Commercialiser soi-même les cultures de niches en système céréalier, retour des Deneuville

De Triple Performance
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Vidéos - Centre National d'Agroécologie (8 sept. 2023) - Noël Deneuville - Durée : 50 minutes

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Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
ce matin c'est pareil tout ce qui est
question commercialisation l'agronomie
c'est plus ou moins rentré dans les
mœurs
à peu près où aller la
chercher par contre

Afficher la suite

contre quand différents

je suis désolé mais la coque ou le
négoce locale ils me prenne pas c'est
culture de niche qui me permettrait de
faire une rotation intéressante et donc
vous comment vous avez construit votre
système afin de commercialisation pour
parler à ces outils
déjà nous on est parti il savait 25 ans
qu'on est dans ce système là donc
allonger la rotation
moi sincèrement quand j'ai voulu livrer
mon premier Camille enfin mon premier ma
première benne de sarrasin à la
coopérative la coopérative dans la
Nièvre ils avaient jamais vu de sarrasin
ils en voulaient pas quoi donc il a
fallu que je trouve mon système à moi et
donc là j'ai décidé de tout stocker à la
ferme
donc j'ai investi dans du stockage tout
est stocké trié
répertorié par l'eau et après la
démarche a été de trouver des solutions
pour la commercialisation et donc
maintenant on y est arrivé à un système
où on commercialise tout directement
voilà et on s'y retrouve largement
pour trouver disons que ça évolué en
fonction de ce qu'on a apporté en plus
dans les rotations
parce que il y a 25 ans la rotation elle
était pas si importante que maintenant
et au fur et à mesure qu'on ajoute des
nouvelles productions au fur et à mesure
on cherche des nouveaux marchés
donc ça a été évolutif en
même temps que la ferme elle évoluée
dans l'agroécologie
de la facilie du tournesol
je ne sais même plus
enfin de toute façon la rotation elle
est tellement longue que on
cultive tellement une quantité des
féveroles on a du lin on a enfin bon
d'une année sur l'autre on n'a pas les
mêmes et même productions à
commercialiser donc dans la rotation on
a à peu près un colza qui revient tous
les 10 ans maintenant donc c'est pour
vous dire
si vous avez des cultures aussi diverses
vous n'êtes pas qu'un seul négoce ou
qu'un seul acheteur vous m'avez et
comment on fait
l'administrativement ou
la révisionnelle comment on fait pour
plus ou moins
c'est comment on fait pour trouver ces
acheteurs variés qu'est-ce que ces
acheteurs ils attendent comment ça se
passe je mens pas Namur bien sûr comment
d'un point de vue démarche vous avez
fait pour trouver les acheteurs des
paris faut aller sur Google ou prendre
des Pages Jaunes il faut et puis
qu'est-ce que c'est acheteurs ils
attendent en fait en termes de qualité
est-ce qu'il faut avoir
un séchoir un trieur
inscriptions de la réaction donc
alors déjà pour
pour tout stocker enfin nous tout est
stocké donc pour stocker il faut déjà
trier
pour avoir de la qualité crier pour
pouvoir stocker aussi parce que
et puis après
comment dire on sélectionne par l'eau en
fonction de la qualité mais tout est
négociable on commercialise aussi bien
les très bons lots que les plus mauvais
mais après les acheteurs ils sont
différents en fonction des lots qu'on a
commercialiser et ça après la démarche
c'est de trouver
les gens qui sont intéressés par telo ou
par tel l'eau bon alors après on a aussi
un pont bascule qui nous permet de bien
évaluer les quantités et quand on
négocie il faut négocier pour bien
négocier faut négocier par SMIC parmi
entier
il faut s'arranger
avant c'était 25 ans
OK et comment comment on cherche à
trouver comment présumer ton dos comment
on peut trouver ces acheteurs différents
moi je vais
peut-être qu'on commence aussi par
chercher un prix avant de chercher
quelquefois
alors si on prend le cas du sarrasin par
exemple très vite le sarrasin
on a vu que c'était une culture enfin
déjà agronomiquement une culture
intéressante mais commercialement une
culture intéressante aussi parce que il
suffit de regarder même encore les
chiffres d'aujourd'hui en France la
France pour être
couverte en besoin de sarrasin elle est
obligée d'importer donc
rien que ça c'est hyper intéressant quoi
et donc quand on va avoir le
choix de
d'élargir la rotation ou pour des
besoins agronomiques on va peut-être
regarder aussi en parallèle
économiquement qu'est-ce qu'on peut
faire de
la récolte alors par exemple je prends
l'exemple de
d'une culture qu'on fait un coup de
temps en temps aussi parce que du coup
c'est une graine qui est intéressante
pour qui peut être intéressant pour les
couverts c'est par exemple la voix
d'hiver et donc la voie de divers qu'on
suit les cycle de prix on est sur
plusieurs années j'ai pas fait les cours
mais enfin donc ça veut dire que
quelquefois on peut tomber sur
sur une année ou
par incident climatique par météo
spécial je sais pas il y a beaucoup de
monde qui a fait d'avoine parce que les
prix ont monté donc il y a un besoin
chez les chevaux j'en sais rien moi
enfin si on prend le code d'avoine
et donc tout le monde se met à faire de
l'avoine et à la récolte le prix se
casse le nez donc l'idée elle a raison
quand
il faut absolument gérer son stockage
quoi donc c'est pour ça je prends ce cas
d'avoine ça nous est déjà arrivé de
stocker la One pendant un an quoi parce
que le cours était pas intéressant
donc c'est pour ça pour stocker sur une
longue durée il faut avoir un lot trié
propre sec ventilé pour pouvoir le
stocker le stocker sur une longue durée
et donc après l'année d'après le prix a
baissé les gens arrêtent de produire de
l'avoine et donc à ce moment-là qu'on
vient de
quand les prix repartent donc on a quand
même on observe quand même c'est ce
critère là qu'il faut quand même
apprécier l'évolution des prix qu'on va
pas fabriquer
une culture pour la bande à perte quoi
il faut quand même qu'il y ait une
rentabilité quelque part quoi donc ça
moi mon avis je commence par ça c'est
l'aspect prioritaire et c'est pour ça
qu'on a un panel large de culture on
fait varier
là cette année on a pas de tournesol
l'an prochain on va en refaire
et donc ça c'est lié aussi avec le fait
de d'avoir une gamme large de graines
pour nos couverts
à disposition donc à chaque fois qu'on
va
on a dit tout à l'heure que le nous dans
notre cas ici en proposant du direct
ferme
on a l'unité de valeur que les le camion
puisque tout part par camion donc
les parcelles des fois c'est plus ou
moins des fois on s'arrangement avec des
voisins pour compléter un camion ça ça
arrive c'est déjà arrivé plusieurs fois
et donc les restants de
correspond pas
à la part des trentônes on les garde
pour découvert et
un truc important aussi
dans cette histoire de graines il y a
plein de choses à dire c'est par exemple
quand on est équipé du d'une
installation de triage comme ça pour les
couverts
pour la partie commercialisation on
passe au trieur donc on va on va mettre
de la très bonne qualité on va envoyer
un échantillon
quand le gars il a une proposition de
marché
et après à la suite de ça si
l'échantillon est accepté on signe le
contrat et
donc nous le lot en la pesée on sait
qu'on a par exemple deux fois 30 tonnes
de d'avoine si on prend le cas de
Lavoine et si on a produit 70 tonnes
d'avoine et ben les 10 tonnes de
restants ça va être les déchets enfin la
sélectionné on a trié donc on conserve
les petits bouts les petits grains
d'avoine qui marchent exactement pareil
dans les couverts aucun problème autant
mettre des petits grains qui vont faire
une plante tant que c'est pas pour eux
semer si c'est pour faire de la semence
à ce moment-là on va prendre des beaux
gras quoi voilà c'est comme ça que ça
marche donc on a toujours
et un panel de
de graines à disposition donc on va
faire ça pour toutes les cultures
et quelquefois même
on dépanne des voisins pour des petits
lots de graines des trucs comme ça ça
c'est on a toujours
et puis on a aussi pratiqué quelques
fois mais ça je méfie toujours de cette
histoire là de des échanges de graines
quoi entre voisins alors parce que nous
on essaye de
quand on va sécher un lot de sarrasin ou
n'importe quoi parce qu'il est pas au
nord on fait si c'est si l'autre
sarrasin il est prévu pour de la science
on fait attention de pas monter en
température on reste en dessous des 40
degrés quoi il faut au dessus de 40
degrés on risque de d'atteindre le la
faculté germinative
donc on essaie de faire attention et
donc que les fois quand j'ai déjà fait
des échanges avec des voisins avec des
certaines déceptions quoi enfin j'ai dit
méfiance par rapport à ça ou alors
faudrait à chaque fois faire un taux de
germination parce que les gens ils font
pas trop attention ou alors ils ont pas
trier il a chauffé le le Lot et puis tri
après mais la faculté germinative elle
en a pris un coup quoi nous on fait très
attention à ça c'est pour ça que
à la récolte très vite le trieur il
démarre pour
pour traiter pour enlever un labo régler
la batteuse comme on veut
moi je préfère toujours repasser par
la station de triage pour avoir vraiment
quelque chose d'intéressant quoi et puis
aussitôt si il faut sécher en sèche
alors si c'est pour commercialiser en
consommation élevage et tout ça on peut
chauffer il y a pas de problème comme du
maïs etc mais
si c'est pour de la semence on fait très
attention de ne pas faire chauffer les
graines
comment vous faites justement pour dès
que ça chauffe alors le sarrasin donc du
coup
ça fait quand même très longtemps qu'on
fait du sarrasin
et
la première trémie de
qui monte dans la batteuse
aussitôt on n'attend pas on déclenche le
trieur
on la dirige tout de suite vers l'étrier
le trieur pour enlever parce que le
serveur n'arrive pas à enlever
correctement on a beau réduire le
batteur etc on a toujours des petits
bouts de verre ou de bout de feuilles
qui correspondent au même gabarit ou le
même poids que le donc on a toujours du
vert donc ça c'est il faut vraiment pas
laisser parce que du coup le sarrasin
c'est un peu spécial
si on l'a chauffé quelque peu il prend
une odeur de rance et là c'est c'est pas
c'est pas valable pour faire de la
farine quoi de bonne qualité donc ça
c'est vraiment c'est vraiment la culture
la plus
délicate
en faisant comme ça en triant très
rapidement donc on enlève le la partie
verte ou les graines qui seraient pas
mûres parce que la maturation du Sar
rasin à l'époque homogène quoi comme une
culture de blé on a toujours des grains
qui sont donc ces Carla et disparaissent
et aussitôt donc quand c'est fini trier
on démarre le séchoir pour le remettre
aux normes quoi pour pas que ça bouge et
après stocker ventilé ventilé par dans
des périodes froides et sèches pour pas
remettre d'humidité
parce que le sarzen il peut reprendre
vite de l'humidité justement c'est une
plante qui absorbe d'où ça facilite sa
germination c'est ça qui est
un stockage ça surveille et faut
régulièrement à être à regarder les gros
maîtrise
à tout vérifier parce que et ben on
dépose pas ça dans un coin et on attend
et on revient deux ou trois mois après
non il faut surveiller un stockage c'est
comme un élevage vous allez voir vos
bêtes tous les jours voir si elles vont
bien et tout ça un stockage s'assurer sa
surveille et ça
fait partie de de comment la qualité des
lots que vous allez commercialiser après
il faut il faut dire aussi qu'on stocke
sans insecticide
on veut absolument pas mettre de
d'insecticides nulle part d'ailleurs et
en végétation ni en stockage donc
c'est tout du stockage à plat et
donc pour nous c'est hyper facile à
nettoyer parce que du coup on le nettoie
avec un compresseur de chantier ça
décape ça enlève tout s'il y a un
charançon il est parti enfin et donc
après on va on va pulvériser on va
dépendre de la
poudre de diatomée donc c'est un produit
bio et puis pour pas dans les coins dans
les
pour pas laisser développer
éventuellement un insecte dans un petit
coin humide ou un truc comme ça pour
récupérer de grammes ont été tant mieux
c'est ridicule c'est juste parce que du
coup c'est des murs en parpaing tu as
toujours une infractuosité un truc comme
ça donc
avec un sac de 30 kg je fais deux ans
quoi c'est ridicule quoi pour tout
l'ensemble du stockage
ça dépend des années non non mais le
stockage
dans les coopératives ils utilisent un
ratio de parents par Rouen le ratio il
doit être hyper important et il est
peut-être de 15 ou 20 j'en sais rien je
dis c'est un chiffre au hasard et nous
on va être un entre un et deux quoi ça
veut dire que quelquefois il y a des
on remplit le stockage de fois quoi ça
dépend comment on articulé là ça nous
est déjà arrivé de louer du stockage
chez un voisin
et
ouais après
on me pose souvent la question et
autour de
trucs comme ça
ouais si on prend tous ensemble
et donc on a pas le stockage mais vous
avez parlé du triage c'est
quelque chose que toutes les femmes
n'ont pas forcément
alors quelques questions précises là
dessus qu'est-ce que vous avez comme
trieur ça coûte combien un chat ça coûte
combien l'amortissement et c'est quoi le
débit
de ce fameux
après on est équipé le trieur il est
équipé de plusieurs sur deux grilles en
fonction des calibres des grains et
après c'est du gérer tout ça mais
après nous le prix d'achat ça fait
longtemps qu'il est acheté je sais même
pas vous dire qu'on l'a payé
c'est un système qu'on a construit petit
à petit quoi c'est ça qu'il faut dire et
ça c'est pas fait en une fois on a même
démarré avec un tout petit trieur je
sais plus c'est un Denis ou Dupuis une
vieille marque chez l'occasion d'être
des trieurs d'occasion et l'entraîne un
peu encore quoi
parce que ça reste en prix neuf s'arrête
ça reste relativement cher après on a le
luxe trieur optique mais bon ça c'est
pour nous quoi peut-être j'en sais rien
si c'était mais bon après
donc c'est une installation qu'on a fait
donc là actuellement c'est un trieur
Denis des 200 bon le début on s'en fout
un peu quelque part parce que ce qu'il
faut c'est le rendre automatique
alors donc ça veut dire que déjà la
batteuse il y a quand même
une certaine qualité de grains à amené
quoi donc c'est des grains qui sont
quand même pas trop humide faut pas
exagérer parce que après on aura une
mauvaise circulation pas trop ça non
plus donc la conduite de la batteuse
elle est déjà importante à ce niveau-là
il faut certainement pas arriver et que
des trucs
un peu trop
chargé en impureté et puis après à
partir de là
on fait un réglage un coûtant c'est vrai
que le trieur on va le faire fonctionner
durant la journée
et
on essaye d'avoir une personne qui a
proximité mais on n'est pas forcément il
peut être deux heures trois heures à
tourner tout seul quoi
après on pourrait mettre des systèmes de
fin de cycle pour pas par rapport au
coût d'électricité éventuellement mais
on en est pas encore là donc ça peut se
rendre automatique à la limite nous on
n'est pas en automatisme mais bon on le
gère facilement et ça me
ça marche tout seul quoi donc on
déverse dans une fosse on a le choix de
le faire aller sur une plateforme ou sur
un boisseau on le reprend c'est des
grosses manipulations quoi c'est tout on
est plus déjà par rapport au semences on
essaye de faire le maximum en vrac on
élimine la plupart du temps on a encore
des big bagues même des gros big bag
pour les petits lots mais certainement
pas les semences de ferme c'est des
petites remorques c'est stocké j'ai une
un panel de 5 6 remorques de 7 8 tonnes
des trucs qu'on trouve d'occasion pour
stocker les sens et pour semer tout ça
c'est une organisation
pour faciliter les choses
mais donc une station de triage
efficace ça peut se
négocier d'occasion
tranquillement
enfin nous ça a été le cas après
dans par rapport à ça dans
la politique ou l'orientation de la
ferme c'est toujours été on savait on
savait vers où on devait aller quoi
c'est ça qui est important on va vers du
stockage on va vers de la qualité de
grains donc ça passe par un trieur on
est obligé de s'équiper en séchoir parce
que du coup faut vraiment gérer le la
spéchage parce que on gère pas la météo
quelquefois et des cultures tardives
comme le sarrasin qui qui se rapproche
la période hivernale donc il faut
absolument le gérer le sorgho
quelquefois on a déjà été en limite de
de maturation pour du sorgho donc faut
avoir le séchoir à disposition parce que
sinon ça peut être la catastrophe
donc ça c'est pas construit en une fois
qu'on a commencé par un petit trieur on
a fait évoluer le trieur on l'a rendu
automatique
le système de boisseau tout ça et après
dans un second temps
le séchoir
améliorer au fur et à mesure le
les cases de stockage etc on pourrait
même avancer aujourd'hui un projet de
bâtiment photovoltaïque avec des il y a
toujours des idées voilà ça se construit
petit à petit quoi on n'est pas c'est
pas un truc qu'on a eu après on peut
avoir certaines fermes moi j'ai vu des
stockages intéressants ou là on met le
paquet on fait un emprunt on fait un
truc
ça peut arriver ça dépend
nous on a construit ça petit à petit
du débit
si vous avez un syndrez c'est
intéressant au début au début tu dois
pas sous dimensionner alors c'est bah ça
c'est facile dès 200 donc ça veut dire
28 ça c'est le débit maximum mais on
marche jamais à ce rythme là si c'est
pour commercialiser parce qu'on veut
vraiment par exemple voir un sarrasin
nickel on va être 114 mais si on veut
faire de la semence alors là encore plus
fine
on va passer à 25 ou 50 capteurs on va
réduire quand même
et quelquefois ça m'arrive aussi de tri
d'avoir à trier deux fois
de refaire passer dans le circuit une
deuxième fois parce que on a des
mélanges de graines qu'on va on n'arrive
pas à les séparer en une seule fois on
commence par enlever les impuretés avec
une grosse inspiration
et après dans un deuxième temps en
changeant les grilles donc ce qui est
important dans du coup c'est un trieur à
grille
c'est d'avoir le panel de gris
le plus large possible quoi pour gérer
tous les calibres de graines alors on a
appris aussi que quand j'étais une
graine une grille chez Denis
qui te fait assassiner alors qu'il y a
des gens qui fabriquent des des plaques
de
du coup c'est perforé ou
on va etc et pour pas grand chose quoi
ça existe
après on met la le cadre autour et puis
ça marche pas
et puis après que quoi dire encore sur
le triage et
on a quand même une certaine usure
un système de
quand il y a les un élévateur non ça
suce presque pas mais des vis
de fosse par exemple ça use par exemple
il y a des une culture comme le soja
quelquefois on a un petit peu de terre
ou des pois ou des pois
d'hiver les pois de printemps tout ça on
monte enfin ça peut arriver qu'il y a un
peu donc on a quand même un petit peu
d'usure ça dépend des outils des
terrains si on amène du sable enfin pour
des tonnes de sable mais il y a toujours
donc faut penser à ça aussi on a quand
même certains petits frais de
d'entretien et toujours un roulement des
brosses
voilà mais bon ça va pas loin quoi c'est
quand même c'est quand même hyper
intéressant dans une ferme en SV d'avoir
au moins minimum de possibilités de
triage de graines pour se fabriquer son
panel de semences quoi et à partir du
moment où c'est bien trié bien ventilé
bien stocké on peut on a des lots qu'on
a gardé plusieurs années quoi
c'est pour ça qu'on alterne les cultures
dans les dans les parcelles
si on a produit une année une avoine et
ben on va voir des semences d'avoir
pour pour les couverts ou pour pour
plusieurs années quoi donc l'année
d'après on refait pas d'avoine
ça peut être du tournesol comme cette
année j'ai pas le temps de sol mais en
parlant je vais refaire parce que j'ai
plus de graines de tournesol à mettre
dans mes couverts voilà
après un peu tout on a quand même des
cultures principales il faut pas non
plus
donc la base je sais pas si ça vous
intéresse là-bas
tout à l'heure tu poses la question des
cultures on a toujours donc une base
céréale parce qu'aujourd'hui je vais
appeler ça une base céréale
donc qui peut aller du blé en passant
par l'orge
un peu de sexe du tritical de l'avoine
du coup c'est pas bon
je sais plus ce que je voulais dire
ouais
ce que je voulais dire c'est que
je commence par regarder le
essayer de cibler l'évolution des prix
donc il y a quand même un minimum de
d'observation à faire sur sur les cours
des céréales pour se donner
une tendance quoi alors on peut se
tromper mais bon au bout d'un moment tu
regardes
par quel média tu es accès au cours des
céréales
comme tout le monde Gretel
et puis bon on a quand même des infos
qui arrivent des on est abonné
à des négoces qui font des publications
de
ponctuels hebdomadaires ou je sais pas
quoi même assez fréquentes ou des
avertissements de mouvement de prix à la
baisse à la hausse donc ça faut
surveiller un minimum
et donc par exemple
si je pars si je parlais du cas de
l'orge d'hiver
on aime bien leur j'aime bien leur
divers la classe dans les céréales
parce que du coup elle va nous libérer
les parcelles très rapidement donc on va
pouvoir engager la deuxième culture
sarrasin millier tournesol maïs etc et
donc c'est pour ça que j'hésite pas
quelquefois à mettre même une orge
d'hiver derrière un soja
normalement la culture qui devrait venir
ça serait un blé et j'évite même
quelques fois de faire
donc déjà pas de deuxième blé mais
j'évite de faire
et du blé de soja ou des parce que la
culture de
en qualité fourragère nous ici on n'est
pas trop mal placé parce qu'on a
une proximité avec le Massif Central on
a aussi des Espagnols qui montent il
faut regarder tous les critères c'est
c'est global quoi on a des Espagnols qui
montent en France quand pour emmener du
sel ou d'autres produits etc et qui
redescend donc en coût de transport il
se place bien parce que l'Espagne
surtout cette année elle va être
demandeur
en
or enfin en grain de fourragère parce
que ils ont une récolte un peu délicate
donc c'est tous ces aspects-là qu'il
faut surveiller quoi c'est il faut être
donc l'an prochain comme l'orge va bien
se vendre cette année l'an prochain on
va encore repartir donc quand on fait si
je faisais du blé de soja et ben le blé
comme la moisson du blé elle est 15
jours après
ma culture de sarrasin on peut la tenter
mais elle sera moins performante que si
elle est quinze jours si elle est
implanter 15 jours avant les screens
quoi
et c'est et c'est 15 jours là ou 10 ou
15 jours sont hyper importants parce que
c'est là que là on est en plein été on
est autour du 30 juin quoi c'est les
jours les plus longs donc c'est là qu'on
a le maximum de lumière
que j'ai prié que je suis séché j'ai
stocké
par contre comment d'un point de vue
méthodo je fais pour trouver mon
acheteur est-ce que il y a une interpro
est-ce qu'un syndicat qui référence tout
ça ou est-ce que je tape acheteur de
sarrasin sur Google et optimiser en fait
je vois pas votre truc d'achat mais
comment d'un point de vue méthode vous
trouvez vous trouvez vos clients
déjà tu vas
tu prends
internet ça a été une révolution pour
tout et
j'attends moi je vais être mort
j'attends l'intelligence artificielle
quoi mais dans le bon sens pas pour
faire n'importe quoi et Internet pareil
mais internet il nous a aidé pour plein
de choses moi le semoir jury c'est
Internet le soir l'argent en Argentine
c'est internet si c'est incroyable ça de
dire ça et
les courtiers c'est Internet et tu
maintenant tu demandes à Google les
courtiers qui assis dans la Nièvre bon
il y en a pas bah les départements ah
tiens il y en a dans les voilà c'est
tout il y en a à Bourges etc
voilà et puis on est Google il sait tout
non
vous faites du sarrasin vous faites face
à dépend des lots qu'on a mais
après ça
par rapport au lot qu'on a on a aussi un
cahier des charges donc par exemple on a
dit tout à l'heure que sur la ferme on
était 0 insecticide
depuis ça fait 18 ans qu'on est 0
insecticide 0,1 l'exploitation donc on
valorise on veut commercialiser nos lots
ça c'est une valorisation qu'on peut
apporter par rapport
à je sais pas si on livrait à la
coopérative
et ben notre lot par exemple même de blé
simplement de blé 01 insecticide vous
livrez la coopérative ça tombe dans le
le la fosse de tout le monde vous
banalisez votre vous ne valorisez pas le
fait que vous avez zéro insecticide et
il faut savoir aussi que quand vous
livrez votre blé à la coopérative la
coopérative systématiquement pour
stocker le blé elle passe tout à
l'insecticide
donc l'effort que vous avez fait de
toutes l'évolution de votre culture et
ben il est anéanti donc par rapport à ça
pour valoriser il faut chercher d'autres
solutions
et donc vous avez alors vous avez un tas
de de solutions
il faut vous intéresser aux mûris
il faut vous intéresser aux biscuits il
faut vous intéresser si vous avez
du colza des du lin des choses comme ça
il faut vous intéresser aux huiles si
vous avez du sarrasin faut vous
intéresser là-bas en Bretagne comment on
fabrique les galettes et après c'est que
du bon sens mais après faut vous prendre
par la main et puis c'est à moi je vais
dire c'est l'accomplissement final du
métier d'agriculteur c'est à dire qu'on
ne confie pas la commercialisation à
quelqu'un on se l'approprie et en se
l'appropriant on s'approprie aussi les
marges que les autres prennent au fur et
à mesure et
nous quand on livre dans le pot commun
on nous achète on nous fixe un prix nous
notre démarche c'est on détermine un
prix de vente auquel on doit vendre
notre notre produit pour avoir un
bénéfice quoi on va pas vendre à perte
si on est pour vendre à perte on va
stocker une année de plus où on va
attendre que l'évolution des cours et
il soit favorable voilà
en fait comment vous déclencher un acte
de vente en cas de vente
alors l'acte de vente déjà on ne sait
que d'avoir
plusieurs propositions
mais les propositions alors vous avez
des propositions qui sont
préférent vous avez des propositions qui
sont pris base juillet et vous avez des
propositions qui sont les donc il faut
bien gérer ça parce que nous on se fixe
un objectif c'est toutes les
propositions on les ramène bases juillet
pourquoi base juillet parce que quand
vous stockez vous avez des majorations
de stockage qui sont mensuels et que
vous ajoutez au prix de vente base
juillet et quand vous comparez les
propositions d'achat
des différents organismes qui veulent
vous acheter il faut bien avoir les
mêmes références pour comparer les prix
parce que c'est un flou pas possible
chacun il va de son interprétation pour
essayer de gagner au maximum et donc
voilà on a un repère nous c'est base
juillet
à ce prix là on a
porte les majorations mensuelles et puis
on voit le prix final qui est vendu
alors après vous avez des contrats et
les contrats normalement on vous fixe un
délai
de prélèvements à la ferme
donc un
comment dire
une date
de livraison mais un délai maximum de
livraison au-delà duquel la personne qui
a signé le contrat si elle est pas venue
chercher le lot elle est perdante quoi
et
et après vous avez un dans ce contrat là
vous avez une négociation pour le
paiement et souvent c'est un paiement à
30 jours enfin ça dépend il y en a s'il
y a 15 jours il y en a assez à 30 jours
et les délais de paiement ils doivent
être respectés aussi voilà mais après
c'est
comme n'importe qui qui négocie
n'importe quoi je veux dire les contrats
c'est
ces degrés agréés
qui est 50 camions 50 péniches ou 20
camions mais donc c'est pas sur le
système où on prend des coups non non ça
c'est
nous ça nous arrive ça arrive
quelquefois de vendre
avant la récolte en pré récolte parce
que le prix est hyper intéressant ce
serait dommage de pas se placer mais
c'est tout ce qu'on fait non non
par rapport au marché à terme donc nous
on avait on a eu la chance il y a 20 ans
d'avoir Renault de carpoisson qui était
juste à côté à la Guerche donc on a été
certainement les premiers à faire la
formation marché interne
on a été les premiers agriculteurs
formés marcher à terme et moi j'ai
une assurance qui est beaucoup trop cher
il y a trop d'argent
pour moi il y a beaucoup trop de risques
et moi je préfère je reste quand même
paysan malgré tout et puis on aime bien
détenir nos petites ficelles donc c'est
pour ça qu'on ça arrive de vendre avant
la moisson mais
en fin de compte le meilleur
investissement que par si on compare le
marché le meilleur investissement pour
moi à faire c'est quand même le stockage
c'est de détenir sa récolte voilà et
devenir placer ces contrats quand
vraiment le prix est intéressant pour se
fabriquer de la marche quoi
marcher à terme
les gens qui perdent
ils n'ont pas chanter
et ça peut être et même des coopératives
ça va encore plus vite puisque du coup
c'est encore plus important
on fait pas toujours c'est un peu
logique c'est de la Bourse c'est du
boursicotage quoi donc tout le monde ne
peut pas gagner quoi
on veut rester les deux pieds sur terre
détenir notre truc et moi le conseil que
je peux donner c'est
plutôt investir dans du stockage que de
d'investir de l'argent qui est placé sur
un pour avoir accès à un compte et que
ça marche pas dans tous les sens
donc c'est important donc du coup de
suivre les cours pour c'est ça qui est
important
de toute façon que tu sois marché à
terme ou
au marché libre comme nous c'est
toujours important de suivre les cours
quoi et c'est un peu dommage que la
plupart des c'est pas les gens ils sont
on est en France on est dans un pays de
liberté mais de confier son travail
final d'agriculteur ça production a des
organismes qui sont payés avec des
salaires quoi ils sont pas toujours au
fait de
de faire bénéficier l'agriculteur au
maximum quoi ou alors ça s'appelle une
vraie coopérative mais
et comment
elle est pas encore là
comment tu te dis ah là c'est la recette
absolue bien sûr mais comment vous êtes
mis à vous dire ah bah là c'est vraiment
pour vendre et comment vous tenez la
pression psychologique de dire merde ça
monte ça des fois je regarde tout le
temps
ça devient un quotidien si c'est dans
nos habitudes l'évolution il faut la
regarder tous les jours tous les jours
tous les jours
c'est pas le même travail que pourrait
faire un
chef de vente dans une coopérative on
n'est pas à ce point-là mais
c'est passionnant c'est hyper
intéressant de
et ça prend pas un temps énorme quoi
parce que déjà donc les les marchés
ces démarches concernées et que ça se
termine rapidement donc c'est vraiment
très peu de temps quoi c'est une
consultation un coup de temps en temps
enfin presque journalière sur
épidémessages non c'est
pas de la spéculation on assure une
marge quoi un moment donné quand le prix
a atteint
un certain seuil
et puis on peut lier aussi avec
des aspects de trésorerie aussi ça peut
arriver
que quand tu es sûr d'avoir
assurer une marge
ce qui va se passer un petit peu c'est
voilà on a une partie de la récolte de
céréales on va assurer la marge et après
si on a quelques camions si on voit que
ça monte un petit peu ben on joue sur
quelques camions quoi pour dire faire
mais bon ça va pas loin quoi c'est on
n'est pas spéculateur
on a sur le coup
j'ai une dernière question je pense
des fois on fait
laquelle on n'arrive pas à avoir un
camion si j'ai pas un camion complet
comment je fais alors déjà voilà on fait
déjà on a la chance d'avoir un bon
bascule
et donc comme ça on peut contrôler alors
on
d'interroge des voisins des agriculteurs
qu'on connaît qui font la même culture
et pour savoir si ils ont un lot pour
compléter et souvent c'est de l'entraide
et après on comme on a un pont bascule
on détermine exactement le poids de
chacun et puis on complète le camion ça
nous est déjà aussi arrivé de compléter
un camion avec un big bag carrément un
big bag d'un voisin parce que
le triage n'était pas fait de la même
façon et puis pour pas pour pas mélanger
les loups mettre un big bag dans le dans
le semis et puis compléter voilà enfin
et après si on n'arrive pas à négocier
c'est pas grave on garde le stockage et
on reporte à l'année d'après ou alors ça
passe dans les couverts si on n'est
jamais bloqué pour enfin c'est pas ça
qui va
des fois dans d'autres départements on a
un collègue qui est dans le Cher avec
qui c'est déjà arrivé il y a pas de
souci et après il y a des courtiers qui
travaillent comme ça aussi il y a des
courtiers
donc leur boulot c'est d'organiser les
ventes et
ils arrivent de ça leur arrive de de
proposer des
commander des 2000 lots ou des trucs
comme ça sur plusieurs agriculteurs pour
avoir un camion complet ça ça arrive
très souvent c'est pas surtout avec des
cultures spécifiques en blé maïs tout ça
c'est pas du tout la même chose mais des
cultures un peu spécifiques comme le
millet le lin ou des trucs comme ça on
aime bien et pour jouer sur les coups de
transport c'est pas plus compliqué que
ça donc ça peut être fait aussi par le
courtier le négociant non
parce que du coup ouais on travaille
qu'une seule coopérative
pour la moutarde
parce que c'est vraiment spécifique
quand même et sinon c'est un petit peu
de négociant mais la plupart du temps
c'est des courtiers
donc le courtier lui il va toujours
proposer des prix de ce qu'il a dans sa
gamme du moment quoi or ça nous plaît ou
ça nous plaît pas
on choisit ou pas et puis l'évolution
des prix
classique
et puis après donc on a les mêmes
contrats que comme on a dit tout à
l'heure que ça pourrait être c'est des
coûts contre un co-grin ou je suis pilot
de terme que ce soit pour quelques fois
on a déjà même fait des contrats pour un
demi camion et du coup on a une pénalité
de transport ça peut arriver parce que
ça vaut le coup
je voudrais quand même dire que
toutes nos productions elles sont toutes
commercialisables
parce que bien souvent
on vous fait peur en vous disant ben oui
mais si vous ce message si vous semez ça
mais qu'est-ce que vous allez en faire
personne va en vouloir non non tout est
commercialisé là nous il nous est jamais
arrivé de qui nous reste quelque chose
sur les bras c'est sincèrement voilà et
puis on a aussi
moi je dis bon bah tout à l'heure on a
dit il faut étudier
pas les niches pas forcément les niches
mais les opportunités et puis les
déficits en France parce que dans
certaines productions on a des déficits
importants je vois le sarrasin on
importe énormément de sarrasin en France
alors qu'on est capable de le produire
mais vous avez une volonté des
organismes stockers qui sont là pour
orienter la production de volume de
volume de volume de blé pour exporter
excusez-moi mais
alors qu'on importe du sarrasin qu'on
est capable de produire
il y a des moments où je me dis
on taxerait le
les transports par rapport à tous ces
échanges je pense que il y aurait
peut-être plus d'intérêt à produire
localement en France
ce qu'on a besoin ce dont on a besoin
plutôt que de d'avoir ces échanges
mondiaux internationaux
qui on est on est en agroécologie
l'écologie l'environnement et tout ça
excusez moi c'est pas le transport qui
est le plus adapté à tout ça quoi
te poser des questions et puis peut-être
réorienter les productions agricoles
françaises
par rapport aux besoins locaux
mais bon ça c'est une volonté politique
le coût de transport m'a appris de
serrage et il est de plus en plus
important il prend de plus en plus de
place avec l'augmentation des l'énergie
etc et ça sera de pire en pire quoi donc
c'est sûr que comme il dit il est temps
de faire attention à ça de bien
rééquilibrer toutes ces couleurs de voir
ce qu'on peut faire en local
et
on n'est pas obligé d'être à 100%
il y a toujours des exceptions
on a toujours envie de manger des
bananes
ou des oranges peut-être j'en sais rien
mais on a été on a été beaucoup trop
loin dans l'aspect transport donc dans
le coup des énergies la production de
carbone l'état des routes etc
il serait temps de se calmer par rapport
à ça mais c'est vrai que tout est faussé
parce qu'en fin de compte
les coopératives c'est un peu
c'est un peu faussé parce que du coup
une coopérative elle a des avantages
fiscaux
qu'on parle et négoce
ça c'est
pas et du coup ils ont pu grand chose à
voir avec des coopératives quelquefois
on est peut-être dur et eux ce qu'ils
intéresse donc c'est comme disait Lydie
c'est d'avoir des volumes
et
d'exporter parce que du coup ils ont
placé leur bille leur dans les ports
céréaliers et plus le port il va
fonctionner à chaque fois donc on
importe du soja pour nourrir les bovins
on exporte du blé pour aller nourrir les
Africains et à chaque fois le port il
fonctionne quoi donc
ces grosses coopératives là ils ont
quand même pensé à leur business avant
de penser
à réduire la pollution les énergies les
transports etc donc ça et l'État en plus
il leur accorde des avantages fiscaux
il y a peut-être des trucs à revoir de
ce côté-là

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