L'auto-fertilité par la biologie des sols, par Sébastien Roumegous

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L'auto-fertilité, ça vous parle ? La biologie des sols également ? Alors, si on tentait de remettre en vie des sols avec Sébastien Roumegous du Centre de Développement de l'Agroécologie !


Transcriptions

alors là proche de l'eau des sols

activer la logique du sol pour une auto
fertilité maximale alors ce concept
d'auto fertilité on va en parler
la question c'est comment est ce que je
fais pour moi dans ma parcelle
travailler avec finalement une catégorie
un compartiment qui va travailler pour
moi tout seul et je vais démarrer
simplement par une photo alors ce qui

Afficher la suite

est intéressant c'est que sur ces deux

photos vous avez si un champ à notre
champ séparés par un simple jeu domaine
est alors force est de constater que sur
une parcelle
on pourrait dire la parcelle de thomas à
droite et la parcelle de pierre ici à
gauche on a deux rendu différent
alors je vais commencer par une question
j'aime bien des questions j'aimerais
vous poser la question c'est pourquoi
qu'est ce qu'on observe qu est ce qui
est différent ici et comment vous pouvez
l'expliquer pourquoi ces deux parcelles
séparées par un simple chemin on a un
effet si différents à la capacité
d'infiltration en eau allez-y je vous
interroge sur kana qui savent parmi vous
voilà seul plus compact alors ici hockey
quoi d'autre voilà on voit des résidus
de culture à droite effectivement qu'est
ce qu'on peut dire d'autre allez-y on
est tous des professionnels de
l'agriculture dans la salle où devait
avoir un avis forcément
alors effectivement à gauche on a encore
du travail du sol on a eu la bourre
reprise de labour est effectivement à
droite on a eu simplement un semis quoi
d'autre bon c'est déjà pas mal
alors effectivement on a ici ce qui est
sexe est assez singulier quand même ce
qu'on peut observer sur deux photos
c'est qu'ici on a utilisé beaucoup
d'énergie pour faire de la structure de
sol
la structure de sol ça doit permettre de
mieux infiltrer ça doit permettre de
faire tout un tas de choses et à gauche
pourtant alors qu'on n'a rien fait on a
un seul qui infiltrent mieux et
finalement si on va se poser les bonnes
questions
je pense est important de se poser des
questions quand on observe ce à auchan
c'est le travail scientifique c'est de
se poser ces questions la mission
comprend pas pourquoi
finalement qu'est ce qui fait qu'on est
meilleurs infiltrations sur la gauche et
bien c'est tout simplement parce qu'il
ya des choses qui travaillent pour nous
on a utilisé ici du carbone qu'on a mis
dans le tracteur pour pouvoir faire la
structure de sol et pour pouvoir avoir
une meilleure infiltration et c'est ici
on a utilisé ce carbone ce fuel
différemment et si on explore un peu se
déroule un peu tout ça là c'est une
autre parcelle première année de semis
direct en orge et moi je passe sur la
parcelle et puis j'observe sa pleine
petits paquets comme ça qu'ils se
regroupent alors ces petits paquets qui
se regroupent si on rentre si on va les
regarder de plus près ce sont ces
fameuses cabanes de vers de terre
donc je vous pose pas la question mais
très sincèrement les formations que je
donne que ce soit
voilà des techniciens ont des
agriculteurs je mets à peu près une
minute montre en main avant que
quelqu'un me dise que c'est un organisme
vivant qui fait ça j'ai eu tous les
types de réponses j'ai eu le vent j'ai
eu loger le travail de sol
donc en fait il ya un souci c'est qu'à
un moment donné si on veut travailler
avec la nature en est besoin en a besoin
de savoir
l'observer
a besoin de savoir faire un vrai
diagnostic et quand on voit une parcelle
comme ça parsemez de cabanes de vers de
terre il y en avait une dizaine par
mètre carré
le premier diagnostic qu'on fait quand
on sait comment fonctionne un ver de
terre c'est sur cette parcelle sarah
aime travailler le sol donc cet
agriculteur s'est lancé dans cette
première année de semis direct et ça a
très bien marché et finalement dix ans
auparavant la parcelle était déjà dans
cet état parce que c'est un agriculteur
qui travaillait le sol mais qui
travaillait très bien ses couverts
végétaux il mettait beaucoup de matière
organique ce qui fait qu'il avait une
activité biologique intéressante on est
sûrs en argile et calcaire équilibré
donc globalement miser sur un très bon
milieu quand on fait un test bêche
on s'aperçoit qu'on est sur un sol
globaux grosso modo 60 % terre fine et
quand on regarde les quelques agrégats
et bien on voit qu'ils sont parsemées de
trous de ver de terre donc je veux dire
que cette capacité à faire un bon
diagnostic biologique doit amener à
prendre des décisions différentes et moi
j'aime bien de compter sept agriculteurs
et la 100 hectares de blé et d'orge
d'hiver des cultures qui demandent pas
une structure de sol extraordinaire ça
sert à rien de s'échiner à travailler
sans cesse la parcelle sur ce type de
culture
le coût du labour de la reprise de la
herse rotative la réminiscence du temps
de travail le remplacement des pièces
d'usure aller j'étire 120 euros à
l'hectare au bas mot mais je suis sûr en
dessous de la réalité
ça fait quatorze mille 400 euros par an
soit disant 144 mille euros d'économie
il aurait pu s'acheter un appart s'il
avait un type qui était passé sur sa
parcelle dix ans auparavant et qui lui
avait dit ça sert à rien de travailler
vous pouvez passer au moins sur vos
cultures d'hiver sur du semis direct
donc l'activité biologique c'est une
activité économique en tant que tel
c'est pas juste quelque chose de
sympathique on va regarder tienne vers
de terre il est sympa je vais à la pêche
ça une fonction biologique
c'est une vraie fonction d'un sol et
donc c'est à ça que j'aimerais vous
amener à penser
j'aimerais que vous comme puisse
réfléchir à qu'est ce qui est à la base
de la fertilité du sol alors on va
prendre du recul
apprendre beaucoup trop de recul
peut-être pour un agronome mais j'aime
bien on va partir à des millions de
kilomètres dans l'espace cette boule de
feu qui est grosso modo une centrale
voilà lumineuse et d'énergie infinie et
à notre échelle
le soleil c'est l'énergie vibratoire et
en fait quand on fait de l'agriculture
où naturellement la nature qu'est ce
qu'elle fait elle fait de la
photosynthèse et elle permet de
transformer cette énergie dur at war en
énergie chimique
c'est le principal processus du vivant
sans ce processus on ne fonctionne pas
puisque l'énergie chimique sous forme de
carbone c'est ce qui nous permet de nous
mouvoir
c'est nos stocks d'énergie sa pleine
fonctions et c'est pas pour rien que le
carbone est le premier élément présent
sur terre et c'est pas pour rien que
toute la vie les écosystèmes terrestres
s'organise autour de la photosynthèse
si on regarde l'ensemble des écosystèmes
terrestres est toujours couvert couvert
couvert donc en fait la photosynthèse
c'est le moyenne dont le milieu à
trouver pour pouvoir capter cette
énergie du soleil c'est la plante qui
est au centre des systèmes vivants et
autofertile ça veut dire quoi
on va être très factuelle grosso modo la
plante elle va capter l'énergie
la fabrique et de la biomasse et puis la
plante va recharger le sol finalement en
énergie chimique
grâce à une usine de biotransformation
cette usine de biotransformation elle
est ici c'est le vivant c'est vos
racines cvo l'ombre xevo bactéries c'est
aux champignons et ce sont des éléments
essentiels de compréhension du
fonctionnement du sol si vous savez pas
comprendre le fonctionnement du vivant
et si vous ne savez pas comprendre ce
qui se passe ici avec couverts de terre
et c'est finalement vous ne savez pas
bien comment fonctionne seul alors bon
là j'ai des problèmes d'affichage c'est
pas très grave on va s'en sortir donc
finalement c'est très simple pour
pouvoir que j'appelle approche
ressources habitat donc la ressource et
simplement nourrir donc on l'a vu la
plante elle capte de l'énergie du soleil
et puis elle va nourrir cette chaîne
alimentaire dans le sol qui est un
certain nombre de fonctions à voir
lesquelles ces vos matières organiques
faut garder une chose en tête c'est que
le carbone c'est de l'énergie point que
vous le métier dans le tracteur que vous
le mettiez directement dans le sol avec
de la biomasse ça reste de l'énergie
d'ailleurs on tire de l'énergie de la
biomasse et ça fait partie du mix
énergétique qu'on essaie d'avoir pour
alimenter nos maisons et nos bagnoles
donc ensuite on à l'habitat l'habitat
s'est abritée c'est à dire qu'il faut
prendre en compte que ce sol c'est un
le devis et cette activité biologique
elle vit où elle vit dans la porosité du
sol la plupart du temps donc falloir
faire attention à comment cette porosité
se maintient dans le temps et puis
quelle est sa qualité
et puis d'humidité la température est
toutes les actions qui viennent affecter
la porosité l'humidité la température du
sol vont forcément affecté aussi les
êtres vivants qui y vivent donc
finalement quand on a cette ressource là
cette part dans cette méthode la
ressource habitat on est sur des choses
qui sont relativement simples
moi j'ai coutume de dire finalement
travailler avec la vie du sol c'est
comme élever un chien ou un chat c'est à
dire que si vous lui donnez rien à
manger et que vous lui mettez un coup de
batte de baseball tous les deux matins
sur la niche vous avez peu de chances
que votre chaîne soit content et heureux
donc la question centrale c'est comment
votre vers de terre va être heureux
alors françois konrad vous en parler pas
mal donc mais c'est fait partie des
éléments clés sur lesquels réfléchir
quand on met en place sa stratégie de
culture alors grosso modo les vers de
terre les micro-organismes c'est 90% de
la bio-masse dans le sol donc au final
si vous comprenez le ver de terre vous
pouvez potentiellement comprendre à peu
près si vous savez comment améliorer la
quantité de l'angleterre d'un mode solo
vous allez par effet on va dire rebond
améliorer l'intégralité de la chaîne
alimentaire
donc moi je dirais le ver de terre c'est
un organisme visible c'est facile à
regarder c'est facile à identifier
jean-françois cet après midi vous
montrera différents types de vers de
terre et vous apprendre à les identifier
c'est ça qu'il faut savoir faire pour
pouvoir se dire tiens est-ce que j'ai
une activité biologique assez importante
ou pas évidemment il ya les faits sur
les cultures qui sont des choses à venir
constater alors comment nourrir
je sais pas s'il faut très bien parlé de
gestion des matières organiques moi je
préfère parler de gestion du flux de
carbone une matière organique en soit ça
a des qualités des défauts on peut la
caractériser par un rapport c'est sur
aisne c'est intéressant parce que le
rapport c'est sûr rien ne permet de dire
si la matière organique à beaucoup de
carbone ou pas donc vous savez combien
de de carbone ou était dans le sol comme
une d'énergie vous mettez dans le sol
mais la question c'est comment ça va
être digérée et comment ça va
fonctionner dans le système global
ce qui est important c'est de réfléchir
à une première chose que vous avez du
carbone aliments tout
biomasse végétale tout ce carbone
énergie qui va être disponible dans
voilà dans votre système de production
ça sert aux résidus de culture c'est le
turnover des racines c'est la matière
organique vous pouvez apporter et
notamment par exemple du brf qui est une
matière organique peu usité mais
pourtant qui permet d'accélérer le temps
si vous mettez du fumier avec un rapport
c'est sûr n 2 30
il ya peu de chances que d'ici 3 4 ans
aux directives votre sol il faut mettre
des matières beaucoup plus car bonne et
je laisserais françois en parlais tout à
l'heure vous avez le carbone vivant et
actif qui lui a des fonctions
un ver de terre une bactérie c'est du
carbone mais qui va délivrer des
fonctions au sol qui va unifier qui va
minéralisée qui va également de
travailler toute cette matière et puis
vous avez le carbone liquide on n'en
parle pas assez
c'est tout ce qui est exigé des racines
on en parle trop peu c'est finalement un
des processus qui compte pour 50% des
entrées de carbone si vous comptez le
turnover des racines et la quantité de
sucres solubles que la racine exsude
c'est-à-dire qu'elles allouent une
partie de sa photosynthèse pour
alimenter des communautés de bactéries
dans le sol ça fait peut-être 50% des
entrées carbone c'est important pourquoi
parce qu'en fait la plante et on le
verra tout à l'heure les processus de
nutrition de la plante passe par le sol
le sol c'est l'été stand la plante c'est
pas le support de la plante
si vous regardez comment est conforme et
une racine c'est un intestin retourner
et donc en fait la plante va mettre des
sucres dans son intestin pour que la
microbiologie travail le sol et lui
permet de se nourrir derrière évidemment
vous avez votre humus qu'un stock de
carbone entre guillemets inertes ou plus
ou moins actif mais qui est travaillé
par la biologie du sol et donc c'est
bien la biologie qui permet de
transformer ces matières en humus lui
quand vous mettez un résidu de culture
ils font pas tout seul dans le sol c'est
bien la biologie qui permet de le faire
donc avoir une biologie active c'est
très important pour faire digérer les
grosses quantités de carbone etc le
carbone finalement le premier facteur
limitant vous comprenez bien que sol
avec un pour cent de matières organiques
vous avez des fonctions qui sont
complètement altérée
la question qui va falloir se poser
c'est à partir de quel seuil de carbone
et d'activités biologique et ses flux de
carbone j'ai un système qui fonctionne
qui fonctionne pas
j'ai peu de temps donc je vais aller
vite sur sur la suite mais grosso modo
on va prendre en compte qui a trois
grands types de fertilité finalement
cette fertilité chimiques dont on parle
beaucoup nourrir mes cultures par
exemple la fertilité physique avant une
bonne structure de sol n'ont pas
vraiment de sens si on prend pas en
compte la fertilité biologique c'est à
dire que finalement la fertilité
chimiques et physiques sont un
environnement pour cette activité
biologique qui va falloir prendre en
compte et qu'il va falloir gérer mais si
la fertilité biologique n'est pas là
pour faire de la fertilité chimiques
vous allez advitam eternam mettre de
l'engrais pour faire de la fertilité
physique advitam eternam vous allez
travailler le sol donc il faut
absolument travailler sur ce carbone
vivant et actif qui vous permet d'avoir
un système qui est autofertile alors
dans cette approche là vous allez avoir
finalement moi j'aime bien ça approche
globale des sols pour moi c'est pour une
action fonctionnel serre ça vous permet
d'avoir un cadre pour réfléchir au
système de production
si vous prenez ces trois types de
fertilité celle dont on parle beaucoup
qui est finalement la fertilité
chimiques et physiques toute la journée
en entend parler de ça quand on a des
conseils ou quand on réfléchit à la
pousse de ces plantes
il faut prendre en compte maintenant la
fertilité biologique et si par exemple
je prends la compaction et que je
réfléchisse à l'effet que ça peut avoir
sur mon système
eh bien je vais compact et je vais avoir
moins de circulation d'oxygène je vais
avant mon espace pour que cette vie
puisse fonctionner un ver de terre c'est
pas un marteau piqueur s'il ya une
grosse semelle de labour il va pas
passer surtout quand il revient au
printemps le ver de terre années' qu'il
a niché dans le fond du sol il remonte
au printemps il ya une grosse semelle de
labour ça n'a pas fonctionné
il n'a pas assez d'énergie pour remonter
convenablement et il va mourir
donc c'est pour ça que le labour par
exemple ça fait partie des techniques
qui tue le plus de vers de terre année
sic dans un sol fertilité chimiques et
bien évidemment la fertilité chimiques
et les driver par la fertilité
biologique donc si vous devez un effet
dépressif sur la fertilité biologique
vous n'avez pas de fertilité chimique
naturelle vous mettez de l'engrais
travail du sol intensif pas de
couverture de sol qu'est ce qui va se
passer bien premier finalement facteur
de stérilisation des sols c'est le
soleil voyez bien que vous mettez
quelque chose de soleil les stériliser
un seul à nu et insolent qui va peu à
peu se stérilise est en tous les cas en
surface il n'a pas de couverture on a vu
tout à l'heure que les racines exulte du
carbone liquide
on a vu que la matière organique et
c'est ce qui permet de nourrir
cette activité biologique et donc le
fait de ne pas avoir de couverture des
et pas de racines active va avoir un
effet aussi dépressif sur sa fertilité
biologique
si j'ajoute à cela le fait qu'on peut
avoir un effet létale sur certain nombre
d'organismes j'ai besoin de remettre en
cause cette logique du travail du sol
systématique
c'est un besoin car sinon on va avoir
trop de perturbations trop de stress
donc on verra les stratégies tout à
l'heure avec conrad sur comment est ce
qu'on fait pour mettre en route un
système où on n'a pas besoin de travail
de sol et on roule sur cette fertilité
biologique qui doit normalement nous
apporter de la structure je vais passer
sur l'aspect fertilité chimiques
j'ai pas le temps alors qu'est ce qui se
passe quand on traite convenablement un
sol finalement on va y arriver
donc ici vous avez par exemple une
pratique qu'on peut faire donc là je
remercie françois kahn avons mis en
place cette pratique là parce qu'il
fallait aller au bout de la démarche
c'est à dire est ce qu'à un moment donné
je peux rétablir rapidement cette
fertilité naturelle du sol
est-ce que je peux ou est-ce que je peux
pas là vous avez des photos donc vous
avez des alliacées à gauche dans un mail
je vous avais des tomates bon ils ont
une tête de tomates normal je veux dire
c'est comme si on avait passé un coup de
culte irato sauf que ce soit n'a pas du
tout été travaillés en importe que de la
taille
on a fait un apport massif de matières
organiques initial pour remonter le taux
de matière organique très vite à 4 ou 5
pour ça on arrête complètement le
travail du sol la fertilité biologique
est rétabli ce qui fait qu'après quand
on sait un coup de bêche dans ce soldat
est bien la structure est franchement
bonne pour un seul cas pas vu d'outils
depuis des années donc en fait il ya ce
qu'il faut pour pouvoir sens à
s'enraciner sans problème parce qu'on a
assez de lombrics parce qu'on a c'est
d'activité fertilité chimiques elle a
amélioré il suffit de mettre du carbone
pour que ça crache de la zot et vous
verrez ces processus là dans les
prochaines conférences
donc ça on va dans un cycle vertueux du
vivant et puis comme j'ai une bonne
fertilité chimiques je peux même avoir
une régulation des bases c'est à dire
que l'aspect chaulage systématique
par exemple si j'ai un sol acide on peut
moins avoir besoin de faire ça si on
régule par la biologie et par le carbone
alors j'aimerais qu'on revienne aux
bases de la nutrition végétal est ce
important
vous avez ici un solde est infecté et un
seul nom d infecté on va pas regarder
les autres modalités s'était démis corée
c'était fait pour montrer que les
mycorhizes ça marche mais rien console
désinfecter un seul non désinfectée avec
l'âme le même couvert la même densité de
semis la même période elles mêmes
conditions on a une biomasse qui est 4 5
fois supérieure juste parce qu'à de la
vie dans le sol donc la question que je
vous pose c'est finalement qu'est-ce que
c'est qui drive la nutrition végétales
bah ça peut être l'engrais mais vous
voyez que même quand je mets de
l'engrais ça a moins bien pousser
qu'avec juste de la vie donc la vie
c'est le processus centrale cette
activité dans la rhizosphère et cette
interaction avec les micro organismes
également il faut se poser la question
du travail du sol
ça c'est une étude qui est intéressante
parce qu'on a comparé plusieurs régimes
de travail du sol sur une seule et même
parcelle on s'aperçoit quoi on
s'aperçoit qu'entre ici un labour et
puis un semis direct qui a été fait dans
les règles de l'art on a plus 10 tonnes
de biomasse vivante à l'hectare
on n'a pas plus une tonne on a plus 10
tonnes la question qu'il faut se poser
c'est est-ce qu ici quand on a juste
multiplier par deux la biomasse initiale
qui était très faible
on a assez pour avoir un effet
structurant sur le sol et auto fertilité
sans doute pas donc cette question du
seuil est très importante
si vous regardez par exemple ici c'est
la production de tueries kull de vers de
terre on à 1,4 kg ici dans cet essai en
systèmes labour on a 11 kg par mètre
carré et par an au système semi direct
quand vous regardez ce qu'est ce que
c'est qu'un tueur hicules de vers de
terre c'est cinq fois plus de gaz hotte
assimilables cette fois plus de
phosphore en soit plus de potassium en
soit plus de magnésium 1,5 fois plus de
calcium
ça veut dire que le ver de terre vos
rangs biodisponible des éléments donc si
vous mettez du carbone dans le sol qui
va être dégradée par le ver de terre
parce que le ver de terre et
transportent des micro-organismes et la
snm testé sur pattes
il va vous procurer les éléments pour
nourrir votre plante
mais si vous n'avez pas assez de carbone
le ver de terre ne marche pas la
microbiologie ne marche pas et derrière
vous êtes obligé d'embrayer avec les
engrais travail du sol pour minéralisée
etc etc
on en arrive à des inepties ou moi je
travaille en espagne où il ya 0 3 % de
matière organique dans le sol et on me
dit bon on va mettre des bus ou en train
pour pouvoir minéralisée le reste de
matières organiques donc en fait là on
s'en sort plus quoi on est vraiment dans
le haut fond du trou quoi donc ça c'est
très important de garder ça en tête la
biologie c'est ça qui drive la fertilité
et la nutrition
de vos plantes alors ça veut dire quoi
un seuil je vous donne un truc très
pratico pratique je sais qu'à pas mal
d'agriculteurs dans la salle grosso modo
vous allez faire un test bench en
période d'activité mars avril mai ou
septembre octobre quand la chaleur et
l'humidité est là pour moi le plancher
d'activité biologique c4 vers de terre
adultes si vous mettez une baie chez
vous n'avez pas cas de ver de terre
adultes vous avez un problème de
fertilité biologique une bonne activité
biologique ces six à dix verres de terre
par bg ça paraît beaucoup mais c'est la
question du seuil
si je passe de 250 kg de vers de terre à
l'hectare à 300 kg je suis sûr que j'ai
pas d'effets biologiques
par contre si je passe de 250 kilos à
une tonne scène que je commence à avoir
ce qu'il faut en matière d'activités
biologique
c'est cette question là qu'il faut se
poser c'est pas toujours se dire tiens
j'ai mis un peu de carbone ça m'a coûté
sa pas fait d'effets ben oui dire qu'à
un moment donné il faut aller au bout de
l'histoire c'est comme de la musculation
la fertilité biologique des sols
c'est à dire que vous allez à la salle
de trois fois dans la semaine vous
mettez devant la glace le dimanche vous
avez pas bouger parce qu'on nous fait ça
pendant six mois vous allez avoir un peu
plus de muscle donc c'est pareil c'est
aller dans la bonne direction pendant un
temps suffisant bon je passe ça c'est la
biologie du ver de terre conrad vous
fera son speech au françois ça ira très
bien on a des présentations qui sont
trop longues mais grosso modo comme il
faut trois ans pour régénérer votre
population de vers de terre
voilà donc il faut arriver à ça en gros
vous avez les tueries culte qui passe au
dessus des au dessus des pailles et puis
ça vous fait votre lit de semence de 5
cm c'est parfait c'est nickel et c'est
ça qu'il faut viser une petite question
7 rapports cette approche ressources
habitat dont on a parlé il faut faire
des constats ici on a un paysage
agricole qui n'est pas caricatural c'est
95% que de ce qu'on peut croiser dans
l'est dans les plaines céréalières
je n'ai pas inventé on est sûr vraiment
quelque chose qui est on va dire
classique
est-ce qu'on respecte approche
ressources habitat sans doute pas parce
que malheureusement on n'a pas de
couverture on n'a pas l'alimentation en
carbone a pas de panneaux solaires et on
a du travail du sol systématique
ici on est en bio on travaille beaucoup
sur les matières organiques on a des
activités biologiques en agriculture bio
qui peuvent être pas mal on a encore
beaucoup de perturbations mécanique est
de plus en plus et si on travaille pas
bien son action sa matière organique en
bio en fait on va dégrader le milieu on
peut rêver des milieux très
problématique même en mieux
là on est sur une autre type
d'agriculture qu'on peut appeler
l'agriculture du vivant aujourd'hui
couverture maximale production de
biomasse maximale même en verger vous
voyez un verger entre avec des gros
couvert on arrête de faire des petites
pelouse et l'idée derrière c'est devenir
activé ce cycle biologique à fond pour
diminuer les andré diminué finalement
tout ce qui nous coûte donc l'habitat
c'est un seul toujours couverts jamais
ou très peu travaillé la ressource et la
biomasse maximale c'est comme ça qu'il
faut avoir cette logique là dans tous
les systèmes que vous consommez ça veut
dire quoi finalement mais des
couvertures digitaux systématique du
travail du sol très réduits ou du semis
direct dans l'idéal la ressource et de
la bio masse maximale faut faire des
couverts végétaux qui produisent fin de
la restitution de paille lapointe
matière organique riche en carbone le
brf de même va devenir quand même un
amendement de carbone qui va falloir
traiter on peut pas toujours dire qu'on
va avoir des fans d'azoté si vous en
foutez du brf dans un centimètre vous
avez des fans à dos si vous mettez du
vrs en surface des pattes fines azote il
faut viser vers 1 25 tonnes de matière
sèche par hectare et par an restituer au
sol pour alimenter notre activité
biologique
une fois qu'elle est construite ça
marche pas 1% et demi de matières
organiques
ça marche quand vous avez 3 à 4 5 % de
matière organique voilà en guise
d'ouverture moi j'aimerais quand même
qu'on réfléchisse tous
on a aujourd'hui des pratiques standards
c'est compliqué de changer c'est
toujours compliqué de singer mais c'est
les pratiques des stocks du carbone si
demain on va aller dans une agriculture
bio climatique
on doit aller vers une agriculture agro
écologie on l'appelle comme on veut mais
qui va stocker du carbone donc c'est la
couverture des sols c'est un arrêt du
travail du sol temps possible c'est
commencer à travailler différemment de
ses rotations culturales et ça c'est ça
qui va nous permet de construire notre
avenir cet avenir on le construit pas
seul on va le construire avec un
processus créatif qui va inclure
obligatoirement est systématiquement les
agriculteurs les agriculteurs du sud
familles agricoles j'ai toujours vu ma
famille innover sont les agriculteurs
qui font l'innovation
les encadrants ils sont là pour
structurer peut-être pour faire de la
référence mais ce sont bien les
agriculteurs qui font et c'est sûr qu'il
faut compter merci beaucoup
[Applaudissements]

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