Carbone et Eau, ce couple à mettre en lumière, Laurent Denise

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (28 fév. 2023) - Laurent Denise - Durée : 34 minutes

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« x » n’est pas un nombre.

Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, de 9h à 17h.


Parce que le carbone traduit efficacement les évolutions positives en matière de climat, de biodiversité ou de qualité de l’eau, il s’agit d’un indicateur simple et évident pour mesurer notre impact et piloter nos agricultures vers des systèmes diversifiés, productifs, durables et résilients. C’est pourquoi cette journée rassemble les meilleurs spécialistes de la question du carbone pour expliquer sa qualification et sa quantification au grand-public. L’objectif est également de présenter en avant-première une méthode de mesure par satellite du stockage dynamique du carbone à la parcelle.



Programme détaillé :


- Introduction par Michael Ehmann et Alain Canet.

- Le carbone, cœur du vivant - Hervé Covès

- La fertilité de nos sols – Konrad Schreiber

- Carbone et Eau, l’un ne va pas sans l’autre - Laurent Denise

- Remettre le « capital-sol » au centre du système de production - Sylvain Hypolite

- Modélisation et satellites, une approche innovante pour la cartographie des bilans carbone - Eric Ceschia

- La démarche carbone de Nataïs – Jonah Ehmann et Anne-Marie Joliet

- Table ronde – Un casting de choix pour faire germer le champ des possibles (Grands témoins des filières élevages, grandes cultures, vignes)

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
on a le plaisir d'accueillir Laurent
qu'on connaît un petit peu déjà qu'on a
on a déjà testé retester vu aperçu
rencontrer notamment un paysagiste
martiac pour certains sur ces sur ces
perspectives et sur ces enjeux ces

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objectifs

tout est lié fondamentalement et
heureusement tout est lié vous avez
remarqué qu'on avait essayé de réparer
la biodiversité vous voyez où on est
arrivé à rien on a essayé de réparer
l'eau c'est pire que jamais
ce qui est coupable je sais pas le
climat
emballement
le sol
je crois que la directive a jamais été
signée enfin demandé à Paul lu si non
bah non
l'eau le sol le climat la biodiversité
le paysage on a même par le même pas
pourtant on se nourrit les paysages et
c'est bien ces paysages là qu'on veut
dévorer plus tard
du coup il y a quand même un petit un
petit souci là on a saucissonné on a
cloisonné la biomasse aujourd'hui
vous les voyez tous sortir là les zones
artisanales avec leur caddie de Paulette
à quel prix dans quelles conditions
cette biomasse vitale on est en train de
piller les border rivière
au détriment de l'eau de la biodiversité
du sol du microclimat etc
compliqué tout ça
quand on a croisé Laurent il y a
quelques temps
mais pourquoi on dit le cycle de
l'eau avec une vision parfaitement
hydraulique
une vision du génie civil je serai tenté
de dire
et qui obéit à beaucoup d'autres visions
avec probablement une approche dans les
livres de géographie et somme toute
relativement un petit peu faussé
on va se réouvrir au cran cycle de
l'homme merci d'être avec nous oui
bonjour donc je suis Laurent Denise
alors moi je suis fils d'agriculteur
mais j'ai passé 23 ans dans le personnel
navigation de l'Armée de l'Air donc j'ai
une vision plus climatique aéronautique
du climat
alors je vais commencer par la seule
façon de faire reculer le désert c'est
la couverture végétale il n'y a pas
d'autres solutions que de faire
réavancer le végétal pour faire reculer
le désert alors
moi je suis parti de ce qui avait été
publié par l'inrae en 2019 c'est qu'en
fait on avait fait le schéma du cycle de
l'eau en pensant que la pluie venait de
la mer est repartait à la mer en fait si
il y a 30% d'humidité seulement qui
vient de la mer et 70% qui vient des
terres si vous n'évaporez pas sur les
terres vous ne provoquez pas de pluie
pour résumer quand vous avez 100 litres
de pluie il y a 70 litres qui vient de
vos sols et seulement 38 de la mer
donc quand vous recevez 100 litres de
pluie vous devez garder 70 litres pour
alimenter le cycle et ne renvoyer que 30
moi je viens des Deux-Sèvres chez nous
sur 100 litres on en renvoie 75 dans la
mer ce qui fait qu'on a coupé le cycle
complètement sur la Garonne si vous
faites les calculs par rapport au bassin
versant vous êtes à plus de 50 litres de
retour en mer et ben vous dépassez les
30% et vous coupez le cycle et vous
aurez de moins en moins d'eau alors le
côté pervers de l'eau c'est qu'en fait
les nuages les cumulus tout ce qui va
apporter les pluies se forment là où il
y a de l'eau c'est-à-dire qu'il pleut là
où il y a de l'eau dans ce que les
anciens disaient l'eau appelle l'eau
effectivement c'est ça mais le sec
appelle le sec il pleut pas dans le
désert où il pleut rarement parce qu'il
y a pas d'évaporation
ne pas couper le cycle de l'eau c'est
simple c'est d'avoir du végétal vivant
qui alimente le cycle plus il va faire
chaud plus vous aurez d'évaporation plus
vous aurez d'eau la période des pluies
la période des moussons c'est quand il
fait chaud en fait et nous on a inversé
la courbe des pluies parce que on a
favorisé les cultures sèches l'absence
de couverture végétale
alors
la photosynthèse pour résumer c'est du
carbone de l'eau et du soleil mais en
fait le carbone et l'eau c'est lié
ensemble si vous avez du carbone pas
d'eau ça marche pas si vous avez de
l'eau vous avez du carbone ça marche pas
il faut les deux ensemble si vous les
stocker du carbone il faudra de l'eau
mais il faut bien se dire que c'est un
système à bilan positif c'est-à-dire que
me dit qu'on rate c'est que plus vous
allez produire de photosynthèse plus
poser de biomasse plus vous augmentez
vos capacités à produire la globalement
la croissance des arbres du feuillus ces
deux pour trois avec deux kilos de
matière organique en décomposition on en
fait trois l'année d'après et c'est
comme ça que la forêt grandit en
permanence avec rien sans engrais
naturellement en fait ça se passe tout
seul dans la nature mais pourquoi nous
on n'y arrive pas dans les champs je
vais voir après c'est deux pour trois
alors la base la base du cycle de l'eau
c'est l'évapotranspiration c'est que
notre référence climatique chez nous
c'est la forêt de feuillus c'est l'arbre
les donc l'arbre provoque 70% des pluies
évacue 60 % de la chaleur en ville ils
sont en train de mettre des arbres et
des arbres vivants ils arrosent les
gazons pour évacuer la chaleur c'est
entre 20 et 40 degrés de moins en
surface quand vous mesurez par rapport à
une surface végétale vivante et par
rapport à une surface minérale alors la
plante qui transpire le plus d'eau au
mètre carré l'été c'est le feuillu si
vous résonnez en surface donc c'est 5000
m3 hectare par an en France alors ce
qu'il faut se dire c'est que 500 mm
d'eau évaporée vont vous apporter 750 mm
de pluie c'est à dire que le fait plus
vous incorporez plus vous avez d'eau et
inversement donc j'évapore 2 litres je
récupère 3 litres de pluie c'est à bilan
positif quand j'arrose j'alimente le
cycle et j'en aurai plus en fait mais il
faut raisonner en bilan global sur
l'année et pas que l'été quand il y a
plus d'eau
alors la quantité que donne en fait
minimale que donne les arbres en
permanence c'est résumé par l'ETP c'est
qu'en fait c'est la quantité maximale
d'eau évaporable et ça c'est ce que fait
l'arbre naturellement tout seul parce
que lui il a accès à l'eau par un
système racinaire très profond
faut savoir aussi c'est qu'un arbre en
stress hydrique il ne fonctionne plus
c'est-à-dire qu'il va arrêter son sa
végétation il arrête de transpirer il
sert plus à rien si vous avez des haies
d'arbres dans des champs secs l'été
c'est une goutte d'eau dans le désert et
les arbres finissent par mourir parce
qu'il y a pas assez c'est pas assez vert
globalement en fait
alors je l'ai résumé là-dessus en fait
si vous avez la courbe
d'évaporation en fonction des saisons
l'arbre c'est l'été qu'il transpire le
plus c'est l'été qui fait plus de
photosynthèse parce que c'est l'été où
on a le plus de rayonnement solaire en
fait si vous regardez la courbe de
puissance du soleil qui est en jaune
elle suit celle de la transpiration mais
c'est l'arbre fait son stock d'énergie
l'été la saison de la photosynthèse
c'est l'été nous avec les cultures
sèches parce que chez moi c'est ce qu'on
a fait on a dit faut faire des cultures
sèches pour économiser l'eau résultat on
est en opposition de face par rapport
aux saisons des arbres les arbres sont
vers l'été il faut que les gens soient
vers l'été et c'est en fait vous captez
l'énergie solaire là où il y en a le
moins l'arbre lui capte là où il y en a
le plus et en fait avec des cultures
sèches non seulement c'est que vous
captez pas d'énergie l'été quand il y en
a beaucoup mais en plus vous dégradez
votre sol c'est à dire que en faisant
que des cultures sèches et pas de
couverts après vous perdez le bénéfice
de l'année et en fait vous fin par
dégrader les sols la saison de la
photosynthèse c'est l'été il faut
produire l'été et en fait l'idée c'est
de capter le maximum d'énergie solaire
donc de faire le maximum de
photosynthèse donc de maximum de
matières organiques et tout ça ça va
s'enrichir
alors les températures en fait c'est
globalement d'un point de vue climatique
maintenant en ville on prend les en
caméra thermique la température des sols
si vous regardez un sol nu c'est très
chaud un sol avec une luzerne qui est
fauché c'est beaucoup moins chaud quand
vous avez la densité augmente donc un
couvert végétal épais c'est encore plus
frais et quand vous allez les arbres
c'est encore plus frais donc plus vous
avez de végétal vivant qui va transpirer
plus ça sera frais si vous mettez vous
regardez des températures des panneaux
solaires photovoltaïques vous êtes entre
70 et 80 degrés l'été et en fait là vous
avez des points de chaleur qu'avec des
végétal vivant vous avez des points de
fraîcheur en fait
alors ça c'est l'humidité des sols en
fait du côté de Niort chez moi
2000 2022 2021 pour voir l'humidité des
sols on prend simplement la température
un sol qui est sec il est chaud la
journée et ben vous voyez qu'on est en
train de les sols en fait sèches par
absence de couverture et nous on est là
cette année il pense carrément ne pas
irriguer pour économiser l'eau résultat
on a de moins en moins d'eau même les
nappes on n'arrive plus à les remplir
c'est la totale
alors les sols évacuent la chaleur de
trois façons la partie infrarouge c'est
20% c'est ce qui ensuite fait l'effet de
serre la partie contact entre les masses
d'air
et la partie évaporation et vapo
transpiration ce qui fait que c'est 60%
et en fait c'est énorme si vous n'avez
pas d'évaporation pas d'évapo
transpiration la chaleur n'est pas
évacuée à les stocker vous augmentez les
infrarouges vous augmentez les
températures quand vous augmentez les
températures des masses d'air sur les
continents alors qu'elles sont plus
fraîches sur les mers vous augmentez les
mouvements d'air entre les terres et les
mers et vous augmentez les accidents
climatiques on a un trop gros contraste
thermique entre les sols qui sèchent et
les mers ce qui fait que là vous
amplifiez les accidents climatiques et
c'est exactement ce qui se passe aux
États-Unis ou en fait là une c'est eux
qui ont les pires phénomènes parce que
c'est peut-être eux qui ont fait les
pires dégâts en fait
alors pour évaporer un litre d'eau il
faut 500 fois plus d'énergie que pour le
monter de 1 degré c'est pour ça qu'en
fait quand vous êtes en présence d'eau
les pompiers quand ils arrosent c'est
pour éteindre le feu et baisser les
températures quand l'eau s'évapore vous
en fait vous absorbez la chaleur quand
l'eau se condense pas la vapeur d'eau ce
qu'on danse vous libérez de la chaleur
ce qui fait que dans toutes les zones
sèches les déserts vous avez très froid
la nuit très chaud la journée il y a
l'absence d'eau qui en fait
amorti les variations de température et
dans un humide vous avez quelques degrés
d'écart dans les déserts vous avez
plusieurs dizaines degrés d'écart sur
les mers c'est que c'est tempéré en fait
et la différence globalement entre le
climat océanique et le climat
continental c'est l'absence d'eau
alors je l'ai résumé là dessus c'est
vraiment pour simplifier quand vous
faites de la cuisine vous avez une
casserole avec un fond d'eau si le
couvercle est étanche vous faites
chauffer tant qu'il y a de l'eau vous
allez évaporer condenser vous allez
créer des pluies tant qu'il y a de l'eau
ça ne brûle pas si vous retirez l'eau ça
brûle d'accord si vous retirez l'eau du
système ça brûle alors ça ça s'appelle
des cellules de convection vous en avez
globalement partout autour de la terre
si la terre était couverte entièrement
d'océan on aurait un climat tempéré un
peu partout il y aurait évaporation en
fonction de la chaleur et ça se
passerait bien le souci c'est qu'on a
des continents de plus en plus secs qui
assèche l'atmosphère et qui augmente le
rayonnement en fait
alors la partie qui nous intéresse en
fait dans l'atmosphère c'est la
troposphère qui fait 10 km d'altitude
rapporté au rayon de la Terre c'est
ridicule en fait c'est une petite couche
d'eau et c'est là où il y a tous les
nuages en fait c'est jusqu'à c'est la
tropos de pause en fait jusqu'à trop
oppose et au niveau de la troupe oppose
il fait moins 63 degrés en moyenne c'est
très froid donc vous avez un couvercle
froid vous avez de l'eau en dessous si
vous avez vaporez ça condense ça retombe
ça forme des nuages mais c'est
autorégulant en fait
alors ça je passe ça se voit bien ça
c'est des images satellites justement du
taux de vapeur d'eau dans la troposphère
par un satellite Suisse quand cet été ça
a commencé à brûler partout dans les
Landes on était en sécheresse avec des
sapins et en plus on a une remontée
d'air chaud qui est venue du Sahara donc
il y a une zone rouge en fait qui est
remontée jusqu'à chez nous et qui
atteint justement les Landes et là c'est
imparable c'est que moins vous avez
d'eau moins vous avez de protection
solaire et là ça c'était inévitable que
ça brûle c'était déjà prêt à brûler et
là ça a explosé et ça en fait sur ce
statut Suisse vous voyez très nettement
c'est que par contre cette nuit il a
fait très froid mais il y avait pas de
couverture nuageuse il y avait très peu
d'eau dans l'atmosphère si vous comparez
les températures mesurées par rapport au
taux de vapeur d'eau vous verrez que la
journée s'il y a pas d'eau ça brûle et
la nuit s'il y a pas d'eau ça refroidit
très fort et c'est le principe du désert
alors je les résumé comme ça si vous
voulez c'est que globalement quand vous
avez de l'air qui est saturé en eau vous
avez 50% de rayonnement infrarouge qui
arrive au sol quand vous avez un air qui
est sec au dessus des déserts au dessus
des villes en fait si vous avez que 20%,
vous avez 60 75% du rayonnement
infrarouge qui arrive au sol et en fait
c'est imparable vous n'êtes pas protégé
vous brûler
alors c'est comme ça oui les déchets
nucléaires voyez le gars qui est près de
la piscine on les stocke dans de l'eau
et le gars n'a pas de protection parce
que avec en gros globalement 3 mètres
d'eau on a plus aucune radiation
le soleil c'est un réacteur nucléaire
si on n'avait pas cette protection d'eau
dans l'atmosphère on serait irradié de
rayonnement plus on met d'eau dans
l'atmosphère plus on se protège de
globalement tous les rayonnements si
vous voulez pour simplifier
et ce qui fait qu'en fait vous avez les
gaz à effet de serre et tout ça mais le
principal gaz investir c'est la vapeur
d'eau c'est 60% de l'effet en fait vous
protégez et la nature se protège toute
seule en transpirant elle évacue la
chaleur elle envoie de l'eau qui lui
protège des rayonnements et ça se régule
et les océans font ça comme ça mais
surtout c'est important c'est la
protection des rayonnements dans les
déserts vous êtes bombardé quand vous
allez au-delà de 17 km d'altitude enfin
15 km d'altitude vous êtes bombardé de
rayonnement les pilotes de ligne ont une
indemnité pour le rayonnement mais comme
vous êtes quand vous êtes près des
déchets nucléaires sans protection avec
de l'eau et la meilleure protection
c'est vraiment l'eau
s'il n'y avait pas l'atmosphère du tout
au niveau de la terre on aurait 150
degrés la journée moins 68 la nuit plus
la couche en fait d'atmosphère est fine
plus vous allez avoir très chaud la
journée très froid la nuit plus vous
allez charger donc et notre meilleur
protection c'est l'eau donc plus vous
allez transpirer plus vous vous protégez
et plus vous allez réguler et amortir en
fait les variations de température les
écarts
alors l'albédo l'albédo desos c'est la
capacité des surfaces à réfléchir la
lumière la mer ne réfléchit pas la
lumière ça qu'elle renvoie très peu de
lumière dans l'atmosphère et pourtant
elle chauffe quasiment pas c'est là où
c'est la les zones les plus tempérées
parce qu'elle absorbe mais en fait elle
transpire donc elle évacue la chaleur si
vous regardez les forêts on est proche
de la mer et ben si vous regardez vu
d'avion une surface végétale vivante
vous êtes pratiquement comme une forêt
par contre si vous passez après sur des
sols nus là vous renvoyez beaucoup de
rayonnement et là vous amplifiez le
phénomène donc l'idée c'est vraiment ça
paraît contradictoire mais si vous
paniez à une maison en blanc sous la
maison vous êtes protégé parce que vous
renvoyez beaucoup dans l'espace mais en
fait dans l'atmosphère c'est pas bon
parce que là ça chauffe très fort mais
quand vous vous avez de l'eau vous du
végétal vivant là vous climatisez
réellement mais comme la mer
c'est-à-dire que si on veut pas limiter
l'évaporation faudrait couvrir les
océans avec des bâches et couper tous
les et nous on fait l'inverse mais
justement on fait l'inverse parce que
c'est pas juste de l'albédo c'est de
l'albédo avec de la transpiration et ça
compense en fait donc il faut que ça
soit vert mais comme les forêts le font
naturellement
ça alors l'hygiène a publié depuis
quelques années maintenant les écarts de
sécheresse des sols d'années en année et
là vous voyez 2021 2022 c'est l'été la
France est de moins en moins verte et en
fait si c'était la France est couverte
de forêt elle serait complètement verte
l'été là vous avez à droite c'est le
début d'une désertification l'été c'est
mort et les voyez quelques points verts
qui restent à droite ce sont les forêts
les forêts sont entourées de désert mais
résultat les forêts crèvent en fait même
les forêts de feuilles n'arrivent plus à
tenir et quand les feuillus crèvent
après c'est le désert mais en fait
depuis quelques années les gènes fait
les comparaisons et en fait on est en
face de désertification c'est à dire
disparition de la couverture végétale
pour économiser l'eau résultat on a plus
d'eau
en fait la couverture végétale c'est ça
qui régule le cycle de l'eau et quand
vous la végétation disparaît vous vous
retrouvez avec des phénomènes qui sont
inondations et sécheresse et en fait les
deux phénomènes Soliers si vous
travaillez sur les inondations vous
n'aurez plus de sécheresse mais partout
sur les continents l'Australie la
Californie ou en Californie sont en
train d'arracher les arbres parce qu'ils
trouvent que les arbres consomment trop
d'eau résultat donc quand il pleut ils
sont inondés et juste après ils sont à
sec et nous on est en train de vivre ça
on a des inondations et après une
sécheresse oui effectivement les deux
sont liés et en fait la régulation se
fait par le végétal et plus on arrête de
couverture végétale plus on va réguler
en fait c'est juste une histoire de
régulation l'eau on l'a il faut juste la
réguler
alors c'est ce que j'avais mis une fois
c'est que en fait si tu plantes des
conifères achètent des Canadairs le
conifère c'est un arbre d'altitude pas
de plaine le conifère globalement
transpire deux fois moins que le feuillu
en fait si vous transpirez deux fois
moins vous évacuez deux fois moins de
chaleur et vous provoquez deux fois
moins de pluie quand la sécheresse a
commencé les langues étaient déjà sèches
est arrivée à un air très sec comme je
disais tout à l'heure augmentation du
rayonnement infrarouge et là c'était une
bombe mais en fait il y avait des gaz à
100 mètres de haut des flammes à 100
mètres de haut c'était incontrôlable les
pompiers deux jours après ils ont dit on
terminera fin octobre si on arrive à
sauver tout le monde mais c'est en fait
c'est imparable après une fois que c'est
sec et que ça va amplifier le phénomène
parce que plus c'est sec plus ça va
chauffer et plus ça va sécher et là
c'est incontrôlable donc maintenant on
va replanter des feuilles parce que le
feu il va transpirer et réguler les
températures
ça c'est Tchernobyl quand on est parti
quand on est parti la densité végétale a
augmenté toute seule sans engrais sans
intervention c'est à dire que la nature
augmente sa son taux de matière
organique des sols s'enrichit en
produisant beaucoup c'est l'arbre qui
produit le plus de matière organique au
mètre carré sans appauvrir le sol au
contraire en les enrichissant et nous
notre souci c'est qu'en fait là personne
n'est venu dans le système pour couper
les arbres ou sortir la matière
organique la matière organique qui a été
produite elle est restée là et c'est là
où je parle de 2 pour 3 c'est qu'avec 2
kg l'arbre il en fait trois années
d'après et c'est en constante
augmentation en fait ça ne peut pas
s'appauvrir sauf si on sort la matière
alors en France le risque numéro un
c'est sur site du ministère de
l'écologie le risque numéro 1 c'est
l'inondation donc c'est l'excès d'eau et
en fait on gère tellement mal les accès
d'eau qu'on finit par en manquer l'été
et en fait bêtement c'est qu'il faut
réguler et comme dit Hervé les castors
font de la régulation mais eux ils l'ont
fait bêtement
ça c'est la Garonne là au mois de
janvier on a eu quelques pluies au mois
de janvier si vous regardez c'est le
site Vigi cru en fait vous avez les
débits en mètre cube par seconde moi je
les fais sur la Garonne et sur la sève
northèse chez moi là c'est 500 millions
de mètres cubes en 5 jours
500 millions de mètres cubes c'est un
tiers de la consommation totale de toute
la nouvelle-aquitaine pour une année
chez moi c'était 43 millions de mètres
cubes en 6 jours qui sont partis et on
manquera deux l'été prochain et en fait
quand vous avez une rivière qui est bien
régulée l'eau elle met trois jours à
retourner à la mer aujourd'hui en
quelques heures vous avez des pics de
crus et c'est énorme et ça pour
l'instant c'est en mode fait froid au
mois de mars on risque d'avoir des gros
pics de crus là c'était pas énorme en
montée en crue en 2021 c'était pire que
ça on est passé en alerte rouge près de
la centrale nucléaire de Golfech il y
avait des prix énorme et quand l'eau en
fait quand l'eau est tombé dans le
bassin versant et que vous êtes en bas
c'est trop tard l'eau va arriver parce
que vous avez pas retenu et en bas vous
ne pouvez plus rien faire vous avez la
mer vous êtes entre la mer et le bassin
versant vous êtes coincé et bah il y a
plus qu'à pleurer en fait il y a plus
qu'à attendre et ça va monter et c'est
incontrôlable
alors le bassin versant faut imaginer ça
c'est une réserve d'eau la couverture
végétale c'est ça qui alimente la
réserve d'eau donc il y a et si ce qu'il
faut regarder c'est la sortie du bassin
versant la sortie du bassin versant vous
allez sur cette vigicru vous avez
exactement les toutes les surfaces et
ben c'est le débit de sortie de la
rivière et ben ce débit-là s'il est
régulier vous n'avez pas de problème et
si dépasse pas les 30% c'est que vous
avez 70% pour la végétation si vous
évacuez 75% comme chez moi et bien c'est
foutu en haut vous n'avez votre pompe à
eau est coupé en fait les 70% pour la
végétation ça doit rester toute l'année
et en fait si en regardant le débit de
sortie qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas
les 70% pour le végétal
alors comment comment faire concrètement
sur le terrain les rivières sont
définies sur les cartes hygiène par le
trait bleu continu tu vois on voyait au
milieu il y a un trait bleu continu ça
c'est les rivières c'est à dire que sur
une rivière ils doivent avoir un débit
permanent qui part de la source jusqu'à
la mer et ça donnera un débit continu
toute l'année tout ce qui est en dehors
du trait bleu c'est les fossés et tout
ça et ça c'est du ruissellement de
surface normalement d'après le code de
l'environnement si on veut pas polluer
et pas inonder on ne met pas d'eau dans
la rivière c'est à dire que la rivière
doit alimenter par les sources
c'est-à-dire par les résurgences
c'est-à-dire une eau qui est passée par
les sols pour ressortir ensuite donc en
fait sur les fossés vous faites les
réserves les fameuses réserves
colinaires c'est à dire que vous allez
retenir l'eau régulièrement dans les
bassins versants ne pas la mettre dans
la rivière elle ira dans la rivière
après et ça c'est ce qui est prévu
toutes les zones artificialisées
bétonnées elles ont toutes des
battements des réserves colinaires c'est
des bassins de rétention pour ne pas
mettre d'eau dans la rivière si vous ne
mettez pas d'eau dans la rivière c'est
par les sols qui va réguler mais
doucement et pas brutalement l'une cru
c'est normal c'est la rivière qui monte
par les sources une inondation c'est
qu'en plus de la source vous avez ajouté
les ruissellement de surface oui c'est
le monde surface qui vont à cause des
lessivages des sols vous en plus vous
polluez les rivières quand vous voyez
une rivières qui est chargée en sédiment
dans la mer c'est que le sol est en
train de le camp et ça c'est
partout maintenant à chaque pluie il y a
des sédiments qui s'en vont et c'est la
richesse du sol qui fout le camp
alors la réserve colinéaire en fait
c'est le système c'est un juste une
digue alors c'est pas sur une rivière
c'est sur un fossé c'est à dire que
c'est une rivière qui est sèche l'été en
fait c'est le système le plus économique
et le plus global pour retenir l'eau
c'est-à-dire que je n'envoie pas l'eau
dans la rivière je fais un digan étant
ça permet de réguler les inondations les
sécheresses
comme l'eau il y a c'est pas bâché dans
le fond ça permet de recharger une nappe
phréatique l'eau prend le temps de
recharger la pratique de ressortir
ensuite par les sources c'est écologique
parce que toute la biodiversité en
profite toutes les réserves
ornithologiques se sont des points d'eau
c'est pas des déserts c'est climatique
parce que au bord de l'eau vous avez
beaucoup moins froid que enfin beaucoup
moins chaud en fait que dans les déserts
et surtout c'est alimentaire c'est que
ça permet d'entretenir il faut savoir
que dans une réserve colinéaire celle de
cosad ou celle de Sivens qui est prévu
dans le programme c'est de garder au
moins 30% de soutien desiages de la
rivière c'est-à-dire si vous avez une
réserve d'eau vous pouvez alimenter la
rivière l'été si vous n'avez pas de
réserve la rivière sera sèche l'été il
faut et c'est prévu dans les programmes
c'est d'avoir toujours un soutien des
tirages donc c'est pas je bloque pas le
cycle de l'eau je vais le réguler
avec la fameuse règle des 30% que les
Romains faisaient déjà en fait alors je
les résumé là-dessus vous avez votre
bassin versant avec 70% des pluies il y
a que 30% de l'eau qui vient de la mer
donc votre rivière doit racheter que
30%. ce système là si c'est couvert de
forêt partout ça marche tout seul votre
sol va retenir l'eau l'arbre à accès à
l'eau en profondeur
ça s'arrête jamais en fait c'est un
cycle perpétuel alors nous pourquoi ça
marche pas c'est pas à cause de
l'irrigation parce que l'irrigation en
fait fait comme l'arbre vous arrosez en
surface vous alimentez le cycle
l'irrigation ne jette pas l'eau dans la
rivière pourquoi le système ne marche
plus c'est parce qu'on a ajouté un
parasite
qui en fait pompe l'eau sous les champs
donc sous les forêts sous les champs il
pompe dans les nappes
ça va en ville et en fait l'eau des
villes n'est pas recyclé dans les sols
c'est que l'eau des villes on la met
dans la rivière et ça ça a l'air de rien
mais en fait les prélèvements les
prélèvements
urbains donc usine entreprise en fait et
ville c'est équivalent prélèvement
agricole dans les nappes l'été mais ce
système là il est pas bon en fait et si
on ajoute ensuite la pluie qui tombe en
ville mais alors là c'est catastrophique
on a trop d'eau
donc en nouvelle-aquitaine qui était
présenté en 2017 on consomme en gros la
consommation totale irrigation comprise
c'est 1,5 milliards de mètre cube d'eau
sachant qu'on en reçoit 58 milliards
donc c'est 2,7% en gros donc c'est très
peu notre consommation est pas grand
chose alors effectivement l'agriculture
c'est 46 % des prélèvements mais moins
de 2% de la ressource donc la ressource
elle est là
donc là si vous regardez 46% l'eau
potable c'est 34% quand vous buvez de
l'eau vous ressortez de l'eau
l'industrie c'est pareil elle ne mange
pas l'eau elle utilise l'eau elle
rejette l'eau si vous faites l'eau
potable et l'industrie 34 + 12 ça fait
46 si vous recyclez complètement l'eau
si vous avez trouvé de traités
correctement l'eau vous la donneuse
agriculteur vous divisez par deux les
prélèvements ça compense en fait et ça
c'est sans la pluie en France il faut
savoir que l'eau est recyclé à
0,8%, ça veut dire qu'on jette
99,2 %, elle n'est pas recyclée donc à
les jeter jeter ou en mer et chez moi
ils ont demandé des agriculteurs ont
demandé les eaux de Niort en disant mais
Niort vous jetez 40 millions de mètres
cubes mais on en veut 20 on a dit on
peut pas c'est trop toxique alors quand
l'eau n'est pas recyclée dans les sols
parce qu'elle est trop toxique elle est
diluée dans les rivières et c'est
peut-être ça qui va pas
alors ça c'est en ville en
nouvelle-aquitaine on a 9,3% du
territoire qui est bétonné artificialisé
la moyenne nationale est à 5 or Paris à
5 donc si on a deux fois plus ça fait
780 200 hectares il y a un million
d'hectares de prairies en gros c'est à
dire qu'il y a pratiquement autant de
prairies que de béton avec 700 mm de
pluie on dépasse les 5 milliards de
mètres cubes sachant que la consommation
totale est 1,5 c'est à dire qu'avec ce
qui tombe la pluie qui coule sur le
béton en ville on peut tenir trois ans
irrigation comprise en volume donc en
fait les villes ont un souci c'est
qu'elles ont trop d'eau
alors les villes ont un souci elles ont
trop d'eau et trop de matières
organiques elles savent pas comment
l'enlever les champs ils cherchent de
l'eau et de la matière organique et en
fait la matière organique des champs que
les champs cherchent elle vient des
villes et celle des villes elle vient
des champs en fait c'est juste que c'est
parlé
alors ouais le gros souci en ce moment
je suis pas si tu regardes un peu dans
la presse c'est la pollution médicament
des rivières qui a toujours existé mais
maintenant la voix et en fait c'est
qu'il y a des mutations parce que c'est
hormone chimiothérapie les hôpitaux ont
pas de traitement spécifique et tout ça
ça finit dans la rivière avant l'analyse
pas donc on le voyait pas maintenant on
le voit et la pollution médicament c'est
catastrophique le lac Léman ils ont
analysé ils estiment à plus de 50 tonnes
de médicaments contre 12 tonnes de
pesticides en fait la pollution
médicament c'est absolument énorme et il
y a un gros risque sur la santé humaine
parce que les poissons les huîtres on
les mange après les épidémies de
gastro-entérite venaient des rejets de
station d'épuration il faut savoir aussi
que à chaque pluie les stations
d'épuration débordent parce que en fait
elles sont sous dimensionnées et tout
déborde sans traitement donc maintenant
les autres agriculteurs se plaignent
parce qu'ils peuvent plus vendre à
chaque fois qu'il y a une contamination
et c'est à chaque pluie donc en fait la
solution c'est de résoudre les problèmes
de pollution en recyclant dans les sols
et pas dans la mer
pas jeter en mer
alors au Québec ils ont testé en fait
les arbres à croissance rapide qui est
le sol ils font ça ils appellent ça en
remédiation des sols industriels on
plante des sols le sol un système
racinaire très profond et surtout riche
en bactéries et champignons qui vont
décomposer les polluants c'est à dire
que vous ne jetez plus rien à partir de
la ville vous l'envoyez dans les champs
de biomasse qui eux vont faire le boulot
de décontamination donc vous ne polluez
plus la rivière le souci c'est la
pollution de la rivière vous ne polluez
plus la rivière vous faites de la
biomasse cette biomasse là vous
l'incorporez dans les champs mais cette
fois-ci si vous n'êtes plus en direct il
y a plus le risque de contamination ou
vous faites de l'énergie pour la ville
de la plaquette et les arbres à
croissance rapide comme les soldes le
enfin le sol
c'est très bien là-dessus et il
s'aperçoivent que les résultats obtenus
des eaux qui en sont filtrés par en
dessous sont plus performants que ce
qu'ils attendaient en fait les les
bactéries des saules l'arbre décomposent
qu'aux hydrocarbures en fait ce qui
organique aussi donc ça permet en fait
de ne pas jeter l'eau et de pas jeter la
matière organique de Tours
alors ça se fait en plus le sol on peut
le moissonner tous les ans avec une
encylose à maïs soit vous les pendez
directement dans le champ vous faites du
BRF avec du sol soit vous faites de la
plaquette avec mais en fait vous avez
stocké l'énergie vous l'avez vous l'avez
pas perdu
alors c'est peut-être pas très si comme
ça alors on parle tout à l'heure de la
couverture végétale en fait si vous
couvrez les sols toute l'année enfin on
est entre deux modèles si vous voulez
climatiques la forêt
le désert sachant que la ville c'est
pire qu'un désert et ben en fait la
durée de la couverture végétale c'est
plus vous allez couvrir plus vous
basculez en fait vers un équilibre
stable qui est la forêt donc un sol
riche en matière organique qui va s'auto
alimenter mais moins vous allez couvrir
plus vous rapprochez du désert et
vraiment la durée de la couverture à
l'année est importante mais sachant que
quoi qu'il arrive la priorité c'est de
faire la photosynthèse l'été si vous
laissez les sols nus l'été vous perdez
le bénéfice de l'année en fait
alors je les résumé comme ça en fait
simplement
il y a quatre couches il y a l'eau dans
l'atmosphère la couverture végétale les
micro-organismes en fait qui mangent la
matière organique des sols qui vient de
la couverture végétale et c'est le lien
indispensable entre le végétal et la
matière organique c'est les
micro-organismes des sols mais en fait
tout ce système là est vertueux vous
vous travaillez sur l'épaisseur la
couche végétale et plus vous allez
augmenter cette épaisseur plus vous
allez vous protéger plus vous allez
alimenter le cycle de l'eau et plus vous
enrichissez les sols et en fait tout est
lié notre flore intestinale en fait
c'est la même pour les plantes il y a
des gens maintenant qui font des qui
réhaussement se des sols avec des
probiotiques pris en pharmacie en fait
on a les mêmes mais quand vous si On
vous retire votre flore intestinale vous
pouvez pas vivre parce que vous n'avez
pas de décomposition et le sol sec
arrête la décomposition donc arrête de
nourrir les plantes arrête d'hydrater et
en fait c'est quand le sol sèche que la
sécheresse s'installe
donc l'idée c'est de jamais laisser
sécher les sols pour entretenir la
biologie végétale qui va entretenir tout
le reste mais surtout c'est l'été que ça
marche
alors
les solutions entre guillemets c'est une
couverture végétale permanente au rythme
des saisons c'est donc l'été c'est la
saison de la photo c'est l'été des
réserves colinaires alors c'est pas que
l'agriculture l'eau vous avez vu c'est
pas qu'un problème agricole c'est
réserve que dire pour tout le monde
quand vous avez un toit une gouttière
une bassine en fait dessous c'est une
réserve colinéaire on en voit pas d'eau
dans la rivière les particuliers n'ont
pas le droit ils doivent tout
réinfiltrer à la parcelle pour ne pas
perturber le cycle de rechargement des
nappes phréatiques les villes jettent
tout et c'est ça qui pose problème ce
vide par là en fait
alors du coup c'est qu'on se retrouve
avec la mise aux normes des villes si
vous faites ce que vous voulez dans les
champs si les villes continuent à pomper
massivement l'eau sans la remettre dans
les sols et ben même les armes n'ont
plus assez d'eau en fait il faut arrêter
cette fuite permanente vers la mer et
cette fuite permanente chez moi elle est
à 75 % alors qu'on devrait jamais
dépasser les 30 mais ça marchera jamais
en fait et en plus
on va pas irriguer plus le but c'est pas
de faire des réserves partout et
d'irriguer plus au contraire c'est que
plus on végétalise moins on irrigue
parce que l'irrigation ça coûte cher
l'idée c'est vraiment de généraliser la
couverture des sols pour rétablir en
fait la couverture végétale comme les
forêts et d'irriguer moins parce que en
fait on va rétablir un cycle régulier
des pluies et pas fractionné comme on a
maintenant
voilà c'est fini
[Applaudissements]

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