Réarbrement du territoire grâce au projet agricole, Pierre Chenu

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Vidéos - Ver de Terre production (2023-08-02) - Pierre Chenu - Durée : 39 minutes

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Cette vidéo a été réalisé dans le cadre du Carrefour des Éleveurs 2023 organisé par La Vache Heureuse : https://www.lvh-france.com/

Transcriptions

diffusion du savoir formation agricole

accompagnement prestation vidéo vers de
terre Production s'engage pour la
transition agroécologique
donc merci beaucoup pour
cette présentation c'est
moi j'ai bien aimé le silence dans la
salle c'est à dire ça paraît ça paraît
ça paraît simple quelque part moi je
dirais harmonieux voilà donc et à la

Afficher la suite

limite le

la synthèse qu'on qu'on s'était dit
vis-à-vis du sujet du jour qui est
organisé la fertilité des sols on
s'était dit chez Erwan c'est la maison
en bon état c'est à dire que par rapport
à ce qui a été présenté précédemment
voilà donc on gère on gère la matière
organique on introduit des légumineuses
on met des couverts et la maison en bon
état ça donne des résultats
moi je veux parler à titre personnel qui
m'épate
donc on peut faire des choses
magnifiques avec avec le la puissance de
la nature
on va enchaîner est-ce que donc vous
êtes prêt oui voilà donc pierre Chenu et
puis Thierry
alors Thierry s'est absenté donc tu
démarres pierre donc on a ce dont on va
parler c'est
on a intitulé la
présentation de pierre et Thierry
réarbrement du territoire donc on était
à l'instant sur ce qu'on peut faire
vraiment finement au niveau de la ration
du sol de la gestion des cultures et là
pierre va nous présenter
son son exploitation dans l'ensemble et
on va enchaîner sur au final
depuis l'exploitation de Pierre jusqu'à
l'Association bretonne que Thierry va
présenter à comment on peut aussi
organiser collectivement des actions
pour la fertilité
bon c'est bon bonjour à tous donc pierre
Chenu
cultivateur parce que c'est un terme que
j'aime bien aussi aux paysans ça me
plaît à Yvignac à Tours dans le code
d'armorise du Côtes-d'Armor donc on
collègue en tonne depuis 30 ans donc
voilà cultivateur avec mon épouse sur
l'exploitation on a 115 hectares
750 millilitres de lait avec 858 donc
nous on cultive l'autonomie depuis 30
ans en arrêté le labour et à 30 ans on
s'est mis très vite j'aime bien je suis
content d'avoir une heure après les deux
premiers intervenants parce que on a été
un peu à même école déjà là avec Thierry
têtu ça fait 20 ans qu'on le côtoie et
Frédéric Thomas notamment et donc on a
les légumineuses avant tout c'est si on
veut amener donc de l'azote dans le surf
à si on veut la vache il y a une pensée
il faut de la zone c'est pareil donc on
a la même chose à côté comme de l'autre
donc il faut nourrir les deux donc voilà
donc c'est ce qu'on a essayé de faire
donc je vais pas revenir là-dessus loin
d'être bien expliqué ce qu'il fait donc
voilà
donc nous on a on a arrêté le labour on
a arrêté tout ce qui est insecticide
sitôt le fongicide assez vite derrière
et donc après on s'est dit tiens donc je
vous passe tout seul la nature organique
et l'augmenter aussi de deux on est
passé à 5 et pas de chômage du tout
alors qu'on a fait pas mal de luzerbes
les pH sont toujours maintenues voilà il
y a pas de souci par rapport à ça mais
bon tu l'as bien expliqué erwania rien
dire d'autre donc je m'étais dit tiens
on va arrêter tout tout traitement enfin
ou presque
là il y a un semis direct mais je l'ai
un peu vendu je l'ai changé celui-là je
l'ai vendu on est passé après
un Porsche pronto donc quelque chose qui
gratouille un petit peu en surface
c'était pour arrêter le glyphosate
complètement parce que nous c'était un
peu mal vu par rapport à nos politiques
et donc
et puis aujourd'hui je suis revenu j'ai
racheté un sous-mars minérale pour ma
retraite
donc parce que je retournais plus de
travail de sol du tout donc parce que on
est quand même fortement merdé avec les
ragréures et plus on gratouille plus on
est emmerdé quoi donc revenir des choses
beaucoup plus simple donc voilà donc là
par rapport à ça je m'étais dit tiens si
on arrête tout faut peut-être aussi
intégrer les haies parce que je dis
tiens si on veut que les carabes se
mettent quelque part en enchant il y a
plus qu'il faut des carabes et tout
d'espèces qui vivent dans le sol donc
quelques-uns plus gros que d'autres qui
sont là de se déplacer ou majorité sont
à se déplacer et ça c'est les
Sardou qui nous avait dit ça Toulouse et
donc faut essayer de mettre des bandes
plutôt propice pour qu'ils puissent
passer l'été et compagnie donc on
s'était tourné un peu vers de la haie et
j'y tiens pourquoi pas planter des
autour des champs partiellement et tout
donc c'est l'intérêt avec Thierry on a
on a créé une association et puis après
ça j'ai mis quelques ruches aussi donc
je fais un peu de miel donc pour essayer
d'un peu de ce qu'il faut voir
l'exploitation dans sa globalité quoi
donc ça je supporte c'est pour un par
point il faut voir l'ensemble si on veut
qu'à un moment ça fonctionne
correctement donc voilà je sais pas
si je te passe le mot donc tu as des
questions je suis prêt à revenir on peut
discuter de on peut y passer
l'après-midi à discuter de ce qu'on a
fait avant mais bon ça a été déjà très
bien dit
on va intervenir tous les deux
agriculteur je suis plus
je suis plus éleveur d'arbre pour
exploitant
et
on a dépendant et c'est vrai qu'avec
avec avec Pierre et quelques autres
agriculteurs en 2008 on a créé une
association moi je vais mettre l'image
Comment une association de comment
d'une trentaine d'agriculteurs au début
puis maintenant on est entre 70 et 100
ça dépend des années
en recherchant l'autonomie collective
agricole pour planter les arbres parce
qu'en Bretagne les politiques de
plantation sont systématiquement menées
plutôt par les collectivités locales ou
les agriculteurs sont
sont plutôt passifs quoi et du coup
c'est un peu standardisé c'est un manque
un peu d'imagination on s'est dit autant
que le bocage et les haies rentrent dans
une réflexion
agricole il y a gros écologique quoi et
ça a été notamment créé par des gens qui
avaient planté dès leur installation
alors vous voyez enfin la photo date de
2014 mais
donc il y a quand même beaucoup de plus
de 50 ans comme moi mais donc des gens
qui avaient planté des fois des années
90 et que ce qui se posait des questions
sur la manière d'entretenir ce que
planter bon c'est une chose mais ce que
va faire la haie l'arbre en lui-même et
puis par rapport au parcelles ça dépend
aussi comment comment on la traite quoi
donc on va vous montrer en quelques
images et puis pour ce que j'ai le thème
que vous nous aviez mis c'était
réarbrement du paysage avec ce jeu de
mot là bon on prend une précaution parce
qu'on est c'est un peu militaire mais on
voit ce que vous ce que vous l'idée
qu'il y a derrière
donc du coup je me suis permis de mettre
quelques diapo pour ce se mettre dans le
contexte quand même alors oui alors là
je l'ai dit je vais passer plus vite je
viens de le dire donc on va aller tout
de suite sur les photos parce que je
sais que c'est ce qui ce qui est mieux
mais bon vous allez retrouver des idées
que vous connaissez oui alors du coup
le pendant de notre recherche
d'autonomie collective c'est qu'on est
on n'a pas de subvention pour planter
les arbres parce qu'en Bretagne ils ont
une pensée unique les collectivités
plantent le plus possible mais la
durabilité derrière je ne sais pas
on plante peut-être un peu moins on est
moins nombreux mais on fait en sorte que
ça tient debout derrière quoi
et alors je passe
donc je passe un peu plus vite aussi
parce que ça c'est les idées excusez-moi
mais je pense qu'on est voilà c'est ce
que je viens de dire dans le désordre
encore ah oui on a quatre actions quand
même l'entretien alors la gestion des
révoles de taille vous en avez parlé ce
matin donc on l'organise un peu
collectivement ce que effectivement
faire venir un broyeur à 300 euros de
l'heure pour un quart d'heure en fait le
mec il vient pas donc ou pour 20 minutes
donc je vais vous expliquer comment on
travaille pour produire du BRF ou du
broyat
et puis voilà quoi
donc juste quelques petits rappels
comment pour appeler ouais aussi on
définit des fois notre association comme
deux comme faisant de l'agroforesterie
bocagère ce qu'on a peut-être parfois
tendance à en tout cas en Bretagne il y
a le bocage que les collectivités
plantes et puis quand c'est les
agriculteurs on dit que c'est
l'agroforesterie plutôt sur un modèle
intra parcellaire nous on a envie de se
réapproprier le bocage et à partir du
moment où l'agriculteur reste le pilote
c'est de l'agroforesterie quoi et c'est
pas obligé que ce soit dans le milieu
des champs et c'est pour ça que je veux
vous montrer quelques éléments de
définition sur ce paysage qui est un
réseau de haies accompagnant le
découpage par salaire donc c'est des
arbres sur des limites donc ça suppose
une réflexion sur les limites quoi
et sur l'historique quand même il faut
rappeler que c'est un paysage très
humain qui a été construit vous en avez
peut-être parlé ce matin on est arrivé
en retard comment
par une société paysanne nombreuse et
donc dans l'apogée était au 19e siècle
et
ça donnait des paysages comme cette
photo
lornant en centre Bretagne vous voyez
j'ai mis l'échelle d'un hectare donc
avec des parcelles de taille variable
certaines avec des pommiers certaines
sangles
je vais pas l'analyser plus parce qu'on
n'a pas le temps mais c'est juste vous
faire un petit saut de ça c'est le
grand-père ou la grand-mère et on va
vers le petit fils ou la petite fille et
regardez les arbres ce sont déplacés
dans le paysage d'accord c'est à dire
que vous reconnaissez peut-être à
l'analyse de cette photo là en plein
centre en diagonale là où il y a pas de
pommier c'est les zones où il y a de
l'eau où il y a des sols hydromorphes
c'est les fonds de vallées plutôt et
puis dès que vous avez des pommiers
c'est plutôt les versants je vais me
déplacer un peu pour que vous compreniez
ce que moi je le connais le paysage et
ça là les parcelles plus grandes en
damier c'est les dernières défricher
dans l'historique c'est les terres de
lande sur les hauteurs du Menet donc les
versants des meilleurs terres et ensuite
les zones humides avec la rivière ici
donc là il y a des arbres dans le
paysage mais des arbres
liés à l'organisation agricole et
paysanne du paysage du paysage
et ben là ce qu'on a assisté donc en
deux générations du grand-père optifice
c'est
un réagencement complet de l'espace mais
quelque part il y a autant d'arbres donc
c'est pour ça je vais vous montrer
quelques chiffres après sauf que ils
sont maintenant séparés de l'agriculture
donc c'est plus de l'agroforesterie
effectivement alors que ça en était sans
doute encore en 1950 quoi donc et là je
suis pas
derrière c'est ça c'est un exposé des
fêtes il y a pas de jugement derrière ça
sur ça correspond c'est pas l'évolution
de l'agriculture c'est l'évolution d'une
société quand je fais des interventions
dans dans des lycées dans des pour des
étudiants je leur demande les fils
d'agriculteurs levaient la main
et les petits-fils d'agriculteurs
levaient la main puis il y a deux fois
plus de main ou trois fois on peut donc
voilà et là exprès je montre aussi une
photo où ça c'est en or Ille-et-Vilaine
la route qui est au milieu en diagonale
là ça sépare deux communes une remorque
en bas et en haut une non-remembrée donc
effectivement vous avez des reliques du
bocage sur la partie non-rommbrée mais
vous voyez bien que des haies qui
étaient des limites entre-exploitation
agricoles sont devenues des éléments
intra parcellaires aujourd'hui quoi des
des vestiges quoi et qui sont plutôt
plus ils sont déconnectés et au milieu
dans une dynamique de
non pas d'arrachage mais de disparition
lente moi je compte par ça des glaçons
dans de l'eau chaude tranquille ils
fonde d'accord force de tourner autour
alors si c'est labouré encore plus sans
doute un peu plus vite mais même
autrement ça dépend si on en fait un
projet ou pas et puis des fois il y a
des quand même le reconnaître qui sont
vraiment gênantes et voilà mais en tout
cas donc pour moi entre remembrer et non
rembré c'est juste une question de
vitesse
les glaçons on les a broyés dans le cas
du roman on a anticipé et voilà quoi et
par contre bon bah ça c'est à plouguena
une commune qui a été vraiment ambrée ça
c'est une photo des années 90 et je veux
juste vous montrer le en 20 ans j'étais
les premiers à faire ça moi au début
année 90 2000 quel est le bois qui
apparaît dans le paysage et quel est le
bois qui disparaît après remembrement
parce qu'on parle toujours de là on est
après dans les évolutions
et j'ai mis en rouge ce qui disparaît et
en vert clair ce qui apparaît donc là
c'est absolument clair ce qu'on voit
c'est à dire que le boisement linéaire
continue tout doucement de fondre comme
je viens de le dire pendant que le
boisement en plein se propage et pas
n'importe où
prioritairement dans les dans les
bordures de cours d'eau on parlait de
répétition ce matin donc dans les fonds
de vallée donc là je parle pour le
Centre Bretagne essentiellement mais ça
se vérifie quand même dans le grand
Ouest et même peut-être au-delà
donc
voilà et là j'ai parce que sur les
diagnostics du recul du bocage j'entends
des choses dans les médias qui me
dérangent beaucoup ont dit bah c'est les
agriculteurs savent pas entretenir etc
et que ce serait la cause structurelle
du recul du bocage non la cause
structurelle du recul du bocage c'est
pas que les agriculteurs
comment dire ont des mauvaises pratiques
il y a de tout c'est simplement qu'ils
sont de moins en moins nombreux et que
le bocage était un paysage de limite
entre entre les fermes et si trois
quarts des fermes disparaissent trois
quarts des limites disparaissent et ça
va voilà et donc ce graphique là que
j'ai fait la première fois je le montre
du coup parce que je dis faut quand même
que je mette les chiffres voilà entre
1955 et 2020 vous voyez que que c'est
des courbes qui se suivent qui se
croisent voilà alors le décliner ça
c'est tout à France j'étais regardé sur
les données nationales mais voilà et
regardez en même temps le boisement
linéaire le nom l'évolution du boisement
total en France
j'ai mis en bleu l'évolution des
surfaces boisées alors faut trouver les
chiffres mais c'est comment je les ai
trouvés quand même en millions
d'hectares donc on était un peu en
dessous de 10 millions d'hectares en
1912 aujourd'hui on est à 17 millions
d'hectares de bois et forêt
alors en tout cas de boisement plein
c'est pas quand on appelle ça une forêt
ça on pourra en discuter longtemps mais
de surface boisé en plein donc on a
gagné quand même 7 millions d'hectares
tandis que les haies on est passé alors
c'est autant les boisement en plein
c'est l'inventaire forestier national il
y a des méthodes assez rigoureuses pour
les S et un petit peu plus difficile à
appréhender mais grosso modo on
s'accorde à dire qu'on de 2 millions de
kilomètres de haies il y a des collègues
là qui pourront peut-être affiner mais
bon là on est passé on est autour de 600
000 peut-être km aujourd'hui en France
quoi et on peut estimer du point de vue
bois à km de S et pas égal à un hectare
de mais en termes de biomasse en termes
de volume de bois on peut faire
l'équivalence un hectare un kilomètre
donc je veux juste dire par là que ce
graphique montre qu'on a plus d'arbres
aujourd'hui en quantité
il est moins lié à l'agriculture et mais
il y en a plus que il y a un siècle quoi
et pareil même qu'il y a 50 ans puisque
si on a perdu l'équivalent mettons d'un
million et demi d'hectares sous forme
linéaire on en a gagné 7 d'un autre côté
quoi
ça veut pas dire que les choses se
compensent mais en terme de volume de
bois voilà et moi si j'ai besoin de
remplir des camions de bois
pour aller mettre dans la une chaufferie
importante j'irai plutôt à les taper
dans la ressource qui est en
augmentation que dans celle qui est en
diminution
mais là je parle à l'échelle de la
société et c'est pour ça que moi
j'encourage en tout cas dans notre
association les agriculteurs
servez-vous de votre bois pour vous
d'abord
et de l'envoyer sur le marché
vous allez être en concurrence avec avec
du bois forestier en expansion beaucoup
plus facile à mobiliser à remplir des
camions plus rapidement à part demander
des subventions pour être rentable ou
alors vendre à perte donc autant faire
comme ce que vous avez analysé ce matin
et peut-être après nous le valoriser sur
la ferme là c'était juste pour vous dire
que non seulement les surfaces
augmentent en forêt et en bocage diminue
mais en plus le cubage sur pied des
espaces boisés forestiers du fait
justement de la déprise que les gens
sont à la ville et puis à la campagne
les forêts ont accumulé sur pied si vous
voulez quoi et puis il y a eu toutes les
plantations après le fond forestier
après
la deuxième guerre mondiale il y a une
grosse politique de reboisement résineux
etc donc les surfaces ont gagné et puis
en grossissant bah ça accumule du volume
sur pied quoi donc l'écart se creusent
encore plus entre bocage et voilà ça
c'est pour
puisqu'on parle de réarbrement il faut
parler il faut regarder les choses quand
même globalement et ça se vérifie nous
parce que ça c'est les chiffres
nationaux également à l'échelle d'une
communauté de communes en centre
Bretagne
ces gros évolutions sont les mêmes les
chiffres vont être un peu variable mais
voilà et ça se traduit moi je travaille
beaucoup avec une approche paysagère bah
ça c'est que vous voyez moi j'appelle
les glaçons qui fondent il y a plus que
des petits bouts de glaçons là dans le
parcellaire du versant et puis en bas
vous avez un fond de vallée qui est
entièrement boisé
et donc voilà je passe un peu plus vite
donc nous avec l'association
donc on n'est pas là pour se dire on va
pas on se dit qu'on a quand même besoin
d'arbres et envie de retrouver des
arbres en lien avec nos systèmes alors
évidemment pas dans la même manière
qu'il y a un siècle mais avec des
logiques quand même de reconnexion c'est
à dire que les petits bouts de glaçons
là qui sont en train de finir de fondre
on se dit si on veut que j'arrête de
fondre faut peut-être les relier entre
eux
avec des échelles de parcelles cohérente
quoi et du coup travailler quand on peut
entre plusieurs agriculteurs là j'ai mis
une couleur par agriculteur pour pour si
on est d'accord pour pour planter
ensemble dans une logique de liens donc
de lien entre reliques ancienne et puis
jeunes plantation mais aussi de lien
entre
entre gens entre entre
on va pas dire exploitation je suis un
peu d'accord avec ce que je disais donc
entre ferme différentes quoi
et là on le voit très bien là sur cette
sur cette photo et à mon avis c'est la
meilleure manière de protéger les haies
relictuels c'est que les remettre dans
un projet d'avenir plutôt que
aujourd'hui les pluies la PACS c'est que
des réglementations qui s'empilent mais
mais s'il si ça ne rentre pas dans un
projet le glaçon quel que soit les
mesures réglementaires que vous allez
prendre il va fondre quand même parce
qu'il sera pas lié à la pratique
agricole qui est à côté quoi
et donc d'avoir un objectif par exemple
de doubler le linéaire de haie en France
sans se poser la question du nombre de
paysans ça n'a aucun sens
parce que c'est les choses qu'on entend
et ben voilà
je passe un petit peu plus vite et je
vais bientôt conclure parce que
qu'est-ce qu'on apporte peut-être aussi
de différents ou avec notre association
d'agriculteurs c'est à partir du moment
où c'est un projet agricole on s'est dit
bah effectivement nous on va pas planter
on va pas revenir à des densités de haie
comme du temps du grand-père on a
surtout ceux vous avez quand même des
grandes parcelles je voyais vos photos
c'est pareil
quand on fait une limite entre deux
blocs parcellaires on se dit on va
peut-être le faire plus épais quoi donc
on est on est plutôt nous sur des
systèmes de brande boisée donc moins de
linéaire mais plus épaisse quoi
ce que je traduis là c'est une haie à
trois rangs là avec un gars qui fait
partie du réseau base aussi enfin qu'on
fait c'est parti la Christian Colas et
là c'est une à deux rang donc je le dis
d'une phrase toute bête à maille élargie
maillon plus épais ce qui permet d'avoir
des alors ça c'est une différence c'est
l'agroforesterie au même titre que
l'agroforesterie intra parcellaire la
différence c'est que ça s'appuie sur une
raisonnement des limites bon là en
l'occurrence ces deux voisins chacun sa
ligne
et une logique de peuplement c'est à
dire qu'on va pas gérer les armes
individuellement un par un on gère un
peu comme un forestier un peuplement
donc par éclairci sélective etc
ce qui permet d'avoir des prix de
revient unitaire de de gestion plus
faible que quand on fait les arbres un
parrain qui va falloir bichonner un par
un quoi mais en fait il faut alors
justement en faisant des doubles comme
ça entre deux propriétaires différents
il y en a un qui est resté dans une
logique d'entretien à gauche c'est les
mêmes essences planter le même jour de
la même manière il y en a une qui pousse
et pour l'autre quoi et c'est simplement
les logiques d'entretien alors après ça
dépend du but si c'est le but c'est que
ça pousse pas c'est très bien mais si
c'est le but c'est que ça pousse que ça
se forme que ça stocke du carbone aussi
la version de droite est peut-être plus
plus favorable et c'est juste pour
montrer que que un arbre dans l'absolu
moi on le Time milieu il se porte
maintenant après si vous avez besoin de
le tailler tailler le mais
c'est pas pour l'arbre quoi
voilà alors c'est pour ça que je pose
quand je vois les Lignières qu'on planté
souvent à grands coups de subvention
c'est souvent derrière un petit peu ok
on vous a autorisé à planter pour
l'environnement mais on voudrait surtout
pas que ça rentre dans le champ donc ça
c'est c'est des logiques de gestion donc
la collectivité a payé ça à fond et puis
derrière l'agriculteur il se bat pour
parce que ça pour faire ça là ça coûte
cher la longue
de tenir des châtaigniers sur 50 cm de
large ça coûte cher
voilà ça c'est une lettre 30 ans donc
dans une logique compensatoire on dit
souvent mesures qu'on pense à toi il y a
un roman on fait des musiques
compensatoires donc c'est toujours dans
une logique comme si
enfin je sais pas c'est une logique qui
convient pas à mon avis c'est pas une
logique de projet et puis le résultat 30
ans après voilà et la logique ça y est
j'ai compris c'est que
il faut m'expliquer longtemps mais chier
par comprendre en fait la logique de
l'entretien là c'est pas le
développement de l'arbre c'est le fait
qui surtout ils prennent pas de place
quoi donc nous bah voilà la haie d'avant
elle avait 30 ans ça c'est une double EF
à 13 ans où il y a une gestion douce on
n'est pas là on a fait trois entretiens
dedans depuis la plantation ben là vous
voyez le TOC après à broyer pour pour
faire du BRF ou du brouillard on appelle
ça comme on veut
mais disons que c'est un changement de
logique et là du coup on peut parler
d'agroforesterie bocagère
voilà je crois que j'y arrive à la fin
et je je
autant avoir un petit échange si on a le
temps et avec toi Pierre hein
ouais sur le triangle de
voilà donc nous on s'organise comme moi
je vais avec une équipe de avec deux
jeunes avec moi on les 60 agriculteurs
il nous sollicitent plutôt que d'appeler
l'amier parce que ok on est pour une
gestion douce mais de temps en temps
faut tailler quand même donc on y va
avec des tronçonneuses on sait
reconnaître les arbres on le fait on
partage le boulot avec les agriculteurs
qui sont plutôt sur les engins et nous
plutôt à faire le travail à la
tronçonneuse et une fois qu'on a fini
l'hiver donc c'est sur le pays de
Loudéac bah je m'organise avec une
entreprise de broyeur à grappin et on a
alors les dès qu'il y a du bois de
chauffage les gars en général le font
s'ils ont le temps ou pas et autrement
on boit c'est zéro brûlage quoi certains
laissent à pourrir aussi c'est pour
interdit quand ça vaut pas le coup on
laisse à pourrir dans et pourquoi pas à
l'intérieur de la bande boisée quoi
voilà quoi et en tout cas du coup ça
reste c'est sans prétention mais on voit
la notre broyeur à grappin avec notre
entreprise et puis on passe tous les
hivers sur 40 exploitations ça met à peu
près la semaine
et alors que moi j'ai passé l'hiver à
élaguer avec un peu de plantation avec
et on fait deux trois mille mètres cubes
de copeaux qui vont être alors on
cherchait à les vendre avant
même pour les espaces verts mais en fait
par c'est très dur d'être et de plus en
plus bah il vend qu'elle a aussi et
comme Pierre
autant le garder sur la ferme ce que
vous avez montré ce matin
ce sera plus économique que d'aller le
vendre à très bas prix voilà je conclus
pour l'échange et puis pour ordonner à
la main ou alors pour le triangle
donc
juste ouais le BRF donc nous on
l'utilise depuis fin 25 ans aussi donc
voilà pour ramener améliorer les taux de
matière organique et tout on a la chance
d'avoir l'INRA qui nous suit sur
différents projets depuis déjà
ouais des années et là donc ils viennent
de faire c'est tout frais c'est arrivé
hier donc il y a eu un groupe de
chercheurs au niveau de la France même
qui sont venus juste avant qu'on parte
formation entre eux mais en s'appuyant
sur moi j'ai trouvé super intéressant il
y a tout un déroulé mais le petit
triangle qui nous paraissait intéressant
c'est à dire parce qu'on jusque là on
regarde pas trop ce qui se passe sous la
ou les plantes qui pouvaient pousser
dans les retours de la haie et
finalement elles sont directement liées
à la façon dont tu gères tes tes
effluents en gros et ta fertilisation
c'est à dire que si tu balances le bord
de chambre le bord de champ le bord de
l'eau ouais mais bon surtout alors si tu
veux que tu ailles soit intéressant
c'est plutôt quand même d'avoir des
plantes qui soit pas qui t'emmerdent
dans la parcelle en gros si on veut dire
et puis qu'ils sont intéressantes pour
avoir peut-être différents refuges et
autres donc c'est plutôt là ici il y a
trois donc prêt real forestière et
adventiste quoi donc forcément qu'on
souhaite pas forcément avoir trop
d'adventices si tu l'assurant le talus
et qu'il faut se battre dans le champ
avec donc c'est complètement lié en
fonction de ce que ça a été fait si tu
prends du lisier sur le talus et ben
forcément que ça pousse et plutôt des
adventiste que nous on a la chance
d'avoir un pendillard et pour un
championne depuis 20 ans bientôt aussi
donc ça nous permet quand même de bien
gérer le bord de champ et c'est vrai que
j'étais vachement surpris de voir même
sur des jeunes ou des vieilles des
vieilles haies mais d'avoir du pré Ryan
voir du forestier même sur des prairies
et ce qui était super intéressant donc
ce qui fait peu d'entretien donc c'est à
dire que moi jamais broyé jamais seul nu
parce que ça c'est pas terrible non plus
d'avoir des on envoie trop avec des
broyeurs à labouré presque ou à roto
maté de les bords de champ et ça c'est
une porte ouverte à tout ce qui
adventiste derrière le sol à horreur du
vide donc il faut moi c'est juste une
petite coupe j'ai un petit lamier mais
avec des des couteaux de dessus donc je
fourche ça j'essaye de le pousser c'est
vrai que si ça peut si ça peut être
enlevé bah ça fait moins de maintien
organique pour voilà et donc voilà mais
là j'ai quelque parcelles qui ont été
fortement endommagées parce que enfin
avec des adventices en bordure parce que
les entrepreneurs avec de la buse par
exemple ils sont pas trop regardant ça
jette on peut enfin surtout avec des
grosses tonnes et puis j'ai eu un voisin
qui a eu l'idée de crurer son fossé de
son exploitation sur une assez grande
longueur c'était pas très catholique ce
qu'il avait dans le fossé il m'a mis ça
sur le talus donc je retrouve
aujourd'hui un certain nombre
d'adventices mais ça m'a permis de j'ai
trouvé ça super intéressant alors il y a
tout un déroulé là-dessus ça ça
correspond à chaque parcelle donc c'est
des triangles c'est un peu scientifique
c'est un peu c'est un peu l'idée si tu
veux vous connaissez tous le triangle
texture argile limonçable là ils se sont
servis ils ont choisi 30 plantes
indicatrices si je me rappelle bien il
doit y avoir 10 forestière dit préaldi
enfin je simplifie et 10 adventices et
ils regardent sur 25 mètres de bordure
de représentative bon c'est présence
absence il y a du Gaillac cratron ok
c'est une adventiste il y a du ceci cela
et puis il place
ton bord de champ dans une logique qui
peut raconter soit des événements
récents soit une histoire parce qu'on a
repéré du coup une barre de champ où je
n'aurais pas cru c'est souvent la route
où on voit du pruneau on voit du
chèvrefeuille par exemple qui pousse
c'est totalement forestier et puis on
s'est dit tiens on avait à moitié l'idée
de planter une haie là puis on se dit
bah si ça se trouve il suffira
simplement de reculer la clôture parce
qu'il y a même de l'eau il y a du
forestier qui est déjà en place et donc
c'est pas la peine d'aller mettre de
l'argent à planter si ça se trouve on
aura quelque chose d'intéressant comme
ça donc voilà le genre de mais ça permet
de voir un œil de scientifiques permet
de voir un peu des choses ou nous
attarder sur des petites choses quoi
juste je voulais juste dire par rapport
mais ça c'est des choses qui sont
connues érotiques depuis longtemps par
rapport à nos problèmes d'environnement
et tout qu'aujourd'hui on est parti
beaucoup enfin nous pour nous mais
les vont régler les problèmes de
biodiversité puisque le problème de
l'eau ils n'ont pas su les règles avec
la même l'abandon Hervé c'est maximum
30% du problème si ça s'en va du champ
c'est pas la haie qui va arrêter le
problème donc voilà donc c'est des
choses qui sont connues moi j'invente
rien ça c'est des Canadiens nous disent
ça depuis 30 ans quoi pardon non non je
regarde s'il y avait d'autres photos là
comme cela
on a essayé plein de choses aussi dans
le maïs nous on est une région un peu
sèche on est du tout on est à l'opposé
d'Erwan nous on est complètement près du
35 et c'est vrai que dès que tu laisses
quelque chose dedans c'est quand même
compliqué la maïs aime pas du tout et
dès que tu as un asséchement au départ
et si t'as pas d'eau du tout derrière
c'est quand même compliqué donc le pour
moi l'idéal c'est quand même de tuer
enfin de pas laisser pousser ce qui est
dedans et tu peux remettre
éventuellement quelque chose qui va
pousser doucement mais si tu pars avec
quelque chose qui est vraiment moi tous
les essais que j'ai fait les maïs sont
quand même assez moyen il faut vraiment
des années très très humide mais
autrement c'est nous on a 700 mm par an
et là on a pu lire moi c'est la pelouse
des voitures sont comme ça non et donc
les maïs nous s'en sortent plutôt bien
moi je suis en strip-tease depuis 15 ans
juste avec un léger râtouillage en
surface mais et aujourd'hui je suis
passé striptease même bien trois il y a
4 ans déjà mais voilà tout ce qu'on a
laissé dedans
chez nous ça a été c'était moyen donc
l'idée c'est quand même quand tu es très
sec c'est l'eau qui est déjà vide
limitant donc c'est de détruire au
maximum et tu peux essayer de ressemer
quelque chose si tu vas avec un minage
si tu vas avec quelque chose plutôt des
légumineuses puisque ça va très bien
avec des trèfles alors je sais qu'il y a
des essais trèfle blanc-main par exemple
je sais pas si tu as fait toi le sommeil
ça marche pas non enfin moi j'ai essayé
pas mal de choses chez nous dans les
Landes a priori ça marcherait parce
qu'on a des problèmes des chaleurs
beaucoup plus tôt donc les maïs parlent
beaucoup plus vite donc déjà moins
limité puis eux ils peuvent arroser
probablement mais moi chez nous ça fait
30 ans qu'on a essayé plein de choses et
que tu mets quelque chose dans le maïs
c'est c'est à moitié cheval
je pense que l'idéal ça serait pas mal
de
graminer déjà pour commencer dans le
couvert ça c'est
drôle facilie par exemple
un truc tout simple parce que la férolle
ça fait du volume mais ça consomme pas
d'eau
en dessous ça reste humide voilà étant
bio il y a pas le désherbage chimique
donc faut forcément des choses qui
fleurissent assez tôt qui se coucher
rapidement et qui reste couché la
féverole
et en plus
ça t'apporte de l'aide en plus
on a parlé mycoriste ce matin donc c'est
un excellent précédent maïs si tu as une
bonne féverole tu as un bon moyen et là
féverole dans l'idéal tu peux mettre une
vraie de printemps donc il va
probablement geler dans l'hiver pour
celui qui est vraiment embêté facilite à
du gel il faut pas que ça aille trop
vite forcément
une culture de printemps ça fait drôle
pour moi est un super précédent maïs se
met avec une bonne densité
ton rapport forcément beaucoup de
graminés à pousser dedans tu peux y
associer éventuellement un petit peu de
veste un petit peu de choses comme ça
mais bon faut pas que ça t'emmerde
derrière et ça ça te prend pas de flotte
très peu sortie d'hiver attention pour
le poids ça bande de l'eau et mais c'est
surtout l'intérêt d'avoir des maïs qui
sont carrés d'aller chercher les
mycorhistes de ta féverole et là tu leur
fais tu fais gagner du temps à ton maïs
à une vitesse et ça c'est super
intéressant mais après il faut pouvoir
le faire faut avoir le terrain qui
pourrait être normalement les frais vols
poussent à peu près partout oui
normalement le gros avantage de la
férole c'est que
ça fait ça fait du volume tu passes un
coup de rouleau dessus
tape la Titou c'est noir ça réfléchit
les commentaires les les rayons du
soleil ça chauffe le terrain en dessous
ça va tout seul
ça c'est surene très faible donc ça se
dégrade très vite
mais la féverole si vous parlez fait vol
faut pas la faire en novembre
tu fais plutôt que honneur
chez nous pas trop tôt pas trop tôt non
parce que
nous chez nous faut se met au plus tôt
les férols elle est début novembre
premier 15 novembre
à quel moment si ça vient en haut comme
ça bon en fait le gros problème du
couvert de féverole c'est l'entragnose
mais c'est parce qu'ils n'ont pas assez
mille cassé
Olia qui entre les légumineuses et le
maïs par les réseaux mycorhiziens c'est
vraiment très important ce qu'il faut
dire c'est que dans l'étude dont je vous
parlais la survicoagra on a bien montré
qu'il y avait les mêmes familles de
bigorise entre la féverole et le maïs en
conservation des sols donc ça a été
observé avec en biologie moléculaire et
donc ça veut bien dire que les briques
sont sur la féverole pendant qu'elle
pousse et quand la férol a fini son
boulot c'est récupéré elles sont déjà
sur le maïs qui va profiter de leur de
leur service carante alors le seul bémol
à ça c'est que ce qu'on a dit ce matin
c'est qu'il y a des maïs qui ont pas été
sélectionnés pour mycoriser et ça c'est
la grosse vous étiez vous étiez
optimiste
c'est beaucoup plus simple du blé bah
c'est pas tu aimes ça voilà mais tout ce
que tu peux mélanger autrement tu
mélanges parce que nous la série la
sélection variétale en maïs ça fait 20
ans qu'on le fait il y a vraiment des
variétés qui marchent très très bien en
labour ou en TCS et c'est la bulle en SD
après il y a certains comment dire
certains sélectionneurs qui sont bien
plus avancés là-dessus que d'autres jeux
politiques
de mais ils font une sélection en France
et deux années sur un Amérique du Sud
donc pas du tout les mêmes conditions
climatiques que nous ils font deux
années enfin non deux récoltes sur la
même année donc ce qui fait qu'il gagne
une année donc il y a qu'une fois en
France que ça a été fait et après il
multiplie ça quoi et c'est souvent fait
dans les partenaires c'est toujours fait
dans les parcelles l'amour et parce
qu'ils prennent le gars il dit au gars
tu la vois tu prépares et nous on vient
semer quoi point il y a quelqu'un qui a
des expériences vis-à-vis cette idée
avec le maïs pop
c'est mieux ou pas
oui bien sûr que c'est mieux parce que
les mailles populations naturellement
ils sont mycorisés et s'explique ce qui
expliquait Hervé ce matin c'est que les
maïs population lorsqu'on nous a
expliqué c'est qu'au-bexique leur terre
d'origine il pousse mieux
en bordure de forêt qui sont les arbres
endomicorisés avec les maïs que à
l'extérieur donc ça c'est bien une
preuve que les maïs population avec les
mêmes raisons mycorhiziens que les
forêts qu'il est bordent bien profite du
carbone qui va de loin à l'autre parce
que ça aussi il faut vraiment le
souligner c'est qu'il y a des échanges
non seulement de nutriments mais de
carbone d'arbres à plantes et de plantes
arbres et ça on l'a montré aussi dans
micoagra ça a été fait vraiment
scientifiquement c'est qu'il y a des
molécules qui étaient marquées et qui
qui allaient de l'un à l'autre donc
c'est ça qui est vraiment très
intéressant dans les dans les mauvaises
populations
des précisions sur l'impact des
enfin plutôt négatifs des digestats de
méthanisation sur la vie du sol non ça
je vois je vois pas m'avancer non non je
sais je sais je sais rien de tous ça
enfin je l'ai pas exploré voilà quand
peut-être
alors on a plein de retours sur la
méthanisation c'est toujours positif
c'est les digestats ça marche super bien
on peut critiquer ça c'est juste se
tromper de débat c'est beaucoup mieux
qu'un engrais minéral c'est un engrais
complet quand on a nos méthanisations
agricoles et rurales avec beaucoup
d'intrants fumier lisier plantes
couverts végétaux bien équilibré il y a
zéro problème avec ça

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