L'Agroécologie est elle créatrice de valeur ?

De Triple Performance
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Maeline Burlant - Omie, Olivier Maugeais et Pascal Pineau - Pom Evasion nous apportent un éclairage sur le potentiel de création de valeur de l'agroécologie.


Ils nous livrent également leurs témoignages sur la structuration de filières agroécologiques. Des sujets tels que les aspects de mesure, la répartition, ou encore la responsabilité y seront abordés.


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🌻 REVIVEZ LA SEMAINE DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE

Visionnez l'ensemble des replays vidéos de la semaine de l'Agriculture française en accédant à cette playlist

https://youtube.com/playlist?list=PLQ...

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🌾 MESUREZ VOTRE INDICE DE RÉGÉNÉRATION

Accédez au simulateur de l'indice de régénération disponible sur la plateforme digitale pour la transition agroécologique  :

https://transition.agricultureduvivant.org/indice-de-regeneration

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💪 DECOUVREZ LE MOUVEMENT POUR UNE AGRICULTURE DU VIVANT

Pour une Agriculture du Vivant a pour objectif d’accélérer la transition agricole et alimentaire vers l’agroécologie via la structuration de filières et la diffusion d’outils open-source. Le mouvement fédère l’ensemble des acteurs de la transition et met en place avec eux, des actions collectives et des outils performants pour pérenniser leurs systèmes de production.

https://agricultureduvivant.org/qui-s...


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Transcriptions

Transcriptions

bonjour à tous et bienvenue dans notre
webinaire qui est consacrée à
l'agroécologie et à son potentiel de
création de valeur
donc moi je suis ni nabil go je suis
responsable coopération et filière au
sein de l'association pour une
agriculture du vivant donc qui sommes
nous pour une agriculture du vivant
c'est un mouvement collectif qui réunit

Afficher la suite


plus de six cent soixante adhérents
c'est aberrant ce sont des acteurs des
filières donc de l'amont à l'aval
c'est-à-dire des agriculteurs des
coopératives des industriels de
l'agroalimentaire des distributeurs des
restaurateurs etc mais également des
partenaires techniques structure de
développement agricole ou des
partenaires financiers et donc tout ce
collectif d'acteurs et ce mouvement
il a une ambition commune qui est
d'accélérer la transition vers un
nouveau modèle agricole et alimentaire
et donc ce nouveau modèle agro agro
écologiques et agricoles il est basé sur
dents sur une agriculture du vivant
c'est à dire une agriculture qui produit
de la biodiversité et qui régénère les
seules et les écosystèmes donc pour cela
étant donné que c'est sa semaine de
lancement je vous en dis un mot on a
construit un outil qui s'appelle l'
indice de régénération qui est une
mesure du score agroécologiques d'un
système de production et du coup c'est
un score sur 100 points qui permet à
l'agriculteur de pouvoir s'évaluer
évaluer sa progression dans la
transition alors écologique
et puis le valoriser ses produits dans
des filières donc vous pouvez
accédez à un simulateur de cet indice
est en savoir plus sur la plateforme
agroécologie point org sur laquelle il
ya aussi tout un tas d'outils proposés
par l'association
donc je vous le disais ce modèle vers
lequel on tend il est basé sur l'agout
l'écologie mais ce changement de modèle
agricole et alimentaire il s'accompagne
incident changement de modèle économique
puisque l'objectif c'est bien de pouvoir
à plus long terme valoriser ses produits
agro écologie donc c'est le sujet de
notre conférence aujourd'hui de notre
table ronde et pour cela j'ai le plaisir
d'avoir à mes côtés
deux intervenants olivier manger et
coline burland donc je vais vous laisser
chacun vous présenter en quelques mots
alors on commence par olivier merci
bonjour à tous donc oui mais moi je ne
suis le directeur de pam évasion pamela
du groupe d'arboriculteurs engagé dans
l'agro écologie depuis une quinzaine
d'années et est donc on va vous en
parler un petit peu aujourd'hui
merci et coline ton micro et coupé
colline ici c'est bon nombre de
montendre - jantes et coline j'ai
cofondé omis qui est une marque de
produits que l'on conçoit en fait avec
des producteurs les transformateurs et
qu'on distribue jusqu'au client final
donc vous et où on donne toute la
transparence sur le qui gagne quoi mais
comment on le fabrique
et en fait c'est mon aussi hélène
spécificité c'est que l'on distribue que
les produits que l'on conçoit et on a
rejoint l'association pour une
agriculture vivent des notes début pour
la construction de nos produits nos
filières merci à ben je suis ravi de
vous avoir tous les deux à mes côtés que
vous ayez répondu présent pour pour
cette table ronde alors pour démarrer on
va on va vous poser une petite question
de quiz qui va vous permettre de
voilà d'intro de qui va permettre
d'introduire le sujet et je vais vous la
livre et elle va également s'afficher et
vous allez avoir 10 15 secondes pour y
répondre
alors je complète un peu la question
donc concernant le sujet de l'écologie
et les questions environnementales donc
de pollution réchauffement climatique
épuisement des ressources naturelles et
de la biodiversité
quelle part des français pensent que la
situation est très préoccupante et
qu'elle appelle un changement radical
dans l'organisation de l'économie et de
la société qui revient à produire et à
consommer moins mais mieux
est-ce que c'est 25% des français 61% ou
79%
voilà je vous laisse répondre
je pense qu'on va pouvoir afficher les
résultats alors vous avez répondu en
majorité 61% et effectivement vous avez
raison ce sont dont 61% des français qui
pensent que cette situation est
préoccupante et à peine un changement
organisationnel et donc cette étude elle
provient de l'observatoire société et
consommation donc elle date de 2020 et
elle est intéressante à plusieurs
niveaux donc non seulement parce que
effectivement en concède qu'il ya une
intention des français une préoccupation
pour ces questions environnementales
mais elle révèle aussi les critères de
choix d'un d'achat en fait un produit
alimentaire par les français et donc ce
qui ressort c'est que le prix arrive en
premier dans ses critères d'achat et
puis viennent ensuite le sujet de la
qualité sanitaire et de l'absence de
risque du produit
et puis ensuite différents éléments
comme le goût le côté local
les préoccupations environnementales qui
finalement n'arrivent qu'en cinquième
position
et puis la valeur nutritionnelle les
conditions de rémunération des
producteurs et la marque qui arrivent
ensuite
donc en fait c'est intéressant puisqu'il
ya cette intention est que derrière en
fait on voit que il ya plein de critères
qui entrent en compte dans les
intentions d'achat donc ça nous fait une
bonne introduction je l'étais posé la
question à kolin en fait de savoir un
petit peu ce que ça t'inspire de ton
côté est ce que ces différents critères
ils sont indépendants les uns des autres
restent doivent être adressé
simultanément
voilà ce que l'agro écologie le permet
alors c'est une très bonne question et
ont pas tenu pense que oui géomines
qu'en fait c'est un sujet qui est
complexe et qui est forcément
multidimensionnelle et que si on veut en
fait avoir un à la fois travailler en
agroécologie avec nos producteurs
transformateurs et avoir un produit qui
plaît aux consommateurs finals il faut
prendre en fait l'intégralité des
dimensions du produit et notamment
pourquoi la gros colis et est très
intéressante point de vue là et on
responsables ont rejoint beaucoup pour
une agriculture vivant sur la notion de
santé
unique qui est un complexe qui est très
difficile à faire passer dans un sens ou
en fait en prenant soin des sols et ce
tant en prenant sont en fait de haut
niveau de bain dès le début en fait au
niveau de la des sols de tout
l'écosystème au niveau de la façon dont
on produit un produit on a forcément des
impacts qui sont hyper positif du point
de vue du produit nous on en est
convaincu
on sait que c'est aussi quelque chose
qui est sûre long terme et donc c'est
pour ça qu'il faut pouvoir en fait le
l'expliquer parce qu'il voir différentes
étapes jusqu'au client final et on avait
pu en discuter avec olivier sûr qu'elle
était aujourd'hui ce qui touche en
premier le client c'est le goût donc ce
qu'on a fait d'eux des les
caractéristiques organoleptiques du
produit et on commence à avoir quelques
éléments suba quand en fait on a un seul
qui on a des arbres qui sont mieux
nourris donc il y aura très bien eh bien
on a un produit qui est de meilleure
qualité et et c'est pour ça que dans ce
contexte la l'agroécologie et créatrice
de valeur
en fait pour tous les intervenants tout
au long de la chaîne parce qu'on va
avoir
baende et des cultures qui vont être en
meilleure santé des rendements qui vont
être en augmentation et d'une diversité
de cultures plus intéressante pour les
producteurs
on va avoir pour les transformateurs des
produits qui sont plus faciles à
transformer parce que ben en fait on en
produit qu'à plus de goût donc forcément
il ya moins de transformation à voir et
pour le client final bas on va avoir un
produit de mots déjà un goût plus
pertinents et après c'est ce qui est en
train d'être ajoutée et ce qui va
demander quand même pas mal de
recherches qui est du point de vue
nutritionnel des produits qui sont plus
intéressants
merci colline oui je pense que cet
aspect nutritionnel il reste encore à
creuser mais en tout cas c'est une
hypothèse forte qu'on a et comme tu
disais en fait de partir du sol pour
remonter un petit peu donc que la santé
des soldats vers induit la santé des
plantes qui poussent sur ce sol la santé
des animaux et des humains qui vont les
consommer et puis derrière
une échelle plus large la santé des
écosystèmes en général est-ce que
olivier de votre côté chez pam évasion
vous partager cette vision là puisqu'en
fait les agriculteurs avec lesquels vous
travaillez pratique l'agroécologie
depuis déjà une quinzaine d'années il me
semble ou quels sont les résultats
qu'ils observent pour nous ces dames ont
bien évidemment de ces la production de
pommes et de poires et des bénéfices
depuis 15 ans sont importants alors si
on prend le premier volet c'est l'aspect
technique donc on a des résultats qui
sont qui sont assez assez fabuleux
surplomb de la biodiversité alors mon
âge chance d'avoir une entomologiste un
qui nous suit depuis plus de cinq ans et
qui voit les résultats très concrets de
nos actions dans nos vergers entre
autres un exemple on a aujourd'hui
recensé 40 d'abeilles sauvages dans le
verger dont six qui sont extrêmement
rares voilà donc on c'est un exemple sur
un plan technique c'est une réussite
on a aussi un système d'enracinement de
nos arbres comme jamais on n'a eu à vous
imaginer nos pommiers sont quatre mètres
de haut et avant qu'on pratique de
l'agroécologie on avait un système
racinaire était à peine de cinquante
centimètres
on n'était pas dans du hors sol mais
presque et il ya encore quinze ans le
sol et ce qui se passait sous le sol ce
qui intéressait pas regardez pas
aujourd'hui quinze ans après on a des
systèmes racinaires y laissant entre 2 m
et 3 m imaginez les conséquences par
rapport au gel par rapport à des pics de
chaleur comme on peut voir de plus en
plus des canicules bien évidemment un
système racinaire qui est à deux mètres
sous le sol on le l'arbre nous souffrent
beaucoup moins et lorsqu'il a un système
racinaire qui est à même le sol on a
aussi couvert beaucoup on a couvert le
no nos intérêts ont fait des semis qui
permet à la fois de nourrir notre sol de
capter du cap carbon mais pas que ça
permet aussi de faire venir les
pollinisateurs et de nourrir tous les
auxiliaires que l'on souhaite avoir dans
nos bergers sur le plan technique on a
vraiment des réussites qui sont très
visibles très concrète et je pense qu'on
est encore au début
sur le plan social c'est magnifique
parce que sur le plan social on a on a
des équipes qui sont fiers fiers de leur
travail et dieu sait si l'arboriculture
de la pomme ont été critiquées par les
interventions le plus tôt sanitaire est
aujourd'hui que ce soit nous équipe
envers les mêmes les jeunes nous ça
l'est encore pour beaucoup beaucoup plus
loin que ce qu'on fait aujourd'hui donc
c'est très encourageante les équipes
sont veulent aller encore plus loin et
donc c'est vrai qu'aujourd'hui sur un
plan humain et social et même notre
voisinage les élus globalement c'est
vrai que c'est
c'est extrêmement positif voilà et puis
enfin sur le plan économique donc ça
c'est ce qu'il reste à travailler parce
que c'est beaucoup d'investissement pour
nous c'est 20 à 25% nos investissements
ce à peu près cinq cent mille euros
d'investissements par an c'est beaucoup
beaucoup d'argent quand même la broye
écologie surtout dans l'arboriculture et
donc et puis c'est de l'investissement
humain c'est la manoeuvre quand on fait
des semis ton plan délais parce que on a
un principe c'est que doit offrir gîte
et couvert aux animaux insectes et et
donc il faut compter des il faut faire
des semis les phocéens coûts et donc on
a sur plan économique allemande à des
résultats sur l'économie globalement des
fruits qui sont plus qui se conserve au
mieux on a les premiers impacts sur le
niveau nutritionnel à la longueur où les
estime pas encore mais en tout cas on a
mis leur taux de sucre
on a une meilleure pression donc ça veut
dire que si on va plus loin dans la
recherche on va découvrir certainement
d'autres bienfaits de l'agroécologie
sont nos produits mais on a déjà des
premiers résultats leur maintenance on
va travailler désormais c'est la partie
rémunération de cet investissement ok
super merci beaucoup et j'en profite une
petite parenthèse puisqu'il y avait une
question à ce sujet là sur les pratiques
qui sont mises en oeuvre par les
agriculteurs dans les vergers comme ça
on en parle tout le monde sera bien au
clair sur l'agroécologie dont on parle
dont vous avez parlé de de couverture
des sols de plantation de haies est ce
qu il yad autres pratiques qui peuvent
être donnée en exemple pour les
spectateurs
d'autres les exemples sont multiples
arrêts tandis que si je pourrais vous
dire d'autre
les semi internat ont fait on fait deux
à trois semaines par an donc on fait des
semis d'hiver ont fait des semis d'été
les semis sont
son travail est avec les arboriculteurs
pour choisir nos espèces pour en
fonction des abeilles ou des auxiliaires
que l'on se fait avoir dans nos bergers
donc tout est travaillé en amont
d'autres pratiques à liège on et j'en ai
parlé on fait des effets des profils de
sol ça c'est le début du commencement
c'est à dire qu'on n'a pas d'un terroir
qui est le même on a même à quelques
mètres d'un verger à l'autre on a des
fois un sol qui est complètement
différent donc on se fait désormais en
fait des profils de sol en analyse la
vie de notre sol et ensuite on apporte
de la matière organique dans l'auberge
et le départ avant d'avoir des semis
c'était le fumier par exemple mais
faut-il encore s'en procurer mais on
apporte la matière organique pour
apporter de la vie dans nos vergers mais
d'abord il faut faire un constat et
ensuite
mais j'en suis et on a aussi des délits
une entomologiste qui va suivre tous les
insectes mais pas que les avc par les
abeilles mais c'est vraiment loin des
coccinelles au cirfa vraiment tous types
d'insectes on l'est on les suit rond les
tracés et on travaille les logements ça
peut être aussi des nichoirs pour des
hirondelles fatras tout un tas de l'eau
des voix insectes des hôtels à insectes
pour pour les abeilles et d'autres
insectes on va là on travaille tous les
habitats on travaille à tout ce qui est
gîte et couvert pour l'ensemble des
hommes des animaux et des insectes qui
peut dresser qu'ils ont recréé un
écosystème au sein même de nos vergers
cas du coup le principe c'est vraiment
de travailler avec le vivant et de s'en
servir pour la production plutôt que de
chercher à lutter contre mme à dire qu'à
faire on constate que plus il ya de vie
moyen traitement donc c'est ça aussi
surprenant que cela puisse paraître
puis on l'a d'insectes et moins d'appuis
second par exemple c'est vrai que la vie
de nos vergers nous permettent
d'utiliser d'intervenir moins dans
l'auberge et qui a merci pour ces
précisions du coup on constate avec ce
que vous dites
qui à un certain nombre de bénéfices qui
sont associés à cette agroécologie donc
des bénéfices environnementaux vous en
parliez des bénéfices aussi sociaux par
rapport à la la fierté des agriculteurs
pour leur travail et à la reconnaissance
aussi à l'image peuvent renvoyer à la
société mais sa compagne si vous disiez
de certains coûts et certains
investissements
donc en fait il ya un besoin de
valorisation de ces pratiques
agroécologiques et d'accompagnement
peut-être aussi au changement
donc la question que j'invite vous poser
pour la suite en fait c'est comment est
ce qu'on détermine la juste valeur d'un
produit à gori écologique comment est ce
qu'on l'a quantifie donc peut-être
collines comme sur les produits omis
vous avez vous avez travaillé là dessus
tu disais tout à l'heure que vous avez
travaillé à cette décomposition du prix
donc comment est-ce qu'on en arrive là
qu'est ce qu'il faut faire en fait pour
calculer la juste valeur d'un produit
je pense aussi par rapport à la question
précédente sûrs à quel point des
créatrices de valeur et c'est la
pérennité des cultures en fait on s'en
rend pas assez content mais là je pense
que là avec l'épisode du gel
on se rend compte que ben en fait il ya
quand même on arrive sur des périodes
qui peuvent être extrêmement compliqué
on a eu des comprenez que le biais il ya
quelques années on se pose la question
si cette année ça va pas être
extrêmement compliqué également donc la
grosse création de l'heure c'est de se
dire qu'on pourra manger d'ici 15 à 20
ans et nous c'est c'est clairement aussi
le ce pour quoi en fait on est en avance
de phase par rapport au fait un bond de
la consommation qui est dans l'immédiat
est d'arriver à faire comprendre donc je
rejoins la question en fait là là où il
faut communiquer c'est que aujourd'hui
je dis souvent on a le monde de la lame
consommation peu celui qui achète kiné
qui n'a pas du tout à la même vitesse
que celui des produits et donc c'est là
le gros enjeu en étant une marque en
fait où on fabrique des produits
alimentaires et on les distribue en
direct en fait à au consommateur c'est
de faire comprendre qu'il faut
réconcilier ces deux temps et de pouvoir
justement réintégré en fait cette vision
de long terme dans la construction de la
valeur d'un produit ce qui est
extrêmement compliqué parce qu'on ne l'a
jamais appris quand on veut en magasin
on est sur une comparaison de prix de
prod2 plein de produits différents et en
plus tout est très technique
moi je fais la grande distribution
pendant dix ans donc les constructions
de gamme avec le moins cher celui que
mieux qu'on voit bien
la marque un petit peu plus en haut
qu'un peu plus cher voilà tout est fait
pour en fait décorer les un produit de
sa valeur dire que le prix ne correspond
plus à la valeur et ça c'était tout le
travail qu'on a fait avec omis qui est
de se dire bah en fait sur chaque
produit on va analyser la filière
quelles sont les grandes problématiques
de comprendre en fait quel est le prix
de la matière première pour pour le
produit qu'on fabrique et de pouvoir
travailler sur la rémunération juste du
producteur donc on nous on a beaucoup
travaillé sur plus que l'achat de la
matière première ça va être mais quel
est le revenu global qu'un producteur
peut se tirer de l'ensemble de ces
cultures donc et l'agro écologie est
très intéressant de là dedans parce que
ça on va avoir plusieurs types de
cultures qui vont aussi venir en fait
pas liée à des risques qu'on peut avoir
différents entre les différentes
cultures pour être sûr qu'on assure un
revenu mensuel - revenus annuels et
ensuite c'est arrêter de se poser les
questions sur ce qui et comment il faut
le comment il faut le transformer
parfois c'est un train-train si on très
simples qui sont d'ensachage et jusqu'à
en fait dit ah bah pourquoi est-ce que
le kilo de quinoa d'anjou il sort à 2
euros et 73 et et pas à 5 ou 6 euros
parce qu'on est on vient reconstruire la
valeur ou beaucoup moins cher dans dans
certains cas de figure et mais ce qui
nous a permis de faire de cette
reconstruction de prix c'est parce qu'en
fait on a enlevé tous les intermédiaires
donc c'est à dire que vraiment à chaque
fois sur toute la chaîne on se pose la
question de quel sont les intermédiaires
qui sont réellement pertinent parce
qu'en fait on se rend compte que quand
on va dans la distribution s'est mis
beaucoup beaucoup d'intermédiaires qui
viennent en plus à chaque fois rajouté
des marges qui éloigne d'autant plus de
la valeur du produit
donc c'est sa part aussi de la cette
réduction des intermédiaires comprendre
ce qu'on achète qu'elle laveurs des
produits et de se poser cette question
de la valeur du produit sur le long
terme c'est bien vu qu'on va nous on
n'achète pas une année on est sur une
construction d'une autre fonction de
lanternes
bah en fait forcément qu'on va pas être
on n'est pas dans une négociation on
négocie pas les prix on est en
construction avec avec des producteurs
du bas de ce sont nous on part ensemble
et en plus on a un seul produit par
unité de besoin explique mamba sûr je
parlais du quesnoy on a un qui doit pour
l'instant on a
lentilles corail on va pas multiplier
d'unités de besoin ce qui force de se
poser la question de bam
comment est ce qu'on fait une culture
durable parce que on va fonctionner
ensemble encore pendant quelques années
et en terme d'affichage du coup après
sur vos produits vous présenter cette
décomposition de façon très détaillée
exactement j'invite à tout le monde à
télécharger l'application au mit elle a
pu cette fois que vous puissiez voir les
produits est en effet en fait on donne
la décomposition de façon complètement
transparente donc combien on achète la
matière première aux producteurs combien
on rémunère le transformateur qu'on a
tendance un peu oublié dans le discours
actuel où on parle beaucoup de
producteurs mais en fait les
transformateurs sont clés dans la chaîne
alimentaire parce que c'est eux qui nous
fêtons qu'on est une marque d'épicerie
je n'ai pas forcément dit mais en fait
la plupart des produits d'épicerie on a
de la transformation et on a aussi de
l'emballage et du transport et de la
logistique
et si on a passé un terme on n'a pas à
cet intermédiaire qu apportent de la
valeur au produit
en fait il ya très peu de produits qui
on n'aurait pas qu'on pourrait pas
consommer et en fait nous on a une marge
fixe et où on donne toutes les
compositions de notre marche vu qu'on a
réintégré toute la partie de la
logistique
on donne exactement base comment on
rémunère nous nos préparateurs nos
entrepôts et la logistique du dernier
kilomètre jusqu'à nos clients ainsi que
notre marge également qu'est visibles de
façon transparente
ok merci beaucoup pour du coup pour
cette explication est ce que de votre
côté olivier chez pam évasion ça s'est
passé un petit peu pareil vous avez fait
un travail avec les agriculteurs et avec
vos acheteurs pourra pour construire en
fait la valeur des produits que oui la
télé c'est tout à fait ça comme je vous
disais nous c'est pour l'instant des
investissements c'est une charge donc si
demain nos agriculteurs n'ont pas une
valorisation l'agroécologie
le modèle s'arrêtera donc aujourd'hui
d'étendre ce pensable que le cou aux
minima mais l'idée c'est d'être au
dessus du coup que le producteur puisse
être récompensé de son cessez démarche
environnementale engagée dans ses
vergers
donc on estime le coût aujourd'hui où là
on doit vendre nos produits
10 centimes d'euros le kilo pour pouvoir
accompagner toutes les démarches à
nouveau écologie désormais plus clair
comment on va s'y prendre 10 centimes
d'euros le kilo
c'est rien c'est insignifiant si vous
partiez du principe qu'un consommateur
on some 18 kg de pommes par an ça
correspond à acheter 2 euros utilisé
deux euros par an pour agir contre le
dérèglement climatique
autant vous dire que les efforts tout ce
que l'on fait les cinq cent mille euros
d'investissement que l'on fait dans les
vergers les seuls midi les airs à tous
que l'on et entreprendre au sein de dans
nos vergers
c'est l'équivalent ans pour un
consommateur qui voudrait être acteur
parce que le problème aujourd'hui c'est
tous les consommateurs les urbains
comment je fais pour être acteurs
comment je fais pour changer les choses
comment il fait ils consomment des
produits qui vont bientôt voir le jour
qui leur permettent d'être acteur
rien que dans leur acte d'achat mais
c'est ça l'objectif et c'est ce qu'on
est en train de construire actuellement
avec des partenaires cette bête des
distributeurs ça peut mettre des
industriels mais ça peut être aussi des
restaurateurs ou des groupes hôteliers
donc aujourd'hui clairement la donne est
en train de changer
et la discussion se fait quasiment du
producteur au distributeur ou du
producteur aux restaurateurs de manière
à ce que cette cour puisse être pris en
compte
et puis être restituée dans son
intégralité à l'arboriculteur afin bien
sûr de d'aller encore plus loin dans sa
démarche mais aussi d'emmener beaucoup
plus d'arboriculteurs parce que tout
seul on n'ira pas bien loin
donc il faut impérativement qu'on arrive
ce pari là
pour que un grand nombre d'agriculteurs
et d'agriculteurs demain puissent partir
sur ces démarches extrêmement
environnementale est indispensable si on
veut continuer à produire comme le
précisait colline en 2050
on sait que si on change pas le modèle
va connaître vraiment laissé importe en
fait que souhaité par important c'est de
donner la possibilité en fait tu parles
olivier des investissements tu fais
parce que vous êtes quand même un groupe
k et c'est important et des 500 millions
euros investis et qu'en fait en fait il
faut mettre aussi pied à l'étrier à pas
mal de producteurs qui voudraient faire
des choses mais des investissements en
fait sont souvent énormes pour une
exploitation et parfois ça joue à très
peu de choses et nous on est en train de
monter donc cdg i2e c'était une sorte de
financement qui vient de l'état et qui
parfois on peut être mais débloquer 10
15000 euros mais qui permet en fait de
débloquer du temps d'ajouter en fait 1-1
équivalente en place sur l'exploitation
peux tu parler des semis et ça mais en
fait ça change complètement en fait le
visage de l'exploitation et de la
production avec des acteurs avec qui on
peut travailler et et après en fait tu
parlais de fierté aussi c'est en fait on
ya une motivation qui est complètement
haute parce qu'on leur donne la
possibilité de s'exprimer autrement
parce que aussi la crosspolo meetic et
quand tu y travailles des coopératives
tout est mélangé donc ça leur permet pas
de valoriser ce qu'ils font alors qu'en
fait là le fait de deux points en fait
valoriser genre de démarche à hyper
importante en fait et et l'amener donc
autant olivier tu as des pommes donc ça
permet de le valoriser directement
consommée soit pas mal de produits qui
sont transformés en fait il faut
remonter la chaîne et pouvoir isoler des
lots et voir s'il y avait en fait il ya
vraiment de la valeur et de la mener aux
consommateurs pour pour justement en le
rang d'acteur en fait c'est possible et
en plus de montrer qu'il ya un marché
donc on a beaucoup de il ya beaucoup de
commandes eu de sondages qui sont faits
sur le fait que les français veulent me
consommer et cetera
cependant on voit quand même que les
profils de consommation changent pas du
tout au tout en hyper et supermarchés
qui représente quand même 95 % de la
consommation en france il faut c'est à
dire donc en fait il faut d'autant plus
en fait de deux réseaux directs pour en
fait monter que cette consommation elle
peut se faire mais en fait on en manque
un petit peu aujourd'hui parce que quand
on va dans un hyper ou dans un super il
faut venir décoder un nombre de messages
et d'étiquettes
commence en fait à faire énormément
d'écran et ça devient hyper difficile
deuxième as que concrètement on aide à
la transition agroécologiques ça ça bien
c'est ça que je trouve le parcours très
compliqué pour les consos le thème du
coup offert jeu j'ai envie de vous faire
réagir la turlupiner par rapport à cette
approche puisque effectivement ou que
collins que tu dises s était recherché
aussi une simplification de la chaîne
d'aller le plus d'être le plus en direct
possible par contre de votre côté
olivier vous travaillez quand même avec
la distribution principalement et sur
des sur des filières qui peuvent être
plus longue
du coup je trouverais intéressant
d'expliquer justement un petit peu
comment vous voyez cette place en tant
qu'intermédiaire dans la filière et puis
le rôle que vous jouez du coup entre
entre les producteurs et la distribution
par rapport à votre objectif là de 10
centimes d'euros le kilo
est-ce que vous avez déjà réussi en fait
à aller vers cet objectif ou pas encore
tout à fait alors oui jamais aussi bien
servi que par soi même donc on a une
filiale de transformation qu'il est
chaud comme maxime nature de pommes et
on a pour objectif en 2022 de deux
d'avoir une gamme qui intégrera ses 10
centimes de rémunération aux producteurs
qui sont engagés dans le gros écologie
voilà donc aujourd'hui on a réussi à
passer 6 centimes d'euros le kilo c'est
pas l'objectif final mais je pense qu'en
2022 on devrait réussir à atteindre ces
fameux sentiment qu'aujourd'hui
clairement on va y arriver
on va développer sa gamme verte et on va
aussi et on amorce aussi un seul on va y
arriver au travers de nos propres
produits et on va réussir à tirer une
valeur
il a valeur que l'on se mette aux
producteurs mais nous aussi on a aussi
engagé des discussions avec des fois
même tripartite entre un industriel et
un restaurateur ou un industriel et à
rennes
entre hôteliers on arrive aujourd'hui à
avoir des discussions
même avec des gros des entreprises
dimension des multinationales pour vous
dire c'est même elle des fois qu'ils
nous challenge un petit peu les ans mais
ce qu'on peut pas mettre ça en pied de
facture pour que ça retourne aux
producteurs et c'est donc là c'est la
nature des discussions ont actuellement
avec des très grosses d'entreprises
extrêmement encourageants extrêmement
motivant parce que ça montre que le
modèle commercial d'hier il commence à
évoluer parce qu'on commence à me dire
ma mettons nous autour d'une tape
réfléchir et voir comment on peut
retourner cette valeur producteurs afin
qu'ils puissent aller plus loin dans la
démarche
c'est plutôt c'est plutôt positif
beaucoup mandela je suis convaincu qu'en
2022
parmi les les partenaires membres de
pour une agriculture du vivant on va
construire des gammes ça peut être le
regarde seulement produit aussi les
bruits nous en tout cas on va y arriver
avec notre propre marque mais je suis
aussi persuadé qu'on va aussi y arriver
avec les industriels et les
restaurateurs avec qui on a déjà entamé
une discussion et une réflexion de
valorisation donc ça va aller très vite
et j'en ai l'intimé conviction super g
on espère que ça va fonctionner on vous
croit effectivement aussi de
l'association je reviendrai aussi sur
cette question de la transparence et de
à quel point la transparence doit être
totale ou pas puisque c'est un sujet qui
souvent fait peur certains acteurs en
particulier bas plus on est au début de
la chaîne en amont plus on a
l'impression qu'on doit se dévoile et se
mettre à nu devant tous les acheteurs
derrière alors que eux ils ne vont pas
forcément donné l'ensemble de leurs
coûts du coup qu'est ce que qu'est ce
que vous diriez peut-être à ceux qui
sont réticents à faire preuve de toute
cette transparence est ce qu'elle est
vraiment nécessaire
tu veux commencer le parcours enfin ce
convoi après avoir eu en fait cette
démarche de totale transparence et que
tous ceux qui étaient réticents une fois
qu'on l'a fait ont plutôt vu que ça
avait énormément de valeur ajoutée parce
que ça permettait de mettre en valeur
leur métier et de mettre en valeur ce
qui ce que faisait fabriquer et de
pouvoir avoir des natures de discussions
qui n'étaient pas sur un prix de cession
donc je te vends s'annoncer battant
juste tu comprends à la construction de
mon prix donc j'ai tant packaging en
termes de production voilà ça me coûte
ans etc
balaj et à une problématique est par
exemple si on va justement parle de
pommes donc nous on va avoir une
augmentation du prix de notre compote de
pommes parce qu'un duo récolter est dû à
la réfraction ici de la la matière va on
ad on a des augmentations du prix de la
pomme bat en fait nous ça pose même pas
question en fait parce que ben on sait
exactement on est lié directement à une
producteurs donc en fait la discussion
est beaucoup plus simple est ce qu'ils
nous disent c'est que vous êtes il gagne
beaucoup plus de temps par rapport à une
discussion avec de la grande
distribution où on va être un sur des
cycles annuels de négociations
tarifaires qu'on va passer beaucoup de
temps à essayer de de négocier au lieu
de de diaba en fait là il n'y a pas trop
de négociation c'est un état de fait par
rapport à ce qu'on a subi en termes de
conditions climatiques et cetera et donc
c'est plus positif que négatif
il n'y a pas eu d'impact négatif
notamment à des négociations et de
l'autre côté parce qu'il ya eu trop de
transparence avec leurs hôtes reims
interlocuteurs qui ne ne travaille pas
de cette manière là merci olivier est ce
que vous souhaitez compléter
oui voilà transparence oui ça c'est
vraiment un sujet
très important voilà donc c'est vrai que
marguerite tueur en régulant les
arboriculteurs général on n'est pas
forcément des grands communicants c'est
pas notre métier et c'est vrai qu'on a
peu communiqué sur les dix dernières
années on a réellement nous décidé de
communiquer en début d'année 2010 9 et
c'est pas vieux et de dire clairement ce
que l'on fait pourquoi on le fait
comment le fait on n'a plus peur on fait
pas tout bien on n'est pas parfait mais
je pense que personne n'est parfait et
personne ne fait tout bien mon coeur je
ma femme on va me dire qu'est ce que
l'on a engagé c'est extrêmement positif
et on se rend compte que c'est
transparence et c'est ce discours très
clair que l'on a avec nos d'acheteurs
nos élus nos voisins la global mans sont
extrêmement bien compris bien reçu et
même nous encourage à aller aller plus
loin dans la transparence aujourd'hui ça
n'a vraiment que du plus après pour la
démarche si on veut aller encore plus
loin il faut la transparence ça c'est
indispensable il faut aussi des
garanties c'est vrai qu'on l'a nous dans
le monde agricole ou dans
l'agroalimentaire le danger des plus ou
plus globalement il ya eu beaucoup de
greenwashing ces vingt dernières années
c'est notre ennemi numéro un c'est à
dire que on est un gros on fait d'abord
écologique depuis 15 ans m'ont fait
vraiment de la gouaille écologie on
investit vraiment est ensemble et on
voit des structures des démarques parler
d'agos écologie sans savoir réellement
ce que c'est voilà donc on a besoin
d'indicateurs on a besoin d'eau dieter
externe
on a besoin de l' indice de régénération
pour une agriculture de vivant on a
besoin d'être on dira nous mettre sur de
nouvelles une note va nous mettre sur un
niveau de nous faire progresser d'être
dans une dynamique de progrès et on a et
c'est indispensable que pour pour que va
dire que la grande crise puisse puisse
vivre longtemps
il faut des certifications il faut des
contrôles il faut de la vérité il faut
la transparence
voilà il faut travailler livre ouvert
pour pas avoir à décevoir et revenir au
point de départ pour nous
la clé de voûte la clé de réussite c'est
il faut dire ce qu'on fait il faut pas
avoir peur de le dire je suis tout à
fait d'accord avec olivier et nous c'est
un des plus gros sujets qu'on a ce que
non adhésion a pris une position où on
travaille avec des producteurs qui sont
à quelques beaux gestes qui sont pas un
hacker turbo logique parce que pour nous
en fait là où on regarde et on garde
tous et la bio agroécologie c'est à la
fois se passer de tout ce qui est
intrants et la fois de se passer de tout
ce qui est travail du sol et que chacun
à son son chemin pour arriver en fait à
7 à cet objectif là et aujourd'hui en
fait l'agroécologie a beaucoup été
utilisé comme un buzz word et que ça a
été hyper destructeur de valeur parce
qu'on est quand on dit genre de mots les
gens dit ah oui mais ya pas de label
c'est pas sécurisé et c'est alors que
c'est des pratiques agronomiques qui
sont beaucoup plus avancé est beaucoup
plus encadré que par exemple si on prend
juste juste uniquement label biologique
si on ne va pas la démarche additionnel
de réflexion du sol et serra qui peut
avoir lieu et donc cette nécessité de
d'avoir justement des contrôles et
certifications un indice elle est hyper
important me suis pas du tout la belle
parce que je pense que le label et en
fermant alors qu'un indice de
régénération puis en plus je pense que
tout le monde est d'accord et c'est
intéressant de le partager c'est que
l'agro écologie est en train de se
construire
je viens on est en train de tous testés
énormément de choses de ce qu'est ce que
ce qu'est ce que seront les solutions
agro écologiques de demain
bah en fait c'est de la r&d en live donc
c'est on peut pas se mettre des choses
qui soient très enfermante et c'est ça
qu'il faut faire comprendre aux
consommateurs qu'en fait il faut il faut
comprendre ce qu'on mange pour pouvoir
en fait avoir une alimentation saine et
de pas être binaire en étant en
cherchons un logo pour se rassurer
donc merci c'est super intéressant cet
aspect mesure de résultat pour pouvoir
justement démontré ses pratiques et sa
compagne vous aviez commencé à l'évoquer
aussi d'un sujet de d'explication en
fait de la démarche qui a été fait et 2
de pédagogie comment est ce que vous
voyez les choses à ce niveau là par
exemple chez pam évasion disait olivier
que ça que ça avait pris quelques amis
pour pour que vous osiez en fait
communiqué aujourd'hui vous vous êtes
lancé vous avez commencé à parler de
l'agroécologie quels sont les types de
messages comment est-ce que voilà
comment est ce que vous faites est
commencée perçu alors on y va on y va un
message par message voilà donc c'est
très compliqué il ya énormément de
choses à dire sur la brouille écologie
et c'est vrai que nous sommes des
professionnels et on doit réussir à
vulgariser notre travail maximum de
manière à ce que ça puisse être au prix
d'un plus grand nombre des plus jeunes
et des témoins et des moins jeunes donc
on a toute une campagne de communication
que l'on lance ce qu'on fait sur des
réseaux sociaux sur les presses divers
et variés et qui sont ludiques et ex
temple à comprendre
voilà donc on communique on se fait
aider par des communicants et et on
utilise la technologie moderne faire
savoir au plus grand nombre ce que l'on
fait il vous a emmené vous inviter des
gens dans les champs aussi pour
compléter la communication sur les
réseaux et digital oui on a les vergers
ou vers l'or ça c'est une démarche
nationale qui est conduite par
l'association nationale kwame poivrons
qui nous accompagne avec un vrai relais
média et ça c'est assez génial c'est ce
qu'on appelle les bergers ouvert c'est
souvent septembre octobre où tous les
arboriculteurs de france ouvrent leurs
vergers ceux qui le souhaitent mais
l'événement pour présenter par les nomme
dans leur métier alors nous c'est vrai
que mon nez dans l'agro écologie donc
lorsque l'on soit à l'or noir suit les
élus on reçoit les députés en soit les
villageois en soit vraiment tout le
monde
on a même lui-même présent dans des
événements qui sont très forts dans
notre département pour de
samedi-dimanche pour communiquer sur nos
démarches
on met tous les moyens en oeuvre pour
expliquer ce qu'est la droit écologie ee
et faire nos plus grands et un message
un message à la fois message par message
ça c'est intéressant ainsi de le dire il
faut pas peut-être pour ne pas brouiller
les pistes
choisir une thématique et puis la
traiter et puis passer ensuite à la
suivante puisqu'il ya une grande champ
des possibles avec l'agroécologie entre
le carbone l'eau la nutrition etc
c'est super chouette écolo la
biodiversité bien sûr sur la partie
communication vous avez donc largement
tu parlais de la partie transparence
vous avez des affiches maintenant dans
le métro pour expliquer un peu cette
bécane position vous avez aussi une
communication sur les produits avec un
qr code c'est ça pour pouvoir en savoir
plus nous ça a été de se dire que
pourquoi les qr codes c'est qu'on
voulait simplifier au maximum
l'emballage pour avoir pour des sujets
de russie kabylité où les cno dambachois
100% recyclable utiliser le moins
d'encre de matières possible et donc ça
a été aussi une manière de diaba on a un
produit qui est intelligent ben travers
un qr code en fait on peut avoir toutes
les informations sur le produit donc
c'est pour ça que le packaging est très
simple et pourrait en fait là dessus sur
la sur le fait d'aller d'aller une
information après l'autre c'est hyper
important parce que les sujets qu'on
bras sont hyper complexe et sur un
produit on peut dire mille choses et
c'est important de pas de distiller des
informations et d y aller par petites
capsules d'information pour ça que nous
aussi on sert beaucoup de tout ce qui
est réseaux sociaux de tout ce qui est
bas sur l'application on vient faire des
focus et d'expliquer pour a move est
amené au fur et à mesure des éléments
d'information qui finissent par faire
qui finissent par tout faire sens et est
en fait on se fait tous grandir parce
qu'en fait on apprend aussi à dire plus
simplement les choses et je pense qu'on
a assez rarement parler d'agriculture où
on a essayé toujours de simplifier les
sujets et s qui
notamment nous on voit beaucoup mais
parfois des problèmes on vient en fait
en comprenant l'agriculture on vient
aussi des mares désamorcer pas mal de
problèmes de voisinage qui a un gros
problème de l'agriculture quand même on
n'en parle pas assez
et ben en fait quand on comprend les
méthodes de production en fait on va
recréer du lien avec un fait entre bas
ce qu'ils consomment et ceux qui
produisent et ça c'est fondamental
en fait quand on est pas quand on
apprend vraiment vous avez une super
belle infographie qui était sûr je veux
avant de manger je regarde ce qu'il ya
dans mon assiette ou avant de marcher je
sais depuis des mois on vous l'avait
tourné mais c'est exactement ça c'était
de savoir en fait ce qu'on a dans son
assiette qui permet en fait est de
vraiment mieux consommer est vrai que
c'est un axe de travail fort en tout cas
pour l'association et c'est ce qui est
ressorti aussi dans l' enquête annuelle
qu'on a à partager à nos adhérents c'est
ce besoin de de continuer le travail de
pédagogie en fait autour de
l'agroécologie pour bien faire
comprendre ces messages et ça passe par
différents supports et auprès de
différents publics donc ce soit
effectivement auprès des consommateurs
des citoyens tout simplement mais aussi
auprès des institutions auprès aussi des
acteurs de chacune des entreprises en
fait puisque et en particulier dans le
voit quand on travaille avec avec des
organisations de taille importante avec
différents services qui sont chacun en
charge de certains aspects la qualité la
r&d la rse et c'est qu'en fait il ya
besoin que chacun puisse s'approprier
les enjeux de l'agro écologie et puisse
être en fait être sensibilisés et formés
puis comprendre ce que ça va impliquer
aussi comme changement dans le métier au
quotidien
donc effectivement c'est un travail
qu'il faut qu'on poursuive
donc effectivement si je résume un petit
peu ce que vous m'avez dit il ya un land
en jeu pédagogique il ya un enjeu qui
nécessite d'apporter des garanties
sur toute la filière en fait sur le
travail qui est fait sur les résultats
il ya un sujet de définir cette valeur
est d'arriver à se mettre autour de la
table en fête avec tous les acteurs
pouvoir la faire comprendre
est-ce que voilà est-ce qu'il ya
d'autres sujets qu est ce qui nous
manque en fait pour arriver à
généraliser à passer à l'action avec
tout le monde attend tapi ollier qui est
coupée que je pourrai précisé pardon
c'est que on est dans un temps long et
la fois à contre-courant on va dire de
ce qui se passe aujourd'hui où une
information emballé une autre nous dans
l'agriculture
c'est long voilà c'est il faut du temps
et on pourrait croire que ce temps
pourrait aller en notre défaveur mais
bien au contraire tous les acteurs que
l'on a reçus chez nous et je peux vous
dire qu'ils ont été nombreux à venir
nous voir tous les acteurs va leur
revenir
les prochaines et reviendrons l'année
suivante pourquoi parce qu'on est on est
vraiment dans une démarche qui est
extrêmement nouvelles ou fait des
découvertes tous les angles et pas des
petites découvertes
on va engager des recherches au sein de
l'agriculture du vivant comme les
impacts nutritionnelle le carbone 1
comment on valorise ce carbone que l'on
capte dans le sol et c'est vrai que tous
les avantages que nos produits vont
apporter demain intéresse bien
évidemment les grands acteurs de la
distribution de la restauration ou autre
donc voilà donc la transparence est
indispensable mais ce que je peux vous
dire c'est qu'il ya un vrai intérêt et
il risque est aussi amusant c'est que
nos acheteurs qui sont d'habitude dans
un temps court accepte comprennent et il
s'intéresse et ils vont certainement
revenir la prochaine pour en savoir plus
foppa faut juste réussir ce pari de
valoriser les produits la gouaille
écologie parce qu'on est parti vraiment
quelque chose qui va durer dans le temps
on n'est pas dans un effet de mode
c'est sur du long terme pour moi c'est
la compréhension en fait du de l'apa en
fait des consommateurs de ce qu est l
agroécologie que c'est pas en fait un
concept creux je pense que le concept
d'agriculture raisonnée a fait
énormément de mal
qu'est ce qui est d'ailleurs j'en ai
aucune idée
et que en fait on a besoin de 2,2
vraiment monter quelque chose très
solide et deux en fait avoir un lien de
confiance avec avec des consommateurs
sur vraiment cette notion de ba produire
durablement et de faire de leur ratio de
la réassurance dont il ya beaucoup cette
notion de de construction de et pour moi
en fait le premier vecteur c'est la
transparence donc en fait quand on est à
l'aise de dire ce qu'on est en train de
faire et qu'on lui cache pas des quelque
chose c'est la manière dont on va faire
avancer les choses et je rejoins olivier
en fait c'est long et il va falloir
voilà ces investissements qui sont sur
le long terme on est sur des gros
changements et en même temps on regarde
dix ans la manière dont la consommation
a changé c'est assez monumentale moi
j'étais directrice dit paris après dix
ans on reconnaît ce n'était pas du tout
la même manière de consommer et mêmes
les consommateurs ça se remet pas de la
même manière on parlait pas de
traçabilité en 2013
on parlait pas de transparence et on a
quand même fait un grand bond en avant
en littéralement disant super merci jeu
j'en profite juste pour dire que sur les
questions et réponses sur le petit
symbole questions et réponses vous
pouvez poser vos questions si vous avez
des questions à poser aux intervenants
il y en avait une sur les modes de
production à laquelle on a déjà répondu
s'il ya d'autres questions n'hésitez pas
et sinon ça moi j'en ai réuni plutôt une
remarque par rapport aux outils aux
fêtes de mobiliser en fait différents
différents outils en fait dans cette
transition pour pouvoir la finance et
dont on a parlé bien sûr de de
transparence au sein de la filière de
construire des modalités contractuelles
on a parlé aussi du fait que
en collectif et notamment à travers des
j2ee d'agriculteurs ça permettait aussi
de te faire avancer les sujets et ça me
faisait penser au fait que ce matin
justement on avait aussi une
intervention en rapport avec avec ce
sujet là de la part du cabinet leyton
qui nous présentait en fait l'heure leur
approche qui était de 2 proposait en
fait un statut de paysan chercheurs pour
prendre en compte justement le fait que
un agriculteur quand ils pèsent sur sa
ferme et qui met en place des pratiques
agroécologiques finalement ce qu'il fait
c'est un travail aussi de r&d et que du
coup ce travail-là qui se fait sur le
temps long ce serait intéressant de
créer un mécanisme qui permette aussi de
de bénéficier de subventions ou de
financement pendant cette période là
donc je vous invite aussi si vous voulez
regarder cette intervention là parce que
ça donne aussi d'autres pistes en fait
issues de secteurs qui sont pas
forcément du secteur agricole et du coup
de mobiliser des expertises aussi en
marketing en financement et cetera pour
pouvoir en fait venir enrichir cette
boîte à outils des agriculteurs quoi je
pense qu'il faut on a besoin de toutes
les énergies et toutes les expertises en
fait
et du coup c'est intéressant de pouvoir
réfléchir à toutes ces solutions et les
mettre un petit peu en parallèle et en
regard alors du coup je comme il n'a pas
forcément beaucoup de questions je vous
propose qu'on passe au mot de la fin je
sais pas si vous avez chacun deux roues
et un message à faire passer avant qu'on
termine cette table ronde ou si vous
avez déjà dit ce que pense que moi
j'avais répondu c'était une question
aléas et la presse m du coup si tout le
monde voit les réponses mais qui me
posait la question comment est-ce que
les informations étaient accessibles
quand on n'avait pas de smartphone
et j'ai envoyé un exemple de fiches
produits ne peut le remettre dans la
discussion globale comme ça vous pourrez
vous pourrez voir et je vous ai envoyé
le lien vers l'application ou en fait il
faut télécharger l'application pour
pouvoir en fait voir les produits à voir
l'ensemble des informations pour pouvoir
y accéder
donc désolé encore pas deux pas de site
en ligne
mais bientôt c'est en cours et oui
puisque vous êtes et ce que vous vous
êtes créé récemment et vous avez déjà
lancé pas mal de choses mais il a
toujours encore des des nouvelles choses
à venir et des innovations qui sont
prévues ça marche
bon bah du coup je vous remercie
vraiment olivier peut-être un petit mot
pour terminer pour comble pour conclure
la santé de nos sols la santé notre
espace aérien
c'est la santé de nos arbres et de ce
qu'on mange et donc c'est la santé des
hommes tout court voilà donc c'est
cevital cevital oui c'est vital et c'est
vivant les deux mots clés aux 27 de
cette table ronde avant de terminer je
voulais vous partager aussi un kit un
petit bilan de cette semaine de
l'agriculture puisque on avait organisé
pas mal d'événements donc avec plus de
neuf cent vingt participants au total
sur l'ensemble des conférences et des
événements qu'on a organisées et 300 343
diagnostic réalisé avec l' indice de
régénération donc c'est une super
nouvelle pour l'agroécologie le fait de
voir que en mettant à disposition un
outil en open source d'un en une semaine
on a beaucoup de personnes qui s'y
intéressent et qui s'en empare donc
j'espère qu'on va continuer sur cette
lancée sur cette dynamique et que la
plateforme digitale justement
agroécologiques point org va aussi nous
permettre de faciliter tous ces liens
entre les acteurs de l'écosystème de
l'agroécologie on va dire et de la
transition et je vous invite aussi au
prochain événement
organisée ou auxquels on est d'associer
en juin et cet été il ya pas mal
d'événements dans le cadre des journées
de l'agriculture le 18 juin
donc n'hésitez pas à l'appel de la
journée du projet à grognon donc c'est
un projet sur la culture de l'oignon en
agroécologie qui ouvre ses portes
justement et qu'il fait une journée de
présentation des résultats qui est
ouverte et qui réunit tous les acteurs
du projet donc ça ce sera le 18 juin
le 19 juin vous avez également avec
d'autres adhérents de l'association donc
un agriculteur qui s'appelle jean
baptiste vers vie qui organisent des
ateliers sur sa sur sa ferme et qui
accueille aussi la dernière étape du coc
farmingtour dont c'est le tour de france
de thierry bayet pour ceux qui le
connaissent un semblant de youtube
heures c'est thierry agriculteurs
d'aujourd'hui qui est bien connu sur les
réseaux sociaux
donc voilà ça c'est le 19 juin chez jean
baptiste pervis ensuite le 20 juin vous
avez un autre atelier sur la ferme de
gaëlle dupont qui aussi agriculteur dans
notre réseau en champagne donc pour
présenter l'agroécologie et pour
présenter tout ce qu'il fait sur sa
ferme les inscriptions se passe sur
linkedin donc ça c'est au niveau des
événements terrains agricoles on va dire
dans le cadre de la journée de
l'agriculture dont j'ai connaissance et
puis après il ya aussi un événement
international qui est le congrès yoro
sow qui est le congrès international sur
les sols qui a lieu en août
du 23 au 27 août et dans ce cadre là en
fait c'est un congrès scientifique mais
en parallèle il ya une initiative qui
s'appelle connect people and soul et
donc l'idée c'est bien d'avoir un temps
des changes
ouvert à tous les décideurs aux citoyens
aux parties prenantes de la société
civile aux entreprises etc pour pouvoir
en savoir plus sur le sujet du sol et
découvrir tous les événements donc
pareil je vous invite à rechercher ça on
sera présent au niveau de l'association
c'est un beau programme d'événements
autour de l'agroécologie donc ça
continue on va dire les conférences des
événements la pédagogie les échanges
puisqu'il faut comme on l'a vu et au su
de tous les trois dans faire parler du
sujet voilà je vous remercie beaucoup
pour votre participation
et puis je vous souhaite à tous intrigue
week end et à bientôt pour la suite de
nos événements
merci merci

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