Francis BUCAILLE - Alimentation des Plantes - Système cultivé et climax originel - 2/7
2/7 - F. BUCAILLE - Alimentation des Plantes - Système cultivé et climax originel
Aujourd'hui, Francis BUCAILLE, agriculteur, chercheur et grand voyageur, qui a parcouru les cinq continents afin de réaliser des centaines de diagnostics de sol, nous explique les bases de l'alimentation des plantes dans nos cultures !
En collaboration avec Gaiago, Sol en Caux et le CER Normandie.
Annexes
Culture et production
Transcriptions
toujours différent du climax originel ce
que j'entends par là c'est que même si
j'ai de la prairie ici et même en bio ça
n'a rien de naturel
absolument rien dans le sens où ce qu'on
appelle le climax celle équilibre entre
une végétation insolent et un climat et
le équilibre dans vos régions c'est la
forêt même en étant au bio et même avec
de pesticides et on met que du fumier
c'est un système très très très
artificielle
ce qui veut donc dire que laisser la
nature faire et penser qu'une prairie
naturelle peut avoir son autonomie c'est
une erreur fondamentale
je me bat régulièrement sur les zones
natura 2000 ou des choses comme ça parce
que il est même interdit par exemple
dans certaines zones de maître même un
amendements calcaires parce qu'on ne
doit rien m c'est le principe mais c'est
oublier que s'il y avait de la forêt on
aurait des enracinements a dit m 15 mai
de 20 mètres 25 mètres de profondeur
avec un recyclage de minéraux profond
qu'on ne peut ne pas se permettre avec
une prairie même bien implanté qui aura
au maximum d enracinement à deux mètres
deux mètres cinquante de profondeur
donc on n'aura pas le même effet et
privés insolent domestique et de ses
moyens naturels de restauration
d'entretien pour moi et criminel
criminel si on ne vient pas les
compenser par ce qui va manquer est
obligatoirement un climax perturbé vient
à un moment donné a manqué de quelque
chose parce que les mécanismes naturels
initiaux ne sont plus en place je vais
pas refaire la promotion même de
l'agroforesterie ou des choses comme ça
mais on a des clients et il ya des
secteurs où cinq ans j'irai de plus en
plus d'importance ou l'agroforesterie au
moins ponctuellement une rangée d'arbres
vient recréer partiellement au moins ce
mode de fonctionnement et il ya des
queues de travaux qui ont été faits sur
le sujet qui montre que une culture
surtout une plante pérenne tel qu'un
arbre au cours de sa vie a connu
tellement de choses
si je parle d'un chêne qui est plusieurs
fois centenaires l'a connue de la
sécheresse de l'humidité des attaques de
tel ou tel un siècle etc
et s'il est toujours là c'est qu'à un
moment donné il a trouvé les réponses
passent pas tout seul aussi avec une
biocénose avec un environnement avec une
biodiversité
donkey la brique au coeur de ces fronde
de sa frondaison quelques spécimens de
tel ou tel un sec de tel ou tel micro
organismes tels telles bactéries ou de
telle ou telle champignons
qui est capable de maîtriser un fléau
qui va survenir au niveau de l'homme on
le voit bien tout le monde nous dit
aujourd'hui que les dernières souche de
grippe touche les jeunes générations
mais que ceux qui ont plus de 40 45 ans
aujourd'hui ou 50 ans ne sont
pratiquement pas touché parce qu'ils ont
déjà rencontré des virus qui était
porteur à peu près de la même génétique
de la même virulence et c'est donc que
de la culture annuel dans un
environnement agricole est toujours
embêtant parce qu'on se prive de sept
lits mémoire et de cette mémoire
protection de cette mémoire vivante à
travers quelques individus qu'on
identifie à peine ils sont pas nombreux
mais le jour où le le pathogène ou la
maladie survient à ce moment là ils
peuvent briller en semences et ça ça
peut être intéressant de maintenir même
si c'est qu'un arbre vraiment il peut
servir à rien réensemencer tout autour
de lui à un moment donné dont je vais
rentrer un peu plus dans le dans le vif
du sujet et on va aborder quand même du
pin's et et des williams rôle break pour
ceux qui connaîtraient pas c'est hélène
hingham ted mihail un australien
lesquels je bosse beaucoup ardennes
anderson nil kinsey c'était à columbus
dans l'ohio acidification de surface
père des bases de surface
déstructuration profondeur
d'enracinement mauvaise évolution des
matières organiques salinisation des
sols avec forte conductivité électrique
c'est pas vraiment le cas chez vous il
pleut plus que ce n'est pas paul
transpirant fin de ce terrain donc vous
n'avez pas trop d'accumulation de sel et
puis vous n'iriez pas donc les deux
facteurs principaux de salinisation vous
ne les connaissez pas et puis de temps
en temps des red sox défavorable
deux causes principales des teneurs
minérale déséquilibrer une fertilité
biologique effondrée jeudi quelques mots
justes sur les pratiques courantes
évidemment vous connaissez mais il n'est
jamais mauvais de rappeler quelques
fondamentaux ce qui est important pour
remontée des taux de matière organique
ce ne sont pas des engrais verts se sont
ce qu'on appelle en leur en anglais les
récalcitrantes plantes matière you
c'est à dire les
matériaux qu'ils ne se dégradent pas
très facilement c'est à dire la
cellulose et de la ligne est temps qu'on
a introduit dans son système que des
engrais verts on augmentera jamais les
taux de matière organique
un engrais vert donc on parlait de
fétuque jeunes ou bien de colza
fourrager ou de phacélie etc va avoir un
impact nul sur l'évolution des taux de
matière organique pour avoir de la
formation d'humus il faut de la
cellulose de la lignée d aimer cellulose
donc il faut par exemple du brf
mais je vais en virage au juste dans la
foulée il faut des pailles
il faut des chaumes il faut des racines
les racines oui les racines c'est assez
fantastique parce qu'elles ont déjà
décès sur aisne plutôt favorable autant
les éléments au cellulosique
ils ont des rapports c'est sûr haine
entre 80 et 100 le brf quelquefois ces
trois ou quatre cendres c'est beaucoup
plus élevé on a très très peu d'azoté
par rapport au carbone qui est apportée
mais ce sont des bonnes sources de ce
sont les bons précurseur on va dire pour
l'humus stable qui va se former les
racines ça toujours décès sur aisne
entre 20 et 40 dont vous savez qu un
humus dix tables c1 c'est sur aisne
d'environ 10
la traduction c'est que les racines ont
besoin d'une évolution beaucoup moins
important pour arriver au stade d'humus
stable passé de 30 à dix c'est beaucoup
plus facile que de passer de 100 à 10 et
ne jamais oublier que ce qu'on appelle
l'unification c'est de l'oxydation
parce que un matériau dont le c / n
évolue gagne un tout petit peu d'azoté
mais surtout perd beaucoup de carbone
c'est par la perte de carbone que le
sait sur aisne baisse
quand on dit hein c'est sûr n200 c'est
qu'on a cent fois plus de carbone que la
zot quand le csu reine arrive à dix ça
veut pas dire qu'on a gagné 30 42 10
fois plus d'azoté
c'est qu'on a perdu surtout 80% du
carbone d'accord sous forme de co2
essentiellement et ce jeu c'est
justement de la respiration c'est à dire
qu'il faut beaucoup d'oxygène pour que
ce carbone puisse s'évacuer il s'évacue
par le biais de l'activité biologique
mission
non dans l'absolu ce le bilan reste
positif c'est qu'on n'en rejette pas
plus qu'il n'y en avait attention on en
stop quand même on a un stock quand même
mais je vais en dire un mot
j'aimerais dire un mot il faut sur le
brf la nature de la source est
importante aussi
c'est à dire que si on n'a que des
déchets de thuyas de résineux de laurier
etc
je veux dire grosso modo souvent des
plantes ornementales
c'est pas très bon parce que ça contient
des résines des terpènes des tanins
c'est à dire tous produits qui sont
qu'il protège de la dégradation
voilà si on thann le cuir c'est pour
qu'il ne soit pas dégradé donc quand ça
contient des tanins c'est pas très très
bon et on a des matériaux qui évolue
assez lentement et qui ont plutôt des
tendances acidifiante au contraire quand
on est sur du bois blancs donc ça peut
être du boulot du peuplier etc
on va plus du tout à voir ces phénomènes
là et on a plus de chance de fabriquer
des puces d'abord à forte capacité des
changes
et puis très stable dans le temps
