'est hyper
adapté au type de l'agriculture conseil
qu'elle
qui est très biologiquement intensif
c'est dur en temps c'est sûr petites
surfaces quoi on est en fait tout à la
main parce qu'on peut se le permettre en
terme de surface et on utilise aussi une
récolteuse donc une lame qui envoie avec
des lanières de macramé les légumes
feuilles dans un panier à l'arrière
branché sur perceuse et ça mais c'est
pareil c'est magique etc c'est le genre
d'outil révolutionnaire qui permet à ce
genre de donner une culture d'être
d'être de la déconne c'est à l'étang de
récolte en une planche que l'a fait en
en 10 15 minutes veulent avoir la photo
de ce truc la grippe a ouais ça
s'appelle le quiz cut green's harvester
et ça ne se trouvait à auparavant qu aux
usa elle importe et maintenant il ya des
vendeurs qui font ça mais pareil pour le
micro culteurs je crois qu'on encore
l'emporter ce truc là ça aussi ça
témoigne d'un d'un niveau d'avancement
sur ces types de l'agriculture en
amérique du nord ils sont quand même sur
le biologiquement intensif sur petites
surfaces ils sont vachement plus avancés
que nous quoi et va savoir pourquoi j'en
sais rien mais en tout cas la majorité
de la littérature l'itinéraire technique
que les suivis pour faire ça vient
d'amérique du nord est comme ça
l'histoire et mais bon ça se développe
pas mal et puis c'est vrai que c'est
fonctionnel là pour vous dire sur 500
mètres carrés ont fait à peu près en
année 1
donc la première année où tu étais venu
on avait fait douze mille euros de
chiffre d'affaires
oui la surface sur 500 mètres carrés ça
commence à faire
tu fais casier un smic sur 500 mètres
carrés en travaillant à la main en
travaillant
avec des outils basiques et en faisant
du sol dit dans quoi oui puisque le
début vous avez amélioré tout ça bah
ouais donc c'est quand même encourageant
parce que ça veut dire que la tension
théoriquement bon c'est des marchés
niches ces lieux c'est du mesclun c'est
jeu j'aurais pas je ferai pas l'affront
de généraliser ce que l'on fait ici à
tout l'agriculteur moi j'y connais rien
en grandes cultures j'y connais rien
enfin de manière générale je connais
rien aux l'agriculture précise ici jeu
tout ce que je sais je les afriques vers
de terre production et des leçons
d'agronomie de base
il met à rencontrer de mes discussions
avec deux trois agriculteurs mais je ne
suis pas une référence terrain pour
quelqu'un qui veut lancer une ferme à
aux seychelles par contre en agriculture
urbaine et au micro agriculture
biologique mans intensive
je peux vous dire qu'il ya des trucs à
faire quoi dans pisa le médecin se
greffent assez bien sûr la dynamique
sociale que vous essayez de mettre en
place parce que si tu faisais les
cultures de huit mois il y aurait pas
grand chose à faire
alors que là toutes les tous les mois il
faut modifier toutes les parcelles ça
fait du boulot pour les gens et ça fait
de l'animation s'est parfaitement adapté
ce que vous voulez faire
c'est assez complexe d'intégrer le grand
public à la gestion générale du
maraîchage parce que mine de rien c'est
un petit peu technique il faut il faut
coordonner tout ça il ya des bons gestes
tu peux facilement admet tout le système
d'irrigation etc donc mais de manière
bien séparées sur chaque tâche
c'est vrai qu'on la transplantation de
salades la station de lavage passer tous
les légumes feuilles obiora salade puis
les sécher les ensacher etc c'est des
trucs qu'on peut faire ensemble et on
essaie de mettre un max de pédagogie
active dans ce truc là pour que tout le
monde essaie de comprendre qu'est ce
qu'on fait comment le fait et était en
bosse beaucoup en auto cueillette
les gens viennent dans le champ on leur
montrait les planches en fonction des
légumes qu'ils veulent et puis peuvent
aller chercher dans légumes et les
cueillir eux-mêmes
et ils ont maximum de la fraîcheur et
puis ils peuvent la dérange en a gardé
un peu tout ça et apprendre accueillir
et dis moi c'est pas ça t'en douter
c'est ça c'est ça alors ça c'est une
petite merveille
franchement pour toute personne et lui
offrir un peu de légumes feuilles
essayer ce à quoi vous avez l'idée c'est
qu'il ya une larme en bas tu voyais des
feuilles et ça les envois par dessus
dans la c'est ça les lanières en macramé
là elle tourne et elle balance les
feuilles couper dans le panier à
l'arrière que tu vite derrière dans les
caisses et crissier bingo et là sur le
petit axe central tu branches la
perceuse all way sur le petit truc petit
bitonio qui dépasse la lutte à une
protection avec le poignet et semblent
annoncer un ouais ça c'est le truc qui
sert à rien le truc devant la perceuse
la poignée de ta personne au dessus mais
bon ça et comment imaginer une telle
efficacité avec un petit bout de métal
et de macramé c'est dingue et puis sur
un revirement c'est l'énergie que tout
le monde a chez soi quand une perceuse
avec des mécaniques c'est pas cher
quartz avons bien cette petite bête ça
ça vaut 600 à 700 euros
quand même ce qui est sûr surfacturé
pour pour le les matériaux mais insérant
tabbee lisez en deux secondes de chapeau
bas aux gars qu'on fabriquait ça parce
que ils font de la petite du petit
atelier paysans collaboratif pour
essayer de pousser ce type d'agriculture
et c'est vraiment le genre d'outil qui
s'il n'existait pas quelque chose oui le
mesclun ça serait quasiment sa faim en
terme de temps dans l'école ça serait
prohibitif
donc qu'est voilà et puis la grelinette
quand même on n'utilise pas maladroit
lynette sa grogne sur la ligne b tu
verras quand tu en as
quand tu seras habitué aux vers de terre
pour a pu vraiment moi j'espère bien
et donc sur les gens qui viennent juste
par curiosité c'est tu me dit en a qui
viennent très régulièrement c'est quoi
leur principale source de motivation
c'est de passer un bon moment ensemble
je leur fais des rabais sur les légumes
alors sortir les chantiers participatifs
la motivation première c'est quand même
de venir dans un îlot de béton général
passer un moment à faire du jardin de
quoi tout le monde n'a pas un grand
jardin à la campagne c'est un truc que
tu fais est souvent et que qui prend
tout autant et que des fois tu n'as pas
le temps de faire et si vite une tannée
de gérer un espace en ville tu as toute
la bonne volonté tout le monde qui est
très heureux de venir faire ce qui est à
faire dans le jardin met un peu les
mains dans la terre et le lien social le
partage les changes
il ya plein de gens qui viennent
découvrir deux des manières de faire des
manières de développer ça nourrit
l'imagination on bouffe ensemble à midi
quand il ya du glanage enfin de culture
et bien tout le monde part avec avec des
légumes gratos c'est pas vraiment un
échange dans le sens où si vous
travaillez talus vous aurez quelque
chose en échange c'est vraiment pas la
dynamique le talus existe parce que les
adhérents participent
si demain il ya plus d'argent qu'ils
participent peut faire tourner le
maraîchage mais le projet a beaucoup
moins de sens c'est la cohabitation des
activités et là il à la rencontre de
tout un tas de gens qui viennent de
milieux sociaux de catégories
socioprofessionnelles vachement
différentes et qui se rencontrent à un
endroit qui se parlent
là où le l'espace urbain à un petit peu
échoué à rassembler les gens à faire
place publique à faire affaire politique
dans le sens citoyen du terme il n'y a
pas de fin les gens viennent rechercher
des lieux ce qu'on appelle aujourd'hui
des tiers lieux c'est le concept de
troisième lieu c'est pas la maison c'est
pas le boulot c'est le troisième lieu le
tir lieu sur lequel tu vas pouvoir venir
laisser libre cours à des idées et athée
initiative c'est un bac à sable donc
volé j'ai un passé récent que le pmu
avec bfm tv qui tourne en boucle poids
le plus inspirant ça parle un peu plus
d'avenir ça parle un peu plus de ce
qu'on essaie de recentrer dans la
société
enfin nous c'est un peu notre
contribution à dire à ce bac à sable
nos échecs nos réussites
elles peuvent nourrir beaucoup plus de
monde que simplement la petite équipe et
en termes de moyenne d'âge de population
de catégorie socioprofessionnelle tu
vois tu vois les choses très visible ou
c'est vraiment un peu tout le monde
franche la mare du béton c'est la seule
sinon il ya de tout vraiment tout il ya
pas mal de personnes âgées
forcément il ya pas mal d'étudiants de
personnes au chômage
on sait les trucs les plus classiques on
pourrait s'imaginer mais il ya
énormément de d'actifs de famille de
dado de jeunes adultes de de gens en
reconversion professionnelle enfin tu
vois vraiment de tout parce que c'est
universel
c'est universel et parce que on met un
point d'orgue à ce que ce projet touche
la sensibilité d'un peu tout le monde
par un média différent il ya des gens
qui vont venir pour la bouffe
il ya des gens qui vont venir pour les
soirées et des gens qui vont venir pour
les chantiers participatifs
il ya des gens qui vont venir pour le
vider leurs ballots bacs de compost
chaque semaine et des gens qui vont
venir pour se balader avec dans au
milieu des arbres et en apprend un peu
plus sur la biodiversité à regarder les
papiers à des gens qui vont qui vont
venir pour acheter des légumes
enfin et tout le monde finalement il
trouve un truc au moins qui intéressent
et par ce premier truc qui l'intéressent
ça permet de jeter un coup d'oeil sur
tous les autres trucs les à côtés et
c'est comme ça qu'on fait de la
pédagogie croissantes autour de tout
simple ok c'était une idée du nombre de
vies humaines que tu compte le nombre de
personnes différents qu'il est juste
visiter finalement chantier à l'année ça
représente combien de personnes sur
trois secteurs on à l'année dernière on
a des
plus de 1700 adhérents donc des gens qui
ont pris leur carte d'adhérent au talus
et on a une moyenne de visite de 5000
personnes sur l'année donc ça fait du
monde
ça fait pas mal de monde ce qui est ce
qui est franchement souvent dans le défi
à gérer pour nous souvent je suis plus
un gestionnaire avec valentin
d'organisations de toute cette dynamique
et on se retrouve à galérer à faire le
coeur de ce qu on fait quoi parce que
parce que c'est un management de malade
et vous n'arrivez pas à déléguer je ne
sais pas
est-ce que vous avez des gens du
quartier qui s'investissent
particulièrement qui vous fait l'écho
demain justement sur cette gestion
alors à son stade non parce que ce
n'était pas la priorité pour nous la
priorité c'était de développer le projet
le terrain est vraiment lancer une
dynamique
maintenant cette année on est sur un
chantier d'ouverture de l'association à
pas mal de d'énergie extérieure pour
venir nous aider sur maintenant trente
et un pôle d'activités bien définis
qu'on va présenter cette année pour
essayer d'impliquer du monde on est une
association et le ce et c'est assez
compliqué d'être efficace on n'aurait
jamais pu faire ça en deux ans si on
avait fait une méga ouverture à la de
gouvernance etc et de discussions sur
tous ces points mais là c'est le moment
il ya un temps pour tout et le temps de
construction du projet n'était pas le
temps de construction delà de la vesle
du corps humain l'association d'accord
elle a donc en termes de types de
projets au delà de la production de
mesquins et d'une buvette et de quelques
concerts c'est quoi la dynamique et où
les lancers
les dynamiques bâle a déjà il ya la
deuxième par celle qui arrive on va
faire un village de containers avec ce
qu'on a fait ce qu'on a mis des photos
de la deuxième parcelle
c'est pas grave on a créé des nouveaux
talus avec les restes en terre végétale
du chantier
ou vers la l2 qui font à peu près deux
mètres cinquante de haut et 7 8 mètres
de large sur lesquels on recrée un sol
vivant sur un espace qu'est minéralisées
et on a pété la dalle en dessous et on
va refaire des et en agroforesterie là
dessus on va refaire l'expérimentation
du seul vivant sur des pentes sur des
choses qui sont un petit peu hors sol
qui vont se mélanger au sol
graduellement mais qui sont des tableaux
des merlons et donc on recrée
l'expérience de l'autre côté on va
mettre encore 500 à 800 bac potager
supplémentaires à faire une forêt de
bach potager puisque c'est plus du béton
et on va faire tout un écosystème
d'activité plus autour du tir lieu de la
culture
on va faire une scène une résidence
d'artistes encore une restauration
buvette et en augmenter la dynamique
interassociatif du tir lieu avec une
recyclerie un atelier de vélo et là on
voit vraiment l'aspect urbain de notre
projet hockey est par contre là l'idée
dès le départ de ce projet c'est quand
même de d'essayer de dire est-ce qu'on
peut récupérer des terrains en ville qui
a priori ne ne serait pas ne serait pas
imaginer comme des réceptacles de
projets agricoles de projets végétaux et
c'est ce qu'on peut récupérer ces
derniers à ces dernières frij est
dégradée donc personne veut vraiment
construire des immeubles et est-ce qu'on
peut les transformer en niveau de
fertilité et de biodiversité et là je
crois qu'on peut commencer à dire que la
réponse est oui et que on a développé
une méthode et une solution technique
qui permet à partir de ces types de
terrains là d'arriver à quelque chose de
de valorisant en terme social en terme
environnemental en termes économiques
qu'on arrive à un peu penser surtout les
pieds d'encre et ce avant le territoire
et de créer une dynamique
donc ça peut être
ce que je trouve vraiment chouette dans
votre projet c'est l'affluence que ça
donc on voit que la demande elle est là
et les normes en fait est vraiment très
important dé démonstration claire de ça
et c'est rien par rapport à la demande
réelle qui adore chaque personne en
parle de son entourage sait on est tous
on est tous plus ou moins concernés
c'est juste que en le mettant sous nos
yeux en fait on se rend compte un peu de
tout ça et du manque qu'on a envie de ce
contact avec la nature
là où là où je trouve est le premier
intérêt des fermes urbaines
pour moi c'est le trait d'union que ça
fait entre des populations des bassins
de consommation urbains importants et le
monde rural les bassins de production
euros les gens ont une déconnexion du
monde rural qui est assez importante et
réintégrer un petit peu de nature en
centre-ville expliquer ce que c'est que
du maraîchage sur seules vivant à des
populations urbaines à part si elle
regarde vers de terre production
personne n'a jamais entendu parler de ce
à quoi il ya ya pas de label j'adore
j'adore y en a bien sûr ce que je veux
dire voilà sur la masse et à ce stade
les politiques comment ils réagissent
parce que j'imagine que tu as alors tous
les élus locaux qui pourraient être
leurs truffes pour pouvoir ce qui se
passe et donner leur avis quelles
dynamiques ses nerfs sur le plan
politique même si c'est encore assez
jeune mais je me suis formé de cinq
cents à agir et à prendre position sur
pour contre encore plus
pourquoi tu peux tu peux imaginer la
réponse ils passent tous ils sont
quasiment tous passés visiter ce projet
dans le cadre des campagnes municipales
mais aussi mais ses compagnes et ils
sont tous pour ils veulent tous voir
plus de ça mais les politiques ont
besoin d'exemples sur lesquels s'appuyer
pour pouvoir déployer une dynamique jeu
on contribue à la construction d'un
exemple qui pourrait les nourrir dans
leur réflexion futures de développement
une des solutions possibles à tout un
tas de problèmes et ils sont tous
courent après et des velléités locales
il ya des questions politiques hard mais
en dehors de ça ça fédère les avis et
les opinions de tous les partis croisés
ils sont tous fait absolument tout rayé
et en plus quand on voit le monde que ça
draine comment être content mais pas
forcément teinté pour litiges et comme
ces politiques là ça va être compliqué
des plombs et on a déjà fait des
propositions pour d'autres sites
d'autres lieux à ce stade ils sont tous
d'accord mais il n'ya pas encore grand
chose qui bouge
l'aja vous finissez votre projet là
j'imagine oui déjà alors le gros le gros
défi pour nous aujourd'hui c'est
d'arriver à stabiliser ce projet lui
donner une durabilité une pérennité en
termes de gouvernance en termes
d'économie en terme de deux
installations dans le tissu local de fin
ça ce ça se construit pas comme ça il
faut quand même quelques années pour le
stabiliser pour pour dire que là il
continué de lui même demain là le projet
encore fortement dépendant de l'équipe
centrale de gestion et c'est vrai que
demain on pourrait imaginer reproduire
le truc ce que ce que je dis souvent
c'est que mine de rien là dessus sur une
surface comme ça ça aura coûté moins de
cent mille euros de de faire tout ça
là où le coût d'un parc public sur la
même surface se chiffrent en millions
quoi et donc quitte à faire de
l'aménagement urbain autour du végétal
on peut proposer ce type d'aménagement
urbain qui est pris en charge par les
riverains qui est beaucoup plus
générateurs d'externalités positives qui
et qui répond adopte tout un tas de
questions environnementales qui fait de
la sensibilisation etc qui génère moins
de coûts d'entretien pour un coût
ridicule
donc en fait c'est une alternative à
l'installation d'un parc comme mobilier
urbain comme il est fait aujourd'hui
avec beaucoup de minéral un arbre par ci
par là jamais de production fruitière et
comestibles et ça c'est un paradigme qui
peut changer puis un parc en termes de
lien social c'est quand même assez vite
exactement
et d'ailleurs sur cette question de la
comestibilité t'as pas eu le moindre
problème critique aujourd'hui je suis
rien est-ce que vous allez vous tu va
empoisonner les gens avec des tomates
dans des bacs tribu mon agenda caché
c'est non on nous pose souvent la
question n'a même eu des politiques qui
nous ont attaqués sur le sujet et s'est
laissé clairement c'est clairement
quelque chose qui déchaîne les passions
ah oui à ce point là non je disais ça
plus en plaisantant comme si j'étais
quelque chose d'après qui aujourd'hui
que tu avais droit de manger une tomate
qui poussées sur un élément de coursac
je te pose la question
en fait pour bruit pour le pour une
partie de la population de ce qui s'est
passé un truc comme est né mais il ya
plein de gens qui dit kylie qui se
jettent sur la question et on a fait
faire des analyses de mesclun nos
clients ont fait faire des analyses de
mesclun pour vérifier la viabilité de ce
qu'on produisait et à l'art fait des
analyses de sol on a eu un suivi
microbiologique de l'université
d'aix-marseille sur les taux de métaux
lourds par une experte du monde de la
phytoremédiation qui s'appelle
isabelle laffont schwob anne-marie
farnay et toute une équipe de chercheurs
là qui sont venus utiliser le terrain
comme terrain d'étude et de d'expérience
en expérience de tests en test on a on a
définitivement confirmé qu'il n'y avait
pas de sources de pollution pédologiques
dans les sols et le compost qu'on fait
livrer il énorme et on a les fiches des
analyses il n'y a rien qui s'il ya que
la pollution atmosphérique et la
pollution atmosphérique et par yoshi
extraordinaire que ça va mais non là bas
il y en a et ça dépend en fait le
problème c'est que ça dépend des vents
ça dépend de plein de trucs c'est pas
nécessairement parce que t'es à côté
d'une poche des missions de pollution
que que tu es plus pollués ici ou
ailleurs et on a remarqué avec les
analyses avec les croisements d'experts
et c'est que avec un lavage des légumes
standard se retrouve quasiment rien sur
les légumes et que en campagne dès fois
ccc plus catastrophique en terme de
pollution qu'en ville donc non mais
c'est chouette si vous avez avancé sur
ce sujet là tiens d'ailleurs ça serait
bien qu'on qu'on échange un peu plus fin
que m'envoie un peu les données que tu
as aujourd'hui à ce sujet là je sais pas
si c'est fini d'ailleurs parce que c'est
vrai que c'est naze de documentation
sachant que nous on travaille beaucoup
sur la sueur des documents de
vulgarisation scientifique à ce niveau
là parce que j'ai pas tué et on continue
le suivi avec les chercheurs sur ces
questions et à ouais je pourrais envoyer
les analyses de sol les analyses de
notre compost les analystes de notre
mesclun les travaux scientifiques ont
été pondus par les chercheurs
notre notre futur bébé magnifique là qui
va sortir sur les pollutions urbaines
enfin ouais on a pas mal bossé sur la
question parce que ça nous intéresse
mais aussi faussement essai c'est
quelque chose qui est qui amène beaucoup
d'espoir en fait pour le développement
de ce type de projet parce que si tu te
rends compte que même dans un monde
urbain
dans l'imaginaire collectif c'est devenu
complètement stérile pollue et on peut
plus nourrir on peut plus rien rien du
tout en fait on se rend compte que la
nature elle reprend quand même ses
droits rapidement si on respecte les
règles de base un peu bidon sol des
trucs ça pousse et non des pas encore
contaminé au bord de l'auto destruction
comme des fois on essaie de nous faire
croire il ya encore moyen d'aménager
tous les espaces pour faire des choses
négatives et mieux que ça c'est ce qui
est ce qui est dingue avoir c'est la
vitesse à laquelle ça va c'est la
vitesse à laquelle la nature se
réapproprier les espaces avec un peu
dead on est on est on a un potentiel de
destruction énorme mais on a un
potentiel de réparation qui est encore
plus énorme
si on est vraiment nos efforts a créé
ces espaces mais la main de l'homme et
sa technologie son formidable ça je vois
juste avant que ça a été une bonne leçon
pour moi de voir que même là bas même
lâché sur le talus les vers de terre
sont revenus en deux ans j'imaginais que
ça se ferait mais content que cela
puisse servir notamment que c'est un
petit espace c'est vraiment un espace
test donc c'est une bulle pilote
d'expérimentation qui qui rend quand
même des résultats concrets dès les
conclusions scientifiques et en ça bah
ouais ça peut être utilisé dans plein de
grâce à uniquement en ville et ouais y
aille je pense demain pas mal d
d'externalités négatives qui peuvent
être traités par ce genre de projet qui
génère aimait énormément d'impact
positif alors on est on a encore
beaucoup de problèmes pour mesurer les
impacts positifs puisque l'absorption de
co2 la réduction linux chez eux ça ça à
mon avis c'est pas gagné j'ai juste eu
concentre de la population et donc de la
consommation
ce genre avec sur la matière organique
si tu fais ton bilan carbone tu es dans
le rouge pour dominant donc sur la
couenne tu m'as météo organique sur le
bilan carbone venir là on en a rentré je
ne sais pas combien de
oui dix au total à 600 700 tonnes pour 3
mètres carrés j'en ai un on a sept
tournois plus de 2000 tonnes ha de
matières organiques si tu es 2000 tonnes
ha c'est quasiment ses 50 ans de
production de biomasse mais mais peu
importe mes mails à l'aller violent
quand tu regarde la photo les
externalités des externalités positives
sur les oies c'est que les gens ils sont
déjà plus devant la télé donc là il
s'entraîne mois prend soin mais jusque
là ces externalités positives c'est qu'à
chaque fois que tu sors les gens dans
leur appartement allait leur faire
respirer un peu l'air et puis prendre le
soleil c'est clairement de la vie en
solo - avec toutes les consommations qui
vont à côté qu elle est surtout là
d'externalités positives
et pendant que les gens qui sont là ils
font pas autre chose dans un cadre
naturel mais clairement le la
consommation elle se fait sur fond lieu
elle est déportée d'autres endroits
surtout mieux et après c'est sûr que
l'émission carbone elle provient de
notre niveau de consommation
ça c'est un point un peu paradoxal sur
le fait que ben quoi qu'on fasse même si
on se met tous au vert on aura quand
même des émissions de carbone importante
est par contre le contrepoids tu vois
c'est la génération de ressources
organique qu en ville qui est
complètement faramineuses qui fait le
compost qu'on a mais là ça permettrait
de créer des espaces vivants sur des
surfaces énorme mais à partir de résidus
de la consommation qui a fait l'émission
carbone à la base donc en fait l'un dans
l'autre c'est une direction à prendre
mais il faut il faut pas se dire que
parce qu'on est tous au vert dans un
petit champ en ville on a résolu la
question du permis de réchauffement
climatique ou de l'impact humain sur sur
la biodiversité
mais en tout cas ça a le mérite de
mettre le pied à l'étrier sur le fait de
réfléchir collectivement à ces questions
plutôt que de l'ignorer voir blé
pas de lait est polluée par des
informations contradictoires quoi un
argument qui est ce qu'à ce stade il ya
d'autres projets lac ont commencé à
mûrir
martial est au courant d'autres projets
de ce type ou alors en agriculture
urbaine c'est toujours compliqué de dire
des projets de ce type parce qu'ils sont
toujours tellement hybrides qu'ils sont
assez spécifiques et différents les uns
des autres mais en tout cas entière lieu
agriculture urbaine d'un acteur de local
qui fédérera que tout ça qui s'appelle
la cité de la grille qui est qui est
assez actif on a lié ce we kan qui a
lancé un grand camp 100 hectares autour
de toutes ces questions là s'appelle
forrester on a le paysan urbain qui fait
la micropuce sous serre en ville on a
démarré chez urbain on a des gens qui
sont des champignons dans les caves
il ya des gens qui ont des gros pogné la
cua pony il ya un peu de tout
l'écosystème urbain et ils absorbent un
peu l'activité économique qui tourne
autour de l'agriculture aux rebelles il
y en a mais par contre des projets comme
le nôtre avec des terrains aussi grand
et avec des mix d'activités aussi large
et les ambitions de ce type qui en a pas
beaucoup
tout simplement parce que c'est
extrêmement dur de trouver des terrains
et de trouver les financements
nécessaires au lancement ce genre de
projet alors en validant un peu le
modèle économique du truc
il est possible d'aller chercher des
emprunts il est possible d'aller faire
financer ça par d'autres moyens que de
la donation peut ouvrir des portes mais
mais en soi
en ce cas on se voile pas la face là on
a quand même eu un sacré alignement de
planètes sur ce projet il y en a eu on a
eu de la chance et on a mis un nombre
d'efforts considérables
humainement parlant pour un raid et
apple voir sortir de terre
donc je ne sais pas à quel point c'est
reproductible en l'état ce qui est sûr
ce qui est sûr c'est qu'elle est chose
rare
oui puis par là la grande force comme tu
dis c'est que ces exemplaires et la
prochaine fois que les politiques se
poseront la question faire un
aménagement urbain pour public ceci ou
cela ils pourront pas dire maintenant il
n'ya rien d'intéressant à faire ça
marche pas alors que la honda sous nos
yeux le fait que massimo par des légumes
même si ça va pas nourrir tout le monde
même si ça mais plutôt que le dépenser
inutilement de l'argent entretenir un
parc qui en fait très souvent n'amène
pas de temps d'activités sociales que ça
on voit très bien que ce genre de modèle
ça intéresse les gens parce que ce site
était ouvert tous les jours at on à
vitoria des gens vraiment tous les jours
tous les jours où la gouvernance et on
peut leur faire coûte des ballons de
foot ou des chaussures ah non mais rien
que en fait là en ce moment en toi de
confinement on est ouvert du lundi au
vendredi pour les locataires de bach
potager les adhérents qui viennent
acheter des légumes des plants potagers
et des semences et il ya du monde tous
les jours il ya beaucoup moins tous les
jours parce que parce que déjà en ce
moment c'est la période où ça permet de
voir mais en respectant les gestes
barrière mais mais c'est vrai que le
lieu accueille du monde tout le temps un
homme stop dès qu'on est ouvert du monde
c'est nécessaire fin en plus bon on est
dans un quartier en plein renouvellement
urbain dans lequel il y avait vraiment
pas grand chose auparavant
donc ça joue aussi parce que
l'environnement la du talus c'est quoi
ces des commerces des habitations c'est
un peu tôt
alors c'est un quartier ce qui est
vraiment un petit peu atypique à
marseille on est au pied d'une cité
prioritaires sensible qui s'appelle
et rebelle et qui fait l'objet de
l'attention de beaucoup de projets de
renouvellement urbain etc
on est à l'arrivée du périphérique
marseillais la l2 on est à la croisée de
deux grosses gros entrepôts d'entreprise
et d'habitation de 2,2 en résidentiel
on est à la sortie de l'hyper centre
donc alors un sort des endroits on est
vraiment entre quatre murs pour arriver
dans des endroits un peu plus ouvert et
il ya un écosystème pas vraiment
commerçants on n'est pas dans un endroit
où il ya plein de petits commerces
on est un petit peu en périphérie de
l'hyper centre quoi dans des zones
plutôt résidentiel est utilisé pour des
entreprises du coup il ya un accès
entrave et un accès en vélo il ya une
énorme zone verte à côté qu'elle
cimetière saint-pierre qui génère
beaucoup de 2 de végétation d'ombragé de
deux potentiels mellifères pour les
abeilles et donc c'est une zone vraiment
idéal pour ce genre problème est avant
dernière diapos on voit que ça a déjà
pas mal plus est quand même c'est pas de
candidat l'ald de récemment l'a
récemment puisqu'on voit le plan movie
gantès qu'à droite et les arbres qui ont
été plantés à l'état de sion qui en deux
ans sont déjà assez grand allez
quelques-uns là qui a de grands et et à
droite entre les deux clôtures là on ne
voit pas bien mais il ya le parcours à
l'école pour pour les poules grâce qui
sont là mais ouais ça pousse ça pousse
et puis on cultive même en
agroforesterie au pied des arbres là pas
mal ça tu met de l'eau normalement ça va
finir par y aller ouais enfin ça va y
aller c'est juste après ben quoi ils
vont devenir grand et là par contre
clairement des bas comme je te dis elle
n'a pas six mètres de fond vous n'avez
pour les légumes c'est sûr que quand les
arbres être vraiment grand si tu veux
continuer de faire du mesclun ok de
l'arbre lui tentait un souci sûr mais ce
sera pas l'objectif
les bretons eux ça marche on met plus
des fait courir des courges et là il y
avait pas mal die
on a fait pas mal de ces bêtes die dans
les états lui céder ceux des zones
cultivables tout à fait intéressante
mais moins standardisés et moins
praticables quand même que mon carré
agricole pas la même chose
ok bah c'est la dernière photo que tu
nous a envoyé après je gêne chez moi
j'ai fait une petite série de photos
pour on se pose tous les deux quelques
questions suivant ce que ça nous inspire
sur pas se poser les questions des
modèles d'agriculture urbaine
aujourd'hui ouais moi j'ai ma petite
idée là-dessus
donc j'ai une série d'une vingtaine de
photos mais voilà je sais pas on a un
peu fait le tour quand même de tout alu
est ce que tu as encore des et quelques
points abordés pendant oublier ben en
point qu on aurait oublié c'est sûr
qu'on peut toujours parler plein de
plein de sujets qui concernent qui
concerne la biodiversité qui concerne
les impacts de ce projet en large en
travers mais bon là l'intérêt c'était
quand même le faire une présentation un
peu plus en profondeur de de la
l'itinéraire technique on a suivi pour
recréer ce cet espace est le type
d'agriculture et d'activités qu'on y
fait ce qui est intéressant en effet
c'est d'aller se projeter sur sur
qu'est-ce qui est contextuel et
qu'est-ce qui est reproductible
comment on peut rajouter du verre en
ville et qu'est-ce qu'on veut tirer
comme conclusion de cette expérience là
on n'a que deux ans d'existence au talus
on a fêté nos deux ans l'année dernière
3 la semaine dernière et du coup c'est
ce que ce que ce genre de projet peut
apporter en termes de conclusions
scientifiques sociales etc est encore en
gestation
il faudra encore pas mal d'années de
recul et potentiellement des suivis de
chercheurs bien bien rigoureux pour
arriver à en tirer les conclusions qu'on
veut en tirer
le truc c'est que nous on est des
exploitants et des constructeurs
on n'a pas le n'a pas l'énergie et les
ressources de de faire
tout ce que pourrait générer un tel
projet il ya encore plein de choses à
imaginer
est ce que par exemple les écoles
viennent tu as des écoles pour le mois
alors on vient d'ouvrir
on vient de recruter notre première
salariée animatrice environnement suite
au développement de notre pôle
pédagogique ont fait pas mal
d'animations environnement notamment
toute l'année pour l'école primaire de
et rebelle qui a juste à côté dans
toutes les classes de primaire vienne
l'y fois de suite faire une animation à
l'environnement donc il ya s'arrête il
ya il ya plein de structures sociales
des entreprises qui viennent faire des
team building il ya hier nous on ouvre
des sections de formation grand public
régulière avec des intervenants un peu
de tout type pour mettre en avant des
savoirs et des informations
donc le pôle pédagogique est bien actif
ouais je souhaiterais donc ça va du
milieu professionnel à la scolarité
ouais ça touche un peu tous les tous les
publics et ça a été organisé pour cela
de façon à construire pour ça c'est
aménagé après moi ce que vous avez fait
toutes les allées suffisamment grande
pour wayne mais complètement balle a
roulé ce que j'appelle la route en brf
la gauche c'était à la base aménagé pour
faire passer un véhicule mais clairement
ça permet à une allée assez agréable et
donc là au global vous avez une capacité
d'accueil de combien de personnes sur le
site au plus gros des événements qu'on a
fait l'année dernière en est entre 400
et 500 personnes sur site oui je sais
pas petite grosse capacité d'accueil
c'est déjà ça vu la taille du terrain ça
part mal quoi ça ouais et tout ça sans
sans destruction enfin on cohabitation
des humains et de ce qui pousse quoi
donc c'est assez cool on peut faire
cohabiter
un espace un espace fragile et récits
dont il faut respecter un peu les cycles
et des humains qui font la fête et c'est
d'ailleurs à ce sujet tu appelles trop
de saccage de jeu pour deux jours à qui
se refuse à tout bougeait très
franchement depuis le début du projet 1
c'est quasiment quelque chose dit
n'existant en étant en fait c'est
quasiment pas un sujet à quoi les gens
respectent ça on construit quelque chose
et c'est là où le l'ancrage territorial
et encore une fois important c'est que
faut pas faire ça en silo faut faire ça
il faut faire ça en contact avec les
acteurs locaux et une fois que tout le
monde a compris que t'es pas là c'est
pas là pour toi ou pour l'intérêt privé
mais que tu es là pour pour bénéficier à
la collectivité franchement il ya que ya
guère que des minots qui aime s'amuser
l'appliquer trois plants de fraisiers et
de bière quoi mais sinon c'est un sujet
d'accord dans que j'avais rencontré un
mec là strasbourg j'aurais oublié son
nom qui avait monté un projet de
permaculture lui c'était son gros
problème c'est que les gens qui venaient
casser les arbres qui menacent
franchement je compatis parce que la
belle ça me fait vraiment c'est le truc
qui me fait le plus mal au coeur ce
projet se fasse à quoi dépense toute
cette énergie pour arriver à ça j'écoute
formidable si en plus il n'ya pas
d'alliés pas de souci à ce sujet à ça
vient vraiment sens intègre correctement
et que tout le monde tout le monde tout
le monde naturellement il voit quelque
chose de constructif exactement après y
aura très très probablement tout un tas
de critiques à faire et c'est important
de le faire de critiques de ce projet
qui aurait pu être mieux fait de traiter
différemment et c'est ce qu'on s'évertue
un peu à faire c'est à remettre en
question toujours se bonifie ce que vous
auriez pu faire ça par exemple on aurait
pu faire ça on va prendre les questions
visiblement il ya quelques petites
questions sur youtube le qui tourne un
peu autour des mêmes sujets c'est se
poser la question donc sur le plan
agronomique
mme ans a repris vie à quelle vitesse je
vais faire un petit résumé après il y
avait pas mal de questions sur le
matériel aussi c'était surtout sac
intéresser les gens et puis on va
continuer un petit peu une réflexion sur
ok qu'est ce que ça peut être
l'agriculture urbaine quels sont les
défis de la culture urbaine et je dirais
aussi quelles peuvent être les critères
vraiment pertinent à mettre en avant le
jour où on veut concevoir une aventure
humaine ça va être ça un petit peu le
sujet de discussion car je vais
commencer par ne pas résumer un peu là
gros et puis le point gros et puis tu me
- vas-y s'il ya besoin puisque
effectivement tu m'avais téléphoné pour
en 2018 pour voir un peu comment s'y
prendre pour moi le débat il était
simple si on essaie de résumer c'est que
tu mens vous aviez une fraction minérale
qui étaient loin d'être idéales c'était
du sable il y avait beaucoup de cailloux
bon évidemment il fallait virer les
blocs de béton fallait virer les
carcasses de bagnols même si a priori il
y en a encore quelques-unes dessous qui
sont plus ou moins intérêt mais bon ça
va pas les chercher on va les laisser là
où elles sont et laisser la nature faire
ce qu'elle a à faire c'est à dire faire
du sol ça va prendre un peu de temps
le gros enjeu là c'était vraiment
comporté de sol avec des taux de matière
unique extrêmement faible et donc
effectivement dans ce genre de situation
il faut comprendre les partants en fait
les départements qui permettent de
reconstruire les sols imaginez que la
reconstruction du complexe jules unique
d'un sol si vous prenez la salle
agricoles dégradées
je voulais c'est la végétation reprendre
ses droits et reconstruire la matière du
sol c'est un patent de la décennie qui
va falloir 10 ans 20 ans pour que la
végétation remettent en haut de cycle de
la fertilité reconstruisent
biologiquement le sol là clairement vu
les enjeux on n'allait pas laisser en
friche ou en prairie ou en luzernière ou
même en plantation de miscanthus pendant
dix ans en se disant dans dix ans on va
faire du maraîchage
donc l'objectif c'était de venir
remettre la matière organique dans les
recettes qu'on a pu construire
en gros l'idée c'est de ramener la
branche broyer pourquoi parce que c'est
un matériau compact donc c'est toutes
les matières ligneuses à l'issue des
déchetteries sa matériaux compact donc
et transportable un camion de branches
broyées ça pascal beaucoup plus lourd
qu'un camion de paille donc en termes de
transport etc
c'est un peu plus efficace et surtout
évidemment aux zones urbaines la branche
broyer passé quelque chose qui est
disponible on va c'est grande quantité
parce qu'on est quand même dans les
zones urbaines pas mal de ligne qui
poussent et les élagueurs toute l'année
qui viennent sont occupés dont
clairement le choix il s'est porté
là-dessus et globalement dans le monde
agricole on se porte
à peu près sur le même choix quand on
veut remonter vite vite les taux de
matière à nyc surtout maraîchage parce
que c'est un coût à l'hectare qui est
qui n'est pas abordable on va dire dans
les systèmes s'est ralliée où les
chiffres d'affaires sont plus fiables à
l'hectare mais dans les systèmes de
maraîchage c'est tout à fait abordable
vu que les chiffres d'affaires au mètre
carré sont sur la fin d'azoté oui
évidemment le temps que les vers de
terre reviennent et c'est pour ça qu'on
a pas mal parlé des vers de terre
puisque vous mais de la matière une
grille sol il leur faut un certain temps
pour se dégrader pour s'unifier pour les
réseaux trophiques se mettre en place
les bactéries les champignons reviennent
très rapidement c'est une question de
semaines quasiment une question - ça
vient très vite par contre tous les
maquereaux organismes donc toutes les
gammes des insectes les vers de terre
tous les cloportes les myriapodes etc
qui se baladent dans ce hall e par
contre ça va être à l'échelle du
semestre qui vont venir et le ver de
terre là pour nous c'est une expérience
intéressante on a vu qu'en deux ans
globalement la population arrive à se
développer et je le redis je le dis très
souvent dans mes vidéos mais voilà le
ver de terre c'est lui qui est quand
même un des plus gros moteur de la
fertilité des sols c'est ce que nous
enseigne et le grand marcel bouchez
entre 60 et 80% du cycle de la zone des
plantes et probablement du cycle de tous
les autres oligo-éléments et c'est donc
c'est pour ça que c'était l'enjeu est
ici de voir dans ces conditions assez
extrêmes on avait vraiment fortement
dégradé le sol de voir à quelle vitesse
les vers de terre allait revenir et ben
ammar fois on a vu qu effectivement le
la nature et plus d'un tour dans son sac
parce que franchement on se demande et
on se demande d'où ils sont sortis
je le redis il faut imaginer que les
arbitres hertz a quand même des taux de
fécondité assez élevé aujourd'hui ils
sont venus et donc on voit que le cycle
de la fertilité des plantes est revenue
il reste plus qu'à maintenir ça
peut-être qu'on n'aurait plus on aurait
pu dès la première
né en rajoutant quelques quelques
engrais azotés à l'automne 2010 8 la
faire en sorte que les premières
productions soient vraiment meilleur
mais bon comme tu veux car tu maîtrisais
pas forcément ces choses là que tu avais
déjà beaucoup de choses à faire dans
fois c'est pas on s'est pas penché sur
ces questions-là met clairement en
mettant des engrais actions beaucoup
plus rapide on aurait peut-être pu
produire très rapidement
donc voilà un peu grosso modo et puis
aujourd'hui j'ai envie de dire les
intrants matières organiques vous mettez
sont très importants par rapport à elle
ment aux besoins des plantes donc
donc voilà il ya pas de souci ça va ça
va se développer l'activité biologique
va se développer
moi dans mes idées ce serait de voir
comment on peut effectivement réussir à
les mettre des bougies coureuses pour
mesurer un peu mieux le site amazon etc
dans ce système là qui est un système
assez extrêmes au final 1-3 en matière
organique et de et de deux modifications
aussi des conditions climatiques
naturelles parce que du fait que vous
mainteniez à l'humidité de flâner on va
aussi se retrouver que des niveaux
d'activité biologique très très élevé
par rapport à des sols normaux ou
l'hiver il fait trop froid et c'est un
peu trop humide et puis l'été c'est un
peu trop sec et donc l'activité
biologique assez ralenti
donc voilà hélas la bonne nouvelle c'est
que ça s'est bien passé ça s'est bien
passé
voilà on est reparti sur de bonnes bases
très vite qu'est ce t'en penses très bon
résumé alors bas à moi au niveau
agronomique c'est vraiment là ou là où
est ma faiblesse c'est que tout ce que
je sais c'est ce que des experts le
disent et ce que je vois tout ce que je
sais c'est que ce que je peux observer
donc ayant finalement que très peu de
résultats scientifiques de mesures je
vois la structure du sol s'améliorer je
vois les carences des plantes je vois là
quantité de vers de terre au mètre carré
et je vois quand un sol est en train de
galérer et tous ces points actuellement
sont au vert c'est à dire que on a on a
tout ce qu'il faut dans le sol pour le
nourrir on a de l'activité biologique
permanente la des températures qui se
maintiennent en fonction des saisons
grâce à notre rédaction il n'a rien et
tout est au vert
donc ça veut dire que agronomiquement je
pense pas qu'il y ait de carence de la
fin des zones clairement pas on l'a pas
vu passer en tout cas elle a dû arriver
mais on avait tellement de d'apport
qu'en fait ça c'est ça s'est équilibré
et ça c'est fait et ce qui m'a acheté un
terrain mais ça s'est fait dans la
période où ce 6e entre le moment où vous
avez introduit les matières organiques
et le moment où vous avez réellement mis
en culture
il ya eu déjà assez longue en fait ça
s'est comptée en plusieurs mois et puis
après cessé d apport de compost que vous
avez fait en surface qui contiennent
quand même pas mal d azote con con
permise que les premières cultures
arrive à peu près à pousser ouais
et donc voilà après c'est à observer sur
le moyen et long terme c'est à dire que
je pense qu'il va se passer pour elle le
fait dans les années à venir sur la
transformation de ce seuil il n'est pas
du tout dans un état murènes nature il
ya il ya aussi l'aspect de l'argile du
fonds qui remonte lentement la surface
qui va rééquilibrer un peu les niveaux
des sols l'aller fois enfin on voit ce
phénomène arriver mais on a quand même
encore l'argile en profondeur et le
compost à la surface qu'on plante
quasiment que l'on du compost donc ça
c'est quand même quelque chose que j'ai
envie de bien observer
c'est ce qui c'est ce qui risque
d'arriver l'an prochain c'est que l'an
prochain tu vas voir le normalement le
pic d'activité faire le pitre de
développement de thé vers de terre ça
devrait se mettre au boulot puisque
sérieusement quand les amis sic vont
remonter de la matière c'est ça ça va
remuer tout dans tous les sens ça va
surtout si tu matière l'humidité on
regarde ça sera encore une bonne une
bonne leçon et donc il y avait des
questions sur le matériel aussi si tu
pouvais résumé un petit peu donc tout ce
qui était nécessaire en termes
d'équipement ouais mettre en place
l'ensemble des activités
bah alors matériel or hors
investissement de base qui consiste à
dire on refait les sols avec des engins
des pelles mécaniques broyeur à cailloux
et et j'en passe au quotidien pour
l'exploitation du terrain on utilise du
coup brouettes pelles pioches tous les
outils de base des fous maraîchère une
grelinette très souvent dans toutes les
rotations passe un coup de micro
culteurs sur perceuse un coup de gueule
ynet
on utilise des bâches pour dégrader la
matière organique qu'on met sur les
planches enfin de culture utilisent des
poids pour fixer ses vaches et on
utilise pour récolter celtique on a
montré de talent heurter la récolteuse
électromécanique sur perceuse aussi on
utilise ça c'est les trois principaux du
type micro culteurs récolteuse et
higuain est après gars l'irrigation
on nous alors nous on est sur des des
gouttes à gouttes netafim séoul et la
farq c'est peu important quel type de
deux outils utilisés en irrigation si ce
n'est le goutte à goutte
c'est quand même là je pense la
meilleure manière d'irriguer dont les
cimes à chaud et la micro aspersion les
petits asperseurs
sous voiles d'ombragé sont quand même dû
à l'énorme les pour les tunnels ah oui à
noter les tunnels j'ai pas trouvé de
tunnel nantais du bon diamètre du coup
j'ai acheté des tuyaux galvanisé qui
sont à la base des conduits emt
d'électricité donc c'est les conduiront
creux en galva et de deux mètres
cinquante de long et je les ai tordu à
la bonne à la bonne longueur pour en
faire des arceaux de tunnels et ça ça
coûte moins cher tout le monde peut le
faire et ça permet de les mettre à
l'anglais à la surface que vous voulez
pour l'adapter à vos portes et puis donc
grossièrement sa perte adresse après
dresse un peu de la récup des palettes
material beaucoup de bois pour
construire nos mobiliers de récup
toujours enfin du métal un peu pour les
infrastructures lourdes et et sinon des
mêmes pas de paires de gants les mains
direct et des brouettes beaucoup
brouette
voilà c'est ça que je trouvais
intéressant dans ce projet si tu veux ce
bon ça va justement nous permettre de
faire une ouverture sur le suite du
débat c'est que au final sorti avec des
investissements importants pour
reconstruire la biologie des sols mais
ça c'était inhérent à ce qu'on cherchait
à faire bon on aurait pu remettre un peu
moins ça va repousser tout de même là on
a forcé un peu la dose
mais ce que je trouve assez intéressant
au final c'est qu'on reste très très low
tech en fait en faire en terme de
matériel ouais t'as plus c'est un peu le
bouchon sur l'irrigation mais très
franchement il n'ya pas d'aménagements
incroyable nécessaire de capteurs je
sais pas quoi de truc extrêmement
compliqué qua non est l'aspect low-tech
pour moi est hyper important parce que
en fait c'est pas possible pour
quelqu'un comme moi d'un candide qui
connaît rien en ce domaine de débarquer
et d'avoir un niveau technique supérieur
à celui là c'est trop déjà ça c'est
technique j'ai en effet un peu poussé le
bouchon sur l'irrigation
ça m'a pris en compte un gain de
comprendre et de concevoir tout ça mais
mais en effet ça reste flotex art est
concevable par n'importe qui est
réparable par n'importe qui parce que
l'agriculteur un mécanicien
c'était vraiment quelque chose qui me
qui m'attirait pas quelqu'un qui a plus
de compétences à réparer les machines
qui à comprendre de logiquement et
agronomiquement comment ça pousse ça
c'était vraiment un truc qui me qui
consistait à l'opposé de ce que je
voulais attendre et d'où la raison
d'être débarrassé du motoculteur mai
mais sinon l'aspect low tech
aujourd'hui ça foisonne d'idées dans les
ateliers paysans dans les modèles open
source qu'on trouve en ligne sur la
fabrication d'outils en maraîchage et
autres qui sont fabricables chez soi qui
sont assez délirant il ya par exemple
beaucoup de matos pour faire tourner
entre comme ça donc c'est cool
d'ailleurs j'en profite pour faire le
pour faire la nuance que ont fait une
formation de jardinage slash maraîchage
sur seules vivant avec arthur buresi que
françois pour mieux présenter que moi
juste après au talus le 30 septembre du
marchand de 7,1 donc c'est une bonne
c'est une bonne occase pour venir parler
de tout ça et poser ses questions et
découvrir un peu plus en couleurs le
sujet wibp arthur c'est pas très
compliqué c'est un jeune qui sort
d'école d'agro qui a été formé on va
dire la dure dans tout le réseau et
nicole et moi il a été
c'est lui qui a dirigé le le pôle
agronomique de l'association pour inna
culture du vivant 2 ans celui qui nous a
aidés à monter l'association pour une
lecture du chat les indicateurs etc et
il travaille aujourd'hui avec xavier
dubreuil qui dans tout le sud-est de la
france
ils font du conseil pour les maraîchers
en grandes surfaces pour les toutes les
productions melons salades tous ces
légumes d'été et c est donc xavier
arthur ses deux conseillers en france
qui travaille je dirais peut-être le
plus sûr le tout ce qui est transition
vers le sol vivant pour les grosses
structures de production agricole mais
il sait aussi
s'adapter je dirais à des problématiques
de petite surface et c'est quelqu'un qui
connaît très très bien
connais très bien les juges et il est
dans les réseaux depuis très longtemps
donc aller à cette formation ça devrait
être intéressant et pour l'histoire
talus vous pouvez suivre le projet sur
sur les réseaux sociaux le talus
marseille facebook instagram et notre
site internet qui est assez bien fait
qui référencent un peu tout ça qui
s'appelle le telus.com
wiki sur lequel on va essayer de mettre
de plus en plus de documents ressources
pour pouvoir récupérer un peu tout ce
qu'on a fait pour l'adapter à mon propre
projet ou ou ou même le critiquer ce
serait bien voilà donc pour poursuivre
la discussion bon c'est un peu une
discussion ouverte je sais pas si on va
y passer beaucoup de temps mais moi si
tu veux je la culture belge et paraît
une énorme expérience et pour que pour
plusieurs raisons parce que bon déjà
j'ai beaucoup de boulot et puis
clairement si tu veux là j'ai choisi
cette photo pour une raison bien précise
c'est qu'au final quand on regarde cette
photo
moi ya toujours un truc qui m'a choqué
quand je proposais pour me présenter des
projets d'agriculture urbaine c'est
qu'au final quand tu regarde la photo tu
te rends compte que en termes de
technologies non vivante de temps de
travail d'aménagement de durabilité
typiquement ce genre de système la con
du monde rond c'est très sympa assez
chouette ça va motiver les gens etc
mais faut être clair que ça nécessite
énormément de de machinerie d'outils
d'entretien de régulation diverses pour
réussir au produit au final à produire
des quantités de nourriture extrêmement
faible donc c'est très joli c'est très
sympa mais il a fallu aller trouver des
bambous je sais par où il a fallu y est
attachée aux imaginales dans tous les
bars vous vous avez la circulation dont
vous avez des deux des programmateurs
pour l'aspersion pour ceux ci pour cela
et c est moche
au final on essaye de créer des choses
qui sont quand même très très loin de ce
que la nature sait faire et ça nécessite
toujours un entretien énorme je pense
que là il ya eu une bascule ya une
balance que qu'un aigle tueur urbaine
les gens qui aménage les projets qui
créent les projets arrivent pas du tout
à saisir entre le fait que c'est la
technologie du vivant qui pousse tout
seul qui est spontané qui est auto
génératrice qui est auto réalisatrices
et toutes les autres techniques qu'on
met en oeuvre qui nécessite en fait de
l'entretien parce que sinon elle se
dégrade
parce qu'en fait sont pas spontanés quoi
et donc si on regarde sur la photo
certes on a des on a des supers bambou
qui sont d'acquis qui sembla biologiques
qui sont dus la matière organique
mais ces bambous ils sont pas mis là
tout seul comme des grands quoi ça a
nécessité beaucoup d'aménagements et et
in fine et quand on regarde ce genre de
projet on a toujours énormément
d'énergie grise en fait toujours
énormément d'énergie grise parce que à
la construction à l'entretien dans le
temps et c'est ça si tu veux moi je
trouvais vraiment intéressant le projet
du talus c'est que la mise en place a
été complexe coûteuse pour rétablir les
dégradations qui avait été fait sur le
sol
mais in fine et après à part de l'eau
j'imagine tant en termes de charge de
matériel de renouvellement de matériel
tous les aventures pas grand chose à y
aller 9 mai dans le futur tabou tabou et
ils vont pouvoir durer peut-être dix ans
était voilée si tu en prends soin de
changer tous les ans moi je suis en fait
je suis très inspirée à la base de la
base par la permaculture dont l'un des
préceptes c'est quand même le
biomimétisme
c'est de comprendre comment la nature
fonctionne pour reproduire ses
mécanismes dans l'agriculture et
travailler avec plutôt que contre les
mécanismes autofertile est naturel que
tu décris donc pour moi le et puis aussi
j'hérite d'un passé qui était la
recherche de deux des solutions
écologiques à une société de durabilité
et du coup j'ai vu beaucoup de trucs
dépendants de la technologie d'une forte
infrastructures avec des énergies grises
énorme des trucs pas durable et encore
une fois faut questionner le
le sens du mot durable pour moi quelque
chose de durable c'est quelque chose qui
pour une calorie énergétique à l'entrée
en sort une ou plus à la sortie ne
réussissez pas le cas on a on est pas
sur la durabilité on est sûr de
l'épuisement mécanique alors certes
c'est qui perdure à atteindre
c'est ce qu'une forêt va atteindre et
c'est ce qui en agriculture va être très
compliqué à la teinte mais en tout cas
pour moi je dirais que ce qui
m'intéresse c'est de faire du bio
mimétisme de mieux comprendre comment la
nature fonctionne et de reproduire tout
ça au sein du champ pour générer moins
d'interventions humaines - de travail
même moins d'intrants et y'a que le seul
vivant il ya que l'agriculteur sur
seules vivant qui répondait à ce cahier
des charges tout ce qui est hydro pony
aqua pony aéroponique culture hors sol
ça a le mérite de faire des cultures de
produire quelque chose mais en effet
internet de d'installations
d'infrastructure de maintenance
d'énergie grise et de productivité
on est sur des choses qui sont quand
même extrêmement énergivores les gmi
cette photo là parce que justement je la
trouve intéressante en terme de
production je sais pas où c'est un j'ai
trouvé ça sur internet j'ai farfouillé
avant-hier la trouve intéressante parce
qu'au final c'est les mêmes productions
que vous vous avez fait au total il ya
beaucoup de légumes feuilles quelques
fines herbes à trois gorges et puis des
pieds de tomates mais la logique n'est
pas du tout la même c'est à dire que là
on a été chercher 3 km pour les mettre
sur le sol et on a oublié
en fait on pouvait se reconnecter au sol
alors tout ce bazar
là on n'est pas sur un toit là bas je
crois pas parce que jules arbres et les
poteaux
ouais en effet c'est assez étonnant
bon après y'a la dynamique du bac
potager qui est un petit peu différente
là on va vraiment dans les villes
chercher à reconnecter les gens à la
terre en les faisant cultivés de manière
assez confortable hauteur à hauteur
d'homme
je pense que l'aspect recherché c'est
vraiment de plus du divertissement et de
la curiosité et du potager du jardinage
que la question là durable
était la question de l'agriculture etc
enfin on est assez loin je pense mais en
tout cas c'est une des techniques de
culture urbaine qui existent et qui je
pense elle doit elles doivent tout
cohabiter en tout cas pour pouvoir
permettre à chacun de comparer tout ça
et c'est vrai que vous parle de sols
vivants on parle de durabilité
d'écologie et d agronomie
c'est je pense des problématiques de
second plan pour quelqu'un d'amateurs
qui commence à comprendre et à connaître
un petit peu le jardinage
donc je pense qu'il ya différents stades
d'appréciation de tout ça et on doit se
nourrir de tout pour avancer la
réflexion mais au bout du bout de la
réflexion
2 en tout cas moi où j'en suis et je
suis probablement vos goûts c'est que il
faut qu'on se rapproche de ce que la
nature fait déjà et pas réinventer la
roue parce que elle fait beaucoup plus
efficacement que nous le panneau solaire
elle fait beaucoup plus efficacement que
nous l'irrigation elle fait beaucoup
plus efficacement que nous l'auto
fertilité et la reproduction
donc qu'est-ce qu'on attend pour l'aider
à aller dans le bon sens en l'orientant
vers bien sûr des plantes comestibles et
ses sincères regrets culture mais mais
pourquoi aller chercher à grand renfort
de technologies de nouvelles manières de
faire pousser une plante quelque part et
surtout que très souvent en fait je vais
le résumer comme ça c'est que très
souvent on artificialisés en fait le
milieu de culture de la plante et donc
on est obligé artificiellement de
recréer tous les services écologiques et
notamment ceux du sommes donc on est
obligé de ramener tout le temps de l'eau
on est obligé de ramener tout en moult
intrants parce que au final là je ne
sais pas par exemple j'ai l'impression
qu'on est posé sur du béton et notamment
la gestion de l'eau et le fait de ne pas
retourner au sol pose beaucoup de
problèmes sur la gestion de l'eau à
moment donné la gestion de l'eau c'est
le sol c'est le sol qui gère l'eau et je
pense que le premier intérêt qu'on a et
notamment tu veux le voir au talus c'est
que vous avez quand il pleut quand il ya
des orages malo à s'infiltrer à bas dans
les canoës
comment dirais-je allait finir de
boucher tous les tous les tuyaux de
drainage d'évacuation d'eau qui sont
déjà trop plein et tu sais si je pense
que la grande force de ce système là je
pense que l'invité d'art fils y est
artificialisé toutes les îles a en effet
atteint typiquement cette question
l'artificialisation aidé
imperméabilisation des sols
le problème c'est que les citoyens comme
toi et moi nous n'avons pas vraiment le
pouvoir de d1p remet à billy faut un
gros broyeur à kaihori
donc en fait si je pense que tout si
tous ces gens qui essaient bac potager
là avait la possibilité de casser la
dalle est d'aller d'aller mettre leurs
plans dentaire il le ferait c'est juste
que à un moment donné c'est quelque
chose qui est l'échangé entre la
collectivité qui aménage son territoire
et le citoyen qui en bénéficient et
qu'il y en prend soin et et on veut
toujours mettre des infrastructures bien
propre et aussi un peu ça en urbain il
faut que tout soit délimité est propre
et du coup ben il faudrait que les
collectivités les élus et sa réalise
qu'il faut faire un travail de
désinformer habilitation des sols
importance et que et que ça c'est pas du
sepa la culture l'agriculture hors sol
qui va la mener maintenant tu vas au
talus par exemple sur de la pleine terre
on a posé des bases potager pourquoi
parce qu'ils ont un intérêt pédagogique
de délimitation et de multiplicité des
zones de culture etc d'aménagement qui
est intéressant et l'eau peut retourner
bon désolé pour la petite coupure
technique donc la discussion était
autour de justement ces nouveaux projets
d'agriculture urbaine et comment
végétalisée en fait c'est gros blocs de
béton la question est là et moi quand je
vois ça il pourra rediscuter avec un
certain nombre d'architectes je me dis
qu'il ya vraiment une dimension qui
n'ont pas saisis c'est que le végétal
sûr d'être spontané et il faut limiter
au maximum tout la technologie ka
derrière la croissance du végétal parce
qu'en fait toute la technologie
d'irrigation de surveillance de taille
et d'entretien aussi parce qu'en fait
sinon globalement on est dans une
balance thermodynamique d'entropic qui
en fait très négative et ses projets ne
voient jamais le jour
des projets comme ça on en entend parler
depuis 20 ans il ya quelques immeubles
ont été construits mais on voit que ça
absolument pas ce qui va ce qui a
tendance à généraliser parce que mon
sens énergétique en fait quand bien même
il ya du vert pour moi le débat est là
bas c'est vraiment d'une immense
complexité ce genre de choses et je
crois qu'il ya cette dimension entre la
spontanéité et le fait que le vivant
doit pousser tout seul et le d'un côté
et de l'autre côté on a des technologies
qui sont vivantes et qui essaie de
mélanger les deux en fait sans se rendre
compte vraiment que dès qu'on va vouloir
mettre du vivant comme ça un peu en
dépit du bon sens en fait ça va générer
encore plus de technologies donc
d'énergie grise de complexité et au
final les investisseurs investissent par
là dedans parce qu'ils se rendent compte
que ça va être un bazar technique à
gérer que le mans à vous faut financer
et probablement un gouffre financier
donc bon on en trouve des belles photos
mais s'il ya dix immeubles comme ça dans
le monde qui ont été réalisés
c'est bien tout et on voit aussi qu'il
fonce avec des maquettes et à mesure on
va dire des cabinets d'architectes c'est
à dire qui se dessine le truc qui te
font des copier-coller d'arbres en
disant on va mettre un arbre mais
vous vouliez que l'arbre globalement il
déjà un développement qui peut être
assez infinie là par exemple sur la
photo de gauche tous les arbres faut
imaginer qu'ils vont tous 45 30 mètres
de haut un jour coiffard les couper en
replanter le jour où tu as un arm qui
est un tronc d'arbre de 40 cm et qui
fait 25 mètres de haut la comment tu
fais pour l'abattre l'arbre je veux dire
il faut le découper en petits rôles
enfin ça délire complet quoi c'est les
mecs se projette le soleil bangkok
inouï le sol parce que là la première
tempête à tous les arbres qui foutent le
camp par dessus bord racinaire on voit
pas l'infrastructure
c'est ça pour moi c'est un peu du délire
lors non pas qu'ils aient quelques
bonnes idées malgré tout tu vois ces
histoires de balcons jardins
il semble que ça a du sens on a un peu
de surface est non seulement il ya de
l'eau qui va arriver d'une manière ou
d'une autre mais mais je crois que l'on
reconstruit si c'est quand même qu'ils
ont une très mauvaise connaissance du
végétal lui-même et qui misent imagine
pas du tout tout ce qu'on peut faire en
fait avec du végétal à l'allemand est
donc ils font du copier coller il ya un
beau un problème aussi
en fait c'est une projection toujours
c'est une projection technologique de la
solution à nos problèmes
c'est ce que je voyais dans les le
domaine de la mobilité électrique c'est
ce que je voyais dans le domaine des
énergies renouvelables etc
c'est que jamais enfin jamais on
considère que la technologie et la fuite
en avant technologique peut avoir tort
il peut y avoir des solutions qui sont
non technologique mais qui sont
techniques et là le problème c'est qu'on
absorbe toute la problématique végétale
par une approche technologique et ça moi
moi je suis pas contre la technologie du
tout je pense que la technologie doit
nous permettre de réaliser de grandes
choses et peut le faire à grand renfort
énergétique
si c'est pour est petit léger utilisé de
manière temporaire et ponctuel mais
l'intégrer au système végétales et
quelque part nous vendre une image de
vous aurez une forêt sur votre balcon
n'ai pas besoin de vous en occuper
c'est un petit peu c'est c'est un
mensonge parce que on ne peut pas avoir
du végétal autonome qui soit dans des
des maintiens technologique artificiel
il ya un moment donné ce délire là faut
l'arrêter quoi soit on fait les
conditions pour que les plantes soit
autonome soit en les faits en conditions
artificielles mais on peut pas avoir les
avantages des deux c'est pas possible
donc
donc là on va voir je pense quelques
autres images intéressantes de ce qui
peut être fait en exploitant les
avantages de l'autonome ça c'est un
autre exemple et les murs végétaux alors
moi je respecte ça dans le sens où il ya
du boulot tu vois les mecs ils ont quand
même fait céder à brodard ces trucs là
mais tu sais plus dans quel aéroport
c'était à montréal il y avait un
magnifique mais en végétal comme ça puis
tu dors de tuyaux qui c'était bouché tu
sais d irrigation qui t'avait la moitié
du mur qui était crevé tu fais c'est
bien et donc c'est chouette tu vois
qu'il ya un travail tu vois qu'il ya une
réflexion sur le choix des plantes
le fait qu'elle soit vivaces etc mais à
un moment donné par des choses un petit
peu plus intéressantes à faire parce que
c'est vrai que c'est chouette mais
globalement ça nécessite quand même tout
un bordel technologies cloud imaginer
que toute la tuyauterie derrière quand
elle va se bouger tout ça va crever
gentiment débat donc on est vraiment
dans une logique de végétaux soukouss
sous perfusion et alors que c'est ça que
je voulais montrer une fine et c'est que
la nature elle a déjà tout inventé tout
ça et je vois pas pourquoi on irait
inventer des trucs improbables les murs
végétaux la nature depuis toujours sa
peine les vignes vierges tout simplement
et c'est ça qui vont se rendre compte
que les des fois les gens il faut les
espaces verts ne voit passer que le
potentiel du végétal le sous estime
complètement et notamment 12 kélian tous
les plantes grimpantes les vignes
beaucoup beaucoup de plantes en fête
dont des capacités de développement
quasiment infinies j'ai pas pris le
temps de chercher par exemple tu veux
une vigne vierge le plus gros immeubles
du monde qu'elle aurait réussi à ouvrir
je pense que le potentiel est quasiment
infinies et sa dîme vierge et aucun
souci pour qu'elle vient de ses racines
et dont chaque balcon qu'elles utilisent
l'eau du bâtiment pour éviter que cette
eau si tu es retourné les conduites
d'évacuation qu'elle vienne engorgé tous
les systèmes d'égouts et compagnie est
là alors ça pose plein de questions
comment concevoir des gouttières avec ce
genre d'arbres comment concevoir les
fenêtres avec ce genre d'arbres de
plantes pour se voir les aérations les
portes les ouvertures etc
je pense qu'à une vraie question
d'architecturé se pose des vraies
questions d'architecturé se poser mais
quand on voit la photo ben là on
comprend que la nature a déjà résolu le
problème
parce que là on élimine la surchauffe
ont des polluants tampon
fait probablement pleuvoir on évoque
transpire etc etc et on s'amuse pas
fabriquer du sol à 70 mètres de haut
parce qu en fait y'a pas besoin
même si la vigne vierge peut très bien
se réenraciner dans un wagon sur une
peinture mais la nature c'est utiliser
des structures verticales et essai
colonisé c'est déjà ça et elle est et si
les plantes qui sont extrêmement
résiliente beaucoup plus que tous nos
bâtiments et nos matériaux c'est à dire
qu'il me restait là jusqu'à ce que ce
que ce que tous ces coups quoi et là
c'est vrai que quand tu vois tout
l'effort qui est mis en architecture
pour intégrer de la végétation au
bâtiment
les efforts devraient être concentrés
pour adapter en effet les bâtiments à la
colonisation végétales comme tu le
disais et gouttières les portes et tout
ça et il ya plein de solutions
il ya plein de gens qui le font au tour
du monde via juste à aller glaner de
l'information autour des gens qui le
font déjà
donc ça et puis pays de manière
paysagère
c'est quand même je trouve ces
personnels vachement plus beau que ce
qu'on voyait sur des 3d ça s'arrête un
grand débat si vous êtes à des amateurs
de boulevards haussmanniens pour ça que
c'est perso mais en plus froisser des
susceptibilités mais je pense que la
question est là c'est qu'à un moment
donné résoudront indique majeur des
enjeux majeurs écologique de la ville va
voir ça de bétonisation et tous les
dérèglements météorologiques
le problème c'est qu'on ne résoudra que
avec des esthétiques de ce style quoi et
là il ya quand même un gros travail un
gros travail va faire sortir les gens de
leur zone de confort psychologique lors
dire oui votre immeuble il va ressembler
à ça préparez vous mais en soi il n'ya
pas forcément de problème majeur
techniquement un ça pose la question
aussi du seul disponible parce qu'on dit
souvent que le volume racinaire était à
peu près équivalent voulu me fall hier
oui mais en fait ce n'est pas un sujet
si tu veux le sol sous les immeubles ils
servent à rien
donc il faut réfléchir un peu aux
fondations faut réfléchir à la manière
dont on gère les canalisations mai
là une plante comme ça elle utilise le
sol sous l'immeuble est d'ailleurs les
seuls laon pour les pour les aménager si
tu veux on pourrait aménager des zones
de sol verticale pour moi la solution
elle est dans la verticalisation du
solde feature tout notre approche
agronomique
elle est quand même beaucoup issus de
l'agriculture et donc on a une vision
horizontal des sols on a un horizon
supérieur à baisser des machins des
horizons et puis en fait quand tu
regardes pourquoi on a cette approche
horizontale parce que l'agriculture
s'est surtout développée surtout
l'époque moderne dans des sols plats
même si tu regardes les zones
montagneuses
il ya quand même beaucoup d'endroits
dans la nature où il ya du relief wilson
ne sont pas plat avec des horizons bien
strictes mais tu te rends compte que la
nature s'est parfaitement adapté à la
verticalité notamment les zones
montagneuses et la fertilité n'est plus
découpé sous forme d' horizons
donc voilà la réflexion à ce stade c'est
gîte alisation des espaces qu'on peut
pas cultiver parce que là clairement
faire du maraîchage chaque maison je
pense qu'il ya plusieurs choses à
creuser c'est quel usage du sol sur
recyclage de l'eau le recyclage de la
matière organique
comment comment construire un bâtiment
avec deux sous un saule qui seraient
encore vivants
et puis bakel quelles plantes plantes on
met dessus ici c'est clairement une
plante qui pousse toute seule qu'elle
entretient est ce que vraiment il ya un
entretien important sur un genre de
plantes j'en suis pas certain c'est des
choses qui font rire ouais si tu mets un
seul suffisant sous le bâtiment parce
que si tu pourrais imaginer que tout
autour
tu t'en tu te soucie pas mais rien que
sous le bâtiment qu'est le problème du
sol côte à imperméabiliser tu pourrait
ramener les écoulements d'eau de manière
gravitaire au pied des bâtiments et ses
écoulements viendrait à mourir tout
simplement les verticalité de sol sur
des sur des surfaces de profondeur
équivalente à la hauteur du bâtiment et
à 10 m de bâtiments tu mets dix mètres
du sol en dessous des écoulements d'eau
et puis tout cru qu'elle est quasi
autonome et comme tu dis je pense que en
fait les vidéos vierge moi j'en avais
une assez assez lourde d'intervention
impossible de s'en débarrasser hyper
résilient elle fait sa mue tout seul
chaque année donc son seul sa seule
problématique c'est d'aller chercher
plus de territoire
sauf que une fois qu'elle a couvert tout
bâtiment elle va pas s'amuser à les
jeter dans le vide
elle va juste rester donc la seule
entretien qu'il oserait c'est au pied du
bâtiment et donc moi ma réflexion là
dessus si tu veux c'est que la planta va
le reconstruire tout seul le sol alors
peut-être qu'on peut l'aménager
peut-être et notamment sur cette
question d écoulement de l'eau située
sur le favoriser l'écoulement de l'eau
sous les bâtiments il ya peut-être une
réflexion mais des zones poreuses de
manière artificielle
mais naturellement un sol il est capable
d'absorber l'eau qui tombe du ciel
y'a pas de raison qu'on n'y arrive pas
en milieu urbain toutes ces réflexions à
mener mais ce que je voulais surtout
présenté aujourd'hui c'était de dire que
voilà la nature tout ça elle a déjà
inventé la nature et c'est déjà colis
coloniser des mines
minéral verticale verticaux donc des
mines et minéraux verticaux au plus tôt
c'est déjà le faire et donc arretez de
dire faut arrêter de jouer au playmobil
des petites plantes sur des balcons
essayons d'être dans le sérieux et
surtout c'est que si je reprends ces
photos là si on essaye de vraiment
calculé et l'on peut le voir en visuel
qu'elle sauverait quelle est vraiment la
surface de photosynthèse que procure la
tous ces aménagements et quelle est la
quantité de d'énergie lumineuse on
gaspille encore en fait on se rend
compte que le ratio et les nuls
tant de morts 70 % de sa surface où il
n'ya pas de plus ample as tu fait pas de
l'écologie tu fais pas du service
écologique
as-tu continue de faire chauffer du
béton en fait on est encore comme très
souvent des solutions à la marge
c'est la thématique c'est les
thématiques problématiques qu'on aura
une agriculture on va nous permettre une
bande enherbée sur le bord de la rivière
on va mettre une est dans un coin une
bande enherbée une bande fleury et un
bassin de dix mètres cubes et puis au
final le milieu de la parcelle on s'en
inquiète pas et on a encore 90% du sol
qui annule je fais pas de photosynthèse
et qui rend pas les services écologiques
qui devrait en est donc si je veux faire
passer un message c'est que la
végétalisation de béton s'est pas sur
les bords c'est pas sur le balcon
il faut que ça soit fait partout sinon
ça coûterait extrêmement cher ça servira
à rien ça sera jamais financé et on
restera dans cette idée que la solution
il ya pas de solution c'est pas possible
tout ça c'est des idées de bobo débile
enfin c'est ce à quoi sert la conclusion
qu'on entend dans les débats en gilles
quand les gens essaient de se poser la
question de la végétalisation de la
ville il faut mettre le bon ordre de
grandeur
les aménageurs pour s en saisir assez
facilement ça se voit un peu sur la
photo après coup là où tu vois les
accroche le digne vierge les systèmes
n'accroche sur le béton il s'en sent
vraiment les fragiliser parce que le
béton à une surface de riz en plus
houleux mettons à la caractéristique de
résister très longtemps à ces plantes
c'est aussi ça et en fait les aménageurs
pourrait tout simplement se saisir des
bonnes plantes et très peu adapté
larchitecture pour des coups très
faibles donc
et là franchement faut passer à l'étape
d'expérimentation ces choses là sur des
gros immeubles faudrait faudrait il
faudrait avoir appel appel aux bonnes
volontés à l'extérieur pour les
promoteurs immobiliers qui nous écoute
mais il ya des choses à il ya des choses
à expérimenter pour les pour les
pionniers et je pense que les résultats
seront très très engageant à à l'image
de ce qu'on voit là actuellement qui est
présent depuis des centaines d'années
donc allons-y gaiement on peut faire la
végétalisation verticale facilement et
il n'y a plus qu il n'y a plus qu'à quoi
par une autre plante que je voulais
présenter c'est le lierre parce que le
lierre à cette caractéristique d'amener
des sources de nourriture l'hiver vu
qu'il ya des fruits le dr jocelyne pas
capable de dire comment nous en présente
que deux îles vierges et le lierre
meilleur savoir-faire des passifs lors
on peut imaginer mais même des vignes
qui soit productiviste de raisin bon
alors là sur une façade comme ça tout la
fenêtre évacuer un magasin danse est un
peu casse-gueule mais mais mais voilà je
pense qu'en fait on a un champ très très
important de développement mais il faut
pas sortir d'un cadre cohérent
c'est il faut que ça soit l'hôte est qu
il faut toujours respecter cette règle
que ça doit pousser tout seul on doit
minimiser l'entretien de ces systèmes là
et c'est pas sur le bord c'est pas c'est
pas surfer en % du territoire
si on en met il faut remettre vraiment
beaucoup alors après j'avais jeudi forme
est vraiment beaucoup
j'avais une dernière photo c'était
celle-là bon est ce qu'on peut vraiment
transformer toutes les rues de paris on
ça je ne sais pas ça semble quand même
un petit peu hypothétique mais mais
voilà je voulais finir là-dessus pour
montrer quand même qu'à un moment donné
le végétal il a fort potentiel ça peut
faire des choses assez magnifique et
notamment la nature urbaine je pense que
il faut arrêter de penser que que la
ville va rester la ville sous le béton
si on réfléchit bien il ya quand même
plein plein plein de possibilités et par
contre il faut revenir la cohérence du
vivant
son autonomie penser les services
écologiques correctement et comprendre
que ça peut résoudre beaucoup de
problèmes de gestion des déchets de
gestion de lourdes a beaucoup de
problèmes pour les villes aujourd'hui
tout simplement et de surchauffe d'un
confort de vie et ça intéresse déjà des
par exemple va les autoroutiers qui nous
ont filé le terrain ils sont intéressés
par des études pour la gestion
écologique de leurs bassins de rétention
d'eau ils sont également intéressés pour
des gestion écologique dans les
chantiers divers et variés un grand coup
de couverture de brf a et c est en fait
d'un même dans les grandes structures de
construction de couler le béton et ses
îles et les individus à l'intérieur de
ces structures sont de plus en plus
sensibilisés sont de plus en plus
ouverts à ces solutions et je pense
qu'il faut en expérimenter pas mal pour
arriver à a démontré leur efficacité
mais il ya plein de choses à faire à
imaginer que tu dis enfin le champ des
possibles est quand même assez large au
niveau du vivant et je pense très
largement inexploré quoi bakot on va
rester sur ces mots il est déjà 16 17
heures quatre hélices a fait trois
heures premier merci françois bien c'est
moi qui te remercie de nous avoir
consacré un après midi portes pour nous
présenter le projet du talus j'espère
que ça inspire pas mal de monde j'espère
qu'on a réussi à amener un certain
nombre d'éléments d'information tous les
gens qui sont dans la permaculture
urbaine la culture urbaine la
végétalisation et merci d'être toujours
aussi nombreux à regarder les lives de
vers de terre production merci dylan
pour la technique
et puis c'est bon pour toi car louer un
dernier petit mot
ben écoute non je vous invite tous à
venir nous faire un petit coucou aux
talus si vous passez dans le coin à
marseille aussi bouzid et puis c'est un
grand plaisir de faire cette vidéo avec
toi françois à la prochaine allez merci
à tous bonne fin de journée et puis
bonne végétalisation
à la prochaine