Protéger les cultures des dégâts des cervidés
Abroutissement, écorcement , frottis,… les dégâts causés par les chevreuils et les cerfs peuvent se révéler très importants dans les cultures et préjudiciables à la santé économique des exploitations qui les subissent. Voici un panorama des moyens de protection des cultures contre les cervidés.
Dégâts
Abroutissement
Ce comportement alimentaire des cervidés est un complément à leur régime herbacé et semi-ligneux[1]. Il consiste en un prélèvement des bourgeons, brindilles et branches qui se trouvent à portée de dents des animaux. L’absence d’incisives à la mâchoire supérieure empêche les cervidés de cisailler les pousses. Ils saisissent les jeunes rameaux par pincement entre le bourrelet incisif et les incisives de la mâchoire inférieure. Ce mode d’alimentation donne à la blessure quasi horizontale un aspect mâchonné.
L’identification de l’auteur des dégâts se base sur :
- La hauteur de la blessure au-dessus du sol :
- Chevreuil : jusqu’à 1,10 m,
- Cerf : jusqu’à 1,50 m.
- Des conditions particulières sont toutefois susceptibles d’accroître ces valeurs maximales : couche de neige épaisse, forte pente, possibilité pour l’animal de se dresser sur les pattes postérieures.
- L’examen des indices de présence (empreintes, excréments, poils) à proximité des plants abroutis.
- Si les cervidés ont tendance à commettre des dégâts tout au long de l’année, on observe deux époques préférentielles :
- A la fin de l’hiver : les ressources alimentaires sont alors minimales et la disette est d’autant plus marquée lors d’une période d’enneigement prolongée.
- Au débourrement printanier : les jeunes pousses tendres constituent un aliment frais de choix après le régime hivernal pauvre à base de pousses lignifiées.
Ecorcement
L’écorcement est un acte mixte d’alimentation et de comportement (provoqué par un dérangement excessif des individus, entre autres tourisme, sports d’hiver, chiens errants) imputable au cerf. Il consiste en un rongement de l’écorce qui est ensuite consommée intégralement.[1]
- Les traces de dents sont nettement visibles, côte à côte et séparées par des restes de cambium.
- Cette décortication peut se situer sur toute la circonférence de la tige.
- L’écorcement concerne surtout les arbres élagués de diamètre supérieur à 10 cm à 1,50 m de haut.
- Le phénomène d’écorcement intervient principalement durant la période hivernale.
- La largeur des empreintes des dents sur le cambium est de 8 à 9 mm chez le cerf, 4 à 5 mm chez le chevreuil.
- La hauteur du dégât par rapport au sol se situe entre 100 et 170 cm chez le cerf, entre 50 et 70 cm chez le chevreuil.
Frottis
Le frottis est un acte comportemental qui consiste en des frottements de bois des cervidés sur les troncs et les tiges des arbres.
Les blessures s’observent en période de frayure pendant laquelle les animaux frottent leurs bois pour en faire tomber le velours, ou en période de rut pendant laquelle les frottis servent au marquage du territoire [1]:
- Le frottis de frayure est en général peu violent et se situe sur un seul côté de la tige. Il a lieu de fin juillet à fin août chez le cerf, et d’avril à mai chez le chevreuil.
- A l’époque du rut, les frottis sont beaucoup plus agressifs car les mâles se livrent à de véritables combats de substitution contre de jeunes arbres, pour décharger leur agressivité, laisser des signaux olfactifs ou marquer leur territoire. Compte tenu de cette excitation, le frottis de rut se traduit par des marques profondes sur les tiges, l’arrachement de l’écorce sur tout le pourtour de la tige et la présence de nombreux rameaux brisés. Le rut du chevreuil a lieu en été, de mi-juillet à mi-août, tandis que celui du cerf se déroule en septembre – octobre (brame).
L’attribution du dégât au chevreuil ou au cerf se fait en fonction de :
- la taille du plant : diamètre de la tige inférieur à 3 cm pour le chevreuil, 3 à 5 cm pour le cerf, bien que des tiges plus grosses puissent aussi être touchées.
- la hauteur du dégât : la zone d’attaque se situe entre 20 et 80 cm de hauteur chez le chevreuil, contre 100 cm en moyenne chez le cerf, pouvant même atteindre 180 cm.
Moyens de protection directs
Les protections individuelles
Ces filets en plastique mesurent entre 0,60 et 1,20 m de haut et 15 à 30 cm de diamètre. Ils doivent être systématiquement maintenus par des tuteurs et être suffisamment solides pour résister aux assauts des cervidés.
Il existe de nombreuses protections individuelles contre les grands gibiers :
- Gaines
- Manchons grillagés
- Tube
- Arbre à fer
- Pince protège-bourgeons
- Filet de protection contre les écorçages
- Bande plastiques spiralée contre les écorçage
Avantages
- Coût compétitif en cas de plantation à faible densité de plants
- Libre circulation du gibier et maintien de la capacité alimentaire
- Facilite le repérage des petits plants dans la végétation[2]
Inconvénients
- Coût élevé pour des plantations denses ou sur des grandes surfaces
- Efficacité non totale
- Risque de déformation des plants, de pourrissement ou incrustation
- Surveillance assez régulière
- Pollution visuelle et environnementale
- Dépose obligatoire [2]
Retrouvez un comparatif des protections individuelles ici.
Les clôtures électriques
La clôture électrique constitue un moyen confirmé de prévention des dégâts du grand gibier[1]. Son principe de fonctionnement est simple : suite au contact avec la clôture, l’animal ferme un circuit électrique et reçoit une décharge dissuasive et non mortelle. Il apprend rapidement que le contact avec le fil déclenche de la douleur. Par réflexe conditionné, la clôture devient une zone à ne pas toucher, un obstacle à ne pas franchir.
On distingue 3 types d’appareils[3] :
- les électrificateurs sur secteur : ils permettent d'obtenir une sortie d’énergie plus élevée, d’électrifier de longues distances de fil pour des coûts de fonctionnement bas, ils nécessitent peu d’entretien. De manière générale, les modèles fonctionnant sur secteur sont destinés aux clôtures permanentes.
- les électrificateurs sur batterie, aussi appelés électrificateurs sur accumulateurs : ils sont plutôt destinés aux clôtures temporaires ou isolées (pas d’accès au courant secteur). Afin d’éviter d’avoir à recharger la batterie trop fréquemment, il est possible de raccorder un panneau solaire à l’électrificateur.
- les électrificateurs sur pile : souvent moins puissants, ils sont destinés aux clôtures temporaires plus courtes ou aux applications nécessitant que l’on déplace très souvent l’électrificateur. Ils sont moins performants contre le grand gibier (décharge électrique pratique moins élevée).
Pour le grand gibier, l’essentiel est d’avoir une tension de charge sous 500 ohms (critère plus fiable que la tension de sortie) d’au moins 4.000 volts sur la totalité des fils de l’installation[3].
Le nombre de conducteurs et leur hauteur par rapport au sol sont fonction des animaux dont on souhaite empêcher l’accès[1] :
- Chevreuil : 4 conducteurs à des hauteurs respectives de 30, 60, 90 et 120 cm.
- Cerf : 6 conducteurs à des hauteurs respectives de 30, 60, 90, 120, 150 et 180 cm.
Avantages
- Coût compétitif sur plantation à forte densité et surface élevée
- Barrière physique durable contre tous types de dégâts
- Protection contre le cerf plus efficace qu'une protection individuelle [2]
Inconvénients
- Coût élevé pour des plantations de petits surfaces et à faible densité de plants
- Privation du gibier d'une partie du territoire et intensification des dégâts ailleurs
- Fractionnement du territoire
- Nécessité de le retirer [2]
Coût indicatif
Pour un dispositif contre le cerf élaphe (6 fils ronds en aluminium de 2 mm de diamètre, électrificateur sur batterie, deux batteries, piquets en épicéa traité tous les 20 m, autres piquets en fer à béton tous les 5 m), le coût d'un tel dispositif est de[1] :
- 1.200 € pour une parcelle carrée de 1 hectare
- 2.000 € pour une parcelle carrée de 5 hectares, soit 400 € par hectare.
Pour en savoir plus sur le coût des clôtures électrique, consulter ce document.
L'engrillagement
Il s’agit d’un dispositif mécanique tissé, tressé ou soudé, qui empêche les animaux d’accéder à la zone menacée. Il est constitué par un grillage à mailles hexagonales, carrées ou rectangulaires, fixé sur des piquets en bois, en béton ou en tube métallique[1].
Les caractéristiques techniques du dispositif sont fonction de l’animal dont on veut se protéger.
L’engrillagement contre les espèces grand gibier repose la plupart du temps sur la clôture avec treillis en « ursus » et piquets en bois. Le grillage, noué ou soudé, est conditionné sous forme de rouleaux de longueur variable, souvent 50 m.
Le choix d’un grillage galvanisé est préférable car la galvanisation à base d’aluminium et de zinc garantit au produit une longue durée de vie. Les grillages à mailles rectangulaires sont conseillés pour les clôtures contre le grand gibier. Le diamètre du fil varie de 2 à 3 mm pour le sanglier et le cerf, et de 1 à 2 mm pour le chevreuil. On préconise d’utiliser des grillages ayant un diamètre plus important des fils de rive afin de garantir une meilleure tenue et une plus longue durabilité.
La durabilité des piquets en bois varie selon l’essence et le traitement :
- piquets ronds en épicéa traité en autoclave : 10 à 15 ans ;
- piquets fendus en chêne : 15 à 20 ans.
La typologie des clôtures doit s'adapter à l'espèce cible :
- Chevreuil :
- Treillis d'une hauteur de 150 cm, d'un diamètre d'1 à 2 mm, avec une maille de 15 cm max.
- Piquets d'une hauteur de 180 à 200 cm, d'un diamètre de 8 à 10 cm.
- Cerf :
- Treillis d'une hauteur de 200 à 220 cm, d'un diamètre de 2 à 3 mm, avec une maille de 15 cm max.
- Piquets d'une hauteur de 220 à 240 cm , d'un diamètre de 9 à 11 cm.
Avantages
- Coût compétitif sur plantation à forte densité et surface élevée
- Barrière physique durable contre tous types de dégâts
- Protection contre le cerf plus efficace qu'une protection individuelle [2]
Inconvénients
- Coût élevé pour des plantations de petits surfaces et à faible densité de plants
- Privation du gibier d'une partie du territoire et intensification des dégâts ailleurs
- Fractionnement du territoire
- Nécessité de le retirer [2]
Coût
A titre indicatif, un rouleau de treillis en « ursus » lourd de 3 mm de diamètre et 50 m de longueur a un coût d’environ 200 €, il faut compter 2 à 6 € par piquet en bois. Ces montants sont à majorer du coût de la pose, par un entrepreneur par exemple. Globalement, le coût d’une clôture avec treillis en « ursus » varie de 8 à 20 € par mètre courant, en fonction de la longueur placée, des matériaux choisis et des conditions de terrain[1].
Les produits répulsifs
Ces produits ont un effet répulsif en agissant au niveau de l’odorat des animaux, du goût ou simplement de manière mécanique. Selon les cas, leur application se fait :
- sur les passages des animaux (p. ex. chiffon imbibé attaché à une clôture), afin de les dissuader de pénétrer dans une parcelle ou un bâtiment.
- sur les pousses terminales des arbres ou sur les jeunes plants, par badigeonnage ou par pulvérisation, afin de dissuader les animaux de les abroutir.
Produits sur le marché
Il existe sur le marché un produit à base de graisse de mouton, qui, par sa mauvaise odeur, éloigne les cervidés des cultures. D’un emploi facile, ce produit, appelé Trico, est un répulsif d’origine naturelle catégorisé "produit de biocontrôle".
Composition du produit :
- Des extraits de graisse de mouton, auxquels un marqueur blanc a été ajouté, un émulgateur pour le rendre miscible à l’eau et un fixateur, afin qu’il tienne dans la durée.
Utilisation du produit :
- Usage préventif : Mise en place de diffuseurs sur les parcelles concernées. Pour 50 à 80 diffuseurs par ha, le volume de produit pur sera de 2,5 litres (5 cl par godet), à condition de ne passer qu’une fois.
- Usage curatif : En pulvérisation, le Trico s’applique à la dose de 6 ml de bouillie par cep. Sachant que le produit s’emploie dilué, on estime qu’il faut entre 3 et 5 litres de produit pur pour protéger un ha de vigne (prix au litre de 18 € HT). La bouillie (environ 20 litres/ha) est répartie au pulvérisateur à dos sur la végétation, au stade 2-3 feuilles. Pour assurer une barrière suffisante, il est conseillé de couvrir un tiers de la surface plantée (les deux premiers rangs de bordure, en insistant bien sur les entrées). A la concentration indiquée, une application suffit. La durée de persistance de la spécialité, de 40 à 45 jours, donne aux rameaux fructifères le temps de se développer suffisamment pour résister aux attaques des cervidés.
Avantages
- Pose rapide
Inconvénients
- Onéreux, renouvellement dans l'année nécessaire
- Comme la majorité des répulsifs, risque d'accoutumance
Pour en savoir plus sur ce produit, consulter cette fiche.
La laine de mouton
Il a été observé que le chevreuil ne sort pas sur les territoires parcourus par les troupeaux de moutons. Il semble incommodé par l’odeur ainsi que par l’important essaim de mouches qui accompagne les ovins. Il semble donc intéressant de disperser de la laine sur les végétaux[4].
Pose[2] :
Mise en place autour des plantes ou sur les jeunes arbres, la laine de mouton, non traitée et non lavée est utilisée comme répulsif, par son odeur et sa texture, pour éloigner les cervidés et faire grandir les jeunes pousses et/ou arbres :
- en tas dispersés
- au pied des plants
- sur la couronne de branche
Avantages
- Gratuit
- Respectueux de l'environnement
- N'empêche pas la circulation du gibier
Inconvénients
- Assez long à poser
Cheveux
Mise en place sous forme de boules de 10-15 cm de diamètre dans des bas ou collants, dispersés autour de la parcelle[2].
Avantages
- Facilité de pose
- Respectueux de l'environnement
Inconvénients
- Efficacité dans la durée à tester
Autres méthodes artisanales
D'autres produits odorants ont été testés par des agriculteurs et sont à priori efficaces pour éloigner le gibier, mais n'ont pas été vérifiés de façon expérimentale[2] :
- Parfum
- Guano
- Excréments de prédateurs
- Urines de prédateurs
- Savon ou eau savonneuse : certains accrochent des barres de savon sur les arbres ou les piquets.
- Piment ou poivron : certains préparent un sauce épicée diluée et la pulvérise sur les arbres et plantes, l'odeur dégagée irrite les cervidés.
- Œuf : certains utilisent une solution à vaporiser à base d’œufs (80 % d’eau avec 20 % d’œuf). L’odeur de la décomposition de l’œuf dissuaderait les cerfs en associant les senteurs de décomposition et de pourriture aux prédateurs. Cette solution est à appliquer tous les 30 jours ou après la pluie.
Avantages
- Gratuit si récupération possible
- Pose facile en fonction du conditionnement
Inconvénients
- Efficacité dans la durée à tester, peut se diluer à la pluie
- Pas toujours respectueux de l'environnement
Les systèmes d'effarouchement
Effarouchement sonore
Par émission répétée de bruits divers, on crée un climat d’insécurité qui a pour but de maintenir à distance les animaux de la zone à risques. Plusieurs systèmes existent : poste de radio, hautparleur , canon à gaz, tir de fusées détonantes ou sifflantes, ultra-sons, sirène, etc.
Malgré l’irrégularité des sons, les animaux sauvages sont assez doués pour comprendre après quelques jours qu’il n’y a pas de réel danger : c’est le phénomène d’accoutumance. L’effarouchement acoustique est réservé aux zones éloignées des habitations pour éviter le dérangement des habitants riverains[1].
Pour découvrir des modèles d'effaroucheurs sonores, consulter ce site.
Avantages
- Les effaroucheurs sonores sont efficaces.
Inconvénients
- Coût
- L'efficacité dans la durée est à tester.
Effarouchement optique
Il consiste en l’utilisation de divers objets pour effrayer les animaux : épouvantail (mannequin), objets miroitants (CD), sacs de matière plastique, etc. Le matériel est placé sur les parcelles à protéger ou à leur périphérie. Les dispositifs en mouvement présenteraient une meilleure efficacité mais les animaux s’y accoutument au bout d’un certain temps[1].
La pose de banderoles sur les clôtures permettrait de protéger temporairement des productions sensibles (céréales) contre les cervidés. Bien visibles, ces banderoles s’agitent et font du bruit au moindre souffle de vent[1].
Avantages
- Mise en œuvre facile
Inconvénients
- Coût
- L'efficacité dans la durée est à tester.
Le tir
La chasse, qui permet la régulation des populations, est au cœur du dispositif de prévention des dégâts de gibier.
Depuis 1979, les plans de chasse sont obligatoires. Ils sont pris par arrêté du Préfet de chaque département, après avis de la commission départementale compétente en matière de chasse et de faune sauvage, en cohérence avec le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. Il est établi pour une période pouvant aller jusqu’à 3 ans, révisable annuellement.
Indemnisations
La procédure d’indemnisation par la fédération départementale des chasseurs s’exerce dans un cadre bien précis. Tous les types de cultures sont concernés par l’indemnisation grands gibiers : vigne, blé, maïs...
Quelques conditions à respecter [5]:
- être exploitant,
- dégâts uniquement de grands gibiers qui proviennent de terrains voisins (non exploités par le fermier),
- dégâts minimum de 3% de la surface parcellaire (ou dégâts minimum de 230 € ou 100 € pour les prairies).
- Pour demander une indemnisation, les dégâts doivent être constatés par un expert de la Fédération des Chasseurs, la récolte n’intervient qu’après.
A partir de la réception de la déclaration de dégâts, la Fédération des Chasseurs dispose d’un délai maximum de 8 jours pour réaliser l’expertise. Seuls les dégâts causés aux cultures, aux inter-bandes des cultures pérennes, aux filets de récoltes ou aux récoltes sont indemnisés.
Le dossier d’indemnisation : à réclamer à la Fédération des Chasseurs et à remplir sans délai (avant récolte), le plus complet possible et à expédier à la Fédération.
La procédure d’indemnisation : expertise dans les 8 jours ouvrés.
- L’expert établit un constat définitif en accord avec l’exploitant, transmis sous quinze jours à la Fédération des Chasseurs.
- En cas de contestation par l’exploitant, le dossier est transmis à la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (commission indemnisation).
- En cas d’acceptation de l’expertise, l’indemnisation est réglée par les Fédérations Départementale des Chasseurs rapidement après que l’arrêté préfectoral fixant les tarifs de la culture concerné a été pris.
Calcul de l’indemnisation : à partir d’un barème départemental négocié chaque année.
Un abattement légal de 2% est appliqué. Une réduction supplémentaire (pouvant atteindre 80%) peut éventuellement être appliquée si l’exploitant a une part de responsabilité dans la survenance des dégâts (favorisation de l’arrivée du gibier, refus des modes de préventions proposés par les chasseurs).
Annexes
Cette technique s'applique aux cultures suivantes
La technique limite la présence des auxiliaires et bioagresseurs suivants
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 et 1,10 Widar J., Les dégâts de la faune sauvage en zone agricole, Les livrets de l’Agriculture n° 19.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 Beaudesson P., juillet/août 2018, Dossier Equilibre Forêt-Gibier, Protections contre le gibier, Forêts de France.
- ↑ 3,0 et 3,1 DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L’ENVIRONNEMENT, 2014, Prévention des dégâts de gibier : La clôture électrique
- ↑ VALORISATION DE LA LAINE DE MOUTON EN FORESTERIE
- ↑ Chambre d'Agriculture Bretagne, 2018, Gestion des «gros ravageurs»