Biodiversité à l’échelle de la commune Hervé Coves - Paysage in Marciac 2020

De Triple Performance
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Vidéos - Ver de Terre production (13 juin 2021) - Hervé Covès - Durée : 25 minutes

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Annexes

Transcriptions

peut-être d'abord de d'écouter les mots

nous étions un peuple d'agriculteurs et
nous allons devenir un peuple d'agro
écologue il ya toujours de l'agro hager
le champ et on passe de d'un culte
heures la culture la culture du chant
mais également notre culture et on l'a
bien vu
1 il ya quelque chose de quand tu disais
un atavisme quelque chose de culturel

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aussi un peuple donc d'agro écologue et

on passe de logis le logo sa
connaissance et il a connaissance n'est
pas que la science la connaissance par
la connaissance
l'observation sensibilité on va passer
d'une culture
finalement c'est important la culture la
culture c'est ce qui permet de vivre
ensemble de partager une vision commune
du monde et de se reconnaître
appartenir un groupe homo sapiens est un
animal grégaire
mais là on sent qu'il y a
le second une norme mutation devant nous
parce qu'on a compris que tout est lié
que nous sommes nous sommes certains
10,1
certains disent qu ont certains disent
intelligent mais nous sommes tout est
lié
nous avons aussi compris que cette
nature elle nous est donné tout est
donnée tout et dont c'est gratos c'est
gratos ça coûte rien cette donnée mais
en s'y conscience que tout est fragile
cet immense fragilité du monde dans
lequel on est qui fait quelquefois
perdre espoir à certains qui fait peur
qui ont regardé encore avec marc-andré
que quand il ya 250 ans au brésil
212 militants écologiques sont
écologiques c'est écologique d'écologie
de la nature protecteurs de la nature
sont morts au brésil des pays où est
compliqué de parler de la nature
tout est fragile
tout est lié tout est donnée tout est
fragile mais ce dogme de l'agriculture
cette croyance qui est bien ancrée dans
le coeur dans l'esprit dont les
habitudes
ce dogme a besoin d'évoluer vers quelque
chose de nouveau et
depuis quelques années que je parcours
la campagne dans cette école de la
nature avec alain que nous accompagnons
nos compagnons dans leur évolution dans
leur mutation quelque part dans leur
évolution voire même dans leurs rêves
solution que dans tout ça en fait me
suis rendu compte qu'il ya plusieurs
types d'éléments qui sont quelquefois
des obstacles et qui pourrait nous
permettre de refonder en fait une
nouvelle culture une culture qui ne soit
plus un culte mais un logos une
connaissance une envie d'apprendre
ensemble nos vies d'évoluer de peut-être
comprendre aussi les deux premiers
éléments c'est que il faut prendre
conscience à un moment donné que le tout
est plus grand que la somme des parties
ce que nous expliquait marc andré que la
voiture ce n'est pas un ensemble de
pièces mécaniques on peut les avoir côte
à côte que quand tout ça y assembler ça
fait quelque chose d'autre que la
biodiversité n'est pas qu un
assemblement de choses que c'est quelque
chose de plus grand finalement dans
notre conscience c'est un peu compliqué
parce que cela veut dire que un plus un
est supérieur à deux ça contredit
l'algèbre l'arithmétique nos
enseignements nous connaissance notre
dogmes et que c'est pourtant ce que l'on
vit un +1 est différent de 2 et
quelquefois supérieur un homme et une
femme
ça fait des enfants que l'émergence que
quelque chose d'autre émerge d'une
rencontre que quelque chose d'autre
émerge de ces associations végétales de
ces pièces
mises côte à côte mais qui lorsqu'elles
sont ensemble font émerger quelque chose
d'autre le tout est plus grand que les
parties voilà ça c'est quelque chose qui
est pas évident pour beaucoup de gens et
tant qu'on n'avait pas conscients de ça
qu'on l'a pas ressenti qu'on qu'on ne la
présentent pas une espèce de barrières
conceptuel qui fait qu' on ne va pas y
croire
le deuxième élément est assez étonnant
c'est que le temps est plus grand que
l'espace comment bien percevoir sa le
temps l'emportent sur l'espace notre
civilisation une civilisation de
l'immédiateté qui a oublié cette notion
du temps et qui assemble rapidement les
choses pour concevoir créer des espaces
des formes de l'ingénierie la technique
des machines mais dans la nature c'est
pas comme ça que ça fonctionne ça
fonctionne à un rythme qui n'est pas
celui de l'espace qui est celui du temps
dans nos vielles il ya des phases de
naissance de croissance demeure il ya
des évolutions et que dans la vie il ya
un temps pour que les choses se
réalisent dans la nature avec la
biodiversité et dans notre agriculture
si on prend pas conscience que le temps
est plus grand que l'espace est donc
plus fondamentale est plus important que
ce que l'on réalise dans l'espace dans
notre environnement
on passe à côté de quelque chose
d'essentiel je parlais des vieux arbres
mais ces vieillards ces vieux arbres qui
acquiert de la connaissance de la
mémoire de la diversité de leurs eaux
l'oublions tno microbiote de tous les
organismes qui vivent autour plus un
arbre est vieux plus il est occupé et
d'êtres vivants
il faut laisser à l'arbre le temps de
devenir vieux pour qu'il devienne
résilient et c'est ça qui l'emportent
sur le fait qu' un arbre c'est qu'il y
ait du temps et le temps donc
l'emportent sur l'espace et que les
actions que l'on fait peuvent paraître
dérisoires minuscule insignifiante au
départ mais parce qu'on les fait et
qu'on leur laisse le temps elles vont
devenir des choses importantes et que
finalement les arbres que l'on pourrait
planter aujourd'hui seront peut-être des
contraintes pour nous nous nous occuper
des espaces où nous enquiquiner vont me
faire tomber des branches sur la tête ou
vous ne sait trop quoi nous donneront du
travail compliqué à faire mais bien au
contraire dans le temps et dans le temps
long lorsqu'on aura de nouveau des arts
de 500 ans à côté de chez nous bien les
choses iront beaucoup mieux le temps est
plus grand que l'espace la troisième
idée
c'est peut-être cette histoire du
principe de réalité que la réalité est
plus grande que l'idée le bon sens dans
des groupes quelquefois quand on essaie
de faire ensemble
il ya plein d'idées on voit en faudrait
faire comme si il faudrait faire comme
ça il ya siyassa mai mais en fait tout
ça c'est des concepts des idées ce qui
est important c'est la réalité ce
principe de réalité c'est que quand on
le fait là on voit ce que ça fait et et
c'est ça qui valide ou invalide des
idées c'est le fait de le faire
ce principe de réalité la réalité est
plus grande que l'idée et ça dans nos
façons de fonctionner dans les façons de
nous présenter dans nos façons de faire
ensemble d'être conscient qu' on peut
avoir de débat d'idées sur la façon de
reconstruire le monde
mais tant qu'on le fait pas
c'est comme ça c'est faux ce qui est
important c'est de le faire et là on
voit ce que ça fait on expérimente on
réalise dans dont l'un des groupes
quelquefois qu'on accompagne à des gens
qui viennent avec plein d'idées
merveilleuse elle soit plus labourer le
sol sauf que dans le vignoble dans
lequel on travaille les gars savent que
la bourrée et quand on quand on ne
malgré le fait qu'on est plein de belles
idées
la réalité c'est que des gens qui savent
que la bourrée et qu'on peut il savent
pas faire autrement
et la réalité c'est que quelles que
soient les idées celui qui va le faire
si c'est pas faire autrement
il va faire comme il a l'habitude il va
labourer cette réalité-là cette réalité
qui rejoint cette idée aussi du temps
long que il ya besoin d'apprendre et
besoin d'expérimenter ya besoin de faire
de regarder ce qui se passe
quelquefois de fer à toute petite
échelle et lorsqu'on commence à réaliser
qu à toute petite échelle des choses se
passent différemment et quelquefois
mieux maintenant on peut commencer à
prendre de l'ampleur et a incarné une
idée que le verbe se fait chair
maintenant je fais un peu trop le curé
quand tu dis ça voilà la quatrième
grande idée au grand registre d'idées
c'est que l'unité prévaut sur le conflit
et que dans toutes les situations dans
laquelle on se trouve si on n'est pas
conscient qu'à un moment donné il faut
être un ferr unités
quand on est avec des chasseurs entre
des chasseurs et des écologues ou des
écologistes quand on est voilà si on n'a
pas cette volonté cette croyance que
l'unité prévaut sur le conflit eh ben on
n'avancera pas finalement ces quatre
idées pour dire que
cette nouvelle forme d'agriculture cette
évolution de l'agriculture vers une agro
écologie ne pourra bien se concevoir à
mon sens qu'en prenant conscience de ces
quatre points que le tout est plus grand
que la somme des parties que les parties
que des mois le temps l'emportent sur
l'espace que est plus grande que l'idée
est que prévaut sur le conflit voilà
voilà quelques petites portes quelques
idées quelques petites choses à essayer
de vous inscrire dans la tête et dans
vos actes dont vous façon réaliser des
choses pour avancer vers ce monde que
l'on rêve notre aghroud rêve pollution
non moi je suis ravie d'intervenir
aujourd'hui parce que j'ai pas du tout
le profil de tous les experts qui sont
réunis à la table là vous connaissez
tous leurs noms leurs publications ils
sont hors normes etc
moi je suis ravie d'intervenir à 7 avec
eux parce que c'est un bon cocorico
locale
mais moi je suis j'ai un profil un peu
particulier donc je suis le local de
l'étape
oui je suis naturaliste donc plutôt
assimilés à tout ce qui va être écologie
écologistes entre guillemets on y
reviendra peut-être dans les discussions
mais je suis aussi petit fils
d'agriculteur fils d'élus chasseurs
pêcheurs donc finalement contre toute
attente très jeune je me suis rendu
compte qu'on pouvait concilier ces
différentes approches et par contre je
me suis vite confronté à des barrières
clairement on mais quand j'étais avec
mon grand père et mon père à la cabane
de chasse du village
j'entendais parler des écologistes des
écolos de la biodiversité comme une
sacrée barrières parce qu on les
empêchait de faire beaucoup de choses
quand je parlais à mon grand père mais
même constat lui dès que je lui parlais
de petites bestioles ou autres qui me
dit alors matin commence pas à dire que
tu as trouvé ça la maison on va plus
pouvoir faire si on va plus pouvoir
faire ça etc etc et ça
au fil des années je me suis rendu
compte que c'était très difficile de
faire tomber ces barrières et dès lors
que vous sortez de votre village ça
devient encore plus dur parce qu'à tout
un tas de concepts politiques
stratégiques et autres que c'est
maintenant qu'ils mettent encore plus de
barrières et qui rendent complètement
inopérationnel tout le bon sens les
envies communes et entre quoi mais
depuis donc depuis maintenant une
quinzaine d'années dans les différentes
races ou j'ai pu travailler j'essaie
tant bien que mal de faire ce travail
est de faire tomber ces barrières et de
faire comprendre aux gens que la
biodiversité c'est plus le levier qu'un
frein et même pour les agriculteurs
comme c'est pas mal le thème de paysages
in marciac chaque année là vous allez
avoir tout un tas d'experts qui arrête
pas depuis tout à l'heure déjà de faire
voir que la biodiversité peut être au
service de la culture aussi c'est ce que
je fais mon psy dans le cadre de mon as
aujourd'hui qui s'appelle nature en
occitanie qui nassau qui travaille à
l'échelle de la région comme son nom l
indique de l'occitanie et sur différents
types de mission
finalement je vais pas trop détaillée
mais qui brosse de façon large tout ce
que fait une association de protection
de la nature et de l'environnement
donc il ya vraiment tout ce qui va être
amélioration des connaissances gestion
de sites naturels
on a aussi une casquette quand même et
militante
donc on va au contentieux et on a des
avocats pour faire ça dès lors que la
biodiversité réglementations liées à la
biodiversité n'est pas respectée mais ce
ça arrive systématiquement après de la
pédagogie autres donc ça c'était pour
présenter globalement ce qu'on fait et
donc sur notre approche comme disait
allen sur la mise en oeuvre d'actions
concrètes
bon je vais vous le résumé avec deux
profils types d'acteurs ça va être ce
qu'on fait avec les collectivités ce
qu'on fait avec le monde agricole a pour
nous c'est assez nouveau
parce que pendant de très longues années
les assauts de protection de la nature
on était invité à rien c'est à dire que
souvent comment nous considérer comme
des moralisateurs des antilles beaucoup
de choses et c'est bon on était toujours
très inquiet de nous faire intervenir
parce que pour les acteurs pareil
os ça du câble se baser sur des
histoires vraies aussi il ya aussi
beaucoup d' amalgame d'idées fausses et
autres qui ont été colportées d informer
pour qu'on ait un flux qu'un artistique
sur les compétences des assauts de
protection de la nature aujourd'hui donc
depuis ben on intervient beaucoup plus
on est invité sa première année mois que
j'intervienne un paysage in marciac et
on intervient aussi auprès des
collectivités on travaille aussi avec
les chasseurs avec tout un tas d'acteurs
parce qu'on s'est rendu compte et pas
que moi du coup on en a parfaitement
tillon je pense aujourd'hui qu'il
fallait qu'on se rassemble pour
travailler en commun sur la mise en
oeuvre d'actions concrètes sur les
territoires donc pour les collectivités
il ya des outils existent et pareil des
outils pendant longtemps qu'ils ont fait
peur donc ça va être les abaisser par
exemple les donc les atlas de la
biodiversité communale
donc ça nous aujourd'hui c'est un outil
qu'on essaie de promouvoir passé ne
porte d'entrée en fait nous les portes
d'entrée c'est vraiment très utile
désormais parce qu'on arrive avec toute
la bonne foi possible sur un territoire
et qu'on va expliquer mon envie
travaillé chez vous sur la biodiversité
et ça les élus souvent ou même d agri ne
savent pas comment aborder ça de prime
abord mais comme il ya des outils
désormais on se sert de ces outils pour
rentrer auprès de cet acteur là et
commence à travailler avec dans des
attaques de la biodiversité nous comment
on va les traiter
il ya différents piliers il ya toute la
partie qu'on essaie de valoriser
systématiquement c'est l'amélioration
des connaissances
ça a été évoqué tout à l'heure la
biodiversité ce n'est pas que des
espèces et des listes d'espèces mais
nous ça nous permet déjà d'identifier
des enjeux sur un territoire parce qu'il
peut y avoir des espèces menacées
protéger des espèces qui vont nous
permettre de mieux comprendre la
fonctionnalité de certains écosystèmes
donc on a besoin d'avoir des listes pas
forcément exhaustive mais des listes
d'espèces et qui nous donne un petit peu
quels sont les enjeux sur ce territoire
là donc on va voir des espèces plutôt
typique des zones humides plutôt des
pesticides des milieux secs des vieilles
forêts etc
et ça ça nous permet de faire un état
des lieux c'est un état des lieux
pour nous il faut obligatoirement qu'ils
ne se fassent pas que par les experts
donc la population locale
souvent ils connaissent dix fois
mieux le territoire et les enjeux sur le
territoire on va aller on va les amener
avec nous dans cette première étape
que ce soit les agriculteurs les
chasseurs les habitants le maire les
élus etc
et là aussi c'est une porte d'entrée
pour parler de la biodiversité avec tous
ces acteurs là donc on a plein d'outils
pour faire ça et on va accompagner tous
ces acteurs à faire remonter les
observations deux milieux de marans de
vieux arbres de vieilles e et de 3 nier
etc mais aussi de petites bestioles très
particulière et on va déterminer avec
eux et on va faire on va profiter de
l'occasion pour faire monter en
compétences aussi même si des fois c'est
juste faire quelques rappels parce qu'on
s'aperçoit que sur en milieu rural il ya
une bonne connaissance quand même de
l'espèce même si on n'arrive pas
toujours à déterminer la petite bestiole
mais de façon globale en connaissent
patrimoine la deuxième étape ça va être
avec eux de définir quels sont les
enjeux et pas les enjeux que pour nous
en tant qu'à se met les enjeux pour leur
territoire
qu'est ce que ça va être leur point fort
sur leur territoire à leurs faiblesses
et ensuite le point 3 du coup comment
améliorer tout ça est donc là on met des
programmes d'action de façon très
concrète qu'on construit avec les
habitants la collectivité les différents
usagers qui interviennent sur la commune
dont tous types d'acteurs et on fait un
programme d'action dans le temps avec
eux donc ça c'est un peu la proche qu'on
a aujourd'hui un très synthétique avec
les collectivités
il ya aussi les territoires
les ten d'encre je viens de perdre
l'acronyme ces territoires
c'est ça l'improvisation territoires
engagés pour la nature comme c'est tout
nouveau moi j'ai pas encore travailler
dessus et là c'est pareil ça va être
l'eau c'est l'inversé de la bce à
baisser on va travailler sur l'état des
lieux le plan d'action les territoires
letten ça va être pour valoriser le
travail qui est fait sur le territoire
et ça permet aux collectivités en
adhérant à ce système là de mettre en
place aussi des actions qui vont leur
permettre de mobiliser des nouveaux
fonds publics etc
parce que c'est bien beau de vouloir
faire des choses mais des fois il faut
aussi des budgets pour le faire donc
abaissé et n aujourd'hui nous pour les
collectivités cédé 2
les deux outils qu'on se sert pour
travailler avec eux et l'autre poigne
pour finir parce qu'elle m'avait dit 12
minutes pile j'aurais trace est l'autre
point c'est les agriculteurs
l'agriculture même alors pour ça vous
vous imaginez nous quand caso de
protection de la nature comme c'est
novateur de pouvoir rentrer dans ce
monde là vous vous y êtes parce que
beaucoup de personnes présentes dans la
salle ont un profil d'agronomes nous
aujourd'hui on n'a plus un travail des
collègues même si un groupe d'hommes
sont des écologues aussi mais on est
souvent assimilée entend caso
comme je le disais tout à l'heure dans
les préjugés dans des personnes qui vont
quand même avoir énormément d'exigence
par rapport à la culture et aux
agriculteurs donc ça fait trois quatre
ans qu'on travaille de plus en plus avec
les agriculteurs et moi j'en suis ravie
pas ça fonctionne en fait ça fonctionne
parce que on a commencé à apprendre à
dialoguer et c'est vrai qu'on n'est pas
d'accord sur tout mais comme vous
j'imagine vous n'êtes pas toujours
d'accord et j'espère que la controverse
aussi ici entre vous mais l'idée c'est
de se parler de se retrouver sur le
terrain et on a commencé comme ça moi je
me suis retrouvé avec une coopérative
locale 22 gascogne qui fait plutôt de
l'agriculture conventionnelle et on
m'avait dit me avec un agriculteur
pendant deux jours en salle enfermés
mais je vous assure que la première
heure c'est un peu compliqué quand je me
suis présenté en tant que naturaliste
etc
j'avais déjà avalé bras croisés donc
avec une posture et qui m'attendait
clairement dans l'infini on s'est fait
la bise au bout de deux jours et on
s'est dit mais commencer par contre
avant parce qu'on nous a opposé
fondamentalement vraiment politiquement
et stratégiquement les
aux autres soit je vais pas rentrer dans
tous les clichés qui peuvent être dit
mais aujourd'hui on s'aperçoit quand
même qu'on a les mêmes envies clame
alors bien sûr on pourra toujours
trouver l'agriculteur ou l'écolo qui a
pas envie de travailler avec ces acteurs
là mais de façon globale aujourd'hui
mois tous les acteurs je rencontre et
avec qui je ce discours on a envie de
travailler ensemble donc avec
l'agriculteur cobham nous on va
travailler on va faire un diagnostic
partagé je crois que c'est le thème d'un
des sujets qui va être traitée par un
paysage in marciac
mais ça ça fonctionne très bien c'est à
dire qu'on va aller sur le territoire
avec lui ses voisins on va faire une
petite balade ou moi je vais partager
mon regard de naturalistes et si je peux
un plus valoriser ma spécificité d'erp
éthologue ben ça c'est je vous assure
que dans le naturalisme tonnerre péter
logghe on comprend encore mieux les
problèmes de rationalisation qui peut y
avoir avec la biodiversité passe dès que
je parle de serpents ça rentre dans une
dimension qui est encore plus
irrationnel que quand on parle de
biodiversité de l'agriculture et avec
l'agriculteur on va lui faire retrouver
des espèces qu'ils n'avaient plus
l'habitude de voir
on va lui faire voir nous qu'est ce cas
comment on perçoit une zone humide ou
une prairie humide un milieu sec et c
est lui l inverse va nous faire part de
toutes ces inquiétudes de la façon dont
il va travailler dans la façon dont il a
abandonné justement de ces milieux là
parce que bel élevage ou pour lui
n'était plus au moyen de gérer ces
milieux et petit à petit on va regarder
comment on le fait avec les communes
avec les abaisser quels sont les points
forts
qu'est ce qui fonctionne très bien au
niveau de son exploitation pour la
biodiversité et nous avons nos
spécificités pour le patrimoine naturel
dont vraiment plutôt espèces à enjeu
espèces vraiment humble et matic et
autres et on va arriver à ce qu'ils
fonctionnent pas non plus et là on va
essayer de définir comme pour les
collectivités un plan d'action qu'est ce
qu'on peut faire en moyen à long terme
avec vous pour préserver les prairies
naturelles pour restaurer des pour
planter des haies etc
et après on va réorienter aussi avec
tous les acteurs du territoire pour les
par exemple j'ai aucune compétence pour
l'enterrer il ya des planteurs de ici
ben nous on va leur dire ici ça serait
bien
par rapport à la fonctionnalité parce
qu'on travaille aussi sur tout ce qui
est concept de continuité écologique
donc les trames vertes et bleues ça
serait vraiment intéressant pour le
cortège d'espèces qui a ici qui eux et
qu'ils soient restaurées là que ce soit
de la plantation ou de la régénération
naturelle et donc on va accompagner
l'agriculteur petit à petit pour qu'ils
mettent en place ces actions là est ce
assez soutenu aujourd'hui par certains
partenaires financiers auxquels ne
s'entendait pas nous qu'on a déposé son
dossier là on à la région occitanie qui
nous a accompagné les agences de l'eau
aussi et d'autres partenaires financiers
locaux avaient des départements et
autres
donc voilà aujourd'hui un petit peu
comme une asso de protection de la
nature d'un environnement peut
intervenir auprès de différents types de
public
vous travaillez sur faire concilier la
biodiversité avec les problèmes que
peuvent avoir tous ses acteurs

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