Noël Lassus - La vigne agro-forestière

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Transcriptions

Transcriptions

bien joué surtout parler de l'histoire
de ce vignoble qui est redevenu un petit
vignoble dans la mesure où nous avons
maintenant une toute petite surface de
vignes et cette surface de vignes elle
est au milieu d'une exploitation qui
comporte des détails id prairies et des
cultures donc on n'est plus du tout dans
l'optique d'une monoculture vignes le
fait d'être à la retraite comme l'a dit

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notre ami c'est que je me suis mis à
réfléchir
et oui et oui tout arrive donc en fait
cette vie que nous avions essayé de
faire le plus proprement possible depuis
une quinzaine d'années en supprimant
tout ce qui était remis si des intrants
chimiques en dehors des phytosanitaires
et bien c'est ça nous a donné un sol qui
ne fonctionne plus du tout du tout du
tout donc avec des rendements
catastrophiques des problèmes
phytosanitaires
à répétition et grâce au ciel il ya
trois années j'ai entendu parler de
l'agroforesterie avec une structure que
nous avons dans le département qui est
arbre et paysage 32 laquelle nous avons
fait pas mal de formations qui nous ont
montré que avec les couverts végétaux et
la plantation d'arbres on pouvait
changer certaines choses
donc en fait ce qui nous manque pour
avoir une agronomie qui fonctionne et
des festivités dans le sol
c'est la matière organique non là on l'a
dit pas mal aujourd'hui déjà et cette
matière organique si elle arrive à un
taux suffisant
elle va faire en sorte que les plantes
ne soit pas en déséquilibre le sol
n'étant plus en déséquilibre la plante
dépend déséquilibre et donc on n'aura
plus d'appels de ravageurs ou de
champignons sur cette plante qui sera
équilibré mais pour avoir de la matière
organique
jusqu'à présent nous n'avons pas en
quantité suffisante on a des taux de
matière organique qui sont très bas qui
sont de l'ordre de 1 à 2% maximum et
donc il faut amener quelque chose
la première idée c'était d'amener les
couverts végétaux alors les couverts
végétaux quand on nous en a parlé une
dizaine d'années dans les premières
formations on nous expliquait qu'il
fallait les intérêts auprès de temps
nous avons des sols argilo calcaires et
on peut pas rentrer dans les vignes au
printemps sans faire des ornières
absolument profonde
donc ça c'était quelque chose qu'on n'a
pas pu envisager du tout et puis la
science ayant fait des progrès on nous a
expliqué que ses couverts végétaux quand
il était simplement coucher posé au sol
donner un meilleur rendement
là ça commençait à devenir intéressant
parce que coucher une plante au
printemps on peut le faire puisqu'on à
la plante elle-même qui constitue un
support portant pour les outils
donc ça a été une première étape alors
on a commencé à semer diverses variétés
en monoculture ou en mélangeant méteil
et puis on s'est aperçu d'une chose
c'est que le problème n'était plus un
problème agronomique mais un problème
social
en effet lorsqu'on veut amener les
couverts végétaux sur la plus grande
partie de la surface de la vie à vince
et des rangs de vigne avec des intérêts
et dans la vigne on a beaucoup de
travaux manuels qui se font à pied
et lorsque ses couverts pouces et bien
il gêne beaucoup les travailleurs à pied
donc le problème que nous avions c'est
que le personnel ne voulait plus rentrer
dans ses vignes totalement couverte de
végétaux qui arrive à des hauteurs assez
importante
végétal voilà ce que ça peut donner
ça c'est la féverole donc on a on a
quelque chose qui pousse bien donc on a
fait un rang sur deux mais ça suffisait
encore pas parce que ça ne correspondait
pas du tout au travail
donc on a semé le couvert végétal sur le
passage entre les roues du tracteur
résultat un tiers de la surface couverte
seulement par le couvert végétal pour
augmenter la matière organique de 1% il
faut trente ans dans ces conditions donc
là on va avoir
un autre problème en plus ces couverts
végétaux qui sont essentiellement
cellulosique vent a mené assez peu de
matière organique stable et il faut donc
recourir à des apports extérieurs la
paille vous avez déjà vu cette
photographie mais la paille vont aussi
en l'apprend dans un champ on prive ce
champ de la paille
donc ça c'est pas une solution qui est
très très utilisable non plus d'autant
plus que le transport va coûter
l'épandage est assez coûteux également
en main d'oeuvre c'est pas une solution
tout à fait intéressante et on est dans
le même problème de nature d'abord alors
fumier compost on a s'ils ne sont pas
générés sur place et l'exploitation
n'avait pas d'animaux donc pas le fumier
les composts bon on a fait pas non plus
et ce sont des fertilisants qui vont pas
nous apporter une matière organique
stable qui fera que nous aurons cette
protection à matières organiques
vis-à-vis des du déséquilibre donc cette
solution on l'a pas retenu non plus
qu'est ce qui reste
l'apport de bois le sol a besoin des
lignes pour constituer cette matière
organique dont nous avons besoin mais on
peut faire un apport des corses comme on
voit sur la photo de droite
et ça ça va pas nous amener quelque
chose de très très très performant et en
fait comme les autres cents rang
obtenir du bois on a vu tout de suite
avant l'intérêt du brf
mais là aussi sur le produit pas sur
place on va avoir un coût et on va avoir
aussi une raréfaction de cette ressource
au fil des années parce que je pense que
les gens finiront par comprendre que
leur paille ou leur bois peuvent très
bien leur servir eux-mêmes et qu'ils ont
pas besoin d exporter de leur
exploitation et qu'on aura de plus en
plus de mal à en trouver autant plus que
le bois sert quand même à bien autre
chose qu'à faire du brf
donc il a fallu penser à autre chose
c'est là qu'on a commencé à se rappeler
que la vigne avec au évolué avec l'arbre
et ça c'est quelque chose qu'on sait
depuis des milliers d'années puisque par
exemple les étrusques on avait
lavigne qui poussait sur les sur les
érables champêtres régulièrement donc
cette capacité de la vigne et qui est
une liane s'accrocher aux arbres nous a
fait évoquer quelque chose c'est que en
fait on pouvait par exemple avoir une
culture à plusieurs étages avec des
arbres des animaux de la vie en fait
qu'est ce qui se passe bien le l'érable
champêtre a été planté directement dans
la vigne et nous allons les laisser
pousser jusqu'à une hauteur qui à peu
près la moitié de celle de la hauteur de
la vigne et quand ils auront trois
quatre ans on va les trônes y est donc
on est complètement dans le sujet
d'aujourd'hui
alors ce bois a mené par les l'érable
champêtre
il est à deux niveaux il ya la partie
aérienne qui va nous donner tous les ans
en même temps que la taille de la vigne
des bois qui sont équivalents au serment
de la vigne et qui seront laissées sur
le sol ou broyées
donc c'est un apport qui est un apport
intéressant en volume ce qui est très
intéressant aussi c'est que l'arbre
c'est une plante pérenne comme la vigne
et l'arbre à la capacité d'abandonner
tous les ans des radicelles au sol à peu
près 40% du volume des racines donc
c'est encore un bois qui va être mis
directement dans le sol qui sera
métaboliser à cet endroit et qui ne ne
devra pas coûter du tout du tout à
l'effort quelconque
donc tout ça c'est gagnant gagnant ça ne
résout pas le problème du démarrage des
folles parce que ça ça peut constituer
une ration d'entretien mais pas du tout
une ration de démarrage alors cette
vignette une vigne qui est planté en est
un avec un seul fils porter qui est un
mètre soixante dix ans les rangs sont
espacés de deux mètres 80 et chaque pied
et espacés sur le rang de m on a mis un
arbre tous les dix mètres
donc là ça correspond quand même année
d'un site est assez importante
je pense pas qu'on en a fait 2-2
modalités de 4e rang dans la vigne pour
voir ce que ça donne
la première les arbres sont plantés face
à face et la deuxième ils sont plantés
en quinconce bon est évident que si les
arbres deviennent un peu encombrant au
bout de trente ou quarante ans on peut
les enlever
c'est pas c'est pas du tout exclu mais
en attendant on a notre apport de bois
qui va se faire de cette manière ça ça
nous a fait également réfléchir à
l'apport des démarrages et là pour
l'apport de démarrage bon avec les
trognes on a
donc cette possibilité de produire du
bois et sur cette exploitation on a la
chance d'avoir des vieilles prairies qui
ont été envahies par des frênes
donc l'idée est venue de rénover ses
prairies en laissant des lignes de
fresnes qui seront trop niais qui nous
amèneront par rotation de toulenne
pendant tous les quatre ou cinq ans la
quantité de bois qui nous est nécessaire
et en même temps bon ces prairies rénové
vont pouvoir accueillir
du bétail alors on avait pensé à
utiliser des moutons mais le mouton
présente quelques difficultés en
particulier de clôture ou si on n'a pas
un gardiennage du trot pour il est
difficile de laisser des bêtes pâturer
tout seul
elles peuvent s'échapper en fait donc ça
sera des vaches
donc on va commencer cette année et le
système sera d'avoir des bêtes et qui
sera entièrement à l'herbe puisque les
vhc sont des herbivores
par contre il y aura pas d table elles
seront totalement à l'extérieur mais
elles permettront de valoriser d'autres
surfaces de l'exploitation est en fait
elles seront entièrement à l'air du
temps qu'il faut pour être produite mais
ça sera un engraissement sansan
complémentation alors pour ces arbres
essais nous avons eu la chance d'avoir
des programmes fait par arbre et paysage
32 qui nous ont emmenés donc dans les
champs des lignes d'arbres vous voyez
sur la gauche et féveroles la ligne
d'arbre avec la protection et le
paillage donc ces arbres sont de
différentes espèces on adule loyers du
merisier de la ligier terminal du
cormier de l'érable champêtre du tilleul
du pommier sur cette parcelle donc un
projet qui est fait on fait les
plantations et
la structure fait un suivi pendant trois
années de ces plantations donc c'est
quelque chose qui nous permet d'être un
peu près sûr de ce qui va se passer au
niveau de la croissance de ces arbres là
sur cette parcelle bosser c'est pas bien
de voir ici c'est une parcelle dit
qu'ils avaient atteint 90 un bosquet on
le voit pas sur la photo
donc on a ce mais on a semé ici de la
luzerne et puis on a implanté des vous
voyez ici le le paillage biodégradable
sur lequel là et va être plantés et ici
vous avez la ligne d'arbre qualité
planté dans la luzerne
alors cette parcelle est un petit peu
particulière parce qu on a l'espoir en
fait
de l'utiliser pour pour une production
animale avec donc des arbres là ici ce
sont des arbres qui sont essentiellement
des arbres fruitiers avec une densité un
peu plus importante pour que les animaux
puissent profiter directement des fruits
des fruits
on a planté les et la totalité de la
parcelle sera enclose donc vous voyez
qu'il ya un bosquet qui existe déjà et
avec une friche avait des arbres qui
poussent donc tout ça ce sera utilisé
pour une production animale totalement
liberté voilà le yoyo donc vous voyez
les lésés spéciaux étaient plantés là
sont noyer merisier à lisier cormier
érables chênes pubescents tilleuls
poirier chez de verre figuier cerisier
amandiers pommiers pruniers néflier donc
un peu plus de fruits pour nourrir les
animaux sur ce sur ce projet bien sûr on
pourra pas mettre des animaux avant une
dizaine d'années sur cette parcelle il
faut quand même que les arbres soient
suffisamment poussées il faudra de toute
manière les protéger si on utilise comme
nous en avons l'intention d'aider des
ports
or cette production animale va donner
une valeur ajoutée supplémentaire et
l'introduit également le
la présence d'animaux sur le domaine bon
ça c'est c'est une idée qui est
personnelle mais pour moi une
exploitation c'est un individu dans
lequel il doit y avoir du végétal et de
l'animal avec un équilibre qui découle
de la présence des deux
or voilà donc ce soir les jersiais zh et
des porcs noirs
bien sûr la vigne et la production
principale de la vigne en termes de
valeur ajoutée un interne pendant dix
domaines et cette valeur ajoutée elle
est confortée par les autres surfaces
donc ces bois taillis vont servir à nous
donner le gua nécessaire
les prairies a déjà parlé et les
cultures vont être tout donc en
agroforesterie et nous permettront
d'avoir un bon équilibre avec un
assolement
variés on est en train de mettre en
place du chemin direct sous couvert
végétal c'est pas toujours évident mais
on essaie d'y arriver
voilà donc en fait l'ensemble va nous
donner un équilibre dans lequel on veut
voir très vite augmenter la matière
organique pourrait penser qu'une telle
structure d'exploitation qui y
correspond un peu aux exploitations
gascogne à 2000 en est une est une
régression dans les andes gascogne sur
le haut des collines et nous avons de
l'arbre du chêne en général parce que
c'est une barre calcaire sur laquelle
rien ne pousse en dessous nous avions la
vigne et puis l'étagé inférieur et est
réservé aux céréales et dans la vallée
il y avait des prairies avec beaucoup
d'arbres bien sûr et les animaux qui
servait à la traction et à la fumure en
fait
ce système là c'est un véritable
équilibre et c'est celui que nous
essayons de recréer donc ce qui est
embêtant c'est que dans notre région on
continue de voir des abattages massifs
de vieux arbres qui sont présents dans
n'est pour des regroupements de
parcelles évident que les arbres se
repose un petit peu à la transmission
des ondes et que les tracteurs équipés
de gps ne peuvent pas
fonctionner tout seul dans ces parcelles
entourées d'arbres
donc quand les fait disparaître c'est un
petit peu dommage voila voila un petit
peu le projet que nous avons qui est
déjà bien avancé je vous remercie
[Applaudissements]

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