La Bio-Électronique Vincent au Secours de l'Élevage - Pierre-Emmanuel RADIGUE

De Triple Performance
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Comment gérer la santé des troupeaux grâce au redox et au pH mesuré sur les bêtes ainsi que sur les fourrages et compléments ? La réponse avec Pierre-Emmanuel RADIGUES, vétérinaire chez 5mVet.

Intervention enregistrée en 2018 lors du colloque "À la Rencontre de l'Eau".

Transcriptions

Transcriptions

bonjour à tous merci un ver de terre des
fusions de nous donner la parole nature
éthique a été fondée par maison poser la
question quant à lui qui est ici
présents donc en 2006 je me trompe pas
gilles donc sur une idée qui était de
travailler au démarrage sur l'air et sur
l'eau alors dans deux interfaces
essentiel le sol où vous vous doutez
bien et puis sur les animaux à l'origine

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un passé industriel donc c'est un homme
de méthode il a conduit pendant
plusieurs années la ferme de ses parents
il l'a créée sur cette ferme une ferme
expérimentale pour commencer du semis
direct sous couvert dans les années 80
donc pour lui c'est une très vieille
histoire
et donc est de travailler aussi sur la
partie animale puisqu'il était dans une
ferme de bresse qui élevait des vaches
laitières et puis des volailles alors sa
première idée de travailler sur l'air et
l'eau partons du principe que c'était de
composants nécessaires à la vie des sols
quelque part la vie végétale et puis
quelque part à l'état de santé de ces
animaux et c'était toujours son fil
conducteur
donc il a énormément travaillé donc sur
une production qui était la production
de canards qui est une production
extrêmement sensible et puis bien
entendu qui dit canard disait de canard
donc travailler sur l'airé l'os et
améliorer la qualité de vie des canards
ne s'amélioreraient si la qualité des
effluents d'élevage et puis réduire les
odeurs tout en améliorant la fertilité
des sols et puis bien sûr il a commencé
il ya très très longtemps à prendre
conscience qu'il fallait que les sols
soient couverts on imagine bien que dans
la dombes en bresse la traduction est
plutôt au labour et au désherbage cosmi
sous couvert et puis donc il a pris
conscience et a longtemps de la
nécessité d'enrichir les sols en carbone
et puis de vérifier l'équilibré sur
aisne alors il a créé la société nature
éthique c'est un incubateur d'idées donc
qui essayent de chercher des solutions
donc pour l'agriculture de demain et
puis il ya deux filiales qu'il a créée
dessous est un à coire forcément si on
travaille sur l'aube et donc il a mis au
point un concept
donc pour avoir de l'eau hydratante
propre et puis dynamiser alors aussi
bien pour l'activité des sols des
cultures que pour les animaux et puis
notre côté des outils de mesure puisque
finalement rejoint conrad la spécificité
chez nous c'est de mesurer tout ce qui
se passe elle de mesurer tout ce qui se
passe dans les milieux vivants alors
simao c'est une société qui développe
des systèmes innovants sauce ex-agent de
9 sur la qualité du lait bien sûr la
bulle électronique des sols et des
plantes le bioscope alors sur le premier
travail qu'à conduire
jil puisque c'est un globe-trotter qui
parcourt les terres du monde
reconstruction d'un écosystème dans une
ferme au maroc
alors en 2011 acquisition d'un terrain
ben vous voyez il n'y a pas grand choses
dessus il n'y a pas grand choses dessus
depuis des siècles et comptent davantage
ce qui appâtent antériorité de ce sol de
chimie ou de quoi que ce soit donc vous
avez un sol nu certes par contre qu'il
n'a pas de passé pas de passer à gérer
donc premier travail chercher de l'eau
avec une condition absolument absolue ne
pas toucher à l'eau fossile donc de
l'eau à 60 80 m haies en 2012
installation d'un réseau d'eau
d'irrigation installation d'une machine
à na kwa
avec la silice pour pouvoir commencer à
faire quelque chose
faire pousser de la luzerne et de l'orge
donc et puis avoir des moutons à côté
puisque le démarrage de l'art vie des
sols c'est d'avoir de la matière
organique vivante et puis récupéré cette
matière organique et végétales sachant
que le projet c'est produire des arbres
fruitiers tout en permettant aux
marocains de travailler tout en
permettant aux marocains de produire de
la viande pour se nourrir tout en
permettant aux marocains d'avoir de la
luzerne et puis d'avoir de l'orge pour
eux-mêmes donc porte greffes greffon
originaire des plantations royal puisque
forcément maroc on ne fait rien sans
l'aval du roi est bien et c'est bien
comme ça et donc plantation d des
premiers plans voilà après dix mois
voilà à quoi ça ressemble donc des
racines s'implanter a pas de souci voilà
en 2014 que devient la plantation ça
c'est la réserve d'eau qui sert à faire
l'irrigation et voici en prêt en février
2015 où en sont
les arbres en août 2015 donc première
fructification sans forcément récolte
mes premières fructification et puis
voici la première récolte de fruits et
2016 2017 alors sachant qu'un la phase
d'étape donc est en courbe
ce n'est pas la photo mais c'est
absolument de colonisé tous ces espaces
nu pour ne pas du tout laissé d'impact
du soleil sur le sol
alors aujourd'hui c'est principalement
de la muse erne qui pousse dans ces
espaces entre les arbres
et puis donc deux conduites une conduite
avec brf d'acacia et l'autre sens la
variante b rfc + 20 % de rendement 2018
c'est + 10 % de sucre / sur les fruits
sachant que cette plantation fonctionne
avec 0 en grèce zéro phytosanitaire
puisque c'est strictement interdit ces
étudiants alors comme nous sommes des
gens qui mesureront pour vous explique
raymond passiez et le vétérinaire donc
des choses sur lequel on travaille
depuis très longtemps sur le melon que
la production d'un anti cancéreux
majeurs que la superoxyde dismutase et
donc on a dosé ce qu'il y avait dans ses
fruits produits sous cette méthodologie
on se rend compte que la superoxyde
dismutase eh ben elle est deux fois plus
élevé dans les corses eux dans les
parois de ces mandarine de ces oranges
que dans les conventionnels qui sont
dans les plantations traiter ce qu'on
remarque aussi c'est que le taux
d'histamine c'est beaucoup plus faible
mais finalement le comprend facilement
puisque ce navet des fruits qui poussent
dans un milieu équilibré sans stress
sans attaques sont ce que vous voudrez 1
en vitamine c est un antioxydant majeur
est donc ce qui fait que ben finalement
là le fruit en produit beaucoup moindre
on pourrait peut-être aujourd'hui penser
que manger des oranges et puis des
mandarines très riche en vitamine c se
posait la question du stress de fruits
qui avait derrière voilà
mais quelque part pour new line
antioxydants le plus puissant bien plus
puissant que là que la vitamine c cette
fameuse superoxyde dismutase
qui aujourd'hui est extraite
principalement de la peau de melon et la
phase 2 du programme c'est d'installer
des paulownias donc c'est des arbres
comme implanté l'année dernière à
croissance extrêmement rapide notre but
étant de faire un effet parasols et de
protéger protéger des arbres les
cultures les petits fruits qui sont
dessus de l'impact du soleil ou alors de
voir ce qu'on est capable finalement de
fer ont finalement pas beaucoup de temps
dans un désert qui n'a pas de passé et
pas d'antériorité qu'on va dire alors 5e
dette
c'est arrivé un peu plus tard dans la
vie de gilles marthe ap
on devait forcément se rencontrer pour
ce que c'était écrit
alors évidemment lui ça fait 30 ans
qu'ils perry green
moi ça fait trente ans que je paie rick
perry green de mon côté alors 5e fête
parce qu'on est vétérinaire 5e parce
qu'il faut bien qu'une méthode je vous
expliquerai notre idée donc on a
développé ce concept de 99 à 2009
notre idée était de permettre aux
éleveurs de ruminants donc d'améliorer
leurs performances technico-économiques
dans un respect de l'intérêt social et
environnemental de leur permettre de
maîtriser la qualité de leur production
avec le moins possible
on va dire de médicaments sur 7 et 0
mais ça c'est illusoire mais le moins
possible et on à s'accorder dix ans pour
construire la méthode valider la méthode
sur le terrain et puis choisir des
outils de mesure un peu partout dans le
monde pour faire le travail qu'on avait
affaire à moi mon passé est un passé de
vétérinaires avec vingt ans d'exercice
en clientèle une activité d'enseignement
des écoles vétérinaires françaises et
étrangères
et puis toujours persuadé que de toute
façon c'est totalement impossible de
maîtriser la santé des animaux dans les
fermes
sachant que je m'occupe que d'herbivores
si on ne maîtrise pas le sol et les
plantes
même si nous dans notre cursus
vétérinaire cette notion de plantes et
de sole vous imaginez bien qu'elle n'est
pas enseignée alors on à 2009 vendu
quelque part ce concept qu'on a mis au
point pendant dix ans alors à des
associations d'agriculteurs
gds et des groupements des fonds
sanitaire s'occupe de l'état santé des
animaux à l'échelle du territoire ont de
créer une démarche pour les vétérinaires
puisque c'est eux qui maîtrise la santé
dans les élevages
c'est à destination des éleveurs et
surtout de leurs animaux puisque c'est
eux quelque part notre cible est à
destination des techniciens et des
agronomes qui travaillent autour parce
que la particularité du monde agricole
en france est français c'est que tout
est segmenté tout est cloisonné les
agronomes d'un côté les vétérinaires de
l'autre puis finalement la vache le
bouton la chèvre ne retrouve pas ses
petits là au milieu alors on a fait
évoluer notre méthodologie en 2011
bien qu on était conscient depuis trente
ans qu'il fallait s'occuper des sols
mais ça faisait pas partie de nos spas
catch d'enseignement donc bien faire de
l'auto formation de notre côté là dessus
et puis de se dire que dans les fermes
il fallait mettre finalement en harmonie
les sols les plantes à vocation de
nourrir les animaux des animaux
eux-mêmes
et puis finalement l'agriculteur à
l'interface de ses trois milieux et on a
fait évoluer notre méthode est notre
travail vers c'est une vision dynamique
des élevages sachant que c'est
totalement illusoire d'imaginer de gérer
chaque secteur dans son coin puisque ils
interagissent entre eux voilà
aujourd'hui voilà ce qu'ont fait donc on
fait à peu près 200 journées de
formation aux parents destination des
agriculteurs voilà le territoire que
l'on couvre alors nous aussi on va
beaucoup dans le sud-ouest conrad
je suis assez désolé de ce que je vois
on va dire sur la pratique fourragères
des animaux puis des conséquences qu'il
ya sur leur état de santé mais on voit
quand même que ya un mouvement qui se
crée on a une collègue s'appelle chantal
philip donc elle son parcours a été
agricultrice en zone compte et donc
forcément elle les vaches l'herbe le
compter dans le respect des sols c'est
quelque chose qui est dans ce
référentiel depuis longtemps et puis
elle repris des études d'agroécologie et
puis aujourd'hui un s'occupe de parcours
fourrager sur l'europe entière
alors elle sa spécialité c'est l'herbe
ne lui parlez pas de grandes cultures ça
lui donne des boutons
alors on s'est formé sur les sols pour
auprès de gens que vous connaissez tous
et puis quelque part moi qui travaille
sur 13 pays européens
un jour j'ai rencontré un agriculteur en
suisse et puis il m'a dit toi père
manuel il faut que tu dises ses ouvrages
alors quand je suis quelqu'un qui aime
bien livre j'ai lu ces ouvrages sommes
un peu mis la cervelle à l'envers et
puis des livres appelle d'autres livres
alors j'ai dû des chaussures l'eau sur
les sols des choses pressent anciennes
puis je suis j'ai lu des choses sur la
bio lectronique andré voisin rousseau
bressy horde sakr grand la cause qu'ils
venaient wide là mon pauvre ami mais un
côté de quoi tu es passé depuis tant
d'années et puis finalement de deux
chemins en chemin j'ai aussi il faut
intéresser à cette bio électronique
et puis je suis arrivé formé avec mon
associé stéphane et puis chantal d'année
d'après auprès de laurence valay qui
enseigne la bio lectronique mais
strictement donc à usage de la maîtrise
et d'anticipation de la santé humaine
d'accord qu'on pratique pas du tout de
bio lectronique agricole puis à nous
expliquer pendant ces stages mais
l'homme malade laudun flammes et l'homme
à toxines et l'homme stressait de mal se
nourrir de mal s'hydrater comment on
peut faire pour l'emmener à l'état d'un
homme sain apaisé ayant à disposition de
l'eau de bonnes qualités hydratantes une
nourriture celle provenant d'une autre
agriculture
alors c'est sûr que nous la vision
agricoles ont la vision santé humaine
peut être un peu moins
et puis on s'est dit qu'est ce qu'on va
faire de tout ça sorti de là s'est dit
on va faire évoluer un peu notre méthode
de travail même si elle était déjà bien
avancé alors pourquoi 5e parce que
finalement on travaille sur les sols des
plantes les fourrages on travaille sur
les animaux la première étape est
toujours d'interroger l'agriculteur son
préjugé sans le juger sur ce qu'il fait
ce qu'ils croient et à tous ont passé le
passé de ces ses croyances qu'est-ce qui
fait sur les sols ou qui ne fait pas
qu'est ce qui fait sur les animaux
qu'est-ce qui fait sur les plantes
fourragères aller observer ce qui se
passe donc on n'invente pas ce qui est
déjà très bien vers la méthode et roddy
sur les sols sains méthodes de gérard
ducès flottante bio indicatrices un
méthode salim sur l'alimentation des
animaux y a pas eu
l'histoire notre particularité à nous
c'est de mettre des instruments de
mesure là dessus parce que c'est bien
l'observation mais quantifier les choses
c'est encore mieux voilà donc on a des
méthodes de mesure sur les sols les
plantes et animaux dont fait partie le
biopic trimestre et une phase
obligatoire une phase de précisions
c'est d'analysé des sols d'analyser les
fourrages que seront mangés les animaux
et biochimiques knicks aux animaux
puisque ça on a développé sa pendant 20
ans et puis d'un cinquième étape c'est
de la prescription des recommandations
des conduites à tenir après ma foi
l'agriculteur c'est un homme responsable
intelligent et entreprenant il fait il
fait pas il veut il veut pas c'est
aujourd'hui c'est dans six mois c'est
dans dix ans sait jamais peu importe
c'est son choix
un voile alors sorti de ce stage dub
électronique on s'est dit on va
travailler sur les cinq piliers de la
santé c'est ce qu'on va faire cet après
midi qu'un groupe d'agriculteurs quand
on rentre dans une exploitation que ce
soit les sols les plantes et animaux et
l'homme lui-même 5 milliers de la
médecine chinoise c'est un s'occuper de
l'hydratation camp comprend de suite mon
intérêt pour travailler avec gilles qui
est passionné une paire l'eau la
deuxième c'est la nutrition donc le
troisième le pays est la santé c'est
préserver son intégrité physique au
cours du temps c'est principalement une
notion acido basique et macro minérale
c'est préserver l'environnement au sens
de la qualité de l'air ça c'est
intimement liés aux animaux allaient à
fonctionnement leur système digestif et
savoir si sarraute et si ça pétarade un
peu trop c'est les moteurs sont bien ou
mal réglé et puis de notion de bien-être
est une leçon d'oxydoréduction notion
hormonal donc ça c'est notre fil
conducteur dans les fermes sur les sols
les plantes les animaux et les humains
voilà on s'est formé aussi sur les sols
en suisse mme qui suit franco-suisse
suis de culture
je vais énormément formation suisse
parce que j'aime bien leur approche et
puis finalement 2016 les nos chemins se
sont croisés avec gilles puisqu'il
fallait que cette composante
or entre dans notre schéma de maîtrise
des écosystèmes de ferme et on a lancé
donc le programme à un aqua bio
lectronique 1b danse mais tri dans les
élevages de
wynants sur la partie sol plants &
animals alors voilà aujourd'hui on
associer nos compétences ensemble parce
que chacun détient un morceau de
l'histoire et puis on s'associe sur des
compétences extérieures bien entendu et
puis on a été formé par olivier husson
nous avait entendu hier sur la
bioélectronique des sols et je le
remercie de tout ce qu'il nous a apporté
alors voilà aujourd'hui notre schéma de
fonctionnement qui nous permet de
finalement d'accompagner l'éleveur dans
la restructuration de son écosystème de
ferme
partant du principe que pour nous c'est
beaucoup plus facile de le faire avec
des ruminants que de le faire des
monogastriques et c'est beaucoup plus
facile de le faire si ce sont des
animaux qui sont au pâturage ou avec des
dérivés e derby c'est beaucoup plus
compliqué quand on veut travailler avec
des issues de céréales est ce qu'on le
verra tout à l'heure malheureusement fin
voit heureusement les ruminants ne sont
pas faits pour manger des céréales
voilà donc quand le fait par défaut mais
ils ne sont pas faits pour ça
alors notre métier aujourd'hui pour
reconstruire des écosystèmes ferme c'est
d'aider les éleveurs à potentialiser
leur sol
alors les plantes fourragères on ne
parlait pas des plantes vocation à
nourrir les hommes
seule chose qui m'intéresse c'est ce
qu'on met dans la chaudière des vaches 1
et de potentialiser l'eau ça je rejoins
conrad donc d'économiser 7 au savoir la
l'évacuer quand y en a trop l'hiver
savoir la retenir qu'un appât cdt
produire de la biomasse à manger le plus
longtemps possible au courant de l'année
et notre métier cdt des ruminants à
convertir cette biomasse en ressources
foetus les viandes et faire des produits
très qualitatif dans le respect total
agro environnementales et là je rejoins
ce qui a été dit par courade finalement
de mettre en place depuis maintenant
presque vingt ans on produit plus avec
des animaux meilleure santé avec moins
de pathologies moins d'antibiotiques
moins de phytosanitaires
donc c'est bien agriculture qui et
productiviste oro au bon sens du terme
et ça va bien plutôt mieux pour tout le
monde alors deux exemples pour vous et
vous illustrez sans quelques diapos une
ferme de la nièvre
donc comment le défi une ferme de
saône-et-loire laitière le défi comment
sortir ces exploitations d'une impasse
sanitaire techniques financières
humaines
le cahier des charges pas forcément des
exploitations qui soit arrivé à un état
de déchéance totale
ben comment réduire les pertes animal
comment obtenir un maximum de tenir
d'autonomie alimentaire en achetant le
moins possible alors une ferme de 3,8 et
h 550 hectares avec 80 hectares de
cultures dans la nièvre des parcelles
disséminées sur 30 35 km autour de la
ferme 300 villages de charolaises 250
vos malades par an mais ça dure depuis
une dizaine d'années pas d' autonomie
fourragère malgré la surface fourrage de
piètre qualité des graves problèmes de
distribution d'eau dans l'exploitation
alors l'utilisation de fumier oui mais
tous concentrés sur 80 hectares de
cultures de vente et rien sur les
pâtures qui nourrissent des vaches
et puis de l'autre côté une ferme de 4th
en saône-et-loire 250 hectares dont 50
hectares de prairies inondables en bord
de saône 120 villages de prim'holstein
avec un renouvellement à plus de 60%
c'est à dire ce qu'on appelle nous l'air
de lavage jetables et mortalité adulte
d'environ 20 pour cent cinquante vaches
salers pour manger ces prairies
inondables
sans vos malades par an grâce aux
dominantes maïs comme se fait beaucoup
en saône et loire 7 kg de concentrés à
dominante soja donc des minéraux des
tampons des fourrages de qualité très
moyenne des problèmes de qualité de
disponibilité en eau
et puis bien sûr l'agriculture basée sur
la fertilisation azotée du lisier avec
de graves dysfonctionnements des soldes
alors je vous fais pas de dessin si vous
regardez ni vaches donc d'autres fil
conducteur a été forcément le s'occuper
de l'eau puisque c'est un problème des
tractations de ces animaux de s'occuper
du management des animaux ce qu'ils
étaient il ya quelques années plus jaune
que blonde aulas qui sont à peu près
devenu de s'occuper de réduire la part
de maïs dans les rations de ré de rené
ramené de l'herbe de bonne qualité
dans leur ration alimentaire et puis
dorion tel système plutôt pour les
vaches à lait sur un système sec fois
bon ça c'est ma culture jurassienne qui
d emmener à spa s'occuper la géobiologie
des lieux de toutes les pollutions
électriques et électromagnétiques jo
tellurique accompagner tous contraints
s'occuper des hommes puisque il était
dans un état de détresse important et
puis bien entendu un moment donné
s'occuper des sols au sens de répartir
ce fumier de façon un peu équitable
qu'il n'y ait pas le tiers monde et le
quart monde dans une partie de la ferme
et puis de remettre les vaches au pré
avec une utilisation des pâturages pour
limiter la compaction des sols puisque
vous imaginez bien que des vaches
charolaises aussi dire que des autobus
voilà donc on a travaillé l'eau trail
des animaux on a travaillé les bâtiments
je veux passer rapidement là dessus donc
pour essayer d'amener ça donc un état
d'équilibré alors aujourd'hui c'est 12
vos malades sur 300 qui naissent c'est
moins soixante dix mille euros de frais
vétérinaires par an et puis c'est plus
de 80000 euros d'argent dans la caisse à
la fin de l'année hommes ont ça prend
pas à 5 minutes 1 ça c'est le troupeau
tâche et hier c'est la même comédien
pour des raisons qui sont un petit peu
différente donc là c'est réduire la part
de maïs ça c'est une certitude
chez nous en suisse s'est limité à sept
kilos de matière sèche danser des lois
fédérales et heureusement
heureusement donc c'est de réduire la
part d'ensilage de maïs dans la ration
forcément ça mange quand ressèment
d'autres choses
on remet de l'herbe dans la ferme qui
avait oublié d'en faire
on remet les marches au pâturage
puisqu'elle n'y était plus et puis on
essaie de faire un pâturage dynamique
quelque chose qui ressemble à quelque
chose alors du maïs oui toujours encore
mais fait autrement
donc ça c'est les maïs qu'on a fait
cette année avec le système 1 à quoi
voilà des betteraves oublié d'en fermer
dans une rotation avoir une racine ou un
tubercule c'est fondamental est
fondamental pour les vaches sont plus
fait pour manger les betteraves et des
pommes de terre que de l'amidon de
céréales et de maïs 1 sur le fond et
puis bien sûr s'occuper des sols changer
les techniques de travail ça c'est
plutôt la partie de gilles que la mienne
et puis la betterave et contribue à ça
et puis bien entendu s'occupait toujours
la même chose du lieu des hommes et puis
du milieu de vie des vaches donc sur le
plan géologique et pollution x ou y
alors c'est le même schéma de façon on
va changer c'est notre équipe c'est
notre façon de travailler et on arrive à
peu près au même résultat aujourd'hui
les agriculteurs qui en cinq ans ont
épongé cinq cent mille euros de dettes
donc selon les ja bouchard qui trouve
n'en reste encore un peu mais ça va
aller ça valait alors les évolutions
forcément si on commence à travailler
sur l'équilibré de santé des animaux des
kits digestif forcément ce qui sera
l'échappement donc pipi caca ben c'est
déjà plus équilibré ça se mesure ya pas
de soucis ce qu'ils restituent au sol ça
va fonctionner un petit peu mieux appris
des techniques culturales à mettre en
place si on regarde un peu les fourrages
donc nous on a fait des grilles de
lecture rapide pour les agriculteurs
pour qu'ils s'y perde pas dans les
chiffres
la première chose qui nous intéresse
nous c'est de voir l'accumulation des
métaux lourds et puis d'inconséquence
ces démissions des macros léman qui nous
intéresse puisque si vous avez ça qui
s'accumulent dans un sol en mauvaise
santé et dans des plantes en mauvaise
santé forcément derrière vous imaginez
que l'état de santé des animaux c'est
compliqué voilà donc ça ces indicateurs
des vraiment des troubles minéraux
important dans les fourrages
mais qui sont liées à des
dysfonctionnements de la relation seule
plante
bon on a encore des preuves de métaux
lourds à régler faut pas s'imaginer que
se passer va s'effacer comme ça mais ça
avance ça s'améliore d'année en année
tranquillement et puis on arrive
maintenant avoir des fourrages en
quantité et en qualité à peu près
correct il nous reste un peu cette
fraction métaux et minéral à gérer bon
ça c'est l'évolution quand même malgré
tout des valeurs alimentaires des fois
les valeurs minérales les choses
s'améliorent tranquillement d'année en
année la courbe de tendance est plutôt à
l'amélioration qu'à la détérioration si
on regarde des animaux mais parce qu'ils
étaient ceux qui deviennent des vaches
qui était jaune ne deviennent blanches
elle ressemble à peu près à quelque
chose elles font quelque chose de leur
vie elles remercient leurs propriétaires
d'avoir pris des bonnes décisions
je suis pas grenoble de métier mais
quand on va prendre sa bêche et qu'on va
voir ce qui se passe dans le sous sol
des parcelles qui nourrissent des vaches
bien que la texture des sols c'est pas
pareil on voit bien que les nodosités
c'est pas pareil
on voit bien qu'on a diminué par quatre
la prod l'utilisation d'azoté dans les
parcelles
on voit bien qu'on est capable de
nourrir un peu mieux les animaux ça y'a
pas photo sur notre exploitation
saône-et-loire mis beaucoup beaucoup
d'herbe dans cette ration alors
l'éleveur avait des craintes je ne
produirai jamais à cette biomasse pour
mes animaux
aujourd'hui on est capable de faire
trois tonnes de matière sèche de plus
sur les parcelles d'herbe que ceux des
parcelles de maïs avec quelque chose qui
est beaucoup plus vertueux pour la
planète
certainement beaucoup plus vertueux pour
les animaux est beaucoup moins coûteux à
usage
voilà donc voilà ce qu'on a fait sur les
maïs depuis quelques années donc on a
travaillé comme traille sur les arbres
avec la machine
anna quoi pour activer la germination
activer la pousse des plantules et puis
a mené la résistance aux maladies et des
maïs voilà une aux betteraves qui ont
commencé maintenant il ya deux ans sur
la troisième récolte cette année
alors où c'est pareil sur les fourrages
dans une amélioration tranquille surtout
sur les valeurs libérales et des valeurs
sur les métaux lourds 2016 2019
bon forcément les instances comme on
travaille pour beaucoup de l'association
d'agriculteurs les instances politiques
sanitaires nous regardent de loin
viennent aux formations viennent dans
les élevages et nous lui baissé c'est
bien votre truc
mais il faudrait nous faire une
plateforme d'essai donc à l'initiative
d'adé spp dans le 31 janvier ben on va
vous donner des budgets pour mettre en
place un essai grandeur nature
on vous donne six fermes allaitantes et
tiers des fermes en conversion bio et
vous nous montrez ce que vous savez
faire des éleveurs
donc on a mis en place sa méthodologie
ça fait la troisième année qu'on y est
finalement deux ans et moins 75%
d'antibiotiques
l'objectif c'était moins 25 ces
réductions de 10 % de la mortalité et
puis nous annonce et coordonné trois ans
pour consolider ses observations que
nous donner des élevages de petits
ruminants
pour faire la démonstration puisque
quelque part ça commence un petit peu a
excité les instances nationales
alors aujourd'hui on en arriver là et
forcément nos chemins ne peuvent que se
rencontrer avec vers de terre diffusion
puisque c'est la même vision forcément
d'un côté l'école vétérinaire n'en soit
enseigné la médecine la santé corriger
les troubles de santé pendant 20 ans à
travailler sur les aspects biochimiques
marqueur du stress indique un indicateur
de santé
forcément aller s'occuper des sols des
fourrages on a essayé de mettre tous à
l'équilibré vers ensemble que la
bioélectronique est un instrument
intéressant pour quantifier ces
équilibres et puis finalement on en
arrive à vendre bain cette ferme la haye
les 40 de la santé humaine et animale
puisque animaux sont en bonne santé et
des produits qui en sortent sont
qualitatifs vont mettre les gens en
bonne santé derrière c'est lisible pour
le consommateur
puis rentrer à n'importe quel moment
dans la ferme l'agriculteur n'a pas peur
lui montrer ses sols ces plantes ces
animaux lui même c'est tout à fait
lisible et transparent c'est une
démarche qui ecophyto quai conti bio
puisque là alors la fed à preuve
chiffrée
est ce une démarche tagro santé alors
forcément on a décidé avec gilles deux
fondeuses de fusionner nos activités
puisque toute façon elles sont
symbiotique entre nature éthique et
toujours son incubateur d'idées 5e fait
son métier cd audite le suivi de ces le
statut d'école c'est la formation
simao le diagnostic n'a quoi pour l'eau
puis finalement la conclusion que je
dirais sur la reconstruction des
écosystèmes du haut de mes 55 ans je me
dis que finalement partir d'un sol
désertique de sur plusieurs siècles sans
passif humain sans passif chimiques sans
passif de rien du tout on n'a pas de
contrainte que les contraintes des
décisions que nous on va prendre en ahl
financement ou dans les plans l'accord
du roi les gens pour nous accompagner
on y va finalement sept ans finalement
les résultats sont rapides alors qu'on
pourrait penser que sur un désert ça va
être compliqué le corollaire dans une
ferme française européenne avec le
passif chimique du sol le délaissement
des prairies
le passif humains et du lieu le poids
des habitudes des contraintes
financières les contraintes de la pac et
ben c'est un va beaucoup plus lentement
ça vaut le coup de le faire y'a pas de
soucis mais il faut être conscient que
ça ira beaucoup moins vite que dans un
désert sachant que le chemin restera
quand même toujours le maître d'oeuvre
cette s'occuper de l'eau s'occuper des
sols s'occuper du lieu si on a déjà fait
ça mon avis on a déjà fait 99 % du
chemin
ça peut vous paraître bizarre pour un
vétérinaire qui veut maîtriser la santé
de concentrer tous ses efforts sur l'eau
le sol les plantes et le lieu finalement
après il n'y a plus qu'à ne pas faire de
grosses erreurs sur la gestion des
ruminants dans leur phase de préparation
à l'accouchement pendant leur phase de
lactation ou de croissance et arma tmh
auprès la ouenghi sont pas et à gérer le
pré autrement là où elles y sont il ya
recultivée de l'herbe toujours couvrir
ses sols met des méteil jamais les
laisser la terre à nu produire de la
biomasse produire de la biomasse
s'affranchir le plus possible d'achats
de matières nutritives extérieur et puis
je le répète réduire la proportion du
maïs et du soja dans sa ration même s'il
faut pas se mentir dans des systèmes
intensifs
il a sa place à condition d'en réduire
la quantité
voilà une autre particularité au final
c'est quoi c'est de chercher à
comprendre surtout de mesurer mesurer
étape par étape ce qui se passe de
quantifier des interactions dynamiques
qui vient entre eux des hommes les
animaux les plantes et les sols est
toujours avoir à l'esprit que vous
faites une variation dans la ration des
animaux offrez une variation dans ce qui
va sortir à échappement et vous ferez
une variation dont le sol qui vous
engendra une variation dans la plante
qui ré engendra une variation dans quand
elle reviendra reviendra dans le rumen
des bovins donc on est obligé de bien de
rééduquer les agriculteurs avoir une
vision dynamique permanente quotidienne
toute l'année de ce qui se passe dans
leur sol leurs plantes leurs animaux
aient eux mêmes surtout d'avoir des
outils de mesure alors merci à ver de
terre
merci à olivier qu'elle a beau fond à
gauche de tout son éclairage qui nous a
donnés sur les sols puisque ça faisait
pas partie de mon référentiel à l'école
vétérinaire
et voilà pour la première partie de la
restructuration des écosystèmes
[Applaudissements]

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