Agronomie et Elevage - 1/3
CAP AGROECO ce sont les journées de la performance agronomique initiées par l’association CDA – Centre de développement de l’agroécologie (https://centre-developpement-agroecologie.fr) – Avec une première édition lancée en 2019, ces rencontres ont pour but d’apporter des solutions concrètes pour une transition agroécologique pérenne et rentable pour les agriculteurs.
Au programme de cette première matinée de conférence :
• Sébastien Roumegous : L’approche globale des sols : remise en route de la biologie pour un sol autofertile
• François Mulet (à 34 min) : Stratégies de régénération des sols – quels outils pour remonter le taux de matière organique des sols ?
• Konrad Schreiber (à 1h13) : Élevage autonome en agriculture de conservation des sols
• Franck Baechler (à 1h41) : Les rôles de l’élevage en agriculture de conservation
• Mathieu Bessière (à 2h16) : Le pâturage tournant dynamique, respecter le cycle sol/plante/animal
Retrouvez toutes les informations liées au salon sur : https://capagroeco.fr
- agriculture #agroecologie #conservationdessols #couvertsvegetaux
Annexes
Transcriptions
cap agroéconomie ont recommencé les
conférences c'est ce que tout le monde
peut venir ça sort s'il vous plaît on va
fermer les portes
voilà je l'en remercie je vous souhaite
une bonne conférence mais bonjour à tous
je suis ravi d'être ici parmi vous alors
je suis le co-président du centre de
développement de l'agro écologie
finalement quand on a pensé à cet
événement il ya une petite année voilà
on s'était dit est ce que c'est la bonne
période par la bonne période en altec
ndjana le sommet de l'élevage en plus
cela il ya les ensilages et ses
terrasses et pas forcément la meilleure
période mais on est très content de
pouvoir la faire parce que ce sont des
journées je pense importante
vous savez on est dans une époque un peu
étrange où finalement l'alimentation
vis-à-vis des citoyens est assez mise en
défaut des agriculteurs sont mis en
défaut alors que singulièrement quand on
y pense
l'agriculture c'est la première activité
industrielle qui stocke du carbone c'est
la première activité industrielle qui
utilisent le processus de la
photosynthèse qui est quand même le
processus centrale qui doit nous
permettre de sortir de cette fameuse
crise climatique dont on parle tous et
c'est une journée qui est dédié à ça et
j'aimerais pour démarrer déjà avant de
rendre hommage vous verrez aux pionniers
finalement de cette agriculture dont on
va parler durant ces deux jours
j'aimerais remercier mon équipe parce
que sans elle on ne serait pas là
aujourd'hui ils ont travaillé
d'arrache-pied
j'ai pas mal délégués et je les remercie
beaucoup je remercie jbk également
d'avoir couvert l'événement et puis de
nous permettre de nous accompagner vers
de terre production qui couvre
l'événement sur youtube en live donc
vous êtes tous filmés moi aussi on est
tous en live et puis également
j'aimerais remercier nos sponsors alors
nos sponsors n'a le crédit agricole en
axial on a un groupe on à la métropole
de lyon et on a pour une agriculture du
vivant qui est un mouvement qu'on a
monté il ya environ deux ans avec un
certain nombre d'agronomes et qui
aujourd'hui finalement est un peu ce
mouvement qui sous tend cette
agriculture qui tend à s'aligner avec
les règles du vivant on va en parler
toute la matinée on
ultra cet après-midi sur les stands et
vous verrez ça peu chahuté voilà
certaines sont déjà bien dedans depuis
plusieurs années d'autres ça peut les
chahuter c'est une agriculture du
carbone c'est une agriculture qui
finalement se base sur un alignement
avec le cycle du carbone en agriculture
en parle beaucoup de npk on parle
beaucoup de fertiliser les plantes on
parle de nourrir nos animaux mais il y a
quand même un cycle fondamental qui est
la mère de tous les cycles et le cycle
du carbone et si on n'est pas bon dans
le cycle du carbone en agriculture et
bien malheureusement on a des systèmes
de production que ce soit d'élevage ou
que ce soit des systèmes de culture qui
vont fonctionner 30 ans 40 ans 50 ans et
puis après on arrive avec un problème de
fertilité
donc on a besoin de se reconnecter à ce
cycle et je voudrais pour démarrer
rendre hommage finalement à tous les
pionniers de cette agriculture qui
finalement se sont un peu battue ces
dernières années pour faire venir tous
ces schémas
si on peut faire ce type de salon
aujourd'hui si vous entendez parler
d'agroécologie attack and you si vous
entendez parler d'agroécologie au salon
de l'agriculture au salon de l'élevage
c'est parce que finalement ces quinze
dernières années il ya un certain nombre
de personnes et en particulier les
agriculteurs et je le rends hommage qui
ont innové et dieu sait que c'est
difficile d'innover c'est dieu sait que
c'est difficile d'être innovateur alors
quand on est un innovateur la première
personne contre qui on se bat c'est
soi-même contre ses doutes
on voit des choses on prend des
informations et puis on se dit yen est
ce que j vs que j'y vais pas finalement
on y va et puis après la deuxième chose
contre laquelle on se bat c'est
finalement son entourage ça peut être
ses voisins merde ils ont sorti le pull
vert je n'ai pas sorti
ils ont travaillé le sol je ne veux pas
travailler le sol comment ça marche
est ce que j vs que j'y vais pas c'est
pas simple d'être innovateur aujourd'hui
c'est beaucoup plus simple et c'est pour
ça que en guise d'ouverture moi j'avais
vraiment envie de rendre hommage à tous
ces innovateurs qui durant les trente
dernières années nous ont permis
aujourd'hui de pouvoir discuter de ces
sujets de plus en plus librement et
surtout de les construire
parce qu'on est dans une agriculture qui
doit se construire voilà on n'est pas
ici juste pour dire qu'on a tout inventé
on est ici pour dire que on a 25 ans 30
ans pour inventer cette nouvelle
agriculture et on va en discuter
durant ces deux jours dont je vous
remercie de leur rendre hommage en
applaudissant applaudissez cette équipe
parce bouddhistes et les sponsors et
puis également un policier
ces pionniers avoir écouté j'ai
l'immense joie d'ouvrir le bal alors on
va démarrer
on va démarrer avec une conférence qui
s'intitule on y va on va pas la souris
ça va le faire
voilà alors alors j'ai un rappel avant
de démarrer on a pas mal de formations
cet après midi dans lesquels vous pouvez
vous inscrire si vous voulez et puis
voilà je remercie également faut
remercier les sponsors c'est important
il s'engage auprès nous le crédit
agricole pour le petit déj que vous avez
pu avoir ce matin alors pour les
formations si vous souhaitez vous
inscrire vous irez voir gaël vous irez
voir au guichet c'est très simple il
reste des places cet après midi avec
mathieu avec françois rey conrad donc
vous pourrez vous renseigner
alors là proche des sols activer la
logique du sol pour une auto fertilité
maximale alors ce concept d'auto
fertilité on va en parler
la question c'est comment est ce que je
fais pour moi dans ma parcelle
travailler avec finalement une catégorie
un compartiment qui va travailler pour
moi tout seul et je vais démarrer
simplement par une photo alors ce qui
est intéressant c'est que sur ces deux
photos vous avez si un champ à notre
champ séparés par un simple chemin est
alors force est de constater que sur une
parcelle
on pourrait dire la parcelle de thomas à
droite et la parcelle de pierre ici à
gauche on a deux rendu différent
alors je vais commencer par une question
j'aime bien des questions j'aimerais
vous poser la question c'est pourquoi
qu'est ce qu'on observe qu est ce qui
est différent ici et comment vous pouvez
l'expliquer pourquoi ces deux parcelles
séparées par un simple chemin on a un
effet si différents à la capacité
d'infiltration en eau allez-y
je vous interroge sur kanaky sauf parmi
vous voilà sur le plus compact alors ici
hockey quoi d'autre voilà on voit des
résidus de culture à droite
effectivement qu'est ce qu'on peut dire
d'autre allez-y on est tous des
professionnels de l'agriculture dans la
salle où devait avoir un avis forcément
alors effectivement à gauche on a encore
du travail du sol on a eu la bourre
reprise de labour est effectivement à
droite on a eu simplement un semis quoi
d'autre bon c'est déjà pas mal
alors effectivement on a ici ce qui est
sexe est assez singulier quand même ce
qu'on peut observer ces deux photos
c'est qu'ici on a utilisé beaucoup
d'énergie pour faire de la structure de
sol la structure de sol ça doit
permettre de mieux infiltrer ça doit
permettre de faire tout un tas de choses
et à gauche pourtant alors qu'on n'a
rien fait on a un seul qui infiltrent
mieux et finalement si on va se poser
les bonnes questions
je pense est important de se poser des
questions quand on observe ce à auchan
c'est le travail scientifique c'est de
se poser ces questions la mission
comprend pas pourquoi
finalement qu'est ce qui fait qu'on a
une meilleure infiltration sur la gauche
et bien c'est tout simplement parce
qu'il ya des choses qui travaillent pour
nous on a utilisé ici du carbone qu'on a
mis dans le tracteur pour pouvoir faire
la structure de sol et pour pouvoir
avoir une meilleure infiltration et
c'est ici on a utilisé ce carbone ce
fuel différemment et si on explore un
peu ce
on déroule un peu tout ça là c'est une
autre parcelle première année de semis
direct en orge et moi je passe sur la
parcelle et puis j'observe sa pleine
petits paquets comme ça qu'ils se
regroupent alors ces petits paquets qui
se regroupent si on rentre si on va les
regarder de plus près ce sont ces
fameuses cabanes de vers de terre
donc je vous pose pas la question mais
très sincèrement les formations que je
donne que ce soit voilà les techniciens
ou des agriculteurs
je mets à peu près une minute montre en
main avant que quelqu'un me dise que
c'est un organisme vivant qui fait ça
j'ai eu tous les types de réponses
j'ai eu le vent j'ai eu loger eu le
travail de sol donc en fait il ya un
souci c'est qu'à un moment donné si on
veut travailler avec la nature en est
besoin en a besoin de savoir
l'observer on a besoin de savoir faire
un vrai diagnostic et quand on voit une
parcelle comme ça parsemez de cabanes de
vers de terre il y en avait une dizaine
par mètre carré
le premier diagnostic qu'on fait quand
on sait comment fonctionne un ver de
terre c'est sur cette parcelle sarah
aime travailler le sol donc cet
agriculteur s'est lancé dans cette
première année de semis direct et ça a
très bien marché et finalement dix ans
auparavant la parcelle était déjà dans
cet état puisque c'est mariculteurs qui
travaillait le sol mais qui travaillait
très bien ses couverts végétaux il
mettait beaucoup de matière organique ce
qui fait qu'il avait une activité
biologique intéressante on est sur un
argilo-calcaires équilibré donc
globalement on était sur un très bon
milieu
quand on fait un test bêche
on s'aperçoit qu'on est sur un solde
globaux grosso modo 60 % terre fine et
quand on regarde les quelques agrégats
et bien on voit qu'ils sont parsemées de
trous de ver de terre donc je veux dire
que cette capacité à faire un bon
diagnostic biologique doit amener à
prendre des décisions différentes et moi
j'aime bien comptés
cet agriculteur et la 100 hectares de
blé d'orge d'hiver des cultures qui
demandent pas une structure de sol
extraordinaire ça sert à rien de
s'échiner à travailler sans cesse la
parcelle sur ce type de culture
le coût du labour de la reprise de la
rotative la réminiscence du temps de
travail le remplacement des pièces
d'usure aller j'étire 120 euros à
l'hectare au bas mot mais je suis sûr en
dessous de la réalité
ça fait quatorze mille 400 euros par an
x 10 ans 144 mille euros d'économie il
aurait pu s'acheter un appart s'il avait
un type qui était passé sur sa parcelle
dix ans auparavant et qui lui avait dit
ça serra n travaillez vous pouvez passer
au moins sur vos cultures d'hiver sur du
semis direct
donc l'activité biologique c'est une
activité économique en tant que tel
c'est pas juste quelque chose de
sympathique on va regarder tienne vers
de terre il est sympa je vais à la pêche
ça une fonction biologique
c'est une vraie fonction dans le sol et
donc c'est à ça que j'aimerais vous
amener à penser
j'aimerais que vous qu'on puisse
réfléchir à qu'est ce qui est à la base
de la fertilité du sol alors on va
prendre du recul apprendre beaucoup trop
de recul peut-être pour un agronome mais
j'aime bien on va partir à des millions
de kilomètres dans l'espace cette boule
de feu qui est grosso modo une centrale
voilà lumineuse et d'énergie infinie à
notre échelle
le soleil c'est l'énergie vibratoire et
en fait quand on fait de l'agriculture
où naturellement la nature qu'est ce
qu'elle fait elle fait de la
photosynthèse et elle permet de
transformer cette énergie moratoire en
énergie chimique
c'est le principal processus du vivant
sans ce processus on ne fonctionne pas
puisque l'énergie chimique sous forme de
carbone c'est ce qui nous permet de nous
mouvoir
c'est nos stocks d'énergie sa pleine
fonctions et c'est pas pour rien que le
carbone est le premier élément présent
sur terre et c'est pas pour rien que
toute la vie les écosystèmes terrestres
s'organise autour de la photosynthèse
si on regarde l'ensemble des écosystèmes
terrestres est toujours couvert couvert
couvert donc en fait la photosynthèse
c'est le moyenne dont le milieu à
trouver pour pouvoir capter cette
énergie du soleil c'est la plante qui
est au centre des systèmes vivants et
autofertile ça veut dire quoi
on va être très factuelle grosso modo la
plante elle va capter l'énergie
elle a fabriqué de la biomasse et puis
la plante va recharger le sol finalement
en énergie chimique
grâce à une usine de biotransformation
cette usine de biotransformation elle
est ici c'est le vivant c'est vos
racines cvo l'ombre xevo bactéries c'est
aux champignons et ce sont des éléments
essentiels de compréhension du
fonctionnement du sol
si vous savez pas comprendre le
fonctionnement du vivant et si vous ne
savez pas comprendre ce qui se passe ici
avec vous vers de terre et c'est
finalement vous ne savez pas bien
comment fonctionne au sol
alors bon là j'ai des problèmes
d'affichage c'est pas très grave on va
s'en sortir donc finalement c'est très
simple pour pouvoir
on va dire travailler autour de cette
notion d'alimentation carbone et
d'alimentation de cette usine du vivant
dans le sol moi j'ai une approche qui
est très simple c'est une approche que
j'appelle approche ressources habitat
donc la ressource et simplement nourrir
donc on l'a vu la plante elle capte de
l'énergie du soleil et puis elle va
nourrir cette chaîne alimentaire dans le
sol qui est un certain nombre de
fonctions à voir lesquelles ces vos
matières organiques faut garder une
chose en tête c'est que le carbone c'est
de l'énergie point que vous le métier
dans le tracteur que vous le mettiez
directement dans le sol avec de la
biomasse ça reste de l'énergie
d'ailleurs on tire de l'énergie de la
biomasse et ça fait partie du mix
énergétique qu'on essaie d'avoir pour
alimenter nos maisons et nos bagnoles
donc ensuite on à l'habitat l'habitat
s'est abritée c'est à dire qu'il faut
prendre en compte que ce sol c'est un
lieu de vie et cette activité biologique
elle view elle vit dans la porosité du
sol la plupart du temps donc falloir
faire attention à comment cette porosité
se maintient dans le temps et puis
quelle est sa qualité
et puis l'humidité la température est
toutes les actions qui viennent affecter
la porosité l'humidité la température du
sol vont forcément affecté aussi les
êtres vivants qui vivent donc finalement
quand on a cette ressource l'a7 pendant
cette méthode la ressource habitat on
est sur des choses qui sont relativement
simples
moi j'ai coutume de dire finalement
travailler avec la vie du sol c'est
comme élever un chien ou un chat c'est à
dire que si vous lui donnez rien à
manger et que vous lui mettez un coup de
batte de baseball tous les deux matins
sur la niche vous avez peu de chances
que votre chaîne soit content et heureux
donc la question centrale c'est comment
votre vers de terre va être heureux
alors françois konrad vous en parler pas
mal donc mais ça fait partie des
éléments clés sur lesquels réfléchir
quand on met en place sa stratégie de
culture alors grosso modo les vers de
terre les micro-organismes c'est 90% de
la bio-masse dans le sol donc au final
si vous comprenez le ver de terre vous
pouvez potentiellement comprendre à peu
près si vous savez comment améliorer la
quantité de l'angleterre dans votre sol
vous allez par effet on va dire rebond
améliorer l'intégralité de la chaîne ali
21 donc moi je dirais le ver de terre
c'est un organisme visible c'est facile
à regarder c'est facile à identifier
jean-françois cet après midi vous
montrera différents types de vers de
terre et vous apprendre à les identifier
c'est ça qu'il faut savoir faire pour
pouvoir se dire tiennent à ce que j'ai
une activité biologique assez importante
ou pas évidemment il ya les faits sur
les cultures qui sont des choses à venir
constater alors comment nourrir je sais
pas s'il faut très bien parlé de gestion
des matières organiques moi je préfère
parler de gestion du flux de carbone une
matière organique en soit ça a des
qualités des défauts on peut la
caractériser par un rapport c'est sur
aisne c'est intéressant parce que le
rapport c'est sûr rien ne permet de dire
si la matière organique à beaucoup de
carbone ou pas donc vous savez combien
de de carbone ou était dans le sol comme
and energy vous mettez dans le sol mais
la question c'est comment ça va être
digérée et comment ça va fonctionner
dans le système au global ce qui est
important c'est de réfléchir à une
première chose si vous avez du carbone
aliments tout la biomasse végétale tout
ce carbone énergie qui va être
disponible dans voilà dans votre système
de production sas et vos résidus de
culture c'est le turnover des racines
c'est la matière organique vous pouvez
apporter et notamment par exemple du brf
qui est une matière organique peu usité
mais pourtant qui permet d'accélérer le
temps si vous mettez du fumier avec un
rapport c'est sur un de 30 et a peu de
chances que d'ici 3 4 ans vous ayez
réactiver votre sol faut mettre des
matières beaucoup plus car bonne et je
laisserais françois on parlait tout à
l'heure vous avez le carbone vivant et
actif qui lui a des fonctions vers de
terre une bactérie c'est du carbone mais
qui va délivrer des fonctions au sol qui
va unifier qui va minéralisée qui va
également de travailler toute cette
matière et puis vous avez le carbone
liquide on n'en parle pas assez
c'est tout ce qui est exigé des racines
on en parle trop peu c'est finalement un
des processus qui compte pour 50% des
entrées de carbone si vous comptez le
turnover des racines et la quantité de
sucres solubles que la racine existe
c'est-à-dire qu'elles allouent une
partie de sa photosynthèse pour
alimenter des communautés de bactéries
dans le sol
ça fait peut-être 50% des entrées
carbone c'est important pourquoi parce
qu'en fait la plante et on le verra tout
à l'heure les processus de nutrition de
la plante passe par le sol
le sol c'est l'intestin de la plante
c'est pas le support de la plante si
vous regardez comment est conforme et
une racine c'est un intestin
retourner et donc en fait la plante va
mettre des sucres dans son intestin pour
que la microbiologie travail le sol et
lui permettre de se nourrir derrière
évidemment vous avez votre humus qui est
un stock de carbone entre guillemets
inertes ou plus ou moins actif mais qui
est travaillé par la biologie du sol et
donc c'est bien la biologie qui permet
de transformer ces matières en humus lui
quand vous mettez résidus de culture ils
font pas tout seul dans le sol c'est
bien la biologie qui permet de le faire
donc avoir une biologie active c'est
très important pour faire digérer les
grosses quantités de carbone etc le
carbone finalement le premier facteur
limitant vous comprenez bien que le sol
avec un pour cent de matières organiques
vous avez des fonctions qui sont
complètement altérée
la question qui va falloir se poser
c'est à partir de quel seuil de carbone
et d'activités biologique et ses flux de
carbone j'ai un système qui fonctionne
qui fonctionne pas j'ai peu de temps
donc je vais aller vite sur sur la suite
mais grosso modo on va prendre en compte
qu'à trois grands types de fertilité
finalement cette fertilité chimiques
dont on parle beaucoup nourrir mes
cultures par exemple la fertilité
physique avant une bonne structure de
sol n'ont pas vraiment de sens si on
prend pas en compte la fertilité
biologique c'est à dire que finalement
la fertilité chimiques et physiques sont
un environnement pour cette activité
biologique qui va falloir prendre en
compte et qui va falloir gérer mais si
la fertilité biologique n'est pas là
pour faire de la fertilité chimiques
vous allez advitam eternam mettre de
l'engrais pour faire de la fertilité
physique advitam eternam vous allez
travailler le sol donc il faut
absolument travailler sur ce carbone
vivant et actif qui vous permet d'avoir
un système qui est autofertile alors
dans cette approche là vous allez avoir
finalement moi j'aime bien ça approche
globale des sols pour moi c'est pour une
action fonctionnel serre ça vous permet
d'avoir un cadre pour réfléchir au
système de production
si vous prenez ces trois types de
fertilité celle dont on parle beaucoup
qui est finalement la fertilité
chimiques et physiques toute la journée
en entend parler de ça quand on a des
conseils ou quand on réfléchit à la
pousse de ces plantes
il faut prendre en compte maintenant la
fertilité biologique et si par exemple
je prends
la compaction et que je réfléchisse à
l'effet que ça peut avoir sur mon
système
eh bien je vais compact et je vais avoir
moins de circulation d'oxygène je vais
avant - espace pour que cette vie puisse
fonctionner un ver de terre c'est pas un
marteau piqueur s'il ya une grosse
semelle de labour il va pas passer
surtout quand il revient au printemps le
ver de terre années' qu'il a niché dans
le fond du sol il remonte au printemps
s'il ya une grosse semelle de la bourse
n'a pas fonctionné il a pas assez
d'énergie pour remonter convenablement
et il va mourir
donc c'est pour ça que le labour par
exemple ça fait partie des techniques
qui tue le plus de vers de terre année
sic dans un sol fertilité chimiques et
bien évidemment la fertilité chimiques
elle est arrivée par la fertilité
biologique donc si vous avez un effet
dépressif sur la fertilité biologique
vous n'avez pas de fertilité chimique
naturelle vous mettez de l'engrais
travail du sol intensif pas de
couverture de sol qu'est ce qui va se
passer bien premier finalement facteur
de stérilisation des sols c'est le
soleil voyez bien qu'on mettait quelque
chose soleil les stériliser un seul à nu
est insolent qui va peu à peu se
stérilise est en tous les cas en surface
il n'a pas de couverture on a vu tout à
l'heure que les racines exulte du
carbone liquide
on a vu que la matière organique et
c'est ce qui permet de nourrir cette
activité biologique et donc le fait de
ne pas avoir de couverture des et pas de
racines active va avoir un effet aussi
dépressif sur cette fertilité biologique
si j'ajoute à ça le fait qu'on va avoir
un effet létale sur certain nombre
d'organismes j'ai besoin de remettre en
cause cette logique du travail du sol
systématique
c'est un besoin car sinon on va avoir
trop de perturbations trop de stress
donc on verra les stratégies tout à
l'heure avec conrad sur comment est ce
qu'on fait pour mettre en route un
système où on n'a pas besoin de travail
de sol et on roule sur cette fertilité
biologique qui doit normalement nous
apporter de la structure je vais passer
sur l'aspect fertilité chimiques
j'ai pas le temps alors qu'est ce qui se
passe quand on traite convenablement un
sol finalement on va y arriver
donc ici vous avez par exemple une
pratique qu'on peut faire donc là je
remercie françois kahn avons mis en
place cette pratique là parce qu'il
fallait aller au bout de la démarche
c'est à dire est ce qu'à un moment donné
je peux rétablir rapidement cette
fertilité naturelle du sol
est-ce que je peux ou est-ce que je peux
pas là vous avez des photos donc vous
avez des alliacées à gauche dans un mail
vous avez des tomates bon
une tête de tomates normal je veux dire
c'est comme si on avait passé un coup de
culte irato sauf que ce sol a pas du
tout été travaillée on n'apporte que de
la paille
on a fait un apport massif de matières
organiques initial pour remonter le taux
de matière organique très vite à 4 ou 5
pour ça on arrête complètement le
travail du sol la fertilité biologie qui
rétablit ce qui fait qu'après comme ton
scène coup de bêche dans ce soldat est
bien la structure est franchement bonne
pour un sol qui a pas vus d'outils
depuis des années donc en fait il ya ce
qu'il faut pour pouvoir sens à
s'enraciner sans problème parce qu'on a
assez de lombrics parce qu'on a assez
d'activités fertilité chimiques elle a
amélioré il suffit de mettre du carbone
pour ça crache de la zot et vous verrez
ces processus là dans les prochaines
conférences
donc ça on va dans un cycle vertueux du
vivant et puis comme j'ai une bonne
fertilité chimiques je peux même avoir
une régulation des bases
c'est à dire que l'aspect chaulage
systématique par exemple si j'ai un sol
acide
on peut moins avoir besoin de faire ça
si on régule par la biologie et par le
carbone alors j'aimerais qu'on revienne
aux bases de la nutrition végétal est ce
important
vous avez ici un solde est infecté et un
seul non désinfectée on va pas regarder
les autres modalités
c'était des mycorhizes c'était fait pour
montrer que les mycorhizes ça marche
mais rien qu'un seul désinfecter un seul
non désinfectée avec l'âme le même
couvert la même densité de semis la même
période et les mêmes conditions
on a une biomasse qui est 4 5 fois
supérieure juste parce qu'elle la vie
dans le sol donc la question que je me
pose c'est finalement qu'est-ce que
c'est qui drive la nutrition végétales
bah ça peut être l'engrais mais vous
voyez que même quand je mets de
l'engrais ça a moins bien pousser
qu'avec juste de la vie donc la vie
c'est le processus centrale cette
activité dans la rhizosphère et cette
interaction avec les micro organismes
également il faut se poser la question
du travail du sol
ça c'est une étude qui est intéressante
parce qu'on a comparé plusieurs régimes
de travail du sol sur une seule et même
parcelle on s'aperçoit quoi on
s'aperçoit qu'entre ici un labour et
puis un semis direct qui a été fait dans
les règles de l'art en a plus 10 tonnes
de biomasse vivante à l'hectare on n'a
pas plus une tonne on a plus 10 tonnes
la question qu'il faut se poser c'est
est-ce qu ici quand on a juste
multiplier par deux la biomasse initiale
qui était très faible
on a assez pour avoir un effet
structurant sur le sol et auto fertilité
sans doute pas donc cette question du
seuil est très importante
si vous regardez par exemple ici c'est
la production de tueries kull de vers de
terre on à 1,4 kg ici dans cet essai en
systèmes labour on a 11 kg par mètre
carré et par an au système semi direct
quand vous regardez ce que ce que c'est
comme tu recules de vers de terre c'est
cinq fois plus de gaz hotte assimilables
cette fois plus de phosphore en soit
plus de potassium en soit plus de
magnésium est vrai que cinq fois plus de
calcium
ça veut dire que le ver de terre vos
rangs biodisponible des éléments donc si
vous mettez du carbone dans le sol qui
va être dégradée par le ver de terre
parce que le ver de terre ils
transportent des micro organismes
il est saine testing sur pattes il va
vous procurer les éléments pour nourrir
votre plante
mais si vous n'avez pas assez de carbone
le ver de terre ne marche pas la
microbiologie ne marche pas et derrière
vous êtes obligé d'embrayer avec les
engrais travail du sol pour minéralisée
etc etc
on en arrive à des inepties ou moi je
travaille en espagne où il ya 0 3 % de
matière organique dans le sol et on me
dit bon on va mettre des bio entre ans
pour pouvoir minéralisée le reste de
matières organiques donc en fait là on
s'en sort plus quoi on est vraiment dans
le haut fond du trou quoi donc ça c'est
très important de garder ça en tête la
biologie c'est ça qui drive la fertilité
et la nutrition de vos plantes
alors ça veut dire quoi un seuil je vous
donne un truc très pratico pratique je
sais qu'à permettre d'agriculteurs dans
la salle grosso modo vous allez faire un
test bench en période d'activité et mars
avril mai ou septembre octobre quand la
chaleur et l'humidité est là pour moi le
plancher d'activité biologique c4 vers
de terre adultes si vous mettez une baie
chez vous avez pas 4 vers de terre
adultes vous avez un problème de
fertilité biologique une bonne activité
biologique ces six à dix verres de terre
par bêcher ça paraît beaucoup mais c'est
la question du seuil
si je passe de 250 kg de verre de terre
à l'hectare à 300 kg je suis sûr que
j'ai pas d'effets biologiques
par contre si je passe de 250 kilos à
une tonne scène que je commence à avoir
ce qu'il faut en matière d'activités
biologique
c'est cette question là qu'il faut se
poser c'est pas toujours se dire tiens
j'ai mis un peu de carbone ça m'a coûté
sa pas fait d'effets ben oui dire qu'à
un moment donné il faut aller au bout de
l'histoire c'est comme de la musculation
la fertilité biologique des sols
c'est à dire que vous allez à la salle
de trois fois dans la semaine vous
mettez devant la glace le dimanche vous
avez pas bouger parce qu'on nous fait un
pendant six mois vous allez avoir un peu
plus de muscle donc c'est pareil c'est
aller dans la bonne direction pendant un
temps suffisant bon je passe ça c'est la
biologie du ver de terre conrad vous
fera son speech ou françois ça ira très
bien
on a des présentations qui sont trop
longues mais grosso modo comme il faut
trois ans pour régénérer votre
population de vers de terre
voilà donc il faut arriver à ça en gros
vous avez les tueries culte qui passe au
dessus des au dessus des pailles et puis
ça vous fait votre lit de semence de 5
cm c'est parfait c'est nickel et c'est
ça qu'il faut viser une petite question
7 rapports
cette approche ressources habitat dont
on a parlé il faut faire des constats
ici on a un paysage agricole qui n'est
pas caricatural c'est 95% que de ce
qu'on peut croiser dans l'est dans les
plaines céréalières
je les ai pas inventés on est sûr
vraiment quelque chose qui est on va
dire classique
est-ce qu'on respecte approche
ressources habitat sans doute pas parce
que malheureusement on n'a pas de
couverture on n'a pas l'alimentation en
carbone a pas de panneaux solaires et on
a du travail du sol systématique ici on
est en bio on travaille beaucoup sur les
matières organiques on a des activités
biologiques en agriculture bio qui
peuvent être pas mal on a encore
beaucoup de perturbations mécanique est
de plus en plus et si on travaille pas
bienne son actif la matière organique en
bio en fait on va dégrader le milieu on
peut arriver des milieux très
problématique même en bio là on est sur
une autre type d'agriculture qu'on peut
appeler l'agriculture du vivant
aujourd'hui couverture maximale
production de biomasse maximale même en
verger vous voyez en verger autres avec
des gros couvert on arrête de faire des
petites pelouse et l'idée derrière c'est
devenir activé ce cycle biologique à
fond pour diminuer les engrais diminué
finalement tout ce qui nous coûte donc
l'habitat c'est insolent toujours
couverts jamais ou très peu travaillé la
ressource et la biomasse maximale c'est
comme ça qu'il faut avoir cette logique
là donc tous les systèmes que vous
consommez ça veut dire quoi finalement
mais des couvertures et giteau
systématique du travail du sol très
réduits ou du semis direct dans l'idéal
la ressource et de la bio masse maximale
faut faire des couverts végétaux qui
produisent faut faire la restitution de
paille de la pro matière organique riche
en carbone le brf demain va devenir
quand même un amendement carbone qui va
falloir traiter on peut pas toujours
dire qu'on va avoir des fans d'azoté si
vous enfouissez du brf dans 20 cm vous
avez des philosophes si vous mettez du
vrs en surface des pas de fans aux
autres il faut viser vers 1 27 tonnes de
matière sèche par hectare et par an
restituer au sol pour alimenter notre
activité biologique
une fois qu'elle est construite ça
marche pas 1% et demi de matières
organiques
ça marche quand vous avez 3 4 5 % de
matière organique voilà
en guise d'ouverture moi j'aimerais
quand même qu'on réfléchisse tous on a
aujourd'hui des pratiques standards
c'est compliqué de changer c'est
toujours compliqué de singer mais c'est
des pratiques des stocks du carbone si
demain on va aller dans une agriculture
bio climatique
on doit aller vers une agriculture agro
écologie on l'appelle comme on veut mais
qui va stocker du carbone donc c'est la
couverture des sols c'est un arrêt du
travail du sol tant que possible c'est
commencer à travailler différemment de
ses rotations culturales et ça c'est ça
qui va nous permet de construire notre
avenir
cet avenir on ne construit pas seul on
va le construire avec un processus
créatif qui va inclure obligatoirement
est systématiquement les agriculteurs
les agriculteurs n'en suit familles
agricoles j'ai toujours vu ma famille
innover sont les agriculteurs qui font
l'innovation les encadrants ils sont là
pour structurer peut-être pour faire de
la référence mais ce sont bien les
agriculteurs qui font et c'est sûr qu'il
faut compter merci beaucoup
[Applaudissements]
merci sébastien on a le temps de
questions pas voilà merci pour ton
interne a percé on a cinq personnes pour
les questions si vous avez des questions
n'hésitez pas je prendrai plus le temps
on a un peu trop long on a cinq minutes
tout était clair oui
tu as parlé de rien de réinjecter
jusqu'à 25 tonnes de matière sèche par
hectare et notamment dans le bide du brf
le brf il faut aussi peut-être savoir le
produire est ce que tu peux dire un mot
aussi sur l'aménagement peut-être des
parcelles ah oui ça s'arrête finalement
2
de la place de l'art dans les systèmes
agricoles voilà c'est à dire que il ya
un besoin effectivement devenir remettre
de la dôle arbres dans les paysages
agricoles alors via de l'agroforesterie
via la restructuration du maillage des
et je crois que ça fait partie
effectivement des pistes à voir c'est à
dire qu'il ya plusieurs sourcing brf
on peut avoir donc les collectivités on
a un souci avec les collectivités malgré
tout c'est que là on a en a tenté le
coup dans les monts du lyonnais
on a on a du bois donc c'est bien donc
on a de l'énergie par contre un panel de
plastique on a pas mal de choses à
l'intérieur donc il faut trier c'est un
peu c'est un peu fatigant donc il ya
peut-être une restructuration au niveau
justement de la valorisation de ce type
de produit là donc faut un effort en
amont en criblage donc c'est une filière
à créer et puis après bien évidemment il
ya tout ce qui est taille de haies et
puis production in situ les feuilles des
arbres
voilà une feuille d'arbre comme tel
quand elle arrive en hiver et
puisqu'elle tombe sur la parcelle un
effet ça apporte une partie du carbone
et puis surtout c'est dans l'entretien
mais après on peut passer aussi sur des
techniques plus avancées avec duteil
courte rotation etc
moi je pense que l'avenir il est aussi
là c'est à dire qu' il va falloir
produire une partie de sa biomasse dans
sa ferme pour pouvoir alimenter après
ces fuites carbone
donc en fait on a une partie du
parcellaire qui doit être dédiée à ça
parce qu'en fait si on parle que des et
c'est ça sera jamais assez et puis c'est
surtout entretenir des kilomètres et des
kilomètres d'eux et ça prend beaucoup de
temps venir récolter duteil courteau
rotation avec la machine adéquate et
faire du broyage là on commence à être
sur un processus qui peut un peu
simpliste réalisé et qui va finalement
prendre beaucoup moins de temps moi je
crois que c'est plutôt avoir sa propre
unité de production de biomasse qui nous
permettra de fonctionner convenablement
une autre question peut-être savoir que
sébastien comme la totalité de nos
intervenants sont sur les deux jours du
salon au niveau des ateliers sous d
autres questions vous pouvez les
rencontrer également sur la parcelle
agricole sur demain est aujourd'hui et
demain c'est bon pas de question
allez c'est parfait merci beaucoup
souhaitent une bonne suite
résumons donc je vous présente france
formulée qui va faire sa conférence
voilà alors ça fait certains ont
commencé ensemble vas-y vient soit donc
qu'il a françois c le président de vers
de terre production vous voyez là il a
sa casquette donc vers de terre
production qui quand même à changer un
certain nombre de choses dans le paysage
agricole mois maintenant quand je fais
des formations sur quinze stagiaires
j'en ai toujours deux ou trois qui ont
vu les vidéos de vers de terre
production et ça permet derrière de
pouvoir dégrossir les sujets agronomique
et d'aller plus loin
et puis il a également fait maraîchage
sur sol vivant c'est à dire on va
jusqu'au bout c'est à dire on va mettre
des tonnes de brf à l'hectare et on va
voir ce que ça donne et finalement ça a
donné des choses intéressantes
je le laisse présenter tout ça merci
françois bonjour à tous je vais essayer
de compléter la proche l'introduction de
sébastien alors je vais compléter de
quelle manière je vais compléter parce
qu'en fait j'ai été fondateur donc du
réseau maraîchage seules vivant il ya
une dizaine d'années et au sein de ce
réseau maraîchage sur le vivant on a une
grande chance c'est que chez les
maraîchers
on a des chiffres d'affaires à l'hectare
qui sont assez importants et donc ça
nous a permis d'user et d'abuser des
matières organiques dans tous les sens
et d'en comprendre réellement les
mécanismes de comprendre à quoi il
pouvait nous servir pour quoi et donc au
sein du réseau maraîchage seules vivant
on a pu user et abuser des matières
organiques faire beaucoup beaucoup
d'expérience notamment sur en
construction biologique des sols et
aujourd'hui on a ça nous a permis de
mettre au point pas mal de techniques
qui permettent de reconstruire très très
vite et les sols ça nous a permis de
tester beaucoup d'hypothèses sur les
fixations biologique sur la fixation
biologique de la zad dans les sols ça
nous a permis de préciser notamment les
taux de fécondité des vers de terre de
voir à quelle vitesse ils revenaient à
quelle vitesse ils étaient capables de
régénérer un sol et vous allez voir
aujourd'hui ça nous permet de mettre au
point des techniques agronomiques
je dirais assez révolutionner donc bon
ça sébastien et déjà déjà
abordé globalement ces sujets il nous
faut globalement du soleil et de l'eau
pour réussir à produire de la biomasse
mais je pense que c'est important de
leur dire à chaque conférence que les
deux paramètres essentiels qui font
pousser les plantes c'est l'eau et le
soleil ça n'est pas le travail du sol ça
n'est pas la chimie npk ça n'est pas la
super génétique de la mort le tout
premier paramètre qui fait pousser les
plantes et qui active les écosystèmes
c'est l'eau et le soleil
j'aimerais comment dire approfondir un
petit sujet c'est la question du seul
vivant
est ce que le sol est réellement vivant
ou pas dans le développement de
techniques au sein de nos réseaux c'est
vraiment à partir du moment où on a
compris que le sol était quelque chose
de vivant à part entière mais vraiment à
part entière il est pas semi vivant il
n'est pas à moitié vivant il est
peut-être vivant il réellement
totalement vivant et à partir du moment
où là considérées comme réellement
totalement vivant que on a réussi à
comprendre comment il fonctionnait avec
des mécanismes très simple des logiques
très très simple on va le voir et qu'on
a vraiment réussi à faire du
développement agricole avec ce seul
vivant
donc qu'est ce que c'est quelque chose
de vivant ici on sait fabriquer tous cas
là dedans mais si je vous demande de
fabriquer quelque chose là-dedans
vraiment de fabriquer et ben en fait
vous est absolument incapable de
fabriquer quoi que ce soit là dedans
vous ne savez pas fabriquer une faille
vous savez pas fabriquer une branche
alors qu'ici on à l'apothéose du génie
humain en termes de fabrication de
manufacturer de génie industriel tout ça
on sait le fabriquer mais quand on nous
met là dedans on est incapable de
fabriquer quoi que ce soit pourquoi
parce que le vivant c'est très complexe
et aujourd'hui encore ça nous dépasse
c'est une technologie qui nous dépasse
mais ce qu'il faut comprendre c'est que
c'est notre technologie on est
constituée nous mêmes et ça c'est très
important parce que on va le voir il ya
tout un tas de concepts qui sont souvent
appliquées aux vivants mais qui en fait
n'ont rien à voir avec le vivant
notamment si je prends des verbes
d'action très simples qui permettent de
fabriquer les outils des objets à gauche
et les verbes d'action qu'on peut les
actions qu'on peut faire pour travailler
sur le vivant se sont pas du tout les
mêmes
et ça c'est un exercice qui je pense est
assez simple puisque ce nous ça nous a
permis de prendre toutes les techniques
agricoles et de se dire mais est ce que
vraiment ça fait partie du monde du
vivant ou pas et notamment
si on se pose la question de sa de quel
côté ça fait partie est ce que vraiment
quand on laboure un champ on amène quoi
que ce soit la biologie à son cycle
écologique à sa respiration à sa
photosynthèse est ce que vraiment on va
dans le sens du vivant la réponse est
évidemment non alors ça veut pas dire
que même dans nos stratégies on
n'utilise jamais aucun outil travail du
sol des fois ça sert à faire quelques
trucs mais globalement il faut bien
comprendre que c'est des technologies
qui n'ont pas du tout du tout la même
nature ça n'a strictement rien à voir et
c'est quand même un des gros problèmes
de notre humanité aujourd'hui c'est
qu'on mélange un peu tout et notamment
parce qu'on vit globalement de moins en
moins au contact avec la nature et qu'on
comprend pas qu'une ville urbanisées
d'urbanisme une autoroute une voiture
c'est quelque chose qui est complètement
complètement différentes vivant et que
c'est pas du tout avec les mêmes
logiques et intellectuels qu'on peut
aborder ces deux mondes est la preuve en
est que en fait nos sols on les a pas
traités comme des choses vivantes et ça
se voit à quoi ça se voit une des
propriétés fondamentales du vivant qui
est la résistance à l'eau vous ne fondez
pas quand il pleut vous fondez pas quand
vous êtes dans la douche
et si je vous demande de me donner un
exemple d'être vivant qui ne résistent
pas à l'eau cherchez bien un être vivant
qui ne résistent pas à l'eau ils font
quand tombé dans l'eau réfléchissez bien
un truc c'est vivant vous le mettez dans
l'autre tu typhon achats ignol très fort
mais non réfléchissez bien
trouvez moi un exemple quelque chose de
vivant
je vais le mettre dans l'eau et aussitôt
il va se désagréger il va fondre la
terre ben justement il faudrait pas et
ben en fait ça tombe bien ça fait vingt
fois exposé la question en conférence et
jamais personne ne m'a trouvé d'exemples
de quelque chose de vivant qui font dans
l'eau et pour cause une des proprios une
des premières propriétés absolument
fondamental de toute chose vivante c'est
de résister à l'eau puisque l'os est
l'élément qui permet de faire circuler
ces ça pue ça constitue tous les fluides
corporels du vivant et c'est un gros
problème c'est que notre sol il ne
résiste plus à l'eau
alors là à droite c'est un petit pic
juste sur le compost
parce qu'en fait si vous essayez de
reconstruire au sol avec du compost vous
allez avoir un problème c'est que vous
seul ne vont pas récupérer cette
résistance à l'eau mais je vais y
revenir un petit peu plus tard donc nos
sols ne résiste puis à l'eau ça génère
de l'érosion bon ça c'est des choses
assez connu quand même mais si je prends
des sols naturels
ici une prairie ici une photo je les
laisse une forêt je laisse les mottes de
terre 7 jours dans l'eau alors ce qui
est important de préciser c'est que ce
sont des mottes de terre notamment pour
la prairie où il n'ya pas de racines
dedans dire que ce sont des parcelles
que j'ai bâchée toute la végétation est
morte depuis six mois j'ai pris la motte
de terre et j'ai mis dans l'eau c'est à
dire que ce ne sont pas les systèmes
racinaires qui tiennent la terre et qui
donne la propriété de résistance à l'eau
non c'est le complexe argileux mixer le
réseau mycéliens c'est tout un tas de
structures carbonée mais cette
résistance l'ol est total puisque cette
mode de terre je les gardais ça fait
cinq ans que je les dans un bac dans ma
serre et elle est toujours là et elle
n'a toujours pas fondu on a inventé avec
conrad la recette de la pollution toutes
les pollutions agricoles à 98 % viennent
de là elles viennent en fait on regarde
toujours le problème par le petit bout
de la lorgnette on regarde la chimie on
regarde les pesticides on regarde les
machins on regarde les trucs un coup
l'ol et marron que ceux ci un coup cela
mais on n'a pas compris que le problème
fondamental c'est qu'il fallait qu'on
ait des sols vivants il fallait qu'on
ait des seuls qui soient résilient à
l'eau et des sols donc qu'il soit
structuré par du carbone ici c'est un
grain de café je le mouille je le mets
dans l'eau ça fait du café si j'avais
mille grains de café seul il n'aurait
pas fondu pourquoi parce qu'il est
structurée par du carbone je prends un
sol gelé mouline bien je le labour jeu
le des chaumes qui sont des choses qui
n'ont rien à voir avec le vivant et je
détruis tout simplement mon sol mais
vraiment je le détruise biologiquement
la recette de la pollution elle est très
simple c'est exactement la même que le
café vous pouvez pas l'oublier vous en
conviendrez toute votre vie mais alors
qui fait cette structure qui fait cette
organisation sébastien en a parlé c'est
l'activité biologique du sol
c'est la partie vraiment vraiment
vivante du sol mais il est important de
malgré tout se souvenir que la partie
moins vivante du sol malgré tout elle a
des propriétés très commune avec le ray
vivons c'est l'ensemble de cette
activité biologique et je vais
m'appesantir un petit peu plus tard sur
le ver de terre qui est le grand mal
aimé de l'agriculture et il va falloir
un petit peu s'en occuper donc juste
expliquer pourquoi le vivant est si
différent du nom vivant c'est qu'en fait
tout est structuré atome par atome de
l'infiniment petit à l'infiniment grand
si vous prenez une souche d'arbre un
bout de bois vous avez un système de
poupées russes un briquet de structures
carbonées de l'infiniment petit jusqu'à
infiniment grand quand on fabrique
quelque chose en plastique au moule très
grossièrement la matière mais on n'a pas
cette structuration extrêmement complexe
du carbone et ça c'est vraiment une
propriété du vivant qu'il faut essayer
de bien comprendre et d'assimiler de
conduire de mettre dans nos techniques
agricoles
c'est que le vivant c'est une année une
nanotechnologie extrêmement complexe que
nous avec nos doigts avec nos gros
doigts avec tout nouveau titre même
technologie qu'on ne peut pas fabriquer
donc comment elle va se fabriquer et bah
c'est elle même qui va se fabriquer
parce qu elle le fait depuis toujours et
ça ça nous permet de bien comprendre
l'impact fins de mieux comprendre
l'impact de tous nos outils sur nos
pratiques agricoles
à chaque étage dans le sol on a les
bactéries les filaments mycorhiziens les
vers de terre les végétaux à chaque
étape le vivant il a mis des êtres
vivants de la bonne taille pour
organiser autant vous dire que vouloir
reste à réparer aéré structuré des sols
avec ça c'est pas beaucoup plus malin
que de penser qu'on va prendre un
pommier on va le mettre dans un broyeur
et qu'est ce qui va sortir du broyeur va
nous produire des pommes réellement
c'est une question structuration c'est
une question d'organisation
si pour vous ça c'est évident que cela
produira pas de pommes de mettre un peu
un premier dans un broyeur ça doit être
évident pour vous que jamais vous allez
structure est biologiquement insolent
avec ces outils là ça ne peut pas
fonctionner ce n'est pas le même monde
comment ça fonctionne sébastien commencé
en parler c'est le cycle de la fertilité
il faut le soleil la photosynthèse c'est
le seul qui nourrit la plante qui
fournit beaucoup de services écologiques
à la plante et c'est la plante qui
nourrit le sol quelque chose d'important
à comprendre c'est que très souvent on
parle beaucoup de la plante vivante en
agriculture alors qu'en fait dans
l'écosystème c'est principalement la
plante morte qui nourrit le seul le sol
mange de la porte
morte tout temps tout le temps tout le
temps à partir du moment où vous allez
redonner de la plante morte à manger à
vos sols faustroll devons redevenir
vivant et beaucoup de vos problèmes de
maladies vont disparaître et la
fertilité va revenir
la notion de décroissance aussi
typiquement ça c'est une notion vous
mélange les mondes
peut-être qu'il faudrait décroître du
béton peut-être qu'il faudrait décroître
des autoroutes des centrales nucléaires
peut-être mais si vous décroissent et du
végétal dans votre système
vous faites quoi vous tendez vers quoi
le désert tout simplement les systèmes
agricoles sur sols vivants les systèmes
agricoles durables et système eagle qui
fixe du carbone doivent être des
systèmes où on maximise la biomasse je
vous dis pas il faut en produire
beaucoup il faut en produire un peu il
faut n'en et maximiser le temps les
écosystèmes maximise la production de
biomasse et ça c'est notre objectif
bon ça c'est les chiffres de biomasse en
gros on a fait tous les calculs à la fin
on en a conclu que dans notre contexte
pédoclimatiques l'intensité du cycle
écologiques étaient autour de 20 à 40
tonnes de matière sèche par hectare et
par an et que c'est ce qui permettait
d'équilibré l'énergie le bilan humique
et ça ça a été la grande surprise c'est
qu'à partir du moment où on a mis cette
biomasse dans le système où les amis de
plein de manières différentes de
l'appareil de la feuille du n'importe
quoi du foin tout ce que vous voulez en
fait ça marche tout le temps ça marche
pas toujours aussi bien il ya quelques
curseur à ajuster mais à partir du
moment où vous mettez ça d'une manière
ou d'une autre avec des couverts
végétaux ou quoi que ce soit ça marche
quasiment à tout les coup sur le tendon
ça j'ai passé là dessus un des gros
problèmes qu'on a quand on arrête de
travailler le sol c'est que la porosité
mécanique en rouge que vous avez fait
avec vos outils et se dégrade elles font
et vous votre job c'est de recréer la
porosité biologique donc ça ça nous
occuper pendant une dizaine d'années
dans le réseau maraîchage survivants
pourquoi pas parce que reconstruire de
la pub porosité biologique d'un sol avec
des radis et des salades
ça marche pas très bien avec un maïs de
quatre mètres de haut on comprend qu'il
va se passer quelque chose mais avec un
radis on n'est pas bon et donc nous on a
passé dix ans à tourner autour de cette
question là
comment on va reconstruire
biologiquement les sols très fortement
très rapidement
pour réussir à faire cette transition et
de l'écologie alors pour tous les
maraîchers qui on dessert les sols ne
font pas sous serre car la pluviométrie
c'est vous qui la réguler ça c'est
extrêmement important
si vous êtes producteur de légumes que
vous avez dessert je vous invite à
commencer votre démarche sous serre vous
aurez beaucoup beaucoup moins de
problèmes de compaction des sols
parce que les sols mais ce compact pas
vu que la pluviométrie est très bien
régulé et donc vous pouvez continuer
tous vos itinéraires techniques
classiques sans jamais travailler les
sols en fait sous serre j'ai envie de
dire ça n'a jamais servi absolument à
rien de travailler les sols sauf si vous
compact avec des engins il faut faire
attention au passage des engins
mais sous ses airs c'est extrêmement
facile d'arrêter de travailler le sol
parce qu'il n'y a pas de problème de
compaction donc on a mis au point un
tout un tas de techniques soient des
techniques très brutal où on a fait des
très très gros intrants matières
organiques
on a fait des systèmes de reconstruction
progressive
notre première démarche est notre
première logique c'était de remonter le
taux de matière organique
parce qu'en fait à l'époque on
comprenait pas vraiment bien comment
dirais-je l'écologie des sols l'écologie
des vers de terre donc on était parti
sur cette approche matières organiques
comment on fait pour reconstruire les
sols au final comment on fait pour
reconstruire le taux de matière unique
des sols vous qu'on a fait des calculs
très simple je prends la branche croyez
moi je veux remonter de 1 % des mots mon
sol je prends de la branche croyez qu'un
coefficient d'initiation de 50 % un taux
d'humidité de matière sèche de 60% et
j'en conclus qu'il faut mettre 130
tonnes de branches broyées pour faire 1
% des mots cd calcul très simple qui
marche à tous les coups mais ça vous
montre l'ampleur du travail refaire
passer un solde de 1 % à 5 % des mots ça
va pas se faire avec une petite une
petite féveroles avec un petit couvert
de phacélie il faut bien avoir
conscience de la dimension des enjeux
il va falloir bosser sérieusement
notamment si vous essayez de remonter de
1 % des mots et de la paille qu'un
coefficient d'unification de 15% pour
faire 1 % des mots il faut mettre 313
tonnes de paille
c'est un chiffre très théorique en fait
on sait que les systèmes racinaires ont
des coefficients d'unification un peu
plus élevé mais peu importe
313 313 tonnes de paille ça fait quelle
épaisseur
ça fait pas loin de 3 m de paille
donc il va falloir nourrir vos sols
beaucoup et là on a fait 1 % en faire
plus d'ailleurs combien il faut 2 % de
matière organique dans le sol on était
parti d'un raisonnement simple les
prairies ce à peu près à 5%
faisons 5% on a reconstruit tous nos
soldats 5% donc des intrants 1 400
tonnes de branches broyées on a intégré
tout ça je montre un exemple après et
puis j'ai des collègues qui ont acheté
des prairies avec 10 % de matières ganic
bah ça pousse beaucoup mieux aujourd'hui
nous en maraîchage sur le vivant et dans
beaucoup de systèmes pour nous
l'objectif c'est + 5 % ces dix et j'ai
fait des essais à 15 à 20 et ça pousse
de mieux en mieux aujourd'hui on sait
pas encore trop où est la limite
malgré tout les plantes sont limitées
par la génétique radidi jours on va pas
le transformer en bavent ça ça marche au
bras mais il ya beaucoup de plantes
condé potentiel pour utiliser ces salles
là donc je vous dis n'ayez pas peur on a
du chemin mais on va aller très loin
donc voilà ça c'est un seul mort j'ai
mis 10 % de brf qui correspond à un
emprunt de 400 tonnes ha dans l'horizon
à 0 30
j'attends six mois que les vers de terre
les champignons commence à digérer la
matière organique
au bout de six mois je mets mon
échantillon de terre dans le dans l'eau
qu'est-ce qui se passe j'ai retrouvé ma
résistance à l'eau en mettant cette
matière organique dans le sol j'ai sur
activer les champignons qui ont créé un
réseau mais signe extrêmement dense
qu'on diffusait du carbone et j'ai
réussi à retrouver grâce aux champignons
dans un premier temps cette propriété de
résistance à l'eau et deux ans après ça
tient toujours
donc un exemple quelque chose que j'ai
fait à marseille ça donne pas très envie
au début un vieux chantier d'autoroute
on vire la merde on prend de la branche
broyer on en met beaucoup je vous dit
pas combien j'en ai mis parce que j'en
ai vraiment mis beaucoup c'était pour
rigoler on a voulu pousser le bouchon
donc là on doit être autour de 20 ou 25
% de matière organique à la fin alors le
truc c'est que ça fait beaucoup
donc là il ya qu un outil est capable
d'y aller c'est le broyeur à cailloux ou
les les gros des souches heures
forestier on a passé sa part tout à la
fin ça donne ça en six mois là on a plus
qu'à attendre un petit peu que les vers
de terre reviennent là vous avez
restructurer une bonne fois pour toutes
vos sols
avec les coûts que cela engendre et
c'est toutes les questions que ça peut
poser en termes d'approvisionnement
mais ce sont des choses qui fonctionnent
qui marche on sait aujourd'hui en six
mois reconstruire biologiquement
insolent c'est quelque chose que j'ai
fait je sais pas à 50 fois dans 50
fermes différentes ça marche à tous les
coups
sauf que là il y avait des moyens donc
on s'est amusé à pousser le bouchon très
très loin en termes de taux matières
organiques
je vous garantis que ça pousse mais
alors quelque chose de bien si vous
passez à marseille allait voir les
salades sont un peu bizarres à une drôle
de tête je vais creusé sur avec les cinq
minutes qui dresse le ver de terre
le ver de terre grand inconnu du monde
agronomique pourquoi parce que nous
avons un chercheur en france et je tiens
à lui rendre hommage aujourd'hui c'est
marcel bouchez qui a travaillé pendant
60 ans sur les vers de terre il a fait à
peu près 400 publications sur le sujet
qui ici à lui une publication de marcel
bouchez c'est déjà pas mal mais il faut
savoir qu'il ya encore six mois
il y avait dix publication marcel
bouchez qui étaient disponibles en ligne
et se livre donc ça fait 30 ans qu'on
forme des agronomes qui ne savent pas ce
que c'est qu'un ver de terre et c'est
pas la peine de me raconter le contraire
ça n'est pas possible donc martin qui
hélas est descendu à montpellier il a
été chercher les 4 m les 400
publications ça représente 4 mais qu'on
a tous canet et tout est en ligne
aujourd'hui sur notre site internet
et enfin on a numérisé l'écologie du ver
de terre et donc on peut avoir accès
enfin au ver de terre parce que c'est
qu'un ver de terre on peut savoir ce que
c'est qu'un ver de terre mais je tiens à
vous le dire quand même parce que c'est
quelque chose qui va tout changer c'est
le ver de terre c'est 70 % de la
biomasse animal tant qu'on ne savait pas
ce que c'était
tant qu'on n'avait pas de ressources
documentaires sur le ver de terre c'est
pas la peine de me faire croire que vous
y connaissez en biologie des sols ce
n'est pas vrai et ça fait six mois qu'on
a scanné les publications donc
aujourd'hui on va pouvoir travailler
avec les vers de terre
donc le ver de terre sa manche 50 % de
matières organiques 50% de ses propres
extrêmement on le sait malgré tout ça
fait des galeries on sait que c'est
important on se doute quand même qu'il
ya quelque chose d'utile là dedans je
vous le dis ça aime vivre à 12 degrés
c'est très important je vois des gens
qui mettent du verre des vers de terre
dans des bacs à 40 degrés ça n'est pas
la peine ils ça ne fonctionnera pas où
certains vers de terre vont fonctionner
mais pas ceux qui nous intéressent les
années sic s'agir tout un tas de trucs
dans le sol des choses très importantes
à savoir vous avez une population
normale de référence de verre de thé
d'une tonne 2 ça produit 600 unités
d'azoté par hectare et par an dans une
prairie c'est ça produit aujourd'hui on
est à peu ça donc à peu près deux unités
d'azoté par jour c'est énorme et marcel
bouchez nous dit dans ces études que
vous avez entre 60 et 80% de la zot des
plantes dans une prairie qui vient des
vers de terre
donc ça fait quarante ans qu'on nous
bassine avec le complexe argileux unique
lésions le machin ou bidule les engrais
les nitrates et tout ça nous on a décidé
de travailler que les vers de terre et
ça marche très bien en fait on n'a même
plus besoin
on s'est rendu compte dans le pire des
sols mort le plus pourri possibles et
imaginables il suffit de remettre les
vers de terre et tours poussent je vous
expliquais vite fait comment on me
donnait deux minutes de plus je passe
aux boeufs
malgré tout que nous dit martial
publication dans ses thèses et c'est que
nous dit marcel bouchez dans ses
publications et ses thèses
vous passez un coup de charrue dans un
horizon 0 30 cm va vous tuer 97% des
vers de terre et il en survie un petit
peu en dessous donc n'essayez pas de me
faire croire que vous êtes en bio vous
avez des vers de terre vous êtes en ceci
vous avez des vers de terre si vous
travaillez au sol vous n'avez pas de
vers de terre ou vous avez un résidu de
populations extrêmement faibles qui est
totalement incapable en fait de mettre
en place ce cycle biologique
par contre ce qui est intéressant ce qui
est ça c'est la bonne nouvelle c'est que
les vers de terre reviennent très vite
pensez-y un ver de terre c'est à peu
près semblable à une limace en termes de
taille en termes d'écologie détritivores
une limace ça fait combien de petits
parents beaucoup entre 10 et 50 et ben
en fait le ver de terre à peu près le
même taux de fécondité
donc quand vous pestez sur les limaces
mahdi doute les vers de terre se
reproduisent à la même vitesse et que ça
peut aller très vite et très vite on va
pouvoir régénérer les sols des calculs
très théorique mais qui marche parce que
je les ai vérifiés dans beaucoup de
parcelles
si vous avez un résidu 10 kg de vers de
terre ce qui n'est pas beaucoup vu que
la population de référence et d'une
tonne 2 et vous avez un taux de
fécondité d'environ vu 10 la deuxième
année vous êtes à 100 kg la troisième
vous êtes à une tonne vous avez retrouvé
votre population gare de terre si votre
sol et pas trop dégradée que vous êtes
plutôt à 50 kg bat l'année date de
l'année 2 vous êtes déjà 500 kg c'est
déjà pas mal
et la troisième année vous pouvez
dépasser la population de référence très
facilement la question après c est ce
que je
monter à 70 tonnes de verre de terre
hectares est ce que c'est possible
où est la limite en fait on la connaît
pas aujourd'hui ça fait cinq ans que je
prends des sols et que je lis sur
nourrit de matières organiques et plus
jean mais plus ils en mangent donc
aujourd'hui j'ai des sols qui sont
capables de manger 40 cm de paille par
an je vais passer à 40 cm de bérets voir
s'ils sont capables d'aller manger mais
on connaît pas la limite en termes
d'activité biologique bon ça n'a pas un
grand intérêt vraiment pour faire du
développement agricole mais c'est une
expérience très intéressante alors le
compost bon on passe le vermicompost
sait pas beaucoup plus malin sauf ceux
vermicompost là parce que là ils ont
fait un système de vermicompost ou mais
directement la plante de d'en faire
travailler des vers de terre dans de la
matière organique alors que le rôle du
ver de terre c'est de nourrir en flux
continu une plante faire du vermicompost
100 m la plante dedans ça n'a pas de
sens comprenez le ver de terre nourrit
on continue les plantes
donc mon vermicompost si je vais être
logique je mets la plante directement
dedans
le flux doit se faire en continu il va
falloir réviser tous ses processus de
compostage qui sont en fait des non sens
écologique
bon évidemment vous pouvez continuer de
vermicompostage vos déchets de cuisine
vous n'allez pas détruire la planète
on est bien d'accord c'est pas très
grave mais quand on commence à le faire
à l'échelle industrielle
il faut rendre cohérent nos méthodes de
gestion des matières organiques alors je
vous en parle de cette dernière
technique
ah oui non je vais revenir là dessus
quand même juste pour finir puisque
aujourd'hui dans le réseau maraîchage
celui dont on a mis au point une
technique assez redoutable
vous prenez le pire des sols plus pourri
mais alors vraiment le truc abominable
j'en ai vu des choses absolument
terrible c'est quasiment que du sable
des taux zéro des taux de matière unique
à 0 4% mais mais j'ai 50 kg de verre de
terre qu'est ce qu'il faut faire pour
obtenir un sol fertile extrêmement vite
grâce aux vers de terre la première
année vous faites rien vous semez un
couvert végétal ou fait un push truqués
vous attendez au sol ils vont se
compacter ils vont être de plus en plus
moche et pourquoi il faut rien faire
parce que quand vous avez 50 kg de verre
de terre ils n'ont pas besoin de
beaucoup manger donc le seul truc que
vous pourriez faire pour activer la
machine c'est de mettre beaucoup à
manger mais comme vous avez 50 kg de
verre de terre de toute façon ils vont
pas les manger
50 kg de vers de terre ça va manger
quelques hurler une tonne de matière
organique dans l'année pas plus mais
vers de teris multiplient mais en année
2 j'en ai déjà 105 kg par contre là on a
les deux je mets un peu à manger
alors je mets un peu à manger c'est quoi
c'est dizaines de tonnes de paille une
dizaine de tonnes de brf un très gros
couvert végétal quelque chose comme ça
mais ma population est pas encore très
développée donc c'est pas la peine que
je remette des tonnes par contre la
troisième année ils ont refait une
génération petit et là faut que je mette
à manger à bloc donc nous ce qu'on fait
c'est ce qui marche le mieux c'est de
mettre 5 cm de branches broyées partout
entre à l'automne de la deuxième année
et comme ça j'arrive au printemps de la
troisième année et j'ai aimé entre une
tonne et 5 tonne de vers de terre qui
sont là vous plantez dans le brf
et ça pousse et ça pousse mais alors
quelque chose de dingue j'ai un seul
dégradé à 0 4% des mots avec des très
mauvaises conditions
à partir du moment où j'ai retrouvé mes
vers de terre en trois ans à partir du
moment où je leur donne beaucoup à
manger j'ai une fertilité absolument
exceptionnel et je vous garantis qu'à
voir ça fait peur
en fait il suffit d'avoir des vers de
terre pour que ça pousse alors après il
faut veiller à l'irrigation il faut
faire un certain nombre de choses parce
que votre sol est quand même très
dégradée il est compact et c'est pas un
seul super super mais on arrive comme ça
à mettre en culture des parcelles avec
vraiment rien juste un tout petit peu de
matière organique et juste qu'on a
compris le taux de fécondité du sol du
ver de terre le vermicompost j'y viens
ça alors j'ai pas de photo de
l'expérience qu'on est en train de mener
parce que c'est tout récent aujourd'hui
en hydroponie on est capable de faire
des 50 kg de tomates hectares c'est un
peu les records en termes de production
de biomasse en chimie total ces systèmes
là on a commencé à les remplacer avec
des vermicompost géant et ça marche du
premier coup
donc au lieu de mettre des gouttières là
avec deux l'hydroponie bas vous mettez
des grands bacs
vous mettez des matières organiques un
peu de minéral vous mettez des vers de
terre de vermicompost vous attendez qui
se multiplient vous plantez vos tomates
et vous avez exactement les mêmes en moi
et c'est du 100% en organique c'est du
100% on peut pas être bio parce qu'il
faudrait faire des rotations mais ça
marche du feu de dieu avec des vers de
terre de vermicompost donc ça c'est la
révolution qui va arriver dans les
années qui viennent c'est qu'en fait on
va complètement supprimée l'hydroponie
chimiques parce que c'est extrêmement
coûteux alors que mettre un petit peu de
matière organique dans des bacs avec des
vers de terre ça coûte rien du tout et
on est en train de mesures et
l'augmentation de valeur nutritive et
toutes les caractéristiques nutritive
des fruits qui sont en train d'évoluer
je vous remercie merci françois
est-ce que vous avez des questions à des
questions oui à la question on a quatre
minutes trente pour les questions de
près trois questions vous dites que les
donc les vers de terre vivent à 12
degrés l'été ils descendent en
profondeur donc est-ce que le travail
d'été en période sèche nuit au ver de
terre type des compacteurs type
alors si tu as une maison en toi tu
habites dans une maison si je prends un
gros rouleau compresseur et j'ai crabots
ita maison quand tu es en dehors de la
maison des contes en août est pas
content
combien de temps mais un ver de terre à
construire sa galerie à construire sa
cabane de vers de terre à construire ses
alvéoles pour se reproduire ses fins
tout ce bazar c'est des mois et des mois
et des mois de travail
alors oui effectivement l'été les vers
de terre sont plus en profondeur et
quand tu vas passer ton coûte des
chômeurs l'été tu vas - les détruire
c'est vrai mais mais le problème c'est
que tu viens juste de défoncer son
habitat quand même et donc quand il va
pleuvoir qui va se remettre en route il
va lui falloir un bon mois pour essayer
à peu près de retrouver une galerie en
bon état et la deuxième chose
le deuxième souci sur la mortalité des
vers de terre c'est que il faut les
nourrir
c'est vraiment les deux choses peut-être
que tu peux ne pas les tuer mais tu vas
quand même détruire leurs maisons
hélas l'autre question que tu dois te
poser c'est ce que malgré tout en plus
j'ai nourri parce que le premier un d
aussi des trucs qui fait mourir les vers
de terre
c'est juste le manque de nourriture mais
donc oui tu peux limiter la mortalité
des vers de terre mais globalement de
toute façon ils vont pas aimer et écoute
des chômeurs après ça toi de soupeser
quel est vraiment le besoin de déchaumé
etc
ça reste un compromis acceptable j'ai
envie de dire tant que t'as pas trouvé
mieux merci à ce que quelqu'un d'autre
et une question
oui à l'honneur le terme anastomose
pourquoi j'avais le terme anastomose à
wil anastomose alors anastomose
racinaire par exemple tu prends une
forêt de douglas qui sont des clones
très souvent si tu vas après une coupure
une éclaircie de la parcelle
tu vas voir des souches où il ya un
bourrelet de cicatrisation
parce que la souche allait pas morte en
fait et pourquoi elle n'est pas morte
parce que les racines se sont soudés
avec les autres arbres et ça ça
s'appelle une anastomose racines et les
tissus se soude et donc les douglas qui
a autour il utilise l'ancien système
racinaire du douglas qui a été coupée
pour leur propre compte et en fait très
souvent dans les forêts d'arbres de
clown ta parcelles c'est un seul et
unique êtres vivants en fait parce que
toutes les racines sont en osmose et tu
peux faire des anastomoses avec les
branches par exemple les est ample et
sage quand tu complet ce lait et une
greffe c'est une anastomose aussi mais
l'anastomosé beaucoup plus souvent
utilisé pour les racines en fait on
parle souvent d'un atome hausse
racinaire merci bien
[Applaudissements]
merci françois on est très en retard
donc il y avait une pause de 20 minutes
on a cinq minutes de pause si vous
voulez boire un p'tit coup aller aux
toilettes vite fait prendre un petit
café et on recommence dans 5 minutes
avec conrad sur l'élevage autonome et
agriculture de conservation
1
les cantons
1
oh
on va reprendre si vous voulez bien vous
rasseoir s'il vous plaît
bonjour
oui
il ya beaucoup de choses à discuter
après ces présentations c'est vrai mais
vous aurez peut-être cet après-midi dans
les espaces des changes
s'il vous plaît
personne au fond de la salle si vous
pouvez revenir vous installer on va
reprendre
1
on va reprendre si vous voulez bien vous
installer
je sortais que
1
donc je vous rappelle que françois mulet
et konrad schreiber anime des formations
cet après midi auquel vous pouvez
participer
voilà merci donc je vous demande
d'accueillir maintenant konrad schreiber
on va dire président de la vache
heureuse conseillers et formateurs
on avait vu le tueur de conservation des
sols et il va nous parler d'élevage
autonome et la culture de conservation
merci bonjour à tous
bip bip donc je vais me représenter
rapidement je suis un des responsables
que les sols vivants existe j'ai donné
de ma personne vers de terre production
où j'ai participé à la création avec
françois mulet l'idée c'était de changer
radicalement d'agriculture de redonner
du sens aux paysans et de se dire bon
allez il ya tout un tas de critiques qui
sont sans doute justifié sauf que
j'écoute pas les critiqueurs je pense
que à chaque fois qu'on a abordé le
dossier agricole on s'est rendu compte
que globalement c'est une critique est
justifiée
celui qui critique il est incapable
d'amener une solution donc on a décidé
de les construire nous mêmes nos
solutions adaptées aux agriculteurs et
aux paysans alors mon premier métier ça
a été l'élevage donc j'y suis à nouveau
avec un projet qui s'appelle pas vers de
terre production mais qui s'appelle la
vache heureuse
cette vache heureuse elle va
révolutionner l'élevage français parce
que ça va devenir le standard national
de l'élevage lors là dedans c'est pas
très compliqué vous ne nourrir et plus
jamais vos vaches avec du maïs tu
ensilage voilà c'est aussi simple que ça
et vous produirez autant de lait et de
viande qu'avant donc on a commencé à
travailler ça parce que c'était beaucoup
beaucoup plus rentables beaucoup plus
favorable à l'agriculteur beaucoup plus
favorables à la santé des vaches est
donc aujourd'hui tout le monde est un
petit peu pris de court
parce qu'on pense il est impossible de
produire par exemple dix mille litres de
lait avec de l'herbe du foin de
l'ensilage d'herbe des mélanges
graminées et légumineuses ou des luzerne
et en fait ça c'est du baratin de
techniciens qui ont travaillé dans des
instituts à faire des références sur du
maïs ensilage et ces gars là ils ne
savent globalement pas faire autre chose
donc tout leur réseau de référence
rentrer là dedans est tout ce qui existe
à côté ça n'existe pas puisque ça ne
fait pas partie des références
techniques de ces gens là alors
aujourd'hui le peu l'autonomie en
protéines ça va vous donner de
l'autonomie sur les fermes et des
revenus c'était ça le grand axe de
travail c'est sauver l'élevage français
de la déroute économique et technique
que conduisait que produisent les
instituts avec le système maïs soja
alors on a gardé du maïs il ya aucun
problème mais on va le faire
différemment
alors faut que je le bon bouton home
voilà pour démarrer de l'économie on a
d'abord fait une simulation excellent
alors la lisez pas le tableau 1
c'est vous n'aurez pas le diaporama sera
disponible pour ceux qui le veulent je
donne tout parce que ça sert à rien que
je garde si demain je meurs sur la route
tout est perdu donc autant que je vous
le donne et du coup on se rend compte
que quand vous faites des simulations
sur une base travaux agricoles en
bretagne donc des chantiers qu'on paie
vous avez des coûts vous aligner des
coûts et peu importe ce que vous faites
dans les différentes productions mais
vous avez des charges et finalement vous
avez des charges de à peu près 900 euros
là j'ai encore 850 la jeanne et 1000 en
fait c'est variable selon les choix
techniques que vous allez faire mais on
voit très vite qu'un système luzerne
foin avec des sur semi de méteil en est
à 1100 euros
et à côté de l'herbe pâturée à peine 324
voilà et puis tout le monde va dire
super vivre l'herbe pâturée parce que
c'est pas cher sauf que je suis dans un
pays où il ya des sécheresses je suis
dans un pays
il ya divers et que l'herbe pâturée elle
est bien au mois par an 2 peut-être
et puis tout le reste je patine quand
même avec mon herbe pâturer et elle
pourrait me coûter très cher à côté donc
on a commencé à regarder les systèmes
globaux et on a commencé à les
caractériser aussi sous forme de
protéine par exemple dont il ya des
systèmes qui font six pour cent des
maths et d'autres 16
voilà et puis on continue ses analyses
un petit peu technique alors on fait ça
sur un excellent et un moment donné on
se rend compte que ça va nous faire des
rations ici et puis j'ai une deux trois
quatre cinq six sept huit les 9-10
ration possible avec les aliments que
j'ai dans mon tableur et à chaque fois
la ration va l'évaluer elle permet de
produire du lait on va dire 28 litres et
il me faut du tourteau 4 kg demi 3,8 05
3,6 2,1 09 09 09 3.81 envergure voilà et
donc la quantité de choses que je vais
racheter en plus par rapport à mon
travail que j'achète déjà ici et qui me
coûte
eh bien ça va faire la pluie et le beau
temps dans les fermes et les stratégies
on peut les reconstruire et ont peu
avant d'y aller les simuler donc qu'on
laisse emule et quand le prix du soja
est pas très cher autour de 350 euros la
tonne
toutes les rations se valent quasi
c'est-à-dire au nez autour de 100 euros
un petit peu moins 90 euros la tonne de
lait produite c'est le coût de
production le coût alimentaire de la
production du lait et là tout va bien
quand le soja et pas chère à peu près
toutes les solutions se valent et puis
on a eu des surprises parce qu'on a eu
la crise du soja ya une dizaine d'années
et puis elle est toujours là la crise
quand vous avez du soja très cher à 550
euros la tonne vous rendez compte que
certaines solutions b vous avez quasi de
90 ou passer à 150 ou 140 donc là j'ai
une culture et j'achète du tourteau et
ça s'appelle du maïs ensilage soja alors
ce prêt du colza
ce que vous voulez mais ça change pas
grand chose tout est indexé et que de
l'autre côté j'ai un système qui en
double culture autonomie sur sol vivent
en semi directe qui lui au fur et à
mesure que le soja baisse vous gagnez de
plus en plus d'argent et vous avez la
capacité de faire baisser vos coûts de
production alors ça je suis désolé de
dire je vais taper sur l'institut que
fully d'elle en france un élevage
parce que c'est ça qu'ils devraient
travailler
l'institut de l'élevage devrait être au
service de l'élevage et du revenu des
éleveurs
donc à un moment donné si moi j'arrive
avec un simple tableur excel
je me demande ce qu'ils foutent et on en
a ras le bol donc moi je me permets le
conflit et le clivage mais c'est pour
que tout le monde comprenne qu'il est
temps de travailler un tout petit peu
alors effectivement je commence à
comprendre que quand tu es aux 35 heures
ici ben t'as pas envie de te casser la
tête et puis que là t'as pas de chance
voilà le pitch est aussi simple que ça
alors on a décidé de sauver les éleveurs
on a décidé de voir ce qui se passe là
alors ça s'appelle la vache heureuse on
va comparer deux ratios la ration une
maïs correcteurs et la ration de double
culture de maïs avec une intercultures
qui va être un méteil le méteil fait la
protéine qui va aux vaches et le maïs
fait du grain qui fait l'énergie et donc
sur le même hectares on peut produire
deux cultures d'accord la protéine et
l'énergie pour nourrir le troupeau
autonome alors on y va et on a essayé de
comprendre les grands axes de travail
qu'avait à faire un éleveur quand il
fait une ration autonome en protéines
c'est la ration verte ici voilà j'innove
c'est la ration 2 elle contient 60 à 70%
de fourrage richard les maths et
cellulose brut
on rajoute de 40 à 30% d'énergie c'est à
dire
céréales sens aigü l'os brut est en
équilibre une ration autour de 22 kg de
matière sèche à gérer avec un petit peu
de fibres
exactement comme la ration de référence
maïs 70 à 80 % du maïs du correcteur à
20% et un petit peu de fibres pour finir
les vaches dans les deux cas elles ont
les mêmes quantités de cellulose elle
peut manger la même chose sauf que ça je
ne suis jamais autonomes parce que je
vais acheter du tourteau et ici je peux
tout produire dans ma ferme sur le même
ha si je suis techniquement au point est
là actuellement il ya eu la sécheresse
mais je vous garantis que quand les
éleveurs ont quatre ou cinq pour cent de
matières organiques avec des sols
vivants et des sols qui digère 15 à 20
tonnes de matière sèche notamment grâce
à la paille du maïs grain qui la
deuxième culture de l'année eh bien on
va sortir alors un ensilage ça fait des
maïs de deux mètres de haut avec la
sécheresse il ya entre 80 et 100
quintaux partout on est bluffé c'est des
maïs qu'on dit son petit pouce pas mais
ils ont fécondé
il ya du grain et un ans il du grain
là tu dis ça va chauffer parce que
maintenant on a ceux qui pleurent qui
sont dans le vieux système et ceux qui
rient qui sont dans le nouveau système
et moi je fais ça du développement
agricole tous les jours là dessus alors
on va s'occuper de notre ration de
référence maïs soja et puis on se rend
compte que c'est 80% de la ration 20% de
ce que j'achète
et puis sur 22 kg ingéré janet 18
produits dans mon champ et j'en ai
quatre et demi que j'achète en brut et
puis si on continue ben c'est pas très
compliqué en haut ça va me coûter selon
le rendement entre 5 et 15 euros ou 15
centimes le kilo de matière sèche et en
bas eh bien ça me coûte selon le coup de
le prix du soja entre 25 et 55 centimes
il est pas cher 25 centimes il est cher
je double et quand j'ai fini mon travail
eh bien il ya un truc très simple qui
arrive le coup de mon maïs selon
sécheresse ou pas et rendement il passe
de 1 euro à 2,7 et montceau ja lui il
passe de 1 euro 12 ou de 1 euro à 2,5
et puis là vous êtes un petit peu
médusés pas ce que vous dites d'un quand
j'ai fini ma journée l'année aux jo
cumule une sécheresse bien ça me coûte 4
euros et demi parce que je vais avoir le
coût de production élevé avec la
sécheresse plus éventuellement une crise
du soja et à 4 euros et demi il ya plus
seul éleveur en france qui est capable
de gagner sa vie et donc j'espère qu'il
va faire beau j'espère qu'ils repas de
sécheresse et j'espère que le soja sera
pas cher si je fais une agriculture où
j'espère quelque chose d autre
je peux vous garantir que vous êtes mort
parce que je dois espérer que moi je
travaille mieux que ce que les autres
veulent bien que je fasse
et puis les autres la société là tout
intérêt à vous ponctionner l'argent
maximum parce que c'est de ça qu'elle
vit donc à vous vendre cher le soja
regroupant nos chers les un an et
éventuellement elle va vous donner des
mauvais conseils pour que vous passiez
mal la sécheresse parce qu'elle sait
qu'avec ça vous achèterez encore de la
nourriture cher par dessus donc on est
coincé avec notre système on a été voir
l'autre celui des rations innovantes et
puis on se rend compte que pour 22 kg de
matières sachant gérer ses quinze kilos
de fourrage
parce qu'ils ôtent fourrage ça coûte
entre 5 et 10 centimes c'est moins cher
à produire parce qu'on peut mettre des
légumineuses et tout un tas de trucs
la ration par jour et d'avariés de 8 à 1
euro 50
mais ce sont les rendements parce que la
sécheresse elle existe quand même voilà
et puis finalement j'aurais 30% de maïs
hippie dans la ration ça m'en fera 7 kg
de matière sèche que ce maïs et pis
quand tout va bien que je fais mais sans
qu'un taux de maïs eh bien ça fait 10
centimes
allez j'en fais un petit peu moins ça
fait 15 voilà et que ma ration
finalement elle va coûter
2 071 euros 100 par jour et c'est le
rendement que je fais sur ma ferme qui
deviennent déterminants conclusion cette
ration là si on rajoute les deux paquets
elle varie de 1 euro 50 à 2 euros 60
pour 28 litres ce qui fait qu'une le
prix à la tonne savent à 55 euros quand
tous les curseurs de rendement l'année
est bonne tout va bien je suis descendu
très bas au prix du lait est la même une
année mauvaise je double mais je reste
en dessous de 100 euros les mille litres
alors tout à l'heure j'étais à combien
non je ne veux pas le faire comme ça si
j'ai bien travaillé j'ai la synthèse
voilà et donc la synthèse n'est pas très
compliqué ici je vais varié de 70 560
euros les mille litres de lait est je
suis à la merci du marché de la
sécheresse de l'autre côté je suis entre
55 et 95 je suis autonome et je maîtrise
des charges
même en grèce je suis moins cher que le
vieux système et après tout le monde
pleure tout le monde va à la manif tout
le monde râle et en fait on sait qu'on
commence à se rendre compte que le
travail ici il est de produire des
fourrages en toute autonomie avec la
bonne agriculture or finalement on peut
faire des hypothèses de charge
on va passer et puis voilà la synthèse
de ce travail là c'est à dire 40 ans
donnait tous les agriculteurs sont
devant le même problème
mon revenu dépend de quoi
à un moment donné je paye tout un tas de
choses qui sont chères je paye là zot
pour les cultures là zot pour les
rations la zot que qui va fuir dans
l'eau parce que je travaille le sol et
le lessivage
je vais payer le carburant est ce que ça
sert à quelque chose de travailler le
sol quand les vers de terre le travail
pour moi maintenant vers de terre c'est
gratuit y'a pas de sécu il n'y a pas de
manif il n'y a pas de syndicat ya pas de
grève il ya besoin d'une bonne maison et
de nourriture voilà et là vous dites bon
allez on va quand même travailler avec
eux ils sont bien
plus sympa que la cgt ou bien plus sympa
que la fnsea
et là vous dites bon ok on a compris
et puis finalement on gaspille de
l'énergie
si je passe trois fois dans un champ
alors que une fois suffi pour semer ses
de l'énergie gaspillée c'est du temps
gaspillé mes machines elles coûtent cher
les pièces d'usure et le temps que je
passe et puis finalement en face vous
avez des choses gratuites pour en
profiter
la zone des cultures vous mettez des
légumineuses ça va beaucoup mieux
la santé des rations la matière azotée
du fourrage riche en légumineuses c'est
parfait la zot dans l'eau je recycle des
nitrates avec des sols vivants
donc ça pousse au mieux les vers de
terre en plus le carburant et on se rend
compte que la bioénergie le soleil c'est
un carburant phénoménal pour faire
pousser les plantes donc vivre la
sécheresse sur des sols vivants
vous verrez ça ne fait que pousser et
puis finalement pas de travail du sol b
c d économie de machines et de temps
l'activité biologique travail pour moi
et la biodiversité
c'est le premier outil de production
d'une ferme et ça un miracle une maison
et de la nourriture et c'est gratuit
donc on se dit bon on va profiter de la
gratuité que nous offre la biologie et
que nous offrent les plantes que nous
offre cet écosystème produire consommer
recyclés au finalement quelques photos
un cas d'école c'était chez krys abadie
où on apprend on a créé à la vache
heureuse le premier modèle
de système et on peut le décrire de
façon assez simple
allez il a 100 hectares en 83 il a trois
et demi pour cent de matières organiques
vingt ans plus tard ben il est arrivé où
dans les années 2000 il est arrivé un an
et demi deux et puis se pose des
questions qu'est ce qu'il va faire il
doit changer le sol ce compact ça va de
moins en moins bien
de plus en plus d'intrants donc est ce
qu'on fait de lui y va au brésil et au
brésil il ya quelque chose que personne
n'a compris qui s'est passé grâce à
l'aide internationale notamment des
agronomes français et l'on découvre une
histoire un petit peu bizarre
le cirad a le droit de développer de
l'agriculture innovantes au brésil mais
il est interdit de travailler en france
parce qu'en france célina y travaillant
et donc on a un truc un petit peu
bizarre les innovations et se passe au
brésil avec des agronomes france est
admirable et nous en france on n'est pas
au courant de rien mais grâce à internet
aujourd'hui on est au courant
donc on a fait revenir les technologies
les technologies elle s'appelle du semis
direct sous couvert végétal c'est lucien
séguy qui incarne sa à merveille
on dirait sait où on va dire c'est le
pape de l'agroécologie c'est le gars qui
a tout compris avant les autres et qui
nous a mis sa debout on ramène les
technologies en france et le brésil ce
qui s'est passé quelque chose
d'important c'est à dire que quand il a
une agriculture de mer de misérables
fait par des colons européens de merde
qui détruisent la forêt qui détruisent
les sols qui laboure la terre on à la
misère et la dictature
il faut comprendre ça noah paysans j'en
veux pas de ça et donc ce qu'on fait et
agronome c'est rendre les systèmes de
productifs grâce au sol vivant et
couverts qui produit en permanence
copier le système de la forêt pour faire
l'agriculture et quand ils vont le
mettre en route ça va produire tellement
que le brésil va devenir la première
puissance agricole mondiale incapacité à
produire alors on pense ce qu'on veut
mais bon c'est un cas et ils vont passer
de la dictature à la démocratie
grâce à une agriculture
duke type en fait une agriculture qui
produit rien vous aurez la dictature
donc ça c'est des leçons de l'histoire
qu'il faut intégrer comprendre et
connaître et donc ce gars là est ce
qu'il va faire il va intégrer des
techniques modernes et puis là dans un
assolement qui va évoluer entre 2010 et
2011 jour d'hui 2018
on va faire une culture maïs soja et
puis on va faire des doubles culture et
petit à petit on va avoir 28 hectares de
maïs 38 hectares de soja un petit peu de
blé un petit peu d'orge et on se rend
compte que la double culture
en fait il va cultiver quasi deux fois
la totalité de sa surface c'est à dire
que sur 100 hectares il en cultive 180
réellement deux récoltes par an on a
fait ce travail là il est quasi
adaptable partout en france sauf dans
les montagnes voilà alors bon on fait
les bilans biyouna ça va passer ce qu'il
faut comprendre c'est que la double
culture lui donne cette production en
plus dans l'élevage qui va lui donner de
l'autonomie tout simplement
et puis cet élevage qu'est ce qui fait
en 2000 ils achètent des tourteaux de
soja et en 2014 il en vend et il est
autonome pour son troupeau
donc on voit bien que la performance des
fermes c'est un peuple c'est une
performance de système d'agronomie et de
mise en culture des terres avec des
techniques adaptées
voilà donc on a commencé à réfléchir sur
quelque chose de particulier c'était la
restitution au sol c'est-à-dire ce sol
là dans cette ferme là ils mangent 7,4
tonnes de carbone par hectare et par an
ça ça vous multiplié par deux et demi
vous avez la matière sèche c'est à dire
là on a une ferme qui nourrit son sol a
quasi 25 tonnes de matière sèche par
hectare et par an tout en réalisant deux
productions
or les productions les photos on passe
ça intéresse personne vous aurez ça en
fait ce qu'on se rend compte c'est que
ça c'est l'interculture et derrière va
arriver une culture de maïs ou de soja
et quand on fait le bilan économique de
la ferme en un résultat net qui va
bondir de 300 % pour un produit brut
doublé voilà est en pleine crise
agricole on cherche des revenus on va
manifester à paris ont déversé du fumier
devant les préfectures et on oublie que
le premier travail à faire elle est dans
nos fermes
voilà je vous remercie merci conrad de
ce que vous avez des questions
oui bonjour puis à champillon écoutent
oui ça va être très bon là tout ce que
tu viens de dire
par contre je pense que le fabuleux défi
qu'on a relevé parce que les sécheresses
c'est une chose mais c'est les et aussi
les augmentations de température
parce que si on n'a pas d'eau et qu'on
ait des températures comment l'as-tu
peuvent implanter toutes les graines que
tu veux il n'y a rien et je pense que le
gros défi c'est comment préserver
l'humidité nos sols et ça c'est je pense
qu'il ya des alliés avec ce que tu viens
de dire oui je pense que ça nous donnera
un peu d'avenir mais à moi je bon je
suis dans ce milieu depuis un certain
nombre d'années
le hic que j'ai c'est que man préserver
l'humidité des sols
alors c'est pas très compliqué à dire
c'est un petit peu plus compliqué à
faire
on se rend compte que quand on est avec
désherbage préserver l'humilité d'un sol
c'est d'avoir deux choses dans un
herbage des racines profondes
donc là on n'a pas de bons regard sur la
génétique végétale c'est à dire dans une
prairie multi-espèces on a des racines à
30 cm dont 142 trains m d'ontera 2
mettre d'accord et donc où sont toutes
ces plantes qui nous donne ces
informations est est-ce qu'elles sont
présentes dans nos fermes
quand vous avez dû rayer anglais trèfle
blanc c'est niet ça marche pas d'accord
parce que c'est trop superficielle donc
un regard sur les racines et on s'est
rendu compte que quand on gère des
herbages il est interdit de raser les
prairies sous peine de mort de l'herbe
c'est à dire que l'herbe quand elle est
rasé elle ne résiste pas aux coups de
crocs qui arrive c'est à dire il faut
minimum 10 12 cm dans le champ quand
arrive un coût de 5 ou 2 sec parce que
la plante va voir sa première partie
brûlé mais ça lui permet de protéger son
plat totale âge et son système de
reproduction
ensuite si on veut de l'herbe qui pousse
en plein été en pleine sécheresse il
existe une plante extraordinaire elle
est connue des gars qui font de lents
bouche sur le secteur de roanne et tout
c'est gérard du serbe qui m'a appris ça
c'est le synodaux mme dati long c'était
une espèce de chiendent et ça c'est tip
top pour nourrir les animaux ça pousse
en pleine sécheresse et vous fait trois
coupes cas y'a rien qui pousse
et ça ça fait du gm cul sur les animaux
on n'a jamais vu mieux
par contre vous trouverez personne à
vous vendre du synodaux dactylo qui est
un changement d'accord parce que le
chiendent
c'est bien connu c'est une herbe à
détruire c'est bien connu
sauf que là dans nos prairies on en aura
besoin donc ça c'est la prairie on
commence à retravailler sa donc où est
l'offre génétique adapter au changement
climatique n'existe pas d'accord et en
règle générale la génétique que vous
semez dans vos champs c'est juste que de
la merde alors les mieux s'en sont un
petit peu mieux sorti les suisses avec
leur prairie multi espèces mais il ya un
petit peu de boulot encore on a une
autre question d'un ici alors l'autre
question pour le sol c'est le paillage
il faut le paillage sur le champ
d'accord c'est à dire la ration de
carbone
la problématique après c'est qu'on va
utiliser le son le son c'est difficile
de son état fait alors je vais je vais
vous servir le débat
quand vous faites du semis direct sur
sol vivant avec plein de vers de terre
farcie que c'est bien structuré vous ne
faites plus de repassions la rotation
c'est un truc du moyen-âge
ça a été l'amélioration du moyen âge par
olivier de serres sur un système travail
du sol est temps que vous vous embêter à
faire une rotation vous serez perdu les
herbages désherbage et des cultures des
cultures ce qui fait que quand je sais
me du chant danse in aux dons dans
mépris ça ne revient pas m'embêter dans
mes cultures et je commence à séparer
les systèmes et plus on va mettre de
plantes plus vous allez les mélanger
plus vous allez avoir des systèmes
d'intercultures mélanger multi espèces
est bien moins vous aurez besoin de
faire de rotation parce que sur la même
parcelle vous aurez 10 plaintes en même
temps c'est à dire dix rotations
permanentes en même temps donc l'idée de
la rotation avec vos sols vivants qui se
prépare c'est une idée
allez terminer ça appartient au travail
du sol mais pas à notre nouvelle
agriculture et là on a commencé à faire
du ménage je vous garantis ça marche à
merveille mon aux cultures de blé dans
du trèfle blanc multi espèces de trèfle
multi espèces de blé s'entend après vous
êtes encore et le rendement il ne fait
que monter jusqu'au plateau liés à la
sécheresse et au sol merci conrad
si vous voulez approfondir le sujet
conrad shreiber sera temps formation
tout l'après midi à partir de 14 heures
donc 15 places mais 16 ou 18 20 ans à gr
merci conrad
je vous demande d'accueillir maintenant
franck büchler qui va nous parler de la
réintégration de l'élevage dans la série
et culture en lecture de conservation
voilà il est conseiller indépendant
outils voilà merci
parfait
bonjour à tous vite fait le cursus que
j'ai eu et pour aussi comprendre
pourquoi j'en suis arrivée là donc j'ai
été pendant plus de 15 ans conseiller
dans une dans un organisme professionnel
agricole et j'avais en charge
l'animation de groupes de développement
agricole et j'étais j'ai toujours été
sensibilisés sur la qualité des sols
parce que je sentais que ça se dégrade
et puis on de fil en aiguille quand vous
touchez à cette problématique là vous
allez très très vite en fait sur
l'agriculture de conservation parce que
c'est probablement l'une des voix les
plus vertueuses en tout cas pour
améliorer les sols et puis à un moment
donné vous passer les caps et puis vous
sentez que pour aller plus loin il faut
sortir de sa zone de confort et sortir
de sa zone de confort ce de dire par
exemple
à des agriculteurs céréaliers beaucerons
qui serait peut-être pas mal peut-être
de réintroduire des animaux dans le
système pour avoir un peu plus de
cohérence alors pas pour l'aspect
bucolique de la chose mais pour
améliorer le système
et puis bah on me dit bah oui bah fais
le toi puisque tu es si malin donc je
suis pas mal hein mais par contre je
suis pas fou je suis parfois un peu fou
et donc j'ai décidé de reprendre une
ferme et de partir dans cette aventure
là alors pour poser le la problématique
je vais vous parler de mon cas de
l'exploitation agricole que j'ai repris
en sologne où on part où je pars avec
des sols qui ont entre 0 5 et 1 point de
matières organiques et qui oscille entre
5 et 5 ennemis de ph voilà comme ça
le cadre est posé et donc un système
céréaliers très intensifs où on a fait
chuter la fertilité des sols donc c'est
des sols des sables limoneuses sur
argile
donc c'est très peace l'hiver est très
sèche en l'été et l'objectif c'est
d'inverser les choses alors je en fait
je m'appuie souvent là dessus et
notamment avec les agriculteurs avec qui
je joue la campagne parce que ça a le
mérite d'exister et puis ça permet de
poser j'irai un socle même si c'est pas
assez perfectible et qu'on s'appuie
aussi sur d'autres approches en fait
vous avez ici donc c'est pascal boivin
qui a qui a mis en place qui a proposé
cette chose là et qui a mis en évidence
des choses notamment que et b
quand on fait des tests donc
en fait des tests de qualité des sols
par la méthode ves vous avez des scores
et sur tous ces points là qui sont en
fait des mesures qui ont été faites
alors vous avez des prairies permanentes
ici vous avez du non labour un peu
partout parsemer et du labour qui est
plutôt dans cette zone là et plus le
score est faible plus votre sol paraît
intéressant en termes de structures et
organisations bien et donc vous voyez
déjà que c'est souvent avec les prairies
que l'on retrouve des choses
intéressantes et que le non labour il
est noyé là dedans et puis il a mis en
relation 7,7
cette mesure avec la proportion de
matières organiques sur argile skis
s'est rendu compte c'est que globalement
globalement quand on commence à avoir
des choses intéressantes on est sur des
ratios qui tourne autour de 17% alors
qui peut le plus peut le moins ou qui
peut le moins peut le plus l'objectif
c'est d'être au delà de ça bien entendu
alors moi je pars de ma situation je
suis autour de 10 % de matière de
d'argile des fois un peu moins je
démarre alors j'ai mis un mais je suis
souvent en dessous des mets dans mes
parcelles et l'objectif c'est vraiment
d'aller au plus haut en tout cas de la
bac que l'on a et donc pour faire ça en
gros ce qui va me falloir dans mon sol
avec 3800 tonnes de terre il va me
falloir 57 tonnes d'humus pour y arriver
comment je fais on peut faire des choses
intéressantes quand on est sur des
petites surfaces en maraîchage mais
quand vous allez balayé 50 60 70 80 ha
la la donner et puis là même d'accord
alors on aime bien les chiffres donc
voilà 57 tonnes du musc ans que vous
avez 5 % d'azad dans votre système fin
dans votre humus il va falloir que je
trouve de 1800 unités d'azoté pour
monter mon système
je simplifie les choses à l'unité
fertilisantes
j'ai besoin de 2500 euros pour monter
mon système donc c'est pas une mince
affaire
donc comment je vais faire alors il ya
une autre chose aussi qui est
intéressante c'est que là vous avez
cette approche qualitative très très
grossière on va dire mais là on rentre
dans le dur dur
et ce qui est intéressant de voir aussi
donc ça c'est des méthodes qui sont
faites par le laboratoire sélestat lab
et quand j'ai vu cette diapos je me suis
dit bon d'accord donc il ya des choses
aussi à travailler c'est que pour
améliorer la fertilité on vous parlait
ce matin de la fertilité physiques
chimiques et biologiques qui est un
triptyque que que l'on doit respecter
est au coeur de ce triptyque vous avez
les matières organiques et la gestion
des matières organiques et puis quand on
fait des mesures de biomasse microbienne
dans nos sols on est constituée d'azoté
de phosphore et de potasse et quand on
fait les mesures de biomasse microbienne
et qu'on regarde par exemple la teneur
en phosphore dans cette biomasse
microbienne lorsque l'on est par exemple
en prairies permanentes on est capable
de retrouver plus de 1000 unités 1000
unités de phosphore dans le système dans
les micro organismes c'est pas forcément
directement disponibles mais c'est dans
les mains dans l'eau micro-organismes et
puis votre sol et bien il est au ras des
pâquerettes
ce qui veut dire que si on arrive à
stimuler l'activité biologique ne le sol
on pourrait éventuellement se dire c'est
comme un livret a
si vous voulez gagner beaucoup il va
falloir placer énormément mais on n'y
peut rien le sol est fait comme ça
alors voilà j'ai la chance d'être à côté
d'un agriculteur qui fait partie des
référents dans le monde du sans labour
qui est frédéric thomas
donc en fait on est donc je travaille
avec lui on mutualisent énormément le
matériel donc je me suis installé sans
matériel et il était hors de question
d'acheter du matériel et j'ai la chance
d'avoir ben voilà les seuls qui sont
chez lui aujourd'hui et les sols avec
lesquels je démarre là il ya dix mètres
d'écart entre les deux donc j'ai le
point vous avez le point zéro et vous
avez le point plus dit
huit ans et pour arriver à ça lui il a
pas mis d'animaux par contre il avait
alors on pourrait polémiquer ou échanger
lassus sur le compost est ce que c'est
bien ou est-ce que c'est pas bien
en tout cas dans ce type de sol là il
avait une plate forme de compost et il a
mis trente hectares de trente 30 tonnes
par hectare tous les trois ans de
compass dans son système et avec le
semis direct avec la systématisation
découverte en interculture il a réussi à
remonter son système est aujourd'hui on
se rend compte qu'on est arrivé à un
taquet c'est à dire que on commence à
réfléchir maintenant on a mis du compost
donc des des matières organiques très
très stable qui n'entre pas dans la
fertilité mais qui entrent plutôt dans
l'amélioration de la structure des sols
puisqu'on a multiplié par deux la cec de
cessole là on part de très bas
mais aujourd'hui on a des mesures qui
sont factuels et qui nous disent voilà
où on a menu multiplié par deux donc
pour ça je vais utiliser du matériel sur
quatre pattes
voilà donc et cette approche
en fait en fait l'animal va être va être
un formidable moyen de me forcer à
produire de la biomasse dans mon système
et j'utilise en fait les animaux comme
un outil alors on va partir de plusieurs
plusieurs approches c'est que déjà le
plus performant des systèmes d'élevage
et celui qui
ou 100 % de la production de photos
synthétique est consommée directement
par les animaux ça c'est l'idéal
on y arrive on n'y arrive pas l'objectif
c'est d'être sur cette approche-là ces
derniers s'occupent eux-mêmes de leur
ration alimentaire journalière et celle
ci devant être la plus diversifiée
possible tout au long de l'année
donc en fait j'ai des vaches gérer
introduit des animaux donc d angus dans
mon système et des brebis et l'objectif
c'est de dynamiser mes flux de carbone
dans le système est de produire le
maximum de biomasse tout en produisant
de la viande
donc j'appelle ça le pâturage adaptatif
donc c'est quoi c'est utiliser les
atouts agronomique de l'élevage afin
d'améliorer les fertilité physique
chimique et biologique des sols
je dis bien amélioré c'est pas la seule
voie unique mais je pense je fais je
fais le pari que cette voie là dans le
système et dans mon contexte
pédoclimatiques fera que j'arriverai à
améliorer mon système
le principe du pâturage adaptatif c'est
être éleveur de seulement dix éleveurs
de vers de terre mais il n'ya pas que ça
a c'est que le sol est un formidable une
formidable niche écologique qui va qu'il
va falloir élever
donc c'est un objet qui un objectif
orienté bien sûr sol carbone on n'arrête
pas de vous en parlait depuis ce matin
donc c'est bien le carbone qui est
l'élément principal à mettre en place
une grande mobilité une fixité
flexibilité pardon intra parcellaire et
extra parcellaire avec le bétail
déplacements fréquents tendre pour
respecter sur les prairies notamment
alterner les fourrages pâturer et les
productions céréalières sur les terres
cultivées et l'utilisation de clôture
mobile bien entendu est le plus souvent
électrique et de qualité a cumulé de la
biomasse au sol dont la composition et
des degrés des évolutions sont multiples
à partir de là c'est j'apporte une
ration mot sol différentes et cemea
minimaux qui vont m'aider à apporter
cette ration plus ou moins carbonée si
jo force avec mes animaux à manger de la
biomasse eh ben je vais avoir une ration
plutôt la ville ainsi sur une base
puisque ils vont tous le manger si j'en
laisse une partie j'aurais une partie de
ces sur un élevé mais elles vont aussi
m'ont laissé une me donner une partie
avec un c suresnes plus faites par les
déjections et ça c'est en fait en
fonction des types de sols de la culture
que je vais mettre derrière et des
objectifs que j'attends de cette
parcelle la biomasse non consommés
piétiner transformation en matière
fécale stimulation de la croissance
racinaire on en a parlé ce matin donc
plus je fais faire pâturer en fait ma
végétation puce aval à stimuler à
produire du carbone à stimuler les
racines et à me produire du carbonique
il partir du principe que chaque brin
d'herbe restituer au sol en redonnera 2
par la suite
alors voilà comment ça se passe donc
j'ai cinquante brebis
g 13h13 angus le pâturage par
piétinement l'objectif en fait c'est on
parlait tout à l'heure de la gestion de
l'humidité et en fait j'ai des sols et
des prairies qui sont tellement d'avec
dégradée que en gros on m'a dit dans le
dans la préparation de mon installation
oui bah tu peux de calais à 6 tonnes de
matière sèche je fais quatre tonnes de
matière sèche maximum sur les systèmes
et on m'a calais ça sur bussy tonnes
donc autant vous dire qu'il faut que je
trouve les autres les autres tonnage et
donc c'est pour ça que je produis aussi
de la biomasse en interculture met donc
pour gérer ses soldats il va falloir que
je protège mon sol et que je produise du
carbone et donc je laisse une ration à
monsols donc je ne fais pas forcément
tous pâturer par les animaux pour
laisser une ration en mode et pour le
protéger l'objectif c'est d'avoir un bon
piétinement alors voilà alors ça j'adore
cette photo là c'est ce que je recherche
dans mon système
voilà c'est pour moi c'est hyper
intéressant là on va me dire c'est de la
gaspille c'est pas la gaspiller
quand vous êtes dans un système où vous
avez de la biomasse ailleurs que sur la
prairie parce que c'est pas la prairie
et je rejoins ce que disait conrad s'est
pas là forcément la prairie qui va
donner quand vous savez que vous êtes
capable sur une terre arable enfin arabe
excusez moi une terre se met
direct de produire en double culture des
méteil vous allez doublé voire deux fois
et demi la production d'une prairie à
côté les dés sont jetés quoi donc jeu
j'essaie d'entretenir mémé prairie mes
animaux sont adaptés au type au type de
système que je mets en place
donc je n'ai pas de bâtiment je me
refuse à voir des bâtiments
parce que qui dit bâtiment de stockage
d'animaux stockage de foin stockage du
fumier stockage utilisé détracteurs de
la main d'oeuvre miettes
et puis et puis les contraintes
réglementaires donc je me sorte de toute
cette problématique là je choisis des
animaux adapté à mon système pour ça que
j'ai pris des embûches et des brebis
solognote alors voilà et je peux vous
garantir que la elles sont heureuses
j'ai les vaches heureuse conrad aussi et
je regarde aussi les caractéristiques de
mes animaux et je suis en train de les
types et en fonction de ce que je
recherche dans mon système
je ne cherche pas un standard qu'on va
m'imposer je cherche à typer mes animaux
dans le standard que je souhaite moi ce
que je souhaite c'est ça c'est à voir ce
petit cul gras en période sèche et là
quand je vois ça moi je suis super
heureux quoi voilà parce que le gras
c'est bon et quand je vois ça moi je
vois des côtes de boeuf
voilà donc épi bann mes brebis mes
brebis en ont pas les pattes palmées
mais par contre être sont très adaptés
au système que je mets en place puisque
j'ai des prairies très humide c'est très
humide
comprenez ce que je veux dire là
d'accord donc donc j'adapte mon système
alors se sont pas forcément des des
ovins très viande et mais par contre en
fait je vends tout en direct et donc je
vends aussi une approche globale qui me
permet de bien valoriser aussi mes
animaux
alors comment le mettre en place par le
pâturage adaptatif qui est basée sur une
gestion opportuniste des bio des
biomasses voilà et c'est un peu le
système en ac c'est à dire quand on
vient me voir qu'on me dit qu'est ce que
tu vas faire comme culture j'ai pas
d'une rotation défini c'est à dire que
je sais que je vais récolter mais je
sais pas quoi c'est soit de la viande ou
soit du grain donc j'adapte mon système
en fonction des aléas climatiques
il est fondé sur le principe connu je
dirais des transhumances donc transformé
un échec en une réussite par la baule et
la valorisation des productions en
grandes cultures
ça c'est cette année y'a pas de cash
j'avais treize hectares de maïs se met
en direct tout super bien je suis en
phase de transition c'est la deuxième
année j'ai il ya un épi sur 100 pieds
d'accord de deux gros coup de chaud deux
vagues de chaleur ça n'a pas fait condé
par contre j'ai produit de la biomasse
mais où un moment donné mon mail ci m'a
dit écoute j'ai produit trop de biomasse
allait tellement bien j'ai produit trop
de biomasse et j'ai pas vu la chaleur
arriver donc bing donc ça comment vous
faites la tôle un la tôle en céréales
c'est à dire que si j'avais pas
l'assurance climatique lâche boit le
bouillon un bain on transforme ça en
viande et tout l'intérêt d'être le plus
mobile possible avec les animaux dans ce
système là donc toutes mes parcelles de
cultures vont être à la longue clôturé
en ait ans il pour pouvoir mettre mes
animaux très très vite et donc en fait
j'utilise mon animal là comme un broyeur
si même mieux qu un broyeur parce que
l'âge produits de la viande et en plus
amenés toile j'ai de la valériane elle
potagères donc mes achats d'or laval est
rien et le potagères donc c'est génial
voilà ce que ça donne et ça me donne une
j'irai une surface intéressante puisque
j'ai une ration aussi pour mon sol c'est
qu'elles ne mangent pas tous parce que
je prends soin aussi à laisser une part
de rations pour mon sol alors il ya
aussi des gestions un peu bizarre la cdu
flushing sur du keno pod d'accord donc
le chénopode c'est du quinoa et
quand ça pousse eh ben c'est qu'il ya
une raison c'est que la plante les
plants sont bio indicatrices donc là on
est sur des situations où ça marche
tellement bien sa tâche et fred que ça
produit de la zot ça produit de la zot
ça produit de la zot et le chénopode
c'est un très bon indicateur pour vous
dire que vous avez de la zone de
disponible donc on le sait c'est super
et puis bon produit et puis ben voilà
c'est qu'il ya une raison c'est que la
plante les plants sont bio indicatrices
donc là on est sur des situations où ça
marche tellement bien se sécher fred que
ça produit bien manger donc on prêt fans
du chénopode pour tous vous faire manger
mais ça veut pas dire que c'est mieux
que ça c'est une chez c'est une gestion
différente et on adapte en fonction de
ce que l'on cherche gestion des limaces
et oui j'ai mon anti limaces c'est un
scoop mais l'élevage est un anti limaces
c'est mon métare ex sur pattes
vous avez ici les situations pâturer est
ici non pâturer dans la même parcelle
avec un protocole trois places est d'un
quart de mètres carrés répété trois fois
vous garantir que voilà on a essayé de
faire ça de façon chialer ne me demandez
pas où est la raison le seul le seul
dénominateur commun ou pas en tout cas
c'est de dire j'ai fait pâturer où j'ai
pas fais pâturer est ce que c'est le
piétinement on a dérangé par rapport à
la biomasse bref en tout cas j'ai fait
baisser mais quantité de limaces dans
mon système
et puis ça c'est d'autres approches où
on apporte de la matière organique
exogènes c'est à dire que ou pas c'est à
dire que là vous avez des couloirs ce
sont des prairies très dégradé il faut
que je remonte maintenant en carbone là
dessus et donc j'ai plus qu'une minute
ça va être chaud et en fait on fait du
bal breathing donc le bal grazing c'est
faire pâturer les animaux en ballots je
ne stocke pas mais ballot je ne mets pas
de bâche sur mes balles au en fait vous
avez sur les ballots vous avez au bout
de ce qui suit moi vous avez une couche
de 5,6 cm qui est dégradée mais à
l'intérieur c'est convenable et donc je
fais pâturer mes animaux de cette façon
là donc ça c'est fait pour améliorer la
fertilité
mais prairies vous voyez donc là c'était
les animaux j'avais mais toro qui
étaient là je déroule
je déroule donc il y en a une partie qui
est n'est pas consommée c'est ça tombe
bien il y en a une partie qui est
consommé j'ai deux rations différentes
de matières organiques et puis vous
voyez la différence est là c'est pas un
collage c'est vraiment la différence
entre pâture et non pâturer le système
d'hivernage en pâturage dynamique
toujours par rapport avec le pâturage de
fond un frontal voilà on sait que les
couverts c'est intéressant on sait que
ça fait une très très bonne ration
sauf que bah quand il fait sec qui fait
sec et que quand ça marche bien c'est
génial qu'on est capable de donner à
manger à 40 animaux sur 20 ha ok ça ça
arrive une année sur cinq ou une année
sur ou deux années sur sur cinq mais
c'est pas tout le temps donc il faut
sécuriser le système et le système
sépare les fourrages d'été donc
fourrages d'été cd double culture de
fourrage ou en interculture voilà mais
c'est plutôt des double double culture
c'est-à-dire qu'on dédie une partie de
la surface de terre de production
céréalière pour faire du fourrage mais
en deux fois
c'est à dire on fait un métier on le
fait pâturer parce que moi j'exporte pas
où je fais du foin de méteil et derrière
je ressèment un biomax ou ou du fourrage
est donc là en fait ici là je suis en
train de 2
c'est une plateforme et jean grèce mais
agnola sur cette plateforme là et
heureusement que j'avais ça parce que
sinon je n'aurais pas pu bien les
engraisser voilà le système le système
un des exemples je sème un peu un
couvert biomax avec un triticale donc je
fais un couvert d'été et de denges
intègre une culture de saison froide ce
qui me permet de faire manger mon biomax
il est là si c'est un échec j'ai quand
même encore montré tikal et derrière en
fait c'est ce que j'appelle une
production à tiroirs c'est à dire que
j'aurai toujours le plan a est le plan b
pour réussir dans mon système
voilà pâturages dynamique on va vous en
parlais tout à l'heure
j'essaie de le mettre en place mais je
fais du pâturage dynamique une fois donc
voilà donc j'y fais attention parce que
quand on rase quand on rase assez fort
derrière ça ça a du mal quand même
voilà ça alors avant je regardais les
maladies sur sur les céréales maintenant
je m'extasie devant jeu je regarde les
bulls de mes vaches et je vois là je je
regarde la qualité des blues de mes
vaches dans mon système et c'est ce qui
c'est ça me permet d'avoir un bon
indicateur
j'en finirai par de ces deux dernières
nuits à pau les systèmes de cultures les
plus résilients passe par une
optimisation des flux de biomasse et de
la relation seul plants animals et je
finirai par cette phrase là que je
trouve génial dans une ferme
il faut trois animaux des vers de terre
des vaches et des abeilles
je vous remercie
merci franck pour cette présentation est
ce que vous avez des questions
des vers de terre des vaches des
abeilles si on traite aux antibiotiques
les vaches comment on n'a des vers de
terre
alors effectivement donc j'aurais pu
vous en parler mais le temps était
étaient comptés donc au jour
d'aujourd'hui
j'essaie de faim c'est pas que je sais
c'est que je ne traite pas mes animaux
ou alors avec des plantes
voilà l'une des solutions les plus les
plus radicales pour limiter les
problèmes je dirais de strong de choses
comme ça c'est de faire pâturer vos
animaux dans les intercultures ou dans
les terres que vous allez mettre en
couvert sur un ou deux ans et mais vous
allez mettre les vos animaux que qu'une
fois de temps en temps en fait vous
faites des vides sanitaires qui sont
importants et sur les prairies c'est
pareil c'est à dire que là aujourd'hui
je suis sur des rotations de 70 80 90
jours et je fais attention de ne pas
faire pâturer trop ramé animaux pour
aller chercher justement la vérole voilà
alors ça c'est sur le papier
techniquement je vous garantis que c'est
beaucoup plus pointu que de préconiser
05 de fongicides sur une culture
mais bon voilà d'autres questions
très bien on va s'accorder cinq minutes
de pause si vous voulez aller reprendre
un café passer aux toilettes on reprend
du coup avec notre dernier intervenant
dans cinq minutes
petite précision franck butler serait
également sur les ateliers sur ces deux
jours que vous pouvez la retrouver sur
la parcelle agricole
oui
ce
oh
où
on va reprendre si vous voulez bien vous
réinstaller
passe
oui
on va attaquer la dernière conférence de
la matinée après le retour d'expérience
de franck sur son exploitation
c'est mathieu baissière conseillant
pâturages qui va nous parler de pâturage
tournant dynamique
s'il est si les personnes la bad qui
discutent peuvent venir se réinstaller
si elles veulent participer voilà très
bien merci donc bonjour à tous mathieu
baissière réseau guillaume conseil je
suis donc conseiller spécialisé et
indépendant sur le pâturage tournant
dynamique depuis 2010 maintenant on est
un petit peu à l'origine de la technique
qui n'en est pas une en réalité un beau
jour on sait on été quelques-uns à
travailler sur le pâturage de manière un
petit peu différent de ce qui se faisait
jusqu'à présent
et puis un jour on s'est dit il faut
qu'on donne un nom nous formation on a
choisi ce nom là de pâturage sur la
dynamique maintenant le nom est utilisé
un peu à tort et à travers et limite
c'est pas très grave ça montre moins qu'
il y avait un besoin de travailler sur
le pâturage et que ce nom là et repris
relativement facilement alors je vais
vous parler aujourd'hui
si j'arrive à faire marcher voilà ce
fameux cycle seule plante à nîmes alors
j'ai de la chance de passer en dernier
parce qu'il ya plein de choses qui ont
déjà été dites rien de nouveau sous le
soleil quand on parle de pâturage on a
toujours notre cycle sol plants animals
on a toujours les mêmes objectifs il va
falloir nourrir notre sol doit faire
nourrir nos animaux il faut dire que nos
prairies dure longtemps et on rentre
bien dans le système agro écologiques
classique
il ya simplement deux petites choses qui
me gêne quand on parle de pâturage la
première c'est qu'on parle toujours du
principe en tout cas peut-être un peu
moins maintenant mais en tout cas
pendant longtemps on est toujours parti
du principe que un système herbager
c'était forcément un système extensif
encore c'est pas une attaque mais dans
le dans le tableau de conrad tout à
l'heure on avait dans les systèmes
qu'ils avaient maïs ensilage 14 tonnes
prairies pâturées 7 tonnes
ça c'est pas normal si vous produisez 14
tonnes de maïs vous devez au moins
dépasser les 10 tonnes donc tout
simplement ça ne peut pas fonctionner
autrement parce que vous savez très bien
si on produit pas beaucoup d'air va pas
mourir notre succès note aussi que va se
bloquer ne fonctionnera pas dans notre
premier objectif c'est de sortir du
système pâturage extensif parce que ça
c'est que c'est à mettre à la poubelle
effectivement est par contre on va
essayer de faire produire et mettre en
place les conditions qui vont faire que
notre système pâturages vappereau de
produits deuxième erreurs que l'on
commet très souvent été entendu ce matin
également sait qu'on part toujours du
principe que le sol sous paris
fonctionne bien et du coup c'est super
pratique parce qu'on se pose pas là que
la question also paris on peut lui faire
vivre tout ce qu'on veut ça fonctionne
de toute façon eh ben je vais vous
montrer que c'est pas si souvent le cas
que ça donc qu'est-ce qui fonctionne
bien des fois oui ça fonctionne très
très bien ici on est en mayenne on va on
est en octobre 2017 il va y avoir le 8e
tour de pâturage ici y'a pas d'engrais
pas deux fois je dors fut rien ici on
pâture un peu plus comme moi par an on
est entre neuf et dix mois à quoi je
vois que cette prairie elle fonctionne
bien c'est que je n'ai pas de spot
debbouze
ça c'est très important pour auront pour
moi quand le sol est capable de faire
pousser l'herbe de la même qualité que
même quantité qui est une bouse client
n'est pas c'est un excellent indicateur
il ya juste un tout petit défaut de
cette prairie la séquelle un petit peu
trop de trèfle et peu importe pour
l'instant c'est ici une prairie qui
dépasse allègrement les 10 tonnes vous
avez mis en en mayenne ça pousse tous
tout seul effectivement c'est vrai qu'en
mai dans des bonnes conditions même si
ses voisins n'ont pas les mêmes prix que
lui ici on est en deux sèvres on est en
quatrième année de pâturage surnom
dynamique mais la prairie à 12 ans on
voit encore les stocks les spots de
blues on en voit encore un petit peu un
ici il y en a un petit peu mais on voit
que petit à petit en train de se niveler
quoi qu'il en soit on va pas vendre du
rêve non plus la prairie qu'on a ici on
va pas la récupérer partout mais au
moins il faut faire en sorte que les
spots de blues il ne nous gêne pas pour
le pâturage qu'à chaque fois je voir des
spots debbouze marqué je vais avoir des
refus au niveau des animaux cirque à
côté ils auront tendance à sur pâture et
petit à petit je rentre dans un truc ou
un je vais gaspillé deux je produis pas
aimer animaux vont pas avoir des
productions très élevé
donc on est sûr on est déjà sur un
climat beaucoup plus ces champs on est
en dedans de serre et puis des fois ça
fonctionne plus du tout lors ni dans le
35 on est en ille-et-vilaine normalement
une région et abat gèrent très favorable
on est autour du 20 mars et une craie et
qui aurait dû démarrer et qui ne démarre
pas on voit très bien on n'a pas envie
de préparer comme ça il ya des spots de
blues qui même ne fonctionne pas très
bien puis c'est jonas à pousse pas de la
petite herbe et c'est tout simplement
parce que la console est bloqué alors
les spots de vous savez tous que c'est
un la suis là il n'est pas très marquée
mais voilà quoi ça ressemble c'est
surtout ce qui me gêne c'est quand ça
devient très problématique car mon
pâturage est impacté par le fait que les
apus différemment si une blouse ou ciapa
blues c'est que là on a un problème
important
on va avoir du refus de new qui mangent
mal on va voir dieu surpâturage à peu
près tous les coups ça ça ça c'est sûr
pâturer etc
à l'extrême en voir des prix qui
deviennent incontrôlables
je fais mon premier tour de pâturage il
débourse partout le deuxième tour et bah
si vous êtes sont pas consommés donc je
vais faire un premier refus mais mes
animaux refont de la bouffe qui meurent
font un refus supplémentaires et puis
tout ça commence par s'agrandir et je
suis obligée d'intervenir avec ma
faucheuse de quoi a besoin mon sol pour
fonctionner bien rien de plus que sur
les systèmes de culture suisse médias et
sur ce que vous voulez mon saut je dois
le nourrir le protéger et elle en tout
cas empêcher qu'ils se compacte lui
permettent de respirer
quelles sont les pratiques en pâturage
qui va m'amener à ne plus le nourrir ne
plus le protéger lui ne plus permettre
de respirer ben c'est en premier lieu le
surpâturage c'est quelque chose sur
lequel on va s'appesantir un petit peu
tout tout à l'heure le surpâturage tu
absolument les prairies il faut qu'on
arrête ces pratiques là on entend
beaucoup même de justification au début
du printemps on a le droit parce que
c'est le démarrage à la fin de l'automne
le droit parce que faut nettoyer non il
n'y a jamais le droit de surfacturer une
prairie la deuxième chose qui va pouvoir
contacter notre sol et le rendre plus
intéressant pour faire pousser la
prairie c'est le compactage mécanique
on a beaucoup d'éleveurs qui ne supporte
pas de voir trois brins d'herbe de
résiduel en sortie de pâturage et qui
systématiquement vous allez passer le
broyeur et puis on ajoute les races de
prairies les blues les mousseuse et
c'est tous ces outils là n'ont rien à
faire dans une prairie parce qu'à chaque
fois que vous passez votre tracteur dans
la prairie ben vous
mettez des traces de pneu de tracteur
vous avez le contacter si vous faites ça
une fois dans l'année c'est pas très
grave si vous faites ça 5,6 fois à
chaque tour et qu en plus de danser tour
là il y aura forcément des tours où il a
plu votre sol est humide vous avez le
contact et durablement
on peut avoir aussi des piétinements
important en bovins avec des temps de
présence très long quand vous laissez
vos animaux une semaine quinze jours
trois semaines sur une parcelle il
suffit qu'ils peuvent un petit peu et
vous allez avoir à les contracter
fortement votre sol alors juste un
exemple de ce que peut créer une
contraction de sol ici on est au mois de
juin dans le lot est un passage
d'épandeurs au tout début du printemps
février mars on voit encore les traces
de pneus
bien sûr on est sur une contraction à
lire presque extrême ici mais on voit
l'impact de la contraction sur la
production de biomasse dire qu'en
fonction du niveau de compaction de
votre sol sous prairies et bien vous
allez avoir le rendement qui va avec
autre ex extrême ces compacts et ça
bouscule donc le but du jeu ça va être
de mettre en place les conditions déjà
pour ne pas faire en sorte que ça se
contacter de éventuellement même pouvoir
avant seuls qu'il faut sont très très
très bien alors de quoi il a besoin mon
saut je reviens pas sur tous et toutes
ces notions là moi il faut que je le
nourrissais en quantité et en qualité la
qualité avoir des plantes suffisamment
jeune pour nourrir ma profonde du sol
nourrir l'activité biologique de monsols
c'est cette activité biologique qui va
brasser et aérer les premiers
centimètres du sol s'est aussi vue comme
on a dit on de ce stock de protéines etc
etc
c'est aussi cette activité là qui va
être rapidement me remettre à
disposition des éléments minéraux pour
mes plantes et puis il ya une deuxième
voie la voie plus dur la partie
cellulosique et line in du sol qui va l
auto alimenté je me perds dans les bulls
bouton la stabilité physique
demain soir on a besoin de ces deux
éléments là déjà sur la qualité de ce
qu'on apporte aux prairies on peut déjà
se tromper si je peux mettre mon curseur
trop à gauche ah si je tourne trop vite
je fais tourner mes animaux trop vite je
vais donner à mes animaux à manger et
donc à monsols que des plantes très
jeune on a ça par exemple d'un des
éleveurs qui font vingt-et-une parcelles
et qui tournent tous les 21 joueuses je
sais pas trop d'où ça sort 7
cette pratique là mais on le rencontre
assez régulièrement des fois même au
delà on a des éleveurs qui tournent tous
les quinze jours
on a même des éleveurs qui s'adapte à
l'envers c'est à dire que quand elle
pousse pas bien je tourne vite parce que
j'ai pas des abbés quand il pousse
beaucoup comme j'arrive pas tout manger
j'ai ralenti mais rotation alors c'est
l'inversé ce qu'il faudrait c'est à caen
ça pousse lentement faut tourner
lentement dans tout ça t'amène à manger
à monsols de l'herbe trop jeune on peut
imaginer que ces prairies la perte de la
matière organique et qu'on minéralise
autre exemple dans le sud est en train
de fleurir des ddd exemple en ce moment
une petite mode où on fait des prairies
avec 70% de légumineuses
alors on fait ça pour décaler la pousse
du printemps la décale vers vers l'été
le problème il est double c'est que déjà
j'ai une herbe qui est pas tellement
adapté à faire manger en pudeur à mes
animaux et en plus j'ai un truc qui
contient pas du tout deux fibres donc je
risque at à terme d'avoir un problème à
ce niveau là al'inverse on peut avoir
des prairies qui sont qui amène beaucoup
de fibres et assez peu de sucre là
typiquement la caricature cg1 éleveurs
allaitants qui fait un sillage des
herbes tardif faudrait pas faire de
l'ensilage de qualité quelle quelle
horreur et derrière sage fait du foin
c'est à dire que je ne mène que de la
fibre audio je ramène du fumier sauf que
dans mon fumier le carbone qui reste
c'est ce que n'a pas réussi à digérer la
vache donc que du dur également
et là je me retrouve et ça c'est assez
fréquent j'ai des prix qui ont 4 5 % de
matière venus comme a dit ce matin que
c'était relativement satisfaisant pour
faire pousser des plantes mais j'ai des
prairies qui produit 5,6 tonnes de
matière sèche et qui ne s'en sortent pas
vous la bourre et vous faites un mail
the maze qui explose dans ces conditions
là donc là c'est clairement on a un
problème de sol donc déjà on peut avoir
un problème de qualité diable qu'on
apporte à manger
et puis la deuxième le deuxième provoque
problème évidemment c'est la quantité
chaque fois que vous allez sur pâture et
vous laisser strictement rien à manger à
votre sol alors que quand on va alors on
va m'en parlait tout à l'heure
laisser des quantités plus importantes
et on va alimenter on va protéger notre
sol du soleil et du froid etc etc
si vous voulez faire une analogie on
sait qu'un agriculteur qui passent en ce
média qui l'a 52 complexe à gérer
il va falloir que le soleil se
restructure nourrir l'activité
biologique etc
quand vous la bourre et insolent pour
implanter une prairie vous mettez
exactement dans les mêmes conditions
c'est-à-dire que vous avez travaillé
votre sol pour implanter la prairie
vous avez cinq années difficiles cinq
années où on a vu dans le graphique ce
matin vous avez la porosité mécanique
qui va baisser petit tapis la probité
biologie qui va mettre du temps à
remonter si vous ne prenez pas les
mesures qui vont faire que votre sol ne
va pas se recontacter que vous allez
maintenir l'activité biologique et des
racines etc
votre prix au bout de cinq ans elle est
morte il ya énormément de prairies
d'éleveurs qui vous disent moi je refais
mais prairie tous les cinq ans ça vient
de ce système là c'est qu'on n'a pas mis
en place les mesures pour faire que
notre seul continue de fonctionner et
que notre pays puisse franchir le cap
une fois que ce cap là est franchie si
vous ne commettez pas d'erreurs majeures
alors la sécheresse peut être une erreur
majeure mais au-delà de ça une prairie
n'a pas d'espérance de vie limitée
pouvait dû garder une prairie pendant 50
ans ça pose pas de problème est un peu
resté tout aussi dix minutes donc
j'accélère vous avez compris le principe
alors du coup claque alors de quoi on
parle quand on parle de surpâturage
première chose à savoir c'est que les
feuilles des graminées pousse les unes à
la suite des autres sur un régime assez
facile à comprendre quand une faille a
fini de pousser la suivante sorte de la
gaine ce qui nous permet des terrains de
déterminer des stades de développement
assez facile assez facilement
premier élément c'est que à quelques
exceptions près vous aurez jamais plus
de trois feuilles vert sur une table
donc quand une quand vous voyez ici la
frégate qui sort de la gaine la feuille
1 est en train de mourir donc ça vous
fait un bilan de trois feuilles le
tactile peut faire un peu plus peu
importe on n'est pas là pour chipoter
donc premiers éléments on va essayer de
on se dit que quand on est au stade
feuilles trois feuilles on n'aura pas
plus de romans feuilles
on peut avoir de l'environnement tiges
mais pas feuilles donc ça va être notre
déclencheur pour aller pâturer alors
cette histoire de
de pâture au stade 3 feuilles il faut
sortir de là absolument ce n'est qu'un
repère c'est un repère qui pour nous est
bien plus efficace que l'air baumettes
parce que il n'y a pas de lien entre la
hauteur d'herbe et la qualité de l'eap
donc le stade de développement
mais ce n'est qu'un repère est en fait
en pâture presque jamais au stade 3
feuilles quand on est au printemps sur
une prairie qui on n'a pas envie de
laisser monter on va plutôt se tenir à
deux feuilles et de missionner sur un
dactylo arrêtera de feuilles si nous
prend l'idée de pâturer durée gras
italien on va se tenir à une feuille et
demi parce qu on sait qu au delà il
devint moins augmenté par contre à
l'automne quand j'ai besoin de mettre la
force dans les plantes pour qu'elles
affrontent l'hiver là je vais monter à
trois feuilles
donc ce n'est qu'un repère qui va
m'aider à prendre la décision de la
manière la plus précise que je peux et
surtout qui n'est pas chronophage parce
qu'en quelques instants je peux savoir
où j'en suis si je fais la baumette il
faut 50 mesures fait la moyenne etc
il ya peu d'éleveurs qui ont le temps de
faire ça ensuite le chose qui est plus
importante pour nous c'est de savoir que
la taille de la gaine qui est ici est
proportionnel à la taille de la langue
du limbe
donc à chaque fois vous permettez aux
animaux de couper de la game et vous
perdu du rendement parce que le zinc qui
va repousser sera plus court il met le
même temps à pousser que s'ils étaient
longs si vous voulez vous convaincre de
sa vous allez dans n'importe quelle
pelouse que vous croisez vous pouvez
trouver des stades trois feuilles à 3 cm
donc c'est vraiment très très lié à ça
et donc après vous allez me dire mais
comment je fais moi pour expliquer à ma
vache qu'il faut pas qu'elles mangent de
la gaine en fait on va expliquer on va
juste à les observer et voir ce qu'elle
fait quand je donne à manger de l'herbe
à ma vache
là elle va manger en plusieurs passages
premier passage et va vous laisser deux
ou trois centimètres au dessus de la
gaine et ça c'est extrêmement fixe même
nous à la main sa coupe à cet endroit là
je peux pas sûr que c'est la plante qui
est un point faible c'est à cet endroit
là ce premier pâturages en est très bon
parce que on a une ingestion qui est
très favorable l'ingestion entre autres
est conditionné par l'énergie que doit
utiliser la bâche pour couper les abbés
ce qu'est la havane avec cette énergie
là ici c'est facile à couper on a une
bouche pleine à chaque fois on a un
pâturage qui est très efficace en
ingestion top qualité on est sur le
meilleur parti de la plante au niveau de
la repousse gdc de 3 cm de photosynthèse
des plantes pour redémarrer sa part est
rien ça m'aide les trois petits l'inde
qui sont là vous les mettez boutabout ça
vous fait
deux mille feuilles déjà quasiment donc
la plante va pouvoir redémarrer pas
uniquement sur ses réserves mais en
partie par la photosynthèse owni sol je
lui laisse tout ça à manger lors tout ça
c'est effectivement 8 10 cm en général
surtout le petit le fait d'avoir laissé
des limbes infléchi comme ça vous allez
avoir un effet parasol qui sera beaucoup
plus important que si vous ne laissez
que des tiges de gaines une prairie qui
vient d'être pâturer vous là vous
regarder par terre vous ne devez pas
voir le sol si vous voyez le seul c'est
qu'il ya eu un souci mais je calcule mal
m'en chargement geste les animaux un
petit peu trop longtemps dans la
parcelle et donc des animaux ont fait un
deuxième passage contraint et forcé
deuxième passage ils vont toujours pas
manger de la gagne 2,1 pas ça ils vont
manger les deux trois centimètres d'eux
mêmes qu'ils avaient laissé ici
l'ingestion commencent à chuter
fortement ce que l'énergie est la même
pour couper me ramasse rien à chaque
fois donc là vous perdez 30% d'ingestion
si vous êtes en si vous chercher la
performance c'est fini la qualité on va
pas chipoter on va dire que c'est encore
bon par contre la repousse bien la
photosynthèse que j'avais laissé ma
plante de terminer dans manon sera
uniquement sur la base de ces réserves
que devra repartir
et puis pour mon solde gens donnent un
peu moins et je le protège un peu moins
bon je commence à faire un petit
problème à ma pré et puis troisième
passage le sacre il est je suis donc là
cela on était sur un surpâturage aux
radios modéré ici je passe sur un
surpâturage dur mes animaux vont devoir
couper de la gaine c'est beaucoup plus
dur à couper et surtout ça fait deux
fois que vos animaux y mange rien donc
là l'ingestion n'en parle même plus leur
nez à peine sur de l'entretien la
qualité n'est pas bonne non plus ici
c'est beaucoup plus dur on n'aura pas
quelque chose qui permettrait une
performance animal est là au niveau du
sol il n'y a plus rien au niveau de la
repousser encore pire parce que quand je
surfe nature une plante durement comme
ça le mettre en place des mécanismes de
survie premier mécanisme on l'a vu je
fais des feuilles plus petit je vais pas
dépenser tout mon argent pour faire des
belles feuilles pour faire plaisir à
l'éleveur c'est pas comme ça que ça
marche donc je je je marche à l'économie
deuxième chose qui a une grosse
importance également c'est que j'arrête
de faire des racines les racines ça
coûte très cher à produire et c'est pas
ma nutrition principal c'est les
feuilles d'administration principal
donc quand on rencontre des pays où
effectivement vous avez 5 cm de racine
en
en juste dans les justes en superficie
du sol eh bien ça veut dire qu'on assure
pâturer et chaque fois qu'on va laisser
à la plante l'occasion de garder des
forces et de se développer vous allez en
france et les racines beaucoup beaucoup
beaucoup plus et troisième mécanisme de
survie je vais m'en de monter le plus
vite possible
le seul but d'une graminée cd pied faire
de la graine donc à essayer de le faire
le plus vite possible quitte à le faire
mal elle le fait vite donc ça veut dire
aussi que derrière on aura des refus à
gérer qui va être beaucoup plus
difficile à contrôler alors comment
reconnaît un sur patural c'est assez
simple ici vous avez au moins deux
signes qui vous montrent qu'on est bien
sûr pâturages le premier c'est le
changement de couleur des clercs devient
vert clair jaune sais que vous avez trop
bas faut que ça reste vers un
surpâturage vous pouvez leur père et à
300 m c'est pas un problème c'est très
simple
deuxième signe de surpâturage qui
devrait nous choquer c'est qu'il ya des
vaches qui mangent de l'herbe qui a déjà
été mangés ça c'est du surpâturage à 100
en moins sur le deuxième tour peut être
sur le troisième on sait tous habitués à
voir ça et à se dire ah ben c'est normal
la vache elle va aller grappiller va
faire tout ce qu'elle peut pour fermer
36 2 de l'est mais la vache elle ne
recherche pas le rendement maximum s'en
fout là elle va tranquillement manger ce
qu'elle préfère
et puis terminer ou largement je
m'emballe en fait si vous avez déjà
travaillé au fil vous avancez le fil à
vous avez des animaux qui se mettent à
pâturer dans dans de l'herbe de 15 cm
bien comme il faut la sont extrêmement
efficaces
ça ne devrait être que ça le pâturage et
tout le reste ce n'est pas sûr du
pâturage et de la promenade ici reste
d'hier fut bien évidemment on voit
qu'elles ont fait tout le tour de cette
officine et ne croyez pas qu'elle vont
revenir manger ici avant d'avoir
surfacturé tout le reste donc ce paddock
là est fini pour éliminer les refus il
ya deux choses c'est un fondement solide
fonctionne pour que la boue se dégrader
très très vite et cueillez pas d'écart
en pas un trop gros écart entre l'air
qui pousse à côté et dans la bouse
et deuxième chose c'est le temps de
présence si vous laissez vos animaux
trois jours sur une parcelle va le
troisième jour il ya les bouches des
deux premiers jours qui sont autant de
zones de refuge potentiel
si vous voulez laisser à l'extrême
opposé une demi journée seulement où
quelques heures elles vont d'abord
manger ensuite bouzy vous aurait
beaucoup moins de problèmes agen mais
une fois que vous en êtes là c'est fini
vous pouvez plus rien faire d'autre
terminé on passe à la parcelle d'à côté
alors c'est quoi des hauteurs de
pâturage voilà une ça c'est pas des
championnes et cd charlez à l'engrais au
niveau volontairement parce qu'on est
sur du hergies trèfle violet on a
toujours des gaines un petit peu plus
haute à ce moment là mais ça s'est fini
c'est un peu de qui est terminée faut
bien distinguer ce que c'est qu'un refus
un refus ça peut être de la tige ça peut
être du globe que j'ai laissé ça c'est
du refus quand ces deux-là guen c'est
pas du refus c'est la hauteur normale
c'est la part qui réservait aux soldats
de la guerre là encore ils ont fait tout
le tour ici elle ne le mangent rompt pas
c'est pas la peine d'insister elle ne le
mangent rompt pas trouver les formules
pour qu'elle le manche de tour d'après
mais sur ce tour là c'est terminé
voilà une des plus belles photos que
j'ai un auteur de sorties on est au top
l'ice tout et manger une fois à partir
du rond c'est manger une fois la hauteur
qu'elle laisse la vache ou la brebis
c'est pareil j'en ai rien à faire c'est
elle qui décide c'est manger point là on
va pas très bien sûr celle ci ça c'est
la première photo que je vous ai montré
du sol qui fonctionnait très bien ça
c'est la hauteur de sortie que pratique
cet éleveur là donc c'est pour vous
remémorer c'est celle là ça donne ça là
les vaches étaient là toute la nuit on à
la photo est prise le matin ils
retourneront pas on voit qu'ils n'ont
pas mangé tout le trait parce qu'on est
sûrement sur une période où le préféré
refuser peut importer en tout cas on a
ça c'est important de montrer ça parce
que souvent le frein principal se dire
j'arrête de sueur pâturer c'est oui mais
des arrêts à ça fait quoi il va leur
dire fût ce à partir dans tous les sens
et c'est non c'est juste qu'on travaille
plus on les gagne plus grandes mains des
feuilles plus grande on travaille
simplement plus au dessus de sa yo pou
ces trois nouvelles feuilles ces thèmes
terminé donc ça au bout de vingt jours
ça donne ça au bout de 28 jours ça donne
ça au stade 3 23 feuilles tout va bien
et de jus de près ça donne ça il ya trop
de très grave alors parfois durement en
brebis on n'y arrive pas ben si ça a été
peinturées par des brebis c'est pas sûr
pâturer tout va bien c'est juste une
adaptation temps de présence et
chargement on disait tout à l'heure moi
je veux protéger et nourrir mon sol on
voit qu'il ya de grosses différences
dans ces photos là sur la partie de
gauche et deux erreurs qui ont été
commises la première c'est qu'on a semé
en ligne une prairie ne s'émeut pas en
ligne parce que dans la ligne ça ne
colonise jamais pour que la plante elle
colonise il faut qu'elles se sentent en
danger passé dans l aile talent pour se
protéger dans la ligne de ce miel
et ryad beaucoup de densité elle n'est
pas du tout en danger dans quelle ne
colonise ra jamais il faut vraiment
éviter ça et puis donc ceux mis en ligne
c'est déjà une erreur parce que le
soleil vient taper directement sur ma
prairies et jeux sur pâture là j'ai tout
perdu alors que à côté tout va bien
alors ça c'est l'évolution des réserves
dans la plante à partir de mon jeu coupe
ici malgré tout jean lève toute la
photosynthèse ou en tout cas en grande
partie la plante doit puiser dans ses
réserves pour repartir
et puis une fois que la photo il ya des
feuilles qui ont poussé la photosynthèse
prend le relais et mama plante va
pouvoir reconstituer ses réserves
l'idée c'est de ne jamais revenir
pâturer avant que le plant se
reconstituer ses réserves parce que si
je viens ici je coupe la plante est plus
dans ses réserves pour faire pousser une
feuille et que moi je remets animaux à
ce moment là pour repartir et va devoir
refuser une deuxième fois dans ses
réserves puis une troisième une
quatrième et je tue mapna paris
tranquillement alors l'idée ça va être
d'arriver à faire tourner les animaux à
la vitesse de pouce de l'oea pour être
tout le temps dans la phase où la plante
à reconstituer ses réserves
on n'est pas au jour près évidemment
mais l'idée c'est d'arriver à ça donc on
a un temps de repos obligatoire à
respecter et le problème et ce pour qu
on appelle ça pâturage tournant
dynamique c'est que ce temps de repos
n'est jamais le même
donc il va falloir être capable
d'inventer un système de subdivision qui
va me permettre de tourner à la vitesse
de pouce de mes plantes plus les plantes
poussent vite puis-je d'autres tourner
vite tu dépenses pousse plus les plantes
pause l'endroit puis je dois tout
retourné lentement et chaque fois que je
fais une erreur je vais le pays en
rallongeant montant de repos huit
minutes vaches optimiser la gestion vous
l'aurez pas donc je vous demande
simplement quelques exemples pour juste
possible de montrer que ça peut être
très simple si on est en vaches
laitières on sait que temps de repos
moyens dans l'année c'est 30 jours
environ au mois de mars ça va être un
peu plus au monde mais ça va être un peu
moins mais globalement on est là on nous
vend ses plus également mais globalement
si on est capable de respecter 30 jours
on sait qu'on est pas mal dans une
grosse partie de l'année donc c'est tout
bête en pâte en vaches laitières ont
fait du 24 heures de temps de présence
pour tout un tas de raisons l'ingestion
la régularité etc etc
si je fais 30 paddock 30 pas docomo
d'avril juin j'enclenche un paddock par
jour en mai gens des vrais et tout va
bien
ça c'est pour la situation aux jets de
l'herbe à volonté j'ai pas de
de manque d'herbe accessible si quand je
suis ça c'est pour les systèmes à
l'étang je peux faire je peux non pardon
ça sur le système même pas d'eau excusez
moi je me perds je vais vite si quand je
suis limité en surface je fais 30
paddock le jour il faudra retourner à 20
jours en mai j'y arriverai pas fallait
faire trois quarts de jour par paddock
ça ne fonctionne pas donc si je suis un
surface limitée je peux pas nous les
animaux autant que je veux un pâturage
de faire 30 projets plutôt en faire 20
et sur ses vingt panneaux je vais m'en
sortir comme ça on va passer le schéma
je vais faire g20 paddock je fais deux
jours par paddock au début au mode main
se fait sans les sortir la nuit lundi
matin mardi matin je tourne à 40 jours
arrivent le mois d'avril faux jeton dans
30 jours je vais faire 3 intervalle
traite donc jour nuit jour ou nuit jour
nuit un jour et demi soit vingt panneaux
je tombe bien 30 jours est arrivé le
mois de mai je peux tourner à un jour
par paddock et bien sûr en fonction de
la vitesse à laquelle je tourne je vais
devoir rajouter en plus ou moins grande
quantité le reste à la loge mais avec ce
système trois vitesses 20 padox ça va
vraiment très bien c'est un système que
j'utilise beaucoup et puis dernier
système qu'on utilise et quand j'ai
vraiment très peu de surface j'ai 90
vaches et j'ai dix hectares simplement
si je fais 30 panneaux je peux pas
tourner à 20 jours ci g20 pas au jeu
peut pas tourner en trente jours si je
vais pas laisser mes animaux un jour et
demi c'est un jour et nuit dans la
parcelle pour manger 5 kg de matière
sèche dont là je fais tout bête je fais
simplement un système a dit paddock mais
je maintiens des fils avant d'y peu
d'eau que je donne en deux fois
eh bien ça me fait
vingt jours de rotation si je les donne
en trois fois ça me fait trente jours de
rotation et ça me suffit largement pour
arriver à passer m'ont emmené
tranquillement voilà je m'arrête là du
coup sûr des questions
il nous reste cinq dix minutes tu veux
aborder un dernier sujet sinon passez
aux questions si vous avez des questions
si vous avez des questions à l'isi je
suis non je vous parle simplement de
l'ingestion du coup que j'ai passé un
peu rapidement très rapide juste pour
montrer qu'en fonction de des paddocks
qu'en fait du coup il ya une question je
vais vite juste les grands principes sur
l'ingestion parce qu'on a dit qu'on
utilise fin qu'on devait faire
fonctionner le sig sol plants animals
donc deux mots sur les animaux la
première chose c'est de savoir que
effectivement le nombre de bouchées
limitée dans la journée donc ça c'est un
mois d'optimiser cette bouche et la
deuxième chose il nous faut
systématiquement sélectionné est le plus
compétent et le plus facile à manger ça
ça veut dire qu'elle voit sur pâture
eyskens m avant de manger ce qu'elle
n'aime pas donc quand on va faire des
paddocks il est hors de question d'avoir
des qualités hors de question on essaie
de faire en sorte qu'ils aient pas des
différentes qualités dans un même
paddock ça peut être que du bon et du
mauvais mais pas les deux en même temps
sinon avons systématiquement sur pâture
et ce qu'ils aiment
avant de manger ce qu'elle aime pas on a
là un phénomène que je mange appelle la
clôture invisible c'est à dire qu'ils
sont tout à fait capables de surfacturer
complètement ici sans toucher à cette
partie là des fois on a des parcelles
entières avec une clôture invisible à
l'intérieur et puis en fonction de le
niveau d'exigence qu'on va voir sur les
animaux on va faire varier le temps de
présence tuent le temps de présence il
est court plus je sais que je vais être
à l'injection ingestion maxi refus
faible et puis régularité par contre si
j'ai des vaches allaitantes avec des
veaux comme j'ai un filtre entre l'herbe
et leveaux qui est la vache si le
deuxième jour la vache et mange un peu
moins c'est pas très grave leveaux il va
quand même avoir des performances
élevées
donc on va essayer de
moduler le temps de présence en fonction
de leurs objectifs qu'on a
vaches laitières animaux à l'engrais en
fait jamais plus de 24 heures
vaches avec des vos brebis avec des amis
on peut tolérer 48 heures sans problème
les génisses quand elles sont éloignées
c'est pas pratique on peut aller jusqu'à
72 heures on va jamais au delà parce que
sinon on les repousse son roman jab lé
si vous laisser trop longtemps la plante
qui a été mangé le premier jour qui
commence à refaire un effort pour
redémarrer si vous venez l'a recoupé à
ce moment là bas voulu obliger art par
faire un deuxième succès vous perdez
beaucoup sur le rendement voilà ça va
très vite mais ce coup ci je m'arrête
merci
on a une question du coût oui c'est pas
tout à fait une question c'est plus ou
moins une expérience donc moi j'ai
installé les pâturages dynamique en 2015
sur mon exploitation et le hic c'est
surtout de faire très attention à vos
fleurs qu'on l'emmenait dans les
prairies
moi j'avais cru faire une belle chose en
mettant de la chicorée et alors là
aujourd'hui je peux vous dire je m'en
mords les doigts parce que la chicorée
ya aucun souci sécheresse ou pas
sécheresse elle pousse mais comme elle
en quantité un pin et ben vous mettez
des vaches mangent bien la chicorée
mais en même temps vous détruire récents
de la flore et aujourd'hui voilà avions
su est à ce point là comme le problème
c'est pas ta machine russe et son
utilisation effectivement je partage
complètement votre avis le problème
c'est que il nous faut absolument des
plantes qui arrive à maturité en même
temps alors la chicorée faut la peinture
et tous les quinze jours et votre peau
de prairies qui est autour on a vu entre
20 30 et 40 jours donc vous êtes sûrs
d'être décidée synchronisée vous allez
avoir le choix entre jeu pâture ma
chicorée mais je flingue la prairie où
l' inverse mais dans tous les cas ça ne
fonctionne absolument pas alors il ya
quelques utilisations qui peuvent être
favorable à la chicorée mais du coup on
la sort des prairies c'est la première
chose et après on peut la gérer du coup
tous les quinze jours on a une double
rotation j'ai ma rotation prairies mais
rotation un chicorée je fais très
attention parce qu'il va me manquer de
la fibre et c est ça c'est une remarque
qu'on peut faire aussi globalement c'est
à dire qu'on a beaucoup de mélanges de
prairies qui ont été faits pour la foch
c'est à dire que comme en face je suis
pas sûr de maîtriser ma date de récolte
j'ai besoin d'avoir des précoces et des
tardy pour avoir un truc
quelle que soit ma date de récolte j'ai
un produit moyen en pâturage
notre objectif c'est justement d'être le
plus précis possible sur la date de
récolte n'a surtout pas besoin de la
diversité d'entre eux dits précoces et
des tardives sinon ça nous fout le bazar
le pire c g tous les quinze jours j'ai
eu une vague de montaison d'une variété
différents datacenters qui ne fonctionne
absolument pas le problème c'est que
quand j'ai des prairies que je vais
faucher et pâtures et ben je suis un peu
où j ai trouvé entre la chèvre et le
chou mais de tout cela il faut bien
savoir ce qu'on fait
donc j'avais une question sur les bouses
pourquoi elles se dégradent vite ou pas
ou pas du tout alors ça va être les
blues en fait se dégrade par des
insectes qui viennent sur les côtés des
verts par en dessous des oiseaux qui
viennent manger les verts et donc étaler
un petit peu tout ça déjà la première
chose c'est la quantité de bestioles
disponibles on a l'impression que dans
l'après vie tout va toujours très bien
mais moi je fais des profils de sol à
labège des fois dans un des prairies je
trouve pas de vers de terre trouve rien
ans déjà premier élément ça peut être
très bloquée à ce niveau là
deuxième élément c'est tout ce qui est
des traitements antiparasitaires dont on
parlait avec frank e juste avant vous
faites une un spectre large sur une
prairie vous savez que pendant 48 72
heures vous avez du verbe ici de la
secte ici de tout ça qui tombe dans la
bouse alors ça vous est sûre si vous
avez dans vos prairies des blues qui ne
s'attaque à qui nous ne voulons pas
pendant trois mois vous êtes sûr qu'il
ya eu un traitement si vous annoncez
c'est vraiment à mettre de côté
complètement les réserves et ça en
bâtiment si ça vous intéresse moi je
pense qu'on peut se passer de ces
molécules là en tout cas vraiment les
utiliser avec beaucoup de parcimonie
mais ça peut être ça et après
effectivement on a aussi des prairies en
moins de dix jours on ne voit plus les
blues dans les phases par un hiver on
est bien d'accord mais quand on arrive
là bas le tour d'après la boue gêne plus
et après vous avez un truc qui fait pas
de refus et qui deviennent productif et
ses textes
merci est ce qu'il y aurait une dernière
question
oui juste une petite remarque pour la
gestion des boues ce parce que moi je
suis confronté à ça puisque mais
prairies ne fonctionne pas et donc j'ai
du refus est en fait je fais passer mes
brebis derrière et elle me mange les
refus de mes vaches c'est si vous avez
un nouvel élan n'a parlé laitiers qui
sont très spécialisés tous les autres
éleveurs allaitants ils ont les deux
d'accord parce que justement pour ces
questions là même au niveau 2 de
l'appétence désherbe il ya des choses
que les brebis vont manger en premier et
les vaches en dernier en général la
bobby plus capricieuse en concert plutôt
des bovins comme bulldozer pour nettoyer
afin et nettoyer j'aime pas ce mot là
mais pour finir le paddock mais c'est
très pertinent effectivement en gros
vous pouvez même tout mélanger c'est pas
toi je fais je fais les deux ans après
soit voilà là
la technique néo zélandais s'est on
regarde la catégorie d'animaux qui
gagnent le plus d'argent en mai devant
et le deuxième gérant de fait suivre
pour nettoyer ça rejoint ce que tu ce
que tu dis parce que sur l'une des
photos que j'avais présenté en fait je
mets mes brebis suitées avec mes agneaux
qui mange le meilleur en 24 heures et
derrière je passe mes vaches en esclave
c'est très pertinent de faire ça et moi
je vais j'ai travaillé beaucoup dans les
zones où il y avait deux des ovins et
donc des éleveurs qui avait des vaches
allaitantes et des ovins et ils ont les
des zones 9 h à l'étang des zones aux
vins ils les croisent jamais c'est une
erreur je pense fondamentalement c'est
absolument les croisés or faire gaffe
parce que j'ai eu aussi une éleveuse
dans la dans la sarthe qui avaient des
highland et des moutons à l'essayer
mélangé à dix les island et joue au foot
avec les moutons ça marche pas très bien
les habitués un peu quoi voile avantage
c'est que moi ils ont pas de cornes donc
c'était bien moi je vous remercie pas de
questions on a une toute dernière
question par ici
[Applaudissements]
c'était juste une remarque c'est les
volailles si on peut intégrer aussi des
volailles dans le système que ce soit
des poules pondeuses ou des volailles de
chair qui sont dans un enclos mobile des
choses comme ça elles font un erp sage
naturel qui est assez impressionnant
c'est un anti limaces à c'est un tout
tout ça s'apprend la cohérence
évidemment il n'y a aucun problème à
faire tout ça après ben c'est la mise en
place pour l'éleveur il faut la
disponibilité fin mais peut-être que si
on va retrouver des peut-être des
ateliers à tailler un petit peu plus
humaine dans ces trucs la fin il ya des
équilibres à trouver évidemment mais
bien sûr toutes ces initiatives là sont
vraiment cohérente
on a deux l'avantagé d'avoir de la
diversité dans les plantes on pourrait
avoir le même avantage d'avoir de la
diversité dans les animaux il ya aucun
problème avec ça bien évidemment
merci mathieu je remercie tous les
intervenants qui sont venus ce matin
vous pouvez les retrouver cet après midi
sur la parcelle
donc je vous rappelle juste quelques
informations avant de nous quitter pour
nous retrouver
donc la parcelle c'est chemin de la
forêt
si vous y allez en voiture avec les gps
là bas vous avez un food truck pour la
restauration la buvette
cet après midi donc vous retrouver
conrad et françois pour les formations
donc konrad schreiber sur l'autonomie en
protéines des élevages de ruminants et
françois mulet sur les perspectives
agronomique et techniques en maraîchage
sol vivant
voilà vous avez aussi des ateliers des
exposants machinisme semences et bio
intrants voilà des ateliers tout l'après
midi
et puis on se retrouve ici ce soir 18h
18h30 le temps qu'on installe pour un
apéritif
voilà écoutez j'ai tout dis merci à tous
non
moi
pure
non
le
moi
le
non
un tunnel
gaspé de l'hérault