Salades sur Sol Vivant avec Xavier DUBREUCQ
Salades sur Sol Vivant avec Xavier DUBREUCQ
SOMMAIRE :
0:00:20 - Présentation
0:00:48 - Explication de l'essai
0:01:20 - Situation géographique & modalités
0:05:00 - Plantation
0:10:30 - Traitement phytosanitaire
0:11:50 - Limaces et irrigation
0:13:10 - Melon précédent
0:16:40 - Melon sur butte
0:17:55 - Nivellement du sol
0:19:35 - Erreurs commises
0:21:25 - Intérêts du système
0:25:25 - Conseils pour se lancer
Avec la participation de Pour une Agriculture du Vivant
Transcriptions
Transcriptions
donc c'est et xavier du break
je suis conseiller en maraîchage je
travaille énormément sur le melon et la
salade sous abri sur la région
méditerranée les départements qui
touchent à la méditerranée plus quelques
producteurs un petit peu plus dans
l'arrière-pays dans les alpes ou aussi
un petit peu dans le sud ouest plus un
petit peu de travail à l'étranger
Afficher la suite
voilà je donne des conseils au quotidien
auprès de maraîchers avec des visites
très régulière de techniciens de terrain
des visites à la semaine ou presque pour
les aider à faire les cultures au mieux
de réussir au mieux à leur culture leur
production leur qualité mon credo c'est
un peu la qualité en quantité
donc je travaille à allait maintenir un
bon niveau de technicité
nous sommes ici chez guillaume bout et
le grec le bourgidou on est à lansargues
dans un village entre nîmes et
montpellier
dans le département de l'hérault donc
c'est une exploitation qui est en semis
direct pour la grande culture et qui
fait aussi une quinzaine de cars de
serre en melon et en salade
nous sommes ici dans un tunnel qui me
prête pour démonstration pour voir
comment on peut faire du légume sans
travail de sol avec les techniques de
maraîchage sur seules vivant alors le
contexte ici c'est que cela n'ait pas de
l'expérimentation c'est
peu d essai de la démonstration avec les
techniques de maraîchage sur seules
vivant qui sont connus
ce tunnel est en marche assure seul
vivant non travail de sol depuis l'été
2015
depuis cette période il ya eu deux
melons par an un melon planté en mars
puis un melon planté fin juillet donc
pour des récoltes de juin puis des
récoltes de d'octobre pendant toute la
période où il y avait deux melons par an
nous étions sur un engrais verts divers
entre le melon d'automne et le melon de
printemps j'ai testé de l'avoine du
seigle avec radis fourrager voilà et
pour l'engrais vert estivale entre les
deux blondes étaient minces mais autour
du 15 juin
pour arrêter cette culture d'engrais
verts avant la plantation des melons de
fin juillet avec donc du sorgho
fourrager pas très mature mais assez
pour pour envoyer des racines en
profondeur voilà depuis cette rotation
culturale de 2018 2019
il n'y a plus qu'un seul mot lampard en
tant qu il ya eu un melon ce printemps
dernier printemps 2018 une plantation de
mars récolte de juin suivie d'un sorgho
fourrager que j'ai semer à la volée
début juillet et qui a été détruit par
broyage à maturité complète agréé maison
du sorgho beau milieu du mois de
novembre de 2018
la suite à ce broyage qui a été réalisée
très finement pour faire des fétus de
paille très courts et faciliter la
plantation des salades
j'ai disposé du paillage sur la moitié
de la serre densité 13 au mètre carré un
paillage classique le tel qu'il est
utilisé dans la région 1,25 micro micro
perforé et l'autre moitié de la serre
derrière moi avec l'absence de paillage
donc jusque l'absence de paillage
plastique juste le paillage végétal de
ce sorgho broyer ce sorgho on a évalué
les taux de matière sèche
en tout cas le tonnage de matières
sèches à 20h15 de biomasse aérienne est
dit au nectar de biomasse racinaire donc
au total 30 tonnes ha de matière sèche
comment s'est passée la plantation
donc on a disposé le plastique sur le
sol et avec une espèce de deux cuillères
bricoler on a écarté la halle
les fétu de paille qui étaient en face
des trous de ce paillage près trouées
pour pour poser les mottes légèrement
incorporer la plantation s'est passé
comme ça et sur la partie sens en
paillage plastique on a disposé un peu
comme un jardinier des planches marqué
pour savoir où planter les salades les
temps de travaux de la plantation a été
très long ils ont été multipliées par
quatre ou cinq par rapport aux standards
de vitesse de plantation chez les
maraîchers à cause de cette paille où on
a fait tout manuellement
bon j'imagine sans problème des
solutions que j'ai déjà testé
partiellement mais qui fonctionne ou on
peut autoriser la plantation en tout cas
l'assistance à la plantation tout en
dégageant le trou de plantation très
facilement pour qui et pas de pur qui
est pas de paille à l'endroit où on
dépose les mottes voilà et donc on doit
arriver à des temps de travaux tout ce
qui est plus classique
c'est donc une plantation de fin
novembre 2018 pour une récolte prévue
fin février 2019
c'est à dire dans trois semaines parce
qu'aujourd'hui on ait le le 4 février
voilà donc la culture elle se déroule
dans des conditions assez normal
quelques difficultés avec la zot avec
les nitrates à savoir que le sorgho
étant à complète maturité au moment de
sa destruction
on évite l'observé avec de multiples
nitrates est qu on était sur des niveaux
très bas de nitrates disponible dans le
sol et donc on a dû faire plusieurs
rapports de
d'azoté sous forme de nitrate de kehl
sur dans l'occurrence pour venir
compenser ses fins en azote que j'évalue
environ 80 unités d'azoté qui auraient
été prélevés par le système racinaire en
cours de décomposition voilà ce sont des
suppositions considérant aussi que la
partie aérienne du sorgho un peu plus de
deux mois après la plantation est encore
largement présente en surface
donc on peut supposer que cette partie
de sorgho aérienne qui est en surface
n'a pas encore prélever la totalité de
la zone qu'elle aurait besoin pour pour
signification alors dans mon test ici
dans ma démo j'ai fait la moitié du
tunnel avec paillage plastique descend
paillage plastique donc pourquoi ces
deux modalités au bas d'abord parce
qu'il ya des gens qui rechignent à peu à
utiliser du plastique et on comprend
encore un tas d'arguments et du coup
j'ai voulu voir dans l'état de mes
soldats là au bout de trois ans et demi
quelles différences on pouvait observer
entre paillage plastique les noms
paillage plastique alors pour préciser
pour rappeler le paillage plastique a
été posé sur du paillage végétal donc
sur un petit centimètre de paille broyée
et la partie où il n'ya pas de paillage
plastique le paillage végétal est
apparent voilà donc j'ai voulu comparer
les deux dans notre région on va dire
que
l'immense majorité des salades cultivées
avec paillage plastique à cause d'un
d'une observation qui est très ancienne
c'est qu'on a plus de risque de brahmia
et qu'on a des salades qui poussent
moins vite
voilà donc ça a été les causes qui ont
dû faire basculer techniques culturales
ya 25 ans aujourd'hui donc il ya presque
plus de culture sans paillage mais quand
on voit ce que j'ai derrière moi
on comprend pourquoi on met du paillage
plastique c'est qu'effectivement c'est
plus beau c'est plus homogène et c'est
plus avancé plus précoce dans la zone de
paillage plastique cela dit la partie
non payée à part un peu d'herbe
ça pousse bien quand même donc c'est
plus lent ça sera peut-être mieux aux
produits finis peut-être qu'on aura un
produit qui sera plus compact plus ferme
et peut-être plus riches en matières
sèches donc en fait plus sensible plus
plus résistants au flétrissement après
récolte donc ça c'est des choses que je
vérifierai mais en principe c'est une
constante et ne plante qui pousse un peu
plus lentement elle s'enrichit mieux en
matière sèche
voilà donc la halle et sur une démo
comme celle ci le paillage apporte
beaucoup davantage pour localiser les
plants de salades cancan plantera donc
ça c'est déjà une formidable commodités
meilleure homogénéité
voilà de l'autre côté bon il faut un
système de plantation pour pour pas trop
perdre de temps pour repérer les
endroits où on plantera et il faut
s'accommoder des quelques herbes qui
peut y avoir éventuellement un
désherbage manuel si nécessaire alors
sur le plan phytosanitaire hybride
traitement parce que c'était pas très
commode pour l'agriculteur donc on est
en conventionnel donc la fertilisation a
été chimiques mais en revanche il n'y a
pas une protection phytosanitaire
chimiques ni non chimiques d'ailleurs
il ya quelques problèmes dans la serre
de fonte une à deux fentes de salades
liés aux champignons responsables de
maladies de pourriture de cole est bon a
priori a priori cdu sclérotinia et du
botrytis
j'ai quelques plantes qui sont touchés
et est détruite
c'est le seul problème phytosanitaire
que je rencontre on est dans un tunnel
où il y avait du nématode il ya quelques
années et depuis que j'ai arrêté
travailler le sol sénateurs dont reculé
pour à peu près disparaître nématodes
qu'on peut pas voir ici dans cette
culture de toute manière puisque dans
ces contrées c'est date de plantation de
fin novembre on n'est pas concerné par
les nématodes grâce aux températures de
sol qui sont très fraîches
donc même si le sol était hyper
contaminés on pourrait avoir zéro dégâts
d'un hématome
voilà donc c'est le les deux
spécifications à apporter à la question
phytosanitaires limaces par précaution
j'ai j'ai mis deux lentilles masse au
moment de la plantation
j'ai eu strictement aucun dégât et j'ai
pas eu besoin de ré apporter d'anti
limaces en cours de route donc
curieusement qu'on sait que si on laisse
des pailles et tous ses sens et les
favorisés grandement c'est pas ce que
j'observe dans mon tunnel ici après sur
la question de l'irrigation
il ya eu une irrigation qui a été fait
avant la plantation pour avant la
plantation et la pose du paillage pour
faciliter l'implantation pour que la
terre soit pas trop dure et quelques
petite irrigation après la plantation
pour assurer la reprise en cours de
culture il ya eu un peu d'arrosage pour
apporter de la zot
mais il n'est pas improbable qui cet
arrosage n'aurait pas été nécessaire
s'il n'y avait pas eu besoin d' apporter
de l'engrais donc c'est un pilotage or
potentiomètre et comme les années
précédentes les tensiomètres remonte
très lentement
depuis que je travaille puis la terre et
donc j'ai l'impression que les plantes
elles se débrouillent avec l'eau assez
facilement le melon qui a été planté en
mars de cette année il a été suite 1,1 à
voile qui arrivait à peu près à la
taille qui a été roulée 7 avoine a été
roulée alors ici je travaille un peu en
mode jardinage j'ai pas de re l'ofac a
etc
mais du coup on a utilisé un rouleau de
jardin sera pas du tout bien fonctionné
mais bon l'idée c'était de le coucher un
peu j'ai positionné les gouttes à
gouttes
là où il y aura les melons là où il y
allait avoir les mélanges juste après
j'ai positionné une fumure de fond qui
est resté en surface et après j'ai posé
le paillage sur toute la largeur le
paillage plastique du 25 microns micro
perforé sur un plastique pour la largeur
complète du tunnel du plastique de 8
mètres de large
la plantation à la eu lieu juste après
ça n'a pas été comme mode la terre était
sèche sur sur la plantation des mélanges
avait pas anticipé
c'est vraiment ce qu'il faut pas faire
parce que aller planter en sol très sec
donc un couvercle il vient d'être
couverts qui vient d'être couché c'est
pas facile du tout c'était très dur ça
nous servira de leçon il faut humidifier
le sol copieusement avant de bâcher pour
pouvoir planter en bonne condition
sans perdre de temps et sans trop de
pénibilité donc le paillage plastique
est en gonfler par l'herbe qui était
couché dessous en amis de la terre au
pied de chaque plan de melon pour
plaquer le paillage plastique contre le
sol et tout fait d'éventuels serbes qui
auraient pu avoir en face du trou
ça a très bien fonctionné et la culture
du melon à la pousser de façon tout à
fait classique à la même vitesse que les
tunnels qui sont à côté de nous et qui
sont en travail du sol classique
il n'y a pas eu de problème particulier
pendant toute cette culture culture qui
est plutôt vigoureuse que j'avais sur
fertiliser en azote pour compenser les
feux en azote du couvert végétal
précédent sans doute sur fertiliser de
manière un peu excessif puisque la
culture et la culture du melon elle
était sans doute un petit peu trop
vigoureuse
voilà la récolte a eu lieu en juin et
suite à cette récolte qui s'est passé
sans souci particulier
il y a eu un semis de sorgho à la volée
avec irrigation donc à la volée
irrigation à ces importantes une
centaine de millimètres pour garder
l'humidité du sol qui permet la
germination et puis ensuite plus aucun
arrosage jusqu'au milieu du mois de
novembre
donc on est resté juillet août septembre
octobre
donc le sorgho au moment du broyage
était à maturité il était un peu sec
sans doute bien à soi fait aussi mais ça
se remarque est pas sur la culture du
sorgho
donc j'estime que les 100 mm qui ont été
apportées pour la pour le semis ont été
très très largement absorbés par le
sorgho et même plus le sorgho a dû
descendre très en profondeur on est ici
dans une zone où la nappe phréatique est
entre 4 et 6 mètres en été est donc fort
probable que le sorgho et eu accès une
partie de cette eau alors ça c'est une
question qui est large
parce que la question c'est est-ce que
là où se situe là où se situe le
maraîcher est ce qui a besoin des
planches est-ce qui a besoin des
planches sur la question de l'écoulement
de l'eau le réchauffement du sol
et est ce que ces planches sont
compatibles avec toutes les cultures de
la rotation culturel dès lors que l'on
fait des cultures à plat et des cultures
sur planche la question à l'exploit à se
poser est ce que je ferai pas bien
d'être tout à plat d'être tous sur
planche pour ne plus avoir à travailler
les sols parce que s'il s'agit de
remonter une planche pour une fois par
an pour la culture sur but est de casser
la planche après la après la culture ça
perturbe énormément le sol et c'est pas
idéal
donc la question elle doit vraiment être
posée voilà je donnerais pas d'avis
favorables ou défavorables à la planche
mais là où c'est nécessaire
eh bien il faut la faire et là où c'est
pas nécessaire il faut pas la faire
oui donc le seul ceux de nivelles
progressivement de façon un petit peu
étonnante
c'est la première année que je les
observe depuis trois ans et demi et sans
donner d'explication à ce problème de
nivellement qui en train d'apparaître
je dirais que ça peut poser un problème
c'est à dire que dans mon cas présent
pour planter une salade
j'ai fait une tente très très rare et
très fine du sorgho et on voit bien
notamment derrière moi là où il ya de
l'herbe c'est que le broyeur à des
endroits il a tapé un peu dans le sol
sur quelques millimètres et à d'autres
endroits
le sorgho été coupé un peu haut et donc
ça je trouve que c'est assez
contraignant pour faire un broyage de
grande qualité il faut un nivellement de
grande qualité et donc je vais ce
nivellement il faut considérer qu'il est
pas instable que ça restera pas plat
pour la porte la vie et que
je pense qu'il faut être prêt à faire
une petite entorse long travail du sol
s'il le faut et après bonne réflexion
pour remettre les sols à plat si c'est
nécessaire
alors pour ça nul besoin de travailler
en profondeur mais je pense que par
exemple une une herse rotative passait
vraiment surface c'est un outil un bon
outil de nivellement et c'est sans doute
quelque chose que je conseillerai et que
je pratiquerai probablement dans ce
tunnel pour tout remettre à plat
alors je vais bien fait les erreurs de
j'ai fait un certain nombre d'erreurs de
pilotage depuis on va dire que je suis
dans ces tests depuis cinq six ans donc
d'abord dans ce tunnel a enfin d'abord
dans un autre tunnel qui a été converti
en hors sol donc gelé plus et après dans
ce sud en celui ci les les erreurs de
démarrage c'est lié à la gestion de la
zot et un peu aussi à la gestion de
l'eau la zot c'est à dire que sur le
plan agronomique
lorsqu'on travaille pas la terre on a
moins de dégradations de l'humus donc
moins de fourniture d'éléments minéraux
liés à la minéralisation et du coup
cette cette minéralisation en moins
c'est de l'engrais en moins pour la
culture les minéraux en moins pour la
culture à venir qu'il faut absolument
qu'on pense et si on rajoute à cela que
les engrais verts sont laissés en
surface ils ont une dégradation qui est
également beaucoup plus lente et
probablement avec un meilleur
coefficient de minéralisation à cela
fait partie du probable et bien en
conjuguant ces deux phénomènes
on sait on se retrouve assez rapidement
avec des fortes fin en azote
donc c'est par là que j'ai commencé
c'est que j'ai fait de la fertilisation
mais sans tenir compte de la
séquestration de la zot delà de
l'unification et de la zone pas fourni
par pas par la minéralisation
donc en gros j'ai souffert utilisé en
azote et c'est l'erreur de base à ne pas
faire au démarrage donc les intérêts du
système pourquoi je teste des
démonstrations comme ça de d'envisager
le non travail du sol chez des
maraîchers y compris les maraîchers qui
font des grandes surfaces
il ya une motivation sans doute
économique pour l'agriculteur à savoir
que d'après mes calculs la la la le fait
d'avoir moins de matière organique à
apporter d'avoir moins de désinfection
d'été à faire sur seul fatigue
éventuellement la réduction du travail
du sol complètement fait que j'ai évalué
les économies à 4000 euros par an donc
ça c'est une première chose alors c'est
par forcément la motivation première
mais c'est quand même un argument de
poids
ensuite sur seules vivant on est censé
avoir moins de problèmes de maladies
tellurique et donc ça ça entre en partie
dans la notion des économies qu'on peut
faire puisque dans les serres du sud est
les investissements en tout cas le
dépenses liées à la désinfection à
l'entretien des sols en général est
assez élevé avec de la solarisation
voire même de désinfection chimiques
donc ça c'est la deuxième chose c'est
l'argument réduction progressive des
maladies telluriques
ensuite on a des réductions de temps de
travaux qui sont liées au fait que s'il
n'y a pas de travail du sol et on perd
pas de temps sur le tracteur on a des
arguments agro écologiques en termes de
gestion des stocks de carbone dans le
sol on estime qu' on doit pouvoir
augmenter le taux de matière organique
sans autre rapport qu'un gros engrais
verts parents d'une augmentation de 1 %
tous les dix ans sans sans spécialement
faire de l'apport extérieur
donc ça c'est un un argument qui est à
la fois techniques agronomiques mais
aussi économiques
nathan les gens du coin dépense beaucoup
en matière organique apportée souvent de
l'ordre de 1000 à 1500 euros par an de
matières organiques importés voilà donc
ça c'est un argument
et puis ensuite des des perspectives
alors là on le retrouve pas dans mes
essais parce que je cherche pas
l'intensification mais c'est de pouvoir
en faire enchaîner les cultures beaucoup
plus vite s'il n'y a pas la perte de
temps du travail de sol entre les
cultures et puis de manière plus
générale sans doute de pouvoir faire des
cultures associées ou en un terreau
cropping etc
on peut très bien avec ce système
réserver des zones qui seront pour la
plantation là des légumes d'été ou de
printemps tout en poursuivant des
cultures d'hiver un peu tard dans le
dans le printemps
donc en fait j'imagine bien pour l'année
prochaine qui est des espaces réservés à
la plantation des melons qui ont lieu
ici au 15 février la sueur sur 7 sur ce
bloc de serre ici donc plantations 15
février mais je peux très bien imaginer
d'avoir lasserre qui est pas en récolte
à cette saison là en tout cas pas la
deuxième rotation mais où on se dit
qu'il ya à peu près 30 40 ou 50 % de la
surface qui sera occupé par des encore
par des salades au moment de la
plantation de melon donc là pour chaque
culture on peut essayer imaginé de faire
sans s'entrecroisent et des cycles
culture de plantes différentes et
largement facilitée par la notion d'un
long travail du sol les conseils à
donner pour pour se lancer sont un peu
liés aux erreurs que j'ai faites et
qu'il faut pas faire donc sans doute
qu'il faut commencer par vérifier qu'on
n'a pas de semelles de labour et ne pas
hésiter par commencer par un solage
histoire de régler définitivement cette
question de la semaine et ensuite
d'utiliser la pelle ou la tarière de
manière régulière pour évaluer ces
structures de sol pour voir la
faisabilité de planter sans travailler
le sol alors tout dépend de deux
des rotations culturales chez le
maraîcher mais par exemple derrière une
salade d'hiver tels qu on en cultive
beaucoup dans le sud-est sous abri on a
toujours une excellente structure à la
fin de cette salade d'hiver
à condition toutefois de ne pas s'être
promené un tracteur pour sortir la
marchandise
donc il faut une précaution forte pour
ne pas casser les sols et si c'est le
cas
donc si ces sorties avec un motoculteur
si la marchandise est sorti avec un
motoculteur un chenillard une brouette
même à la main on peut se dire qu'on a
une structure de sol qui est déjà
parfaitement apte à la plantation d'une
culture de printemps ou d'été
j'entends par là l'ont courgettes
poivrons teoman là on sait que ça
fonctionne très très bien parce qu'on a
déjà une structure souple on à la
structure de sol telles qu'elles avaient
été faites pour la culture de salade et
donc de démarrer par une culture de
printemps comme ça c'est une solution
qui est tout à fait convenable
voilà ensuite les précautions les
conseils à donner
c'est vraiment de s'occuper de la
question des tassements des compaction
du sol avec la circulation des engins
sous abri pour moi il faut clairement
localiser les zones de compaction ainsi
elles sont inévitables si l'agriculteur
a besoin de passer en tracteur pour
sortir sa marchandise parce que c'est
une grande exploitation ou pour traiter
pour épandre de l'engrais pour répandre
de la matière organique
il faut réserver une voie au centre du
tunnel qui est définitivement une zone
de circulation
voilà sans quoi la circulation est
possible avec des engins motorisés que
lorsque la terre est très sèche
ici par exemple si on prend l'exemple de
ce tunnel
le sorgho il est broyé autres acteurs
évidemment mais on travaille sur sol
très sec et donc on souffre très peu ou
moi je considère même on souffrait pas
du tout de compaction on utilise même le
tensiomètre que je pose tout
les cultures et toutes les intercultures
pour s'assurer que au moment où l'on
rentre un tracteur on a vraiment des
sols très secs
voilà donc il ya cette notion de gestion
de la compaction ensuite il faut une
sélection généreuse de la zot la zone
n'a pas forcément bonne presse le
nitrate
cela dit c'est un grand facteur limitant
est gelée remarquer dans à chaque fois
que j'ai des cultures où j'étais un peu
court en terme de réussite
systématiquement la date était en cause
donc c'est un paramètre qu'il doit être
bien maîtrisé