Maintenir les performances économiques de la monoculture de maïs tout en réduisant les impacts négatifs sur la qualité de l’eau

Retours d'expérience - Fiches Système DEPHY EXPE

Polyculture-élevage

Haute-Garonne

Limono-argileux

Polyculture-élevage

Maïs grain

Binage de l'inter-rang combiné au semis de la culture intermédiaire (Crédits photo : Simon Giuliano)

La coordonnée suivante n’a pas été reconnue : 43.498962, 199790.

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Cet essai, nommé "Monoculture de Maïs visant les objectifs Ecophyto 2018" a été conduit sur le site du domaine de Lamothe, propriété de l'Ecole d’Ingénieurs de PURPAN à Toulouse, entre 2011 et 2017 dans le cadre du projet S ystem-Eco-Puissance4.

La monoculture de maïs est fréquemment pratiquée par les agriculteurs locaux : le système de culture a été conçu afin d'en réduire les impacts négatifs sur la qualité de l’eau, principalement en limitant la pollution due aux fuites d’herbicides et de nitrate vers les eaux de surface.

Leviers testés

Plusieurs leviers ont été employés afin d’atteindre cet objectif :

Introduction d’une culture intermédiaire durant l’hiver ;
Mise en place de désherbage localisé (herbi-semis et désherbinage) ;
Irrigation réduite par l’introduction d’une variété de maïs plus précoce, permettant également un meilleur développement de la culture intermédiaire ;
Le désherbage mécanique ( herse étrille, labour et binage) ;
Utilisation d'une variété TPS fusariose ;
Gestion des résidus et fertilisation adaptée.

Principaux résultats et enseignements

L’implantation d’une culture intermédiaire de ray-grass/trèfle pendant la culture de maïs permet de couvrir les sols après la récolte de maïs grain pour limiter la lixiviation du nitrate, fournir à la culture suivante une meilleure nutrition azotée et améliorer la structure du sol.

En moyenne sur 7 années d’expérimentations, le rendement est satisfaisant (100.4 q/ha) puisqu’il permet d’atteindre 96 % du rendement du système référence. Ces résultats positifs ont été obtenus en parallèle d'une réduction de la fertilisation azotée et de l’irrigation.

Concernant les bioagresseurs, une flore adventice importante a été relevée certaines années, obligeant à des traitements en plein (2012, 2013, 2016) et la pression en sésamie semble croissante d’année en année.

Les marges brutes moyennes remplissent les objectifs fixés avec 1223 €/ha pour le système testé contre 894 €/ha pour le système référence. Cependant le temps de travail est superieur dans le système testé (9,1 h/ha contre 8,4 h/ha pour la référence).

➔ PLUS D'INFORMATIONS DANS LA FICHE SYSTÈME DE CULTURE EXPE