RIAV - Fabien Balaguer
Agroforesterie, haies
Transcriptions
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alors je m'appelle fabien balagué je
suis directeur de l'association
française d'agroforesterie alors
l'agroforesterie s'est basé sur un
principe agronomique assez simple qui en
fait que tout le rendement agricole est
indexé sur la capacité du système à
faire de la photosynthèse et donc on
cherche vraiment à intensifier du coup
le végétal à l'hectare au mètre carré
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peut importe mais c'est une agriculture
de l'intensification du végétal dans
laquelle on se propose du code de
travail akin diversité de plantes mais
aussi de strates où on empile finalement
de la plante annuelle avec dubuisson de
l'arbuste de l'arbre éventuellement mais
en tout cas sur l'idée c'est vraiment de
travailler sur l'ensemble de ses stats
de construire des systèmes diversifier
alors l'arbre bien sûr il est symbolique
il a une diversité aussi davantage
il apporte des intérêts en termes de
biodiversité en termes de microclimat en
termes de gestion des flux d'air des
flux d'eau est évidemment tout ça tout
ça est très important il apporte aussi
beaucoup de lénine c'est à dire qu'en
fait dans un kg de bois vous avez 40 %
plus de carbone que dans 1 kg de
matières cellulosiques plantes annuelles
donc en fait il ya un intérêt aussi
carbone retour évidemment de la
fertilité du sol et puis tous les enjeux
finalement d'adaptation et d'atténuation
du changement climatique tout ça est en
boîte et dans une approche finalement
systémique où on refait on refait
finalement de l'agriculture avec l'arbre
on remet l'ardre en tant qu intrants
agricoles alors qu'on l'a considéré
comme un instrument
trois des six alors l'arbre il est en
agroforesterie l'arbre est
nécessairement productif
c'est à dire que oui il sert à des
services écosystémiques qui sert à faire
du paysage comment l'a entendu ce matin
de la part des agriculteurs le paysage
c'est pas pour les touristes ça doit
être fonctionnel ça doit être productif
et en fait l'arbre est un peu un couteau
suisse
un conte gère un peu de plein de façons
différence est très malléable un arbre
donc finalement à tous les contextes il
ya un mode de gestion il ya une espèce
une diversité d'espèces qui s'adapte et
et l'idée de l'arbre finalement c'est de
produire en plus de tous les services
qu'on connaît très bien c'est de
produire de la ressource la ressource en
bois énergie de la ressource en bois
litière aussi pour les aliments du fruit
évidemment et puis tout un tas de
produits divers et variés on a aussi des
arbres aujourd'hui qui produit du
fourrage
donc c'est très intéressant y compris en
élevage dans des contextes plutôt de
complexes en terre neuve en termes de
gestion hydriques en été et c'est l'ars
en agronomie n'a pas beaucoup de place
n'a pas beaucoup d'intérêt
il a d'ailleurs du mal à pousser on le
voit en loi tous les jours à partir du
moment où on remet la en situation dans
l'agronomie et c'est ce que nous dit
semant un gros foresterie en fait le
potentiel de la risle et il est immense
quelque part avec toutes les questions
de couverture végétale on remet en
finalement en cycle plein d'éléments en
relance un cycle qui est celui de la
fertilité et l'arbre est là pour
amplifier tout ça encore plus
alors évidemment aujourd'hui en france
il ya plein d'agriculteurs qui
commencent à s'y mettre avec pas mal de
succès pas mal d'intérêt aussi pour
inventer ces nouvelles techniques parce
qu'elle s'invente tous les jours il ya
pas de manuels aujourd'hui de
l'agroforesterie en france c'est pas des
recettes mais en tout cas quand on met
tout ça bout tabou encore une fois parce
que chaque agriculteur à une petite
partie finalement de cette solution là
et grâce au travail des réseaux on
arrive à entrevoir une agriculture
beaucoup plus productive et qui à la
fois produit mais aussi protège en un
seul et même à qu'il n'y a plus il ya
plus de différence entre les deux et
quand on parle de protection de la
biodiversité mais en fait il faut
surtout la produire cette biodiversité
encore une fois produire les espaces
dans lesquels la biodiversité peut
s'établir
alors ce qu'on peut souhaiter à
l'agriculture de demain c'est qu'elle
soit une vraie agriculture de la
photosynthèse
finalement c'est qu'elle travaille non
plus sur le sol mais avec le sol et qu
elle optimise finalement qu'elle sache
utiliser les ressources alors que sont
le soleil ce sont la ressource en eau
que sont la fertilité du sol qui parfois
rester à reconstruire mais en tout cas
quand on saura finalement préserver et
maintenir et améliorer tous ces facteurs
de production et ça ça se fera avec du
végétal
il n'y a pas de le deuxième voie
finalement tout le carbone qui est dans
les sols a un jour été mis dans le sol
par du végétal n'ya pas il n'y a pas
d'autres 60 est donc en fait très
âprement
finalement ces bases là
cette agronomie un peu basique est à la
fois très technique parce qu'il faut
l'adapter à tous les contacts et
finalement voilà c'est ce que c'est ce
que l'agriculture peut faire les
agriculteurs ont le privilège finalement
de gérer ce patrimoine collectif et d'en
faire tout ce qu'on peut faire pour les
admirables
