Rencontres 2015 - Benedicte Maret
Compte-rendu d'expériences sur des comparaisons de couverts.
Transcriptions
Transcriptions
alors bonjour donc voila comme vous a
dit comme vous a dit gilles je suis à la
fin de ma formation en agronomie donc
pour vous pour vous situer mama
formation ses alliés donc lui lier ces
en suisse à genève
on est en partenariat avec un lycée
horticole
donc en fait mon essai été fait sur sur
leurs parcelles
Afficher la suite
et donc voilà petite présentation du
lieu
donc en fait les objectifs et comment je
suis arrivé ici pourquoi je suis
aujourd'hui devant vous donc à l'école
on a pas mal étudiés l'agroécologie les
systèmes naturels et on a pas mal parlé
des semis direct en grandes cultures et
donc voilà un peu j'ai commencé à
réfléchir mais pourquoi on fait passer
en maraîchage en france c'est génial ça
a beaucoup davantage et donc voilà ça a
été un essai qui a été mise en place
pour pour un peu voir dans quelles sont
les difficultés quand on met ça en
maraîchage et en faisant mes recherches
sur entrer en contact avec le réseau
et voilà donc en fait exactement il ya
deux essais qui ont été mises en place
donc un premier ça a été une comparaison
des différentes techniques culturales
simplifiées
donc on va voir donc là c'est en fait
voir les difficultés lors d'une
transition et et voir si une de ces
méthodes permet de faciliter la
transition par rapport à une autre
et un deuxième essai donc un essai
d'occultation et de fauche sur le rumex
enfin à voir comment on peut gérer une
adventice vivaces sont sans travail du
sol donc le premier essai vous avez ici
les cinq modalités que j'ai testé donc
le témoin donc là c'est un travail du
sol classique avec une herse rotative
ensuite le nautile donc donc tous les
traitements ou un couvert un couvert
végétal durant l'hiver et pour le
nautile il a simplement été détruits au
printemps et un bâchage supplémentaire a
été a été mis durant l'été la biomasse
du couvert n'étant pas suffisante
après il ya deux modalités strip-till
donc le strip till mécanique et strip
till végétal donc mécanique ça a été
fait avec les moyens du bord
rien dean larron à la main et strip till
végétal c'est avec de la féverole sur le
rang durant l'hiver pour ça des
compactes là on met la culture ensuite
et la dernière dernières modalités c'est
cultures associées donc du trèfle eux
vivent dans la culture donc là vous avez
les différents couverts et pour une
question de simplicité en fait tous les
traitements ont été bâchés pendant un
mois donc là vous avez des photos
et voilà donc en images le couvert qui a
duré du 9 octobre 15 avril ensuite il a
été roulée il a été bâchée pendant un
mois
faut savoir qu'ils n'étaient pas stade
de maturité un moment des roulages et la
culture donc c'est des poireaux
vinaigrette des poireaux qui n'ont pas
besoin de buts âge ont fait assez
couramment chez nous et voilà donc du 15
mai au 7 septembre
donc un peu les résultats qu'on a
obtenus dont classer les rendements qui
ont été mesurés donc rapidement fait les
les bars qui ont les mêmes lettres sont
considérés comme équivalents
si vous voulez est ce qu'on constate
donc les rendements du nautile sont les
les plus grands donc ma grande surprise
est en fait les trois les trois
traitements du milieu donc c'est les
trois traitements qui ont été payés
c'est l'e3 qui se distingue positivement
et donc on voit qu'ils aient une
influence le paillage à une belle
influence sur les poireaux mais pas
seulement parce que les trois
traitements sont pas équivalents on voit
que le nautile et supérieur donc on va
avoir deux trois facteurs qui ont pu
influencer les rendements donc là c'est
des mesures qui ont été faites en fait
sur les
les adventices et sur le couvert donc
c'est une mesure de biomasse qui a été
fait à la fin de l'hiver et donc on voit
qu'au niveau des hauts niveaux des
adventices n'y a pas eu de différence
donc en fait le couvert n'a pas été
suffisant pour vraiment montré une
efficacité sur sur la gestion des
adventices et au niveau de la la
biomasse du duc ouvert on voit que le
traitement strip-till végétal est celui
qui a eu le plus de biomasse donc ça
c'est dû à la féverole qui produit une
forte biomasse par plante donc c'est
intéressant
et qu'est-ce qu'on peut un peu conclure
de ça c'est un donc voilà la biomasse
comme je vous ai dit elle a été
insuffisante ce qui est préconisé ce
serait d'avoir plutôt 800 grammes par
mètre carré de 2 bien ma sèche pour donc
pour du seigle nous ici on était entre
100 et 500 donc voilà qu'un mois
inférieur et la destruction du couvert
qui est à difficile un mois de bâchage
de printemps c'est quand même une perte
de temps énorme
et voilà si le couvert avait pu être un
peu plus mûr s'adresserait sa
destruction aurait été plus facile
donc on se rend compte que c'est pas
évident en fait d'intégrer des couverts
végétaux dans les calendriers maraîchers
et c'est difficile de produire de la
biomasse surtout dans les climats c'est
froid du nord donc un deuxième résultat
la c1 les adventices à la fin de la
culture donc mesure qui a été fait à la
fin du mois d'août
on voit que les trois premiers
traitements
il n'y a pas de différence entre eux
donc le témoin et les traitements payet
ne se distingue pas ça c'est du saas et
du à l'année particules particulièrement
chaude en fait les mauvaises herbes ne
poussait pas c'est tellement sec
donc il y a rien peu d'intérêt sans
relever là dessus
par contre ce qui est intéressant c'est
dans le traitement cultures associées
donc les poireaux avec le trèfle là il
ya énormément de d'adventices qui ont
qui ont poussé mais enfin voilà il faut
pas conclure trop vite là dessus
le trèfle s'est très mal implanté dans
cet essai il a gelé en hiver en fête le
semi en octobre c'est trop tard pour du
trèfle blanc donc il a été reçu ce mail
année l'appreil s'est développée presque
au milieu de l'été donc
donc voilà j'ai dit la rose est en fait
pour lui permettre de pousser donc là on
voit que les adventices qu'ont poussé
avec qui ont certainement été favorisée
par par ces irrigation complémentaires
alors ça je vous présente un graphique
en fait c'est les températures qui ont
été relevés dans le sol donc il y avait
donc c'est à 5 cm de profondeur et c'est
le témoin avec le nautile et en rose
vous avez la température de l'air donc
on peut faire trois constats sur ce
graphique et juste avant je vous parlais
sauces et les températures qui ont été
relevés au moment du débat charge est ce
qu'on se rend compte c'est que une vache
elle permet de réchauffer le seul vous
comparez avec la température prise dans
une bande fleuri à côté mais par contre
le seul sous le sol dans une parcelle
travailler reste quand même plus chaud
qu'un qu'un seul sous bâche est donc
sûre sur le graphique dont je vous ai
parlé avant ou constate l'effet tampon
du sol c'est à dire quand la température
nocturne de l'air descend dans le
salaire est plus élevé on constate le
gain de température avec le travail du
sol qui peut être jusqu'à 8 9 degrés
dans ce cas là en début du mois de juin
donc c'est quand même énorme au niveau
de la perte de précocité c'est important
et une ou un autre constat qu'on fait
c'est que quand les températures de
l'air commence à devenir élevé là au
début du mois de juin donc on arrive
entre 25 et 30 degrés le nautile garde
un sol plus frais que l'air et ça en
fait c'est un critère qui va qui est
important durant l'été donc autant c'est
important d'avoir un seul show au
printemps autant s'il peut être un peu
frais en été c'est plutôt bien pour tout
ce qui est de la biologie du sol donc
voilà il ya les pour et les contres du
paillage et du nautile un autre
graphique donc là c'est l'humidité qui a
été mesuré dans le sol c'est à des
sondes qui est à 20 cm donc là vous avez
le témoin et les deux strip till et donc
le constat un peu le plus important
qu'on peut faire sur sur ce graphique
c'est que le témoin c'est celui qui
s'est révélé vraiment le plus sec donc
en fait le bat le potentiel matricielle
que vous avez là c'est plus élevé plus
est sec et on constate aussi que
l'irrigation à l'est moins efficientes
sur le témoin donc là à la fin du mois
de juillet il ya eu un peu une grosse
une grosse irrigation qui arme il est le
seul à saturation
à l'exception du témoin qui reste quand
même sec donc voilà certainement loupé
recolle un peu en surface et a plus de
peine à s'infiltrer au niveau des
mesures qui ont été faites sur le sol à
la fin de l'essai donc vous savez quand
on passe à des méthodes son travail du
sol surtout dans une transition ne
s'attend pas à voir des résultats au
bout de 2 7 8 mois enfin ce qu'on craint
plutôt c'est la compaction au début donc
les mesures que j'ai faites sont
relativement simple juste et les la
porosité total des sables est donc là on
constate qu'il ya pas eu de compaction
dans les différents traitements
après voilà il faut aussi dire que
c'était une année sèche donc dans
d'autres conditions ce aurait peut-être
été différent mais là c'est le constat
qu'ont été fait cette année est donc là
j'aimerais juste vous faire une
parenthèse sur la porosité donc sur un
essai qui serait mené à plus long terme
en fait la porosité total c'est pas très
intéressant et c'est bien de pouvoir
distinguer la porosité selon la taille
des pores et donc la propriété les
propriétés qui en découle donc pour vous
résumer là vous avez l'image d'une
lamelle de salles en fait et donc tout
ce qui est les fissures lait porc
biologique et levitte d'assemblage donc
toute cette porosité qu'on peut voir
c'est tout la porosité structurale donc
ce qui est gros et la porosité place
mickaël elle est intégrée dans la
matrice en phase aller
les petites microscopique c'est celle
qui est responsable de tout ce qui est
les grands fleurons du sol les réactions
chimiques y ait un peu tout ce qui se
passe au niveau microscopique tandis que
la porosité structurale elle donc c'est
vraiment celle qui nous nous intéresse
qui nous parlent plus concrètement passé
celle qui contient l'air nécessaire pour
toute la vie aérobie dans le sol c'est
celle qui contient l'eau facilement
disponibles pour la culture
et voilà c'est aussi en cas de
compaction ou de tassement c'est la
porosité qui est la plus atteinte
donc voilà faut savoir qu'il ya des
mesures qui permettent de distinguer ces
deux porosité etc des mesures
intéressantes à faire si on fait un
essai un petit peu plus long au niveau
du développement racinaire donc les
racines des poireaux observé il ya un
petit peu quelques constats qui
ressortent donc le témoin les racines
des poireaux était vraiment très peu
développé ce qui explique le rendement
qu'ils n'étaient pas exceptionnelles et
l'émeute les maths de terre était
vraiment très très friable al'inverse le
nautile donc le venue racinaire était
bien développer autant profondeur qu'en
largeur
donc je suis voilà sur les fautes on le
voit pas très bien enfin c'est pas très
clair mais sur le sert de champ ça se
voyait bien et la structure était plus
stable et matt se tenait plus c'était
plus difficile à casser
donc ça montre que c'est un seul qui
peut se structurer assez bien si on le
tient bien et ensuite le strip till donc
un autre constat qui a été fait c'est la
limite très nette en fait le seul
travail et est le seul qui n'était pas
travailler et les racines sont vraiment
rester condensé à l'intérieur du sol
travaillé
donc voilà c'est juste une observation
visuelle mais ça nous permettra même de
comprendre des choses et dans les trois
traitements payet en fait le strip till
mécanique est à celui qui a montré le
rendement moyen le plus bas donc
peut-être expliquer par ça donc qu'est
ce qu'on retient de cet essai donc le
couvert ce qui est important c'est la
biomasse et la maturité qu'il a se sont
révélés insuffisants
le paillage qui avait
des meilleures conditions de température
et d'humidité durant l'été donc en
conditions sèches c'est bien le nautile
qui a montré des rendements élevés et
qui n'a pas eu de compaction cultures
associées donc qui a gelé le strip till
qui limite le développement racinaire et
le strip till végétales j'ai pas vu
d'intérêts particuliers dans cet essai
donc pour approfondir en fait ce serait
vraiment de travailler sur les couverts
végétaux les paillages découverts
vivants la mécanisation les dynamiques
de la zone
les dynamiques de la zat la porosité
structurale et voit la rentabilité
économique pour pouvoir comparer en fait
ces différences de rendement donc c'est
tous des thèmes qui sont assez abordé
ici je vais pas m'éterniser là dessus et
rapidement je vais vous parler du
deuxième essai qui a été fait donc
l'occultation sur le rumex donc une
petite introduction le rumex il a deux
de mode de reproduction sexuée végétatif
ou clonale donc aux fêtes sexuée c'est
ce qui lui permet d'avoir une certaine
variabilité génétique dans sa population
et la multiplication clonale c'est
vraiment ce qui lui permet de se
développer à grande échelle et donc
comment ça se passe ça se passe au
niveau du rhizome le rhizome c'est la
partie supérieure de la racine et voilà
donc faut savoir qu'une racines de rumex
elle est capable de se multiplier à
partir de 5 ans et qu'elle est capable
de régénérer une plante en 40 50 jours
que ça se passe principalement au
printemps et qu'elle peut le faire
jusqu'à 20 cm d'eau profond donc quand
on applique sa l'agriculture de
conservation on se rend compte que la
multiplication sexuelle ne pose pas un
grand problème surtout que sous paillage
il ya une forte prédation des semences
en surface donc on s'inquiète pas par
contre c'est au niveau des remakes ce
qu'ils sont déjà établis là c'est
problématique
il n'y a pas de moyen de
de lutte de mécanique direct et ça
devient vite un problème ingérable donc
en fait les deux les mets deux méthodes
de lutte qui sont testés se base sur le
point de compensation donc pour vous
résumer vite fait basse et bien en fait
charme vous a déjà résumé photosynthèse
et respiration pourquoi fait
photosynthèse et on accumule on prend le
carbone de l'air et on accumule dans les
réserves tandis que respiration on
reprend les sucres et en ça ça libère du
carbone et tout dépend en fait de
l'intensité lumineuse donc l'idée en
fait avec l'occultation c'est de se
situer en dessous du point de
compensation donc faire en sorte qu'il
n'y ait presque pas ou pas du tout
photosynthèse pour que la plante ne
puisse pas stockées par contre qu'elle
s'épuise en relâchant progressivement du
carbone et l'autre l'autre modalités qui
consiste à faucher en fait là vous avez
le graphique d'une plante après une
coupe
donc on voit que la plante elle commence
à pousser au début elle elle diminue
fortement ses réserves racinaire donc en
fait elle puise dans ses racines pour
pousser et dès qu'elle s'est
suffisamment développée elle peut
recommencer à faire de la photosynthèse
et art et accumuler des réserves
donc en fait l'idée c'est de ces de
faucher à ce moment-là et régulièrement
durant toute la saison pour qu'elle
pourrait puiser progressivement la
plante et ça c'est une technique qui est
intéressante quand quand les surfaces
sont trop grandes pour être occultée par
exemple
donc voilà au niveau de l'aisselle et
fauchon été réguliers ont été réalisés
chaque trois semaines et les bâchage ça
a été deux et trois mois donc au niveau
des résultats
je vous présente la masse fraîche et la
masse tâche des racines à la fin de
l'essai donc on voit qu'il ya des
différences en fait entre les
proportions
ce qui nous amène à conclure en fait que
les compositions des racines sont
différentes et en fait ce qui est
intéressant de voir c'est le taux de la
matière sèche sur la matière fraîche
donc faut savoir que là c'est le taux de
matière sèche il est fortement
en corrélée aux stocks d'hydrates de
carbone donc plus précisément en fait
aux réserves qui est la racine à la
stocker et donc il ya deux constats qui
très intéressant qui ressortent de cette
espèce et les deux procédés
d'occultation il montre un résultat
vraiment très équivalent et la fauche
elle montre un résultat intermédiaire
entre le culte à sion et les témoins
donc en images
vous avez les rumex témoins les rumex
faucher qui au niveau racinaire sont
assez similaires et niveau feuillage
c'est plus végétatif donc plus de
feuilles et moins de fleurs et le
dernier c'est l'occultation donc là on
voit que les racines n'ont pas poussé il
n'y a pas de racines adventices ou
beaucoup moins et tout le feuillage est
mort donc tous ces résultats comparés
aux 6 avec un autre à celle qui a été
menée par le ctifl en fait le ctifl on
fait des essais de cinq mois de bâchage
qui se sont révélés insuffisants sur les
sur les vivas donc là c'était des
chardons et des liserons et ils ont
aussi vu que le film pas qui était plus
efficace que la toile tissée et ils ont
remarqué un tassement de sol sous toile
tissée
donc en fait tous ces résultats nous
amène à conclure que ce sera intéressant
de refaire cet essai mais de faire des
temps de bâchage beaucoup plus long donc
deux et trois mois ce n'est pas
suffisant comparer l'effet d'une bâche
tisser d'une bâche opaque ce sera
intéressant de voir sur les réserves
racinaire en fête commence à se
comportent et enfin si on reprend la
modalité de la fauche de le faire chaque
deux semaines plus tôt que chaque trois
semaines il faut savoir que le remake se
reconstitue très rapidement ses réserves
et peut-être que cela pourrait changer
donc voilà je vous remercie pour votre
attention