Le manuel pratique du semis direct à Madagascar, Olivier Husson

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Cette intervention a eu lieu dans le cadre du colloque d'hommage à Lucien Séguy et Hubert Charpentier.

Pour retrouver la vidéo du colloque dans son entièreté : https://www.youtube.com/watch?v=o0Y3qdaK1uk

Transcriptions

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole
accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agro-écologique
c'est bon voilà donc vous avez pas raté
grand-chose sur le diapos j'ai juste
expliqué les traductions
j'allais dire qu'il a été téléchargé
entre 50 et 100000 fois en fait il est
sur tellement de sites qu'on peut pas

Afficher la suite


suivre je pense que c'est plus près de
100000 fois donc c'est ça montre quand
même l'intérêt
et puis les fréquemment repris les cités
ou non mais souvent en fait les
graphiques qui sont tellement
reconnaissables que les gens savent d'où
ça vient même même si c'est pas cité
mais on les retrouve assez souvent taper
sur sur Google des images je me mets
direct vous allez ça arrive assez
rapidement alors la structuration de ce
manuel en fait le premier volume il
monte les
principes et les intérêts des CV surtout
le premier chapitre c'est les
fonctionnements des de ces écosystèmes
cultivés en semis direct
et puis le deuxième
c'est sur la gestion de ces écosystèmes
cultivés donc c'est vraiment les deux
chapitres fondamentaux qui mettent les
bases et qui sont communs tous les à
tous les milieux c'est vraiment la
construction des SCV donc
on avait repris ces schéma sur le
fonctionnement d'un écosystème naturel
forestier avec le turn-over de la
matière organique la fractionnement de
cette matière organique la parent
minéralisation la part en humidification
le la bioturbation par les vers de terre
en particulier par la faune qui permet
de fabriquer ce complexe argilomique
donc qui est toute la base de
l'agrégation des sols et donc de la
structure des sols avec ces mouvements
cette dynamique le recyclage par les
racines le recyclage des éléments
nutritifs dans la dans la litière donc
ces principes qui qui sont qui sont
maintenant pas mal pas mal connues mais
qui voilà qui qui était conceptualisé
par Lucien et et
par uber et qu'on a qu'on a mis en forme
sur les piliers des systèmes LCV
voilà c'est cette biodiversité
fonctionnelle les associations les
successions de culture qui sont vraiment
au centre même si c'était le deuxième
principe c'est c'est
ça qui est fondamental avec l'amitié
comment elle fonctionne et puis la forte
activité biologique que ça soit les
animaux
d'élevage éventuellement mais toute la
macropone la microphone la microflore
donc tous ces tous ces organismes qui
vont faire fonctionner le sol maintenir
une bonne structure c'est
les racines du sol enfin les racines des
plantes dans le sol qui nourrissent les
micro-organismes qui vont entre qui vont
créer cette structure une amie qui qui
se bouche a fait de la micro porosité
donc ces microorganismes qui font la
microporosité qui est indispensable au
stockage de l'eau et puis la faune qui
va faire la macroporosité et puis les
globalement qui font la macroporosité
qui elle va permettre la les flèches
d'eau quand il y en a trop la
circulation de l'air et puis il y a tout
ce rôle de régulation de de la litière
qui réduit l'évaporation donc qui
augmente l'infiltration et puis ça
tamponne les températures l'humidité ça
fait un écran contre les
ultraviolets voilà et pour maintenir
cette litière et bien il faut pas
perturber le sol et il faut avoir cette
couverture végétale permanente et il
faut produire et restituer une forte
biomasse et c'est là le rôle des plantes
multifonctionnelles en association les
successions et puis et puis c'est comme
présenter Stéphane les mélanges de de
différentes espèces qui vont remplir des
fonctions différentes alors le je vais
pas tous les reprendre même si un peu de
temps mais sur le fonctionnement de la
matière organique et la structure du sol
dans un écosystème cultivé c'est très
différent par rapport à un écosystème
cultivé en conventionnel c'est avant
tout la
les plantes qui apportent l'énergie pour
aider les matériaux pour faire de
désagrégats des micro-agrégats des macro
agrégats donc qui vont entretenir toutes
ces structures qui vont réguler les
cycles de l'eau
et donc c'est c'est un fonctionnement
qui qui n'a rien à voir et puis on a
nous parait pour les différentes
fonctions avec l'agriculture
conventionnelle
donc chaque pour chaque type de
fonctions donc on avait ce genre de
schéma dans les dans cette première
partie du manuel
avec les faibles retours de biomasse et
la monoculture et tous les tous les tous
les effets négatifs que ça peut avoir
sur le
sur les fonctionnements des systèmes et
puis déjà bon enfin déjà dans ce manuel
qui a des guidades pour cette partie là
de 2009 si je me rappelle bien bon on
utilisait des modèles simples de
mobilisation du carbone le modèle les
noms du puits qui est qui est repris
adapté la même s'il a une pose des
problèmes de calcul des coefficients
ça permettait d'avoir une bonne idée des
quantités de matières organiques qu'il
fallait apporter au sol dans fonction
des types de milieu
en milieu tropical humide sur la côte
Est de Madagascar si si on n'a pas 15 à
17 tonnes de matières organiques sèche
par an on perd on déstocke donc il faut
des systèmes très très productifs pour
pour les maintenir et puis sur de
l'autre côté dans le Sud-Ouest où il
fait c'est beaucoup plus sec ça a plutôt
être de l'ordre de 4 ou 5 tonnes qu'il
faut donc la nature est bien faite
où on peut en produire moins il y en a
besoin de moins pour pour maintenir et
voir pour monter les stocks
ou ça se minéralise très très vite on a
des capacités de production qui sont
élevées parce qu'il fait chaud et humide
toute l'année donc on peut faire
d'intéressant de comprendre aussi que
c'est que pour gagner sur la
séquestration du carbone rapidement
c'est un port très important de produire
pendant cette saison sèche parce que en
allant chercher de l'eau profonde parce
que pendant ce temps là en surface c'est
ça qui a peu de minéralisation donc de
produire de la biomasse quand on est en
saison sèche ou quand on est en saison
froide ça permet de de
régénérer les sols plus rapidement et
d'augmenter les stocks
voilà
donc on va
reprendre tous les schémas vous pouvez
aller chercher dans le manuel mais sur
la sur la nutrition cette notion de
pompe biologique c'est racines qui
descendent en profondeur rapidement qui
vont récupérer les éléments qu'on aurait
pu être lessivés qui sont capables de
mobiliser des éléments fixés dans le sol
qui ne sont pas bon il y a les fixation
d'azote bien sûr donc tout ça ça
permet de comprendre le fonctionnement
et sur ce sur quoi on va se baser pour
pour tourner
on a sur voilà le schéma global on en
arrive à ça avec toutes les fonctions
sur l'eau sur la nutrition donc c'est
relativement complexe forcément mais
c'est voilà c'est la nature et c'est est
faite d'interaction de milliards de
d'organismes donc on est forcément dans
du complexe par contre là avec ça on a
les on a les grandes lignes qui nous
permettent de comprendre et puis ça nous
permet de comprendre on va créer
différents types de systèmes de culture
Stéphane on a parlé un peu avec des
successions intra annuelles
d'excusations des plantes vivaces en
fonction des types de climats quand on a
des longues saisons sèches d'avoir des
plantes qui sont capables d'aller
chercher l'eau en profondeur comme comme
la dolique qui commence être
utilisé en France et puis on avait
structuré tout ça avec fonction des
types de milieu des des conditions
climatiques que ça soit les
précipitations le régime hydrique les
températures et puis des conditions plus
les activités humaines sur l'intensité
de l'utilisation des sols les besoins en
fourrage on était capable de donner les
différents types de
succession ou de rotation
qu'il fallait chercher et puis avec les
capacités
une notion sur la pratique habilité donc
est-ce qu'il s'est facile à gérer ou
aussi la gérer et puis plus les plus les
contraintes sont élevées plus ça devient
difficile à gérer donc ça aussi c'est un
message important c'est que ce qu'on
attend que ça se dégrade plus c'est
difficile de remonter c'était un des
choses que Hubert c'est que c'est
beaucoup plus facile d'entretenir de la
fertilité que de la gagner donc plus on
en perd plus ça sera dur de remonter
on avait les tableaux aussi en fonction
de l'espace et du temps disponible donc
de la pression sur la terre et puis de
l'état de dégradation du sol et des
possibilités d'investissement
d'investissement des agriculteurs que ça
soit en intrant ou on travaille donc
voilà on s'était structuré c'est
énormément de travail pour arriver à
synthétiser tous ces systèmes ce qu'il
faut savoir c'est que la première
version du manuel du semis direct
Madagascar on avait repris un peu tous
les systèmes testés un peu partout sur
Madagascar avec enfin tous ceux qui
marchaient avec des résultats c'est
intéressant sur sur différentes
fonctions
on n'avait plus de 600 systèmes à
proposer donc si
on n'arrive pas à structurer ça c'est
c'est impossible de décider derrière
voilà et puis donc le volume 2 c'était
le côté plus pratique c'est comment on
allait mettre en place des systèmes de
culture en semis direct
ou où on avait pareil
d'autres enfin on a les trois chapitres
sur le choix des cultures des
associations enfin donc le choix des
systèmes vraiment et puis derrière le
choix des itinéraires techniques ça
c'est une des choses qui est
fondamentale c'est quand on agriculture
conventionnelle en fait on règle les
problèmes par des itinéraires techniques
c'est relativement simple on a un
problème de fertilité on apporte de
l'engrais on a un problème de onirique
on a un problème de pathogène on traite
contre le pathogène c'est bon je
caricature un peu mais dans ces systèmes
là et ben on règle avant tout les
problèmes par les systèmes qui modifient
le l'environnement le sol en particulier
donc on parle maintenant d'agriculture
de régénération
les itinéraires techniques dans ces
systèmes là donc ce qu'on règle sur nos
sur nos fameuses cette thématiques on a
les essais système d'un côté puis les
essais thématiques sur les matrices
les itinérateurs techniques ils
permettent avant tout de d'optimiser le
fonctionnement du système et donc c'est
on gère les choses différemment on ne
gère pas la fertilité
pour les plantes on gère la fertilité
même pas pour le système on gère la
fertilité pour le fonctionnement du
système de l'agroécosystème du système
sol plante micro-organismes donc là
aussi c'est aussi des voix où il y a des
travails à faire et puis un dernier un
dernier chapitre c'est comment on
propose des systèmes aux agriculteurs là
ça ça s'adresse pour les organismes de
diffusion
donc de vulgarisation souvent ils sont
assez
démuni on va dire dans les dans les pays
on travaille en particulier à Madagascar
donc il fallait il fallait arriver à les
former alors proposer des systèmes de
manière cohérente avec les moyens de
les proposer aux agriculteurs
alors ce schéma là c'est toujours la
notion de structuration de l'espace pour
comprendre dans nos diagnostics et on
avait défini ce qu'on appelait les
unités agronomiques et qui permettait en
fait en quelques questions simples de
savoir sur quel milieu on était et on
avait structuré le milieu non pas par
rapport à au sol ou enfin à la géologie
ou ces choses-là mais par rapport à quel
système quel type de système on allait
pouvoir proposer derrière donc ce schéma
là il paraît pas il paraît pas si
compliqué que ça
parce que en quelques questions où
est-ce qu'on est sur la topo séquence
est-ce qu'on est en ou est-ce qu'on est
en bas quand on est en haut quel est le
niveau de fertilité quel est le niveau
de compaction vous voyez on est en
quatre questions on sait les on sait sur
quelle unité on est quel système de
culture on va pouvoir proposer
aux agriculteurs
quand on est en bas ça va être plus lié
au régime hydrique si c'est irrigué pas
irrigué si on peut faire une
contre-saison ou pas ce tableau là en
fait c'est pratiquement deux ans de
travail avec je ne sais pas combien de
d'échanges avec des agriculteurs avec
les services de vulgarisation avec les
projets de diffusion pour arriver à
avoir quelque chose qui était commun sur
tout Madagascar
voilà donc c'est c'est très très
structurant parce que avec ça on a
toutes les unités sur lesquelles on
pourrait travailler j'ai soutenu mon
habilitation à diriger des recherches et
un peu plus d'un mois et on m'a posé la
question est-ce que ça vaudrait pas le
coup de le faire pour la France si je
pense que ça voudrait carrément le coup
de pouvoir structurer les milieux par
rapport au système qu'on va pour au type
de système qu'on va pouvoir proposer
voilà et puis derrière on avait déjà de
base de données enfin des c'est toute
les connaissances accumulées par tous
les essais dans tous les différents
milieux sur lequel Lucien tournait en
permanence et
chaque année on passait trois semaines à
Madagascar où on visitait tous ces tous
ces milieux et lui il avec sa mémoire
exceptionnelle il enregistrait toutes
les plantes ou est-ce qu'elle ou est-ce
qu'elle fonctionnait ou est-ce qu'elle
fonctionnait pas les capacités qu'elles
avaient donc là
on avait des tableaux sur l'adaptation
des plantes cultivées
aux différents milieux
on avait la même chose pour les plantes
de couverture donc c'est des tableaux
qui restent relativement simple mais qui
sont très très riches pour le pour la
pratique et puis l'intera agronomique
des plantes cultivées
la décompaction des sols la protection
contre l'érosion la fixation d'azote
enfin vous voyez tous les toutes les
principales fonctions qui nous
paraissaient plus souvent limitantes et
puis la même chose pour les plantes de
couverture donc avec ces quelques
tableaux ça permettait d'avoir toutes
les informations pour pouvoir construire
de système tout en restant relativement
simple et puis il y avait les clés de
les clés pour pour
choisir comment comment on avançait
progressivement dans le choix des des
cultures pour pour en fonction de des
conditions des parcelles des des
objectifs des
des agriculteurs bien sûr mais la
biomasse disponible de
l'interaction avec l'élevage s'il y
avait de l'élevage du wagons les modes
de gestion et puis tous les voilà les
techniques les paillages recommandés on
pouvait avancer et puis le choix de
l'itinéraire technique aussi comme on
ajustait les paramètres du semi les dat
semis les en fonction de de toute une
série de paramètres donc en plus de ça
on avait fait des tableaux de synthèse
sur pour la gestion de la fertilité sur
l'exportation des éléments nutritifs par
les cultures l'idée c'était de quand on
compte le système fonctionnait
correctement de rapporter au système ce
qui était exporté par le par les grands
en général ou pas par la production
voilà donc toute une série de clés de
décision de de manière de choisir de
parcelle d'adapter de choisir d'autres
parcelles d'adapter les objectifs au
moyen ou l'inverse
et ça a donné pas mal de choix puis
derrière un troisième volume avec les
principales plantes de couverture à
Madagascar avec des légumineuses
annuelles des légumineuses pérennes qui
étaient très utilisées
des des graminées annuelles des
graminées pérennes et puis il aurait
fallu en faire pas mal d'autres mais on
peut pas tout faire c'était déjà un gros
boulot et à chaque fois il y avait des
informations sur sur la plante en
elle-même sur les climats les sols sur
la résistance au gel quand on était dans
des conditions de gel sur l'adaptation
type de sol sur les cycles sur la
manière de les caler dans les dans les
systèmes sur la manière de les contrôler
sur pour les fonctions qu'elle
remplissaient les intérêts qu'elles
avaient et puis dans à l'inverse où
est-ce qu'elles étaient pas adaptées les
conditions qu'elle supportait pas comme
l'engorgement ou voilà les périodes
froides la production en période froide
et puis on avait illustré ça sur un des
climats le lac à la haute le fameux lac
à la haute ou sur les différentes unités
agronomiques on pourrait proposer les
différentes tous les systèmes donc il y
avait une vraiment cette caractérisation
du milieu c'est cette structuration et
puis derrière et ben en fonction de ces
unités agronomiques on pouvait proposer
différents types de systèmes de systèmes
de culture en fonction aussi de de
l'élevage est-ce que on pouvait faire ce
que il y avait de la divagation ou pas
est-ce qu'on pouvait mettre sinon mettre
de la biomasse qui était pas à pété ou
au contraire l'utilisation fourrage pour
les éleveurs laitiers on mettait des
recommandations sur les intrants s'ils
étaient nécessaires ou pas ou si on
pouvait s'en passer et puis les
différentes remarques sur les
caractéristiques des systèmes pour
faciliter le choix par les agriculteurs
plus un volume avec quelques systèmes de
CV très performant alors sur les
contrôles du Striga qui est une plante
parasite qui fait des dégâts terribles
sur leur en particulier sur les céréales
donc tout le moyen-ouest et puis aussi
la même chose on trouvera aucun Cameroun
c'est des systèmes qu'on pouvait
contrôler en particulier par par le
stylos anteste recouvert végétal il y
avait des systèmes qui fonctionnaient un
peu partout maïs ou du sorgho associé à
une légumineuse alimentaire et puis les
systèmes à base de stylosynthèses bien
intensis qui était vraiment la plante
phare à Madagascar mais dans dans pas
mal de pays parce que on a on a quand
même souvent des difficultés en Afrique
à
proposer des mélanges multi-espèces
parce que la production de semences est
très compliqué
et le philosophes c'est un peu le passe
partout il fait il fait il remplit un
peu toutes les fonctions fixées de la
zone contrôler les adventices mettre du
carbone
la bile du carbone + stable on a des
plantes très saines après enfin sur la
culture de sur une culture de sur un
couvercle si vous en test donc voilà on
avait insisté sur ce genre de système
avec
les
caractéristiques des systèmes proposés
pour contrôle rapide du triang en
fonction des climats donc toute une
série de tableaux de clés de décision
les niveaux de fertilisation qui étaient
adaptés avec des codes des synthèses sur
les sur les fiches donc
un gros boulot de de synthèse avec vous
voyez aussi tout le travail sur les sur
les logos qui permettaient de les
identifier avec ce qui les intérêts ou
les
et puis il y avait il y avait des
annexes alors on a un peu parlé la
première sur les les plantes déjà chères
les adventices des cultures à Madagascar
sur les calculs économiques parce qu'on
regardait un peu tout cette annexe sur
les unités agronomiques je vous les
présenter avant parce qu'elle
structurait beaucoup le
manuel et voilà voilà une type de Fish
tip sur sur cette flore sur l'annexion
sur la flore ou en fait on
c’était toutes les connaissances de
Lucien mais il y avait un aspect sur
comment on pouvait les contrôler mais
comment aussi ça pouvait être utilisé
comme comme
couvert végétal ou pas et puis c'était
c'était déjà on l'utilisait comme plante
bio-indicatrices en fait
voilà si vous voyez la souris voilà les
plantes indicatrices des conditions
favorables en rouge ou indicatrice de
conditions défavorables donc voilà le
seul souci non non structure donc
c'était déjà
toute mesure comparé un peu les travaux
de du cerf en France sur les
encyclopédie des plantes biodicatrices
et bon c'était pas une encyclopédie mais
c'était quand même une bonne soixantaine
de plantes avec en plus les modes de
contrôle les possibilités d'utilisation
en semis direct par exemple le synodon
donc c'est le chiendent
c'est 35 millions d'hectares dans le
monde quand on avait avec Hubert on
avait fait une un poster pour le
troisième congrès mondial de
l'agriculture de conservation qui était
qui était au Kenya et
père du semis direct au Brésil en milieu
tempéré enfin pas dans les milieux
Lucien a descendu le 3 j'ai vraiment le
samedi direct dans les milieux plus
compliqué mais donc un des grands ponts
du ce midi direct dans le monde et venu
à la présentation parce qu'ils pensent
il disait il faut il faut leur interdire
de faire ça on peut pas mettre du
chiendent c'est une mauvaise herbe
terrible pour tous les pour tous les
agriculteurs il faut surtout pas faire
ça et quand il a compris qu'en fait on
utilisait le chiendent pour faire ce
midi direct de de haricots ou de soja
enfin de légumineuses dedans
il a au contraire il a été complètement
emballé et donc
ça montre aussi la puissance le
de laisser en utilise la nature la force
de la nature le chien danse il est là
c'est qu'il a une capacité
de restaurer les sols compactés en
particulier et que on va pour en
l'associant avec une légumineuse et le
plus intéressant c'est que c'était plus
efficace de ne pas tuer le chien non
mais juste de le de l'assommer avec un
peu de un peu de glyphosate
et ça permettait on avait un meilleur
rendement de la légumineuse quand le
chiendent redémarrait dessous et puis ça
permettait d'avoir une couverture vive
permanente qui est déjà installé qui
était considéré comme une comme une
adventice majeure voilà alors après il y
avait il y avait des
annexes sur sur plus sur les moyens de
communication et de formation avec le
petit manuel qui s'appelait semi direct
sous couverture permanente comment ça
marche
des supports de formation sous forme de
poster on avait même fait un jeu de loi
et puis un catalogue de toutes les
variétés de riz en particulier toutes
ces variétés c'est Botta donc c'est Bota
Serge tout à l'heure n'a pas dit il a
dit que que
c'est Guy bousignac et Taïwan qui sont
donc c'est
des variétés qui ont été
sélectionnés
par Lucien sélectionner madagascars
l'avantage de Madagascar aussi c'est en
travaillant sur les différentes zones on
peut on peut enchaîner les cycles de
culture donc on peut on peut
sélectionner plus rapidement parce qu'on
peut faire de voir trois cultures par an
donc ça va et puis de on sélectionne nos
différents milieux voilà il se ce manuel
du semis direct sous couverture PS
végétale comment comment ça marche c'est
un que qui avait été écrit en pour des
agriculteurs avec un organisme qui
travaillait sur la communication pour
des gens très quasiment illettrés avec
des questions réponses et puis des
explications un peu plus un peu plus
poussées à chaque fois donc une
structuration aussi pour la
communication et même un jeu de loi qui
est disponible si vous voulez c'est un
bon outil de communication dans les dans
les différentes rencontres quand on
quand on veut voilà donc ce manuel il
est disponible en téléchargement sur ces
sur ces sites là chacun voit pour aller
chercher que ça soit au GSM donc le
groupement semi direct de Madagascar je
vais recruteur production aussi rad ou
sur même mon site je cherche
donc
voilà c'est c'est
ça a été quand même pas mal d'années de
boulot mais d'échanges passionnants
particuliers avec avec Hubert
et puis Lucien qui qui
chapeauté tout ça qui nous aidait à
distance qui le relisait régulièrement
il y a eu beaucoup de versions
différentes avant d'arriver à ça et on
le retrouve dans beaucoup d'endroits
dans beaucoup de
même de publications de chez les schémas
on les reconnaît dans des présentations
et
on m'a même dit qu'on n'avait pas fait
mieux de depuis alors qu'il a une
douzaine d'années c'est un ancien
directeur d'unité donc voilà
je vais voir
le partage je ne sais pas s'il y a des
questions sur
perdu un peu la main là
alors à Madagascar attendez j'y arrive
à Madagascar j'ai vu le système SRI
système de régiculteur intensif ou ça on
est alors le SRI donc c'est un ça va
être développé en particulier en
Madagascar par un père de laulanier
ça a été beaucoup plus diffusé dans dans
d'autres endroits du monde que
Madagascar en fait la difficulté des
systèmes et series c'est que ça demande
un très bon contrôle de l'eau dans les
dans les rizières à la fois pour mettre
de l'eau et pour pour drainer qu'on est
nécessaire parce que c'est un système
qui alterne des périodes de de riz en
submersion et puis de riz en période
pluviale
ça a beaucoup d'intérêt on y va
particuliers au niveau biologique il y a
des études qui montrent que que pendant
la période de
culture en pluviale et ben les exudads
racinaires du riz favorise des
micro-organismes qui la solubilisent le
phosphore et quand on remet en eau c'est
microorganismes sont lisés sont détruits
là le phosphore soluble augmente donc
c'est c'est intéressant la grosse
difficulté c'est que les rizières avec
maîtrise de l'eau qui permet de faire ça
Madagascar c'est des surfaces très très
faibles par contre en Asie il y a des
endroits où c'est beaucoup beaucoup plus
développé
et puis Cédric lavardenne nous demande
où peut-on trouver de la semence de
luzerne tropicale le stylosantesse
alors il y a des producteurs au Brésil
il y a des producteurs en Australie le
les Australiens avaient beaucoup
travaillé aussi sur
sur les
pardon à diffuser ça en Thaïlande afin
donc il y avait des producteurs en
Thaïlande mais
voilà c'est les différents pays on peut
l'on peut le trouver sur internet on
avait un moment on avait fait une base
de données qu'on avait sur ça on en
avait introduit en grande quantité à
Madagascar justement on avait apporté
une tonne de Thaïlande pour pour aller
vite
et je pense peut-être que Stéphane
pourra nous dire parce qu'il est en
train de regarder aussi
alors chrome
donc ça présente l'intérêt pour les
petits producteurs pouvoir cueillir les
graines directement en brousse là où
cette plante vaccente est déjà là
oui alors comment les naodorata c'est
c'est
intéressant
je peux je peux mettre une une anecdote
là dessus c'est que moi
j'étais au Vietnam sur des dispositifs
au Vietnam je suis allé en mission à
Madagascar enfin j'ai fait une tournée
avec Lucien il avait une première que de
tourner complète de Madagascar avec
Lucien et on parlait de chromolena et il
me dit mais c'est très simple tu il faut
il la coupe on
met
on laisse repartir trois semaines on met
un petit peu de 4D dessus et on s'aime
directement dans le dans la biomasse moi
je rentre au Vietnam et je j'allais dans
un site très très éloigné où c'était 6h
de route 5 heures de marche pour pour
arriver avec des des agriculteurs
montent des
minoritaires là-haut
et donc ils étaient envahi chromolena
donc je leur propose de faire un essai
comme ça avec leur système traditionnel
oui que vous paye brûler et puis de
faire
juste avec cette technique que Lucien
m'avait expliqué et puis je reviens
quelques mois après
et de loin je vois je voyais que ça
avait l'air d'avoir marcher pas trop mal
et l'agriculteur m'arrive dessus en
criant enfin il avait l'air pas content
du tout
il par les mondes donc pas le vietnamien
que la traditionnel donc moi je me
demandais ce qu'il voulait et puis quand
ils m'ont traduit ben il m'engueulait
parce que je lui avais dit de faire que
la moitié de la parcelle pour essayer
qu'il aurait dû tout faire voilà donc
oui chromalina ça marche très bien
pouvez-vous réindiquer le nom de cet
outil de description des plantes de
couverture c'est
je pense je comprends pas forcément bien
la question c'est dans le manuel du
semis direct de Madagascar après sinon
c'est des bases de données qu'on a
plutôt en interne pour l'instant c'est
un des travaux au niveau du serveur en
particulier
un des seggis boy qui qui travaille à
essayer de le rendre plus accessible par
contre il y a des il y a des sites sur
ces en fait le Seat a beaucoup travaillé
sur sur tout sur les fourrages mais
c'est en fait tous ces fourrages sont
des très bonnes plantes de couverture la
plupart de plantes de couverture qu'on
utilise sont des fourrages au départ et
vous avez un site qui s'appelle tropical
forage
donc tropical comme tropical et forage
for age il y a même une application
maintenant sur le téléphone où vous
pouvez
il y a des clés de choix des des
couverts en fonction de du climat des
sols de
pas mal de caractéristiques il y a la
caractéristique des plantes il y a au
même y avoir des des sites pour les
procurer
c'est gratuit mais c'est en anglais
voilà donc
alors
passe mes 22 combien ça coûterait de
faire l'équivalent du Manuel en France
je
ne sais pas c'est pas non plus les mes
provinces bah c'est surtout qu'il
faudrait structurer un dispositif
comme il faut mais
dans certaines régions alors il y a
quand même des documents dans certaines
régions qui qu'on qu'on était fait
effectivement de prendre du recul et de
le synthétiser pour la France entière
une idée du coup je sais pas est-ce que
les est-ce que les informations
sont suffisa sont suffisantes ça va être
ça qui va dépendre du coup si c'est si
on a déjà suffisamment d'essai de
connaissances
ça coûterait pas énormément pas
forcément très cher c'est plus
les capacités intellectuelles de le
faire on va dire des gens qui ont
suffisamment de recul pour pour pouvoir
structurer ça et le faire donc c'est ça
va être surtout du temps de du temps de
cerveau
voilà après si Yassine ça manque si on a
pas assez d'essai il va falloir rajouter
des essais mais c'est aussi pour ça
l'intérêt de plateforme comme le triple
performance qui permet d'échanger de
ça permet de couvrir les différentes
zones de voir où ça marche ou ça marche
pas et
il y a des outils de ce type là qui
peuvent être vraiment
vraiment puissant pour structurer c'est
ce qu'on discute de temps en temps les
guerres de terre production avec triple
performances c'est comment structurer
les
un équivalent de ce manuel quoi
alors
en association chien dans légumineuses
ont intervient avec du glyphosate je
voudrais savoir la place des pesticides
et herbicides en semis direct sur
couverture végétale alors ça c'est les
grandes les grandes questions en fait
historiquement c'est
effectivement le semis direct
a augmenté les utilisations d'herbicides
pour pour contrôler les couverts
alors il va falloir discerner aussi si
c'est avec OGM ou pas OGM parce que
l'idée des OGM c'était de baisser les
herbicides enfin de simplifier ça
nous on n'est pas du tout sur sur ces
voies là
disons pour démarrer alors il y a deux
choses il va falloir discerner les
herbicides des fongicides et
insecticides enfin pour pesticides
en insecticide fongicide quand le sol
commence à redémarrer on on baisse assez
rapidement voir on arrête les pas mal de
ces de ces traitements
on arrive à des
demi traitements de fongicide voire même
pas même pas tous les ans donc ça c'est
c'est
assez rapide à baisser baisser les
herbicides
ça prend un peu plus de temps il faut
des couvert c'est plus compliqué c'est
plus technique
on manque de savoir aussi dans certains
domaines donc ça
en fait il y a une thésarde actuellement
qui nous a présenté justement des
groupes d'agriculteurs avec
c'est pas alors globalement il y a une
tendance à baisser rapidement les
insecticides les fongicides et puis on
se met direct c'est un petit peu plus
d'herbicides que quand
conventionnel mais c'est pas aussi
noir et blanc que ça il y a des
agriculteurs en conventionnelles qui
vont mettre plus d'herbicides quand
semis direct il y en a qui vont mettre
moins de de fongicides ça dépend
vraiment de
pas mal de choses en fait entre du
conventionnel enfin conventionner ça
peut ça couvre une large très large
gamme de
d'agriculteurs et puis le semis direct
aussi les SCV
s'il y a vraiment des gros couverts
végétaux on peut arriver à baisser aussi
les herbicides mais c'est le c'était le
but les voix que je cherchais Lucien sur
la fin de l'arrivée à faire du semis
direct bio enfin ça sans pesticides
Hubert charpentier voulait avait fait
essayer de faire défaire des analyses
par leur valise pour montrer qu'il était
sans résidu de pesticides dans ces
produits c'était là on avait une
obligation de résultat plutôt que de
moyens ce qui est intéressant
il y a des parcelles en semis direct bio
Cambodge par exemple et puis il faut
discerner aussi si on est en tropical ou
enfin où est-ce qu'on est dans les
tropicales enfin les interventions au
Laos
quand on est arrivé enfin quand Florent
il est arrivé là-bas
il pulvérisait du gramoxon au jet d'eau
avec une pompe enfin c'était c'était
avec des dos
monstrueuse donc là le système c'est
qu'on a apporté ils ont ils ont baissé
fortement par le taux de l'utilisation
d'herbicides par rapport à ce qu'il
faisait à Madagascar les utilisations
sont beaucoup plus faibles donc on peut
monter dans un premier temps et puis
l'idée c'est de c'est de rebaisser
derrière et puis les voix c'est de
chercher des voies alternatives que il y
a des outils comme les rollinsm enfin
c'est l'orbite qui qui cherche justement
à faire un contrôle découvert y compris
des pérennes par par du passage
mécanique mais c'est voilà
et les questions continuent on va il est
quelle heure je vais ouais on a encore
un petit peu de temps en association
chien dans le légumineuses on intervient
avec du glyphosate je voudrais savoir
c'était la dernière pardon j'ai un peu
de mal à suivre et tout
voilà je sais pas si les collègues dans
la
dans la salle en bas de l'intervenir
voilà c'est je pense qu'on va s'arrêter

on va reprendre
du coup cet après-midi à 14h avec ce
sera une une vidéo enregistrée du
professeur
que tout le monde connaît comme comme
c'est vraiment un des chercheurs qui lui
tient beaucoup travaillé
beaucoup d'échanges au Brésil et nous
parlera de la dynamique de séquestration
du carbone dans les sols et puis
derrière on aura différents intervenants
d'Amérique d'Amérique du Sud voilà
merci à tout le monde et à tout à
l'heure à 14




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