Construire une filière betterave sucrière en agriculture du vivant ?

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre Production (2020-03-05) - - Durée : 56 minutes
Sol et fertilisation

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Aujourd'hui, on vous propose de suivre pendant une semaine les interventions qui ont eu lieu lors de la journée technique betteraves de Pour une Agriculture du Vivant !

Annexes

Transcriptions

Transcriptions

bonjour je suis né là bingo je suis
responsable coopération et filière au
sein de l'association pour une
agriculture du vivant est l'objet de
cette présentation c'est de sortir un
petit peu de des aspects purement
techniques agronomiques et de parler un
petit peu plus de la filière dans son
ensemble et pour ça donc ma présentation
elle est en trois temps un premier temps

Afficher la suite


qui est pour vous présenter
l'association qui est pour une
agriculture du vivant qu'est ce qu'on
fait quelles sont nos missions et
comment on travaille en termes de
méthodologie dans nos projets donc ça
c'était le deuxième temps et le
troisième temps c'est un exemple de
projet que l'on a structuré depuis la
fin de l'année 2018 sur les cultures de
pommes de terre et de betteraves pour
vous donner un exemple concret parce que
c'est un projet qui peut intéresser
certains d'entre vous j'en suis sûr
donc pour démarrer qui est pour une
agriculture du vivant alors pour aller
plus vite on va dire pea dv parce que
c'est un peu long pour une agriculture
du vivant
pea dv donc c'est un mouvement de
coopération qui est né en 2018
en fait qui était déjà en réflexion
depuis un petit peu plus de temps mais
qui il ya environ deux ans a été
formalisée disons à l'initiative de
différents types d'acteurs des filières
donc d'un côté des acteurs plutôt de
l'aval des filières notamment de la
restauration de la distribution et de
l'autre donc des agronomes qui cherchait
à promouvoir les pratiques
agroécologiques donc ces acteurs se sont
se sont rassemblés avec
comme mission commune on va dire
d'accélérer la transition agricoles et
alimentaires vers des pratiques de sols
vivants et d'agro écologie et pour ça le
la mission 10 ans et de structurer des
filières donc le schéma n'est pas
forcément très lisible là mais ce qui
dit en quelques mots c'est que donc au
coeur de la sphère et de notre approche
le socle agronomique qui est porté par
l'association c'est celui de l'agro
écologie donc là la fertilité des sols
on va dire est au coeur de la démarche
et on pense qu en partant de là et en
commençant par le sol on peut travailler
sur la santé donc des sols puis des
plantes des humains et des écosystèmes
plus largement et la santé du coup qui
va avec et la qualité nutritionnelle des
produits
donc on va dire que le sol c'est d'un
point de départ la mission du coup cette
structure et des filières pour ça on a
quatre grands leviers d'action que je
vais vous présenter par la suite donc
agronomie filière pédagogie et
communication et les bénéfices attendus
de cette approche
ils sont nombreux on en a parlé déjà au
long de la journée s'est donc de
régénérer les sols de produire de la
biodiversité d' améliorer aussi la
qualité de l'eau de lutter contre le
dérèglement climatique etc etc
donc ce mouvement de coopération
aujourd'hui
il est constitué de 37 entreprises
adhérentes et de environ 500
agriculteurs qui sont adhérents à ce
stade mais plus de producteurs qui sont
concernés par les projets portés par
l'association
je pense que c'est plutôt de l'ordre de
plusieurs milliers dix salariés donc une
équipe qui qui se compose d'une équipe
qui est basée à paris et de chargés de
missions qui sont basés en région dans
différents territoires sur quatre
territoires différents aujourd'hui dont
eric qui
qui a été à l'origine de l'organisation
de cette journée pour le territoire
seine normandie et pour une agriculture
du vivant vu que c'est un mouvement de
coopération on travaille pas du tout
tout seul on n'est pas très nombreux
comme vous pouvez le voir mais on
s'appuie sur un très large réseau de
partenaires des partenaires techniques
agronomiques mais aussi
des partenaires financeurs par exemple
qui sont un peu partout sur le
territoire
on a une approche qui fondamentalement
peut être résumée par c4as fait une
approche systémique le fait qu' on va
travailler à la fois sur toutes les
filières et on va réfléchir aussi en
terme de rotations et de valorisation
des différentes productions de la
rotation
une approche qui est inclusive parce que
on part du principe que tous les acteurs
quels que soient leur disons leur place
dans la chaîne alimentaire dans les
systèmes alimentaires quel que soit leur
niveau d'avancement dans une démarche
agro écologique à partir de l'oeuvre
point de départ peuvent progresser dans
une démarche inclusive aussi parce que
on appelle tous les partenaires qui
souhaitent se joindre à ce mouvement à
venir travailler avec nous parce qu' on
cherche aussi à travailler avec des
labels et des démarches déjà existantes
pour que la question des sols soient
portées et amener dans ses démarches la
pragmatique parce qu'on s'appuie sur un
réseau de terrain et le contact direct
et la mise en avant des expériences des
agriculteurs et puis mutualisé parce
qu'en mutualisant les ressources et les
moyens on pense qu'on pourra aller un
petit peu plus vite dans cette
transition
donc voilà pour la présentation générale
après j'avais quelques diapos un petit
peu plus détaillée mais on en a déjà
parlé donc je vais passer assez
rapidement là dessus comme vous l'avez
compris tout au long de la journée comme
ça vous a été présentée depuis ce matin
là proches agronomique elle s'appuie sur
la couverture du des sols couverture
permanente sur la limitation le plus
possible du travail du sol pour pouvoir
maximiser la biomasse et retrouver de la
fertilité naturelle et stocker du
carbone dans les sols donc ça c'est pour
la proche agronomique
après cette approche elle s'accompagne
elle doit s'accompagner d'un
d'un travail sur la partie économique et
sur les filières donc il ya 4,4 points
que je mets en avant là qu'ils sont le
fait que ce travail agronomie qui
s'accompagne aussi d'une réflexion sur
sur les coûts sur les coûts de
production
on a eu des témoignages tout à l'heure
qui disait justement qu'en termes par
exemple de mécanisation on peut avoir
une réduction de charges de mécanisation
mais que par contre en contrepartie les
coûts pour les couverts peuvent être
supérieurs donc voilà comment est ce
qu'on met un petit peu tout ça dans la
balance comment est-ce qu'on étudie ses
aspects économiques pour pouvoir faire
des choix en conséquence et maîtriser
ses coûts de production et avoir un
système on va dire plus sécurisé le
deuxième aspect c'est la diversification
des revenus avec la possibilité par
exemple de valoriser
la biomasse qui est produite le
troisième aspect c'est la question de la
valorisation économique bien sûr donc
avec le prix d'achat est
que que l'on souhaite reflet à la fois
de la qualité nutritive des produits
mais aussi de toutes les pratiques
environnementales et les bénéfices
environnementaux mesure et qui sont
derrière et c'est pour ça qu'au sein de
l'association
on mène un travail de r&d et on
s'intègre dans des groupes de travail
nationaux
porté par le ministère de l'agriculture
l'ademe et c'est sur la question des
crédits carbone et de la valorisation du
stockage de carbone par l'agriculteur
pour s'unir avec les différents acteurs
des filières sur ce sujet et porter le
message que ses services rendus aux
agriculteurs sur l'environnement doivent
être valorisés voilà un petit peu pour
la vision donc la plateforme le
mouvement l'association appelez le comme
vous voulez tous à tous ces termes nous
conviennent c'est un mouvement qui est
ouvert à tous qui aujourd'hui rassemble
donc comme je vous le disais des
entreprises de différents qui sont
situés un peu partout dans la filière
que ce soit donc des coopératives des
négoces des industriels transformateurs
jusqu'aux distributeurs et des groupes
d'agriculteurs et des agriculteurs d'un
autre côté et dans notre gouvernance
parce qu'on nous pose souvent la
question de la gouvernance et de la
place que peuvent avoir ces différents
acteurs dans dans l'association on a une
gouvernance qui est équilibré avec trois
collèges donc un collège plutôt acteurs
de l'amont un collège aval et un collège
partenaires de la transition avec des
structures de développement agricole par
exemple ou des structures du financement
qui elles aussi peuvent être amenés à
participer dans la dans la gouvernance
et le projet général quand on travaille
sur les filières agro écologiques
l'objectif comme je le disais tout à
l'heure c'est c'est d'abord de créer
ensemble de la valeur et de démontrer la
valeur concret à travers les bénéfices
environnementaux et ensuite de répartir
cette valeur aussi équitablement au sein
de la filière et pour ça dans notre
façon de travailler aujourd'hui disons
qu'il ya deux grands cas de figure le
premier cas de figure qui est le plus
courant c'est quand on travaille avec
par exemple une entreprise adhérente de
laval qui souhaitent s'approvisionner en
produits agro écologiques et qui
souhaite continuer à travailler avec ses
fournisseurs historiques sur ces
pratiques là et donc à les accompagner
dans un changement de pratique
donc ça c'est ça consiste plutôt à
adapter accompagné travailler avec des
filières déjà existantes
et puis il ya un deuxième aspect qui est
plutôt la création de nouvelles filières
ou là l'idée c'est aussi de pouvoir
valoriser les agriculteurs qui sont déjà
très avancés sur les pratiques
agroécologiques qui sont on va dire
pionnier et de les mettre en relation
avec les membres actuels de
l'association
donc voilà pour notre présentation
générale on va dire et puis ensuite un
petit peu plus concrètement quelles
actions est ce qu'on mène sur chacun de
ces grands volets donc le premier levier
d'action c'est l'agronomie
l'objectif sur l'agronomie c'est de
consolider
ces bases agronomique de mettre à
disposition et de diffuser toutes les
connaissances qu'ils ont pu être acquise
à la fois par les organismes de
recherche développement agricole mais
surtout par les agriculteurs qui
expérimentent concrètement sur le
terrain c'est pratique donc à travers
des journées comme celle-ci est ce qui
est important de dire c'est qu'à chaque
fois ces journées elles sont filmées et
elles sont accessibles ensuite à tous
sur la chaîne youtube grâce au
partenariat qu'on a avec vers de terre
production donc voilà pour la partie
vraiment développement agronomique
actions de terrain sur l'agronomie
ensuite on a un deuxième levier qu'on
peut appeler coopération coopération et
filière qui est celui dont dont je suis
en charge en particulier dans
l'association est donc là l'idée c'est
de sécuriser des débouchés en mettant en
relation et en facilitant la
contractualisation entre des acteurs de
l'amont et de l'aval qui seraient
membres de l'association en travaillant
cette question du modèle économique est
de la contractualisation
le troisième aspect c'est la pédagogie
parce qu'il ya un gros travail à faire
de sensibilisation et de et de formation
à différents niveaux donc quand on parle
pédagogie on parle
en interne on va dire et en externe
quand je dis en interne ça veut dire
aussi en interne aux entreprises on
discuter ce midi avec différentes
personnes avec qui j'étais j'étais
assise à table le fait que chez les
industriels chez les distributeurs chez
les transformateurs
il ya aussi un besoin de compréhension
en fait des enjeux de l'agriculture des
problématiques actuelles et c'est aussi
notre rôle au sein de l'association de
faire partager ces enjeux et 2
de réunir les acteurs dans des journées
comme celle-ci pour pour faire un peu de
pédagogie organiser des visites aussi de
fermer emmener les les acteurs de laval
sur les fermes et vice versa pour
pour faciliter en fait le partage des
enjeux et la compréhension de comment
chacun travaille et fonctionne donc ça
c'était pour la partie interne
et puis après bien sûr en externe
communiqué jusqu'aux consommateurs sur
ces pratiques là et leur valorisation
ce qui n'est pas toujours facile parce
qu'on a vu qu'il ya des thématiques qui
sont assez complexe à expliquer et qu'il
faut arriver à les expliquer de façon de
façon simple et le quatrième levier donc
c'est sur le financement de la
transition amour écologique parce que on
part du principe que enfin ils c'est un
constat qui est avéré qui est que
pendant ces phases de transition qui
peuvent durer plusieurs années
il ya un besoin de soutien financier des
acteurs qui s'engagent et comment est ce
que on mobilise des acteurs du
financement autour de la table et autour
des projets et comment est ce qu'on va
chercher des financements pour favoriser
et accélérer ses projets donc un petit
peu plus en détails et en exemple
maintenant sur la méthode
ça a déjà été dit ce matin sur sur les
recettes le fait que les recettes marche
mal il n'y a pas de recette miracle
qu'on puisse vous donner que c'est
beaucoup d'expérimentation et beaucoup
dé change et c'est pour ça que dans la
dans la méthodologie dans la façon de
travailler avec ptv et avec nos
partenaires on s'appuie toujours sur ces
trois éléments que vous voyez pas le
fait de constituer des groupes
d'agriculteurs qui vont progresser
ensemble et qui vont échanger sur leurs
pratiques
le fait d'essayer par soi même et de et
d'y aller par étapes démarré par des
petites surfaces et puis progressivement
quand on se sent plus sécurisés dans une
démarche augmenté et puis impliquer les
acteurs techniques locaux pourquoi parce
que comme vous avez vu on n'est pas
beaucoup parce qu'il ya déjà des gens
qui font plein de choses et que on pense
que c'est indispensable de travailler
avec les acteurs du territoire pour
voilà pour avancer ensemble là dessus
donc commencé à se passe concrètement un
projet agronomique avec ptv
donc je vous ai mis un exemple je sais
pas si c'est réalisable mais je vais
vous dire un petit peu les grandes
étapes donc d'abord souvent ça commence
par présenter qui on est ce qu'on fait
il ya beaucoup de questions ont fait
peur parfois apparemment et des temps
plus tôt de formation formation sur les
sols comment est ce qui fonctionne sur
les couverts et c'est ensuite souvent
l'étape suivante s'est constitué un
groupe d'agriculteurs qui est qui et
motivés moteur sur le sujet et qui a
envie de tester des choses et élargir
disons progressivement ce groupe avec
ses agriculteurs en fait on combine pas
mal l'approchent individuelle et l'
approche collective donc pour travailler
individuellement avec chacun on va
réaliser un diagnostic selon un
référentiel qu'on a construit au sein de
l'association et qu'on a testé avec
plein d'agriculteurs pionnier sur des
pratiques agroécologiques sur
différentes filières donc un diagnostic
individuel et ensuite souvent des
séances collectives de construction
d'itinéraires technique où on fait venir
un intervenant extérieur un agronome qui
va apporter son expertise sur le sujet
et et on réfléchit tous ensemble en fait
à partir des situations des différents
producteurs présents et à partir des
retours aussi des diagnostics qui ont
été faits et puis après du coup chacun
met en place chez lui
ce à quoi il a
ce sur quoi ils souhaitaient travailler
et qui a été discuté dans le collectif
et puis on organise des temps
d'animation des journées d'échangés
techniques comme celle ci mais aussi
plus concrètement sur le terrain des
tours de plaine régulier et puis ben
bilan de campagne et ça repart sur le
même principe
donc là pour vous donner quelques
exemples donc vous avez
et deux formations sur les betteraves
qui vont avoir lieu le 5 et le 19 mai
donc je vous invite à a demandé à éric
ruiz mon collègue qui qui pourra vous en
dire plus sur l'organisation si ça vous
intéresse à la fin voilà le fait qu'on
travaille avec enfin qu'on réalise aussi
des analyses de sol donc qu'ils peuvent
être plus ou moins poussée selon voilà
selon les atteintes et le projet mais
qui peuvent être une analyse simplifiée
ou une analyse poussée y compris la vie
biologique etc
et voilà les journées des changes les
vidéos donc ça c'est le déroulé on va
dire classique d'un d'un projet sur la
partie agronomique
après donc sur l'aspect structuration de
filières
ce qui est important à savoir c'est que
on part du principe comme je disais tout
à l'heure que chaque que chaque maillon
de la chaîne on va dire à une
responsabilité dans cette transition que
c'est pas seulement à l'agriculteur de
changer ses pratiques et voilà les
autres s'engagent pas et vice versa que
c'est pas non plus à l'industriel en
bout de chaîne de payer sans avoir de
résultats donc comment est ce qu'on fait
en fait pour engager l'ensemble des
acteurs dans un projet collectif
on s'est beaucoup posé cette question
dans l'association et on a décidé on a
formalisé une charte d'engagement qui
est signée par l'ensemble des acteurs
qui participent au mouvement et qui
comprend on va dire quatre grands quatre
grands volets le premier aspect c'est
participer au projet collectif à travers
les réunions les temps des changes
collectif la construction des outils
internes à l'association et c'est le
deuxième s'est formé et où la culture
est donc c'est à dire
j'en parlais tout à l'heure tout
l'aspect on va dire pédagogique et là où
qu'on soit en fait en tant
qu'agriculteur ou en tant que
qu'acheteur ou autre dans une entreprise
il ya souvent un besoin de formation sur
la question le l'aspect bas filière
comment est-ce qu'on réfléchisse à
structurer une filière à
augmentez des volumes à travailler sur
la qualité et à discuter les prix
et puis le quatrième engagement c'est
progresser chaque année donc on n'impose
pas de rythme de progression mais par
contre on dit c'est aux acteurs d'une
filière de se mettre d'accord et de se
fixer des objectifs communs de là on va
démarrer par un projet avec x
agriculteurs et tel volume sur sur une
zone et puis on va augmenter
progressivement et on se donne des
objectifs communs et régulièrement on
regarde où on en est par rapport à
l'atteinte de ses objectifs
et ça c'est voilà c'est l'association
n'impose rien à ce niveau là mais par
contre on ont demandé on vérifie une
progression et comment on vérifie pas
parce qu'on a on a développé des
référentiels
assez simple avec un nombre limité
d'indicateurs un référentiel de progrès
agronomiques et aussi des référentiels
poursuivre les engagements des
entreprises et et vérifier qu'en fait
elle met bien en place les actions de
formation interne l'accompagnement de
leurs fournisseurs dans une démarche etc
voilà donc un référentiel qui est un
petit peu la base la mesure régulière
des résultats et la communication elle
est conditionnée on va dire à l'atteinte
de ces résultats c'est à dire
qu'aujourd'hui les entreprises qui sont
membres de pea dvl quand elle adhère et
qu'elles viennent tout juste de rentrer
dans la démarche
elles ont le droit de communiquer en
disant je soutiens une démarche
collective de transition agro
écologiques mais c'est tout quand par
contre elles ont mis en place plus
d'action et c'est à elles vont pouvoir
commencer à communiquer sur des
résultats en termes de x personnes
formées x volume mise en place de
contrats plus long terme et c'est donc
comme on nous pose souvent la question
on n'a pas vocation à créer un label
pour une agriculture du vivant c'est une
question qui a beaucoup fait discussion
débat au sein de l'association est et
finalement le la stratégie qui est
adoptée et le choix qu'on a fait c'est
de se dire on souhaite transformer un
modèle agricole en profondeur on
souhaite embarqué le plus de monde
possible et en fait si on crée un
nouveau label on risque de créer une
niche on risque de
la de s'adresser à un nombre limité de
personnes et nous ce qu'on voudrait
c'est le plus possible rester dans une
démarche de progrès ouverte et du coup
pour ça là l'objectif c'est plutôt
d'aller travailler avec des démarches
existantes pour inclure le sol dans ses
démarches pour voilà travailler ensemble
à valoriser les pratiques
agroécologiques mais sans forcément
refaire un tampon sur sur un produit par
contre à travers ce que je vous ai dit
juste avant comme on vérifie les
engagements de chacun des acteurs est
con on établit des sorte de kit de
communication associés etc
chacun peut quand même s'y retrouver et
valoriser sa démarche mais sans
forcément que ça soit sous forme d'un
label voilà et donc concrètement un
exemple de projet de filière ça se passe
comment ça se passe en plusieurs étapes
là aussi alors donc souvent ça démarre
par la formation des techniciens ou des
voilà j'ai mis mon ami évaluateurs dans
le sens les personnes qui vont réaliser
les diagnostics chez les producteurs
donc par exemple là dans le cas d'un
d'une coopérative qui accompagnent ces
agriculteurs ça démarre par la formation
la constitution d'un groupe
la réalisation de diagnostics ou d'audit
même si je n'aime pas beaucoup le terme
d'audits mais avec ces agriculteurs et
estimé on va dire en termes de potentiel
à partir de ces premiers diagnostics qui
sont réalisés est ce que les
agriculteurs concernés et intéressés
sont déjà très avancés dans les
pratiques ou est-ce qu'ils sont plutôt à
un stade où il démarre la démarche et
ils ont besoin d'un accompagnement plus
plus poussée et du coup ça ça va nous
aider a estimé aussi en termes de
potentiel derrière de volume ce que ça
représente
ensuite on va faire un travail de
modélisation technico-économique en fait
c'est à dire qu'on va identifier les
itinéraires techniques qui vont être mis
en place dans différents cas de figure
potentiellement différentes régions
différents types de sols de potentiel de
rendement etc et travailler sur les
coûts de production donc on a commencé à
travailler sur un outil de modélisation
des coûts de production dans différents
scénarios où on peut du coup modéliser
un itinéraire techniques
conventionnelles un itinéraire technique
disons un transition et un itinéraire
technique déjà plus
plus avancé un système plus aboutie en
semis direct par exemple depuis
plusieurs années et travailler en fait
sur la base de cette modélisation
surtout comme un outil de discussion
dans la filière c'est pas un outil qui
va nous dire exactement qui va nous
donner une photo exacte c'est plutôt un
outil de simulation pour se dire ah bah
si je change mes pratiques dans tel ou
tel sens est-ce que ça induit des
surcoûts de quel type
voilà pendant combien de temps et c est
pour pouvoir discuter sur cette base là
et sur cette base de coûts de revient
avec les acteurs de la filière
voilà et du coup ça nous permet de
travailler ensemble toujours en
construction avec les différents acteurs
à au modèle économique pour déployer ce
projet puisque généralement on l'a
commencée avec un groupe restreint et
pilotes
si maintenant on veut passer à une une
filière conséquente avec des volumes
conséquents pas quels objectifs on se
donne dans le temps et
et comment on peut vite mais on va dire
ce déploiement
après si tout le monde est d'accord dans
la filière sur la contractualisation bas
le projet peut être déployée bon là
voilà c'était juste des petits schémas
pour dire que c'est progressif dans le
temps et pour montrer que la
modélisation le travail de modélisation
bas peut permettre de constater comment
évoluent les coûts voilà donc ça se
traduit par le lancement d'une filière
et l'accompagnement du coup par par pea
dv qui peut continuer à apporter son
soutien aux différentes étapes et pour
mesurer les résultats derrière donc on a
vraiment plutôt un rôle de facilitateur
on n'a pas vocation à entrer dans les
contrats parce qu'on n'a pas le droit on
n'a pas vocation à
enfin voilà on a vraiment plus tôt ce
rôle de mise en relation de facilitation
des discussions et d'apports d'outils on
va dire pour travailler sur le sujet ça
c'était pour la partie filière et puis
donc sur la pédagogie on en a déjà parlé
des actions de communication notamment
ce conte
ce qu'on fait là ce qu'on lance ce qu'on
a lancé hier c'est une infographie sur
les sols vivants destiné au grand public
en demandant à l'ensemble des membres de
l'association donc entreprises
agriculteurs quel qu'il soit de diffuser
massivement cette infographie
parce qu'on pense que si collectivement
plutôt que de privatiser où chacun va
diffuser que je travaille sur ce sujet
et ces six-là collectivement et
massivement plusieurs acteurs prennent
la parole en même temps sur cette
question ça va donner une visibilité
plus importante
ça c'est un exemple différents salons et
événements
vidéo beaucoup de vidéos avec vers de
terre production notamment
j'en profite du coup pour faire un petit
point d'information sur le fait qu'on
aura une journée dédiée à l'agroécologie
au salon de l'agriculture le 28 février
pendant toute la journée et pendant
cette journée on va avoir pas mal
d'intervenants ça s'annonce assez
intéressant on va avoir pas mal
d'intervenants pour nous présenter des
résultats opérationnels de
l'agroécologie la question de la mesure
de la qualité nutritionnelle des
produits avec un intervenant qui va
présenter des appareils de mesure de
food scanner seul scanner etc
un temps aussi sur l'agroécologie et des
tables rondes sur le carbone le stockage
de carbone et la biodiversité à toutes
les échelles des semences au chant aux
microbiote etc
voilà je vous ai pas mis tous les
acteurs n'hésitez pas à regarder sur
notre site le programme
ça va être assez sympa et enfin donc le
quatrième le quatrième levier d'action
c'est la question du financement
on cherche à animer on va dire un réseau
de partenaires et à rencontrer le plus
d'acteurs possibles qui peuvent nous
accompagner sur cette question du
financement donc j'ai déjà un petit peu
parlé de la modélisation économique
j'ai parlé de d'intervenir dans les
groupes de travail sur le carbone
voilà pour travailler sur ces
valorisations derrière c'est aussi faire
parler des projets et à les rencontrer
des acteurs financeurs potentiels
fondations privées etc pour leur
présenter des projets avec lesquels
enfin d'acteurs avec lesquels on
travaille est allé rencontrer aussi les
banques et les assurances pour essayer
de travailler à des solutions de
financement plus poussées donc ça c'est
un levier d'action
ce quatrième levier d'action la rajouter
assez récemment donc on a déjà commencé
certains travaux mais j'ai un petit peu
moins de d'information de mon côté à
vous présenter là dessus je vous donne
juste un exemple on est partenaires au
sein de l'association de deux acteurs du
financement participatif kiss kiss bang
bang et et mimosa et on a un
un appel à projets qui en cours avec
mimosas qui donc une plateforme de
crowdfunding donc de financement
participatif de projets avec deux
modalités de financement qui sont
possibles le don alors dont avec
contrepartie c'est à dire que c'est les
citoyens qui font des dons et qui en
échange peuvent recevoir selon le type
de projet bas une visite de ferme un
panier de légumes ou quoi que ce soit
mais l'idée c'est vraiment d'impliquer
les citoyens dans le financement et la
contribution à des projets et un une
deuxième modalités qui elle est le prêt
rémunéré est donc là c'est plutôt pour
des investissements plus importants où
ça peut permettre enfin aux qui ça
permet de bénéficier d'un prêt
dans des conditions intéressantes et
derrière dans le cadre de cet appel à
projets les personnes qui sont lauréates
est aussi candidate et qu'ils sont
maîtres des projets bénéficient d'un
accompagnement par la plateforme mimosas
pour financer leurs projets et pour les
lauréats bénéficient de d'un
accompagnement technique par ptv sous
forme de réalisation de diagnostics sur
leur faire ou de journée d' expertise ou
des choses comme ça donc n'hésitez pas à
regarder aussi si vous avez des projets
à financer
donc voilà je dis pas je sais pas trop
comment je suis dans le temps là je vais
maintenant vous donner un exemple précis
d'un projet qu'on a appelée
structuration de filières agro
écologiques en culture d'industrie et
puis après on aura un temps pour les
questions si vous en avez alors donc fin
2018 on a commencé à réfléchir au
montage d'un projet collectif du fait du
constat de pas mal dans jeu différent
donc sur culture d'industrie on parlait
de carottes pommes de terre et
betteraves finalement choisi à l'issue
d'un premier travail d'échangé de
diagnostic de travail plus
particulièrement sur betteraves pommes
de terre des cultures qui sont concernés
par un certain nombre d'enjeux communs
dont on a parlé aujourd'hui donc je vais
pas forcément rentrer dans le détail
mais voilà question de travail du sol
qui peut avoir un impact important et un
tassement important donc comment réduire
ce travail du sol sans perdre on va dire
en qualité d'implantation comment
réduire les ist tout en ayant des
produits à la fin de qualité et comment
maintenir des rendements élevés grâce à
ces pratiques
ça c'est pour la partie agronomique et
puis sur la question économique et
filières vous le savez aussi on a déjà
parlé du prix de la betterave qui est un
un sujet qu'il faut adresser aussi dans
le cadre de ce projet une attente des
consommateurs et du coup derrière des
distributeurs des industriels comment
est-ce que derrière on peut adapter les
spécificités de produits et comment
est-ce qu'on peut valoriser une démarche
agro écologiques
donc on s'est dit pour traiter tout ça
on doit à monter un projet qui parle à
la fois d'agronomie et de filières on
peut pas on concevoir l'un sans l'autre
et on a besoin d'accélérer
l'expérimentation qui est déjà faite par
des agriculteurs sur ces sujets on l'a
vu mais qui peut avoir besoin d'un coup
de pouce
comment mettre en réseau les acteurs qui
travaillent sur ce sujet pour travailler
sur ce modèle économique donc voilà on a
monté un projet collectif qui à ce
double objectif de montrer que l'agro
écologie c'est une solution qui peut
répondre à la fois aux attentes des
agriculteurs sur le plan agronomique et
sur le plan économique et aux attentes
de laval en termes de qualité de volume
et sur le plan économique aussi donc
vaste question est comment mesurer
démontrer les externalités positives
positive les bénéfices environnementaux
et nutritionnelle de ces filières en
mesurant un certain nombre d'indicateurs
pendant plusieurs années de projets
alors là on va travailler sur trois ans
et demi c'est court mais c'est un début
on va dire pour travailler sur ces
sujets là voilà on est sur un périmètre
grande grande moitié nord de la france
on va dire
et aujourd'hui le financement du projet
il est partagé entre différentes sources
de financement les entreprises
plusieurs entreprises de l'aval des
filières qui sont membres de pea dv
l'association elle-même une subvention
de franceagrimer donc on avait déjà reçu
une subvention
dans une première phase d'appel à
manifestation d'intérêt pour nous aider
à structurer notre projet est là donc je
prépare le dépôt du dossier pour
bénéficier d'une subvention sur trois
ans d'accompagnement additionnel le
planning le planning c'est que pendant
l'année 2019
on a travaillé à structurer un
consortium de partenaires ça veut dire
qu'on est allé rencontrer tout plein
d'acteurs pour finalement aujourd'hui
avoir une vingtaine de partenaires
autour de la table donc des acteurs des
filières et des acteurs plutôt technique
tu technique et structures de
développement agricole ou de conseils
techniques
on a profité aussi de cette année de
structuration pour faire un état des
lieux des enjeux techniques des sujets
sur lesquels
les agriculteurs souhaité travailler et
en parallèle elle est interrogée aussi
les acteurs des filières qui sont
impliqués dans le projet en termes de
volume et d'objectifs que vers lesquels
eux ils aimeraient aller pour pouvoir
confronter en fait ces objectifs mutuels
et on a commencé à travailler aussi sur
la question de la contractualisation et
à se construire des outils là dessus et
là donc on démarre ce projet de trois
ans et demi qui a 4 4 volets donc rien
de rien de nouveau par rapport aux
différents leviers d'action que je vous
ai présenté tout à l'heure mais donc sur
la partie agronomique l'objectif c'est
de travailler par groupes d'agriculteurs
je vous présenterai commence à
s'organiser géographiquement pour animer
en fait des réseaux sur plusieurs
territoires d'ondés qui mêle des
producteurs de pommes de terre et de
betteraves qui peuvent être plus ou
moins avancés dans la démarche est
avec des formations des tours de plaine
des des journées techniques et c'est sur
l'aspect filière c'est favoriser cette
cette concertation dans les filières
parce qu'en fait il ya un gros besoin de
se parler
ce sera la première étape qu'on va dire
dans le projet le fait que que les
acteurs de laval sont pas forcément
conscients de tous les enjeux du
changement de pratique pour les
agriculteurs donc il faut que créer des
espaces de discussion commune pendant
lesquelles vous allez pouvoir en tant
qu'agriculteur exprimer ses enjeux et
que de votre côté vous compreniez aussi
comment il fonctionne
et quelles sont leurs impératifs et
leurs cadres de contraintes on va dire
ensuite y aura un deuxième temps plus
tôt en fait ça va être en deux temps sur
la partie contractualisation l'idée
c'est d'abord de démarrer plus tôt par
un partenariat pour démarrer le projet
donc un partenariat dans lequel il ya
des objectifs qui vont être fixés de
part et d'autre mais qui sera pas
forcément
directement un contrat spécifique pour
une filière agro écologique c'est plutôt
de se donner un peu le temps de
commencer à travailler ensemble et de se
connaître et puis dans un deuxième temps
comment est-ce qu'on formalise un
contrat qui enfin voilà qui peut
convenir à tout le monde et qui peut
valoriser ces filières agro écologique
voilà sur la partie r&d c'est mon
mesurer les effets des itinéraires
techniques sur la qualité nutritionnelle
en particulier sur la pomme de terre on
a prévu pas malde analyse sur la
question le stockage de carbone et la
mesure d'un certain nombre d'indicateurs
environnementaux et puis la diffusion
c'est quelque chose de classique donc
qui sont les partenaires impliqués à ce
stade dans le projet donc on a
différents
types de partenaires plutôt aval
acheteurs et intermédiaires des filières
et des partenaires techniques donc avec
les deux principaux instituts techniques
itv pour la betterave et puis arvalis
notamment sur la pomme de terre et puis
plein de partenaires techniques qui sont
associés donc il y en a une vingtaine
qui sont aujourd'hui impliquée dans ce
projet cette première phase elle nous a
permis d'identifier donc un certain
nombre de problématiques techniques on
en a parlé ce matin la question du
travail du sol qui impactent fortement
la structure du sol
la question de la gestion des adventices
et de la lutte contre les ravageurs et
en termes de priorisation suite aux
échanges avec les agriculteurs parce que
erika a mené un travail eric et sybille
et et plusieurs personnes associées au
projet ont mené des entretiens pour
pourvoir qu'elles allaient être les les
pistes principales d'ailleurs je
remercie à aux agriculteurs dans la
salle qui ont répondu et qui me
participé à ce travail là donc les
pistes de travail va maximiser la
couverture végétale en travaillant en
particulier sur couvert d'intercultures
dans un premier temps cultures associées
potentiellement dans un deuxième temps
réduire le travail du sol où le travail
est en localiser donc avec le strip till
notamment et travailler sur l'agro
équipement
voilà il ya plein d'enjeux sur ce sujet
là aussi je rentre pas dans le détail
puisque la technique c'est pas mon
domaine
l'organisation des actions donc ce qui
est prévu pour le moment c'est qu'ils
les quatre groupes
quatre groupes de quinze à vingt
agriculteurs donc avec une augmentation
progressive
comme je disais tout à l'heure à la fois
des producteurs de pommes de terre et de
betteraves à différents stades
d'avancement dans une démarche agro
écologiques et un animateur par groupe
donc parfois il ya déjà des groupes
existants donc ça supposera peut-être de
travailler ensemble à une échelle
régionale ou sur plusieurs départements
avec différents groupes déjà impliqué
parfois c'est plutôt des agriculteurs
individuel et dans ce cas là il y aura
aussi une dynamique de groupe
donc cet aspect là locale qui est très
fort et puis après au niveau national
une coordination une capitalisation des
résultats pour à la fois bar le définir
les protocoles apporter une expertise
sur les itinéraires qui seront
construits et sur les livrables
techniques qui se sont produits dans le
projet etc et capitaliser les résultats
donc voilà pour la partie agronomique et
puis pour la partie filière basse et ses
différentes actions dont j'ai déjà parlé
donc par étapes
on va dire d'abord organiser des visites
croisées notamment visites de fermes et
visites de sites industriels pour
partager un petit peu les enjeux communs
donc ça veut dire organiser des réunions
entre les différents partenaires d'une
d'une même filière donc on a déjà
démarré ce travail mais il faut il faut
le continuer parce que si on fait pas
bien ça au début et si on pose pas bien
ses bases et ce dialogue initial je
pense qu'on va avoir plus de mal dans la
suite du projet définir donc les
objectifs communs formaliser ce
partenariat
et puis faire ce travail de modélisation
économique dont je parlais tout à
l'heure
moment on a vu commencer à travailler
sur un outil mais on a besoin de
l'adapter parce que on avait démarré sur
sur le blé et qu' il faut qu'on adapte
multi sur d'autres cultures et
et qu'on le test avec des cas réels et
puis sur la base du coût de ce travail
de modélisation économique créé cette
discussion dans les filières sur les
modalités contractuelles qui peuvent
être associés des modalités de contrat
qui peuvent être satisfaisante
ça veut dire quoi ces quelques elle
durait sais quel prix c'est quelle
modalité voilà avec ptv qui aurait
vraiment ce rôle de facilitation
donc voilà plusieurs étapes on démarre
avec un groupe pilote on montre un peu
la pertinence de ce modèle ont dans une
étape suivante on le déploie donc là ce
que j'ai pas dit c'est que au départ
dans le projet donc sur ces quatre
groupes y aura une cinquantaine
d'agriculteurs et l'objectif c'est que
dans trois ans et demi à la fin on va
dire par rapport à la subvention mais
qui sera potentiellement que le début on
on implique une centaine d'agriculteurs
dans le projet donc ça veut dire qu'il
ya un potentiel de rejoindre le projet
en cours de route aussi parce que là on
a déjà plus ou moins défini les choses
parce que parce qu'on ait pris un petit
peu par le temps aussi de la subvention
mais ça veut dire que c'est possible de
rejoindre nos projets en cours et donc
dans le cadre de ce projet si on crée
bien toutes les conditions pour
structurer ces filières agro écologiques
et qu'on applique bien les structures
locales les coopératives leurs
techniciens etc
en fait après le travail pourra
continuer
au-delà du projet sans que sans qu'on
ait besoin d'intervenir
bon après je rentre pas plus dans le
détail j'ai déjà parlé un peu tout ça
voilà donc un planning c'est que pendant
les six premiers mois là jusqu'à juin on
organise ses premiers temps de formation
à la fois des agriculteurs des
animateurs qu'on organise des visites de
fermes et des visites de stations
expérimentales parce qu'on veut aussi
aller voir ce qui se fait du côté des
instituts techniques du côté des
organismes de développement technique
pour inspirer aussi et donner des pistes
de travail ensemble réalisé aussi ces
diagnostics qui nous permettront d'avoir
l'état des lieux on va dire initiale du
groupe de producteurs
enfin des groupes de producteurs
impliqués et et puis faire tout ce
travail préalable de rencontres dans les
filières pour que à partir de juillet et
du moment où la subvention devrait
pouvoir démarrer officiellement on
puisse commencer sur sur les actions
plus technique
voilà donc c'est un exemple assez
marquant est typique pour moi d'un point
d'un programme collectif comme ce qu'on
essaye de monter dans l'association
pourquoi parce que c'est favoriser
l'expérimentation dans un cadre qui va
être sécurisée parce qu'on a un projet
dans lequel il ya quand même pas mal
d'acteurs qui sont impliqués et qui
cofinance un accompagnement technique de
l'animation etc
parce que on crée un réseau de progrès
et qu'on va aller visiter des stations
expérimentales qu'on va associer le plus
possible d'acteurs qui travaille déjà
sur le sujet parce que bon mutualisent
les ressources et les moyens parce que
on va travailler sur la mesure des
résultats et donc objective et
concrètement les coûts et les bénéfices
de ces pratiques agroécologiques alors
c'est un peu court le délai en question
pour faire ça mais on va essayer le plus
possible de mesurer et puis faire
reconnaître dans un dernier temps cet
engagement collectif on a prévu aussi
tout un volet de diffusion dans le cadre
de ce projet pour pouvoir valoriser les
pratiques et les acteurs qui sont
engagés voilà merci et puis si vous avez
des questions je suis à votre
disposition
le micro est là
allez tous à la partie
j'ai juste une question toute simple
qu est-ce qu est-ce qu écologique au
moment où le mesure à l'agroécologie
concrètement en terme de pratique c'est
ce dont on a parlé toute la journée
c'est à dire couvrir le sol et et
réduire le travail du sol et apporter de
la biomasse pour stocker du carbone
après comment la mesure bas ça c'est une
vraie question on a développé gpa dv un
référentiel technique avec un certain
nombre d'indicateurs sur différents
aspects donc de couverture des sols de
travail du sol stockage de carbone
biodiversité etc
donc il ya plusieurs indicateurs au
total une dizaine sur ces aspects là
donc si vous voulez mon collègue cédric
pourra vous en dire un petit peu plus ce
n'est pas pour que tu présentes un petit
peu plus ses indicateurs du référentiel
est donc l'objectif c'est d'aller de
plus en plus vers de la mesure de
résultats en termes notamment de taux de
matière organique bilan humique avec un
des discussions qui sont en cours
justement pour pour utiliser l'outil
simos amg et bat cédric je dois être
complétés peut-être ce sera plus plus
adapté parce que cédric enard
responsable agronomie et c'est lui qui
se charge de ces sur la définition de
l'agroécologie on va dire que c'est tout
ce qui va s'appuyer sur des processus
biologiques ont tous des pratiques
agricoles dont on a discuté qui vont
stimuler processus biologiques dans le
sol on va mettre ça au tour comme
bannière coloris et après sur la mesure
des résultats effectivement basse et les
sujets qu'à kehl voquer nina et qu'on a
déjà discuté au cours de la journée ça
va être le stockage de carbone
le taux de couverture végétale
annuel du sol l'idée étant de maximiser
le taux de couverture végétale quelles
sont les pratiques de travail du sol du
semis direct ce que les techniques de
strip till etc
mais c'est pas que forcément des
composantes de pratique on va être aussi
sur les composantes
est-ce que vous formez est ce qu il ya
de la formation justement sur ces sujets
d'agroécologie ou sens assez large du
terme ce qui a une réflexion autour d'un
projet agro forestiers par exemple pour
remettre aussi l'importance de la place
de l'arbre et du réseau qui peut être
extra parcellaires sur le sujet
biodiversité
donc voilà c'est toutes ses composantes
la et sur la question de la qualité
nutritionnelle aussi ce qui est prévu
dans le cadre ce que la dans l'es22
sujet de r&d du projet on a prévu à la
fois donc des analyses de sol pousser
sur la matière organique et la vie
biologique et
un travail mais ça va concerner en
particulier la culture de pommes de
terre sur la qualité nutritive est donc
là on est en train de discuter fin
cédric est en train de rencontrer
différents acteurs
on va dire du secteur et qui sont en
mesure de nous de nous dire quels sont
les paramètres à regarder
en termes de qualité de la pomme de
terre à la fois qualité en termes
d'aspect général et aussi en termes de
nutriments
qui la composent quoi sur ce sujet là on
échange avec bleu blanc coeur
arvalis et hd de pc pour déterminer
quels qu'est ce qu'on fait ce qui est
intéressant à les regarder en termes de
composition sur des minéraux les fibres
etc qui composent la pomme de terre donc
sa qualité nutritionnelle mais aussi
qualités physiques le calibre les
développements de tâches éventuel temps
d'autres questions
il ya là pas d'un jeu pas si vous
connaissez la saison pour une
agriculture durable qui va lancer au ces
en agriculture un label au coeur des
seuls comment on se situe prdv par
rapport à ça ben en fait comme je disais
c'est pas forcément la stratégie qu'on a
adopté dans le mouvement mais là puisque
on souhaitait panneaux créer un label
mais du coup le fait que la bad et créer
un label bleu l'idée c'est de se
rapprocher d'eux pour justement mieux
comprendre qu'est ce qu'il ya dans ce
label en termes d'indicateurs etc
comment est-ce que ces mesures aient et
nous depuis le début en fait on est
toujours très ouverts à aller rencontrer
les autres acteurs et discuter sur ces
sujets là donc là c'est vrai que comme
c'est assez récent ça n'a pas encore été
été fait par rapport au label qu'ils ont
créé mais nous de notre côté on est
ouvert à échanger avec eux pour
comprendre justement quelles peuvent
être les pistes de collaboration
bon
question
les agences de l'eau son partenaire ou
pas du projet pas de ce projet là en
particulier par contre sur d'autres
territoires il ya eu pas mal d'échangés
avec les agences de l'eau donc là je
vais laisser eric plutôt répondre là
dessus parce que c'est lui qui a été
toujours la grande question et des
agences de l'eau
c'est en fait on va en faire des agences
qui fonctionne pas tout de la même façon
c'est assez compliqué d'avoir une
stratégie globale par rapport aux
agences de l'eau donc on sait que sur le
bassin adour garonne et un programme
agronomique qui marche bien qu'ils aient
porté par l'association française
d'agroforesterie qui membres de pea dv
qui s'appelle le programme agro
agriculture et au qu'on a essayé de
transposer sur d'autres régions là on
est en bonne voie pour y arriver sur le
bassin artois-picardie avec les agences
de l'eau de ce bassin là et la région
des hautes france sur le bassin
seine-normandie c'est un peu plus
compliqué parce que la stratégie de l'
agence de l'eau c'est vraiment de
travailler de manière très localisée sur
des projets on s'est vraiment par micro
bassin est pas d'avoir une vision
globale sur le bassin c'est un peu
curieux mais nous on propose un
programme qui justement et surtout de
bassins donc ça va être un peu plus
compliqué avec la joue solo ça fait à
peu près un an qu'on travaille à à se
rapprocher mais voilà je pense que les
choses vont aller en s'améliorant avec
certaines agences de l'eau je parlais de
dart picardie ça servira peut-être de
locomotive pour amener effectivement
deux des grosses agences comme seine
normandie à entrer dans la danse
voilà tirek sur les programmes on essaye
effectivement d'être de s'adresser un
maximum d'acteurs sur ce type de
programme les agences de l'eau était pas
forcément la cible premier entre
guillemets du type de projets qu'on
cherchait ce n'était pas l'objectif au
qui était le leitmotiv du programme donc
on n'a pas pensé voilà on pense pas que
ça pourrait les intéresser
particulièrement sur celui de george
white l'heure tourne et qui a vu que
certains commencent à avoir des fourmis
dans les jambes
donc si vous avez des questions allez-y
bon si l'enjeu de fait
ouais on sera toujours là
la salle de toute façon mais vous savez
où nous rejoindre vous avez la plaquette
qui est à l'extérieur que vous pouvez
emmenez avec vous avec nos coordonnées
puis pour ceux qui nous connaissent déjà
bon c'est déjà fait j'ai peut-être avant
de remercier tout le monde
thiriez vie qui voulait dire un petit
mot qui est notre partenaire local on va
dire avec la fdsea sur le sur pea dv
donc thierry oui juste deux petits mots
donc irrigué 8 juillet culteurs et
président fondateur de l'association sur
l'agronomie innovation qui dont
l'objectif est de fédérer les
agriculteurs en écriture de conservation
sont au territoire essentiellement
l'aisne et la marne
et pour vous dire également que donc
essayer notre association est partenaire
de paix à des v depuis deux ans nous
sommes adhérents également dopés à dv et
par nos modestes moyens on essaie
d'apporter d'autres contributions au
développement de de cette démarche
il ya quelques années certains sont mis
en marche nous on s'est mis en mouvement
en mouvement vers une une culture plus
respectueuse de l'environnement et un
agro écologie intensive et notre
objectif c'est d'accompagner donc ce
mouvement et quelques parades et réa et
sailly c'est aussi promouvoir participé
à avoir une écoute au sein du mouvement
de toutes vos problématiques pour les
faire remonter au sein du mouvement
il ya quand même très peu d'agriculteurs
je pense aujourd'hui dans prdv il ya un
petit peu mais quand même pas énormément
donc c'est bien que les agriculteurs
soient également représentés dans toutes
ses démarches et vous voyez que derrière
notre petit association il ya tout un
ensemble de ya tout un mouvement qui ce
qui se crée qui se fédèrent qui avance
vraiment vers une autre femme une autre
forme d'agriculture
donc n'hésitez pas à nous soutenir et
pince votre soutien on soutient
également pour la culture du vivant
merci tirer
j'ai peut-être si mot de la fin il doit
y avoir donc mais assez pour vous
remercier d'être venu aujourd'hui
agriculteurs ou partenaires de
l'agriculture on a eu tout à l'heure en
les sucriers qui ont pris la parole mais
je sais qu'il ya différents intervenants
du milieu agricole qui sont présents
aujourd'hui donc je voulais vous
remercier au nom de l'association pour
une agriculture du vivant et des
partenaires fdsea 51 et soleil domine
innovations qui ont contribué à ces deux
journées effectivement il ya des rendez
vous sur les formations en betteraves
dont on vous a parlé tout à l'heure
n'hésitez pas à nous interpeller
si vous êtes intéressé par le projet
france reg rymer et que vous n'êtes pas
encore impliqué n'hésitez pas non plus à
nous poser la question et puis ben on se
donne rendez vous sur le terrain pour
développer les filières agro écologiques
et à ce premier rendez vous sur la
betterave j'espère ne et loin d'être le
dernier on en fera certainement d'autres
dans les années à venir en essayant
d'approfondir les thématiques de cette
année est de voir un peu comment les
choses évoluent donc avant de vous
quitter je souhaitais vous remercier au
nom de l'association encore une fois et
puis vous souhaiter une bonne bonne fin
de journée

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