État de la recherche en Agriculture Bio de Conservation, par Joséphine Peigné
A l'occasion des rencontres Nationales « Agronomie et Agriculture de Conservation en Bio 2022 », Joséphine Peigné vous propose un état des lieux de la recherche française et européenne en Agriculture Biologique de Conservation des sols.
Joséphine Peigné est enseignante-chercheuse à l'Isara de Lyon.
Les Rencontres Nationales de l'ABC à Laval (53) ont eu lieu les 15 et 16 février 2022, organisé par le Civam Bio 53 (les agriculteurs bio de la Mayenne), avec l'aide de : Ecophyto, OFB, Région Pays de la Loire, Agence de l'eau Loire-Bretagne, CAP sans glypho
Transcriptions
vont pas perdre de temps donc bonjour à
toutes et tous je m'appelle joséphine
peigné je suis enseignant et chercheur à
l'isara lyon qu'est une école
d'agriculture à lyon
et donc je vais vous parler
d'agriculture de conservation en bio
alors moi la commande qu'on avait fait
pour ce matin c'était de faire un peu
académique
je me suis concentré sur le côté un peu
académique moins appliqués on va dire
donc c'est des recherches que j'ai
menées depuis à peu près 15 ans à
l'isara on a commencé en 2004 j'avais
commencé avec un collègue qui s'appelle
ivan gautronneau qui depuis est parti à
la retraite et donc que j'ai poursuivi
avec jean-françois vian certains
connaissent je pense puisqu'il tourne
souvent très des groupes d'agriculteurs
et des travaux que je vais présenter
aussi ont été faits avec laura vincent
caveau qui est ici présentes etc et
maintenant
c'est bio de normandie voilà donc
donc vous connaissez les principes de
l'agriculture de conservation on va pas
les rappeler à minimiser des
perturbations du sol la couverture du
sol et les rotations
donc en fait globalement c'est à la raie
de labour et puis soit des techniques
culturales sans labour donc avec quand
même travail du sol et le vrai vraie
agriculture de conservation ça serait du
semis direct sous couvert végétal je
vais vous parler dans un premier temps
des techniques sans labour de ce qui a
été fait et puis à la fin de
l'intervention je parlais un peu de ce
qu'on a fait sur semis direct sous
couvert végétal pour aller vers le bout
tous savons bio il ya bien évidemment
donc en fait les questions cons qu'ils
s'étaient posés donc être quinzaine
d'années en recherche s'étaient est ce
que le zéro labour enfin et total
étaient souhaitables en bio est ce que
le 100% semis direct est possible
quelles sont les limites et les
avantages des techniques sans labour
parce que vous n'avez quand même des
doutes sur semi direct à l'époque
et les sous question passe était
maîtrisé les adventices un facteur
limitant sans labour et puis des grosses
questions sur les impacts sur la
fertilité des sols parce qu'en fait à
l'époque quand vous aider regardez un
peu les sols il y avait quand même des
problèmes de structures qu'on pouvait
rencontrer surtout nous dans notre
contexte à l'époque c'était rhône alpes
on a des sols très sensible au tassement
par tysabri monnaie
et puis on avait aussi des questions sur
la gestion des couverts végétaux son
travail du sol et sans herbicides d'où
les questions aussi sur semis direct
sous couvert
donc en fait on a travaillé sur cette
thématique depuis un peu plus de 15 ans
est en fête avec des au début avec des
collègues français puis finalement ils
ont arrêté assez rapidement donc en fait
on aurait nos réseaux de collaboration
recherche c'était plutôt avec des
collègues européens donc je vais
présenterait un peu de résultats de ce
qui se fait en europe et puis des
collègues américains pour tout ce qui
est lié aux semis direct sous couvert
qui étaient plus avancés que nous
derrière
donc à l'origine
des travaux basés sur les préoccupations
des agriculteurs de rhône alpes en est
vraiment parti de de sade ou à la base
de les agriculteurs bio avec qui on
travaillait
et puis on était vraiment avec un gros
focus fertilité des sols beaucoup de
choses que je vais vous présenter tourne
autour de la fertilité des sols avec
bien sûr l'entrée adventices rendements
et ses amis avaient vraiment cette cette
question derrière
on a mis en place des expérimentations
longue durée en techniques sans labour
dont une à côté lyon a t-il et puis
d'autres en europe et puis aussi des
réseaux de parcelles et des agriculteurs
des projets de recherche développement
avec des réseaux d'agriculteurs et c'est
là je vais me focaliser sur le côté
expérimentation d'une durée je pense que
dans la journée on vous aurez l'occasion
de discuter plutôt de ce qui se fait au
niveau du développement et chez les
agriculteurs
et puis depuis 2002 2017 on s'est
intéressés donc aux semis direct sous
couvert rouler en bio en lien avec nos
partenariats avec les états unis
donc en fait on a des résultats d'
enquête auprès d'agriculteurs en 2015
c'est un peu vieux jeu désolé méta
analyse aussi en 2015 en six ans espace
septembre il se passe beaucoup de choses
mais bon et puis d essai longue certes
terme donc je vous présentais
principalement celui le français qu il
et puis des résultats de celui qui
étaient les deux plus vieux en fait
d'europe 1 c'est est il en france le
nôtre et puis celui de fric du fibl en
suisse
sachant que le nôtre ça arrêter là cet
été
et puis des quelques essais quelques
résultats dans d'autres contextes europe
du nord du sud et puis des conclusions
pour tout ce qui est technique culturel
alors en fait c'est beaucoup de nos
travaux se sont déroulés dans deux
projets européens le premier s'était il
s'appelait thilleman org il était géré
par les haras et par le fibl et
l'objectif c'était de travailler
vraiment sens sur le leçon labour en bio
et donc avec des objectifs de conception
de systèmes en bio
qui préserve la productivité
l'efficacité des éléments viraux le
contrôle des adventices et la
biodiversité du sol donc on était quand
même plus sur le système dans sa
globalité les rendements les adventices
avec un petit focus sur le sol mais on
verra il ya eu un deuxième projet après
qu'ils aient vraiment plus plus orienté
sol
donc y avait plusieurs partenaires dans
11 pays européens et on a essayé de
travailler sur des essais long terme y
en avait pas tant que ça des essais long
terme c'est plus de sept ans donc c'est
ceux qui sont en verre donc
il y en avait en france j'en avais un
peu en italie en suisse en angleterre et
puis sinon c'était des essais plus plus
court terme
alors là je vous montrais des choses qui
ont été faits dans ce projet très
rapidement c'était un peu les résultats
quand même d'en quête auprès des
agriculteurs bio en europe et puis une
méta-analyse donc c'est une analyse de
la littérature scientifique de ce qu'est
ce qu'on savait sur le non labour en bio
quand groupe toutes les études qu'on
peut avoir
alors très rapidement en fait on allait
demander au niveau en europe on avait
fait une enquête auprès des agriculteurs
bio qui disaient faire du non labour
donc avec engrais verts et soit semis
direct soit travail réduit et donc on a
fait cette enquête avec les partenaires
donc voilà à peu près la répartition
beaucoup en france c'est nous qui gérons
lionle enquête les français donc et puis
un peu partout en europe
et donc en fait en ce qu'on avait vu
c'était un peu suivant la zone
géographique les leviers qui étaient
mobilisés par les agriculteurs bio pour
essayer de faire du non labour et on
voyait quand même dans le nord ouest
c'était plutôt chez nous
on avait 80 réponse est là on avait
des deux leviers mobiliser le non-labour
trahi réduit et les engrais verts
par contre qu'on s'intéressait à l'est
on était beaucoup plus sur les engrais
verts et avec des difficultés à mettre
en place du non labour la sas et elle
est un peu au climat d climat humide et
un peu des difficultés aussi des climats
froids donc les techniques sans labour
avec les agriculteurs bio avait du mal à
les mettre en place parce que le climat
en lien avec les sols avaient tendance à
freiner un peu par exemple démarrage des
cultures le drainage de l'eau etc
alors qu'alain verse dans le sud est
on avait 50 fermes et là on était plutôt
c'était là on trouvait le plus de semis
direct à l'époque en bio d'autres
céréales parce que c'était pour des
questions d'eau inversement là c'était
l'idée de préserver l'eau des sols et de
travail réduit par contre beaucoup moins
de mise en place d'andré vert parce que
de nouveaux les problèmes d'eau les
engrais verts qui avaient tendance à
prendre l'eau de l'hiver et pas assez en
laisser pour les cultures de printemps
donc on avait commencé à voir comme ça
quelques levier c'était voilà
par contre ce qui était intéressant
c'était qui on avait un quart des
agriculteurs qui avaient tenté d essais
en semis direct dès 2015 mais en fait on
avait trouvé aucune ferme qui faisait du
semis direct en bio total sur toute la
ferme le travail réduit et est
couramment pratiqué et plus
principalement au sud donc pour
conserver le frais est découvert plus au
nord pour plus de disponibilités en eau
les gros les principales motivations des
agriculteurs s'étaient agronomique et la
fertilité des sols
et tous avaient des difficultés de
maîtrise des adventices de destruction
découvert sans labour est aussi avait
beaucoup de questions autour du des
disponibilités du matériel mais ça ça
date un peu mais il y avait quand même
beaucoup de deux questions de cette
enquête on a essayé de voir ce que
disait la littérature aussi scientifique
pour voir quels étaient les résultats un
peu est-ce que ça allait dans le sens de
ce qu'avait
présente y tester et observé des
agriculteurs
alors donc la méta-analyse ces 26es sea
ray pas beaucoup il n'y a pas beaucoup
d'excès en bio en non labour dans le
monde dont qui a baptisé c'est en 2015
y'en à moi maintenant
et donc il y avait l'idée c'était de
comparer des résultats de labours
profonds avec des techniques
sans labour travail sans inversion
plutôt profond plutôt superficielle du
semis direct il ya six essais à l'époque
et donc soit c'était une comparaison du
labour profond par rapport à cette
technique soit une comparaison du labour
on va dire superficielle inférieur à 25
par rapport à ces techniques sans
retournement
donc en fait qu'est-ce qu'on a regardé
vers pâques sur les rendements
donc là en fait en moyenne ce qu'on a
trouvé c'est qu'il y avait 7 % de perte
de rendement quels que soient laissées
partout dans le monde quel que soit le
climat le sol
donc quand comparer le labour a trop
fonds aux différentes techniques et
c'était en fait principalement en fait
sur les ce qui était intéressant c'était
les techniques sans retournement profond
c'est là où il ya le plus de pertes de
rendement alors qu'il ya un peu moins
sur les techniques son retournement
superficiel on va voir après le lien
avec la fertilité des sols
le semis direct vous pouvez pas dire
grand-chose la barre d'erreur est grande
parce qu'il n'y avait pratiquement pas
des c1 donc vous pouvez pas on pouvait
pas vraiment trouvé de conclusion
voilà ça c'est ce que j'aime bien
apprendre à regarder par climat on a
fait donc là il ya les climats u8
continentaux humides du océanique est
chez nous et puis méditerranéen et c'est
là on a vu des choses intéressantes
c'est celle liée aux enquêtes des
agriculteurs dans les systèmes plutôt
humide on a des pertes de rendement
quand on s'intéresse par la leur et
forcé de labour superficiel mais bon
donc on a des pertes de rendement est en
fait on gagne on gagne à du rendement en
techniques sans labour en bio dans les
essais en climat méditerranéen et ça va
dans cette idée qu'il y avait plus
d'agriculteurs qui faisait du non labour
en bio
dans l'est dans le sud de l'europe
toujours cette idée de garder l'eau le
frais derrière et on voit bah oui ça
marche au niveau des rendements
au niveau des sols alors faut savoir
c'est que généralement les chercheurs il
met des essais sur des sols
voyant prend toujours un sol plutôt
moyen donc ya pas une grande diversité
de sol dans les essais on va pas
chercher des sols assez atypique donc en
fait on a des essais sur sols limoneux
alors celemony heures j'ai laissé les
clefs sol en anglais c'est vraiment des
sols très équilibré et quelques essais
en sol sableux parce qu'il y avait quand
même des données des coups aussi des
céans par exemple aux pays bas et puis
chez nous aussi il y avait les autres et
donc là ont gardé les effets et donc bon
alors beaucoup de bars d'erreur les
barre des 1 c'est à dire qu'il la
variabilité on trouve pas vraiment de
tendance
en fait ce qu'on voyait quand même c'est
que on retrouvait toujours alors les
pertes de rendement par rapport avec ce
pas d aversion à peu près pareil ce
qu'on a quand même observer c'est des
des systèmes là où il y avait plus de
perte de rendement potentiellement et
même pas d'inversion inférieur à 10 cm
en sol sableux et avait quand même
peut-être cette idée là on commençait à
avoir un petit effet de par exemple des
problèmes de structure des sols avec les
essais sans labour vont parler aussi
vous voyez peut-être plus dans les sols
sableux il y avait aucun essai argileuse
dans sa largeur sauf un donc il n'est
pas dans l'analyse des cellules je vous
présente et c'est celui des suisses qui
est sur un sol très argileux
et puis alors sur les adventices
rapidement donc on avait plus
d'adventices que ce soit en comparaison
du labour profond au du labour
superficielle à peu près 50% +
d'adventices par contre dans l'herbe et
anale et on n'a pas fait ou n'a pas
trouvé bien entre les adventices et les
rendements quand on a essayé de faire
des corrélations nous on en a vu dans
nos essais on va voir juste après mais
la dent dans l'analyse on l'a pas vu il
ya plus d'adventices savait pas
forcément dire plus plus de deux romans
je me dépêche donc les messages clés
c'est la baisse de rendement lié à la
réduction d'intensité du travail du sol
peut être assez faible surtout en
conditions séchantes com en dans les
pays du sud
quand on comparait faisait pas montré
vraiment beaucoup mais quand vous
comparez labour réduit aux labours
profonds
on avait pratiquement les mêmes
résultats dire que de remonter la
profondeur de la bourse a changé rien
niveau rendement au niveau maîtrise des
adventices et que la pression des
adventices n'était pas forcément le seul
facteur limitant un an nour labour et
qu'on a vu apparaître des hypothèses sur
la fertilité des sols
qui pouvait être aussi impactés et
doudou les essais
alors donc on a ses études ce méta
analyse repose sur des essais
expérimentaux donc je vais vous en
présenter 2 jeudi les deux plus vieux de
la littérature donc le nôtre et celui
des suisses
et puis après quelques résultats dans
d'autres conditions justement les
conditions humides et froides du nord et
les conditions chaudes et sec du sud de
l'europe
alors ce ses essais et ses résultats ont
été aussi partie financé par aussi des
projets européens il s'appelait fertile
crop et donc c'était à la suite de
tillman org on était à peu près les
mêmes partenaires enfin y en avait en
plus donc il y en avait un peu plus
alors ça ne peut pas très bien paru
c'est un peu moi je vois pas très bien
la carte de l'europe là c'était c'était
par lavage passait il donc vois pas un
bon traité c'était bien là bas et
l'objectif général du projet fertile
crop c'était bien de développer des
pratiques agricoles pour préserver et
améliorer la fertilité des sols donc là
on a un gros focus sur le sol et donc on
a étudié plusieurs pratiques dont le non
labour les couverts végétaux
et aussi les amendements et fertilisants
organiques
et
il y avait plusieurs entrées adventices
sol etc et là je vais on va parler
beaucoup des macro et micro organismes
du sol en interaction avec leur
environnement la structure par exemple
les racines et les plantes
alors ça c'est pas du tout je vois tous
vous faire hein c'est juste et ça on
voit rien enfin moi je vois rien
c'est les différents essais je sais pas
si vous voyez non non voilà c'est doux
prendre des couleurs j'avais le faire je
suis prof de bonnes savoir mais bon
donc en fait là on a des différents
types décès et les différents paramètres
qu'on a étudié donc là c'était les
essais
sans travail du sol enlevons labour donc
il y avait-il fric les suisses et puis
un essai en pologne il y avait des
essais couvert qui était plutôt en
lituanie en estonie
des essais ou là ont justement regardez
l'interaction entre non-labour couvert
et fertilisation organique là c'était en
catalogne et des essais en italie là on
était sûr plutôt bio versus
conventionnelle et harnais ces systèmes
en france
+ plus complexe donc voilà il ya
plusieurs types décès moi je me suis
focalisé sur deux surnoms la burqa et
puis je vous montrerai quelques exemples
après donc les essais que nous on a mis
en place et donc ils ont commencé en
2005 on les a arrêtés en 2021 là on a
arrêté l'essai cet été
parce qu'on avait plus de place tout
simplement creuser le sol quand vous
faites un essai sur le sol il faut avoir
des grandes parcelles
on a donc en date c'était aussi associée
à un réseau de parcelles agriculteurs
dans différents types de sols les
différents systèmes donc je rappelle
juste parce que là on n'est pas dans le
même coin notre climat il est plutôt de
type contient continental océanique
dégrader très dégradée par rapport à vos
conditions l'influencent de l'océan donc
on à 830 mm par an est à peu près à 10
11 degrés en moyenne
hivers froids et été chauds
saison très très marqué
le sol où il est plutôt sable au
limonaire honda 500 m du rhône c'est un
solde à lui des levures influent vie sol
insolent dessus du rhône donc très
calcaire avec un ph de 8 2 au démarrage
et là enfin décès on à 8,5 quant aux
systèmes irrigués en quinze ans on a
pris 0,3 point de ph par par
l'irrigation dans ces sols très
carbonates et très peu d'argile
et donc on a testé alors dans nos
systèmes très intensif bio qui est des
maïs soja blé un cd système qui cause
sur des cultures de printemps parce
qu'on partait de ferme qui était avec
désolé c'est pas si vous montrez là avec
de l'irrigation
beaucoup de cultures de printemps un peu
de blé pour casser tout simplement les
cycles découvert dès qu'on pouvait
puisque ont essayé de faire de
l'agriculture conservation donc même
entre le maïs et le soja on l'a testé
découverte ça a rarement mashaie mais on
a testé beaucoup de couverts long avec
des légumineuses entre le blé maïs soit
se met dans le blé soit après et puis à
la fin on a réussi enfin à agrandir la
rotation travaille chez un agriculteur
donc maïs soja blé on a mis un peu d'eau
rj
avec des composts puis la dernière
rotation elle est un peu bizarre mais
c'est parce qu'on finissait l'essai on
voulait finir sur un ben c'est toujours
le problème des essais c'est que les
chercheurs ont des envies et ça colle
pas forcément avec ce comme agriculteurs
auraient fait ça c'est une critique
qu'on peut faire souvent des essais
c'est pas forcément ce que vous auriez
fait vous derrière voici donc toutes
choses égales par ailleurs sur ces
essais ont comparé quatre techniques
labour traditionnel agronomique travail
superficiel très superficielle donc on
gratte le sol à la base c'est un semis
direct qu'on a testé en 2005 et 2008 on
a pris des gamelles vous verrez on a
abandonné sur cet essai pour vraiment
avoir l'effet long terme sur le sol est
pas devoir rattraper nos erreurs et on a
fait des essais à côté que je vous
montrerai
alors les résultats de
sur les tous qu'est matières organiques
et biomasse donc on a des résultats
assez classique ce qu'on va retrouver la
nature en agriculture conventionnelle on
a plus de biomasse microbienne on a plus
de matière organique de carbone sur les
premiers en raison du sol dans les
systèmes sans labour donc c'est le rouge
et le viol est là
les systèmes et surtout quand on gratte
le sol à cinq centimètres on voit qu'on
a vraiment des teneurs en matières
organiques alors là je suis en pour 1001
mais bien supérieur au labour et on va
retrouver la même chose sur les
biomasses microbienne c'est souvent très
très très lié donc on a une hauteur nous
c'était intéressant pour nous mêmes sur
20 cm on a vraiment amélioré la teneur
en matière organique de notre sol
sablonneux cat ans un peu à la brûler la
matière organique 1 ça voilà on est des
systèmes ou samina réalise très vite et
donc on a réussi on peut à monter et des
sols battant donc on avait ça s'était
plutôt positif autres résultats c'est
qu'en profondeur finalement c'est assez
variable on n'a pas forcément moins de
matière organique en on laboure bien qu
on en a même plus c'est globalement
assez assez variable ça c'est au bout de
15 ans décès on l'a vu se construire au
fur et à mesure d'année en année c'est
cette ce différentiel donc maintenant on
est de 1 5 % de matière organique à à
lunettes de
haut niveau de la biologie on a aussi
beaucoup regardé les vers de terre
alors ça c'est un gros tableau c'est
juste pour vous montrer que c'est très
variable d'année en année les vers de
terre on les a suivis plein d'années
avec des années où on avait beaucoup de
vers de terre en travail très
superficielle ou semi directe des années
où c'était la bourre agronomique
ce qui est donc là c'est la problème de
la biologie des sols avec beaucoup de
variabilité ça dépend du moment on
prélève ça dépend de ce qu'ils avaient
avant
mais in fine est quand même sur les
dernières années on avait quand même le
travail très superficielle avait
tendance à monter et en 2021 sous
couvert la fin sous le blé en mars on
retrouve quand même des données qu'on va
retrouver dans beaucoup des c on a
tendance à quand même avoir beaucoup
plus de vers de terre plus de bulles de
maquereaux organismes en travail
superficiel et surtout un travail très
superficielle
et global comparé au labour et
globalement ça c'est dû aux années sic
les gros ver de terre qui font des
galerie verticale on va le voir ça va
nous intéresser sur nos résultats sur
l'enracinement et l'effet sur la
structure on a vraiment plus de
2 de biomasse année sic et ça c'est un
point assez favorable sachant qu'on en a
très peu en fait dans les sols labour et
on a beaucoup plus d'un dont j'ai
généralement
au niveau de la structure là c'est juste
quelques résultats donc ça c'était en
2015 sasso en 2021 on avait quand même
quelques oies qui se passe si vous
prenez le tts là c'est en bleu là c'est
la résistance à la pénétration domplus
efforts là plus c'est dur de rentrer
dans le sol donc plus le seul et denses
et donc on voit bien quand même que sur
l'horizon entre 10 et 30 cm les systèmes
sans labour là le tts où le travail
superficiel la classe 20 cm ils ont
tendance à densifier le sol on n'a pas
une prise en main des sols qui ne sont
plus travaillés et ça on l'avait vue d
en 2015 en fait on l'a vu à chaque fois
qu'on a regardé le sol donc là vous
voyez les sas et des tests bêche et vous
avez aussi la résistance à la
pénétration sur les 0 30 cm et on voit
bien qu'à chaque fois on a des seins
plus denses là on arrête de travailler
c'est assez logique dans un sol
sablonneux irrigué ça se prend en masse
on a des fédéraux a aussi même si on
cherche ça c'est des résultats hors
route de l'année mais on a des roues qui
passe un peu tout le temps et comme on
l'est on les voit plus les robes ou d'un
moment très très superficielle des
anciennes roux et ben on peut tomber
dessus donc ça vous retrouve on a cette
densification du sol qu'on a beaucoup
moins avec les labours l'allée de labour
est par contre après à partir de 30,35
cm là il ya plus vraiment de différence
sur un magma c'est le sol la qualité du
sol
et quand on regarde les racines suis
désolé c'est la recherche après ça sera
plus mais
on voit que cette densification sur les
10 30 cm ça fait quand même que laon
bleus la vraie toujours les travaille
super fille très superficiel on a
beaucoup moins de racine donc là c'est
la présence de racines dans une grille
quand compte les racines dans des
grilles donc c'est la colonisation donc
là je les sens pour sandra sassine 90%
de racine 80% de racine dans mon horizon
je vois quand même le travail très
superficiel il a tendance à réduire le
système racinaire dans cette zone entre
10 et 30 cm le travail superficiel aussi
et après le labour agronomique donc on a
bien un effet de cette densification du
sol sur l'exploration des racines
mais par contre ce qu'on a observé alors
en 2021 c'est qu'une fois qu'on a passé
7 dozos d'un peu denses et balla les
racines prennent des galeries de vers de
terre liés à ces années sic ces grosses
galeries et rentre dans le sol et
finalement elle va avoir plus de racines
alors c'est de l'ordre de 10% 1 mais
plus de racines en profondeur un travail
très superficiel on laboure comparé au
labour donc à une zone un peu dur à
passer et après ça explore le sol grâce
aux grosses galeries de vers de terre là
les racines et prennent et explore au
sol
donc ça c'est plutôt positif c'est à
dire que la zone en potasse et
finalement elle est passable par les
racines et que les plantes peuvent aller
chercher des choses en profondeur
alors les rendements c'est très variable
donc là vous avez une barre là c'est les
rendements par rapport aux labos
et puis les bars donc là vous avez ça
fait ça en fait est ce que vous êtes au
dessus ou en dessous du labour pour le
travail très superficielle donc déjà ce
qu'on retrouve sait qu'en moyenne sur 15
ans on a moins 10 % de rendement ça
correspond à ce qu'on avait trouvé dans
la méta-analyse donc voilà
et bien sûr le semis direct quand on lui
met des deux années de semis direct on
descend à 3 14% est plus importante
beaucoup de variabilité parce que là on
a eu le semis direct qu'à effondré le
rendement parce qu'on avait beaucoup
d'adventices donc les bars et les
adventices en tonnes par hectare
de matière sèche donc lorraine prairies
en fait d'adventices oui donc on a pas
de rendement pays on a arrêté le semis
direct on va travailler le sol un petit
peu à 7 cm donc on gère un peu l'air bon
meyer le rendement on gère de musan
malherbe laurent n'en passe dessus par
dessus le labour ont rezaï le semis
direct en 2008 boum on a de nouveau
alors lait remonte tout doucement mais
on a de nouveau la perte de rendement et
puis on gère tout doucement on arrive à
gérer l'herbe les rendement s'améliore
et qu'est ce qu'on voit c'est 2013 2014
on a de nouveau une baisse de rendement
ça c'était des années très humide chez
nous vous n'arrivez pas à désherber
mécaniquement mais rompt c'était
impossible désherber mécaniquement et
tous les désherbages tous les passages
de roues tasser les sols donc on a aussi
un tassement qui s'est aggravée et donc
on voit de nouveau le rendement qui
plonge l'herbe qui augmente et de
nouveau quand on arrive à gérer l'herbe
est bas les rendements en fait se
stabilise globalement ils sont pas
différents voire un peu meilleur des
fois que le que le labour profond et
d'année en année 1 ça s'est amélioré
donc on a quand même cet effet de la
fertilité des sols en lien avec la
gestion de l'herbe faut gérer l'herbe
derrière qui a permis en fait
d'augmenter tout doucement les airs on
vantera est très superficiel et au bout
de 15 ans fait globalement on avait des
rendements très satisfaisant on
travaille très superficielle comparé au
labour avec une moins bonne fertilité en
surface
alors je me dépêche
sur est ce que les suisses ont vu la
même chose oui donc en fait il avait un
système un peu différent donc ils n'ont
pas les mêmes par des mêmes rotation
ils ont plus de cultures diverses
cultures de printemps et surtout ils ont
la prairie obligatoire dans leur système
donc des prairies temporaires de deux
ans donc ils ont plusieurs rotations ils
l'ont fait aussi sur 15 ans à peu près
avec soit des systèmes de la bourse wade
travail superficiel à 5 7 cm et de temps
en temps plus profond c'est à dire que
de temps en temps dans leur système
superficiel il pouvait passer l'outil à
15 cm c'est très lié aux prairies en
fait aux destructions des prairies et
ils ont aussi testé des des amendements
organiques
alors je vais pas vous faire tout juste
ou assez qu'on a une progression
constante des indicateurs de de matières
organiques d'activité de la biomasse
microbienne on a une augmentation
constante mais alors quel que soit le
système considéré c'est à dire que ça
soit alors là c'est le non labour et ça
c'est le labour on a une amélioration
constante des indicateurs d'année en
année et on a une plus forte progression
sur le travail en travail du sol réduit
donc on retrouve cette amélioration de
la fertilité
et on a un très faible effet du type de
matière organique sauf sur les teneurs
en matières organiques ce qui est
logique mais après on va voir un que la
fertilisation va jouer
alors sur les divisent premiers
centimètres ça c'est des radars on voit
pas grand chose donc en fait là vous
avez dit les indicateurs et là ces
poulets sur 15 ans en fait et donc vous
avez le labour cayla la référence et
puis là vous avez les points en travail
superficiel les tcs avec lise et au
lisiers composts et là vous avez les
vers de terre les d abondance de
bactéries de champignons enfin voilà il
ya différents indicateurs de biologie et
donc quelles que soient les indicateurs
chimiques et biologiques à caen pour les
quinze années ils sont améliorées en
travail superficiel par rapport au
labour dans leur système est par contre
on retrouve en effet du type de matière
organique là le compost favoriser teneur
en carbone organique en phosphore en
potasse
mais blizzard enfin bon le lisier
favorise quand même d activité
microbienne où l'abondance des vers de
terre voilà est par contre les
champignons sont plutôt favorisée par
les composts donc là on a quand même
aussi des effets faut pas oublier des
matières organiques et interactif avec
le choix du labo non labour
pour le cycle jazz hot wheels est plus
intense au tcs mais en fait ce qu'ils
ont aussi observé c'est qu'il y avait
plus de dignité dénitrification pardon
donc plus d'émissions de gaz à effet de
serre non labour associé au passage des
engrais organiques ça c'est lié aux
zones aérobie et anaérobie
on va en trouver plus en non labour et
donc on avait plus de dénitrification
en travail du sol réduit
alors en termes de rendement et
d'adventices au début alors moi j'étais
très jalouse parce que quand on
travaille ensemble par exemple étaient
ces années là que les rendements
non-labour augmenté moi c'était les
années où je me prenais des gamelles
donc à chaque fois j'étais là ils
réussissent bien en suisse donc ils
augmentaient les romans dont la bourse
était plutôt favorable qu'ils ont eu des
soucis de destruction de prairies des
années humides en labourd où ils ont un
peu abîmé leur sol quand même passer
leur sol et eu des problèmes
d'adventices suite à ses problèmes de
destruction de prairies et donc ce qui
s'est passé c'est que les années d'après
en fait bas les rendements sont
légèrement inférieures au labour dans ce
désert en suisse en sol argilo sol très
argileux 40% dargis
donc là vous avez les adventices et on
voit là vous avez le système travail
réduit et là le conventionnel et on voit
que les adventices ça c'est le stock
d'adventices de graines dans le sol
donc progression des rendements les
premières années mais des difficultés de
maîtrise des adventices et des
tassements à plus long terme dans leur
sol et après du mal à rattraper ses sols
argileux
l'intensité des graines d'adventices
donc globalement ils sont assez content
mais ce qu'ils ont fait c'est qu'ils
auront bien des sa côte et dans d'autres
conditions dans un seul beaucoup moins
argileux parce que pour pouvoir
justement mieux regarder et mieux gérer
la destruction des prairies utilisés ils
ont fait beaucoup de tests d'outils pour
détruire leurs prairies ils ont beaucoup
progressé dessus suite à cet essai aux
problèmes qu'ils ont eu à ce moment là
en fait à un fric
alors en lituanie en estonie avait
comparé plutôt les essais avec couverts
végétaux
donc globalement il avait montré que il
a amélioré un peu la structure des sols
voyez beaucoup avec les tests dèche mois
avec la pénétro maîtrise on avait
vraiment pas de différence il y avait
différents essais avec des couverts
végétaux
est par contre on a pas de tendance pour
les vers de terre non plus n'y avait pas
y avait pas grand chose qui sortait sur
leur essai ça c'était dans le nord de
l'europe et cet essai que j'aime bien
mais le problème c'est que pour nous il
est difficilement réplicable parce que
les conditions sont pratiquement semi
arides donc on e à côté de barcelone
mais en altitude donc c'est vraiment je
crois qu'il ya 300 400 millimètres d'eau
très très chaud l'été et eux ils ont
quand même c'est un des rares on sait
qu'à tester couverts végétaux travail du
sol et fertilisation en croisés et donc
ils ont alors ce qu'ils ont observé
c'est que en fait on avait
l'abondance et la biomasse des vers de
terre et qui est ici c'est
principalement augmenté par la
fertilisation organique le fait de
m'être pas des composts donc à vous avez
f - enfin - fpf non mais pas de compost
l'on met du compost et là vous avez les
biomasses à biomasse et abondance et
donc on voit là là c'est le système sans
labour en violet et ambleurs ces
systèmes avec la bourre donc on n'a pas
vraiment de différences entre les
systèmes
mais on a par contre une différence
entre jeu mais pas de compost et je mets
du compost ils n'ont pas trouvé des
faits des couverts végétaux alors faut
savoir qu'il avait des problèmes avec
leurs couverts végétaux 1
est-ce que c'était pas évident à faire
pousser mais pas des faits est par
contre eux ils ont trouvé d'une
meilleure structure du sol sans
retournement mais il savait les mêmes
profondeur de travail entre le labour et
le fiso mais ils ont trouvé des
structures plus favorable sans
retournement dans leur système alors
est-ce que c'est lié à aussi avec
l'effet du couvert à voir
on a aussi mesuré les stocks de carbone
c'est de cette peu à la mode le stockage
du carbone donc avec les suisses et par
contre des essais en allemagne et laissé
en de thil et des essais en belgique
aussi je crois on a on a été regardé les
stocks de carbone donc on a fait les
stocks de carbone de 0 à 100 à 1 m hélas
assez des résultats poule est un tout et
c confondues donc on voit qu'on augmente
les stocks de carbone en non labour dans
les premiers
centimètres après globalement n'y a pas
trop de différence alors bizarrement
les augmente de nouveau en profondeur
alors faut faire attention à cette
donnée il y avait beaucoup moins d c'est
parce qu'on était assez profond moi par
exemple pour ça ils s'arrêtent vers 70
cm a précédé gravier
cette donnée on sait pas trop trop
l'expliquer est ce que c'est la
variabilité avec les essais mais
globalement on a quand même des
augmentations en surface de stockage de
carbone
des réductions voire pas trop de
différence entre 10 et 50 centimètres et
voilà alors de ça on ré augmente
quand on fait le bilan sur 0,70 on n'a
pas vraiment de différence entre labour
est dans l'ombre mais ça se voit de plus
en plus dans pleins décès
conventionnelle bio finalement le levier
travail du sol c'était être pas le mieux
pour stockage de carbone
voilà
alors sur les essais donc en fait nous
ce qu'on a vu c'est une amélioration de
la fertilité des sols sur les 10-15
premiers centimètres de sol ça c'est
clair et net on a une amélioration
quelles que soient les essais on a plus
de matière organique plus de biomasse
plus d'activité enfin la structure du
sol et jolie feinte tout se passe bien
sûr les 10-15 premiers centimètres
en termes de rendement ils peuvent ne
pas être impactés voire meilleur on l'a
vu dans nos essais mais pour ça il faut
qu'ils aient une bonne gestion des
adventices avec le travail réduit et
qu'on arrive à limiter le tassement
c'est vraiment laid pour nous les deux
facteurs clés ses limites et le
tassement et gérer les adventices on a
plus de carbone à la surface ça c'est
plutôt bénéfique contre l'érosion chez
nous
on a par après on ne sait pas
l'augmentation des communautés
microbiennes on a plus de biomasse
microbienne donc c'est parce que ça fait
en terme de fonctionnement par exemple
de minéralisation qu'on sait pas si
c'est des bactéries qui vont être comme
ça on en a plus c'est ce que ses ailes
sont redondantes à fond tout la même
chose et encore des travaux 1 qui dessus
mais par contre facteurs négatifs
d'avoir cette fertilité accrue en
surface c'est qu'on a plus d'émissions
de gaz à effet de serre type protoxyde
d'azoté en travail réduit sur la
structure bas c'était joli sur les 10-15
premiers centimètres par contre c'est
toujours plus dense quelles que soient
les essais entre 10 et 30 cm avec moins
de racine et en profondeur va tout va
dépendre de votre porosité biologique
vous avez les vers de terre en lien avec
les couverts végétaux et les amendements
organiques on l'a vu un ébat les racines
parce descendent et tout va bien sinon
bah ça va être bloquée on veut y aura
moins de six thèmes brassés ce qu'on
avait en 2015
j'ai très peu abordée mais new labour
réduit sans rased c'était très important
pour les banques autres lots donc on
enlevait les rasets tu laboures
agronomique même rendement même gestion
des adventices que le labour profond et
fertilité du sol accrue sur les 10
premiers centimètres donc pour nous
c'est presque le meilleur compromis si
on veut pas prendre de risque c'était
cela bourg à 18 cm sans rased et faut
pas oublier que la fertilisation
organique elle a une influence très
importante sur la biologie des sols et
donc quand on fait des essais en non
labour faut pas oublier le côté compost
fumier etc vous êtes de toute la france
mais plus sur l'ouest vous ça vous en
apprend sur la bande est des fois on a
plus de spécialisation et c'est pas si
évident que ça de d'avoir les engrais
organiques
alors pour finir
il reste combien de temps
des minutes
donc
on a fait beaucoup de travaux sur les
techniques sans labour mais à chaque
fois on avait toujours ce truc de basse
on passe on passe avec des outils on
désherbe on passe on avait vu en 2014 on
a beaucoup désherber on a beaucoup
tasser le sol et donc on disait c'est
quand même c'est risqué voilà
variabilité du roman les problèmes de
stabilité donc est ce que c'est si
intéressant que ça de faire du non
labour anglo ça peut l'être si vous
n'arrivez à avoir un système un peu
stabilisé et comme ça ça permet de ne
pas labourer sol et d'aller voilà de ça
peut être de l'opportunité de la bourrée
de temps en temps nous il serait
d'ailleurs intéressant de voir si on
pouvait faire du semis direct parce que
c'est à travers semis direct sûrement
que la fertilité des sols sera la plus
améliorée
sur l'aspect biologique et donc on s'est
dit on va re testé du semis direct avait
testé en 2005 faut savoir qu'en 2050
avait bricolé nous mêmes notre ou l'ofac
africains n'avaient pas à l'époque pour
qu'on l'avait bricoler et c est encore
2017 il y avait tout sur place donc on
s'est dit on va refaire des essais et ça
va
voir des collègues d'amérique du nord
donc du wisconsin de l'université de
cornell du road l institut d etc
et on a mis en place des essais de
couvert végétal sur semi directe et
semis direct donc on en fait tous
étaient des essais de l'eau le but était
de gérer l'herbe grasse couvert
d'améliorer la fertilité des sols et de
réduire les charges on désherbe plus
mécaniquement et donc non répartis sur
des cultures de printemps c'était les
cultures qui nous intéresse ou désert
bleu plus
donc le principe c'est on sème un
couvert
on va le détruire avec un
rouleau faca on s'aime directement la
culture de printemps et on fait plus
rien jusqu'à la récolte voilà c'est un
peu le doubs la réduction de charges et
de passage
donc pour saab a donc il aura pas
beaucoup travaillé qu'à faire doctorat
donc elle a fait une étude
bibliographique elle a été aux états
unis voir tout ce qui se faisait elle a
fait une enquête en ligne auprès des
agriculteurs en france pour savoir s'il
y en a qui on faisait comme on en
faisait du semis direct sous couvert
alors pas forcément rouler à l'époque du
semis direct et on a mis plein décès
collaboratif avec des agriculteurs chez
des agriculteurs on a essayé les
techniques de semis direct sous couvert
rouler pour voir ce que ça donnait avec
différents facteurs testées suivant les
motivations des agriculteurs
alors chez nous par contre 1 donc en
rhône-alpes 1 et j'ai mis au vert leur
déplacement ont été en rhône alpes et
dans la vallée du rhône en tête il y
avait eu des cétacés analytique et deux
essais système
qui ont été mis en place en deux puis
2010 est donc on a utilisé des rouleaux
soit un conte à bricoler avec des
étudiants qui en les plaçant en ligne je
crois sur l'atelier paysans maintenant
soit des rouleaux du commerce
donc on a à chaque fois roulé ça c'est
la bibliographie les américains etc qui
nous ont toujours expliqué qu'il fallait
attendre la floraison du couvert donc on
a mis en place vous allez voir à tester
différents couverts et on a toujours
essayé de rouler amis floraison du
couvert pour vraiment le tuer l'idée
c'est de faire un munch 1 c'est pas de
garder son couvert vivant c'est de le
tuer et de faire un boeuf à la surface
du sol qui va bloquer le développement
des adventices
on a aussi roulé dans le sens pertes
andy kubert du smi ça c'est parce que si
vous roulez dans le même sens que le smi
vous avez des grosses zones sans
couverts sans moche et là bas c'est déjà
mort l'herbe va partir donc il faut
toujours se met de façon perpendiculaire
ça aussi c'est un frein à la technique
parce que faut avoir la taille des
parcelles qui qui va avec la forme
excusez moi mais pour bien couvrir le
sol c'est vraiment l'idée on couvre le
sol un maximum et puis après on va semer
directement
avec des différents types de se voir
direct dans le moche et ça c'est une
étape un peu compliqué et c'est là où on
a eu des problèmes aussi assez souvent
trouvé le bon matériel pour passer le me
poser la graine et derrière ben on fait
plus rien alors les résultats les
américains ne lui disait il faut trouver
une fois avoir 8 9 tonnes de matière
sèche
à au printemps là pour le rouler pour
que ce soit efficace en termes
d'adventices nom n'a jamais réussi à
l'atteindre dans nos conditions
enfin si on a réussi à l'atteindre mais
ce que je veux dire c'est qu'en moyenne
on est et on était toujours on était aux
alentours de 5 tonnes c'est à dire
toutes années confondues tout et c
confondues déjà c'est un frein on n'a
pas les mêmes conditions qu'aux états
unis
quand on était inférieurs à
supérieure à 8 heures on avait une bonne
gestion de l'herbe peu d'adventices à la
récolte moins de 100 kg ha c'est pas
beaucoup en bio par contre quand était
inférieure à 8 tonnes et bien là on
pouvait avoir des développements
d'adventices très important
là par exemple on est à 2 5 tonnes
presque une prairie 1 à la récolte donc
là vous avez voilà les moyennes les
couverts qu'on a trouvé on a testé le
seigle et le triticale et puis des
mélanges de seigle et triticale et donc
en fait on voit que les biomasses ou
celle en moyenne on est à 5 tonnes et
pareil pour le triticale par contre la
présence de sectes dans les couverts à
chaque fois abaissé la biomasse
adventices le seigle a un effet vous
pensez à vélo pratiques et les eaux il
couvre bien
en termes de rendement du soja donc à
chaque fois qu'on avait du seigle et
dans la maison je sais qu traîtres car
on avait les meilleurs rendements sessou
triticale qu'on avait les moins bons
rendements
et autres enseignements qu'on a trouvé
c'est qu'on avait toujours 40 % de perte
à la levée donc énormément de pertes à
la levée de la culture beaucoup de
difficultés à percer le mönch nécessité
d'augmenter les densités de semis pour
pouvoir atteindre des rendements
satisfaisants
alors grandement de soja plus élevé de 4
quintaux par hectare avec nia du seigle
dents mais le sexe est problématique
pour avoir les semences de seigle très
tôt pour pouvoir se met son couvert
c'est un assez cher donc nous a traité
cette aide est remplacé par du triticale
finalement on va dire qu'on va faire
c'est le triticale c'est un bon
compromis pour que ça soit un peu moins
cher on va tester les nombres de roulage
rouler plusieurs fois ça c'est plus joli
parce qu'on est à moi de relever de
seigle mais ça sert à rien et ça fait
baisser le rendement
ça fait baisser le rendement est ce que
parce qu'on a moins de lever donc quand
on roule plusieurs fois et on a aussi
peut-être un peu de tassement donc en
surface donc globalement
c'est moins joli ou les une fois on a un
peu de relever mais c'est plus efficace
en termes de rendement on a testé les
écartements peu dc1 globalement quand un
écartement réduit en fait on a on a plus
de rendement là c'est sûr soja 1 mais
attention à vérifier les américains y
trouve des fois linverse avoir est par
contre on a comparé nos essais aux
pratiques des agriculteurs à côté donc
un soja ou à côté conduit normalement et
donc à chaque fois en moyenne avaient
enfin non pas exclue en moyenne on avait
moins 10 % de rendement en bio
mais on avait une consommation de
carburant et un temps de travail divisé
par deux ont passé de 13 passages sur la
parcelle à 5
donc la consommation diviser par deux le
temps de travail presque plus que par 2
est donc globalement ceux des calculs de
marge brute a donc enfin attention ces
calculs de chercheurs s'est estimé donc
on a dans les semis direct on à 1500
euros
avec et la pratique de la grille tourne
à 800 euros grâce à la réduction des
charges donc on avait comme
d'intéressant et plus on a le sec le
triticale augmente la marge brute
puisque ça coûte moins cher de mettre du
triticale que du seigle dans le couvert
est par contre de roulage fait donc
baisser la marge brute on passe plus et
on a moins de rendement
alors on a fait quelques essais sur maïs
aussi alors le maïs c'était plus
compliqué la 1re div on a été voir les
autrichiens qui dans les suisses qui
nous ont dit de prendre du poids
d'autriche
voilà
on l'a vu de côté c'était violent a
récolté pour le plaisir de le récolter
vous n'aurez plus de tondre voilà donc
apprendre à changer aurait mis la
féverole et des mélanges de féverole et
de seigle donc là on a mis des
légumineuses dans les couverts
on l'a répété deux fois on a beaucoup
moins de résultats de répétition donc là
vous avez les brass découvert donc là
c'est plutôt bien on a des bonnes
biomasse de couverts en et vers 7 8
tonnes c'est pas mal donc on y arrive
bien avec la féverole et les mélanges
avec des graminées la maîtrise des
adventices avaler la biomasse du couvert
végétal avant roulage et d'adventices
donc on voit bien que plus on est vers
les 8 10 tonnes 6 meilleurs auront géré
il ya moins d'adventices ou voyez là
hier une petite zone là à 500 kg
et puis on n'attend pas encore on attend
passé là c'était les essais en 2018 le
poids on avait 2 4 tonnes de biomasse
bas on avait de l'herbe à n'en plus
finir
voilà des photos un petit peu de photos
pour finir donc la féverole et c'est
qu'ils savent et en avril 20 avant vous
lâche c'est plutôt joli voilà on roule
on s'aime les voilà à peu près les much
que ça donne et donc l'élever du maïs en
2020 alors n'hésitez pas terrible en
2020 on a eu des problèmes de
dégradation de salissement et des
problèmes de lever on n'avait pas ce
mais assez dense et trop tôt finalement
on a roulé et ce n'est pas trop tard
d'un semis de maïs trop tard parce qu'on
a attendu la floraison du couvert
donc voyez on avait des petits problèmes
d'herbe
donc en fait les rendements sont moyens
en 2020 c'est pas bon sens en irrigué
chez nous c'est pas terrible ça
par contre en 2021 a tout changé on a
gardé les couverts mais on a augmenté la
densité de semis échanges et la variété
de maïs et là bas on a eu des résultats
très encourageants 12 tonnes on a essayé
grain chez nous c'est bien
voilà donc très peu décès mais plutôt
encourageant
sur le sol on n'a pas de recul sur les
faits du semis direct parce qu'on a que
quelques essais en france par contre il
ya du recul un petit peu sur les sols en
mer et charges ils font la même chose en
maraîchage bio non labour et du semis
direct sous couvert roulait donc là
c'est une étude qui vient de sortir qu'à
un peu regarder les faits donc au niveau
agronomique c'est pas terrible vous avez
suivi direct couvert rouler et là c'est
le must par contre au niveau des
caractéristiques du sol c'est plutôt
encourageant donc d'où l'idée de
continuer
voilà ça c'est les perspectives de ce
qui pourrait être fait rattraper d'été
des outils aux états unis il ya aussi
tout ce qui est les tondeuses l'a
développée par arvalis dont il ya encore
plein de choses qu'on peut tester pour
voir l'effet du semis direct
j'arrête merci
50
maintenant on peut partir sur dix
minutes de questions
donc il ya question voilà alexandre là
bas
on note un autre micro qui partira sur
le côté donc balayé à lever la main et
ça fonctionne bon j'avais une question
par rapport aux couverts de seigle qu'il
devait implanter
son temps
vous avez fertiliser vos couverts
végétaux la soirée dernière et c'est que
vous présentez
étendue ont là aussi on l'a fait en 2018
dont sur un essai
mais sinon globalement non d'accord mais
c'est le sait le problème des essais à
aux états unis à valence du du wisconsin
ils ont des sols
par faire entre les matières organiques
donc et ils ont même des fois laura
avait vu trop de guerres services
verizon à 11 12 tonnes donc là c'est un
hyper compliqué mais non un versement à
nos sols qui sont moins riches et c'est
justement ce en fertilisation découvert
on a rappelé à on a pas les huit heures
n'a pas débuté
oui bonjour et merci pour l'exposer
vers la fin de l'exposé tu as dit que
finalement ce sont les labours modéré
qui donne mieux que les techniques de
nom la boue ou les techniques de labours
profonds du groupe g dit j'irai il
faudra revoir sur facebook non j'ai dit
que la technique qui est la plus stable
qui a toujours les meilleurs rendements
et ses labours agronomique donc le
labour réduit sans rased qui était de
temps en temps aurait aussi vraiment le
package
par rapport à eux et par contre c'était
par rapport aux labours profonds d'abord
c'est à dire que globalement entre un
labour profond dans nos sols qui sont
très drainant entre labour profond un
labour agronomique on n'a jamais vu de
différence quoi et par contre on a vu
une amélioration de la personnalité en
surface - de battance donc c'était
plutôt positif par rapport à travail
superficiel est très superficiel
globalement
les années quand je disais que des fois
le labo le travail très superficielle
est supérieure ou inférieure au labour
quand savary là sur les errements c'est
à peu près la même chose avec le labour
agronomique il ya des années où il peut
monter un peu au dessus des années un
peu en dessous voilà c'est plus variable
c'est beaucoup plus variable avec
travail sans labour avec la bourre on a
une certaine stabilité qui ce qui se met
en place mais c'est vrai que
nous nous de nos essais ça donne surtout
l'idée que dans nos sols et nos climats
labouret à 25,26 en fait ça sert pas à
grand chose dans nos essais et donc
quelle est la conclusion par rapport au
travail réduit du sol et bahia en alors
en 2012 disait c'est super parce que la
maternité s'améliorer nos rendements
montée en 2013 et 2014 disait aux gens
d'en fait peur parce qu'en fait là on a
passé les soldes des problèmes des
rebonds non labour et ça les rendements
ont chuté on a eu l'air partout la
fertilité s'effondrait donc en fait je
vends les termes c'est risqué ça sert à
rien c'est plus des ennuis qu'autre
chose
puis on a réussi à trouver quand même
comment bien gérer l'herbe en modifiant
notre rotation aussi vous avez vu ce
qu'est le levier rotation voilà est le
levier rotation et donc on va commencer
à dire bah oui il y a on travaille très
superficielle à 15 16 ans on voit quand
même un effet sur la fertilité des sols
donc si on arrive à gérer les apps est
pas inintéressant quand même deux
augmenté c'est cette fertilité c'est
sale donc c'est pas catastrophique de
réduire le travail du sol non c'est pas
gagné sauf en 2013 2014 je disais c'est
catastrophique
c'est catastrophique parce que quand on
arrive pas à désherber
mais vers la fin vous avez considéré
on
sait ce que ça change vos conclusions
bah oui maintenant on voit que la
fertilité s'améliore qu'on arrive à
gérer l'herbe mais on agit on n'a jamais
changé de rotation dans un essai
analytique ça ne fait pas normalement
mais voilà quand je vous dis qu'un
dessin analytics est pas la vraie vie
c'est le problème
bonjour moi j'ai une autre question
celui-ci
s'est concernant la durée de dormance
des adventices vous nous démontrez que
plus le couvert est important en tonnes
de matière sèche plus les parcelles sont
propres est ce qu'on pourrait penser qu
on augmente la durée de dormance des des
adventices dans la mesure où le fait
d'avoir un couvert important
pourrait perturber éventuellement cette
durée compliqué répondrai je sais pas je
ne suis pas assez doux et à l'air
nous on pense plus que c'est l'effet que
ça fait un peu l'effet alé lô patick
mais ça et quand on parle avec les
malherbe blog et il n'aime pas trop ce
c'est pas bien démontré meilleur et cet
effet quand même du seigle par les
racines du sec des herbes un peu
voilà et puis allez fais
ça couvre quoi ça et tout les adventices
mais au niveau de la dormance on n'a pas
fait les stocks fin on ne l'est pas pas
grand chose parce qu'elles sont
présentes et en permanence et en
quantité oui c'est gentil voilà donc
l'explication n'est pas donnée c'est
sûrement intéressant pour nous donc
j'essaie de comprendre ouais mais là je
crois qu'on voit pas merci
y à la base
vous avez noté une augmentation des
émissions de protoxyde d azote mais de
combien de % ensuite ensuite où ils ont
suivi pas pardonné eh ben je n'ai pas la
donne et je peut la regarder dans la
publication donc je retrouve les
publications je me souviens plus de
combien ces des pics un les émissions de
n2o c'est que dc quand on met le le
fertilisant on a des pic d'émissions
donc ils avaient lisiers composts etc et
c'était les plaies l'amplitude des pics
qui était pas la même entre les deux
mais je pourrais pas vous dire si c'est
un kilo de kilos face et de cet ordre de
grandeur mène 2-1 dans mais je pourrais
pas vous dire exactement je regarde on
s'était des pics plus plus important que
les pics ou labour ce qui est logique
parce que plus on la leçon pour surface
plus à
ça et me
et c'est pas propre à la bio donc voilà
même chose en prévention
avec des engrais minéraux
bonjour moi je voudrais savoir les
courants électriques par rapport à la
levée de dormance vitesse de travail du
sol et tout ça le courant électrique
toile échos électrique du micro vols qui
sont dans les halls
et correctrice et le potentiel à dax non
non c'est par rapport à la vitesse du
solde qu'on travaille s'améliorer
la la la la vitesse de travail du sol
plus vous allez vite plus on en fait
plus les grèves seraient exploserait
quoi
sortir du sol
c'est pas deux je peux boire et manger
algérien du sud désolé
d'être cadets d'autres qui peuvent
répondre à
vous voit plutôt les
ouais concernant les derniers essais que
vous avez présenté sur les résultats de
ce minerai qui sont assez séduisant
c'est des semis que vous caler sur la
destruction à la mif horizons du couvert
est-ce que vous localisez quelque chose
d'un peu de vigueur au démarrage
pour le soja non mais rien de toute
façon mais pour le maïs en 2021 en 2020
on a fait des essais de n'était pas
présente et de fertilisation on avait
des bandes 0 fertile 50 cent cinquante
localisé au démarrage après
et parce que en 2019 on n'avait pas des
supers rendement et on a pensé que
c'était un problème de phase haute
donc on a essayé et en fait là en 2020
pas d'effet de la fertilisation sauf la
bande 0 azote mais à partir de 50 unités
entre 50 sans aucun effet donc
peut-être que le précédent était venu
c'était les mêmes zones à mais
finalement je pense que c'était plus un
problème de lever en 2019 et en bonne
levée en 2020 finalement le couvert de
légumineuses amène de la zot et de
mettre un peu dans total au démarrage en
lice en localiser ça a suffi et d'en
mettre un peu plus après sa part