Comment structurer une filière agroécologique ?

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher

Thumbnail youtube U5SMR4uenbg.jpg

Semaine de l'agriculture française 2021 - Comment structurer une filière agroécologique ?


Vincent Gachet, responsable QSE filières Fruits & Légumes (F&L) chez U Enseigne, explique le travail de déploiement en cours de la démarche de régénération à l'ensemble des fournisseurs de la Marque U visant à construire un projet agroécologique global avec 100% des fournisseurs F&L.

Avec Nina Bigaud, ils reviennent sur les freins, les leviers et les outils développés par l'association pour accompagner la structuration de filières.

______________

🌻 REVIVEZ LA SEMAINE DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE

Visionnez l'ensemble des replays vidéos de la semaine de l'Agriculture française en accédant à cette playlist

https://youtube.com/playlist?list=PLQNBggapGeH_Sjrisfk8bg5i_uxjEjkRD

______________

🌾 MESUREZ VOTRE INDICE DE RÉGÉNÉRATION

Accédez au simulateur de l'indice de régénération disponible sur la plateforme digitale pour la transition agroécologique  :

https://transition.agricultureduvivant.org/indice-de-regeneration

______________

💪 DECOUVREZ LE MOUVEMENT POUR UNE AGRICULTURE DU VIVANT

Pour une Agriculture du Vivant a pour objectif d’accélérer la transition agricole et alimentaire vers l’agroécologie via la structuration de filières et la diffusion d’outils open-source. Le mouvement fédère l’ensemble des acteurs de la transition et met en place avec eux, des actions collectives et des outils performants pour pérenniser leurs systèmes de production.

https://agricultureduvivant.org/qui-sommes-nous/


______________

Annexes

Transcriptions

Transcriptions

bonjour à tous et bienvenue dans cet
atelier boîte à outils de la transition
qui est consacrée à la question de
savoir comment structurer une filière
agro écologiques
donc moi je suis ni navigo je suis
responsable coopération et filière au
sein de l'association pour une
agriculture du vigan donc qui
sommes-nous pour ceux qui ne nous

Afficher la suite


connaissent pas pour une agriculture du
vivant c'est un mouvement collectif qui
réunit plus de 600 adhérents qui sont
des acteurs agricoles des industriels de
l'agroalimentaire des distributeurs et
un certain nombre de partenaires
également techniques ont des structures
de développement agricole et financier
tous ces acteurs sont réunis au sein de
ce mouvement collectif avec un objectif
commun qui est d'accélérer la transition
agricoles et alimentaires vers des
pratiques agroécologiques donc qui place
la régénération des sols et des
écosystèmes au coeur donc de ces
pratiques pour pouvoir structurer ces
filières agro écologiques
on a construit un certain nombre
d'outils et dont ces ateliers boîte à
outils sont consacrés à vous les
présentez dont vous avez probablement
déjà entendu parler lors des ateliers
précédents si vous y avez participé de
l' indice de régénération qui est un
score agroécologiques un outil de mesure
de résultats pour les agriculteurs afin
de les accompagner dans leur progression
est également de pouvoir valoriser leurs
résultats dans des filières donc ça
c'est un outil qui est destiné aux
agriculteurs
il est disponible sur la plateforme
digitale de l'agroécologie donc qui vous
pouvez retrouver sur le lien transition
point agriculture du bilan point org
et puis aujourd'hui on va s'intéresser
plutôt à la démarche des entreprises et
la façon dont une entreprise peut
conduire sa démarche de régénération
donc pour déployer l'agroécologie
largement donc pour cela j'ai le plaisir
d'accueillir
intervenant ou grinçant gachet de
système u bonjour vincent est ce que tu
veux bien te présenter s'il te plaît
bonjour à tous donc vincent gâche et je
suis ingénieur q est ce fils hier fruits
et légumes je travaille à la direction
nationale des métiers du frais à
carquefou pour coopérative vu un signe
donc communément appelée système u donc
moi je travaille sur au sein du service
qualité fruits et légumes et plus
particulièrement sur les démarches mdd
donc qui sont les peler les fers de
lance de la volonté de l'enseignent sur
des départs dont on va parler
aujourd'hui et je m'occupe plus
particulièrement des cahiers des charges
techniques notamment soit partie amont
agricole et j'en profite pour remercier
nina pour l'invitation parce que c'est
toujours intéressant pour nous d'avoir
des moments des changes comme ça pour
expliquer ce qu'on fait et ce qu'on ce
qu'on souhaite faire
super merci beaucoup pour cette
présentation alors peut-être juste deux
informations avant de démarrer donc dans
le bandeau de la conférence vous avez un
petit symbole de cul et est donc
question réponse donc si vous avez des
questions tout au long de l'intervention
vous pouvez les les écrire dans cette
dans cet espace et on les prendra à la
fin de la conférence
on prendra quelques quelques unes de vos
questions pour que vincent puisse y
répondre est donc le deuxième point que
je voulais voir avec vous c'est une
petite question qui nous est proposée
par vincent pour introduire un petit peu
le sujet donc c'est une petite question
de quiz qui va vous être affichés et
pour laquelle vous allez avoir 10 15
secondes pour répondre je vous laisse
répondre en quelle année a été créé le
comptoir coopérative d'achat au sein
duquel se développe
unico donc l'ancêtre de système u ce que
c'est 1920-1940 9 août 1961 à votre avis
l on voit les réponses qui s'affiche
beaucoup de 1949 à l'heure vincent est
ce que tu peux me donner la bonne
réponse alors c'est beaucoup 1949 et la
bonne raison c'est 1920 donc c'était un
petit clin d'oeil justement pour pour
introduire que si c'est mieux quand même
dans son historique et implantées dans
les territoires et c'est donc
effectivement c'est plus épuisant 500
encore il ya eu différentes étapes de
création mais le tout début et le
comptoir coopérative d'achat c'était
1920 et ça c'est une particularité de
système u le fait d'être organisé en
coopérative
en fait il ya deux grandes il ya les
intégrer ce qu'on appelle les
indépendants les indépendants
aujourd'hui il ya vraiment intermarché
leclerc système u et après chacun est
donc qui sait dz lointain cousin et
petit à petit s'est structuré comme ça
et avec donc le fait que c'est une
coopérative donc de commerçants mais on
sait aussi que la production agricole
est aussi aussi organisé par franck
coopérative dont on a des liens de
fonctionnement se reconnaît un petit peu
parfois dans le fonctionnement en tout
cas ce sont des commerçants indépendants
et qu'ils affirment et donc sont
implantés localement beaucoup dans les
territoires où les régions ils sont le
réaffirme souvent d'accord et donc vous
existez depuis 1920 j'imagine que voilà
avec toutes ces années progressivement
vous vous en êtes arrivé à vous poser
des questions sur sur l'agroécologie et
sur vos fournisseurs
comment les accompagner dans cette
démarche est ce que tu peux nous nous
expliquer un petit peu comment est ce
qu'au niveau de système u vous avez
commencé à lancer des projets autour de
l'agro écologie et comment vous en
arrivez à vouloir embarquer l'ensemble
de vos fournisseurs de fruits et légumes
dans cette démarche
alors sans refaire tout l'historique
depuis 1920 on va revenir sur une date
clé qui est plutôt 2012 2012 c'était le
lancement des démarches mdd en fruits et
légumes notamment sur une posture de un
produit sain et bon donc avec avec un
focus sur le côté environnemental qui
était lié aux résidus de pesticides donc
c'était une volonté à l'époque il y
avait beaucoup de jeunes de choses qui
allaient en sont la société sur ce sujet
là donc système u a voulu être souvent
pionniers certains sujets
et donc de s'emparer de ce sujet là et
donc de rentrer parce par ce biais là
pour le soleil démarche environnementale
les choses ont évolué et donc il y avait
déjà cette volonté de construire quelque
chose d'un peu nouveau en tout cas de
s'engager plus fortement
du coup en 2012 il ya eu cette affaire
cette première phase en 2017
système u a été membre fondateur de
l'association le pead et v moi
personnellement je suis arrivé en 2018
donc je suis arrivé pile en fait dans le
au moment où on fait tout ça c'est
structuré et mis en place et donc dès
2018
on a réfléchi à comment on pouvait
finalement articuler les choses avec ses
démarches là avec l'historique qu'on
avait sur nos produits et on part pas de
rien donc il y avait des choses qui
avait déjà été initiée notamment des
projets qui sont mis en place petit à
petit des projets pilotes sur certains
sujets pour inciter quelques-uns il ya
des choses qui ont été faites sur sur
l'ognon avec des recherches de
financement notamment au niveau européen
en associant différents acteurs la
volonté s'était associé le plus de monde
possible aussi puisque c'est des sujets
qui sont complexes et donc il faut que
chacun puisse avoir son prisme pour pour
avancer donc des sujets avec financement
européen que certains de nos
fournisseurs des choses qui ont été
portées aussi par pea dv je pense au
projet csv donc culture de l'industrie
sur sol vivant dans laquelle on a six
d'inciter aussi aux fournisseurs ainsi
de commencer à mettre un pied dedans et
à avancer donc on accable quelques-uns
de nos fournisseurs on faisait légumes
qui participent à ces projets donc dès
qu'on a pu en fait on a lancé raccrocher
à des choses concrètes très
opérationnels et traits agronomiques en
fait pour essayer de porter ces sujets
ensuite on a on a regardé un peu ce
qu'on avait comme comme produit nous
faisait légumes c'est une filière on va
dire mais c'est plusieurs filières c'est
très vaste
on a de la production légumière on a de
la culture on a du plain chant on a on a
des producteurs qui ne font pas que du
fruit et légumes donc il faut aussi il a
fallu aussi commencé à prendre
conscience fortement que le monde
agricole
c'est quelque chose de d'interconnecter
donc on peut pas simplement parler
parler de fruits et légumes
ou de pommes de terre par exemple quand
on a des producteurs qui font aussi du
blé les problématiques à son global
elle censure du temps non donc forcément
il ya une rotation par exemple quand on
est on ya aussi de l'arboriculture avec
des sujets encore un peu différent donc
il a fallu définir des filières qui
était prioritaire
associé à ces projets pilotes
l'objectif étant de déployer petit à
petit en fait dans l'ensemble des
filières sur chaque aspect c'est
finalement ce sujet
comment est ce que vous avez choisi ces
filières prioritaires
est ce que c'est pour un pour un sujet
de de facilité technique est ce que
c'est plus par rapport aux relations
avec vos fournisseurs est ce que c'est
le choix de la marque distribue aussi de
la marque distributeur parce que vous
avez plus de levier comment est-ce que
alors je dirais c'est l'ensemble c'est à
dire qu'en fait il n'y a pas une raison
ça a été forcément l'historique et le
niveau de maturité parfois de certains
fournisseurs qui clairement ont été
pionniers sur des sujets parfois ça a
été le niveau maturité d'une espèce
donnée on voit que notamment ces deux
ateliers végétale par exemple en
arboriculture
quand on maîtrise une seule espèce et
des niveaux d'avancement qui sont
différents que quand on est en grandes
cultures et encore une fois je parlais
des rotations sur une rotation de type
on peut avoir peut-être trois ou quatre
cinq espèces et n'a peut-être 2 avec un
niveau rémunérateur qui est important
sur laquelle on s'engage et sur les
trois dernières c'est plus compliqué
donc en fait il a fallu jongler avec
tout ça en définissant mixant un peu les
différents fournisseurs engagé les
producteurs et les organismes
producteurs aussi qu'ils sont engagés ou
pas à différents niveaux
donc on a mixé tout ça pour définir en
fait des filières prioritaires et petit
à petit en se donnant finalement une
timing un peu différent dans la mise en
oeuvre
on est parti à la base on est parti
d'une approche aussi un peu producteurs
pour aller sur une démarche globale
c'est à dire qu'en fait très vite on
s'est dit que le sujet allait vraiment
être porté par le producteur donc bien
bien sûr on travaille des fournisseurs
qui parfois sont des organisations de
producteurs
on a vraiment la volonté d'aller tout de
suite vers celui qui allait porter les
leviers et la démarche
en production et donc pour ça on a dû
bien identifiés justement les différents
intervenants la filière et qui ont
travaillé donc ça a été aussi une
démarche de structuration qui étaient
importantes de se connaître déjà de
connaître pour elle et matic et c'est
qu'ils sont très différentes et donc ça
a pris un vrai loin d'un certain temps
de poser tous ces sujets et qui sont ces
différents différents types d'acteurs du
coup avec lesquels vous travaillez on
peut faire des grandes familles je
disais le monde agricole et les
complexes
on peut identifier et c'est vrai qu'on
faisait lui on a ces cas-là très
différent on peut avoir un producteur on
va dire en direct
on travaille notre notre fournisseur
c'est un producteur en fait donc là j'ai
envie de dire un profil particulier
parfois des moyens des plus gros
producteurs
on a des groupements de producteurs de
type coopérative des op
on a des groupements dopé donc pareil ou
est ce qu'on met le curseur dans
l'accompagnement qui porte la démarche
on peut avoir des gens qui sont des
privés entre guillemets qui ont des
relations des partenariats avec la
production
on peut avoir des systèmes mixtes on
peut avoir des gens qui sont plutôt des
brokers entre guillemets avec des liens
plus ou moins importants et de la
production donc en fait il a fallu aussi
jongler avec tout ça sur comment on
développe
finalement on revient à la base comment
des pommes projets agroécologiques et
une transition avec tous ces acteurs
différents
donc c'est tout ça qu'il a fallu poser
on avance un petit peu on a recueilli
dans certains cas on est revenu on a
tâtonné évidemment pour essayer d'avoir
la meilleure démarche
et puis à del et nous accompagner aussi
sur finalement l'aboutissement de
comment est-ce qu'on peut suivre tous
les différents opérateurs
vous avez trouvé du coup 1-1 outils ou
une façon d'adresser ses différents
acteurs différents
sept différentes typologies de
fournisseurs avec lesquels vous
travaillez dans les changes alors
clairement la méditation que kate une
chose dont on parle
depuis quelques temps la bise à sion
d'une technique des techniciens en tout
cas la structure qui porte la démarche
de progrès ça a été de dire c'est le
producteur qui a ces indicateurs qui a
son sa démarche de régénération et c'est
pour autant pour l'accompagner le savoir
faire et l'expertisé
c'est l'axé là que c'est pas nous qui
allons apporter et le technicien il l'a
aussi l'expertisé et donc on l'habilite
à dire ben voilà on vous fait confiance
sur les solutions vous allez trouver les
solutions vous même dans vos propres
terroir dans vos propres structures et
on vous habite finalement pour mesurer
le faire chez les producteurs
nous ça nous allait bien dans le sens où
ça reste une démarche agronomique porté
par les producteurs
c'est pas quelque chose d'un peu hors
sol voilà son mauvais jeu de mots mais
dire on regarde ça de loin on regarde
les indicateurs de temps en temps quand
on voit que ça avance vous voulez
quelque chose d'assez opérationnel et
qu'ils puissent s'adapter aux
différentes structures qu'on a cité dont
quand on est un producteur en direct le
producteur pourrait même adhérer
directement les portes et la démarche
quand c'est un groupement de 5 10 15 20
30 producteurs
voilà il faut que le technicien qui
porte la démarche de progrès soient
habilitées à suivre les indicateurs mais
dans le cas d'une démarche privée on
peut imaginer que la paire le technicien
de cette structure privée peut aussi à
les accompagner les producteurs donc il
a fallu trouver finalement la réponse à
toutes ces problématiques
du coup peut-être pour préciser pour
ceux qui ne connaissent pas parmi les
spectateurs donc ce dispositif
d'habilitation qui a été mis en place
par l'association c'est une
reconnaissance des compétences en
agroécologie et de la capacité à évaluer
les agriculteurs selon cet outil qu'on
appelle l' indice de régine et de
régénération et on a proposé du coup un
parcours de formation pour ce qu'on
appelait les techniciens du vivant qui
en fait un parcours qui se compose d'une
formation initiale avec des bases
techniques autour de l'agroécologie avec
un volet plus tôt humain sur
l'accompagnement au changement
l'animation collectif d'agriculteurs
dans cette transition et un volet plus
tôt sur les outils donc pour maîtriser
'l'indice de régénération mais aussi un
certain nombre d'outils de protocoles de
suivi sur le terrain pour faciliter en
fait le travail du technicien qui va
accompagner les agriculteurs donc il ya
cette formation initiale et ensuite une
formation continue chaque année avec des
événements qui sont proposées aux
techniciens pour se mettre en réseau
pour creuser telle ou telle thématique
de l'agroécologie des choses comme ça
donc c'est un parcours global et qui
permet de reconnaître finalement ses
compétences et de rassurer peut-être
d'apporter des garanties aussi pour vous
en tant que distributeur qu' il ya un
accompagnement qui est fait derrière
voilà avec chaque producteur qui se
lancent dans la démarche agro
écologiques et un petit point que je
voulais rajouter aussi sur le sur le
côté habilitations et alors je citais
causse y avait des fournisseurs qui
étaient pionniers historique donc
forcément qui tire un peu tout le monde
vers le haut sur ces pratiques là il ya
aussi les fournisseurs qui regardent le
sujet d'un peu plus loin et donc qu'ils
vont petit à petit s'engager et elle est
nouveau aussi producteurs fournisseurs
et qui on travaille donc aussi cet outil
nous permet d'objectiver un peu les
choses et de pouvoir suivre un peu dans
la durée en fait ces différents profils
donc en fait ça permet d'embarquer un
peu tout le monde dans la progression
est aussi de s'assurer derrière qu'il ya
une mesure de résultats des pratiques
qui sont mises en place
c'est ça et on fait confiance sur sa ap
atv comme un support technique
sur ces sujets très concrets et
opérationnels et un facilitateur aussi
c'est à dire qu'en fait c'est des sujets
où il ya du fond et de la forme et le
côté facilitateur le troisième qui vient
entre nous pour un petit peu denses et
les discussions et essayer de débloquer
certains sujets techniques et c'est donc
clairement pour nous prdv de ce point de
vue là avec l'habilitation et les
relations qu'on a c'est du fond du
support technique et du facilitateur
d'accord donc en fait donc si on retrace
un petit peu
le parcours que vous avez fait donc vous
avez défini vos filières prioritaires
vous avez monté ou participer à des
projets pilotes collectif sur
différentes productions peut-être pour
vous approprier les concept
d'agroécologie puis pour tester aussi si
c'était une démarche qui pouvaient
intéresser vos fournisseurs et puis et
puis la rentrée finalement dans une
phase de déploiement ou dans le
dispositif d'habilitation permet
d'adresser un peu tous vos fournisseurs
de fruits et légumes et d'embarquer un
peu tout le monde dans cette démarche du
coup comment est ce que vous allez
l'évaluer cette démarche son succès est
ce que vous avez défini des indicateurs
ou un référentiel pour pouvoir suivre
l'embarquement de tous ses fournisseurs
vers la régénération des cellules
alors là aussi sur ce sujet on a
beaucoup construit on a fait des choses
au départ on a beaucoup la version de ce
qu'on a voulu mettre en place en fait on
a on a essayé d'être plus le plus
orienté vers des indicateurs de
résultats on est aussi partie de ce qui
existait sur le sur le marché entre
guillemets et ce qui existait comme
démarche déjà chez nous chez nos
producteurs et fournisseurs et donc on a
travaillé sur des notions de socles des
notions de levier des outils qui nous
servent de socle de levier avec un cap
finalement qui n'a pas changé qui a été
petit à petit de dire le sujet c'est les
soldes vivant c'est l'agroécologie c'est
maintien de la diversité c'est limiter
l'érosion et c'est donc le cap qu'on
avait dans la construction c'est de dire
on veut ce socle là pour s'assurer cette
logique de résultat tout ce qui va en
dehors de cet objectif de résultat
existe peut-être nous intéresse moins
tout simplement tout ce qui va dans ce
sens là en fait peut être reconnus et
identifiés et suivi et donc on a essayé
d un tissu ses limites de chaque
démarche
et puis les points fort donc sans état
d'âme sans voilà sans posture
particulière
on essaie sans garder le cap ce qu'on
avait défini au départ dont quentin
d'indicateurs on peut il ya des choses
assez classique on parlait de
certification par une démarche globale
gap les démarches de bonnes pratiques
agricoles en culture quelque chose qui
est
répondu aujourd'hui qui est d'ailleurs
très beaucoup de certification de nos
producteurs sur ce sujet qui peut être
un socle on va dire on va dire
sanitaires et environnementales
la norme évoluant à un point qu'on
identifie et met vraiment plus sur le
côté sécurité sanitaire en production la
certification à cheveux donc achevée ou
trois ans qui a pris beaucoup d'ampleur
depuis quelques années avec une volonté
des pouvoirs publics clairement de de
pouvoir communiquer sur des bonnes
pratiques agricoles donc achevée on l'a
c'est un label qui est communicant donc
à des locaux quand on voit apparaître
petit à petit nous on a essayé de le
regarder comme je disais tout à l'heure
sur les différents aspects c'est à dire
est ce que ça va dans le bon sens et à
ce moment-là l'indicateur il est
pertinent et donc c'est un vrai levier
un vrai outil qui nous qui nous amène
vers la démarche de laquelle on souhaite
aller en agroécologie parfois le thème
de la lgv est intéressant mais
l'indicateur est pas forcément
pertinente puisque pas vraiment basé sur
du résultat de la thématique est
intéressante et parfois même on a
considéré que c'était presque
contradictoire quand je dis on
clairement ce travail on a fait aussi
avec vous d'essayer d'évaluer ce qui
allait dans le bon sens et parfois ce
qui était un petit peu contradictoire
avec tintin agendas différents dans la
tête de suivre ces sujets là en tout cas
nous on se dit voilà c'est un levier
donc le taux de certification achevée le
3 c'est un indicateur finalement comme
un autre qu'on identifie comme un socle
il ya un autre indicateur alors qui est
un petit peu plus subjectif ces
déploiements d'alternative aux intrants
chimiques de synthèse qui était un petit
peu de l'adn de la démarche
hu à la base et qui finalement ni plus
ni moins qu'un focus de la stratégie
phyto en fait de du producteur et du du
groupement de producteurs
donc c'est d'aller regarder un peu plus
en détails en fait qu'elle intrants
chimiques sont utilisés quelles sont les
alternatives et les alternatifs
peut-être divers et variés ça peut aller
d'autres d'autres molécules finalement à
d'autres pratiques agricoles
donc c'est un focus spécifique content
qu'on souhaite réaliser et ensuite il ya
des indicateurs un clairement qu'ils
font partie de la démarche lundi de
régénération mais qui nous nous vont
bien pour identifier
des signaux des signaux en fait de plans
de progrès donc le nombre
d'exploitations adhérents taper un délai
pour sa part est effectivement la base
sachant que si je ne m'abuse je crois
que l'adhésion est gratuite pour les
producteurs mais c'est surtout dire
voilà il ya déjà une démarche qui est
fait clairement il s'oriente dans
quelque chose il se saisit du sujet
c'est vrai que c'est un point
intéressant le taux d'exploitation
évalués par les techniciens l'habilité
donc ça effectivement ça permet de voir
de voir combien de producteurs ont fait
la démarche déjà de s'évaluer tout court
sans parler d'eux ou est-ce qu'on en est
c'est est ce que des gens ont fait la
démarche de nous il ya un thème qu'on
appelle le taux de pionnier donc c'est
le fameux indice de régénération qui est
supérieur à 40%
donc comme dans toutes les démarches sur
en gros de producteurs y en a toujours
qui tire vers le haut qui sont des
pionniers qui avance et donc on voit un
peu de la proportion de deux pionniers
chez c'est chez nos fournisseurs et donc
l indice de régénération moyens
évidemment qui permet de vendre le
déploiement effectif de la démarche en
fête et voir un peu où comment se situe
le les indicateurs d'hier au global est
également le résultat du bilan
analytique donc là clairement c'est les
données brutes qu'on a de nous analysons
résidus phyto qu'on réalise et en fait
c'est un indicateur comme un autre qui
avec tous les billets que ça peut bien
sûr introduire il peut y avoir des
traitements qui sont réalisés en culture
qu'on va pas forcément voir ou à l
inverse c'est la contamination croisée
donc tout ça on l'a déjà appréhendé ses
rangs un indicateur qu'on va identifier
et qui peut être un signal parfois sur
des sujets qui permettent de poser la
discussion est d'aller plus loin en
termes d'indicateurs je pense que j'ai à
peu près fait le tour donc c'est à dire
il faut en fait vous avez un petit peu
cherché à comprendre les différentes
démarches existantes et à identifier
quels vous qu'elle vous semblez être les
indicateurs les plus pertinents en
termes sanitaires du taux global gap par
exemple en terme environnemental donc
vous êtes notamment appelé sur sur hd
eux en terme
deux sur le tour du sujet du sol
justement et de l'agronomie et donc là
c'est l' indice de régénération vous
avez un petit peu cherché comme ça à
balayer les différentes thématiques qui
vous semblait essentiel et vous les avez
intégré dans votre dans votre cahier des
charges internes
c'est comme ça certains en reprécisant à
chaque fois nos producteurs et aux
fournisseurs d'autres cap
sachez que tout ça voilà c'est un sujet
de reconnaissance évidemment de ce qui
est fait sachant qu est-ce qu on est
bien d'accord sur le cap qui est de
l'agro écologie et pas simplement de le
dire mais de le faire et donc de mesurer
les résultats
et est-ce que ça a été bien reçus parce
que l'on peut imaginer que voilà sa part
à ces différentes démarches c'est
potentiellement ça pourrait être vécu
comme différentes contraintes aux
producteurs
est-ce qu'ils n'ont est-ce que vos
fournisseurs et les producteurs avec
lesquels vous travaillez l'ont perçu
comme ça ou bien est ce que au contraire
c'est plus c'est quelque chose qui leur
paraît intéressant et tout à fait
normaux alors au début sans
l'habilitation on va dire que cette
approche un peu binaire
c'est à dire qu'en gros en résumé ça
pouvait être perçu comme j'arrête de
labour et dès demain matin sur toutes
les productions
donc on a essayé d'expliquer que petit à
petit et grâce à vous aussi de dire non
c'est pas ça justement c'est justement
une démarche de progrès qui inclue
différentes pratiques celles que j'ai
cités elle peut être applicable assez
vite en testant sur la culture et pas
sur d'autres
donc le sujet c'est pas effectivement de
prendre les indicateurs comme parent et
de dire il faut y aller et on arrête le
reste c'est de d'agir sur différents
leviers donc une fois qu'on l'a expliqué
comme ça c'était plus facile sachant
qu'il ya une notion aussi
d'accompagnement qu'il a fallu aussi
indiqué au fur et à mesure en disant
quand on s'est mis d'accord sur le fond
et que le sujet était technique
après on a pu basculer sur des sujets
peut-être plus économique mais en tout
cas déjà effectivement il a fallu lever
des malentendus en fait au départ et
qu'on va continuer d'ailleurs à faire
évidemment et grâce à vous mais le sujet
de rappeler à chaque fois attention
l'objectif est dans le résultat
et le résultat ne s'obtient pas en une
année c'est sûr donc c'est ce qu'on va
continuer je pense que tu expliques
d'accord et du coup c'est c'est
complémentaire pour vous ces différentes
démarches parce que ça permet de mesurer
des résultats sur différentes
thématiques
on vit après fausse pas d'accord sur le
résultat c'est qu'on a parlé d' achever
eux qu'avec un indicateur pour certains
qui sont beaucoup d'amateurs de moyens
donc c'est pour ça que c'est une notion
de socle quand on parle du cdrp par
exemple quelque chose qu'on entend
beaucoup parler d'une complication
clairement le résultat c'est 2-0 résidus
de pesticides donc nous ça nous a parlé
dans l'esprit puisque l'idée ont
travaillé sur les résidus mais à chaque
fois cédé mais pas que et donc le cdrp
pas forcément incompatible avec la
bourre écologie pas forcément par contre
il n'est pas forcément signe total
d'agroécologie et de perdre et d'arrêter
de perdre l'érosion des sols etc
donc il a fallu prendre voilà les
démarches comme elles étaient
l'indicateur de résultat 2-0 résidus en
tant que tel nous paraissait pas
pertinent
par contre de dire qu'on met en oeuvre
tous les moyens qu'on a cité auparavant
pour réduire la pression des intrants
chimiques et mécaniques de fait de
manière logique on va forcément obtenir
moins de résidus sur les produits ou en
tout cas le sujet de dire le le sujet
des résidus des intrants chimiques est
d'autant plus fort dans des sols mort
que dans les sols vivants
on va chaque fois il a fallu à chaque
fois se voit de se reposer en disant
c'est un indicateur comme une autre du
système agricole effectivement l'idée ne
pas rendre des systèmes dépend dans quel
qu'il soit donc mettre ce sujet on va
dire en cohérence avec les autres ok une
démarche de progrès et une mesure de
résultat avec ce socle agronomique
fondamentale qui permet de d'aller vers
ces résultats que vous visez et donc
aujourd'hui vous avez nous explique un
petit peu le l'évolution qui a eu dans
votre dans votre démarche la façon dont
vous l'avez intégré dans vos outils
existants dans votre référentiel
on a même parlé de la réception en
externe
après comment est ce que en interne au
niveau de système u vous avez fait pour
vous approprier la démarche
alors il ya il ya quelque chose qui est
encore une fois qui a été portée aussi
par par pea des wc l'acculturation on
avec des profils en interne on travaille
avec différents profils il ya du
marketing à de l'achat il ya des
associés il ya de la qualité à
d'environnement il ya tout et l'idée
c'est de dire quel va être l'impact de
l'agroécologie en fait son ensemble de
la chaîne donc déjà il ya eu la
formation beaucoup en interne les
différents des différents profils avec
des niveaux on va dire de de technicité
différents voilà décide d'aborder les
sujets de manière plus pédagogique et
prenant des exemples concrets donc déjà
ça a été le pour les internes assez
important d'expliquer ou si on parlait
de la démarche à nos fournisseurs en
fait on en parlait tout à l'heure mais
c'était la base en fait de faire
comprendre le sujet et de lever de lever
les malentendus ou vraiment de parler
des sujets en fait en posant le sujet en
disant effectivement il ya tellement
baltes et l'impact donc typiquement on a
pris des exemples je reviens sur la
pomme de terre parce que c'est un
exemple que j'ai en tête est récent mais
voilà comment on peut expliquer déjà en
interne
l'impact de faire l'amour écologique est
sympa que ça va avoir sur au niveau
logistique au niveau qualité produit au
niveau communication
donc tout ça faut l'appréhender et il
finit bien sûr celle expliqué
consommateurs donc une fois que les
producteurs les fournisseurs on est bien
d'accord en interne on comprendre
l'enjeu
comment l'expliquer aux consommateurs
donc tout ça c'est des choses qu'on doit
encore développer
c'est une condition du succès en fait on
en est bien conscient et je parais
l'accompagnement aussi en dix ans
maintenant qu'on est d'accord sur la
partie technique maintenant c'est
comment on accompagne aussi peut-être
économiquement donc ça j'ai des
collègues qui se chargent de ce sujet
sur la partie filière puisque c'est un
ensemble en fait et donc maintenant la
communication qu'elle soit en interne ou
en externe il faut qu'elle soit un peu
innovante
il faut qu'on fasse beaucoup de
pédagogie si pour rester sur la pomme de
terre
on va avoir des produits peut-être
qu'ils vont avoir des défauts de plus
important on joue
aussi avec le côté réglementaire
attention c'est ce qui donne une
réglementation fait pas ce qu'on veut
comment on peut expliquer aussi aux
clients qui me pomme de terre c'est un
produit qui évoluent un produit vivant
qui viennent à celui qui à dire qu'ils
sa physiologie continuer d'évoluer
donc tout ça c'est des sujets on a pas
on n'a clairement pas choisi le plus
facile on a choisi finalement le plus
difficile dans nos communications c'est
faire de la pédagogie sur des sujets
compliqués mais on considère qu'il ya
pas d'autre choix sur du long terme il
n'y a pas d'autre choix que de faire ça
ok donc en fait
prochaine étape finalement c'est ce dont
tu viens de parler c'est l'acculturation
poursuivre cette sensibilisation en
interne peut être auprès des autres
services travailler sur la communication
innovantes comme tu disais pour bat pour
parler de l'agroécologie simplement et
clairement et pour donner envie aux
consommateurs d'acheter ses produits et
puis le sujet économique qui va
permettre aussi d'embarquer vos
fournisseurs en travaillant cette
question de la valorisation de ces
filières agro écologiques principalement
sasuke et durer aussi l'habilitation
faire le suivi la mise en place de
l'habilitation en fait en disant voilà
maintenant que ça va s'intégrer petit à
petit comment ça va être reçue perçu ça
va là ça va tourner il ya des choses qui
mettent en place ça va de la condition
aussi de du succès ok super merci
beaucoup
ce que je te propose de recenser
comprennent maintenant les questions des
participants
pour pouvoir entrer un peu plus dans le
détail par rapport à des points
spécifiques qui ont qui ont interrogé
les participants
alors donc j'ai une question par rapport
à la question des filières
rémunératrices est ce que ça veut dire
que vous avez commencé à traiter la
question de l'agroécologie sur les
filières les moins rémunératrice sur
lesquels vous aviez besoin de retrouver
de la valeur pour maintenir la filière
ou es ce que vous avez plutôt fait l'
inverse
où il y aurait une gestion du risque
plus faciles sont des filières qui sont
déjà rémunératrices alors sous le côté
rémunérateur je vais peut-être moins -
expert sur la construction même je pense
qu'il yad'autres sur cette semaine il ya
d'autres ateliers qui vont en parler
aussi et qui va en parler sûrement mieux
que moi ce que je peux vous dire c'est
que on a déjà on est parti de l'existant
il y avait des encore une fois des
fournisseurs et sur des espèces données
qui étaient très avancées même sur la
définition même de ce qu'ils appellent
les coûts de production et l'évolution
de ses coûts de production
donc on n'est pas forcément partie de
quelle filière on a besoin c'est quelle
filière est prête à en parler vraiment à
poser le sujet un détail etc etc et à
faire le lien de manière très concrète
entre gestel pratiques et cette pratique
impact ça et donc sacrément il ya des
fournisseurs ou des espèces qui étaient
plus avancées donc ça nous a permis
d'avancer en priorité talent pareil du
choix des filières prioritaires
sans ça on a fait partie aussi peut-être
que maintenant on va rentrer dans une
phase justement un peu plus
industrielles entre guillemets de cette
démarche est de se dire ben voilà on va
il ya des besoins spécifiques et encore
une fois je disais qu'on était connecté
voilà des producteurs en parler de blé
pommes de terre vont savoir faire des
choses sur une culture il ya donc
finalement là dessus il n'y a pas de je
pense qu a pas de règle peut-être que
petit à petit la règle elle va s'imposer
sur sur comment on fait ces choix là et
surtout c'est la méthodologie du prime
c'est que la méthodologie elle n'existe
pas en tant que tel il ya eu des
tentatives qui ont été fait même on va
dire au niveau des pouvoirs publics
d'établir des choses parfois pour des
raisons x ou y ça a été plus compliqué
donc c'est un sujet qui est très très
complexe et il faut beaucoup
transparence aussi et donc elle est fou
il ya certains de nos fournisseurs je
peux le dire qu'ils ont et qui ont fait
preuve de transparence en totale ce qui
nous a aussi permis d'avancer très vite
certains sujets merci beaucoup c'est
vrai que c'est une c'est une question
assez assez central ce choix c'est ce
choix des filières
et comment est-ce que comment est ce
qu'on embarque tous ces acteurs je pense
qu'il ya aussi un sujet de motivation à
la base pour démarrer en fait c'est ce
qu'on a constaté dans d'autres projets
c'est que finalement les filières
prioritaires pour démarrer c'est
peut-être celle où on pense que on va
avoir assez rapidement la possibilité de
de travailler avec les acteurs parce que
les fournisseurs en question sont tout à
fait prêts à 100 bars engagé à
s'embarquer donc on commence peut-être
avec des projets pilotes avec ces
acteurs-là et puis après l'embarquement
plus large il nécessite effectivement
une réflexion économique plus global
autour de la rémunération pour pour
embarquer encore plus de monde
après on a une autre question sur les
techniciens parce que tu parlais tout à
l'heure des techniciens qui sont il est
ce qu'ils appartiennent à la structure
de système u ou à la structure de
production non ce qu'on disait justement
c'est que les expertises
elle est portée par nos fournisseurs et
nos producteurs donc en aucun cas nous
on va arriver en disant qu'on a
technicien donc il ya d audit de suivi
comme en train d'attendre pas sur la
partie amont qui sont finalement une
loupe ou une mesure de ce qui est fait
mais clairement le travail il est porté
par la structure ça qui est très fort
aussi c'est que nous on part du principe
que les expertises vraiment aller chez
nos fournisseurs
on va falloir apprendre leur métier nous
ce qu'on veut c'est être un levier vers
la transition agro écologique on veut
finalement orienté sa et le pousser
encore plus vite et plus fort chez nos
fournisseurs nos producteurs dont
clermont les experts c'est les
producteurs c'est les techniciens qui
sont habilités ils vont trouver eux
mêmes les solutions parfois ils auront
besoin
sûrement de formation et
d'accompagnement parce que c'est des
sujets aussi complexes et donc
évidemment que quand je dis experts
c'est en tout cas c'est que les
agronomes
après il faut avancer mais ça en aucun
cas des techniciens non système u
l'objet que c'est que justement ce soit
les structures qui le porte donc ça
rejoint un petit peu une autre question
qui est qui porte sur le fait que tu
parlais des fournisseurs et des
techniciens habilité mais qu'elle est là
de l'agriculteur dans la démarche pour
pour moi les centrales en fait c'est à
dire que justement je souhaiterais pas
que l'habilitation finalement elles
viennent goût mais en fait un peu le
côté c'est le producteur qui qui agit et
que ce soit finalement de portée que par
le technicien
donc j'ai envie de dire c'est là on
avance sur deux jambes quoi il ya
vraiment le pilotage l'accompagnement du
technicien et la démarche du producteur
donc c'est à titre personnel justement
je suis sensible à ce sujet et je trouve
ça intéressant que le producteur ne se
je sais qu'à d'autres démarches de
certification qui ont des fois été un
peu reprises pris en charge on peut par
le par le technicien la lidc simplement
dire on te responsabiliser technicien en
gros mais la démarche elle est vraiment
coup allait porter de par le technicien
est le producteur
donc le producteur reste le maillon
indispensable de la chaîne chacun
vraiment sa part de responsabilité à
jouer dans cette transition
l'agriculteur sur la mise en place de
nouvelles pratiques le technicien sur
l'accompagnement proposé un
accompagnement spécifique aux
agriculteurs qui sont en agroécologie et
et construire avec les agriculteurs des
solutions qui leur conviennent et puis
vous en tant qu'entreprise d'arriver à
aussi mettre en place des outils
sensibiliser en interne est encouragée
en fait vos fournisseurs dans cette
démarche par cet artifice qui est moteur
parfois le technicien est très moteur on
les identifie et c'est lui qui portait
producteurs parfois il ya certains
producteurs qui sont très moteur aussi
qu'ils vont embarquer d'autres
donc en gros chacun joue son rôle et
bien on a besoin de tout le monde c'est
pour ça qu'on a besoin de mettre tous
autour de la table dans cette
association
après il ya des questions spécifiques
sur la filière pomme de terre dont deux
questions notamment la première c est ce
que tu considères que la filière pomme
de terre et dans les précurseurs de
cette transition alors la filière pomme
de terre en tant que tel on parlait tout
à l'heure du fait qu'il ya de la pomme
de terre et d'autres en tout cas les
producteurs qui inclut il était de la
peau notaires dans leur rotation
clairement son précurseur et ça peut
s'expliquer
/ alors ça peut s'expliquer ou non parce
que c'est un sujet qui est très complexe
pour la pomme de terre puisque justement
clairement y ait un tubercule donc c'est
dans le sol donc c'est la technicité qui
est très très importante à mixer avec
des réflexions qui sont aussi sur le blé
dans les rotations donc en tout cas les
producteurs qui sont dans ce type de
rotation lecteurs nous ont pas attendus
pour réfléchir sur ces sujets donc ça
c'est être est ce que j'ai pas dis aussi
ces voix là on les produire nous ont pas
attendus pour avancer aussi nous ont
encore une fois on est un facilitateur
on est un accélérateur mais beaucoup de
choses étaient déjà réalisé en culture
mais clairement la pomme de terre comme
d'autres en grandes cultures
effectivement se sont bien emparés ces
sujets au hockey a pris à une question
sur les acheteurs comment est ce que les
acheteurs ont pris ces démarches ne sont
ils pas trop lésés dans leur travail sur
contre 1 n'est ce pas trop difficile à
faire passer en interne à ce niveau là
alors si c'est de la réflexion à court
terme c'est plus compliqué effectivement
parce que on peut dire on s'imagine tout
de suite voilà c'est donc beaucoup plus
cher donc voilà ça c'est premier constat
qu'on fait au départ et après on se dit
ben si on a culture justement et qu'on
explique que l'érosion des sols
c'est une spirale infernale en gros pour
amener sur des seuls morts et que sur
les seuls morts il ya plus grand chose
qui va pousser ont donné dans les
terroirs bas du cou sans réfléchir sur
le long terme c'est une spirale un peu
infernal qui emmène à beaucoup de
désagréments économique pour tout le
monde en fait et donc si on reprend si
on prend du recul et qu'on réfléchisse
un peu plus sur la durée
c'est quelque chose de plus facile à
faire passer il faut dire aussi que
quand on réfléchit et ça c'est jean
baptiste roger est dans l'équipe de
bertrand moreau qui pourra dire mieux
que moi mais de pas être complètement
déconnecté des échanges dans le travail
qui est fait ne pas être déconnecté de
la réalité aussi c'est important de ce
sceau de repasser le contexte à chaque
fois de pousser dans la transition en
identifiant les leviers qui sont d'être
plus facile dans un premier temps et
d'identification qui sont plus durs dans
un second temps en tout cas le but ce
n'est pas déconnecté et encore une fois
si on communique comme il faut aux
vis-à-vis du client normalement ces
séances il n'est pas sûr déçu
sur les produits qui sont trois fois
quatre fois le prix de ce qui est vendu
ça n'a pas de sens mais pour moi ce
sujet il est directement lié à la
communication est ce qu'on dit derrière
on voit qu'à d'autres démarches lors du
rejet l'agriculture biologique c'est un
bon exemple
je dis pas que c'est forcément l'exemple
à suivre d'un point de vue
macroéconomique il ya socle qui est très
très très important mais pour autant on
voit que les produits sont plus chers et
c'est quelque chose qui se développe
donc il demande et de la communication
qui a dû être faite peut-être comme il
faut et pour moi c'est pas mon sujet
mais je pense que les gens qui s'en
occupent si on s'en empare comme il faut
ça devrait pas poser trop de soucis sur
le long terme très bien merci pour la
réponse
on va prendre une dernière question il y
en a pas mal encore mais on pourra
malheureusement pas toutes les traités
dans le temps imparti donc une question
sur est ce que tu peux revenir sur la
notion de socle et d'indicateurs est ce
que le socle ce sont finalement les
moyens mis en oeuvre spécifier dans le
cahier des charges fournisseurs et les
indicateurs de résultats qui serviront à
rémunérer les agriculteurs de manière
différenciée
ou comment est ce que tu vois là tu
articule le sac les les indicateurs de
résultats alors le socle c'est plutôt
dans par exemple des nouveaux
fournisseurs ou essayer de poser à des
marcheurs à jeu on a cité
ça permet de qualifier en disant est ce
qu'on est sûr mais on est sur des gens
qui sont 100 % à cheveux déjà
donc il ya un socle de certification à
cheveux très abouti et qui peuvent
passer la démarche de progrès un peu
plus importantes notamment son indice de
régénération parfois on a des gens qui
vont être très peu engagés dans les
cheveux qui souhaitent s'engager dans
adieu donc qui ont déjà des démarches
entamées en termes de socle donc leur
démarche de progrès ben va prendre plus
de temps parce qu'il ya déjà pour eux
identifié ce socle a déjà à mettre en
place il ya ceux qui n'ont pas forcément
rentrer vers des labels existants et qui
sont intéressés pour autant à faire de
la vraie écologie donc plus tard qu'ils
peuvent rejoindre assez vite le sujet
indice de régénération encore une fois
ça va dépendre des espèces et des
fournisseurs et surtout sur une espèce
donnée et je dirais même sur un terroir
donné l'exemple de la carotte de la
carotte des landes la carotte de
normandie du val de saône de camaret etc
on n'est ni sur les mêmes terreur ni
sont les mêmes profils de producteurs ni
solesmes rotation potentiellement
donc mettre une règle absolue ça
n'aurait pas de sens donc c'est des
choses que petit à petit on va
construire est notamment avec la
démarche de filière on va construire sur
où est ce qu'on met le socle et à partir
de quand on est vraiment sur la démarche
de progrès clairement le lierre fin de
mon point de vue lierse et le
l'indicateur vraiment de plus le plus
fiable sur le niveau de progression en
fait la démarche
donc finalement à partie au moment où on
a commencé à faire des affaires de
lierre chez les producteurs etc
on va sustt indicateurs celui-là il va
être très très pertinent pour le sur
l'accompagnement de temps par les
hoquets super avec donc ce socle qui est
un petit peu le minimum demandé la
démarche de progrès pour les accompagner
et ensuite les résultats qui permettront
effectivement de valoriser ceux qui sont
plus avancés que d'autres dans la
démarche notamment
ok bon il est 11 heures 44 donc on va
devoir s'arrêter là dessus il y avait
pas mal d'autres questions dont je pense
que ça suscite beaucoup l'intérêt
peut-être que lançant tu recevras
d'autre qu'au contact par la suite pour
en savoir plus en tout cas merci
beaucoup pour ton intervention ton
témoignage sur cette démarche de
régénération peut-être pour conclure
rappeler aussi que cette démarche elle
et les singulières à chaque entreprise
elle dépend vraiment de l'organisation
interne en nature de chaque structure
mais elle s'organise avec une méthode
commune dans le cadre de du collectif
pour une agriculture du vivant qui
s'appuie donc comme tu le rappelait sur
un soutien au mouvement collectif et
l'utilisation de ces outils collectifs
qui contribuent aussi à améliorer au fur
et à mesure là le sujet de
l'acculturation interne donc sur lequel
vous construisez chaque entreprise
construit son plein de progrès et en
identifiant des ambassadeurs a formé et
ensuite un ensemble de collaborateurs
auprès de qui une sensibilisation est
proposé à l'agroécologie et puis un
troisième troisième aspect d'engagement
dont on a pas mal parlé aujourd'hui qui
a justement l'accompagnement des
fournisseurs dans cette démarche agro
écologiques avec l' indice de
régénération l'habilitation des
techniciens et puis derrière une
vérification qui va être faite par pour
une agriculture du vivant pour en fait
venir vérifier la mise en place de ce
plan de progrès de ses engagements des
entreprises annuellement
et tout ça en fait pour vous accompagner
en tant qu'entreprise dans votre dans
votre progression dans cette démarche
et puis à intenter quand vous souhaitez
communiquer sur vos filières agro
écologiques ou vos résultats obtenus par
un contrôle qui est faite dans un
premier temps par ptv qui l'association
elle-même est contrôlé par par bureau
veritas pour pouvoir s'assurer en fait
que derrière les derrière les mots que
vous allez employés en termes de
communication damien des résultats qui
sont mesurées et fiable et réaliste
on est très content d'avoir d'avoir ton
témoignage merci beaucoup vincent et
puis je merci à tous pour votre votre
participation n'hésitez pas à suivre les
autres conférences donc pour en savoir
plus sur d'autres outils dédiés au
financement de la transition
agroécologiques par exemple et puis la
conférence devant la table ronde de
vendredi après midi dans laquelle on
reviendra plus particulièrement sur le
sujet de la création de valeur dans les
filières agro écologiques
voilà merci beaucoup à tous a bien perçu
de journée

Partager sur :