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La ferme du Chateau

De Triple Performance
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Didier De La Porte, Isabelle De La Porte, Héléne De La Porte, Etienne
MSV Normandie Calvados (département) Maraîchage

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Didier De La Porte, maraicher sur la ferme du Château

Didier, sa femme Isabelle, leur fille Hélène et leur gendre Etienne travaillent ensemble les ateliers maraîchage et laitiers (vaches) de la ferme familiale suite à la création d’un GAEC en 2019. Aujourd’hui conjoint collaborateur, Didier s’est installé en 1979, rapidement rejoint par Isabelle, et a mis en œuvre des pratiques en biodynamie. L’arrivée récente d’Hélène et Etienne a été l’occasion de passer l’ensemble de la surface de serres en buttes permanentes non travaillées et de planifier un chevauchement des cultures qui a permis de plus que doubler la production sous abri. La production en plein champ se fait toujours avec un travail du sol léger.

Objectif à l'installation

Faire de la recherche en biodynamie tout en couvrant les charges, démontrer la viabilité d’approches plus naturelles et sans intrants. Prolongement des essais réalisés grâce à l’arrivée des enfants : le passage des serres en MSV a permis l’intensification des cultures, favorisant les interactions bénéfiques entre les légumes et la vie du sol pour garder une texture aérée.

Perspective à venir

Améliorer la production de tomates, l'état général des serres, chantier d'irrigation et la maitrise de la flore spontanée

Gestion de la fertilité des sols

Maximisation de la quantité de racines vivantes dans le sol par l’intensification et le chevauchement des cultures mais aussi les couverts spontanés et cultivés, permettant une production de biomasse sur place. Pratiques biodynamiques favorisant une bonne humification et le non apport d’amendement depuis 1999, sauf pour courges et céleris.

Focus technique

  • Les légumes de plein champ sont cultivés sur buttes de 1 m de large avec des allées de 60 cm qui restent enherbées.
  • Les résidus de précédent et adventices sont broyés, puis un actisol peut être passé pour détruire les vivaces. Une butteuse à asperge ramène la terre et l’herbe des passe-pieds pour former la butte qui est ensuite aplatie avant d’être implantée. L’enherbement se gère par buttage et fauchage (tondeuse débroussailleuse).
  • Mise en place d'une couche chaude afin de bénéficier d'une table chauffante pour les semis en pépinière.

Résultat économique

Stratégie commerciale

Les deux débouchés de la ferme du château sont les marchés et la vente à la ferme.


Analyse socio-économique

Les maraichers travaillant sur la ferme du Château sont très satisfait de leur situation sociale et du confort au travail.

Capacité d'autoproduction

La ferme du château est autonome en matières organiques puisque le seul amendement utilisé est la terre des passe-pieds enrichi en racines qui est ramenée chaque année. De plus, ils sont 90 % autonomes en production de plants.

Couverts végétaux


La surface semée est faible car la ferme du Château travaille essentiellement avec la flore spontanée. Toutes les planches cultivés sauf les planches de mache sont couverts de flore spontanée pour favoriser la vie du sol. Dès que les plantes spontanées deviennent trop concurrentiels, elles sont fauchées !

Analyse environnementale

  • Taux de matière organique : Entre 1,5 et 8% de taux de matière organique.[1]
  • Nombre d'espèces cultivées : 100% au delà de 30 espèces cultivées sur la ferme.
  • Absence de chimie : 100% quand la ferme est en bio.
  • Non travail du sol : % de la SAU qui n'est jamais travaillée.
  • Biodiversité : Pourcentage de la surface d'intérêt écologique sur la SAU.
  • Couverture de sol : 100% quand moins de 10 jours de sols nus dans l'année - 0% au delà de 150 j/an.

Galerie photos


  1. Dans l'analyse de terre, la matières organiques (MO) est quantifiée à partir du dosage de la teneur en carbone organique (C) son constituant majeur, que l'on multiplie par un coefficient censé refléter la teneur en carbone de la MO, qui peut différer selon les laboratoires Français : 1.72 ou 2. Ce coefficient est toujours précisé sur les bulletins d'analyse. Il est donc nécessaire de vérifier le coefficient utilisé si on change de laboratoire pour éviter une interprétation erronée de l'évolution de la teneur en MO.
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