Olivier Tassel, agriculteur à Bertheauville (Seine-Maritime)

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
Vidéos - Maraîchage Sol Vivant (29 mars 2017) - Olivier Tassel - Durée : 10 minutes

Thumbnail youtube -LHguvqOwrU.jpg

RDV sur http://www.kisskissbankbank.com/maraichage-sol-vivant


Olivier Tassel, agriculteur à Bertheauville (Seine-Maritime) et président de Sol en Caux


Olivier nous raconte comment il a changé de technique sur ses 250 hectares pour remettre la biologie et la conservation des sols au centre de son système. Ami du réseau Maraichage Sol Vivant, il nous explique aussi comment ces techniques l'inspirent au quotidien.

"Travailler avec la nature et plus contre la nature [...] un gramme de sol, c'est plus d'êtres vivants que d'humains sur la terre"

Transcriptions

olivier tassel donc j'ai 47 ans je suis

agriculteur ici à berthod ville sur une
production de cultures polyculture
élevage on va dire mais principalement
orientée sur les pommes de terre de la
multiplication de plans principalement
qui la production principale au moins
économiquement également une production
de lin textile et de céréales betteraves
à sucre et protéagineux avec un troupeau

Afficher la suite

allaitant également c'est une structure

qui est assez importante on a cinq
salariés qui travaillaient avec moi
voilà donc c'est le je suis également
président des présidents sont encore
pardon je suis sûr qu'on a créé il ya
trois ans pour développer les techniques
de redire de remise en vie du sol et
deux en fait de recréer une production
basée sur la biologie ferme est située
dans le pays de caux qui est une des
régions agricoles peut-être les les plus
riches de france on va dire au niveau de
ses sols sans doute moins au niveau du
climat qui est plutôt froid et humide
mais les sols sont très profonds et sont
très fragiles également souvent
d'ailleurs quand quand les sols sont
sont riches ils sont souvent fragiles on
avait des gros problèmes d'érosion et
de sol moi j'ai toujours connu la terre
partir après chaque orage et
et là en fait
depuis quelques années cela se double
également de problèmes de rendement que
cela a été vu plus pernicieux on voyait
envoyés qu'à rendement plafonné mais
surtout que et principalement pomme de
terre la qualité difficile à atteindre
avec des problèmes de pathogènes de
bactéries ou de champignons qui se
développer comment on a réussi à alors
je ne sais pas quel heureux hasard a
fait que mon qu'on réagisse surtout
ensemble mais c'est ce lien entre la vie
du sol
et bah les pathogènes et le rendement
des plantes qui qui était pas fait avant
et qu'on a réussi à mettre à mettre en
évidence et maintenant c'est devenu
clair qu'en fait la vie du sol nous
permet de limiter l'érosion alors ça
c'est clair
et également de produire plus et mieux
donc en meilleure qualité et en plus
avec moins cher et moins d'intrants
alors sur une parcelle cultivée donc en
fait pour des pommes de terre auparavant
des shows mais après la récolte du blé
et ensuite on labourait ont préparé la
terre donc avec on le boit souvent
l'hiver et en fait on passait de 3
trains d'outils pour ouvrir la sol avant
de planter et un dernier passage de
cloutier râteau avant de avant
l'implantation là maintenant pour ce cas
particulier pommes de terre après le
après la moisson on sème un couvert le
plus vite possible un couvert végétal
donc des plantes plusieurs mélangeant
plusieurs espèces en mélange de manière
à ce que à ce qu'il soit le plus dense
possible pour en fait nourrir la vie du
sol la vie du sol qui se nourrit déjà
par les racines pendant pendant la
période où le couvert et est vivant et
là donc il a gelé il a gelé la semaine
dernière le couvert est en train de
mourir
la vie du sol doit se nourrir également
des donc
là dessus on n'a pas fait du tout ne
s'est pas de labour entend ont
bouleversé plus les horizons jamais en
dhr mais on enfouit de matières
organiques
on va passer avec un rouleau juste 15
jours avant pour la plantation pour en
fait tuer les dernières plantes qui
pourraient rester vivante parce que qui
sera en concurrence monétaire et ensuite
on passe le plus petit râteau
juste avant de planter donc on fait
quand même encore un travail du sol qui
permet de mélanger tous les débris
végétaux là pour le coup
qui vont se décomposer en fait dans la
mode de pommes de terre de pomme de
terre elle et aérobie donc donc la vie
du sol va pouvoir accéder à tous les
éléments minéraux nécessaires
directement directement par la vie du
sol et et nourrir la pomme de terre qui
va me voilà donc gros changement est en
fait pas évident d'ailleurs au départ
parce que pas très rassurant de laisser
une pomme de terre avec tant de débris
végétaux vous pensez avoir des problèmes
de deux maladies justement de rendre en
peut-être et il s'avère qu'au bout de
trois mois depuis trois ans on a changé
technique tous les végétaux sont
décomposés et les pommes de terre sont
plutôt en meilleure santé qu'avant
plutôt plus poussantes est en fait les
résultats les résultats techniques sont
meilleures donc on a moins de problèmes
de ville rose
moins de problèmes présentation
également troubles de galles donc pour
l'instant on est plutôt satisfait ces
changements donc ce pari de changer
grâce à la vie du sol ces passants de
produire paraît bien engagée ce n'est
pas qu'un bouleversement technique c'est
surtout un changement de mode de
raisonnement et même de prise en compte
des mécanismes vivant
en fait auparavant on avait tendance à
raisonner par le vide
c'est à dire que des convois y ait
quelque chose dépasser nos réserves
un insecte ou champignons on voulait le
supprimer pourquoi il est là c'est qui
il doit pas être là il est en
concurrence avec ma production
et là on utilise plutôt cesser
dir
ces événements forcée
organisme qui apparaissent comme les
indicateurs d'indicateurs de
fonctionnement du sol et en fait même
parfois s quand on a un parasite qui
peut toujours être pareils parasiter la
plante on essaie de comprendre pourquoi
il est là et qu'est-ce que je peux faire
avec et pourquoi comment je peux
modifier son milieu sicile m'embête
vraiment comment je peux modifier son
milieu de vie de manière à ce que à ce
que la plante en profite et est en fait
travaillé avec la nature et non pas
contre la nature
on voit le sol très facilement côté
physique côté chimiques mais beaucoup
moins côté biologique est en fait le
seul c'est trois dimensions les trois
dimensions sont liés un gramme de sol
c'est plus d'êtres vivants que d'hommes
de main sur la terre donc c'est
vertigineux le nombre d'organismes
vivants clients la vie du sol c'est mon
organisme de recyclage
c'est ce qui nous permet de transformer
nos nos résidus de culture précédente
non couverts végétaux qui sont des
compositions en éléments que la plante
de la récolte suivante va pouvoir
absorber le plus facilement possible
infiniment plus puissant que la chimie
infiniment plus puissant que les
mécaniques donc c'est un pareil c'est un
pari parce que c'est vraiment l'inconnu
on a très peu de de données chiffrées
c'est assez dépendant de nos milieux de
fin de quasiment à l'échelle de la
parcelle peut-être même un très
parcellaires c'est pas la même vie dans
chaque zone doit parcelles
mais mais par cette puissance on peut
mettre en jeu des mécanismes qui
permettent de vraiment de dépasser de
production actuelle nous ça nous permet
de prendre conscience que la nature est
beaucoup plus puissante que nous qu'elle
peut produire en plus bon marché
donc elle peut produire beaucoup dans
une manière saine de manière équilibrée
et ça nous évite cette dérive vers trop
de technique
voilà je te faire des bonds dire des
gens mais du on voit passer des
productions hors sol en iran en
hydroponie enfin c'est sûr qu'on peut il
ya des mécanismes qui permettent
économiquement de tenir parce que
l'énergie est gratuite en ce moment
avec une énergie qui serait plus cher on
aura beaucoup plus de mal néanmoins là
avec la nature ont produit de manière
propre
de manière économique et est en plus de
manière saine équilibrée
le gros avantage de cette technique
finalement c'est la simplicité et c'est
ça qui est difficile à faire comprendre
à faire passer parce que nous ça nous a
fait on a ça fait trois ans qu'on
travaille au niveau de ses locaux pour
arriver à mettre au point des systèmes
de culture et on se rend compte que
finalement moins on perturbe le système
et mieux ça se passe moi on intervient
souvent et en fait on a peur d'eux on a
peur de ne pas intervenir assez en fait
c'est le contraire a fait il faut il
faut ne pas intervenir pour que ça se
passe le mieux possible
un simple chemin inverse de tout ce que
le système
le système actuel prend enfin j'veux
dire le donc avec une avec davantage de
machines des robots des bons on est
vraiment sur un sur un schéma inverse
voilà on sait pas qu est ce qu a raison
mais en tout cas c'est sûr que c'est
plus passionnant d'autres avec la nature
que le travail des robots ça c'est clair

Partager sur :