Retour d'Expérience en Maraîchage Sol Vivant - François MULET
Universités d'Eté - F. MULET - Retour d'Expérience en MSV
Aujourd'hui, nous vous proposons l'intervention de François MULET lors de nos Universités d'Eté Sol Vivant à Marciac en août dernier ! Il vous parlera de son retour d'expérience en maraîchage sur sol vivant.
Transcriptions
Transcriptions
on m'a demandé pour cette pour être un
peu exhaustif de parler du réseau
maraîchage sol vivant qu'on a monté à
partir de 2012 et d'essayer d'en faire
un bilan
simplement donc pour expliquer ce que
c'était que le réseau msb msv donc il
veut dire maraîchage sur le vivant
excusez moi donc le réseau maraîchage
seules vivant qu'on a commencé à part à
Afficher la suite
monter à partir de 2012 et donc d'en
faire un bilan exhaustif donc le réseau
maraîchage ceux vivant qu'est ce que
c'était c'était un certain nombre de
maraîchers souvent des petits structure
diversifiée
inspiré par la permaculture inspiré par
futur qu'a inspirée par un certain
nombre de choses et surtout inspiré par
la dynamique qui voyait chez les
céréaliers conventionnel qui commençait
à faire beaucoup de soul vivent beaucoup
de semis direct et balle et maraîchers
se sont dit après tout pourquoi pas nous
alors c'était une comment dirais-je on
symbiose un peu interdit qu'on a fait
c'est à dire que nous petits maraîchers
bio diversifiée en vente directe locale
de saison mais qui gagnaient pas
forcément beaucoup d'argent on a été
voir les gros céréaliers conventionnelle
avec les gros tracteurs qui polluent
machin etc et on leur a dit bah ça a
l'air sympa votre histoire de non
travail du sol
comment on pourrait faire ça en
maraîchage et personne absolument
personne n'était sur le sujet pour la
petite histoire ce devait tourner encore
2018
donc ça devait être en 2007 ou 2008 je
cherchais des gens pour m'aider sur
cette question de l'arrêt du travail du
sol la restauration des sols en
maraîchage et j'ai envoyé un long mail
où j'explique et où le projet plein
plein de gens mais vraiment plein plein
et il y en a qu'un qui m'a répondu c'est
un certain conrad et il m'a dit tu sais
ton sujet c'est un sujet que personne ne
comprend pour la plupart des gens ça n'a
même pas de sens était tout seul en slip
dans la campagne et il y aura personne
pour t'aider sauf moi je te filer un
petit coup de main et donc effectivement
dix ans après il y avait il ya eu
d'autres personnes qui sont venus
m'aider mais on a démarré comme ça et
puis donc j'ai démarré sur ma propre
ferme vu que j'étais maraîchers pendant
dix ans j'ai démarré sur ma propre ferme
cette tentative d'arrêter de travailler
le sol et petit à petit j'ai rencontré
d'autres collègues étaient sur la même
démarche et et ont donc en 2012 c'était
un ange d'ailleurs on a fait la première
rencontre nationale marie chef
survivants en 2012 où on a commencé à
présenter à tous les premiers retours
d'expérience puisque on avait un certain
nombre de cultures encore tout mais qui
commence à vraiment bien marché sur des
systèmes sans travail du sol
et donc il ya eu depuis des rencontres
nationales et ce qui s'est passé aussi
c'est que dès la première rencontre en
fait on a eu l'idée de les filmer et de
les mettre en ligne
et ça a très bien marché est en fait le
réseau maresches survivants s'est
structuré pendant cinq ans autour d'une
chaîne youtube ou ont diffusé toutes les
innovations toutes les inventions toutes
les nouvelles idées agronomique qu'on
avait et elle raison s'est construit
comme ça et en fait suite à la réussite
de ce majeur de cette dynamique de
diffusion de l'information c'est là que
j'ai eu l'idée de monter vers de terre
production pour le faire sur toutes les
filières en fait et pas juste le marché
cherche donc maintenant on va reparler
un petit peu plus de l'histoire de la
technique et ensuite de la technique
elle-même et des défis auxquels on a les
défis qu'on a dû relever pour réussir à
arriver au bout de notre projet et
ensuite on discutera un petit peu de ce
qui reste encore à faire
ou est-ce qu'on en est aujourd'hui donc
il faut imaginer
j'ai commis longtemps en fait 20 minutes
alors faut imaginer que l'idée de ne pas
travailler les seuls pour produire des
légumes en fait c'est pas du tout une
idée nouvelle
les nouvelles dans notre société mais en
fait elle est pas nouvelle en fait les
amérindiens faisait déjà ça vous savez
une balise vous savez la courge
l'haricot tout ça ça existait déjà et
ces gens là évidemment on n'avait pas de
charrue cinq corps avec des tracts
détracteurs de 300 chevaux mais pas et
d'ailleurs il avait a priori même pas de
traction animale ou vraiment des choses
très sommaire et pourtant il avait une
agriculture florissante ce qu ont
inventé créé et construit le plupart des
plantes maraîchères qu on utilise encore
aujourd'hui donc on voit qu'en fait ce
qu'on fait aujourd'hui c'est une
réinvention l'humanité a déjà fait ça
dans le passé alors on n'a pas tous les
détails mais ce qui est intéressant
c'est qu'on trouve dans tout le bassin
amazonien des des sols très noir on sait
qu'ils sont d'origine anthropique c'est
l'homme qui les a créés parce qu'on
trouve beaucoup de débris de poterie on
trouve plein d'éléments on sait que ça a
été fait par l'homme et ses des sols
avec des taux de matière organique
stratosphérique donc ça c'était quand
même une source d'inspiration très
intéressante l'agronomie moderne nous
disait que après tout un point point et
demi de matières organiques ça allait
bien si on ne mettait plus on à l'épaule
et on allait avoir un plein de problèmes
et puis on voyait que dans le passé
l'humanité avait parfois construit les
sols à 20 % de matière organique
donc ça pose question
mais surtout c'est des sols qui ont
survécu six cents ans c'est à dire que
six ans après les soldes ils ont
toujours 20 % de matière et unique et ça
pousse toujours très bien sûr donc
c'était quand même très inspirant et
surtout ça a débloqué un peu l'esprit
sur les usages de la matière organique
on s'est beaucoup de poser de questions
sur l'art et la manière dont ces six
nations sud américaines avaient créé
tout ça alors une autre source
d'inspiration hawks étaient les
techniques maraîchère du siècle dernier
puisqu'en fait notamment tout le bassin
parisien il y avait une très très très
forte activité maraîchère ou l' usage
des matières organiques était généralisé
moi même dans ma famille j'avais des
maraîchers qui est con travailler sur
deux générations avec des techniques
comme ça et ça marchait très bien et en
fait on se rend compte que tout là toute
la tous les légumes pendant 102 100 ans
ils ont été produits sur des modèles où
il y avait beaucoup de matière organique
mais c'est en fait que très récemment
qu'on a retiré la matière organique des
systèmes quand je dis très récemment en
maraîchage ça fait 30 ans quoi qu on a
40 ans qu'on a retiré la matière
organique des systèmes qu'on considère
que la matière organique c'est plus le
pilier du maraîchage alors qu'on fait et
donc c'est extrêmement récents on s'est
inspiré de ça on s'est inspiré des
techniques de conservation des sols
l'atout strate des stratégies de semis
direct les stratégies de couverts
végétaux etc
ça veut dire ça veut dire que la photo
la photo la troisième celle du sel du
soja sous un couvert méteil probablement
un sec le flash c'est là c'est quelque
chose de normal ça il semblerait
c'est une nouvelle forme de normalité
c'est une nouvelle forme de normalité
par contre le semis direct sous couvert
tels que je crois que c'est quand même
plus ou moins une invention puisque
c'est probablement la première fois dans
l'histoire de l'humanité qu'on fabrique
autant de céréales probablement qu'avant
dans ce n'est pas autant ou assez
différemment
moi qui suis né sous les arbres ça
ressemble un peu un peu un peu un gland
qui tomberait dans une litière
forestière ça ressemble à ça des
formations professionnelles probablement
et alors il y avait quand même des
auteurs il était vraiment pas nombreux
c'est même ma liste et pas du tout
exhaustive vous m'excuserez si j'en ai
oublié
et quand même des auteurs qui nous ont
inspirés il y avait notamment fiocca qui
avait commencé à bosser après la seconde
guerre mondiale qui lui avait développé
son système de céréales en semis direct
ça a été un des premiers a vraiment
développé ça sur les céréales enfin
j'entends céréales paul maïs mais
vraiment le blé et les céréales comme ça
le problème c'est que fut qu aucun
n'apportait pas vraiment de solution
pour faire du légume il s'était très
concentré sur la céréale il avait réussi
à construire un système autofertile sur
la céréale et quand il parlait des
légumes bas il votait un peu en touche
et on manquait vraiment de matières en
lisant figure aucun pour réussir à faire
du maraîchage son travail du sol et de
la reconstruction seul en france il ya
eu deux personnes qui n'est qu'ils n'ont
pas mal influencé c'était marc bon fisc
avait repris les travaux de fukuoka et
qui avait adapté la rotation céréalière
de fuguer au quart à la france ça marche
très bien aujourd'hui encore on est en
train de finir de mettre au point
techniquement les travaux de bonfils
hier il y avait sylvain tremblay
schlager à la ferme de refaire qui
développe ça dans le nord-est de la
france
ça fait une dizaine d'années nous qu'on
avait rouvert le dossier et puis ça
avait du mal à prendre techniquement il
ya beaucoup de changements apportés puis
aujourd'hui ça commence à prendre corps
et emilia slip qui était une amie de
mark vos filles c'est mina adlib vous
devez connaître qui connaît emilia vie
parce qu'elle a fait c'est la butte et
la papaye la butte payet c est misé un
résident qui a inventé ça puisqu'elle a
mené en france les prémices de la
permaculture qui se développer dans les
pays anglo saxons alors pourquoi emilie
red lips était très intéressant pour
nous parce qu'à prenez là une butte de
terre m étais de la paille dessus et
es10 et l'appareil ça suffit à nourrir
le sol
mon dieu quelle horreur et en plus son
truc elle l'avait essayé pendant 15 20
ans et ça marchait pas trop mal donc à
mettet queue de l'appareil le problème
c'est que la paille
il n'y a pas de la zone ii dans le npk
on sait pas trop et puis et c'est qu'il
ya plus de travail du sol et donc
c'était très perturbant
tous les agronomes classique disait
c'est absolument pas possible de nourrir
un seul paquet de la paille et pourtant
elle avait démontré que ça marchait j'ai
aussi trouvé des traces dans les années
90 deux groupes de maraîchers qu'avait
essayé ces stratégies de semis direct
sous couvert ces stratégies de sol
vivant ça s'appelait pas comme ça à
l'époque
et en fait ça n'a pas marché mais
plusieurs groupes en france qu'on
essayait qui ont échoué parce que
techniquement ils n'étaient pas prêts
techniquement il n'y avait pas internet
pour retrouver tous les textes pour
retrouver toutes les sources
d'information et donc il a fallu
attendre les 2000 les années 2010 un peu
avant 2010 pour qu'on recommence et que
pour c'est que cette fois là ça
fonctionne cette fois là on avait
suffisamment d'éléments techniques
suffisamment de bibliographie on s'est
aidé dé retour qui était développé chez
les séries enfin des retours
d'expérience des céréaliers et et on a
réussi
donc les quelques gros points clés
agronomique il a fallu des bobines et le
problème de la fertilité saprophytes
excusez-moi la fertilité saprophytes
c'est justement c'est quand je mets de
l'appareil sur le sol il est mangée par
l ai mangé par le sol mais ça nourrit le
sol alors qu en semis direct sous
couvert on s'intéressait beaucoup plus à
la plante vivante et la plante mort
qu'on s'y intéressait beaucoup moins ça
on a des bobines un peu ce dossier la
fertilité ça profite en fait ça signifie
le ver de terre c'est le ver de terre
qui génère une grosse grosse partie de
la fertilité saprophytes qu'est ce que
c'est que les matières organiques
comment s'en sert comment les met dans
les sols etc etc
le carbone qu'est ce que c'est que le
carbone est ce que c'est un truc utile
est ce que c'est le moteur du système on
a des bobines et ce à la zot aussi
beaucoup de questions sur les bactéries
fixatrices d'azoté et la stabilité des
sols
j'en ai parlé ce matin avec lollier la
stabilité des sols comme on reconstruit
un sol puisque nos sols sont en très
mauvais état
donc on a créé le réseau maréchal seules
vivant et aujourd'hui avec vers des
terres production je m'attaque
et avec pour une lecture du vivant je
m'attaque aux filières longues puisque
aujourd'hui on a une grosse demande
groupe de producteurs pour aller sur ces
démarches l'a vraiment sûr de la filière
le monde des très grosses surfaces
donc c'est en train de se faire il va y
avoir deux ans de travail un peu discret
où il va pas sortir grand chose j'ai en
termes d'information et de vidéos parce
qu'on n'aura pas grand chose de vraiment
intéressant à montrer mais c'est en
train de se faire et il ya beaucoup
d'organismes techniques qui sont
intéressés et donc moi j'ai bon espoir
qu'on va réussir à faire basculer dans
les dix ans qui viennent
la filière légumes et ça peut aller plus
vite qu'en céréales en fait on va le
voir après pourquoi
premier problème de la production de
légumes c'est que ça ne produit pas de
biomasse on a montré tout à l'heure les
maïs de 5 m on a parlé des recettes de
couverts végétaux un radis de 18 jours
c'est pas avec ça qu'on construit un
seul malheureusement même un chou ça
fonctionne pas très bien
une courge sein des systèmes racinaires
assez costaud qui font quand même du
boulot en terme de décontraction mais on
a quand même globalement dans tous les
systèmes maraîchers une lacune dans la
production de biomasse
une lacune dans le site guide gerben et
ça c'est une des principales raisons qui
font que dans les années 90 les
maraîchers qui ont essayé n'ont pas
réussi parce que ils n'avaient pas de
cycle de la fertilité du sol tout
simplement avec le légume donc tout
simplement si je fais une salade
qu'est ce que j'ai comme production de
biomasse anvers a pas grand chose
comparé ne serait-ce qu'un humble et
même un blé conventionnel blé non
quant au calcul on a dix fois moins
vingt fois moins de production de
biomasse pour nourrir le sol
il semblerait que la salade comme leur a
dit on ne ramasse pas la graine mais
bien la plante qu'on exporte total c'est
ça le problème c'est à dire qu'en fait
on laisse pas les plantes
faire leur développement végétatif
complet donc leur a dit de 18 jours
c'est le pire avec la roquette et puis
les épinards et ce genre de truc c'est
des plantes dont on coupe le cycle en
plein milieu de leur développement alors
que là par exemple j'ai une des salades
en grain donc en première classe à ma
gang rennes ça monte comme ça ça fait de
la paille ça fait la tige c'est solide
parce qu'elle a fini son cycle en fait
en légumes on empêche les plantes de
finir leur cycle on a des plantes
bisannuelles qui quand même sont plus
développés avec des systèmes racinaires
un peu plus costaud puis des plantes
vivaces comme la rue barrable artichauts
asperges et c'est donc c'est quand même
trois catégories de plantes qui en
termes de production de biomasse sont
assez différents mais globalement je
vais réussir à obtenir des systèmes
j'irai vaguement durable que avec les
vivaces et les autres
j'ai toujours avoir un problème en terme
de fertilité des sols donc ça c'est un
problème qu'on a c'est renée chiffres et
un radis de 18 jours c'est zéro en
termes de carbone ont concerné même
temps on sent bien de même pas calculé
combien de dizaines de kilos c'est zéro
dans le bilan c'est plus simple les
bisannuelles quasiment pareil et la
vivace on arrive à bricoler un peu
différemment
vous l'avez vu ce matin pour polluer je
fais du café ont maraîchage ont fait
beaucoup beaucoup beaucoup de café mais
alors vraiment beaucoup et ça c'est un
des très gros problème c'est à dire que
on travaille beaucoup plus les sols en
maraîchage aujourd'hui dans les
itinéraires techniques en céréales et
donc ce problème de dégradation des sols
il était particulièrement flagrant
maraîchage et donc on est particulier
beaucoup de boulot pour reconstruire les
sols alors qu'est ce qui se passe quand
on qu'est ce qui s'est passé quand on a
essayé de faire du maraîchage son
travail du sol
il s'est passé la courbe rouge beaucoup
de travail du sol
j'arrête de travailler mais sol parce
que je veux faire du maraîchage seules
vivant monsols il ce compact il devient
dur comme de la brique
il perd toute sa porosité mécanique et
il n'y a absolument plus rien qui pousse
alors ça c'est des courbes qui sont
issus des travaux des céréaliers en
céréales c'est ça qui se passe quand
vous faites une transition en semis
direct voeu de faire très attention la
compaction votre sol parce que votre sol
il a pas de porosité biologique il n'a
pas de structures biologiques il a pas
d'eau liée il a pas de complexe atomique
donc chez nous ça c'était
particulièrement flagrant et notre job
ce que nous ont expliqué les céréaliers
c'était vous devez recréer la porosité
biologique
les vers de terre et mycorhizes la
matière organique le complexe chimique
etc etc
sauf que nous on était particulièrement
bt parce que nos légumes produits j'ai
très peu de biomasse du tout petit
système racinaire et donc ça marche est
particulièrement mal donc on a inventé
un truc ça s'appelle intrants massif je
vous en parlais après c'est à la fin au
bout de cinq ans de réflexion on a
trouvé une solution pour tout faire très
vite bien et arrêter de s'embêter
c'est pas possible de le faire dans tous
les cas mais en tout cas ça marche donc
le constat qu'on a fait dans le nord
stratégie de reconstruction du sol c'est
que les sols vivants gelée par montré ce
matin j'aurais pu mais là j'ai un peu
plus de temps les sols vivants ça font
pas dans l'eau donc un sol de prairies
je me mets dans l'eau ça font pas
insolent de forêt ça font pas mal de
forêt j'ai pas réussi à sortir une belle
mode parce qu'il ya les racines donc
quand j'ai mis mon coup de bêche
mais ça font pas par contre un sol
pauvre en matières organiques en
l'espace de 30 minutes
ils font il fait du café et on a un gros
problème en maraîchage on a un gros
problème on avait un piège en 1h âge
comme a résolu c'est qu'on nous disait
matière organique égale compost et ça en
fait c'est un énorme piège et des gens
qui s'était pris les pieds dedans et ça
les avait empêchés de reconstruire leur
pauvreté biologique
parce que comme on l'a expliqué ce matin
quand vous pour fabriquer du compost
qu'est ce qu'on fait on prend de la
matière organique
j'ai rêvé et ça y est je suis perdu ça
vaut plus donc pour faire du compost
comprendre la matière organique frêche
on l'a fait prédigéré par des
micro-organismes et en fait ce qu'on met
le compost c'est une déjection de
micro-organismes et nous on avait besoin
de micro organismes vivants le
champignon pour structurer nos sols donc
en gros si vous vous mettez du compost
dans vos sols vous n'arriverez jamais à
retrouver la stabilité structurale de
vos sols ou alors il va vraiment falloir
mettre beaucoup beaucoup des couverts
végétaux etc
mais on a compris que le compost c'était
quand même un piège on le réservé à
certains usages le smi légaux des tombes
de trucs
si vous voulez de la fertilité et non
pas de la façon et la fertilisation très
rapide y avait des complices qui
marchait bien mais globalement ça
pouvait pas être le pilier de la
fertilité donc c'est un bon outil mais
il faut vraiment le mettre à sa place et
ça peut pas être le pilier de la
fertilité
donc c'est la photo que je vous montrais
ce matin mais cette fois avec du brf ce
qu'on a fait ça c'est nos stratégies
d'intrants massif c'est on prend la
terre on la mélange avec d'un matière
ganic fraîche et là c'est au bout de six
mois
au bout de six mois le sol voilà quand
on le met dans l'eau ils font plus il
tient il devrait retrouver cette
résistance à l'eau et au bout de 120
jours ben il a suffisamment de services
écologiques pour que les plantes on
commence à se développer sur le mode de
terre donc cette utilisation des
matières organiques morte
cette utilisation des voix de recyclage
saprophytes par le sol ça nous a permis
en fait de restructurer très vite très
fort les sols pour réussir à faire la
lecture sans travail du sol
donc comment ça se passe en fait dans
votre sol vous avez 5 pensant
d'organismes vivants faire de terre
bactéries champignons nématodes etc
qu'est-ce qu'ils vont la matière
organique à peu près tous la même chose
la différence et à différents stades
mais en gros ils vont manger
il sait tout le réseau trophique qu'il
ya sur la décomposition des matières
organiques et
donc c'est ce qu'ont à anvers et les
résidus végétaux donc ça c'est un seul
normal je dirais de près riom donc on a
la liste des êtres vivants qui mangent
de la matière organique qui font des
matières organiques morte qui sont la
fraction active mais qui se décompose
assez rapidement et quand on est arrivé
au bout du processus de décomposition
on a fabriqué le mieux stable qui
chimiquement est assez équivalent au
compost en fait et c'est tout ce
processus d'activité biologique qui
génère la structuration du salaire et
donc nous c'est vraiment ce modèle de
structuration 2d compaction du sol
d'organisation du sol qu on a recréé en
utilisant de la matière organique mortes
dans les sols donc ya toutes ces
bestioles là et ce qui était intéressant
de comprendre c'est que c'est un peu un
détail je pars allemand de creuser
en fait c'est un détail c'est
l'essentiel mais je pars à temps de
croiser c'est que ce complexe argilo
unique
il se fabrique à l'échelle du micron si
vous prenez un bout de bois une motte de
terre pour les mettez côte à côte
bah ça ça fait pas un sol ça fait un
bout de bois avec une motte de terre
côte à côte le complexe archéologique
séquence est mélangée au niveau du
micron c'est vraiment à cette échelle-là
voire même au dixième au cinquième de
micro et donc qui fait ce travail
réellement et ce que je peut mélanger au
micron avec une charrue parce que je
peut mélanger au micron est une herse
rotative non je ne peux pas la seule
technologie qu'est capable de mélanger
le minéral et l'organique à l'échelle du
micron c'est ça en fait cette bestiole
là et passent leur temps à manger de la
matière organique et à diffuser le
carbone dans le sol et à mélanger
minérale et organique
donc on a des acariens des champignons
ça profite des vers de terre des racines
mes racines avec les exsudats racinaire
le fond aussi est en haut à gauche c'est
des global insee des sécrétions carbone
et de mycorhizes le ver de terre
alors je vais pas en parler plus on a un
grand spécialiste demain du ver de terre
qui vous faire un exposé remarquable là
on a développé plusieurs stratégies donc
de reconstruction des sols soit on est
en gros quatre centaines de mètres de
branches broyées dans les sols en une
seule fois qu'on mélange et là on arrive
à complètement restructuré le sol il
faut savoir le faire la bonne saison au
bon moment et c'est il ya des recettes
techniques pour y arriver
soit tous les ans je m'ai quarante
tonnes cinquante tonnes 60 tonnes et je
remonte petit à petit mon taux de
matière organique jusqu'à ce que
j'obtienne un niveau de matière
organique des activités biologiques qui
me convienne et ensuite j'ai plus
forcément en rajouter
donc quand on construit une ferme en
maraîchage seules vivant il ya un truc à
penser c'est qu'il faut créer une
filière d'approvisionnement en matières
organiques
aujourd'hui clairement techniquement on
n'est pas capables de construire des
structures rentable qui produisent elles
mêmes lors toutes leurs structures leurs
matières carbonées qui sont autonomes à
ce niveau là aujourd'hui on sait pas
vraiment le faire il ya pas de système
qui fonctionne très bien je dis pas
qu'on n'y arriverait jamais aujourd'hui
si on veut réussir à restructurer ses
seuls à faire du maraîchage son vivant
on est obligé de mettre en oeuvre des
filières d'approvisionnement et on est
en train de travailler à la suite
mais aujourd'hui on en est là donc ça
c'est la reconstruction des sols
en gros j'ai un sol compact et qui a
perdu toute sa porosité parce que il est
mort je veux le transformer en salle
donc j'utilise ça je fabrique plein de
branches broyées jeu le mélange alors là
vous voyez c'est de la matière organique
était mal mélangé au sol donc ça fait
deux belles couche
qu'est ce que je vous disais ça ça fait
pas un sol ça fait un seul mort avec une
couche de compost au dessus ça fait pas
un seul vivant
donc il ya la notion miction et de
mélanges qui est importante qu'il faut
maîtriser et grâce en fait assez gros
intrants en matière organique
on arrive à reconstruire très rapidement
les seuls à les stabiliser on peut faire
des recherches plus progressive avec de
la paille avec d'autres matériaux et
ensuite tous les ans il faut venir
mettre une ration du sol c'est-à-dire
nourrir globalement l'activité
biologique
donc en gros je restructure monsols je
re nourri mon sol je remonte au 2
matière unis et tous les anges amène une
ration du sol autour de 20 à 40 tonnes
de matière sèche par hectare et par an
donc ce matin on a les mêmes diapos et
conrad
on les a fait ensemble donc typiquement
les itinéraires très intéressant qu'on a
fait pour démarrer alors ça ça permet
quand même de ça permet aux maraîchers
démarrer leur projet de maraîchage et de
gagner beaucoup d'argent les premières
années donc nous les maraîchers on leur
dit installez-vous sur prairie on bâche
les prairies dedans on implante toute
une diversité de cultures qui peuvent se
faire en plan et globalement si on est
sur des prairies pouces en fait on peut
pendant 2-3 en faire des cultures sans
rien amené parce qu'en fait les soldes
ils ont une résilience ils ont du stock
ils ont des gros taux de matière unique
et on arrive comme ça en fait à produire
pendant deux trois ans en début de
carrière
avec des charges extrêmement minime est
en fait rembourser les emprunts etc
donc j'ai en normandie quelques gars qui
démarre sur ces systèmes là on trouve
des belles prairies normandon bâche tout
mais du plan du clan du plan du plan du
plan et on fait de l'argent comme ça
pendant deux trois ans et là je vous
garantis qu'on a des belles
installations
là on commence pas par s'endetter avec
inculque irato un tracteur 80 chevaux un
machin d'irrigation du bidule et du
chausse du machin n'en plus finir
non non on achète de la bâche un peu
d'irrigation du plan et puis après on
vend on plante on vend on fait de
l'argent je crois que c'est 5000 euros
dans l'investissement à peu près ça on
peut on peut sur la baston à 5000 euros
l'hectare plus un peu d'irrigation tu
montes à 10000 et le container et le
container pour stocker tout le bazar on
l'a on a vraiment des systèmes jeu
garanties en termes de plan de
développement économique ça fait peur et
ensuite une fois qu'on a fait un peu de
pognon on retire la bâche formé de la
matière organique ont fait des couverts
végétaux on commence à complexifier
affaires l'agroforesterie etc
mais ensuite une fois qu'on est sorti
d'affaires quand on respire et qu'on
trouve que c'est un métier sympa plutôt
qui est c'est fait bon ça là je vous la
passe c'est un peu ce qui se fait en
grande culture une grosse question qui
arrivait sait d'où vient la zot je
présenterai ça demain je crois d'où
vient la zot puisqu'en fait on
nourrissait nos soldats que de la paille
des branches broyées des traits force et
suresnes et nos sols dégueuler d'azad
dans tous les sens on avait des
reliquats à 200 unités en permanence à
puce est extrêmement fort
tous les bilans azote on n'arrivait pas
à les faire et là on a compris qu'en
fait il y avait un truc pas normal qui
se passait j'ai pas le temps de
documenter donc aujourd'hui ça c'est là
l'amélioration des pratiques en cultures
légumières on essaie de schématiser les
choses pour expliciter illustré donc
dans les plus mauvaises pratiques on
considère qu'il ya encore du travail du
sol par deux rations du sol pas de
nutrition l'activité biologique
ensuite on va rajouter une ration du sol
mais si vous commencez c'est à dire en
gros vous êtes un maraîcher puis vous
mettez un peu de matière organique du
sol mais si vous continuez de travailler
en fait vous sortez pas du problème mais
si vous arrêtez travail et les sols mais
que vous nourrissez pas ça marche pas
donc on rajoute des rations du sol et on
commence à faire du maraîchage seules
vivant assez sympathique
on voit quand même que si on rajoute des
couverts végétaux annuel dans la
rotation une très bonne amélioration de
la structure des sols
ça aide quand même on arrive à s'en
passer mais globalement mais une plante
vivante qui produit beaucoup on a des
chars mycorhiziens on a tout un tas de
trucs
oui je vais déborder de cinq minutes tu
m'excuses
on a déjà débordé de cinq minutes la
voilà et en gros allez je finis parce
que c'est l'essentiel
aujourd'hui les gros expérimentation
c'est de réussir à faire pousser des
légumes à noël dans découvert de vivaces
donc comment je fais pousser à chaud
dans du trèfle blanc comment je fais
pousser un truc dans une news erne dans
des orties par exemple je fais des
essais dans des planches sortie j'ai moi
même planté des racines d'ortie et
j'essaye de planter mes légumes dedans
parce qu'en fait ça se sent ça peut
fonctionner en gros l'idée c'est que
c'est la vivace qui va créer la
fertilité de temps en temps la ratatine
on met long mail annuel et ensuite on
leur laisse la vie va se développer
et avec ça on imagine créer des systèmes
autonomes où il n'ya pas aller chercher
la matière organique
et pour finir il ya ça pourquoi il ya ça
parce qu'en fait quand on a commencé à
faire du légume sur seules vivant parce
qu'on avait réussi à faire du maraîchage
survivants tout le monde nous a dit vos
légumes ils sont bizarres
ils ont vraiment un truc bizarre c'est
qu'ils sont bons je pensais pas que les
choux de bruxelles c'était bon je savais
pas que les radis noir ça piquait pas je
savais pas que c'était digest
moi je croyais que s'arrachent et la
gueule je croyais que les navets c'était
forcément circuit aux poteaux feu sinon
ça finit la gerbe et non les gens nous
ont dit c'est incroyable on peut
quasiment tour mangés crus
on a commencé à mesurer avec un des
réfractaires mais de brix les trous de
les taux de sucre on a trouvé des trucs
vraiment bizarre et en gros aujourd'hui
pour valoriser le travail pourra faire
au maraîchage survivants on est en train
de développer ces technologies là
s'appelle les food scanner puisque en
gros l'idée c'est qu'on n'arrivera pas
on en a parlé ce matin la valeur
nutritive des produits on n'arrivera pas
à faire valoir la nette la nature la
valeur nutritive de nos produits
si on la mesure pas puisqu'on peut la
mesurer nous en disant rattachement mais
en fait non au sens défaut neutrons pour
n'est pas trop sûr et le problème c'est
que faire une analyse de valeur
nutritive d'un produit aujourd'hui c'est
encore 200 300 400 euros donc tant que
ça coûte ce prix là on saura jamais ce
qu'on mange donc nous notre idée c'est
de dire on a aujourd'hui des
technologies qui vont nous permettre de
mesurer pour 2 euros la valeur nutritive
des produits et c'est ça qui va faire
comprendre qu'il ya un lien entre le sol
vivant la valeur nutritive et donc ça ça
va arriver dans un an deux ans trois ans
c'est en train de se développer on sait
pas encore qui sera le premier à
finaliser la technologie mais je vous
garantis que ça ça va faire très très
très
très très très très très mal parce que
quand j'en discute dans les filières
longues
je vous garantis qu'à les gouttes de
sueur qui coule parce que on croit
savoir ce qu'on vend et puis quand on
dit avec ça on va vraiment le savoir eh
bien tout compte fait les gens savent
pas ce qu'ils vendent donc c'est ça qui
va arriver et donc le jour où ça arrive
sur le marché je vous invite à
l'utiliser est un peu pionnier sur ces
techniques là parce qu'on va tout de
suite lire beaucoup beaucoup de choses
et on va tout de suite faire des
corrélations forte seul vivant légumes
vivant voilà merci merci françois
[Applaudissements]