Eviter l'irrigation

De Triple Performance
Aller à :navigation, rechercher
(image en en-tête - auteur : Alupus; licence CC BY-SA 3.0)
Cet article est issu de la base GECO. Cliquez ici pour accéder à la page d’origine : Logo Geco

1. Présentation

Caractérisation de la technique

Description de la technique :

 

Estelle Meslin INRA estelle.meslin(at)rennes.inra.fr Rennes (35)
Rémy Ballot INRA remy.ballot'at)grignon.inra.fr Grignon (78)

Lutte contre les courriers indésirables : Pour utiliser ces adresses, remplacer (at) par @


Ne pas irriguer les cultures pour éviter de favoriser certains bioagresseurs.


Précision sur la technique :

L'impact positif de l'irrigation sur certains bioagresseurs est souvent liée à une irrigation en excès. Des résultats équivalent peuvent donc être obtenus par un meilleur raisonnement de l'irrigation (voir technique "Irriguer en maximisant l'efficience des apports d'eau").


La décision de ne pas irriguer une culture peut être tactique ou stratégique (pas d'équipement sur l'exploitation, pas d'accès à l'eau…).


Période de mise en œuvre Sur culture implantée


Echelle spatiale de mise en œuvre Parcelle


Application de la technique à...

Neutre Toutes les cultures : Généralisation parfois délicate


Le rendement des cultures dont les besoins en eau coïncident avec des périodes de faible pluviométrie (cultures d'été) peut être fortement pénalisé "en sec".


Neutre Tous les types de sols : Généralisation parfois délicate


Sur sols à faible réserve utile, le rendement de cultures dont les besoins en eau coïncident avec des périodes de faible pluviométrie peut être fortement pénalisé "en sec".


Neutre Tous les contextes climatiques : Généralisation parfois délicate


L'impact de la conduite en sec d'une culture sur le rendement est directement corrélé au contexte climatique annuel (pluviométrie).


Réglementation

Influence POSITIVE


MAE désirrigation




2. Services rendus par la technique



3. Effets sur la durabilité du système de culture

Critères "environnementaux"

Positif Effet sur la qualité de l'air : En augmentation


émission phytosanitaires : NEUTRE


émission GES : DIMINUTION


Neutre Effet sur la qualité de l'eau : Variable


N.P. : VARIABLE


pesticides : DIMINUTION


Positif Effet sur la consommation de ressources fossiles : En diminution


consommation d'énergie fossile : DIMINUTION


Neutre Autre : Pas d'effet (neutre)


Transfert polluant vers eaux (N, P, phyto ...) : variable


Ne pas irriguer peut permettre d'éviter les transferts de nitrates par lixiviation ou de phosphore et de résidus phytosanitaires par ruissellement dus à une irrigation en excès. En revanche, si le déficit hydrique ne permet pas d'atteindre le rendement visé, le reliquat d'azote minéral présent dans le sol en entrée d'hiver pourra impliquer des risques accrus de lixiviation pendant la période de drainage.


Transfert polluant vers air (N, P, phyto ...) : pas d'effet (neutre)


Consommation d'énergie fossile : Diminution


Ne pas irriguer permet d'éviter la consommation de carburants liée à la mise en œuvre de l'irrigation (pompage, déplacement des enrouleurs…).


Dégagement de GES : Diminution


Ne pas irriguer permet d'éviter la consommation de carburants et les émissions de gaz à effet de serre liées à la mise en œuvre de l'irrigation (pompage, déplacement des enrouleurs…). Par ailleurs, a conduite "en sec" des cultures permet d'éviter les émissions de protoxyde d'azote liées à un état d'anoxie de surface provoqué par une irrigation en excès.


Critères "agronomiques"

Négatif Productivité : En diminution


L'effet de la non-irrigation sur le rendement des cultures dépend (1) de la sensibilité des cultures au stress hydrique, (2) de la réserve utile du sol et (3) du contexte climatique annuel (pluviométrie). De façon générale, l'effet est neutre dans les situations où l'irrigation n'aurait pas été justifiée.


Neutre Fertilité du sol : Pas d'effet (neutre)


Négatif Stress hydrique : En augmentation


Neutre Biodiversité fonctionnelle : Pas d'effet (neutre)


Critères "économiques"

Positif Charges opérationnelles : En diminution


La non-irrigation d'une culture, lorsqu'elle est décidée de manière anticipée, doit conduire à revoir l'ensemble des éléments de l'itinéraire technique : densité de semis, dose d'azote… en cohérance avec l'objectif de rendement visé.


Positif Charges de mécanisation : En diminution


Ne pas irriguer permet d'éviter les charges de mécanisation liées à l'irrigation : charges de carburant liées au pompage, déplacement des enrouleurs… voire amortissements des équipements d'irrigation si la décision de ne pas irriguer conduit à ne pas investir (ou réinvestir) dans du matériel.


Neutre Marge : Variable


L'effet de la non-irrigation sur la rentabilité dépend de l'effet sur le rendement, des réductions de charges permises, voire des aides pouvant être obtenues.


Critères "sociaux"

Positif Temps de travail : En diminution


Ne pas irriguer permet de s'affranchir de la charge de travail liée à l'irrigation.


Positif Temps d'observation : En diminution


Ne pas irriguer permet de s'affranchir de la charge de travail liée à l'irrigation.




4. Organismes favorisés ou défavorisés

Bioagresseurs favorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions


Bioagresseurs défavorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions


Auxiliaires favorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions


Auxiliaires défavorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions


Accidents climatiques et physiologiques favorisés

Organisme Impact de la technique Précisions


Accidents climatiques et physiologiques défavorisés

Organisme Impact de la technique Précisions




5. Pour en savoir plus

  • Changer d'assolement pour ne plus subir les restrictions
    -La France Agricole n°3396, p38-39, Article de presse, 2011


lien vers l'article




6. Mots clés

Méthode de contrôle des bioagresseurs : Contrôle cultural


Mode d'action : Atténuation


Type de stratégie vis-à-vis de l'utilisation de pesticides : Reconception


Annexes

Partager sur :