Rencontres 2015 : Atelier itinéraires technique - François Mulet
Transcriptions
Transcriptions
à
m
vous les rappeler quelques notions
notamment donc on va commencer sur un
truc tout bête c'est qu'est ce que c'est
que qu'est ce qu'on entend par seul mort
et part seul vivant c'est tout à fait
fondamental dans la construction des
itinéraires c'est à dire suivant le
niveau de fertilité initiale de votre
Afficher la suite
sol vous n'allez pas du tout développés
le même itinéraire
un exemple très simple si vous essayez
de mettre à couvert végétal je sais pas
à quelle table et sur un sol où il ya
aucune matière organique et aucun cycle
de l'azoté
ça va juste pas pousser et dans ce cas
là on sera obligé plutôt de mettre à
couvert de légumineuses qui sera capable
d'être autonome en azote
donc on a vu ce matin avec marcel
bouchez quelque chose de il nous a déjà
un peu mis sur la voie en nous
expliquant tout d'abord qu'un seul
c'était une fraction minérale donc ça
c'est déjà important puisque aujourd'hui
on a quand même des sols ou même la
fraction minérale a disparu c'est dire
que si vous vous baladez le bon exemple
c'est les soldes vignes en champagne on
a des sols où on a des niveaux d'érosion
très très élevé et on est arrivé sur la
roche mère donc malheureusement si vous
avez perdu votre action minérale je peux
rien pour vous là je suis désolé c'est
trop tard vous n'avez plus qu'à remettre
une forêt j'entends perdre par perdre la
fraction minérale ce qu'on a perdu les
argiles les limons les sables et on
arrive via les gros cailloux pas de
toute façon c'est une réalité
aujourd'hui il ya quand même des seuls
on a perdu la fraction minérale
aujourd'hui personne n'est capable de
de remettre en route correctement ses
soldats donc on y fait de la vigne et
puis est en fait faut remettre de la
forêt et la fraction minérale des sols
mais plusieurs milliers d'années à se
construire donc c'est pas du tout une
ressource renouvelable une fois qu'elle
est rodé c'est foutu donc voilà dommage
je ne peux pas vous aider et à ma
connaissance personne n'est capable de
vraiment vous aider donc après en terme
de masse vous avez les matières
organiques stable qui sont d'une grande
importance puisque comme l'a expliqué
charles bushman ce matin c'est elle qui
permet de faire un gros tampon en azote
quand vous mettez des matières
organiques en surface et vous permettre
de rendre un peu d'ailleurs disponible
pour commencer le processus
d'unification des paillages notamment ou
quand vous faites un couvert à forte
biomasse vous avez un stock d'azov
disponibles ce qui fait qu'en cas de
sécheresse en cas de stress sur le sol
il restera quand même un peu d'azoté et
ça va stabiliser énormément les
conditions de culture et vous arriverez
à mener votre culture a bien malgré un
grand nombre de stress extérieur sur
votre itinéraire
donc les matières organiques stable
combien il en faut ça à quelqu'un
saurait répondre à cette question la
petite idée
c'est relativement en fonction des
minéraux déjà en parlant % pour la
matière organique stable généralement
comprendre et si j'en ai dit ce qu'est
ce que ça fait alors je vous pose ça
passe en fait c'est une question
extrêmement complexe
oui il ya très difficile d'avoir une
vraie réponse en fait sur le niveau
optimum de matières organiques contre la
nature même de cette matière organique
va faire qu'elle va se comporter très
différemment si vous remontez votre taux
de matière organique avec je sais pas un
1,35 cent tonnes de brf à l'hectare vous
allez avoir des matières in très très
stable qui vont minéralisée très
doucement qui vont pas forcément
produire beaucoup d azote mais qui vont
produire une matière grise table
d'entrée grande quantité et qui va
stocker beaucoup d'eau qui va faire
beaucoup de choses mais qui va pas
forcément minéralisées si vous avez des
matières organiques stable mais qui sont
pas si stable que ça vous allez voir un
taux de minorisation beaucoup plus élevé
on va mettre c'est une question très
compliquée et on la résume en disant que
3 % c'est pas mal 5% c'est mieux et au
dessus on sait pas trop si c'est utile
c'est à peu près tout ce qu'on peut vous
dire
puisqu'en fait la quantité de paramètres
autour de cette question là est telle
que c'est vraiment compliqué le but
était un moment donné ça pousse
correctement et on sait qu'un seul avec
un demi point de matières organiques
c'est souvent pas du tout assez ne
serait ce que pour sa structuration
physique sa résilience la résidence de
sa porosité
mais bon en dessous se donner un chiffre
précis un objectif précis c'est
extrêmement compliqué c'est c'est très
compliqué alors cette matière organique
stable
elle est compliqué à fabriquer c'est à
dire que vous prenez une prairie vous
labour et des chômeurs aux tomates et
fraiser pendant 10 ou 15 ans vous êtes
arrivé à un point un point et demi de
matières organiques typiquement moi je
viens de normandie avec des grandes
plaines céréalières
on est sur des sols entre un point est
un point et demi de matières organiques
et là on voit que c'est pas assez non
c'est celle-là il en faudrait plus le
problème c'est que la matière organique
ça pèse très lourd et donc si on veut
remonter le taux de matière unique il
faut mettre beaucoup
donc plus on peut faire un petit calcul
est vite fait insolent s'apaisent 4000
tonnes à l'hectare donc 1 % ça fait 400
tonnes
c'est sarah 400 tonnes 40 1% à 40 on est
d'accord c'est sensible des saints donc
on est à 40 tonnes de matière organique
stable et sachant que sur la plupart des
matières organiques on est à des
coefficients entre 15 et 30% niveau de
l'unification
il faut multiplier par 3 c'est à dire
qu'il faut mettre à peu près 120 tonnes
de matière sèche en surface intégré à
peu près 120 tonnes de matière sèche
pour réussir à augmenter d'un point le
taux de matière organique 120 tonnes à
l'hectare ça commence à faire beaucoup
donc là on commence à prendre la
dimension la destruction qu'on a causés
sur les seuls circulent à dix années de
labour de culte irato etc on a fait
baisser et aux natures yannick et donc
je vous dis tout de suite si vous avez
des seuls avec des tomates yannick très
bas et que vous voulez à remonter ça va
vous coûter cher
ça va être compliqué et c'est faisable
on a plein de collègues aujourd'hui
qu'ils le font parce qu'on a les
stratégies etc
c'est justement pour ça qu'on va
discuter longuement 2 des
approvisionnements en matières
organiques comme on les gère et c est
donc comment optimiser un peu tout ce
travail là mais on est déjà sur un gros
dossier mais c'est faisable
alors la fraction minérale on peut rien
faire quand elle a perdu la matière
organique stable on peut commencer à
travailler
donc là je sous-entend qu'on va utiliser
des intrants matières organiques
on peut aussi remonter ses taux de
matière organique avec des couverts
végétaux et des productions à forte
forte biomasse le problème c'est qu'on
fait du maraîchage et petite question
est ce que vous savez par exemple si je
fais un hectares de salades même très
dense
une fois que j'ai récolté la salade
convient il reste de matière sèche sur
le terrain quelqu'un at il une vague
idée de ce que ça va donner
non on produit une salade ont produit
une savane on coupe les salades il reste
les systèmes racinaires quelques
feuilles etc
combien ont produit une matière sèche à
l'hectare par an bon en fait très très
peu c'est non à certaines questions
pourcentage une question de masse c'est
combien on va intégrer de carbone dans
le système en fait on est sûr de l'ordre
de quelques centaines de kilos à sec
sachant qu'un écosystème forestier ont
tous les ans produit plusieurs dizaines
de tonnes de matière sèche un bon
système en céréales avec en semis direct
avec on va dire des blés avec des
pailles un peu hot ou des maïs grain
avec des couverts végétaux assez
imposant on arrive aujourd'hui dans des
bons systèmes avoisiner les 20 tonnes de
matière sèche en surface avec la salade
on va plutôt être autour de 200 kg
de matière sèche à l'hectare si on fait
des cultures un peu plus imposante comme
des choux on va voir quand même des
troyens ont des choses comme ça on va
monter un peu de quelques centaines de
kilos mais il faut bien intégrer ça pour
commencer votre réflexion sur le non
travail du sol en maraîchage si vos
cultures maraîchères ne produisent pas
de biomasse très peu et c'est en fait
fort logique puisque vous empêcher vos
cultures de se développer complètement
en céréales on laisse toujours les
cultures se développer à maturité sauf
quand on détruit des couverts végétaux
mais en fait en arrêt charge votre
culture principale vous l'empêcher de se
développer réellement il y en a quelques
unes que vous laisser se développer
réellement c'est les courges par exemple
les tomates les aubergines puisque c'est
des légumes fruits mais vous l'avez sans
doute remarqué c'est que ça produit
malgré tout pas beaucoup de billes
masques
parce que c'est des plantes ont été
sélectionnées pour faire beaucoup de
fruits et pas de la biomasse donc si
vous comparez le ratio entre le
feuillage et le grain d'une graminée et
le ratio entre le feuillage est ce que
vous récoltez par exemple sur une tomate
vous récoltez énormément sur la tomate
est un produit très peu de paille donc
dans la construction que vous irez vous
aurez toujours un problème c'est que
vous produirez peu de biomasse et vous
aurez toujours beaucoup de mal à
remonter votre matière ganic c'est à
dire que par rapport à des itinéraires
céréaliers où on arrive à produire la
biomasse in situ en maraîchage ça sert
toujours très très compliqué et donc on
commence à envisager aujourd'hui des des
solutions comme les couverts permanent
ou à produire beaucoup plus de biomasse
à côté de la culture un certain nombre
de choses comme ça mais disons que c'est
des techniques qui sont pas encore très
au point il ya quelques pionniers qui
bosse là dessus mais je vous invite pas
vous lancer trop vite là dedans en tout
cas sur vos cultures de rente parce que
vous risquez de vous ça risque de pas
rentrer beaucoup d'argent et donc il va
falloir penser à compenser la faible
production de biomasse de vos cultures
donc dans un premier temps je vous
invite à pas forcément cherché à être
autonome sur le carbone dire je vais
essayer de tout produire in situ parce
que ça va être très compliqué on va y
arriver un jour tous ont fait plus ou
moins obligatoire en plus ça sera
rentable donc le jour on arrivera à le
faire on ira mais dans un premier temps
ça risque d'être un peu compliqué ce qui
veut dire que en plus d'une culture il
faudra souvent amené un peu de brf un
peu de paille un peu de feuilles un peu
de ceci et cela
et ce genre de choses donc en maraîchage
remonter les taux de matière organique
stable ça va être très compliqué
en céréales dans toute la littérature la
culture de conservation nous explique
que si on fait une bonne culture de blé
à 120 quintaux et qu'on remet un joli
couvert végétal biomax derrière on
arrive à remonter de 0 1 % tous les ans
le taux de matière unique 0 1% par an
vous êtes à 1.1 point ennemis voulaient
remonter à 3,5 pour cent quinze ans
d'accord donc là c'est je vous donne ces
chiffres pour vous ayez conscience un
peu du travail que vous avez devant vous
si vous voulez vous engager sur la
démarche la réduction du travail du sol
parce que reconstruire un seul ça se
fait pas en 5 minutes
quand on comprend tout ces mécanismes on
comprend qu on a fait vraiment des
choses pas forcément très intelligente
en travaillant les sols est qu'une fois
que notamment on a perdu la matière
ganic stable c'est quand même long à
remettre en route donc on va voir aussi
que nous aujourd'hui on est capable
d'aller très très vite
maraîchage vous avez un atout c'est que
au mètre carré vous avez un gros chiffre
d'affaires d'accor c'est vous êtes
capable de sortir 10 euros au mètre
carré assez facilement alors quand
céréales on n'est pas du tout sûr ces
chiffres d'affaires là et donc en
maraîchage vous allez pouvoir utiliser
un certain nombre d'outils notamment les
intrants matières organiques qui sont
relativement inaccessible pour les
céréaliers un céréalier peut pas se
permettre de dépenser 2 euros du mètre
carré en vf salut chez 20000 euros
l'hectare c'est impossible à amortir
même sur 15 ans alors que 2 euros du
mètre carré en maraîchage bien ma foi si
le rendement il suit derrière ces deux
salades quoi donc c'est tout à fait
envisageable
et quand c'est bien fait quand on a bien
pris le temps de se documenter de faire
les choses correctement ses amortissable
en est en fait relativement à les deux
parce que un peu plus de charges on
apprend tout bien réussi la première
année donc cédé 1,3 en matière organique
qui peuvent être un artiste très
rapidement maraîchage surtout que
l'objectif c'est que ces intrants
matières organiques permettent quand
même d'avoir des rendements derrière qui
crache tout très fort mais néanmoins ça
va coûter plusieurs euros du mètre carré
ce qui quand même en charge
commence à être un peu lourd matière
organique stable donc magnifique stade
c'est un gros dossier nous sur notre
ferme ça nous a pris presque sept ans
pour maîtriser les techniques
d'aujourd'hui savent aller plus vite
parce qu'on a compris comment ça
fonctionne correctement quoi mais on a
fait beaucoup d'essais et c est quand
même dans le développement de la ferme
ça a été comme quelque chose d'assez
lourd de s'approvisionner en matières
reinig d'étaler tout ça etc etc
donc il faut bien comprendre que pas si
par exemple vous installer sur une
prairie vous avez déjà les 5 % nature
organique et que donc en fait sur votre
carrière vous gagnez 10 ans de travail
il faut bien se rendre compte de ça
c'est donc le jour vous acheter des
terres il faut vraiment réfléchir à ça
c'est à dire que une prairie c'est quand
même un solvant c'est quand même la
matière et nick fry vie a déjà tout
gagné la fraction minérale l'activité
biologique etc etc
donc vous n'avez pas tout cette phase de
transition qui est longue et lourde qui
est coûteuse qui fait un peu blanchir
les cheveux parce que des problèmes ça
marche pas comme on est
la transition pénalise aussi souvent la
production parce qu'on fait jamais les
choses exactement comme il faudrait
parce qu'on n'est jamais assez bien
formés on n'a jamais assez d'expérience
d'expérience etc
voilà donc la matière organique stable
c'est faisable mais ça coûte cher mais
aujourd'hui on est capable de proposer
des intrants qui sont capables à la fois
de produire de remonter le taux de
matière organique
ensuite dans les fractions du sol que
nous a montrée marcel bouchez ce matin
il y avait l'activité biologique du sol
donc là je ne parle pas des planches par
l'activité biologique des sols vers de
terre champignons bactéries et puis tous
les autres trucs un peu insignifiant
mais il y en a pas mal l'activité
biologique secte activité biologique
c'est allé assez rapide à revenir mais
pas tant que ça non plus ce n'est pas
forcément vu en détail dans la
présentation de marcel la vitesse à
laquelle reviennent les vers de terre
dans les sols donc je vous faire un
petit schéma c'est très schématique mais
ça va vous permettre de comprendre un
peu l'idée donc charles avait montré un
peu le schéma un moment je voudrais
faire puis on va le commenter un peu
plus en détails
donc en gros on va pour étudier le
retour des vers de terre en fait on
étudie la porosité du sol surtout la
porosité macroscopique et ses galeries
vu que le comté compter les comptes et
les vers de terre c'est un peu long
c'est un peu laborieux mesurer la
porosité c'est assez rapide en fait il
suffit de faire couler de l'eau dedans
et puis de regarder quelle vitesse l'eau
s'enfonce on a tout de suite d'un
résultat très claire de la porosité du
sol et donc pour observer le retour de
la matière organique en fait on obtient
on observe les vers de terre
enfin les caraïbes vers de terre natale
c'est un bon témoignage divertir mais en
plus en visuel ça peut se faire
c'est à dire que si vous avez l'habitude
si vous prenez l'habitude d'ouvrir des
sols de regarder des sols de voir la
quantité galerie vers de terre assez
rapidement vous avez tout de suite en
visuel pouvoir estimer la quantité de
vers de terre l'activité biologique et
la porosité que vous avez dans votre sol
donc c'est pour ça qu'on observe le la
porosité macroscopique ça permet assez
rapidement d'avoir une bonne idée d'être
l'état de la fertilité du retour des
vers de terre
donc en gros ce qui se passe c'est que
si vous arrêtez de travailler un seul on
s'acharne l'avait montré un peu sur son
schéma en gros la porosité de votre sol
donc là on va mettre la porosité et là
on va mettre le temps
et on va commencer à compter les choses
en année vu que là on commence à
travailler sur le temps long on va
commencer à travailler en année et en
fait ce qui se passe c'est quand vous
travaillez votre sol tous les ans vous
recréez de la porosité du travail du sol
ça sert aussi à désherber
mais en fait l'agriculteur s'en rend
souvent moins content mais il recrée
tous les ans de la porosité
sauf que le problème c'est que cette
porosité aller absolument pas stable et
c'est pour ça que vous avez tous les
problèmes d'érosion qu'on a aujourd'hui
c'est dire les coulées de boue dans les
rivières etc que vous avez des rivières
qui sont marron alors qu'elle devrait
être transparents et c'est pour ça que
vous avez deux des nitrates dans la
nappe phréatique vous avez deux des
matières organiques d'années de la
pratique etc
c'est qu'en fait vos sols à partir du
moment où on voulait travailler vous
détruisez tout sa structuration et ils
sont absolument pas capable de résister
à l'érosion de l'eau et donc vous
et en plus c'est donc qu'ils se tassent
et tous les ans vous retravaillé pour
dépasser vos sols en fait et le problème
c'est que le jour on arrête de
travailler les soldats là les soli se
tasse alors ça va être très variable
cette vitesse de tassement cette vitesse
de compaction ça va être très variable
en fonction de la fraction minérale si
vous avez des sol très argileux
là ça peut être problématique puisque
vous sol ils peuvent très vite sur ta
c'est ça peut être très compliqué a donc
a plus du tout d'oxygénation votre sol
si vous avez seul trait sableux par
contre il vous restera toujours des
porosités parce que c'est des signes de
grossesse des grosses matières minérales
donc il reste toujours et restera
toujours un petit peu de circulation
d'oxygène et ça sera plus facile pour
l'autre s'infiltrer dans ces soldats
donc vous aurez moins de ruissellement
ou choses comme ça mais néanmoins le
phénomène est un peu toujours le même
c'est que votre porosité artificielle
que vous avez créés donc en gros vous
êtes un certain niveau de porosité on va
pas y mettre d'unité c'est non de volume
par mètre cube de terre et les choses
comme ça votre porosité en fait elle va
faire quelque chose comme ça va
s'effondrer
la courbe et ressent pas vraiment à ça
suivant les suivants tout un tas de
paramètres et peut être un peu
différente mais la tendance allait
toujours la même c'est cette porosité
artificielle finit toujours par
s'effondrer
et vous votre travail votre travail
parce que vous allez arrêter de
travailler au sol et vous devez
redémarrer vos sols c'est de recréer de
la porosité biologique qui va aller dans
ce sens là et qui va compenser et comme
avait montré charles le problème il est
là
donc là sur ma courbe ça tourne ça tombe
au bout de trois ans suivant la fraction
minérale et le taux de matière organique
initiale des fois c'est plutôt 2 des
fois c'est même qu'un nom s'est déjà
effondré tout la porosité artificielle
des fois au bout d'un an et les
effondrés et puis des fois ça met un peu
plus de temps parce qu'il reste un peu
de matière organique en fait il ya quand
même pas mal de vers de terre parce
qu'on travaille pas trop profond donc un
plein de choses variable et est donc en
fait on peut leur présenter de la
manière suivante c'est que suivant la
fraction minérale suivants le taux de
matières organiques etc etc
on va dire que votre peau est
artificielle peut s'écrouler un petit
peu moins vite va toujours finir à 0
mais c'est quoi les un peu moins vite
si vous conditions de départ sont très
mauvaises et aux matières ganic très
très bas une forte pluviométrie une des
pratiques qui protège pas les sols c'est
à dire peu de couverture du sol etc
donc les sols sont vraiment mis à nu et
ils sont très centré soumis à l'érosion
glow votre porosité artificiel va
baisser beaucoup plus vite et ensuite
dans l'autre sens vous votre travail
c'est de reconstruire avec des couverts
végétaux existants en matière ganic avec
des cultures en arrêtant de travailler
les soldes on travaille le moins
possible parce que souvent on est encore
dépendants des outils donc c'est
difficile d'arrêter du jour au lendemain
et c'est compliqué et bien suivant vos
pratiques votre sol il va remonter soit
très très vite
soit vous n'avez pas de chance faut se
le sont vraiment dégradée etc
il ya plein de problèmes vous n'arrivez
pas à faire les choses en temps et en
heure ça va aller plus lentement
hélas ce qui se passe c'est que si tous
les paramètres sont bons dans un cas
vous avez pas trop de problèmes de
compaction mais si les paramètres sont
pas bons vous êtes plutôt dans le creux
de la vague
donc ça c'est pour vous dire qu'en fait
suivant le contexte initial
ça peut être quand même plus ou moins
simples de remettre en vie au sol et ce
schéma nous montre une chose que assez
récurrente chez les agriculteurs qu'on a
beaucoup vu en semis direct c'est que
cette phase elle arrive toujours un
moment d'une manière ou d'une autre au
bout de trois ans où l'agriculteur se
dit mince ça marche pas j'ai des soucis
ça me fatigue
j'en ai marre mais ce livre raconte pas
comme je voudrais
j'ai mis un couvert végétal mais il n'a
pas fonctionné j'ai perdu 10 quintaux
sur mon blé mes patates ont bien poussé
na na nana na na hey à cette phase-là
l'agriculteur est très très très très
tenté de ressortir son culte irato c'est
charrues et de remettre un coup parce
que ça m'emmerde ça fonctionne pas comme
il voudrait c'est justement là où il
faudrait faire c'est justement là où il
faut serrer un peu les danses re
réfléchir et se dire bon qu'est ce que
je peux améliorer dans mes pratiques et
cetera et cetera et attendre un petit
peu encore un an ou deux que ça
redémarre et ça c'est vraiment important
c'est pour ça qu'on a dessiné ce schéma
sous cette forme là c'est que c'est
quelque chose qu'on a vu très récurrent
chez les agriculteurs
une ou deux années de semis direct trois
ans et problème d'enlèvement problème de
compaction différents problèmes
et là on se dit mince c'est nul leur
technique
je ressens la charrue après tout avant
je laboure et ça marchait bien pourquoi
ça recommencerait pas le problème c'est
que si vous la bourre et s'étendront là
bas vous recréez de la porosité
artificiel mais aussitôt vour détruisez
tout votre porosité biologique que vous
avez créés et donc en fait c'est juste
un retour à la case départ
et y'a pas besoin de travailler beaucoup
c'est un simple coup de culture à tous
un simple coup de charrue pour retour à
la case départ vous êtes reparti pour
cinq ans alors le problème c'est que si
vous avez démarré et que vous êtes là
que ça produit plus que vous gagnez plus
d'argent
eh bien vous repassez un coup de couteau
parce que ça va être beaucoup trop
londres de sortir du fossé est donc faut
reprendre à zéro et re essayer de
nouveau utiliser les outils qu'on vous
propose est si léger mieux essayer de
faire les choses mieux donc on a
toujours l'outil de secours travail du
sol ainsi jamais vraiment ça se passe
mal que
ça gagne plus c'est foutu moore commence
on fait table rase avec un bon coup de
cultura tôt voilà donc ça c'est
important de voir le l'échelle fameux
dans le temps la vitesse à laquelle
peuvent se régénérer les sols la vitesse
à laquelle ils peuvent
l'activité biologique peut revenir parce
que ça peut pas aller plus vite que la
musique
disons qu'aujourd'hui moi je fais un peu
dans les salons et j'essaie de voir si
des gens pour une vente des vers de
terre par exemple parce que pourquoi pas
après tout on pourrait acheter
marcel bouchez nous parler d'une tonne
de vers de terre à l'hectare si j'en
achète trois tonnes petit jeu là mais
qu'est ce que ça fait en fait
probablement ça marcherait alors qu'elle
vers de terre il faudrait vu qu'il y en
a combien ils disent et 3000 espèces
pardon c'est ça en fait aujourd'hui la
seule stratégie qu'on a c'est les
nourrir et les laisser sera développé
l'émission sur france inter vous l'avez
paris du buzz et l'andra qui a en
nouvelle zélande et avaient voyagé
déboiser puis ne vous n'avez pas de
faire interpréter aux autochtones
puissent ont fini par arriver un peu par
hasard de clopes et ils ont commencé
mais y avait rien à que militaire
après une botte de prairies un hectare
de terre dans sa prairie et peu un peu
comme ça de proche en proche confidente
des 10/10 damian soir entre les peuples
des prochains jeux trop compliqué tout
amont dans les landes avec des vers de
terre mais d'origine européenne des
véritables très réglo simplement en
prenant une banshee de terre riche en
beurre de terre dans un pâturage
donc on imagine que c'est possible
d'acheter des vers de terre de les
mettre
sauf qu'aujourd'hui je n'ai pas encore
trouvé de marchands qui puisse nous
fournir sa ou même sens fort tellement
forcément nous vendre le ver de terre
vif mais ils vendent des os de verre de
terre par exemple
mais bon quand on a regardé un peu la
conférence de ce matin on voit que
l'écologie du ver de terre c'est loin
d'être simple donc faire des élevages de
lombrics us on n'y est pas encore
pour l'instant personne n'est sur le
dossier le ver de terre c'est comme le
le pilier de l'activité biologique du
sol l'autre fraction les autres actions
qui sont les champignons et les
bactéries en fait ça revient très très
vite c'est à dire que vous mettez vous
intégrez une pareille dans votre sol en
deux semaines aux champignons et sont
venus les bactéries aussitôt c'est un
développement extrêmement rapide et
c'est pour ça d'ailleurs que mesurer
l'activité biologique d'un seul on est
sur mesure et les champignons les
bactéries ça n'a pas beaucoup de sens
parce que durant toute l'année ça
fluctue énormément
vous avez un résidu de culture des
champignons se développe le résident
culture et manger il ya beaucoup moins
de champignons et les bactéries est
aussi extrêmement fluctuants durant
l'année
alors que le ver de terre lui comme une
un cycle de développement plus long sa
population
marcel a expliqué ce matin sa population
est beaucoup plus stable dans le temps
et on a autant l'été et l'hiver et c est
donc observer les populations de vers de
terre et donc les observer à travers
leurs maquereaux porosité c'est un bon
indice de ce qui se passe dans les sols
donc en gros ce qui se passe globalement
si vous faites bien le boulot
alors ça c'est des travaux de d'un
monsieur qui s'appelait andré voisin qui
a étudié en fait la reconstruction des
prairies sur des sols travailler en fait
ils avaient des sols labourer et c'est
juste y recevait de la prairie et il
observé la reconstruction du sol par la
prairie est en fait ce modèle-là de la
reconstruction de la prairie ont ils à
il a beaucoup servi pour s'inspirer en
lecture de conservation en céréales vu
que qu'on fasse prix de la céréale ou la
prairie c'est les choses à ses proches
et son travail nous a fait comprendre
tout un tas de trucs et notamment sur
les vers de terre
donc je vous parlais précédemment de la
reconstruction de l'activité biologique
fin de la porosité du sol par l'activité
biologique
en fait il faut savoir que la le schéma
il est pas fini la reconstruction de
l'activité biologique
la porosité en tout par l'activité
biologique elle a une courbe qui fait
quelque chose comme ça et donc là on a
toujours le temps là on a la porosité et
on arrive à un optimum de la porosité à
peu près à ce niveau là c'est à dire
qu'à ce niveau là vous avez autant de
garrigue vers de terre qui se bougent
qu'ils se détruisent qui se laisse yves
que de nouvelles dérives vers de terre
qui se crée plus toutes les autres types
de porosité mais en gros on a un
équilibre dans la porosité et le
problème c'est que là on est sur des
échelles de temps qu'ils sont de la
décennie c'est à dire qu'on est entre 10
et 20 ans voir sur terre c'est un
système plus donc là encore une fois on
prend la dimension temporelle du travail
qu'on a à faire et on comprend que bah
si déjà on est arrivé là et qu'on met un
simple coup de charrue retour à la case
départ donc ça c'est un gros souci quand
même
c'est à dire qu'aujourd'hui la plupart
des agriculteurs notamment les acteurs
qui sont labellisés ab n'ont pas
conscience de l'impact de ces de leurs
outils sur le sol pourquoi parce
qu'aujourd'hui on depuis 20 ans nous a
focalisé sur la chimie on explique les
de la chimiste et le mal ça faisait
absolument tout c'était une catastrophe
mais quand on réfléchit à la manière
dont on fait de la culture on commence
par raser la forêt des souches est
absolument tout des structures et après
on détruit les matières organiques bon
j'oublie des étapes mais on en fait des
choses pour réussir à tout bien détruire
la sphère de la culture et à la fin on
nous dit abbas et les produits chimiques
qui détruisent tout non en fait c'est
beaucoup plus compliqué que ça c'est
qu'on a commencé par couper la forêt on
a commencé par retourner le sommes à
commencer par dessus et les vers de
terre bousiller les matières organiques
et cetera et cetera etc
après y'a plus rien qui pousse et
l'agriculteur bien obligé il met des
engrais il ya des mauvaises herbes c'est
dire que les mauvaises herbes c'est quoi
c'est le seul nature qui est en train
d'essayer de reconstruire les sols et
donc on met des désherbants sur les
engrais donc aujourd'hui on a une vision
qui complètement focalisé sur les
produits chimiques
et on oublie toute cette réflexion
agronomique plus profonde sur la
structuration des sols les vers de terre
et champignons etc
et c'est donc bien un peu la destruction
des sols par le glyphosate où les
fongicides et imaginez plutôt que c'est
vos outils travail du sol qui sont eux
extrêmement nocif
hélas pour tisser qu'est labellisés ab
ici dans les maraîchers ouais c'est pas
la majorité
ça y est au début il y avait quasiment
que des bureaux maintenant ça commence à
changer un peu et donc le problème moi
je suis labellisé aussi à b et dans la
reconstruction de nos sols ça a été
quand même une contrainte c'est à dire
qu'à un moment donné nos conseillers
techniques étaient toutes en focaliser
sur les méchants produits chimiques et
puis quand on commence alors parler de
vous auriez président porosité de vers
de terre
et bien déjà il ya pas beaucoup de
connaissances techniques et surtout le
problème c'est que dans le cadre du
label ab qu'est ce que vous avez comme
outil de désherbage la charrue les
gratouilles heures les des chômeurs les
cultes imachin les robots mixe les
laiteries fouilleurs les machins qui a
remis dans tous les sens au pied devant
derrière vous mais à chaque fois on
remue le sol et donc à chaque fois on
vous y de la porosité et c est donc dans
le cadre du label ab vous avez une
contrainte supplémentaire c'est que vous
avez parlé désherbants et votre
désherbant c'est les outils travail du
sol et on vous a dit que c'était pas bon
qu'il fallait les retirer donc c'est une
double contrainte c'est une double
contrainte qui est compliqué aujourd'hui
on sait l'a relevé parce qu on a
différents outils c'est justement pour
ça qu'on fait des ateliers itinéraire
c'est pour vous permettre de bien
identifier ces outils de comprendre leur
utilisation et de résoudre les problèmes
donc on est obligé de retirer les outils
travail du sol
ça va être très compliqué en ab mais on
va y arriver donc porosité totale du sol
on est sur un ordre de grandeur de la
décennie
la population de vers de terre elle
remonte plus vite c'est à dire qu'on est
sur quelque chose de plus rapide et on
estime si bien fait c'est bien nourris
si ça va assez vite
ça peut aller si vite le problème c'est
que votre population initiale de vers de
terre a peut être très variable
ça dépend de la profondeur de votre sol
si vous êtes comme par chez moi sur le
plateau du neubourg vous avez 30 mètres
de limon en fond de vallée des vers de
terre il y en a pas mal de planquer en
dessous si vous êtes sur des sols un peu
moins profond et gérer une fraction
minérales de 30 centimètres et que vous
ça fait 20 ans que vous la bourre et ses
trente centimètres là les vers de terre
il y en a moins de planquer en dessous
et donc on peut démarrer dès fois de 20
kg de vers de terre ou des fois de 100
kg a quand même un facteur 10
ce qui fait que suivant la population
initiale ça peut mettre un ou deux ans
de plus les vers de terre à revenir donc
ça bon j'imagine que vous connaissez un
peu vos sols leur profondeur donc la
règle elle est assez simple si vous avez
cette sol en dessous c'est de la callas
du verre
terre vous en ai pas beaucoup si vous
avez des soldes du limon sûr de m ça va
aller mieux mais ça il faut le savoir
c'est un paramètre important puisqu'en
fait vous avez une courbe exponentielle
de ce type est bon en gros c est ce que
vous démarrez là où est-ce que vous
démarrez un peu plus aucun en fonction
de la profondeur de votre sol ça c'est
un paramètre relativement important chez
moi j'ai réussi à reconstituer des
populations de vers de terre gelée vue
parce qu'en fait au bout d'un moment la
production d'azoté comme vous l'expliqué
charles beauchamp bushman ce matin on
l'a vu arriver c'est à dire qu'on
mettait des paillages en surface ils
étaient mangées essarts craché de
l'azoté ça poussait très fort dessus
on a vu en deux ans et demi deux ans
deux ans et demi des populations
caractère suffisamment importante pour
commencer à vraiment produire de la
biomasse
et puis en visuel ça se voyait commencé
hier beaucoup de galeries au début il ya
beaucoup de tueries kull comme
l'expliqué
marcel c'est qu'au début les vers de
terre construite beaucoup de nouvelles
galeries et donc c'est très visible ça
fait énormément de curricula alors que
les années suivantes quand la population
un peu stabilisé ça en fait un peu moins
quand même donc on est sur des ordres de
grandeur qui vont varier entre deux ans
et demi et des fois cinq ans si on est
vraiment sur des conditions difficiles
et sur des itinéraires on a du mal à
nourrir les vers de terre et le problème
c'est que vous arriverez à commencer à
vraiment gagner de l'argent à ce que ça
se passe vraiment bien le jour où vous
aurez vous une tonne de tonnes 3 tonne
de vers de terre
est ce qu'il ya une limite supérieure à
la quantité des quantités de vers de
terre qu'on peut avoir en fait on n'en
sait rien ce qu'on voit c'est que
notamment nous sur nos sols ya des sols
on leur met 25 30 tonnes de paille tous
les ans sur des t bonds paillage ya de
plus en plus de vers de terre les
paillages son manger de plus en plus
rapidement et on a de plus en plus
d'azoté dans les sols et au bout d'un
moment elle ne sert plus à rien cet
azote
c'est à dire que là cette année on a
sorti des choux fleurs qui ont 6 kg des
carottes de 3 kilos ça sert à rien
vendable non mais c'est ça c'est ça
qu'on a des reliques à 150 200 unités
une très très grosse production d'azoté
parce que ce qu'on vous a expliqué elles
sont bonnes mais on est d'accord ils
sont sucrés etc
mais c'est juste elles sont énormes ce
qu'on vous êtes puisque vous a expliqué
charles ce matin en fait c'est basé en
grande partie sur le travail qu'on a
fait sur notre ferme cirque on a poussé
le bouchon extrêmement loin on a poussé
la nutrition des sols dans ses
retranchements fond pour aller plus loin
encore on est arrivé à un niveau où on a
des reliques à 150 200 unités ça sert à
rien les cultures qu'on que les
semenciers nous produisent ne sont pas
adaptés à ces seules l'a donc la limite
supérieure de quantité de vers de terre
bons latins quand le chou-fleur il
dépasse 3 kg c'est une nécessaire ça ne
sert à rien on vend le chou fleur à la
coupe mais c'est
c'est vraiment un problème parce
qu'aujourd'hui on
il faut qu'on fasse baisser le niveau de
fertilité de nos sols mais donc deux ans
dans trois ans quatre ans pour retrouver
ses valeurs de terre suivant le contexte
et la population optimum bah c'est
autour de 7 ou 8 ans dont 7 au 8 ans
autour de 7 ou 8 ans dans la population
optimum et la population travaille
travaille pendant sept ou huit ans est
donc là pour résister globale du sol
augmente augmente augmente augmenté se
stabilise autour d'une ou deux ou trois
décennies et c'est ça votre travail
c'est ça qu'il faut vous fassiez et
surtout c'est que si vous faites pas ça
de toute façon vous pourrez paraître
travailler au sol c'est pas la peine ils
vont se compacter ça va pas pousser vous
aurez pas de signes de fertilité
vous resterez sur des systèmes avec des
intrants c'est à dire que sur un sol un
peu compact et ben vous pouvez le
mouillé il va être humide les racines
l'on descende vous allez mettre du jeune
pk bio pas bio enfin la chimie et ça va
pousser mais vous aurez pas un seul
villon d'accord donc la définition du
sol vivant que dont je vous parlais au
début c'est quoi baffe
c'est avoir pas mal de vers de terre
pas mal de porosité pas mal de matière
organique
mais poser des chiffres précis c'est
compliqué le taux de matières vanille
qu'il augmente à quel rythme par rapport
à ces cours de là alors ça c'est sur
prairie est donc là le taux de matière
organique et ben en fait il suit assez
précisément la porosité
c'est à dire qu'il faut une deux trois
décennies pour stabiliser le taux de
matière unique et on est plus pour le
taux de matières yannick on est plus à
trois décennies qu'une 0 1% par an c'est
le chiffre clef qu on donne on sait que
là avec conrad shreiber on a des essais
assez poussées avec la production de
maïs grain plus des métais y aurait une
grosse grosse production de biomasse on
arriva
à 20 tonnes de matière sèche aérienne là
on est plus sûr du 0 2% par an quoi ça
mais on peut pas faire beaucoup plus
pour faire les calculs de production de
biomasse in situ c'est très difficile de
dépasser les 0 2 % de matière organique
par an et c'est déjà relativement un
record mais on est sur des systèmes qui
sont travaillés qui sont réfléchies au
niveau variétale au niveau des engrais
on travaille sur le ph le red box et
c'est des trucs à six points
supplémentaires de matières organiques
ça libère coved azote en plus alors ça
c'est plus compliqué que ça c'est qu'un
supplémentaire de matières organiques ça
va énormément dépendre de la nature ta
matière unique et ça va être l'objet de
l'atelier qui va à la suite de l'atelier
c'est dire que un bf ça te fait de la
faim d'azoté après ça minéralise mais à
quel rythme un gazon ça minéralise très
vite ça libère très vite donc la nature
des matières yannick est très très
importante parce que vous n'arriverez
pas à remonter vos taux de matière
organique tout en produisant si vous
comprenez pas les rythmes minéralisation
mais rien n'est rythme d'unification des
matières organiques
donc ça c'est un dossier qui valent à
fouquereuil et parce que la matière
organique
ça va être l'outil pour maintenir la
fertilité et ça va être l'outil pour
remonter le taux de matières yannick ça
est l'outil pour nourrir les vers de
terre salades venues ici pour tout faire
en fait donc il faut que vous deveniez
des spécialistes la matière yannick et
non pas des spécialistes du compostage
comment vous expliquer aux gens jusqu'à
présent le compostage le compass est pas
un bon aliment pour les vers de terre
comme vous pourrez simplifier le
d'explication en disant que le compost
est l'équivalent des excréments du ver
de terre
donc si vous mettez des composts en
surface ça fait remonter le taux de
matière et nick est un peu à manger pour
le ver de terre mais c'est pas une bonne
nourriture pour lui c'est parce qu'ils
mangent
là on entre à lui donner du fil à
bouffer sa merde il est pas très content
donc on vous a expliqué que le compost
c'était un truc formidable ça allait
nourrir
j'étais à une conférence de la fao il ya
pas longtemps il racontait toujours
cette histoire là le problème dans la
matière organique
on la met dans les sols est minéralisée
ça nourrit les plantes mais ça nourrit
absolument pas le far s'est noyé plantes
marcel bouchez serait pas content si
j'utilisais ça ça nourrit pas les
plantes c'est le soleil qui nourrit les
plantes notre casse alors fourni des
éléments minéraux donc activité
biologique
vous voyez un peu le temps qu'il faut
pour récréer la porosité recrée du ver
de terre etc
ça ça est votre travail c'est quand même
un gros dossier il faut réussir à faire
tout ça tout en produisant donc le truc
c'est qu'on va commencer à faire des
calculs
les sous pour essayer de marquer ce qui
coûte et comment on va réduire
qu'est ce qui coûte de manière à ce que
ça coûte le moins possible et qu'on
arrive à s'en sortir en termes de
charges fixes effectivement qu'est ce
qu'on a dans la construction des
itinéraires qui coûte très cher
le foncier sert alors le foncier c'est
une bonne question d'habitude on n'en
parle jamais mais en fait le foncier
c'est assez intéressant parce que ça
rejoint tout ce que j'ai dit avant ces
qu'initialement le foncier que vous
achetez vous comprenez bien que si c'est
une prairie ou si c'est un sol tout
massacré et qui avec 10 cm de fractions
minérale ça passe pas c'est pareil que
le foncier très bonnes réponses
sauf que quelque part on pourra pas
l'améliorer énormément par l'eau l'eau
ça coûte donc quelque part c'est
l'irrigation général les structures les
serres et c est ce que vous pensez qu en
maraîchage celui vent on va pouvoir
réduire l'utilisation des serres est ce
qu'on va réussir à faire pousser des
tomates dehors dans le pas de calais
fort probablement que non globalement
c'est même pire parce qu'en fait en
semis direct à des sols froids et tous
les semenciers depuis 40 ans vous
produire des semences qui poussent dans
des sous sur le show vous vous aurez
très souvent des problèmes de sol froid
au printemps et vos sert il ya plein de
culture que vous aviez l'habitude de
faire un peu précoce dehors et ben vous
pourrez plus faudrait faire tout ça
c'est pas catastrophique on sort mais
mais
cette charge là on aura pas de grands
résultats structure sert meilleur dans
l'itinéraire technique vraiment ce que
vous faites dans le terrain vous mettez
des anglais quand même de temps en temps
donc c'est tout ce qui va être gestion
de la fertilité du sol
en fait si vous regardez tout ce que
vous mettez vraiment pour gérer la
fertilité du sol ça coûte assez cher au
final vu quand vous travaillez le sol
c'est pour le minéralisées en fait en
fin de partie c'est pour minéralisée les
matières organiques etc
c'est marrant il ya un poste qui en fait
le plus coûteux et vous en parlez pas ça
n'a pas ce qu'il fait mal aux mains qui
fait mal au dos un de désherbage
vous l'avez oublié celui-là non avec
vous leurs foulées en fait je suis plus
unité tant humains les u th
quelque part la gestion du temps humain
ça sera une conséquence de la
construction d'autres itinéraires avec
vraiment des outils agronomique c'est à
dire que si vous avez un bon si vous
avez un bénitier vert à la fin vous
aurez moins de temps de travail par
bonheur vous gagnez un peu plus et sera
un peu moins fatigué alors on va en
éliminer quelques-uns puisqu'en fait y
en a quelques-uns on n'a pas forcément
de solution miracle à vous proposez donc
on va pas travailler dessus vu que les
dossiers vont rester à peu près les
mêmes c'est à dire que notamment le
foncier bon j'ai déjà résolu un peu le
problème précédemment c'est à dire que
vous avez compris seules vivant seul
mort j'imagine que c'est à peu près
clair maintenant si vous avez un seul
vivant bas ça va pousser si ça va être
un seul mort ça va coûter beaucoup plus
cher donc le foncier est relativement
important et en fait on va résoudre le
problème par la problématique de
reconstruction des sols donc là on va
utiliser tous les outils agronomique
pour reconstruire les sols donc celui-là
pas forcément le reprendre en détail la
gestion de l'eau par contre là on peut
amener beaucoup de choses c'est à dire
que les outils le muls tout un tas
d'outils qui sont à notre disposition
peuvent nous permettre d'améliorer
énormément la disponibilité de l'eau
pour les plantes et notamment cette
année qui a été très très sèche
on a eu des résultats de retour terrain
qui sont très intéressants parce que ça
a raté par endroits et parce que ça très
bien réussi à certains endroits et donc
là on a vu vraiment ce qu'ils comptaient
et là je peux vous affirmer aujourd'hui
j'ai pas de scientifiques de l'inra qui
me démonte mais je le sais que ce qui
compte c'est le ver de terre
d'accord il ya la matière organique
stable des sols etc
mais le ver de terre c'est
particulièrement important
c'est à dire que tous les sols on n'a
des vers de terre on sait que les
racines décembre dans le sol s'il ya de
la matière organique sa stock de l'eau
et c'est donc là on a eu des cultures a
été très très bon roman sur des sols
comporte judo pendant quatre mois et
demi sur célé culture on les a mises
elles ont pas pris l'eau et quatre mois
et demi après on avait dû 50 tonnes ha
pas une goutte d'eau les structures les
serres et cetera on va pouvoir en parler
assez rapidement notamment à cause de la
contrainte des sols froids là il y aura
peut-être des petits discussions avoir
notamment nous quand on a démarré en
fait on comprenait pas comment nos
collègues faisait pour planter les
tomates au mois de mars alors que nous
ça je les emmène au crd comprenait pas
et puis en fait on a compris que bah
quand on met un paillage sur le sol dans
une sphère le sol noir l'arpa de chaleur
la nuit parce que la paille isole et
donc en fait l'inertie thermique de
bossert c'est là ça c'est le sol qui l'a
fait c'est le sol qui toute la nuit
l'arc de la chaleur à partir du moment
où vous avez mis un paillage vous
relarguent absolument pas de chaleur la
nuit et donc vous pouvez avoir les
gelées tardives tous étaient sous serre
jusqu'en mai bon moi je suis en
normandie ça dépend où vous êtes donc ça
c'est quelque chose dont il faut parler
un peu parce que vous risquez d'avoir
des surprises quand même si demain vous
payez votre serre et que vous mettez vos
tomates à date normale vous allez pas
comprendre ce qui nous arrive ça
n'allait pas être très content fertilité
donc on a plein d'outils de gestion de
la fertilité les matières organiques les
couverts et 20 les cultures elle même
donc là on va pouvoir passer ça en revue
les désherbages aussi on a beaucoup de
solutions à proposer récolte
distribution ma foi la distribution je
peux vous dire que les légumes sont
meilleurs mais ça ferait que voulez vous
étiez pour le savoir mais globalement
c'est quand même un résultat qu'on a
dans l'atelier analyse des sols
vs là on devait faire un test au
réfractomètre j'ai oublié de l'année
c'est dommage alors le réfractomètre
c'est un truc qui vaut 30 bal ça permet
de voir le taux de sucre dans le jus des
légumes et je vous invite en acheter un
ça vaut vraiment rien c'est ont mis une
goutte de jus on regarde on a la réponse
tout de suite
et en fait c'est un très très bon c -
l'activité biologique des sols de la
photosynthèse globale de votre plante et
vos pratiques culturales sur les sols
ont un impact très important sur le taux
de sucre 2
de vos légumes c'est clair c'est net ça
soit tout de suite donc c'est un outil
aujourd'hui qu'on invite les
agriculteurs à utiliser à nous faire des
retours avec des chiffres des chiffres
mesurer leur taux de sucre
parce qu'en fait vous avez tout de suite
voir des différences stockage en fait
dans le stockage pareil on n'a rien
d'extraordinaire a raconté sauf que
globalement tous conservent mieux parce
que les taux de sucre sont meilleures ça
suit la même logique tout de suite plus
important le sucre y sert à quoi pour le
légume bas il sert à respirer pour se
protéger pour cicatriser des cas une
attaque de quoi que ce soit et donc
globalement on a de la conservation qui
est quand même meilleur meilleur les
sols sont meilleurs la conservation et
le paramètre variétale est toujours très
important ça à soissons n'y parvient
vous avez vous un oignon rouge ça se
gardait toujours moins bien qu'un homme
john certains oignons jaunes se garde
pas très bien et c'est donc le paramètre
variétale est important mais toutes
choses égales par ailleurs un taux de
suis plus élevé une meilleure
conservation
le parc matériel a évidemment on va voir
qui changent énormément vous avez vu la
présentation de vincent ce matin donc
vincent il a travaillé chez nous pendant
un an
quand il est venu travailler pour nous
bah ils avaient l'intention s'installer
comme tout le monde avec un culte irato
machin d irrigation partout tatatata et
puis quand on vient montrer nos
techniques bay s'est rendu compte que le
plan de développement économique qui
pouvaient l'alléger fortement et donc on
est arrivés en mécanisation un tracteur
il a un épandeur son père lui prête une
mini-pelle de temps en temps pour les
tranchées et puis dessert ça s'arrête là
quelques tuyaux et donc quand on voit
toutes pas de bineuse de truc improbable
qu'on peut avoir des fois chez les
maraîchers c'est souvent des bouts tas
de ferraille les fermes il ya de la
rouille deux par deux et donc là ce
n'est vraiment sûr des choses beaucoup
plus légère et donc ça effectivement il
ya une il va falloir revisité
complètement le parc matériel est
utilisé des choses dont on n'a pas les
vies d'une la bâche plastique c'est
important quand même surtout pour les
bio dans la gestion nerveusement ça va
être un outil assez essentiel qui va
falloir maîtriser dans la plaine niveau
unité tant humains bon bah y'a pas grand
chose à dire un plus ça va pousser moi
ça va sans r b et c a moins on aura de
de travail donc on va faire une
reprendre les gros postes de charges et
lister tous les outils qu'on à
disposition je vais faire quelques
commentaires
le poste gestion de l'eau
qu'est ce qu'on a comme outil dans gérer
l'eau voyage
bref ça c'est déjà assez intéressant
juste une petite question comme ça si
vous mettez je ne sais pas 10 tonnes de
paille sur votre sol ça représente
combien en épaisseur non en fait vous
êtes à deux trois centimètres à troyes
mais si vous mettez 10 tonnes de brs ça
représente combien d'épaisseur
c'est un bout de bois par ci un bout de
bois par là et donc en termes de gestion
de l'eau ça fait pas grand chose à dire
qu'il n'y a pas du tout des faits much
avec la même masse de brf que la même
masse de paille donc c'est juste un
exemple pour vous faire comprendre que
de matières organiques se font pas la
même chose
c'est dire que si vous vous amusez à
faire un paillage de 5 cm de brf
vous allez amener des quantités des
masses de matière organique qui sont
absolument pas utile pour la fertilité
de votre sol sauf au démarrage pour
reconstruire notre sol mais dans un
entretien de fertilité faire du paillage
du multi avec du brf c'est un non sens
ça coûte très très cher et vous allez
amené 200 300 tonnes de matières
organiques
savard a largué des quantités d hôtes un
peu délirante ça va faire des drôles de
choses
donc ça c'est le genre de choses qui ont
alors commencé à comprendre la paille
la densité de la paille sait combien la
densité du brf sait combien la densité
de la feuille sait combien la densité de
lherm sait combien etc
qu'est-ce qui agit sur le les couverts
végétaux alors là on peut poser une
question assez intéressante c'est ce que
nous a montrée bénédicte dont les essais
qu'ils avaient qu'elle a fait ce matin
qu'est-ce qui pompent le plus d'eau à
couvert végétal ou un sol nu qu'est-ce
qui perd le plus rapidement son dos un
seul but chez un seul couvert avec un
couvert végétal ou un sol nu c'est le
seul nu mais c'est pas toujours évident
c'est à dire qu'il ya beaucoup de gens
qui un tweet ivement pense que la pompe
plante va pomper beaucoup plus en fait
non vraiment les gros paramètres de
perte d'eau c'est le soleil et le vent
quoi effectivement c'est toujours le sol
nu et entre le couvert vivant et le
paillage c'est pas toujours évident si
des fois les paillages s'ils sont pas
très très épais sa garde l'eau mais pas
tant que ça alors qu'un couvert même si
pont de l'aube en fait ils n'en font pas
tant que ça ça dépend de la température
etc
ça dépend de la saison mais c'est des
choses à essayer de dimensionner pour
construire l'itinéraire donc en plein
été évidemment le couvert il va pomper
ça c'est certain beaucoup plus que la
paille mais au printemps
ça va être un autre débâcle
les plastiques plastique donc là c'est
rapidement on peut identifier dans les
types de plastiques vallée bâtisse et
qui vont pas laisser passer l'eau de la
même manière que les bâche opaque
si j'ai beaucoup de matière organique
dans mon sol il se passe quoi si j'ai
des 5 % plutôt qu'un important de
matières unique en fait votre réserve en
eau du sol est souvent beaucoup plus
simple et beaucoup plus importante si
votre taux matières organiques et les
plus importants et les brise vent
montbrison ça peut être très utile alors
je voulais dit tout à l'heure mais c'est
quelque chose qui est pas encore très
instinctif pour beaucoup de fins très
évident pour beaucoup de maraîchers
il ya les vers de terre les vers de
terre dans la gestion de l'eau un impact
très important
déjà il y aura me remonte un peu de vent
surface parce qu'ils n'aiment pas que la
yaris au sèche mais surtout surtout
surtout c'est qu'ils aident énormément
l'enracinement des des plantes martial
et nous a montré les photos vous avez
une galerie de vers de terre toutes les
racines à descendre de dans un tweet
ivement c'est pas compliqué à comprendre
que pour la plante set beaucoup plus
simple d'envoyer ses racines dans la
galerie où en plus le ver de terre la
courtoisie de pisser dessus et lui filer
de la zot plutôt que de pistes et de
pisser de pousser dans un seul coup dur
ou quai des foyers sec et des foyers
mouillé et puis des fois sec et c'est
donc en gros la galerie de vers de terre
c'est l'autoroute des racines quoi c'est
ça descend et c'est radical à l'eau il y
en a c'est à dire quand elles étaient
les dans le fond sauf qu'elle est
facilement accessible et ça c'est un
paramètre très important cette année
nous l'a montré quoi
le ver de terre c'est assez essentiel
après on a tous les outils classiques
d'irrigation à ma foi mais ça peut être
intéressant d'en parler parce qu'on va
peut-être les utiliser différemment si
j'ai un maillage plus serré que je fais
une aspersion il se passe quoi et oui le
paillage but et ensuite qu'est ce qui se
passe une fois qu'on a oublié le
paillage sa medi jouera c'est chez vous
avec un peu de chance ça finit par
sécher donc la gestion de l'eau avec les
outils traditionnels va être très
différente et ça il faut repenser les
irrigations peu plus du tout travaillé
avec les mêmes systèmes ça marche plus
parce que vous avez plein de contraintes
qui sont pas les mêmes globalement vous
en aurez besoin de beaucoup moins donc
gestion de la fertilité des sols
qu'est-ce qui va qu'est ce qu'on va voir
comme outil pour impacter la fertilité
des sols les couverts les vers de terre
les revoilà ils sont partout où cela te
sont en fait c'est vous allez vite
comprendre ce problème là c'est tous les
outils du système en fait un pacte sur
plein plein de paramètres sur plein de
charge et c'est là qu'en fait on va voir
revenir ou un certain nombre d'éléments
qui sont récurrents et on va comprendre
que si on a beaucoup de vers de terre
beaucoup de choses vont mieux se passer
quelque chose que j'ai dit tout à
l'heure c'est le taux de matière
organique stable de votre sol mais
charles en a parlé brièvement tout à
l'heure c'est que si vous avez un taux
de matières chimiques très important il
va tous les ans relarguer une certaine
quantité d'azoté qui va avoir un impact
assez importants sur le votre fertilité
un instant t donc le pourcentage de
matières organiques globalement être
très important pour la fertilité du sol
et puis après vous avez tous les uns
trop classique les bouchons
et je sais pas quoi les a's autobacs
terre et toute la panoplie qu'une fois
de plus il va falloir la la retravailler
la revisiter et c'est important de le
faire parce qu'en fait souvent ses des
outils que vous maîtrisez déjà
et qui peuvent vous est utile parce que
vous savez vous les achetez vous savez
les utilisez vous savez et qui peuvent
en cas de coup dur vous aider à avancer
le désherbage qu'est ce que vous avez
comme outil pour gérer votre désherbage
le round up f
les muses désherbage thermique vapeur
faux semis ville de coups de mulhouse
bâchage désherbant effectivement c'est
toute la thématique de la concurrence
avec les couverts végétaux
là il ya des pistes de réflexion oui
concurrence couverts végétaux en
grammaire
en fait c'est fort probablement les les
pistes de réflexions les plus
intéressantes pourquoi parce qu'elles
nous permettent aussi de produire de la
biomasse au passage en gros la logique
on essaie de développer aujourd'hui
c'est de dire il faut qu'on arrive à
avoir des couverts végétaux des sols
suffisamment fertile pour faire pousser
des couverts végétaux qui soit plus haut
que la plus haute des mauvaises herbes
c'est la seule logique on peut imaginer
pour désherber totalement les mauvaises
herbes c'est d'avoir un couvert végétal
qui soit plus haut tout les autres
nazaire toutes les mauvaises herbes
sachant que dans l'itinéraire ça va
prendre du temps faire pousser un truc
admettre ça va pas se faire en cinq
minutes
donc il faut réussir à intégrer dans
votre dans votre itinéraire technique
il ya beaucoup de fermes maraîchères
aujourd'hui où on pousse les murs parce
qu'on a plus de place pour faire les
cultures on a tous déjà occupé en
permanence
et puis il ya des fermes ou bas on se
rend compte qu'il ya quelques hectares
de disponible qui savent pas trop où là
on pourrait faire des rotations dans la
couvert dans des cultures dans la
couvert un an des cultures ya des chose
envisageable à ce niveau là et au niveau
du désherbage on se rend compte que ça
peut être pas si compliqué que ça avec
des gros couverts végétaux de faire des
désherbages très efficaces où on
arrivera à détruire chardon chiendent et
c'est ça nécessite de la maîtrise de la
sécurisation suivant le contexte ça
pédoclimatiques ça va pas se passer
toujours de la même manière il ya des
plantes qu'on pourra utiliser pas
d'autres mais c'est fort probablement un
une piste d'avenir
sap il est couvert permanent couvert
permanent qu'on réduit comme on disait
partons pour partir âge parce qu'on veut
et on vient planter les cultures dedans
en fait globalement le souci vous allez
avoir quand même dès que vous allez
arrêter de travailler au sol c'est que
vous allez voir que la charge annuelle à
charge sur les annuelles la charge de
travail due aux annuel va vite baissé
parce que la première année vous allez
mettre un paillage vous n'allez pas très
bien le gérer ça va germer un peu mais
la deuxième année vous allez mettre
correctement la bonne époque et les
annuelles vont plus être un problème
et quand bien même un moment donné il y
aurait une pousse d'annuelles il suffira
de la broyé et fera un peu de grain mais
c'est pas grave parce que l'année
d'après vous gérer mieux vaut bâchage
vous géré meilleur et mieux vaut souffre
au faux semis et c'est le problème c est
la vivace en fait c'est que le jour où
vous avez un petit chardon qui
commencent à pousser
si vous travaillez pas vos souliers que
par exemple vous n'avez pas de
désherbant
c'est extrêmement difficile de se
débarrasser d'un charbon son désherbant
c'est quand il a commencé à coloniser
c'est vraiment très très dur de s'en
débarrasser quoi il faut des bâchages de
10 12 - et donc un petit focus vite fait
sur le parc matériel pour le troisième
atelier donc forcément excite les
fraises les cultes imachin l'hérault
toby du lait les grades ou you truc
donc qu'est-ce qu'on va avoir comme
matériel globalement sur notre ferme qui
risque de changer d'air
des outils oui travail du sol donc oui
on sort
un broyeur ça ça fait pas mal alors
broyés axial gyrobroyeur en fait le
broyeur peut servir un autre usage que
de broyer moi je m'en sers pour relever
les paillages c'est à dire que vous
mettez un paillage si vous mettez un
paillage février mars
même à janvier février mars le blé qui
est dedans
globalement très peu poussé le peu qui
va pousser les images vont manger mais
si vous mettez un paillage en avril mais
là et une bonne pluie tout germe
on vous a un beau champ de blé et donc
c'est systématique nous qu'en fait les
broyages vous conseille de faire les
broyages de bonnes les paillages de
bonheur donc soit à l'automne soit
durant l'hiver et cie malheureusement
vous les faites tard il faut savoir qu'à
la première puis tout le blé va germer
dedans auquel cas vous pouvez les
laisser pousser un petit peu et vous
passez un coup de broyeurs dedans ça va
déraciner tout le monde ça va nettoyer
le problème et ça fait un peu faux semis
aussi au passage c'est pas mal donc
au début on utilisait un fan heures à
foin pour faire s'appuie en fait on a un
broyeur accueillir ça marche très bien
il ya la largeur des planches c'est donc
ça on peut changer les usages du broyeur
axial donc un broyeur enfin globalement
c'est un matériel qu'il ya quand même
pas mal dans les fermes mais on peut
peut-être le revoir un peu bruyant
revanche effectivement allons-y donc ça
c'est aussi toute une gamme de
technologies assez complexe les gens
s'arrachent un peu souvent les cheveux
je vous le dis tout de suite comme ça
c'est réglé on peut résumer la chose de
manière suivante si vous allez brandir
un couteau et les broyeurs à marteaux
broyeur à couteaux faut toujours mettre
des belles branches bien droit dedans
souvent faut charger à la main parce que
tous les broyeurs à couteau qu'on trouve
ses moyens en charge à la main c'est
extrêmement long et laborieux de faire
ça la main moi j'en ai fait beaucoup
beaucoup et j'ai arrêté parce que c'est
vraiment pénible si vous voulez produire
des gros volumes de brf pour votre ferme
faut partir sur la technologie des
broyeurs à marteaux donc là où c'est
plutôt des grosses remorque on balance
dedans de la broussaille en vrac sarsour
sabres wamin proprement sa des fibres
plutôt que ça bras mais c'est beaucoup
plus tolérants aux parents étrangers sur
pied un caillou s'il ya un bout de
ferraille un truc comme ça
bon ça passe dans le truc alors que si
votre broyeur un couteau il implique un
bout de ferraille qui passe dedans c'est
fini que vous allez acheter les couteaux
et puis vous avez perdu votre journée
donc la technologie des broyeurs un
couteau pour faire ce que nous avons
fait c'est pas une évidence
loin de là parce qu'il faut bosser à la
main c'est quand même très fatigant et
il ya l'entretien vous connaissent mais
comment dans cette histoire là oui dans
un paillage de 5 cm detik.com ans
il ya ça alors ça ça marche sauf que ça
c'est un outil conventionnels parce que
au moment où tu ton chasse débris qui
retient la paille a remué le sol et à
toutes les saloperies qui viennent donc
si tu es en bio ça marche pas je les
chasse débris pour ouvrir devant lui ce
mois en fait ça fait germer énormément
de trucs ça marche mais c'est compliqué
mais en fait le problème c'est que toute
la technologie se voir aller à re voir
par exemple sur nos deux fermes on n'a
pas de se voir se débrouillent autrement
non pas de ce mois les couverts c'est
semer à la volée et les petites graines
c'est ce mélange avec du compost et on
étale sa dent délais on est à 2-1 donc
le semoir revoir complètement le ce mois
et du phare qui a des gros soucis
aujourd'hui il ya plein d'autres
il ya surtout teinte a dit tenir on est
un petit peu bloqué notamment tout ce
qui est multi assez important à l'essm
et de la carotte là dedans c'est c'est
compliqué donc la technique la plus
utilisée cédant fait amener le lit de
semence avec la graine comprend la
graine on la mélange avec du compost on
découpe la paille on retire la paille
sur une ligne on vient mettre le compost
est la graine à la place le problème
c'est que ça c'est pas mécanisée quoi
vos m² vouloir piquer comment dans cette
affaire les modes carré les mettrons des
modes que la mini moke strip-till à la
main effectivement tout ce qui est
plantations aussi nécessiter une
réflexion repiquage demotte il faut
encore réfléchir à tout ça
les plantes 2 mais encore une fois le
problème est souvent le même c'est le
muscle cars en surface qu'il faut
réussir à chasser pour réussir à planter
donc bon en fait ça se fait pas trop mal
avec des plantes aux classiques
aujourd'hui déjà mais il faut déjà se
débrouiller animé qui retire la paille
sur une ligne on passe la plante aux
derrière ça marche sinon année planteuse
à godet ou légaux des viennes s'enfoncer
dans le sol ouvrir et pareil on chasse
la paille sur une ligne devant le devant
la plante euse ça marche relativement
bien alors c'est un chat ce débris en
étoile classique que j'anime avec un
moteur hydraulique qui tourne en sens
inverse de la marche est donc fait ça
retire le gros de la paille sur une
ligne très fine juste de l'endroit où
l'ego des vont venir se planter
alors c'est je dirai pas ce que la
plante à godets déjà tolérante en débris
dans le sens où elle bourg pas si tu as
une planteuse en ligne suite à un peu de
débris ça va s'accumuler à la fin d'un
rembourrage la plante aux ago des comme
c'est des godets successifs si elle
enfonce un peu de paille dans un trou
une fois qu'il est ressorti il n'y a pas
de bourrage donc c'est tolérants aux
débris il suffit de retirer le gros et
sa fille et ça fait le boulot
vos mutsch vous les épandez comment
épandeur épandeur bas il ya aussi toute
la dette toutes les périodes ça c'est un
truc d'éleveurs il va falloir apprendre
à utiliser les bikeuses donc épandeur
pour le brf pour les feuilles pour les
composts etc
et puis bah tout ce qui est pas lieu il
va falloir apprendre à s'en servir aussi
et c'est pas forcément une mauvaise
affaire
le rouleau fac à quand donc le rouleau
faca pour ceux qui connaissent pas c'est
une serre où l'eau spéciale avec des
lames qui est plus efficace qu'un
rouleau traditionnels pour détruire un
couvert végétal qui est au stade
floraison ça fait pas du désherbage
total enfin difficilement sous un
appentis son truc
il faut que vous vos plantes soient des
annuelles à un stade bien précis mais
bien utilisé c'est efficace en ab
généralement il faut mettre en plus un
petit bâchage pour réussir à finir de
nettoyer
bon je crois qu'on a fait à peu près le
tour