Flux de Carbone dans le Sol - Pierrick BOULARD

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Vidéos - Ver de Terre production (7 déc. 2018) - Pierrick Boulard - Durée : 14 minutes

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Universités d'Eté - P. BOULARD - Flux de Carbone dans le Sol


Aujourd'hui, nous vous proposons l'intervention de Pierrick BOULARD, anciennement de l'équipe de Ver de Terre Production lors de nos Universités d'Eté Sol Vivant à Marciac en août dernier ! Il vous parlera flux et stockage de carbone dans le sol.


Annexes

Transcriptions

bonjour à tous donc moi je souhaitais

discuter avec vous cet après midi d'une
manière assez générale des flux de
carbone dans le sol
donc j'ai essayé de parcourir un peu la
biblio pour pourvoir à travers les
différentes agrosystèmes les stocks et
les flux c'est de quantifier un petit
peu tout ça de manière assez assez
générales et après terminez par discuter

Afficher la suite

des pratiques agricoles qui vont

permettre d'augmenter ses stocks de
carbone ou ces flux selon les intérêts
qu'on a et en discuter avec vous sur les
pistes que vous auriez éventuellement
pour compléter donc voit chez vastitude
de le rappeler mais pourrait
s'intéresser au carbone du sol
bah déjà au niveau planétaire c'est le
deuxième réservoir derrière les océans
il en contient trois fois plus que
l'atmosphère et le carbone contenu dans
le sol et est notamment connu dans les
matières organiques elle essentiellement
issus des végétaux et ses matchs
organiques ont des propriétés super
intéressant pour la fertilité des sols
parce qu'un média améliore la stabilité
des sols
elle améliore la l'infiltration et la
rétention de l'eau et des éléments
nutritifs notamment et qu'en plus c'est
long par ce biais là des services
écosystémiques intéressant pour la
société il paraît qu'une petite remarque
s'est passé aux associés au social sur
la préservation la qualité de l'eau et
notamment la lutte contre l'érosion
comme nous montrer baptiste ce matin que
certains sols commence à le camp
donc si au niveau des différents
systèmes agricoles donc là il ya là le
tonnage de carbone annuel stockées par
hectare par par les différents systèmes
donc on voit que la faire plaisir à
alain les arbres sont loin devant avec
s'est-on de carbone capté par ha par an
donc aérien et bien et souterrains
confondues et que au niveau des dés
des espèces cultivées on est beaucoup
plus bas à 6 tonnes et 5 tonnes pour les
céréales et les prairies donc ça c'est
issu d'une d'une seule étude donc ça
peut varier selon les régions ça c'est
plutôt en zone méditerranéenne mais ça
donne un ordre de grandeur des capacités
des systèmes à stocker le carbone via le
végétal et quand on regarde maintenant
la répartition de ce carbone capté entre
les parties aériennes et les parties
souterraines et ben ça change un peu la
donne
on voit que les forêts globalement un
système foresti il répartit cela le
carbone capté pour moi de moi tu entres
les parties aériennes et les parties
souterraines et que pour tout ce qui est
sélectionné pour la culture donc les
vergers on a parlé le premier jour le
carbone essentiellement mis dans les
parties aériennes notamment pour les
fruits on a la même chose pour les
serial on les a sélectionnés pour avoir
beaucoup de gras et al'inverse pour les
vignes et les prairies il ya une une
majorité qui est envoyé dans dans le sol
et ça c'est important à prendre en
compte parce que a priori le sait le
carbone racinaire pardon pour la plupart
du carbone moyennement stable dans le
sol donc pour les pour plusieurs mois ou
plusieurs années le carbone aérien
contribue peu la litière contribue peut
donc maintenant si on zoome juste donc
là c'est une synthèse de 44 étude sur
les serial sur la totalité de ce carbone
capté donc on en a une majorité qui est
utilisé à souhait une majorité qui
captait dans les parties aériennes avec
une bonne partie qui est respiré et le
reste qui envoyait dans le système
racinaire in à 10% pour la biomasse 8%
qui respire et à peu près autant quoi et
3% qui herisau déposé nous pourrons pour
la suite on va essayer de se concentrer
sur ses sources de carbone là donc la
biomasse est la risée des positions donc
pour ce qui est de la raison des
positions si on prend une un dessin de
racine qui est là d'abord on allait les
cellules de bordures qui se détache de
la coiffe et qui protège la la racine
notamment des attaques de pathogènes
ces cellules à elles ont une durée de
vie de quelques semaines une fois
détaché et
elle leur nombre peut augmenter en
fonction de la structure du sol
une seule est compact et plus la plante
va se mettre à libérer de cellules sur
sur maïs par exemple ils ont fait des
essais sur sols sableux en sol sableux
léger a produit à peu près 1900 cellule
par jour et en sol le même sol compactés
et monte à plus de 3600 cellule par jour
donc ça peut influencer la la quantité
de carbone organique qui avait envoyé
dans dans le sol la deuxième source au
niveau de la racine ça va être le
mucilage donc le manteau bleu que j'ai
voulu représenter ici là donc ça c'est
des sucres et des protéines qui pareil
on a un rôle de protection du manchot
racinaire pour la présentation
donc ça c'est les estimations de
quantités sont faites en laboratoire
soumah sont surestimés sur blessés
arriver à des chiffres de 700 mètres
cubes hectares de mucilage donc ça fait
quand même des quantités
impressionnantes
il pense que ce serait beaucoup moins
conditions réelles mais ils n'ont pas
encore réussi à le mesurer
et enfin le dernier poste c'est
l'excitation donc là c'est un ensemble
hyper varié de molécules qui sont
sécrétées dans le sol il y en a il y en
a vraiment de toutes sortes et de tous
types et il ya beaucoup de facteurs qui
vont influencer ce type d'accusations
donc par exemple vous voyez sur l'allée
dessus les chercheurs ont mesuré qu'il y
avait à peu près trente trois molécules
différentes que la laitue et est capable
de sécréter dans le sol et que
l'abondance relative de ces 33 molécule
elle changé selon selon la texture de
sol pas selon le tassement ou la
porosité ou quoi que ce soit juste la
texture du sol influer sur le type de
deux molécules que la lecture lâcher et
pareil l'activité microbienne à peut
aussi influencer plus on va avoir une
activité microbienne active dans le sol
puis elle va consommer les sucres que la
racine va libérer et puis elle va
maintenir un gradient de concentration
de la racine vers le sol donc encourager
la racine a libéré est pareil le la
teneur en éléments nutritifs du sol ce
qui va influencer par émission d'un
déficit en en phosphore pour la pour la
plante va se mettre à sécréter des
enzymes des phosphatase pour essayer de
décomplexer le le phosphore et le
récupérer quoi
donc après le deuxième poule donc c'est
tout ce que tu es partie réseau des
positions après tout ce qui est au
niveau de la biomasse racinaire donc là
il ya deux petits concept représentés il
y en a c'est sur la répartition spatiale
donc on voit que si on prend les 30
premiers centimètres d'un sol selon le
stim considéré dans n'a pas le même
pourcentage de la biomasse qui est
contenu donc pour une prairie dans les
30 premiers on a 80 % de la biomasse qui
est contenue 70 seulement pour les
céréales et pour les arbres c'est 57% et
ça c'est intéressant quand on veut
piéger du carbone notamment parce qu'au
delà de ses 30 premiers centimètres les
conditions environnementales elles
varient peu l'activité biologique elle
est plus faible et du coup le carbone
est moins minéralisées et c'est la
teneur en éléments minéraux notamment
les argiles qui vont conditionner le
devenir de ces de ce carbone est à peu
près 90% du carbone retrouver dans ses
horizons là qui est complexé à du
minéral et parfois dans des
conformations moléculaire qui empêche
les bactéries d'atteindre le le carbone
et donc de le minéralisée donc ses
vassaux qui est beaucoup plus de carbone
dans les horizons profonds avec un arbre
qu'avec une serial même si elle peut
descendre jusqu'à un mètre quoi et
l'autre concept c'était le turnover le à
durée de vie des racines qui peut
rentrer en compte puisque par exemple si
on prend donc ça c'était dur et nous qui
nous le disait dans son bouquin sur les
racines
si on considère toujours les 30 premiers
centimètres du sol il ya les racines
fine des arbres représentent à peu près
5 % de la biomasse seulement des racines
total par contrat représente peut-être
90 % de la longueur racinaire donc c'est
très léger mais très très long très très
grand et très très répartie et ses
racines fine pour les forêts tropicales
mais c'est assez rapide de supprimer
forêts tempérées
il estime qu' à 25% de cette biomasse
qui est recyclé chaque mois donc là on a
un turnover du carbone dans le sol qui
est quand même assez important et rapide
en plus de ces de ces sources de carbone
qui sont libérés par la racine il ya
d'autres facteurs encore qui vont
influencer les structures biogénique
c'est pareil ces bâtisses qui nous en
parlent et je crois sma
enfin sur les tueries culte de vers de
terre toutes les les structures faites
par les fourmis les termites les
champignons les vers de terre vont
influencer la stabilité de ce carbone
pareil la qualité chimique selon l'ars à
la récalcitrante de la matière ça va
influencer un petit peu et par là les
champignons les racines sont surtout les
champignons vont favoriser par exemple
aussi la micro agrégation la formation
de micro agrégat qui enferme de la
matière qui est plus récalcitrantes à la
dégradation est donc oui donc du coup
pour pour juste faire un premier bilan
là dessus on a vu du coup il y avait
beaucoup de sources différentes qui
dépend des de l'espèce considérée du
système agricole considérée et de plein
d'autres facteurs à la fois biotiques et
abiotiques et donc c'est très difficile
à mesurer et à trouver des outils
vraiment pertinent pour pour augmenter
le stock de carbone donc du coup par la
suite gc de parcours un peu les
synthèses bio qui parlait des pratiques
agricoles sur sur leur capacité à
stocker le carbone donc déjà le premier
constat c'est que dès qu'on passe d'un
système naturel que ce soit prairial ou
ou forestiers à une culture ont perdu
carbone c'est systématique
et en plus c'est le c'est un phénomène
asymétrique céline rac à étudier ça
après destruction de prairies le carbone
ils l'ont fait ils ont perdu quasiment
la totalité des 50 9% là en à peine un
mois alors que une fois l'arrêt des
serial est remise en prairie il a fallu
plus de trois ans pour commencer à
atteindre des seuils de carbone à
nouveau égal à celui initial dans les
prairies et ça c'était quand la prairie
nouvellement formé après la culture
atteignez une biomasse racinaire à peu
près équivalente à la presse qu'ils
avaient été détruites initialement donc
ça prouve vraiment qu'il ya un lien
entre les la biomasse racinaire et le
carbone contenu dans le sol quoi et donc
après sur sur tout les synthèses sur les
différentes pratiques agricoles
il n'y a pas de consensus à chaque fois
ça dépend du climat de la région de
comment les l'étude a été faite il ya
aussi beaucoup de problème c'est que ils
prenaient pas forcément la même densité
apparente de sol donc quand ils ont
moins de matières ils ont moins de
carbone mais ce n'est pas pour autant
dire
demande séquestrés pour une même masse
et il ya souvent peu de données sur
l'activité biologique alors quand on
voit que justement les champignons
peuvent servir à transmettre beaucoup
d'éléments on sait pas trop où le car
c'est de carbone est vraiment perdus ou
s'il est passé ailleurs est pareil quand
ils font des des études avec des
rotations les rendements découverts sont
pas forcément toujours noté alors que
bah c'est un peu le coeur du moteur de
la vie biologique du sol qui joue un
rôle on l'a vu ce matin aussi dans la
séquestration du carbone quoi donc
après donc les différents postes de haut
niveau au niveau d'un itinéraire
technique donc si on prend le choix des
espèces ça va influencer évidemment donc
c'est surtout la biomasse de carbone
produites total qui va être intéressante
quand ils ont comparé sur onze ans une
rotation maïs blé avec une rotation plus
diversifiée blé orge betteraves x et
bats il perdait du carbone par rapport
au maïs blé donc ça à d'autres intérêts
de faire des rotations mais pour stocker
du carbone c'est vraiment la biomasse
produite que évidemment après betteraves
et poids ya très peu de restitution donc
après il ya aussi la gestion in situ la
la matière organique de qui il enlevait
la paille un an sur deux sur une sur
plus de 50 ans bah il avait une perte de
carbone par rapport aux fois où il est
c'est tout le temps la paille quoi donc
même essayé d'être opportuniste sortir
en deux temps en temps la paille ça aura
une influence belles dames importer des
matières exogènes c'est toujours ça
toujours des bons résultats sur malgré
les prémices effect sur le stockage du
carbone dans le sol dont qu'ils
obtiennent des résultats de 0,2 à 0,5
tonne de carbone hectares lorsqu'il en
mettre quatre tonnes pas tous les deux
ans sur 15 ans la fertilisation pareil
il ya un double effet c'est que ça
fertilisez ça augmente la production de
biomasse produite donc ça augmente la
litière qui a retourné la la biomasse
racine a produite aussi par contre à
l'autre côté ça favorise la
minéralisation et donc qu'ils obtiennent
des résultats très contraire selon les
conditions des des manipulations et des
expérimentations qu'ils font est
globalement quand il apporte de la
matière organique
ils ont une meilleure séquestration de
carbone quand il fertilise initialement
et et après sur le travail du sol c'est
pareil alors ils istres ils disent bien
maintenant que la grippe taux de
conservation aide à stocker du carbone
mais par ces pratiques générales en
ajoutant les coûts vers la
diversification est l'objectif de faire
toujours plus de biomasse et de faire
attention à la vie du sol et après sur
le travail du sol ya toujours tout et
son contrat fin même hervé nous disait
ce matin qu'un petit chaos de temps en
temps ça faisait pas forcément de mal à
la vie du sol peut pas dire qu'il faut
labourer systématiquement tous les
automnes mai mais voilà donc donc ce
sera ce sera tout pour moi sur sur cette
vue d'ensemble
donc je vois là si vous avez des
questions des remarques ou des
commentaires
[Applaudissements]

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