Production de fraise remontante hors sol en protection biologique intégrée, Centre-Val de Loire

Retours d'expérience - Fiches Système DEPHY EXPE

Maraîchage

Loir-et-Cher

Maraîchage

Fraise

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Syrphes sur fraises (Crédit photo LCA).

Cet essai a été conduit sur la station d'expérimentation Légumes Centre Actions (41) de 2013 à 2018 dans le cadre du projet DEPHY Fraise. Ce dernier est axé sur l'élaboration d'une stratégie de protection biologique intégrée des cultures de fraises sous abris. L’essai a été conduit dans un système de production représentatif de la région sous tunnels 4 m rehaussés et sur sol bâché.

Les pucerons, et l’oïdium en particulier, sont les bioagresseurs les plus problématiques sur fraises remontantes.

Leviers testés

Lâchers d’auxiliaires ;
Utilisation de produits de biocontrôle ;
Optimisation de la conduite climatique ;
Vides sanitaires ;
Prophylaxie.

Principaux résultats et enseignements

La maitrise globale des bioagresseur est moyennement satisaisante. En effet, dans ce système l’oïdium reste un des problèmes majeurs, avec un manque d’efficacité des stratégies basées sur les produits de biocontrôle.

Sur les cultures longues, de mars à octobre, notre objectif de réduction de l’IFT de 50 % est atteint les 3 dernières années d’expérimentation.

En terme de rendement, les performances du système sont globalement satisfaisantes, cependant les performances varient en effet de façon importante selon les années et le coût de la stratégie PBI s’est élevé à 1,4 €/m² soit 5,07 fois plus élevé que la stratégie conventionnelle (temps travail, coût auxiliaires).

Au terme de 5 années, la stratégie de protection contre les ravageurs s’oriente vers des apports d’Amblyseius cucumeris en sachet sur thrips, de Chrysoperla carnea pour gérer toutes les espèces de pucerons, et de Phytoseiulus persimilis pour les acariens. Aucun auxiliaire n’est actuellement disponible contre Drosophila suzukii, mais des mesures prophylactiques permettent de réduire considérablement les dégâts.

S’appuyer sur la faune indigène, tester des variétés plus tolérante à l'oïdium paraissent être de bonnes piste d'amélioration pour ce système.

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