Purin

De Triple Performance
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Mise en fermentation d'orties. Crédit Photo : Patrick Goater
Intrant

Les extraits fermentés sont des préparations réalisées à partir de plantes macérées. On les retrouve également sous le nom de purin. Attention à ne pas les confondre avec les infusions, décoctions et macérations (pour cette dernière la fermentation est plus courte que pour les purins). Pour ces préparations, les plantes sont plongées dans un solvant (eau, huile ou vinaigre) afin d’enclencher un processus de fermentation au cours duquel des microorganismes se développent et transforment l’extrait végétal. Le jus de consoude, qui est inclus dans cette catégorie, est obtenu quant à lui, suite à un procédé de fermentation sans solvant. Une fois le bon degré de fermentation atteint, la préparation est filtrée et le jus récupéré.


Principe

C’est une préparation à base de plantes dont on a extrait les principes actifs afin de soigner d’autres plantes ou les rendre plus fortes contre les bioagresseurs (insectes et maladies) en renforçant leur système immunitaire. L’idée ici n’est pas de contrôler ces bioagresseurs mais plutôt de maintenir la plante dans un état d’équilibre, qui leur est défavorable.


Comme il s’agit d’une fermentation, les plantes sont immergées pendant 1 à 2 semaines en anaérobie. La vitesse de fermentation dépend de la température extérieure : plus il fait chaud, plus la fermentation est rapide.


L'application d'extraits fermentés permet d'agir sur les plantes par divers modes d'action, directs et indirects :

  • Création d'un climat défavorable au développement des maladies et des pathogènes.
  • Réduction des phénomènes de suroxydation et de survoltage apparaissant dans la plante lors de stress et pollutions diverses.
  • Pour certains, stimulation des défenses naturelles des plantes (SDN). Il convient donc d’intervenir en préventif et de manière répétitive.


Utilisation

La fermentation génère une flore de microorganismes qui vient appuyer la santé du végétal. Par exemple, les extraits fermentés de laminaire et, dans une certaine mesure, ceux d'ortie jouent un rôle de stimulateur des défenses naturelles de la plante. Les applications d’extraits fermentés sont utilisées en préventif : ils permettent d’installer un environnement optimal pour le végétal et assurer son développement. Ils ne sont pas utilisés pour traiter une maladie (sauf fougère).

Le purin de plantes apporte des éléments fertilisants et joue un rôle d'amendement organique avec des effets protecteurs des plantes. Le purin d'ortie dynamise également la plante grâce à sa propriété d’éliciteur et sa teneur en cadavérine (composé organique toxique issue des matières en putréfaction). Le purin de plante, relance la microfaune et la macrofaune du sol et permet l’assimilation des engrais organiques et minéraux (pour la consoude, l'ortie et la luzerne). Très riche en micro-organismes. Il peut être appliqué 1 à 2 fois/mois si nécessaire.


Antoine Chedru a mis en place la stimulation des défenses naturelles des plantes grâce aux extraits fermentés d'ortie dans un objectif de réduire drastiquement l’utilisation de fongicides et se passer d’insecticides de synthèse à l’échelle de son système de culture. Il souhaite allier protection fongique et préservation de l’état biologique de ses sols par l’utilisation des extraits fermentés, retrouvez son témoignage ici.


Préparation

Pour la préparation d'extraits fermentés, il faut utiliser des plantes fraîches. La dose de plantes fraîches suit la règle des 10% soit, 1 kg dans 10 L d’eau. Les tissus des plantes fraîches possèdent de l’énergie (émission photonique), elles n’ont donc pas besoin de mobiliser l’énergie de la plante traitée pour l’assimilation du traitement. Il faut cueillir les plantes au moment où elles ont le plus de principes actifs en elles, c'est généralement avant la mise en place des organes floraux et le matin.

L'utilisation de plantes sèches aura plus un effet curatif que stimulateur de défenses naturelles car les molécules de matières actives sont plus concentrées. La dose est de 0,25kg pour 10L.


L'eau

  • Utiliser de l’eau de pluie ou de l’eau de source. En effet, l’eau du robinet contient du chlore qui interfère avec le processus limitant le développement des micro-organismes nécessaires à la fermentation et qui enrichissent la préparation. L’eau peut être dynamisée.
  • Le pH doit être compris entre 6 et 7.
  • Si le pH est trop élevé, ajouter du vinaigre de cidre ou du vinaigre blanc. 1 L de vinaigre dans 500 L d’eau descend le pH d’une unité. Mesurer à l’aide d’un pH-mètre pour plus de précision. Si le pH est trop acide ajouter de la cendre de bois.
  • La qualité de l’eau peut être augmentée en utilisant un système qui adoucit, qui osmose ou qui ionise l’eau.
  • Le bas volume est plus efficace, pulvériser toujours 50 à 100 L d’eau /ha (arbo 200 L).
  • Avec une eau à 30 °C, la fermentation est plus rapide d’une semaine.
  • Limiter les amplitudes thermiques jour/nuit.


Le matériel

Baril utilisé pour la préparation d'extraits fermentés. Crédit photo : Agri Bio Ardèche.

Ce peut être des cuves en inox ou en plastique (60 L, 120 L) avec un robinet en bas. On met un filtre au fond, similaire à un filtre (inox ou plastique) pour trier le sable fin. Certains producteurs utilisent des barils de brasseurs en plastique (environ 20 € le baril).

La fermentation doit être réalisée de manière anaérobie : il s’agit de mettre une plaque en plastique percée d'un trou au milieu pour le dégazage et une chambre à air autour pour faire l’étanchéité. Pour la fabrication des purins, il est primordial d’assurer l’étanchéité à l’air de la préparation afin d’éviter l’obtention de produits trop oxydés putréfiés qui génèreraient des maladies sur les végétaux et au sol. Cependant d’après une enquête « recensement des pratiques » réalisée par la confédération paysanne (cf Aspro PNPP) certains agriculteurs préparent les extraits de manière « aérobie » et en sont satisfaits.


Le trempage des plantes dans l’eau

Les plantes sont mises à tremper dans l’eau avec une température comprise entre 25 et 35 °C pour favoriser la fermentation. Après avoir ajouté les plantes, il faut compléter avec de l’eau à ras du bord du baril pour empêcher la présence d’air. Un bon équipement permet de mieux contrôler les températures, ce qui rend la préparation des extraits fermentés plus facile.


Afin de limiter l’oxydation des plantes et d’éviter de créer des portes d’entrée pour les organismes indésirables, il faut prendre soin de ne pas endommager les plantes mises à tremper : il est suffisant de les plier ou couper grossièrement pour qu’elles rentrent dans la cuve, ne pas les cisailler. Il n’est pas nécessaire de mettre les plantes dans un sac pour les entraîner au fond de l’eau : elles couleront par elles-mêmes au bout d’un certain temps. De plus, le flottement des plantes à la surface permet leur enrichissement en électrons. Plus la plante a d’électrons, moins elle attire les indésirables. Il faut cependant trouver un juste milieu pour que les extraits fermentés ne soient pas trop oxydés. Nous cherchons à produire des extraits fermentés réduits pour accompagner la protection du végétal.


L’importance de la température

Le travail le plus important est le contrôle de la fermentation de la préparation en relation avec la température. Plus la température est haute et plus l’extrait fermentera vite. Par exemple à 14 °C la fermentation met 1 mois alors qu’à 35 °C elle peut ne prendre qu’une semaine.


Détecter la fin de la fermentation

pH et potentiel redox d'un extrait fermenté. Source : Agri Bio Ardèche.

Pour savoir si la fermentation est finie, il suffit de faire couler un peu d’extrait dans un récipient : s’il y a une écume épaisse mais qu’en 30 secondes elle disparait : c’est prêt ! Mais si elle est toujours présente, c’est que la fermentation n’est pas terminée.

Un autre critère de détermination de la fin de la fermentation correspond à la disparition des fines bulles, elles remontent en effet en lien avec la fermentation et non au brassage. Dans l’idéal, pour savoir si son extrait fermenté est réussi, il faut mesurer son pH et son redox et obtenir un PH entre 4,8 et 6, et un redox entre -40 et +100 mV. Il est conseillé d’utiliser un pH-mètre, un conductimètre et un appareil pour mesurer le potentiel redox des préparations. Il faut compter 700 € pour du bon matériel. Les équipements à 150-200 € sont moins fiables, d’où l’intérêt de se regrouper pour en acheter.

Le liquide tiré a une apparence jaune à vert clair. La préparation ne doit pas avoir d’odeur de putréfaction, si c'est le cas il ne faut pas l'utiliser. On peut avoir des essais infructueux d’extrait fermenté car le processus de fermentation est suivi de la putréfaction qu’il faut éviter : le liquide sent très fort et il n’est plus bon pour les plantes.


Filtration et utilisation

La préparation doit toujours être filtrée finement pour stopper la fermentation et permettre la pulvérisation sans boucher les buses, une passoire très fine ou un bas en nylon suffisent généralement pour filtrer la solution. Une fois la filtration réalisée, l’extrait peut être conservé dans un bidon hermétiquement bouché.

L’extrait de plantes est utilisé dilué comme un engrais ou un insecticide en fonction des caractéristiques de la plante ayant servi à la préparation. La préparation peut être appliquée en foliaire sur le feuillage ou au sol. Au sol, la préparation est apportée en pulvérisation ou au goutte-à-goutte avec l’irrigation.

Certains mélanges sont à éviter car ils créent une confusion dans le message pour la plante entre "préventif" et "curatif". Notamment l’association d’extraits fermentés avec de la tisane, infusion curative ou huile essentielle.


Conservation

Il est possible de conserver les extraits fermentés réalisés à base de plantes fraiches pendant une année si on y ajoute un conservateur (ex : acérola, acide ascorbique). La préparation devra être conservée à l’abri de la lumière, dans un endroit frais (cave) dans des bidons blancs ou noirs. Ceci assure l’approvisionnement en préparations actives toute l’année, dès les premiers besoins en mars, alors que la plante nécessaire pour la préparation n’est pas forcément disponible dans la nature.


Sans conservateur, la préparation se conserve 6 mois si elle est stockée dans un récipient bien fermé, sans air.


Quelles plantes utiliser ?

Ortie

  • Principe actifs :
    • Azote et Fer.
    • Apporte des microorganismes en grand nombre.
  • Objectifs :
    • Fertilisation.
    • Favoriser les échanges.


Prêle

  • Principe actifs : Silice (taux de 125 ppm/L) et Calcium.
  • Objectifs :
    • "Vitrifier" les cellules, les hyphes des champignons auront du mal à pénétrer (protection fongique mécanique).
    • Fonction asséchante.


Consoude

  • Principe actifs : Apporte des microorganismes en grand nombre, des minéraux (azote et potasse...), des oligo-éléments (Ca++,Mg, Mn et Cu).
  • Objectifs :
    • Renforce la floraison, la fructification et la cuticule foliaire (barrière mécanique). Favorise la germination.
    • Stimule le compost/ Action fertilisante.
    • Capacité à descendre le potentiel redox (désoxydation des sols et du système foliaire=santé) et à remédier aux inversions de redox.


On peut également utiliser la fougère, la luzerne et la bardane qui peut remplacer l'ortie les années sèches.


Pour plus de plantes et leurs actions, RDV ici :


Approvisionnement en plantes

L’utilisation de plantes fraîches est préconisée car elles ont leur propre énergie (émission photonique) et n'ont donc pas besoin de l’énergie de la plante traitée pour son assimilation. Il est préférable de les cueillir le matin, période au cours de laquelle elles présentent une plus forte concentration en principes actifs.

Certains producteurs ont la chance de cultiver dans des milieux où poussent naturellement les plantes nécessaires à la fabrication des extraits fermentés dans leur environnement proche. Ils peuvent alors les cueillir quand ils en ont besoin.

D’autres producteurs qui n'ont pas ces plantes naturellement dans leur environnement proche, ont fait le choix de cultiver les plantes pour les préparations.

Il faut prévoir 1 an à l'avance ses besoins en plantes pour les macérations.


Application

La règle des 10% s'applique également ici, pour une pulvérisation il faudra mettre 10L d'extrait fermenté dans 1000L d'eau.

Quand ?

Un exemple d'itinéraire technique type sur le blé est d'avoir 3 applications pour un maximum d’efficacité[1].


Au semis

L'enrobage des semences avec les extraits fermentés va permettre d'augmenter la vigueur au départ et donc le taux de germination. La dose est d'1L/quintal de semences en pur. Il est possible de faire un test de germination (mettre les graines dans un bocal fermé avec du sable et de l’eau). S'il y a présence d’un pathogène, il va se manifester à la germination. Si on ne constate pas de développement de champignon, il n’y a pas nécessairement besoin d'enrober les semences.


Programme d'application des extraits fermentés sur blé. Stéphane Billotte.

A l'automne

Au stade 3 feuilles, apporter les extraits fermentés 10 à 12 jours après le désherbage ou l'application de fongicide (ex: 5 litres de purin d’orties et 5 litres de macération de consoude) pour viser des effets sur le sol.

Point de vigilance : ne pas mélanger la préparation avec un autre produit de synthèse. Toujours laisser 10 à 12 jours après le désherbage car chaque passage de produit de synthèse va avoir un effet oxydant sur les cultures. On ne peut pas donner un coup de boost à la plante alors qu’elle est en train de se défendre, ça peut l’épuiser. La température du sol doit être supérieure à 9°C. ‍

En bio, ou si on ne fait pas d’intervention avec des produits de synthèse, il est possible d’appliquer la macération un peu avant (stade 1 ou 2 feuilles).


En sortie d'hiver

Il faut attendre que le sol soit au minimum à une température de 12°C. S’il n’y a pas eu de développement fongique sur la culture, ça peut attendre le stade dernière feuille étalée. Si on risque de partir sur une période de sec, ne pas utiliser l’ortie mais de la bardane. Riche en potasse, elle va aider la plante à réguler ses stomates par rapport à la sécheresse.

On peut rajouter de la mélasse ou acides humiques et fulviques pour multiplier les effets par des produits naturels. Certaines huiles essentielles peuvent être également envisagées à une dose de 5 mL/ha, pas plus sinon on va stresser la plante.

Les conditions d’application sont plus importantes que le stade de la plante. La macération est un produit vivant. Un ensemencement de micro-organismes dans de mauvaises conditions va avoir des effets réduits.


Protocole :

  • Première question : état de la plante (stressée ou saine). Si la plante est stressée ou en train de se défendre, attendre de meilleures conditions. Chimie ou huiles essentielles pour intervenir. 10 à 12 jours après seulement on peut revenir avec la macération.
  • Utiliser les analyses de sève pour ajuster les éléments nécessaires.
  • Température du sol : minimum 10°C.
  • En règle générale, une macération c’est minimum 10% de la bouillie, qui peut se décomposer en 2 fois 5%.
Protocole pour les applications d'extraits fermentés. Source : Stéphane Billotte.


Autres éléments importants

  • Le matin ou le soir : l’absorption foliaire est maximum le matin et l’absorption racinaire est maximum le soir donc les pulvérisations foliaires devront se faire le matin et les au sol en soirée.
  • Par temps chaud et sec prolongé.
  • En foliaire : 2 fois par mois maximum.
  • Au sol: jusqu’à 4 fois par mois.


Température du sol

Pulvériser les extraits fermentés quand la température du sol est supérieure à 12 °C (sur les 10 premiers centimètres) et celle de l’air supérieure à 10 °C afin que les micro-organismes puissent être efficaces. Attention au développement de la vigne, il y a un risque de gel si l'effet boost est trop important.


Comment ?

  • La pulvérisation se fait à l’aide d’un atomiseur ou des buses à turbulences.
  • Le dosatron (irrigation) : 2/1000 sauf Laminaire 1/1000.
  • Le goutte à goutte.


Attention aux jeunes pousses car il y a un risque de brûlures sur les jeunes plantules et sur les bourgeons avec les extraits fermentés d’ortie, de consoude, de laminaire et de luzerne.



Avantages et points de vigilance

Avantages

  • Stimulation de la croissance en apportant des oligo-éléments et des micro-organismes s'ils sont apportés au bon moment.
  • Aide la plante à retrouver un état d’homéostasie après un événement stressant (d’origine climatique ou humaine).
  • Se stocke très bien dans de bonnes conditions, contrairement aux TCO.


Points de vigilance[1]

  • La pression d’application : Il faut pulvériser avec une pression d’1,8 à 2 bars max sinon une pression trop élevée va avoir un impact négatif sur les micro-organismes. De plus, la buse a tendance à oxyder la macération : moins on monte en pression, moins on micronise la préparation, moins on oxyde.
  • Le rinçage du pulvérisateur est très important. Il faut minimum un nettoyage complet avant de mettre la macération. L'idéal est de laisser un après-midi en plein soleil car les UV cassent les molécules de synthèse.
  • Trop booster la plante peut la fragiliser. Le but n’est pas de demander à la plante de produire plus, mais de l’aider à atteindre son potentiel de production. Des fois, les résultats visuels peuvent être trompeurs. C’est "l’effet vert" dû à un excès en azote ou en fer, les plantes sont vertes et exubérantes. Au final cela peut pénaliser le tallage ou le remplissage d’une céréale.


Réglementation

Les préparations à base de plantes s’inscrivent dans la règlementation en vigueur sur les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP). Elles sont commercialisées sans autorisation de mise sur le marché (AMM) et doivent être obtenues par un procédé accessible à tout utilisateur final. Ce procédé correspond à une absence de traitement ou à un traitement reposant exclusivement sur des moyens manuels, mécaniques ou gravitationnels, la dissolution dans l’eau ou dans l’alcool, la flottation, l’extraction par l’eau ou par l’alcool, la distillation à la vapeur ou le chauffage uniquement pour éliminer l’eau.


Cette règlementation est complexe et en constante évolution, donc il est important de se renseigner régulièrement sur les évolutions de l'Arrêté du 14 juin 2021 approuvant un cahier des charges pour la mise sur le marché et l'utilisation de préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisées en alimentation animale ou humaine, et autorisant ces substances.


Le cahier des charges relatif aux préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisées en alimentation animale ou humaine, et autorisant ces substances homologué par l'arrêté du 14 juin 2021 paru au JO du 17 juin 2021 est consultable ici.


Cahier des charges relatif aux PNPP composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisées en alimentation animale ou humaine.


Pour aller plus loin


Sources

  1. 1,0 et 1,1 Les macérations de plantes en grandes cultures : Quel rôle, quels résultats ? Le retour d'expérience de Stéphane Billotte - AgroLeague (https://www.agro-league.com/blog/les-macerations-de-plantes-en-grandes-cultures-quel-role-quels-resultats-le-retour-dexperience-de-stephane-billotte)


Annexes

Cette technique s'applique aux cultures suivantes

La technique est complémentaire des techniques suivantes

Cette technique utilise le matériel suivants

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