Entreprendre en Maraichage Sol Vivant, André Trives

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (2023-07-05) - André Trives - Durée : 78 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agro-écologique
moi pour vous faire simplement j'étais
pas du tout issu du monde agricole bien
qu'ayant fait un bac à l'école STAE un
bac technologique donc ça remonte à 22
ans parce qu'aujourd'hui j'ai 40 ans
donc voilà j'avais 18 ans quand j'ai

Afficher la suite

passé mon bac et donc à la suite de ce

bac moi j'ai fait quatre ans d'écoles de
commerce
et je me suis orienté plutôt dans la
brèche produit de la mer qui était du
côté de mon papa parce que de côté de
mon papa on était plutôt poisson du côté
de ma mère ont été plutôt terre mais
j'ai choisi la branche du poisson dans
les pendant une bonne
10-12 ans voilà où j'ai surfé entre
grossistes en produits de la mer
poissonnier et puis de catastrophe en
catastrophe je me suis remis en question
et
un jour je me suis intéressé alors
j'étais passionné de jardinage mais je
me suis intéressé à une installation
voilà
et donc moi je suis un peu un cas
typique on va dire c'est que quand je me
suis installé
j'avais zéro en poche j'avais
couler trois sociétés dans les produits
de la mer donc c'était un peu faillite
personnel ça sentait plus la banqueroute
que la phase de régénération au niveau
de mes comptes bancaires mais bon voilà
comme quoi tout est possible et
je me suis dit bon
ton premier métier n'a pas de sens il va
falloir vraiment creuser la question et
donc
je me suis intéressé au tout début par
la biodynamiste ce que j'avais trouvé en
premier sur internet donc ça va
vachement brancher la biodynamie je
creuse et je creuser et un jour au cours
d'une discussion c'était en octobre 2015
je
discute à un pote et je parle même un
peu mon jardinage ce qui m'intéresse et
je parle biodynamisme ce nom me parle
pas il me dit mais tu parlerais pas de
permaculture et ce mot je ne connaissais
absolument pas et on était en octobre
2015 et
le soir même je rentre à la maison je
tape permaculture sur internet et dans
la seconde que j'ai lu ce que c'était à
permaculture j'ai dit je me suis dit
c'est absolument ça que je vais faire de
ma vie
donc ça a été un grand coup de bambou
sur la tête une j'ai vu les petites
étoiles et puis je me suis dit bon ben
on y va où on y va pas quoi donc
j'ai commencé à me former sur des stages
de permaculture
on a on avance gentiment
je veux dire que j'ai commencé plutôt
par le côté extrême de la permaculture
parce que mes profs disaient pourquoi
s'emmerder à faire un potager alors
qu'il y a des plantes sauvages
comestibles donc bon ça m'a choqué un
peu au début et par la suite bon faire
de la botanique ça sert parce que quand
on remet en vie des sols et quand
on veut lire un peu le paysage connaître
les plantes du handicatrices et plutôt
cool donc voilà ça a été des belles
expériences et puis c'est ça suivi en
2016 par
des une mise en place qui a été suscité
par alors mise en place du jardin de ma
grand-mère je commençais tout petit sur
1000 m²
ça suscitait vraiment
un engouement fort au fond de moi ça
résonnait ce mot permaculture et là
pendant un an et demi enfin une bonne
année j'ai fait que des conneries j'ai
fait que des conneries j'ai regardé sur
tout ce qui se faisait sur internet
alors je crois que j'ai vu tout ce qu'il
fallait pas faire au final mais que j'ai
fait donc voilà et par chance j'ai
toujours dit les bêtises je les ai
faites sur 1000 mètres carrés j'ai pas
fait sur un hectare et puis je vois
aujourd'hui beaucoup beaucoup de
stagiaires qui viennent chez moi
beaucoup de jeunes qui viennent me
rencontrer de ça qui ont le même en
mouvement que moi à la base mais qui
rêve de partir sur des deux des trois
des quatre hectares et là de suite je
mets un peu un coup de frein dans leur
ardeur parce que c'est ce que j'ai connu
moi à l'époque et on va dire que
avait du recul commencer petit à aller
crescendo à acquérir de l'expérience des
connaissances de la mise en pratique
on va en parler tout au long de cette
vidéo
ça n'a pas de prix et comme je dis
souvent le plus gros danger c'est pas un
prédateur c'est pas le manque de
connaissances techniques le plus gros
problème c'est nous et notre mental et
ça il va falloir le contrôler tout au
long de sa phase de d'installation
et j'en reviendrai dessus beaucoup
beaucoup parce que
c'est nous qu'on instaure la dynamique
c'est nous que qu'on doit un peu être le
guide de notre exploitation de notre
installation et
bien il faut avoir des
biens des connaissances mais aussi il
faut bien se connaître aussi et ça c'est
des j'insisterai vraiment pendant
cette vidéo sur
comment être comment agir au quotidien
pour pouvoir réussir cette cette
installation donc voili voilà pour juste
pour vous faire un petit topo et puis je
reviendrai un peu sur des expériences
passées au cours de ce PowerPoint
donc dans les phases de réussite moi je
reviens toujours encore mon expérience
c'est que
j'ai la chance de vivre dans un bassin
maraîcher dans une plaine allusionnaire
de bord de rivière on a des sols très
profondes tu trouveras pas un caillou
avant de mettre de profondeur chez nous
c'est les sols très très bons
alors ils ont été fertiles mais sur
qu'après 50 ans de culture
traditionnelle ils étaient beaucoup
moins fertiles mais on va dire que la
structure des sols permettait une
régénère régénération rapide et une
production
quantitative et qualitative rapide et
donc souvent
dans certains contextes moi je dis aux
gens aller vraiment voir en fonction de
ce que vous voulez faire
les terroirs adaptés ça c'est hyper
important si il y a quelqu'un dans mon
département qui me dit je veux faire de
la carotte il va se jeter si on a un
argile locale
de vigne bon tu sens bien que son projet
va partir au carton quoi donc il faut
vraiment s'inspirer de ce que faisaient
les anciens il y a des terres avec des
terroirs il faut vraiment ça l'observer
et je vois trop souvent des personnes
qui qui insistent à vouloir s'installer
dans des zones et mettre en place des
productions qui sont pas adaptées à la
zone ou du moins ce qui dans un premier
temps n'est pas adapté parce qu'on peut
toujours et faire évoluer ses sols
mais il y a dans certains cas des
contextes un peu compliqués et il faut
vraiment faire attention à ça parce que
derrière en découle aussi
notre rentabilité économique et donc si
on veut s'installer à maraîcher
choisissons des termes maraîchers qui
vont permettre de produire rapidement
voilà c'est toujours c'est toujours
c'est comment dire
c'est c'est
l'information qui faut vraiment prendre
en compte et on sait très bien que quand
on voit ces ce triangle c'est souvent
les agriculteurs qui sont quasiment au
milieu du triangle voir un peu sur la
gauche qui sont les agriculteurs les
plus riches donc on se il y a pas trop
de il y a pas photo parce que comme on
dit dans le jargon il faut choisir des
sols si on a la possibilité les musées
adaptées à nos productions voilà
toujours pareil dans le chausson terrain
et les signes de fertilité faut vraiment
les connaître mais ça peut être des
choses assez simples au final une
hauteur de friche conséquente qui peut
la couleur du sol qui peut indiquer
vraiment des des signes de fertilité
parce que en agroécologie on va
travailler sur des sols fertiles sur des
niveaux d'activité biologiques hauts si
on arrive dans des dans des friches par
exemple à l'installation ou ces
indicateurs sont présents alors j'ai
presque envie de dire c'est presque
jackpot parce que on va pouvoir produire
dès la première année donc ça c'est
intéressant et en quantité sans se faire
d'abord sans mettre en place une une
phase de régénération des sols
parce que le temps c'est l'argent et la
phase de régénération de sol on va pas
gagner on va rien gagner plutôt ça va
nous coûter
donc ça c'est les paramètres après à en
compte un petit test belge sans ça ça
mange pas de pain ça permet de dire
beaucoup de choses déjà sans parler de
profil et tout ça donc ça c'est des
petits réflexes il faut avoir quand on
est en train de rechercher du foncier et
puis aussi quand on sera en routine
c'est des tests des tests à faire
régulièrement et le test du fer à béton
ça je le fais régulièrement moi sur mes
parcelles c'est toujours pour je prends
une tige à béton je l'ai inter dans le
sol et s'il y a de la s'il y a vraiment
la porosité l'activité biologique la
tige va rentrer très facilement donc ça
c'est c'est les petits tests que je
prends l'habitude de faire et qui
peut rapporteront surtout sur une phase
d'installation sur le choix d'un terrain
donc ça c'est intéressant si un jour
vous allez être l'occasion de tomber sur
un terrain qui embroussaillé qui est un
peu plus qui a des ronces incroyables
les personnes qui détiennent ces
terrains par mes connaissances peut-être
vous les vendre à beaucoup moins cher
qu'un terrain propre et au final vous
vous savez que c'est des parcelles où il
y a des niveaux de matières organiques
très élevés parce que un roncier c'est
le berceau de la forêt et donc le niveau
de matière organique est levée
d'activité biologique aussi donc c'est
vraiment des atouts qu'il faut connaître
et qu'il faut observer et qui faut
savoir peut-être négocier aussi
pour vous faciliter l'installation
pareil on va bien observer
un peu tout ce qui est diversité les
microclimats dans la parcelle aussi ça
c'est vachement intéressant ça permet
aussi de diversifier les cultures moi
j'ai quelques petits micro dans ma
climat dans ma parcelle qui mine de rien
peuvent jouer à ma faveur parfois ou
j'ai pu installer quelques agrumes alors
moi je suis dans le sud et de ça mais ça
permet de diversifier ma production par
contre j'ai certains micro climats qui
sont un peu défavorables ou parfois j'ai
des courants en étant près de la rivière
où j'ai des courants de froid qui
arrivent et mes parcelles qui ont
parfois 5 degrés de moins ce qu'au
village et on peut choper des grosses
gelées aussi donc
on peut mettre en place des structures
les tunnels froids et tout ça façon de
ces microclimats donc ça c'est ça c'est
intéressant
le voisinage pareil le voisinage ça peut
être une opportunité mais ça peut être
aussi une menace aussi donc en fonction
voisinage qu'on a peut-être qu'il va
falloir mettre en place mais je sais pas
des investissements plus conséquents au
niveau des si par exemple on a des
dérives de certains voisins qui sont en
conventionnel si on souhaite travailler
en bio
mais ça peut être aussi un avantage des
fois ça peut être complémentaire voilà
on peut acheter qu'avec certaines de mes
voisins ils viennent à la MAP à proposer
une certaine de leurs produits donc ça
permet de d'agrandir l'autonomie
alimentaire du groupe et c'est un gain
concurrentiel aussi donc ça c'est pas
mal
il faut observer la parcelle au cours
des saisons ça c'est ça c'est important
de voir ce qui va se passer très très
important
allez voir les voisins les papilles les
mamies du coin voilà ça c'est important
qu'est-ce qui s'est passé sur ma
parcelle qu'est-ce qui a eu les années
précédentes
qu'est-ce qui
produisait dessus ça c'est toutes des
informations très très importantes qu'on
va pouvoir vous communiquer et ça va
pouvoir finir votre stratégie
l'eau électricité dans mon cas c'était
important de savoir s'il y avait l'eau
l'électricité parce que en maraîchage on
arrosage persion il nous faut des pompes
il nous faut de l'eau donc voilà ça
c'est très important est-ce que si vous
faites du maraîchage moi je vous
conseille vraiment de regarder vraiment
ces deux points avec traiter une très
très attention
l'électricité notamment moi j'ai
commencé au début c'était pour avoir une
pompe et puis après ça pourrait être
pour éclairer le local de mon AMAP et
puis ça a été pour installer le charbon
froide donc l'électricité c'était quand
même un point très très important bien
qu'aujourd'hui on a de la possibilité de
mettre des panneaux solaires et tout ça
mais bon c'est d'investissement et au
démarrage parfois juste un compteur
électrique c'est peut-être plus sympa au
niveau financier que prévoir des
quantités de panneaux qui au final soit
des gros coups d'investissement
les chemins d'accès aussi très très
important si ils sont déjà installés
c'est cool et s'ils sont pas installés
il va falloir les faire et ça c'est
pareil il va falloir ramener des
cailloux il va falloir ramener ce qu'il
faut pour créer ces chemins donc s'ils
sont déjà installés ça peut être
intéressant donc c'est des petits points
qu'il faut observer mais qui à la fin
peuvent compter
et les structures en place pareil moi
quand j'ai pris ma parcelle j'avais
juste qu'un petit cabanon et il a fallu
beaucoup beaucoup investir dans les
structures donc voilà si il y a toujours
possibilité de trouver des parcelles
avec des petites structures déjà mises
en place qui peuvent servir pour pour
ranger le matériel
pour faire un petit poids de vente ou
quelque chose comme ça c'est toujours
bien c'est toujours bien
toujours bon à prendre
et puis un point très très important en
agroécologie surtout quand on reprend
les sols un peu fatigués tout ça mais
bon au-delà descendre on a besoin
régulièrement c'est de connaître les
ressources disponibles au plus près en
matière organique aussi les fournisseurs
et clientèle mais la matière organique
c'est très très important et nous dans
le jargon chez Amazon on a tendance à
dire que la meilleure matière organique
c'est celle qui est la moins chère et le
plus proche de chez soi voilà comme ça
ça nous permet d'avancer
assez rapidement et moins l'occurrence
j'avais la chance d'avoir au plus près
un centre de déchetterie de déchets
verts de traitement du déchets verts et
à moins de 3 ou 4 km des élevages
chevaux et donc ces mes deux ressources
principales en matière organique
avoir les fournisseurs aussi au plus
près ça c'est intéressant tout ce qui
est matériel d'irrigation
les consommables avoir une centrale
agricole au plus près de chez soi c'est
intéressant parce que courir sur la
route pour aller chercher du matériel
c'est pénible et ça fait perdre beaucoup
de temps moi je sais qu'au début
l'irrigation chez mon fournisseur qui a
artéris qui est une grosse centrale
agricole
artéris il avait toute son irrigation
super pignon mais je peux vous dire que
des fois quand j'avais lu j'avais oublié
9 ans ou un truc comme ça j'avais bien
des boules de refaire une demi-heure de
route pour aller chercher là aujourd'hui
ils ont tout rapatrier sur mon village
et pour vous dire c'est beaucoup plus
confort donc ça aussi il faut le
regarder et puis la clientèle on appelle
ça communément la zone de chalandise ça
c'est très très important
donc c'est vrai que pour en revenir
quand on faisait le parallèle projet
perso projet professionnel
si vous voulez me dites ouais ben moi je
voudrais faire 100000 euros de chiffre
d'affaires en maraîchage mais j'ai envie
d'être perdu en haut de la montagne
tranquille
c'est incohérent donc ça va être très
compliqué vous savez demander beaucoup
d'énergie et
donc m'ont donné il faut par exemple
savoir vraiment ce qu'on veut si on si
on veut être dans un tissu péruurbain
est-ce qu'on veut se taper une heure de
route pour amener ça marche en dise pour
la vendre ou est-ce que on préfère que
le client vient à nous
à la ferme et tout ça donc tout ça
vraiment il faut vraiment le le
conditionner peser le pourrait le contre
et faire un parallèle avec ce que l'on
souhaite moi j'ai choisi la map parce
que je fais une livraison le mardi à
Perpignan de
17h à 19h et le jeudi à elle à
l'exploitation et je sais que dans la
semaine je n'ai que 4 heures de présence
sur un point de vente et que tout le
reste je suis sur la ferme pour produire
pour faire de la mise en place et faire
des récoltes aussi mais que la partie
commerciale ne me prend que très très
peu de temps et donc ça ça a été très
très important et puis comme on a évolué
après par la suite on a des restaurants
qui viennent aussi au jardin directement
et j'ai un distributeur un ancien à
mappien qui s'est reconverti reconverti
professionnellement et qui a commencé à
distribuer les produits de
l'exploitation des restauration
restauration de gamme
donc voilà c'est une partie aussi tout
ce qui est livraison j'ai pas le faire
c'est lui qui le fait donc il prend sa
marge mais
si on compte voilà stratégiquement comme
on a poussé le niveau qualitatif des
produits très haut on a pu monter la
marge assez haut et faire assez de marge
pour qu'un distributeur et puis si libre
dessus donc ça c'était important mais
c'est
tout ça il faut vraiment le voir en
amont et bien le positionner afin
d'avoir le contre et de faire des choix
plutôt judicieux
donc là on va plutôt passer dans la
partie
comment remise en mi des sols quoi
qu'est-ce qu'on a fait là il y a deux il
y a deux parcelles en fait donc moi en
gros peut-être qu'on va pouvoir le voir
c'est un peu
voilà
pour pouvoir produire alors il y avait
deux trucs
je disais tout à l'heure là sur la
partie de gauche là c'est une parcelle
qu'on a récupéré mais quand on est
rentré là dessus on avait du sorgho
d'Alep alors c'est un vrai poison sur
godalep sauf que quand il fait en plein
été de mettre de hauteur on se dit que
le sol est plutôt pas mal donc cette
parcelle on a juste occulté et dès la
première année ne fait une plantation de
courge donc ça c'est ça a été assez
intéressant parce que on a réussi à
sortir un chiffre d'affaires sans pour
autant
mettre beaucoup d'énergie mécanique et
humaine et ça ça a compté beaucoup dans
notre phase d'installation comme je vous
le répétais moi il fallait toujours je
trouve des solutions
peu onéreuses pourra dégager un maximum
de revenus dans c'était toujours un peu
à la débrouille et quand on trouvait une
parcelle qui avait un niveau d'activité
biologique de matière organique assez
haut et bien on en profiter
et ça ça très très bien marché ça nous a
coûté seulement les Dubaï d'ensilage
les lignes d'irrigation mais qu'on avait
qu'on avait acheté avec toutes
l'irrigation de l'exploitation et des
semences de courges et encore le sens de
courge on aurait pu les dégoter je pense
qu'il y aurait pas eu de souci
et donc ça c'est des itinéraires qui
sont intéressants qu'il faut vraiment
pas hésiter à développer parce que quand
on démarre souvent on a besoin de faire
beaucoup avec eux comme je vous disais
et puis à droite là c'est des paillages
à base de foin alors
du foin mais là j'avais la chance que
dans mon voisinage alors c'est pour ça
que c'est important de connaître ses
voisins et tout un gars qui donnait à
manger à ses chevaux avait des bottes de
foin qui avait pourri qui n'avait pas eu
le temps de récolter et donc
c'est la ressource disponible du
paillage gratuit et donc là dedans on a
fait des semis direct de courgettes et
ça c'est plutôt bien passé aussi donc
voilà ça c'est c'est un peu intéressant
de faire de la récup et tout ça de
matière organique ça peut toujours bien
dépanner
donc dans les premières années
j'ai travaillé beaucoup sur les grands
itinéraires culturelong sur des sur des
toile tissées notamment sur les
itinéraires courges comme on l'a vu
précédemment aussi mais
après j'ai toujours travaillé avec du
paillage
de broyable végétal que j'ai récupéré en
déchetterie c'était gratuit si on va le
chercher et si on ouvre le livre on peut
y aller à l'époque alors maintenant ça
augmente un petit peu on peut payer 50
euros la benne 10 tonnes donc c'est vrai
qu'on a vraiment beaucoup le chant des
Pyrénées-Orientales si je sais que dans
d'autres coins de France ça se passe pas
comme ça mais on avait cette ressource
disponible et donc on en a profité
jusqu'à même faire des paillages comme
vous voyez devant vous sur la photo
droite intégrale avec du broyat sur des
épaisseurs de 4 à 5 cm et donc du coup
stratégie commun il a fallu rebondir sur
l'investissement et le premier
investissement qu'on a fait majeur sur
l'exploitation et qui aujourd'hui me
sert encore beaucoup ça a été un petit
épandeur à fumée où on a épendu le
broyeur végétal parce que je vais vous
montrer la phase de remise en vie des
sols à aujourd'hui sur l'exploitation
entre la phase de remise en milieu des
sols et la production en routine on a à
peu près installé 1000 hectares 1000
lettres 1000 tonnes de broyants végétal
sur sur lecteur 6 donc c'est énorme
alors on l'a fait depuis 2017 ça s'est
pas fait en cinq minutes mais il nous
fallait absolument un outil pour pouvoir
pour pouvoir gérer cette matière et
aujourd'hui on en est content parce que
on a réussi à passer le taux alors il
faut savoir que quand j'ai pris mon
exploitation donc on va en parler là
quand j'ai récupéré mon exploitation
on était sur des taux de matière
organique de 1,2 à peu près ce qui se
passe dans mon secteur
1,2 pas de matière organique et puis
l'activité biologique était très très
absentes
on dénombré à peu près 200 kg de ver de
terre à l'hectare ce qui est à peu près
une moyenne maintenant au niveau
national et puis on s'est rendu compte
donc ça il y a deux en arrière on a eu
limité qui est venu faire des des tests
ou on a un auto de matière organique en
fonction des parcelles on est entre 13
et 18 points et on a le le
quantités de ver de terre à l'hectare on
est aujourd'hui à peu près un peu plus
de 3 tonnes de vers de terre avec temps
donc pour vous dire que
ces outils là nous ont permis de générer
de la richesse dans nos sols qui
derrière génère une production plus que
satisfaisante donc les choix
d'investissement sont très très
importants
donc là je vous fais un petit topo vite
fait sur ma phase de régénération de sol
qu'il y a aussi bien sûr la phase
d'installation parce que c'était pour
moi impossible
d'envisager une installation sur un sol
complètement dégradé fatigué où il
aurait fallu amener de lazote et en plus
ça coûté cher donc
on peut dire que nous on a quasiment
jamais amené d'azote sous forme de
granules de fumure de Frelon comme il
faut dans l'agriculture traditionnelle
ou en bio nous on a on a fait on a
apporté que du broyat et du fumier de
cheval fumier de cheval qui reste quand
même assez carboné surtout
qu'aujourd'hui les fumées de chevaux ça
reste
ils mettent de la de la sciure de bois à
l'intérieur
on est même plus sur de la paille donc
ça monte encore le niveau de carbone et
puis au final ça a été très très bon
pour nos sols donc
nous ce qu'on a fait c'est que
on a fait appel dans un premier temps à
des prestataires
notamment pour la phase de passage de
sous-solage pour je dis souvent que
c'est pour gommer les heures du passé le
sous-solant donc ça nous a permis de
faire un très très bon travail et puis
c'est intéressant d'appeler les
prestataires extérieurs parce que tout
simplement c'est des gens qui ont
l'habitude de gérer et de gérer ces
grosses machines moi à l'époque je me
sentais pas de rentrer dans des gros
tracteurs et de et de se faire ce type
de travail je pense que toute façon je
l'aurais moins bien fait que lui et le
fait de connaître mes voisins d'avoir
sympathiser aussi avec eux c'est que il
est venu me faire l'hectare pour 50
euros quoi un temps normal peut être il
m'aurait pris 150 euros mais ça va ça va
c'est il faut savoir que ça se lève elle
coûtait probablement
5 ou 6000 euros le tracteur il en valait
peut-être 100000 donc
fallait mieux lui donner 150 euros qui
vous fasse un travail super bien et puis
de toute façon qu'on fait un soulage on
y revient pas tous les 5 minutes et
c'était un élément fondamental pour
recréer pour aérer le sol pour le
décompacter ça c'était c'était vraiment
très très important donc voilà j'ai fait
appel au sous-solage en prestation j'ai
un collègue aussi qui est venu me passer
les disques
parce que avant après la phase de
soulage on n'avait pas dit donc de la
matière broyeur fumier donc après on a
intégré tout ça dans les cinq premiers
centimètres du sol pour que l'activité
biologique puisse se développer
donc ça c'est les c'est le broyat qu'on
a ramené c'est un peu monstrueux ce
qu'on a ramené à l'époque là et puis on
avait la matière disponible donc on y
est allé et je et à cette époque là
j'avais déjà fait toutes mes expériences
passées sur le jardin de ma grand-mère
et j'avais fait une première année en
routine sur notre terrain que j'avais à
côté de 3800 mètres carrés de 2800
mètres carrés et donc je savais que je
pouvais ramener par rapport à mon sol
des quantités de matière organique
conséquente parce que on était dans le
sud parce qu'on avait de l'eau donc de
la chaleur et qu'on avait des sols qui
étaient plutôt et sont légers qui
permettait qui était aéré et qui
permettait le développement de
l'activité biologique pour pouvoir
manger cette matière on aurait des un
contexte où le sol était quand même en
dégradé beaucoup plus dégradé dans un
sol plus argileux
qui aurait été peut-être précédemment de
vigne comme on a beaucoup chez nous où
il y a très peu d'activités biologiques
je me serais prévoir un pas amusé à me
mettant de matière mais
comme je vous dis il faut vraiment
acquérir de la connaissance pour pouvoir
adapter nos phases de régénération de
sol et au-delà de ça tous nos activités
au quotidien donc ça c'est très très
important de bien connaître son terroir
pour pouvoir agir et le piloter c'est
simple ça le complexité de
l'agroécologie c'est de savoir piloter
au quotidien et s'adapter à ce que la
nature nous propose
parce que dès qu'on a amené cette
matière dans le sol une fois que ça
minéralisé que ça s'est lancé le
printemps d'après on était déjà sur
d'autres plantes bio-indicatrices qui
poussaient la deuxième année je sais que
j'ai eu des poussées de Mauves dans le
jardin incroyable qui indique que
souvent du blocage de la potasse et une
fois qu'on aura on a fait les couverts
végétaux qu'on a que là encore la
matière c'est et bien on les a vu
disparaître un an ça c'est assez
hallucinant de voir comment la la flore
et les plantes bio-indicatrices peuvent
se développer
et puis je vous expliquerai aujourd'hui
mes différentes de modes de culture et
comment j'ai dû m'adapter parce que rien
n'est figé et donc
l'agroécologie sur ça c'est un peu
pénible parfois parce qu'il faut se
remettre en question et chercher le
pourquoi du comment régulièrement même
temps ça nous permet d'être dans
l'action et c'est plutôt sympa que
reproduire les mêmes schémas chaque
année
moi je ramène du broyeur quasiment
chaque année depuis
alors là j'ai vraiment diminué ces deux
ou trois dernières années mais tout le
temps j'ai ramené du broyeur c'est à
dire qu'il y a deux phases il y a la
phase de régénération des sols ou j'ai
intégré le broyat dans le sol où j'ai
semé un couvert végétal donc là j'allais
finir la diapo ben tiens peut-être qu'on
peut le voir après voilà
faire un gros effort communication et et
commercialisation pour pouvoir faire
exploser mes ventes donc ça c'était ma
stratégie mais pour pouvoir résoudre
pour réussir à faire à développer mes
vannes il fallait que j'ai une parcelle
qui soit au top du top donc pendant 6 à
8 mois ça a été que de la remise en mi
de sol et donc quand j'ai relancé mes
sols
quand j'ai fini ma couverture végétale
et j'avais là je sais pas si tu les vois
bien en haut à droite là c'est les
débuts de ligne d'agroforesterie on a
qu'on a installé tu vois des petits
bateaux là je sais pas si tu les vois et
ben là grosso modo nous tous les 15
mètres dans le jardin il y a une ligne
d'agroforesterie et donc là on est venu
faire pâturer des animaux au mois de mai
parce que j'avais pas de rouleau FACA et
pas je te dis j'avais pas droit à
l'époque et donc j'avais mon voisin qui
avait des brebis on a fait du pâturage
tournant dynamique sur la parcelle ça
nous a permis de coucher le couvert
végétal
et donc quand tout ça est mort on a
relancé l'eau on a l'activité biologique
c'est bien développée et donc là on a
mis on a posé fumier et broyant tu vois
comme une lasagne et on a commencé à
produire mais on a planté dans le sol
fumier broyat ce n'était que notre
paillage si tu veux voilà et donc on en
revient à cette photo que tu as sur la
droite voilà ce que ça pouvait
ressembler le jardin après qu'on a qu'on
a commencé à lancer les cultures je dis
on pense perdre du temps mais on n'en
perd pas du tout parce que tu
capitalises dans ton sol c'est de
l'investissement en fait la phase de
remise en vitesse des sols c'est
l'investissement si tu es parti sur un
sol comme le mien qui était fatigué ou
on était à un point de matière organique
et pas d'activité biologique
dans notre contexte où le parcelle où je
demande qui avait une grande hauteur de
friche là tu démarres et tu cherches pas
à comprendre tu vois mais voilà c'est
pas tous les jours qu'on a des supers
parcelles surtout chez moi dans mon
département ou l'agriculture
elle a été vraiment féroce pendant 70
ans quoi voilà
donc voilà donc voilà j'estimations de
biomasse par rapport au couvercle
aujourd'hui je fais des couverts divers
et des couverts d'été
je fais tout ce qui est graminées
légumineuses en hiver essentiellement il
était je fais un sort refouragé ça
pousse très vite et stratégie comment ça
me permet toujours d'avoir du couvert en
place sauf que on va dire c'est trois
dernières années en étant un peu victime
entre succès c'est à dire que
aujourd'hui on a beaucoup de demandes et
donc on peut pas faire trop de
couverture végétales et donc on se rend
compte que on a des sols qui
s'améliorent mais on a des couches en
profondeur qui se compactent un peu
et donc on a d'élevé des fois de dans
certaines zones de jardin alors c'est
pas partout de rumex d'autres endroits
on a des fois des liserons alors c'est
pas c'est pas tout le jardin mais ça
nous indique qu'il va falloir qu'on se
réveille très rapidement et commettre
une stratégie en place pour pouvoir
mettre des couvertures végétales et si
tu veux maintenir ton niveau de de
chiffre d'affaires ça veut dire que que
il va falloir trouver des parcelles à
côté et
donc tu rentres dans de la stratégie de
développement et donc il y a pas que le
commercial qui nous pousse à avoir des
stratégies de développement c'est aussi
la nature elle-même et au final je me
rends compte que plus on avance plus la
nature ne pousse à faire ce que les
anciens faisaient les systèmes a Grosso
pastoraux et je suis convaincu que
l'agriculteur de demain ne peut pas être
que maraîchers il va falloir qu'il soit
arboriculteur il va falloir qu'il soit
éleveur qui va falloir qu'il soit
céréalier c'est
être obligé et ça va nous demander donc
d'acquérir énormément de connaissances
donc c'est pour ça que il y a
s'installer en agroécologie et puis il y
a continué à se former pour développer
nos exploitations agroécologie parce que
la nature nous pousse nous pousse à
aller vers quelque chose de complexe
parce que la nature est complexe et de
nos expl oitations il faut qu'elle soit
complexe aussi et nous connaissances
aussi par la même occasion
donc l'agroforesterie voilà c'est ce que
c'est devenu au bout de quelques années
bon aujourd'hui
j'ai pas les photos actualisées mais je
vous donnerai les les
numéros de
excusez-moi je suis fatigué là c'est le
printemps mais j'ai du mal des fois
je vous donnerai les liens de mes pages
Facebook et Instagram si vous voulez
aller voir des des photos un peu plus
actuelles actualisées donc voilà donc
mon agroforesterie ça a été très très
important dès le début donc on a ramené
du carbone et ça mais elle était
importante aussi de l'intégrer dans le
système et aussi dans les cernes alors
ça peut plus pour le peut-être pour le
fun donc en cause à une ça aussi une
incidence sur la productivité des
cultures et de ça on a installé des
agroforesteries tropicales dans les
cernes donc là devant vous avez des des
citronniers
bergamote citron caviaret et puis c'est
important aussi d'amener la nouveauté
nous alors je sais pas comment on peut
la poser la porter dans d'autres régions
de France mais on a joué sur le fait que
notre point fort c'était aussi la
chaleur et le climat pour pouvoir
développer notre gamme et toucher de
nouveaux marchés et quand vous avez un
restaurateur qui vient dans votre jardin
et qui s'attend pas à goûteront caviar
et ben vous c'est un atout concurrentiel
c'est un petit truc de plus qui fait que
ça il faut le réfléchir aussi dans son
installation qu'est-ce que mon
exploitation au-delà d'être de super
produit parce qu'ils seront en agro en
agroécologie qu'est-ce que je pourrais
apporter de plus qui pourrait répondre
et bluffer ma clientèle
donc ça vraiment la petite touche de
nouveauté ça c'est important de l'avoir
et
puis il faut avoir aussi de très très
bons argumentaires
sur les sols vivants faut pas insister
il faut pas hésiter à dire que de toute
façon on fait les meilleurs légumes
quand le gars viendra chez vous acheter
les légumes c'est toujours le meilleur
légume parce qu'il est solidement parce
qu'il y a des remontées nutritionnelles
grâce au microse parce que vous fixez du
carbone dans le sol parce que vous
refroidissez la planète parce que parce
que parce que parce qu'il y a un tas de
raisons que l'agroécologie fait que
c'est le meilleur et ça il faut toujours
être sûr de ce qu'on dit moi depuis le
début j'ai jamais démordu de dire que ce
qu'on faisait c'était le meilleur et
puis au final il peut contester ça donc
il faut vraiment essayer un atout
concurrentiel et un atout commercial et
il faut être vraiment sûr de ce qu'on
avance mais comme on maîtrise le sujet
qu'on a bien bossé nos sujets on est on
peut les transformer en argumentaire
commerciaux ça c'est très important
ça c'est très important nous on les a on
les a installés de suite sur
l'exploitation et les champêtres on les
a rendu aussi comestibles nous on a fait
des haies sur trois strates et la
dernière strate c'était des grenadiers
voilà un peu à monoculture certes mais
bon les autres strates derrière étaient
assez diversifiées donc sans on l'a mis
en place et puis c'est toujours sympa
d'amener un peu plus de complexité et de
et un choix plus important dans nos
paniers ou dans nos dans nos dispositifs
de vente
ah oui ben là c'était ben voilà c'est
quand on avait fait pâturer les animaux
ça et qu'on a émis un
agroforesterie entre forestri donc là
c'était super bien passé c'était mes
super rouleau FACA
et puis pareil il faut vraiment faire
d'installation regrouper autour faire du
sourcing de savoir qui quels sont les
personnes qui ont des compétences qui
pourraient vous aider là à gauche par
exemple c'est un rouleau FACA qu'on
s'est fabriqué quand je regarde le prix
à l'époque sur Internet c'était aux
alentours de 3000 3500 euros le rouleau
FACA que je voulais et là avec un cadre
vigneron de récup une bouteille de gaz
quelques fer plats et puis un collègue
et un super ferronnier bon on s'est fait
un rouleau FACA qui m'a coûté 750 euros
donc et qui marche très très bien et
même pour les marchements bien que le
ciment bio du coin était venu me le
chercher pour faire des tests sur leur
parcelle donc donc voilà on peut aussi
grâce à nos connaissances
gagner en temps et en argent et ça c'est
important aussi c'est des choix des
choix judicieux à mettre en place
voilà c'est mes différents ITK on va les
survoler si vous voulez bien à moins que
vous voulez que je voulais fasse mais
c'est ça peut être un peu long mais je
voulais s'il y en a certains d'entre
vous qui veulent vraiment bloquer sur
unité cas n'hésitez pas à me le dire
mais je vais essayer d'aller assez vite
ces itinéraires techniques
les itinérateur technique aujourd'hui
sur la patate c'est plutôt l'itinéraire
que je fais à droite où je mets une
patate 30 cm en tout sens et puis comme
j'ai du broyat en quantité à pas cher je
mets 20 cm de broyeur par dessus ça me
permet de créer une production et de
ramener l'équivalent de 600 tonnes de
matière organique hectare c'est énorme
mais comme je suis sur un sol lancé ça
dérange pas et en plus
ça me permet de d'avoir du paillage pour
deux ou trois cultures derrière donc
c'est un gros travail qu'on fait d'un
coup mais ça ça m'arrange bien et puis
ça me permet d'introduire la patate dans
mes serres le 20 décembre et de le
récolter à fin mars et donc ça me permet
d'avoir des patates très tôt sur le
marché en patates nouvelles en badur
Roussillon donc voilà ça c'est des des
stratégies de
qui allie on va dire un peu l'activité
biologique des sols la fertilité des
sols et aussi un petit avantage
concurrentiel parce que le broyat aussi
permet de créer une zone un peu
isotherme qui
me protège une pomme de terre pendant
les gels du mois de février par exemple
donc ça c'est assez cool
donc voilà ce que ça peut donner sous
bâche j'ai arrêté parce que en qualité
les pommes de terre ne sortaient pas
assez belle et chauffer des fois sous la
vache
il y avait c'était propice à des
ravageurs des rongeurs contrairement à
ce qu'on pourrait penser il y en a plus
sur le plastique sous le broyage chez
moi donc voilà
et voilà les qualités et voilà qu'à
droite c'est plutôt manger
dans les cours je voilà ça c'est dans
mon berger on cultive tout nous on a
tellement de demandes que le verger on
peut pas le laisser juste en Herber ou
en couverture végétale il faut savoir
que dans mon secteur le l'hectare est
très cher entre 20 et 30 000 euros
l'hectare donc
on se doit de cultiver tous les espaces
pour pouvoir le rentabiliser et
ça c'était ça c'est très très important
sur l'exploitation de rentabiliser le
moindre mètre carré
donc voilà ça c'est des itinéraires
courges
place des petites astuces aussi pareil
moi depuis le démarrage j'avais parlé
avec un collègue permaculteur dans
l'Aude là et qui me disait ben moi je
fais pousser des cours dans des tas de
fumier et moi je me suis dit bah tiens
au mieux d'acheter parce que une année
j'ai acheté une palette de terreau ça
m'a coûté je sais pas combien qu'il y a
tant c'est pas possible il faut qu'on
réduise le coup de production de la
pépinière et donc du coup ce que j'ai
fait c'est que j'ai fait j'ai pris du
fumier et j'ai planté mes graines de
courge directement dedans et ça a poussé
ça m'a fait mes godets et ça a été très
très bien sauf qu'aujourd'hui j'en
reviens parce que mine de rien c'est du
temps et aujourd'hui je favorise de plus
en plus le semis direct en pleine terre
et on se rend compte que la plante est
beaucoup plus vigoureuse que si on fait
ça ça se mange on peut se permettre de
mettre deux graines par trou de
plantation et on est sûr d'être à 100%
au niveau de la de la levée donc ça
c'est des
ça c'est les techniques que je mets de
plus en plus en place et cette année sur
la courge on sera passé quasiment à 100%
en semis direct donc
plus ça va plus travailler dessus et
puis depuis l'installation je vais
chercher beaucoup d'informations chez
des pépiniers restent chez qui je me
sers je leur demande comment il
fonctionnait leurs parents et tout ça et
par exemple le pépiniériste m'a dit qu'à
l'époque il y avait pas de terreau il y
avait pas de minimum et son père par
exemple produisait de la racine nue et
Vendée de la racine et là où cette année
on va vraiment travailler là dessus sur
la racine nue parce que
avec les problèmes de sécheresse qu'on a
actuellement je me rends compte que
planter un minimum ça peut jouer à notre
défaveur parce que le temps que la
racinement se fasse on a la minimode qui
peut sécher et là en ce moment par
exemple nous on est on nous a demandé de
réduire 50% nos volumes de d'arrosage et
si on le fait pas on risque d'avoir nos
bornes d'irrigation qui vont être
coupées
il y a quelques temps en arrière on nous
a on nous a coupé l'eau tous les deux
jours tous les deux jours on nous couper
l'eau donc je me dis que si en plein été
ça m'arrive
si je suis un mini mode ça risque de pas
le faire par contre si je suis en racine
nu
si je suis un alors un sol bien lancé
avec une réserve utile du sol plutôt
intéressantes je me dis que la racine
nue bien plantée avec un arrosage dessus
peut suffire pour que la plante puisse
se développer même si derrière on nous
coupe toujours d'arrosage donc c'est
quelque chose que je tenté cette année
et puis ça pourrait nous faire gagner
entre 7 et 8000 euros de plan par an si
on se les faisait ça nous prendrait pas
trop de temps parce qu'on s'aimerait
directement sur des lignes dans le
jardin on aurait plus qu'à
on va dire à déterrer ces
petits plans et aller repiquer et on se
dit que peut-on gagner du temps donc ces
nouvelles gestion ces nouvelles idées
mais bon on peut il faut vraiment être
inventif être un peu dans la recherche
développement à chaque année comme toute
entreprise
même si dans la tête dans le guidon et
des fois c'est compliqué donc faut pas
hésiter à faire des tests qui peuvent
s'avérer être gagnant par la suite
excuse-moi André mais racine nue pour
des plans maraîchers on a du mal à
comprendre la racine anus c'est à dire
que quand j'étais plante dans la monte
tu vois et si par exemple je sais pas je
donne le cas je saigne je sème une ligne
de salade par exemple tu vois je vais
voir toutes les salades côte à côte qui
vont sortir en touffe tu vois donc là je
déteste je déteste mes salades s'il faut
dans un truc comme ça tu vois je vais en
avoir 300 ou 400 et je viens je viens
les enlever une par une tu vois et je
les replante je les repiques quoi tu
vois d'accord
merci donc voilà donc ça c'est un peu on
se dit que il va falloir retravailler
comme les anciens et puis de toute façon
vu au prix du du terreau
dans les prochaines années ça va grimper
grimper et puis utilisez moins de
terreau c'est peut-être pas plus mal
aussi parce que c'est
qu'aujourd'hui moi je me rends compte
que je vends des paniers en quantité en
AMAP sur des produits qui sont au-delà
du bio
au prix du conventionnel
et je me gagne bien la vie c'est ça qui
est qui est assez incroyable quoi donc
réduire les coûts de production on peut
vraiment le faire sur différentes formes
que ce soit au niveau ça fait pénien que
ce soit en relance à l'activité
biologique des sols parce que du coup on
va plus avoir besoin d'aller chercher
ses onglets ces Anglais ces engrais
dégueulasses là de la centrale agricole
quand tu sais que sur un sol avec quatre
points de matière organique
bien relancé et que quand tu es trop
tonnes de verres de terre à l'hectare
chaque année tu vas voir 650 unités
d'azote qui vont être disponibles quand
tu sais que l'unité d'azote actuellement
en
centrale agricole c'est 9 euros l'unité
je te laisse faire le calcul quoi si tu
multiplies ça à plusieurs hectares tu te
rends compte le travail qui fait cet
animal quoi c'est un truc de fou et puis
elle sans compter le travail des
champignons derrière des
micro-organismes c'est un truc de fou
quoi c'est tu fais confiance à
l'activité biologique t'offres le JT le
couvert comme dit Conrad à tous ces à
tous ces êtres vivants mais tu es tu es
au top du top quoi et donc du coup tu as
ton coup de production qui est hyper bas
quoi
allumer la lumière
donc
vraiment c'est ça c'est se dire comment
je peux produire
en adéquation le vivant et avec des
coups de production hyperbes et donc ça
ça c'est possible ça c'est intéressant
donc voilà c'est quelques
voilà c'est toujours pareil on nourrit
en surface sur le côté gauche là vous
pouvez voir que je perds absolument pas
de temps
moi je peux pas perdre de temps ça c'est
un truc de fou on me demande tellement
de production que
bien souvent c'est tout écrasé tout est
broyé j'ai une petite débroussailleuse
par exemple pour les les serres là sinon
je le fais avec un broyeur en marteau et
je tends mes toile tisser de suite le
jour même hop on aggrave tout on remplit
pas ce pied de broyat pour pas qu'il a
un herbement dans la phase de croissance
des tomates et tout ça et on prend nos
jours même donc c'est pas rare de voir
dans la dans une même journée une
récolte et une installation d'une
nouvelle culture parce que les sols sont
relancés parce que il y a pas de souci
et que ça va se développer qui a mangé
pour tout le monde donc ça c'est
savent pour nous c'est très très
important de faire des rotations très
très rapide parce que comme je vous dis
le contexte des terres très chers de la
demande donc il faut pas perdre de temps
donc on passe notre vie à planter à
récolter quasiment c'est un peu ça notre
ça peut être aussi usant ça il faut en
tenir compte
il faut je n'ai pas parlé tout à l'heure
mais quand on fait un point sur la phase
d'installation sur nous-mêmes si on veut
se donner un hectare de maraîchage
comment j'ai fait avec un peu de
mécanisation quand même mais il faut
tout de même avoir une capacité physique
on va dire ça elle est réelle et il faut
vraiment être en forme parce que c'est
un travail qui était très très physique
donc ça il faut vraiment être conscient
de ça
donc ça c'est un peu voilà quand les
cultures sont installés
sur la droite sur mes feuilles de
concombre vous voyez il y a du blanc
c'est du petit lait de chèvre que je
pulvérise comme donne ça me permet de
lutter contre les maladies fongiques
voilà donc voilà c'est voilà c'est
toujours des petites astuces aussi pour
baisser le coût de production et puis
refaire mettre un petit lait de chèvre
que un soufre ou quelque chose comme ça
que on doit aller la chercher en
centrale agricole c'est toujours quelque
chose et puis c'est sain et ça ramène
des ferments aussi au sol et à la plante
dans c'est plutôt cool
charlotte a une remarque dans le chat
est-ce qu'il y a pas une période de
repos après fauchage à respecter pour ne
pas qu'il y ait d'aller au patine
négative
non il y a pas il y a pas de problème il
y a pas de problème parce que
malgré les mêmes si je fais des
graminées
pure
il y a toujours une illumineuse qui a
avec et puis on arrose à l'aspersion et
donc le film à l'ellopathie que tu le
fais péter et donc tu peux tu peux
planter sans aucun souci quoi et il faut
savoir que quand couche le couvert
végétal on n'est pas
au stade maximal de la plante donc on
est encore sur du c'est vert c'est
tendre donc
on n'a pas je pense que le film
allopathique il est pas mis en place
comme comme il devait être donc il y a
pas de souci et puis
si toujours pareil quand je fais un
couvert végétal il y a énormément de
résidus de culture dessus donc
si tu veux tu es toujours sur une
litière quoi moi j'ai à peu près 4 à 5
cm du muce avant d'arriver même
peut-être plus avant d'arriver au sol
donc il y a pas j'ai pas vraiment j'ai
pas je rencontre pas ces phénomène c'est
problème quoi comme les histoires de fin
d'azote que souvent qui reviennent je
n'ai jamais connu de fin de azote dans
le jardin quoi donc une fois que le
cycle est lancé que ça tourne
tu fais des apports réguliers que tu es
toujours en production il y a pas de
problème quoi moi
je me suis je me suis simplifié assez la
vie avec ça quoi même maintenant tu vois
par exemple sur une photo comme ça tu
peux imaginer que
trois heures avant ou 4 heures avant
j'en sais rien vous la matinée avant
j'avais juste passé un coup de mélange
je passe des coups de sur les résines de
culture je passe des des coups de
broyeur à marteau
tu reviens après avec les panneurs je
mets j'ai pas et je place ça démarre il
y a pas de souci quoi il y a aucun
travail de sol il y a toutes les racines
des cultures précédentes qui restent
dans le sol j'ai pas j'ai pas de
problème
ça c'est simple
c'est bon merci
je pense
donc après ce que j'essaie de faire
aussi c'est de gagner un
production au mètre carré donc ça c'est
important je joue avec tant de
croissance et les expositions des
légumes donc là sur la photo de gauche
vous avez par exemple des salades qui
vont être récoltées et puis il y a le
fenouil et la blette qui va prendre la
place et donc c'est la salade c'est
l'emplacement la salade qui deviendra le
passe-pied oula la récolte suivante et
puis sur la photo de droite pareil avec
les salades mais en plus entre les
salades j'y mets des oignons
et puis après que j'ai récolté la salade
soit j'aurai introduit une salade plus
petite soit j'aurai introduit un épinard
par exemple qui va me permettre
couvre-sol qui va permettre le colonium
pousse plus haut donc et puis l'oignon
c'est super plante compagne aussi donc
voilà je joue beaucoup avec ça et je
suis en train de réfléchir comment je
peux gagner en production au mètre carré
même une année je m'étais amusé à semer
à la voler du radier l'intérieur ça va
être plutôt bien marché aussi mais bon
c'était un peu casse-tête pour la
récolte après mais voilà quoi qu'on est
sur des petites surfaces on peut se
permettre plein de choses donc voilà
quoi ça c'est des petites astuces pour
gagner au mètre carré
bon ça c'est mon itinéraire carotte qui
me prend un peu de temps je le fais
manuellement donc je pose du broyage et
que je trace les cordons je prends un
petit chasse des briques comme vous
voyez là et j'arrive au niveau du sol je
mets du compost faire un litre de
semence et je sais ma carotte là dedans
ça me demande un peu d'eau le dans les
premières phases de croissance
mais ça me permet de mettre tout le
monde dans le noir et sur des zones de
1000 m² de faire que 4 heures de
désherbage par exemple donc sur la
droite vous avez une photo où il y a eu
quatre heures de désherbage et une fois
qu'on a ce stade là on aura plus besoin
de rien faire si ce n'est qu'à les
récolter au moment
que les carottes seront assez
développées
et puis l'itinéraire faible petits pois
souvent ça vient après les cultures de
courge donc là je me prends plus la tête
une fois que je débache je tire mes
cordons et je sème tout ça directement
on rentre d'une période où au niveau
développement des moins herbes c'est pas
trop la saison il fait il commence à
faire froid et puis comme ça a été
occulté pendant un petit moment il y a
ça se développe pas trop et donc après
je vais juste faire quelques petits
coups de rasettes au printemps quand il
y a les adventices qui veulent s'y
mettre et on arrive à avoir des échanges
assez propre avec un minimum de mise en
place
donc pareil les choix d'irrigation
des choix d'irrigation moi j'ai acheté
tout d'occasions sur leboncoin comme je
vous disais tout à l'heure ça m'a permis
de gagner
en temps en argent parce que du coup des
fois là aujourd'hui maintenant quand
vous commandez de l'irrigation des fois
c'est soumis à des délais un peu chiant
quoi donc si on va aller chercher
l'occasion ça va ça permet d'aller plus
vite
et
donc voilà quoi et puis moi il faut
regarder vraiment sa zone dans laquelle
on évolue moi c'est une zone maraîchère
je me suis installé en tant que
maraîcher ça fait 70 ans qu'on faisait
du maréchal chez moi et je me doutais
bien que dans la zone j'allais trouver
dans un petit rayon d'action des lignes
d'irrigations d'occasion à pas cher et
ça a été le cas de parce que j'ai pu
acheter du coup 7 pour 750 euros
hectares d'irrigation donc voilà c'était
plutôt cool
donc
moi c'était un petit comparatif
sur le matériel d'irrigation
voilà je vous laisse le regarder
Charlotte qui demande la station ce
n'est pas une aberration en matière
d'évapo-transpiration
c'est à dire que
si on est dans un contexte on est sur un
sol mort
travailler
il n'y a pas de rétention utile dans le
sol c'est sûr que c'est une aberration
parce que
aussitôt posé aussitôt reparti là
l'avantage c'est que ça me permet de
couvrir des zones assez importantes d'y
envoyer des grosses quantités mais qui
vont être séquestrées ça c'est ça c'est
plutôt intéressant
c'est que comme le quand votre muse dans
le sol c'est une super éponge ça va
retenir une grande grosse quantité d'eau
au-delà de ça il faut penser aussi que
vous avez un paillage végétal et des
fois plastique on pouvait le voir dans
certains cas qui va encore accentuer ce
phénomène de de séquestration de l'eau
ce qui fait qu'au final
vous allez moi je sais que il y a des
périodes ou même en période de très très
forte chaleur pendant une semaine je
peux ne pas arroser
donc du coup
l'histoire de la
microse personne de l'aspersion du
goutte-à-goutte elle a pu raison d'être
parce que on y rigue moi je sais que en
quantité d'eau par rapport à ce que je
parce que nous on a les compteurs
au minimum que certaines de mes
confrères
juste parce que j'ai un sol vivant que
le champignon fait le taf que vers de
terre a fait le taf et que et qu'il y a
la rotation utile dans le sol
et ça c'est ça c'est le plus important
oui
avec la chaleur mais tu penses que en
gros l'eau est stocké plus vite que
qu'elle ne peut s'évaporer
tac donc bon le comparatif vous les ai
fait
donc pour en faire un petit point sur
l'agroforesterie la
très rapidement quand vous installez là
vos foresterie vous voulez quand même
avoir un petit production de fruits
alors c'est pas fou moi j'ai pas des
comptes des productions de dingue mais
mine de rien il faudra prévoir le double
d'aspersion parce que quand vous aurez
vos arbres en fleurs si vous asperceurs
il balayent à 360 degrés vous allez en
payer les fleurs et donc du coup vous
aurez pas de fruits donc du coup nous on
a dû mettre une ligne d'aspersion de
part et d'autre des
des lignes d'Agon foresterie
qui
c'était pas dérangeant parce que c'était
en quatrième année d'installation ou un
troisième année et on avait bien gagné
notre lit et donc ça nous permettait on
a pu acheter des cannes neuves et les
installer pour améliorer nos systèmes de
production et ne pas toucher nos arbres
donc voilà l'investissement dans les
tunnels pareil tout a été d'occasion
alors un tunnel chez nous ça coûte entre
2,50 € d'occasion donc ça en acheter on
a acheté en acheter un tunnel un Beach
et après à droite c'est une serre
chapelle qui fait 650 mètres carrés
alors
chez nous on avait un gars qui vendait
3000 mètres carrés on lui a acheté pour
2000 euros
le mec il était il voulait s'en
débarrasser parce qu'il voulait que
cette zone soit une constructible pour
son fils et puis trouver personne qui
pouvait lui sortir à cette chapelle et
donc là en fait on est allé avec cette
potes et à la clé pendant trois mois on
a démonté
ces 3000 mètres carrés
et puis le deal c'était que mes potes la
plupart c'était des retraités ils se
partagait tous un petit morceau de la
serre qui se remettait chez eux comme ça
ils avaient une belle pellepinière oui
une belle serre d'ailleurs et ils sont
revenus me la monter chez moi donc
c'était voilà c'est des comme vous dire
la force humaine qui permet aussi
l'entraide la dynamique permet aussi de
faire de belles choses et donc là tout
le monde y a trouvé son intérêt et donc
ça nous a permis d'avoir un très très
belle outil de travail ça c'est
important
ça c'est le bitume
est-ce que c'est dans cette serveur que
tu as installé tes
arbres fruitiers exotiques etc
alors moi j'essaye d'optimiser à fond
maintenant mes cernes donc on pouvait le
voir je produis de bâche à bâche et
entre les lignes maintenant
entre les poteaux je fais de
l'agroforesterie donc sur les poteaux on
fait grimper des fruits de la passion
on met des orangers enfin des agrumes
des goyaviers
qu'est-ce que j'ai mis d'autres
pitanga voilà sur des sur des arbres en
format d'arbres et un sous-étage on fait
pousser la canne à sucre et des ananas
donc ça c'est voilà j'ai fait de
l'agroforesterie multi étagée dans mes
serres voilà donc ça c'est un petit un
petit plus qu'on a mis en place cette
année et là dans l'autre on fait du
gingembre du curcuma et de la vigne
voilà donc la vigne qui a pour objectif
de tempérer créer de faire un peu de
tampon avec le climat parce que s'il
fait de plus en plus chaud les coups de
chaleur sont de plus en plus excessif
chez nous et donc il faut qu'on arrive à
trouver des solutions pour tamponner le
climat bien que je blanchis mes serres
chaque été
là je vais le faire des quinze jours
trois semaines mais le blanchissement ça
suffit pas l'année dernière on a perdu
beaucoup beaucoup d'aubergines quasiment
50% et donc il faut qu'on trouve des
astuces et donc on a fait des boutures
de de vigne de vigne donc de raisin de
table et alors c'est assez hallucinant
parce que la serre était tellement riche
au niveau activité biologique il y a
l'arrosage et tout ça et on est des
niveaux de
matière organique de 18 points qu'on a
fait des petites boutures en mars 2021
et aujourd'hui on a des pieds de vigne
qui sont en pleine production et je
pense qu'on devrait récolter cette année
200 kg de raisins de table dans les dans
la séance donc ça c'est ça c'est
intéressant c'est toujours essayer de
gagner aussi en production mètre carré
répondre à au défi climatiques donc
voilà toujours réfléchir comment on va
designer nos parcelles pour qu'elle soit
le plus
le plus productive et donc c'est pareil
on peut éventuellement envisager que
Danoline d'agroforesterie en plein champ
on introdise la vigne aussi dans d'ici
quelques temps mais voilà c'est toujours
après le temps le temps et le temps
c'est quand on est maraîchir on a très
très peu de temps donc voilà il faut
être habile au niveau timing pour
pouvoir mettre en base expérimentation
et le développement de production et du
coup quand tu blanchis tes quand tu
blanchis tes cernes tu le fais tu le
fais quoi avec un drone qui lâche de la
peinture blanche
que j'ai dilu et
je
branchés
sont trop éclatées sur le sur les
parcelles donc je peux pas le faire
parce que ils vont me blanchir mes choux
mais mes petits pois et tout ça tu vois
donc voilà quoi
embrasse l'ex c'est avec un peu de
plastique dedans j'imagine
c'est pas de la chaux
c'est la peinture
c'est pas mais bon c'est ce qui tient le
plus et comme je vous dis c'est je peux
pas aller m'amuser à mettre de la chaux
toutes les 5 minutes sur les j'ai pas le
temps déjà que il me faut plus d'une
matinée pour blanchir les seins donc
voilà quoi on prend le temps
traditionnelle qui sont utilisés
d'ailleurs par tous les corps de métiers
de
du coin donc voilà quoi excuse-moi il y
a Charlotte qui a pas compris ce que tu
as dit tout à l'heure ce que tu as
planté dans le Nord ressemble à pastenga
c'est un fruit tout rouge et qui est un
peu acidulé et je crois qu'il y a il
doit être originaire d'Asie du sud-est
mais j'en suis pas comment
ok merci
mais ça sur mon Instagram vous l'avez
j'ai fait une publication aujourd'hui je
crois d'ailleurs
j'ai énuméré toutes mes toutes mes
agroforesterie
d'avoir un ami sur facebook ou Instagram
parce que il est très actif
donnera beaucoup d'idées
après l'Instagram et de Facebook c'est
très important donc je sais pas combien
il reste de temps il nous reste
il nous reste plus de temps en fait il
est 8h08 bon allez je vous fais vite
fait les choses d'investissement si vous
le voulez
et pendant fumer voilà tout est
d'occasion comme vous pouvez le
constater
donc on peut se dire grosso modo pour
démarrer un mSv sur une parcelle en
nectar un hectare demi avec un petit
budget de 15 à 25000 euros vous êtes
super bien équipé il y a de quoi faire
je vois trop de personnes qui s'installe
avec des gros budgets 50-60 70000 euros
c'est trop trop cher il faut vraiment
démarrer petit crescendo et par avec les
produits avec les matériels qu'on a
vraiment absolument besoin donc donc
voilà
ça c'est quelques vidéos ça c'est un peu
de matériel voilà ma petite
broussailleuse un petit vibroculteur que
j'ai acheté en Bretagne qui fait venir
avec un transporteur et qui m'a coûté au
final 1000 balles voilà donc ça c'est
pas accessible ça j'ai un petit semoir
que j'utilise le heartsway voilà
les choses les circuits commerciaux ben
voilà
c'est en fonction de ses envies ce qu'on
se cherche à avoir moi la relation avec
le client pour moi c'était important
donc le choix de la map a été vite vu
aujourd'hui on a développé aussi un peu
de ventes à la ferme du pas on est spray
d'une zone touristique donc on est en
train de développer aussi la grille
tourisme donc il y aura tout un parcours
pédagogique dans le jardin avec un
escape game qui sera préparé cet été
donc on peut aussi penser à des
activités
annexes qui ne sont pas que agricoles
pures donc on peut attirer le client par
différents points je fais des aussi
pendant l'été ça aussi s'appelait
beaucoup donc on peut créer aussi de
l'événementiel temporaire sur son
exploitation donc vraiment voilà on peut
développer son chiffre d'affaires sans
pour autant passer par la case
production donc ça il faut vraiment le
plan le penser le réfléchir et créer des
synergies aussi avec ses collègues des
boutiques de producteurs des marchés
nous on a créé un marché avec
l'association sofood une fois par mois
et on met en avant les produits de notre
notre département donc ça c'est ça c'est
très important et ça attire du monde
c'est toujours des points de chiffre
d'affaires en plus les circuits de demi
gros la restauration on bosse pas mal
vous avez aussi le choix de prendre des
revendeurs des aller sur les marchés de
producteurs voilà et puis circulant moi
j'ai des collègues qui font des circuits
longs ça me tenait pas à cœur mais bon
ça demande un peu plus de la monoculture
et nous on est à peu près sur 80
variétés par an je trouve ça c'est plus
exaltant mais ça ne correspond qu'à mon
opinion
et certains y trouvent leur compte à
travailler dans les circuits longues
tout en faisant agroécologie donc c'est
très très bien aussi
donc l'étude de marché ça c'est très
important se renseigner
saisir les grandes tendances locales il
faut les s'informer et puis voyez tout
le chemin qui a avant de mettre en place
une stratégie commerciale ça c'est très
très important je vous laisserai le
powerpoint pour ceux qui veulent le
regarder plus en détail
oui merci oui tu me l'enverra et les
points à vérifier donc
lorsqu'on fait du six fois commerciaux
donc c'est le temps qu'on va y passer la
zone de faire un disque comme je vous
disais la concurrence ou la
complémentarité voilà
parce que par exemple moi je vois le
gars qui je distribue la marchandises il
travaille avec d'autres maraîchers mais
certains font de la fraise
ça lui permet d'aller faire la fraise
chez eux une salade chez l'autre voilà
donc on est tous complémentaires et ça
c'est plutôt intéressant il y en
agroécologie il y a pas vraiment de
concurrence parce que je n'insiste de
dire pour faire le meilleur produit donc
vous ne faites que c'est un marché voilà
comme moi il y a quelqu'un qui me dit
ouais mais l'autre du bio du coin ou
l'autre de convention du coin je dis bon
il y a rien à voir moi c'est de
l'agroécologie donc si tu veux me
comparer à d'autres produits c'est rien
à voir c'est comme si tu comparer une
Peugeot une Mercedes donc il peut pas
mélanger
merci à toi de savoir si tu veux
travailler avec du haut de gamme ou si
tu veux travailler à une traditionnel et
puis c'est pas compliqué quand il y a un
chef cuistot qui vient dans mon jardin
que vous lui glissez les légumes dans la
bouche et chef étoilé que je reçois
régulièrement et qui me dit c'est pas le
seul qui me l'a dit il me dit André
c'est le meilleur légume de ma vie que
j'ai mangé j'ai dit donc là la masse
dite c'est même plus que vous qui le
dites et je dis moi à chaque fois je
réponds c'est pas moi c'est les vers de
terre donc en fait si vous avez une
activité biologique bien développée vous
avez les meilleurs produits du monde
c'est pas compliqué et ça il faut
vraiment être dur et ferme sur ce que
vous propose
donc certaines n'aiment pas le contact
même moi j'aimais bien donc il faut pas
que ce soit une contrainte donc il faut
vraiment
aller vers les personnes l'expliquer
nous aujourd'hui on passe une vague très
compliquée dans notre département avec
les questions de l'eau et de ça il faut
aller l'expliquer aux clients il faut
voilà c'est c'est important pour pas que
le jour J en soit confronté à des
problèmes ou une perte de soutien de sa
clientèle il faut vraiment expliquer les
mutations de l'exploitation vers où on
veut aller donner la trajectoire et ça
en AMAP ça il faut le faire
régulièrement c'est important que les
gens sachent où on va les marges n'en a
parlé tout à l'heure on peut les tirer
vers le haut mais aussi par le bas par
les coûts de production donc ça c'est
très important
et puis le potentiel de production mais
ça vous allez voir que plus vous allez
développer l'activité biologique de vos
sols plus vous allez avoir un potentiel
production qui va croître
gagnant en production au mètre carré et
puis plus vous allez avancer plus vous
allez avoir de la connaissance plus vous
allez observer vos lieux et plus vous
allez pouvoir améliorer ce potentiel et
la saisonnalité en fonction des zones
géographiques ça c'est très très
important
comme je vous disais tout à l'heure
utiliser le potentiel géographique moi
j'ai une zone touristique alors je vais
essayer aujourd'hui développer des des
stratégies qui vont me permettre de
profiter au mieux de de ces pots de ce
potentiel
et puis là c'est le business plan le
plan de financement voilà c'est des
trucs assez simple mais dans une phase
d'installation c'est important et
notamment si vous voulez demander le
subvention et allez-y parce que les
subventions il y en a
les régions le proposent il y a les les
différents territoires aussi qui peuvent
proposer des subventions et donc ça
c'est des petits outils qui va falloir
utiliser et pour pour pouvoir monter au
dossier sereinement et ça vous donne
aussi une une idée de vers où vous
pouvez aller donc ça c'est intéressant
bien que
un budget prévisionnel est toujours faux
quand on le fait parce que et surtout on
agriculture et encore plus aujourd'hui
le dérèglement climatique on sait jamais
trop où on va vers le meilleur ouvert le
pire et donc mais ça nous donne quand
même une directrice donc ça il faut
vraiment il faut vraiment l'utiliser
surtout dans la phase d'installation
donc voilà ça c'est si vous voulez
l'avoir un peu plus vous avez la page de
mon AMAP le panier légumes sinon
maintenant j'ai plus je vais plus
l'active plus trop ma page panier
légumes c'est plutôt sur mon profil
André trive ou sur Instagram André
Trieux donc ça n'hésitez pas à aller
voir un peu comment je gère mon facebook
et mon Instagram
j'arrête pas de dire que si je n'avais
pas eu Facebook en 2017 je n'aurais
jamais été devant vous ce soir en train
de vous expliquer ce qui s'est passé et
la réussite du projet parce que ben du
coup ça nous a permis de nous faire
connaître très rapidement alors il y a
des mauvais côtés sur les réseaux
sociaux mais il y a des très très bons
côtés et si on prend le bon côté ben ça
peut vraiment nous permettre d'avancer
rapidement de se faire connaître
rapidement et de réussir à développer
nos ventes aussi rapidement donc ça
c'était c'était vraiment un truc
important
ça je voulais vous en parler tout à
l'heure je vais faire juste un petit
point
très très important aussi de créer une
dynamique de territoire si aujourd'hui
on a bien réussi c'est parce qu'on s'est
investi dans des associations qu'on a
créé des dynamiques de territoire qu'on
a monté après paysage 66 qu'on aura
lancé le foot qu'on est en train de
monter sur le vivant militaire année
pour répondre à des problématiques
agronomiques d'aller vers les autres
agriculteurs c'est intéressant les
politiques s'intéressent un peu tout le
monde il faut vraiment vraiment
s'investir et puis on donne de sa
personne dans un premier temps et puis
on reçoit plus que ce qu'on a à donner
et je pense que il est important
aujourd'hui que quand on maîtrise
une petite part de connaissance qu'on a
réussi à développer des trucs assez
sympas sous sa ferme c'est de les faire
connaître au moins dans son entourage
moi j'ai fait des courses je fais des
cours de perv ma culture gratuitement
chaque année je vous remets ferme je
fais découvrir les parcelles j'essaie de
transférer le savoir et au final ça nous
a fait connaître parce que on a suscité
la curiosité et ça c'est quelque chose
qui est important et surtout qu'il faut
développer pour la résilience de nos
territoires et donc comme je disais
n'hésitez pas à traduire les éléments
sur votre territoire et soyons militants
100% pour les sols vivants merci à tous

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