EARL Besnard

De Triple Performance
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Maxime Besnard, Marina Besnard
Ille-et-Vilaine (département) Élevage bovin viande, Aviculture (chair), Grandes cultures

L’EARL Besnard est actionnaire dans une unité de méthanisation collective qui lui permet de valoriser ses effluents d’élevage et de fertiliser ses terres grâce à l’épandage de digestat.

Fiche d’identité

Exploitation : EARL Besnard

Localisation : Saint-Armel, Ille-et-vilaine (35)

Date d’installation : 2015

UTH : 2

SAU : 145 ha dont :

  • 98 ha en grandes cultures
  • 6 ha de vergers pour le parcours des volailles (les arbres fruitiers ont été plantés en 2020-2021 et seront valorisés quand ils produiront des fruits)
  • 41 ha en prairies permanentes

Cahier des charges :

  • Label Rouge pour les volailles
  • AB pour les cultures

Historique

Maxime Besnard s’est installé en 2015 (en hors cadre familial) dans cette ancienne ferme de vaches laitières qui comptait deux poulaillers, 60 ha cultivables et un contrat de 250000 L de lait avec Lactalis. Puis en 2017, Marina Besnard s’est installée sur l’exploitation avec trois poulaillers supplémentaires.


En 2021, le couple a décidé d’arrêter le lait et a converti ses cultures en AB. Depuis ce changement d’activité, Maxime et Marina ont trois productions : des volailles Label Rouge, des cultures en AB et des jeunes bovins engraissés à l’herbe.


Sur leur ferme, les effluents d'élevage ne sont pas bien équilibrés pour l’utilisation en fertilisation. La proportion de phosphore est trop importante (volailles) et les quantités sont un peu trop faibles pour les 98 ha de cultures (200 t de fumiers de volaille et la même quantité en fumier de bovins).

L’utilisation du digestat de méthanisation est une solution car l’équilibre est restauré par les apports des autres agriculteurs, d’où l’idée de participer à la construction d’une unité de méthanisation par le biais de la Société par Action Simplifiée (SAS) Terre des Fées.


En plus d’être agriculteur, Marina est présidente de la coopérative des Fermiers de Janzé et Maxime est administrateur à la coopérative de déshydratation DeshyOuest (déshydratation des fourrages), à la SCIC Terre de Source ainsi qu’au comité technique d’Enerfées.

Méthaniseur Enerfées

Mise en place du méthaniseur

Gouvernance du projet ENERFEES
Gouvernance du projet ENERFEES

Le projet Enerfées, soit la construction d’une unité de méthanisation (unité d’injection de gaz) à Janzé, a été initié en 2015. Il est le résultat d’une collaboration entre différents partenaires qui ont décidé de travailler avec le prestataire Biogest.


En 2021, les travaux de construction du méthaniseur ont débuté. Ce dernier a un volume de digestion de 15 000 m³ (dont un digesteur de 8 000 m³ ainsi qu’un post-digesteur de 4 000 m³) et permet une production de 440 Nm³/h.


Ce projet a pu voir le jour grâce à la collaboration des agriculteurs avec des actionnaires non-agricoles. L’expertise de ces derniers dans d’autres domaines a été un soutien dans la recherche de financement, le respect du budget et la coordination des acteurs notamment.

Une réflexion sur l’implantation du méthaniseur a été menée par le groupe pour que l’installation se fasse dans de bonnes conditions. En particulier, le choix a été fait d’installer l’unité de méthanisation sur une zone industrielle. Très en amont, des discussions ont été engagées avec les riverains, au porte à porte, pour limiter les risques de rejet. Le maire de Janzé, impliqué dans le projet, a été moteur, et a participé à la présentation du projet lors de réunions publiques.

Choix et cahier des charges

De 2015 à 2020, les acteurs du projet se sont réunis afin d’établir des choix stratégiques permettant le bon fonctionnement du collectif de méthanisation. Ainsi, des décisions ont été prises :

  • les intrants apportés par les agriculteurs doivent permettre la production d’un digestat normé bio
  • le maïs n’est pas un intrant autorisé. Cette démarche a été choisie pour éviter la concurrence du maïs avec les autres cultures
  • un périmètre d’agriculteurs fournisseurs a été défini, il repose sur une transposition des valeurs méthanogènes des intrants fournis en kilomètres
Tableau de la distance maximale entre le méthaniseur et l’agriculteur fournisseur de matière organique en fonction de l’intrant apporté
Intrants Distance max (km)
Lisier 8
Fumier mou 11
Fumier compact / pailleux vaches laitières, porcs, caprins 18
Fumier de volaille contrat * 30
Fumier de volaille sanitaire ** 35
CIVE 35

* Le fumier volaille “contrat” correspond au fumier de volaille apporté par les actionnaires d’Enerfées

**Le fumier de volaille “sanitaire” est le fumier récupéré auprès d’éleveurs (non actionnaires d’Enerfées) dont les volailles ont été touchées par un problème sanitaire (grippe aviaire, Salmonelle). Enerfées souhaite aider ces éleveurs à diminuer les risques de contamination liés à l’épandage de ce fumier, alors, la société l’intègre dans son unité de méthanisation et le transforme en digestat sain grâce à l’hygiéniseur du méthaniseur. Le digestat est ensuite donné aux éleveurs en fonction de la quantité d’intrants qu’ils ont fournis et de la base d’échange établie.


  • une base d’échange a été calculée, celle-ci permet de savoir quelle quantité de digestat un agriculteur peut récupérer gratuitement en fonction de ce qu’il fournit au méthaniseur.

(Par exemple, un agriculteur fournissant 100 kg de fumier de chèvre pourra récupérer : 33 kg de digestat solide (0,33 * 100) et 109 kg de digestat liquide (1,09 * 100)

Tableau des coefficients multiplicateurs en fonction de la biomasse apportée
Biomasse Ratio digestat
Solide Liquide
CIVE (tonnage brut) 1,9
Fumier de chèvre 0,33 1,09
Fumier de génisse 0,24 0,51
Fumier de porc 0,28 1,14
Fumier de taurillon 0,3 0,63
Fumier de VA 0,24 0,51
Fumier de VL < 17% de MS 0,14 0,6
Fumier de VL > 17% de MS 0,19 0,63
Fumier de volaille labellisée 0,69 1,82
Lisier de porc engraissement 0,78
Lisier de porc mixte 0,78
Lisier de VL < 5% de MS 0,55
Lisier VL > 5% de MS 0,6


Enfin, lors de ces réunions, il a été décidé que le stockage du digestat et des CIVE (Cultures Intermédiaires à Valeur Énergétique) serait déporté sur les fermes afin de ne pas augmenter le prix de construction de l’unité de méthanisation. Cette démarche est possible car la région compte de nombreuses fermes d’anciens éleveurs qui ont des fosses à lisiers pouvant servir de zones de stockage du digestat liquide. Si les éleveurs utilisent toujours ces fosses, ils doivent construire d’autres ouvrages capables d’accueillir le digestat ou bien compartimenter leur fosse afin d’y stocker d’un côté du lisier et de l’autre du digestat.

Les CIVE sont stockées dans des silos après récolte en attendant que le processus de méthanisation en ait besoin (les CIVE peuvent aussi être conservées au champ sur une courte période).


Les agriculteurs ayant le digestat sur leur ferme (stockage de digestat couvert) peuvent l’épandre quand bon leur semble, ce qui préserve leur indépendance.  L’ICPE oblige les agriculteurs à stocker le digestat dans des fosses couvertes et la Directive Nitrate leur impose d’avoir des lieux de stockage assez grands pour pouvoir conserver le digestat pendant les 6 mois d’interdiction d’épandage (du 1er octobre au 1er février)


Un autre avantage de la méthanisation collective de Janzé est que le méthaniseur est géré par des salariés (maintenance, récupération de biomasse et livraison de digestat), il n’est donc pas une source de stress pour les agriculteurs (alarmes, problèmes techniques…) et ne leur demande pas de travail supplémentaire.


La méthanisation a débuté en 2023, depuis des réunions sont faites toutes les six semaines environ pour que les acteurs puissent, ensemble, prendre des décisions sur :

  • l’amélioration du procédé
  • l’évolution du prix d’achat des CIVE
  • ou encore les changements dans les actionnaires (les départs à la retraite par exemple).

Caractéristiques et recette

La biomasse en entrée de ce méthaniseur est composée à 75% de matières solides et 25% liquides. En sortie de cette unité de méthanisation, les proportions sont inversées et le digestat est à 80% liquide (à cause de la recette et du processus).

Ce sont les salariés du méthaniseur qui vont chercher les intrants chez les agriculteurs,  ainsi :

  • les effluents sont ramassés le lendemain des curages (toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour éviter les pertes de potentiel méthanogène à cause du stockage)
  • les CIVE sont récupérées en fonction des besoins du méthaniseur, en priorité chez les agriculteurs qui ne disposent pas de silos pour le stockage.
Tableau détaillant la recette de méthanisation
Biomasse Quantité par an (t) Quantité par jour (t)
Résidus agricoles

canne de maïs, menue paille, fane de tomate, reste de silo, pomme déclassée, déprimage de luzerne

3 478 9,53
Déchets d’Industrie AgroAlimentaire (IAA)

drèche de brasserie, déchet de céréale, huile végétale diluée

2 149 5,89
CIVE 4 402 12,06
Fumier

volaille, taurillon, génisse, VL, caprin, cheval

31 797 87,12
Lisier

porc, VL

30 100 82,47
Industrie laitière

lait impropre, perméat

1 788 4,90
TOTAL 73 714 201,96

La recette de méthanisation présentée ci-dessus évolue selon les saisons, en effet, la part de CIVE peut augmenter en saison estivale, lorsque les animaux pâturent.

Répartition mensuelle des types de biomasse en 2024
Répartition mensuelle des types de biomasse en 2024


Afin que le digestat soit reconnu UAB[1] (Utilisable en Agriculture Biologique) (5 agriculteurs sur les 55 actionnaires sont en AB), les intrants sont fléchés et certains sont interdits comme : le sang d’abattoir, les cendres d’incinérateur, les effluents d’élevage de volailles ou de porcs composés de trop d’animaux, les farines animales.

Conséquence de la méthanisation sur l’EARL Besnard

Logistique

L’unité de méthanisation est située à 9 km de la ferme. Afin d’être efficaces lors de la récupération de biomasse auprès des agriculteurs, les salariés du SAS Enerfées :

  • disposent de 4 camions : deux en caisson et deux en citerne.
  • livrent le digestat lorsqu’ils viennent chercher la matière alimentant le méthaniseur (évitent les retours à vide)

Ce procédé de récupération par les salariés fait gagner du temps aux éleveurs puisqu’ils n’ont plus besoin de laver leur tracteur après un curage.

Vente

Les ventes de l’EARL Besnard à l'unité de méthanisation rapportent :

  • 120€ par curage de fumier de volaille (12 t de fumier par curage)
  • 2€ par tonne de fumier de bovin
  • 120€ par tonne de matière sèche de CIVE. Ce prix d’achat est complété par un paiement du stockage à la ferme de la part de la SAS Enerfées
  • 2€ par m³ de digestat stocké dans les fosses à lisier

Culture et introduction des CIVE

Maxime et Marina ont calculé la quantité de digestat nécessaire à la fertilisation de leurs grandes cultures, soit 2000 à 2500 m³ par an. Or avec les 200 t de fumier de volaille et les 200 t de fumier de bovins produits sur la ferme, les agriculteurs pouvaient seulement récupérer 500 m³ de digestat, c’est pourquoi, des CIVE (luzerne, triticale, cf. paragraphe “Itinéraire technique”) ont été introduites dans les rotations de culture. En effet, la vente de ces dernières à l’unité de méthanisation permet aux agriculteurs de récupérer un plus gros volume de digestat, tout en ayant un impact positif sur le sol.

Ainsi, la première coupe des 28 ha cultivés en luzerne est utilisée pour la méthanisation (les 3 coupes suivantes pour DeshyOuest et la dernière en enrubannage pour un voisin en AB), le triticale semé sur 14ha sert aussi à nourrir le méthaniseur (les détails de la rotation de culture sont fournis dans le paragraphe “Itinéraire technique”).

Utilisation du digestat

Stockage

Maxime cure les bovins chaque semaine, il récupère donc son digestat en même temps qu’un camion vient chercher le fumier. Le digestat est stocké dans deux fosses à lisier de 350 m³ chacune, la quantité de digestat livrée dépend des besoins d’épandage.

A l’avenir, les agriculteurs aimeraient augmenter cette capacité de stockage à 1250 m³ afin de pouvoir emmagasiner la moitié du digestat qu’ils utilisent à l’année.

Epandage

Pour épandre le digestat liquide, Maxime fait appel à une ETA, avec en particulier :

  • une tonne à lisier qui lui coûte 2,5€ le m³
  • un système sans tonne dont le prix est de 4,5 € le m³

Selon l’agriculteur, travailler avec une ETA est un avantage car ils ont une grande flexibilité dans le choix des outils en fonction de leurs besoins.

Maxime fait prioritairement de l’épandage sans tonne car ce système est plus léger [2](<10t) que la tonne à lisier. Le sol est moins tassé par le passage de la machine. Il loue la machine à l’ETA, cette dernière est connectée à une pompe située dans la fosse à lisier par le biais d’un tuyau mesurant 1 à 1,5km de long. Le digestat est alors répandu grâce à des pendillards.

Système d'épandage sans tonne


Maxime a une parcelle de 14 ha trop éloignée pour que le sans tonne soit directement connecté à la fosse à lisier, alors il met son digestat et sa pompe dans un caisson afin de pouvoir épandre sur cette parcelle aussi.

Caisson d'épandage

Avantages

L’organisation de la SAS Enerfées :

  • en fosse déportée (le digestat est stocké chez les agriculteurs) offre à Maxime et Marina la liberté d’épandre quand bon leur semble
  • en collectif a permis d’acheter un hygiéniseur (dont le coût est d’environ un million d’euros), ce qui rend le digestat neutre en maladie et limite son odeur. L’hygiéniseur chauffe la matière à 70°C pendant une heure afin de détruire tous les agents pathogènes
  • la méthanisation contribue à la propreté des parcelles en diminuant le pouvoir germinatif des adventices, cela est dû au temps de séjour (60 jours) dans le digesteur à 42°C et au passage dans l’hygiéniseur.

Selon Maxime, le digestat est un engrais complet, facilement épandable, bien assimilable et qui donne un effet boost aux cultures. Il a remarqué que ses cultures concurrencent les adventices avec une belle vigueur de départ, répondent en qualité (11,97% de protéines en 2025) et ont de bons rendement. Le digestat est aussi bénéfique pour les adventices, alors Maxime doit gérer le salissement de ses parcelles de façon rigoureuse, notamment grâce au désherbage mécanique.

Tableau décrivant la composition du digestat liquide
Composant Quantité
MS 7,4 % sur brut
MO 41,9 kg/t
N tot 5,2 kg/t
N organique 3,2 kg/t
P2O5 3 kg/t
K2O 6,5 kg/t
C/N 4 kg/t
Tableau décrivant la composition du digestat solide
Composant Quantité
MS 25,2 % sur brut
MO 192,3 kg/t
N tot 5,9 kg/t
N organique 5,4 kg/t
P2O5 5,6 kg/t
K2O 6,3 kg/t
C/N 14,9 kg/t


Selon la directive Nitrates,

  • le digestat solide est classé comme fertilisant de type I (car C/N >8)
  • le digestat liquide est classé comme fertilisant de type II (car C/N < 8)

Cultures

Itinéraires techniques

Maxime et Marina ont découpé leur 98 ha en 7 îlots de 14 ha.

Dans sa rotation, Maxime a fait le choix de laisser une partie de la biomasse des cultures au sol (broyage des couverts, pailles de quinoa et cannes de maïs laissées sur place…) afin de nourrir et d’entretenir le sol.

Conserver la parcelle de luzerne pendant trois ans est une autre façon pour Maxime de préserver son sol via le développement racinaire.


Ventes

Les céréales sont vendues à Terre de source et à l’Union Française d’Agriculture Biologique (UFAB), tandis que les oléagineux ainsi que les protéagineux sont vendus à la coopérative Terrena.

Cette partie de la production représente 30% du chiffre d'affaires de l’exploitation.

Elevage bovin

Cheptel

Dans l’EARL Besnard, il y a deux générations de 45 jeunes bovins issus d’un croisement par insémination artificielle entre une femelle Prim’Holstein et un mâle Angus, Hereford ou Limousin.

Pâturage

Pour les premières générations, la stabulation est en accès constant avec un chemin pour le pâturage.

Il y a huit parcelles fixes d’un hectare sur la ferme en pâturage tournant, qui sont délimitées par un double fil côté route et un ruban blanc du côté intraparcellaire. Les bovins changent de parcelle tous les vendredis et chaque changement est suivi par :

  • un broyage des refus quasiment systématique de la parcelle quittée
  • un épandage de 16 m³/ha de digestat en complément des déjections des animaux pour optimiser et homogénéiser la fertilisation de la parcelle. Le pâturage tournant de Maxime permet de respecter la règle sanitaire qui interdit le pâturage des parcelles pendant au moins 21 jours après l'épandage de digestat

Ration alimentaire quotidienne

Les animaux pâturent 10 mois de l’année.

L’objectif de Maxime et Marina est d’être autonome, ainsi, ils ont dimensionné leur élevage en fonction de la surface en herbe à pâturer.

Durant les deux mois d’hiver, les bovins sont en bâtiment et leur ration se compose d’un enrubannage (herbe) issu de la ferme et de 1 kg/jour de maïs épis en bouchon[3] acheté.

Vente

Les jeunes bovins engraissés à l’herbe sont vendus à la filière herbo pack de Bigard à 23 mois, soit un poids d’environ 300 kg. Cette production représente 20% du chiffre d'affaires de l’EARL. La quantité d’animaux vendus à Bigard est fixée par Maxime et Marina en fonction de leur surface de pâturage.

Elevage avicole

Sur la ferme, il y a 5 bâtiments de 400 m2 pour les volailles. Ce sont des poulets issus d’une race rustique dont le plumage est roux et la chair blanche ou jaune.

Ils sont sous Label Rouge, donc sont constamment en extérieur. Leur alimentation est constituée de céréales sans OGM achetées auprès d’un prestataire imposé par la coopérative des fermiers de Janzé afin d’avoir une standardisation des poulets vendus.

D’un point de vue économique, cet atelier représente 50% du chiffre d'affaires de l’exploitation. Les poulets sont vendus à la filière fermière de la coopérative de Janzé.

Bilan

Economique

  • La vente des CIVE et effluents d’élevage à l’unité de méthanisation permet de diversifier les revenus.
  • L’utilisation du digestat comme fertilisant permet de faire des économies et d’être indépendant.

Social

  • Les discussions menées avec les riverains à propos du projet de méthanisation ont permis une mise en place sereine du méthaniseur.
  • Le collectif est un avantage pour Maxime et Marina que ce soit au niveau de l’unité de méthanisation, de la coopérative des fermiers de Janzé ou bien de l’utilisation de matériel en ETA.

Environnemental

  • L’épandage du digestat avec le système sans tonne impacte peu le tassement du sol.
  • Certaines cultures sont laissées au sol pour le nourrir et l’entretenir (pas de compétition avec la méthanisation).


Galerie photo


Sources

  • Interview téléphonique de Maxime Besnard les 20/10/2025 et 10/11/2025
  1. FertiDig. Méthanisation en AB : que dit la loi ?. [18/11/2025]. https://fertiliser-avec-des-digestats.fr/les-digestats/specificites-en-agriculture-biologique/#1706700841329-c20871d2-7f811707745723138
  2. Association agriculteurs méthaniseurs de France. 2022. Epandage des digestats : quelles solutions techniques. [18/11/2025]. https://aamf.fr/wp-content/uploads/2023/02/Fiche-conseil_épandage_les-solutions-techniques-2022-AAMF.pdf
  3. DESHYOUEST. Maïs déshydraté. [18/11/2025]. https://deshyouest.fr/alimentation-animale/FICHE_MAIS_DESHYDRATE.pdf