Edouard Stalin, maraîcher à la ferme de la Mare des Rufaux

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Edouard Stalin maraicher à la ferme de la Mare des Rufaux ​nous explique comment il a évolué vers un système sans travail du sol.


Edouard Stalin et Linda Bedouet​ sont situés à Bouquetot dans l'Eure entre Rouen et Le Havre.

Transcriptions

Transcriptions

on a créé cette ferme avec ma compagne
linda bedous et il ya maintenant cinq
ans donc on a démarré en dire à l'hiver
2011
on est parti de rien ici c'était juste
un herbage et la grande parcelle où vous
verrez peut-être des images après
c'était un champ de blé on est parti sur
un projet d'agroforesterie et donc de
production de légumes donc on fait voilà

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haute du légume et du fruit et on est
donc sur le plateau du roumois en haute
normandie dans le département de l'eure
entre eux en gros roi et le apr au tout
début en fait on a
introduit un verger donc sur les deux
hectares un verger de 300 arbres
fruitiers à hautes tiges
on n'a pas cultiver les deux hectares la
première année parce qu'en fait c'était
donc la grande parcelle de deux hectares
était un champ de blé avant
conventionnelle qu'appartenait à deux
frères qui habitent et très loin fin
j'ai grandi ici j'ai jamais vu un tas de
fumier arrivée sur cette parcelle et je
voyais bien la battance tous les ans la
parcelle partir en bas donc on a laissé
un an de repos sur les deux hectares on
a vraiment cultivés sur cette parcelle
là on se situe qu'était un dock un
ancien herbages
voilà une prairie de 5000 m² et la
première année en fait on avait
justement pour
pouvoir planter on avait commencé par
bâches et voilà on avait bâché j'avais
récupéré des grandes bâches on avait
bâché
on avait planté directement comme ça
alors plein de gens c'était un peu foutu
de nous et c'est en tout cas
et on a vu une récolte par exemple de
courgettes mais qui avait été démesuré
puisque en plus on était au démarrage on
n'est pas au coût de clientèle donc au
début j'ai travaillé le seul j'ai écouté
tout le monde je me suis fait influencer
c'est vrai j'ai fait bêtement comme tout
le monde donc en ayant récupéré la
charrue donc au début en fait on s'est
mis à labourer et ça m'a vraiment gêné
puisqu'en fait moi je venais de
l'éducation à l'environnement ou en fait
on faisait des recherches de d'animaux
dans le sol et c est en fait je savais
bien que dans le sol y avait des strates
à respecter avec des animaux qui vivent
en surface d'autres qui vivent sous la
surface et c est ça me chagrine et quoi
on
on commet diront
on appliquait des préceptes qui viennent
un peu de la permaculture débute
permanente ou du coup on parle de non
travail du sol etc et tout ça donc sur
des petites parcelles on arrivait à plus
ou moins bien le gérer sous les serres
et caetera et tout mais c'est vrai que
sur les deux hectares je voyais ça un
peu tellement grand que je convenir
j'avais du mal à maîtriser en fait le
système
ici on est donc sur le plateau du
roumois c'est un des grands plateaux
fertile qui a dans le dans le coin on
est sur du limon profond enfin sur du
limon tout notre sol en surface c'est
que du limon donc le limon c'est une
terre hyper riches voilà c'est un dépôt
éolien c'est un dépôt qui s'est fait à
l'échelle géologique par des millions
d'années c'est quelque chose de très
fins quand je dis des possibles il faut
imaginer la poussière qui se font voler
par le vent donc c'est une terre qui est
très fine qui est très riche mais qui a
un fort taux de battance un bain un fort
taux de bâton c'est à dire que si a pas
de matière organique
la terre elle va se colmater à va te
faire une croûte ou alors s'il ya un peu
de relief
elle va partir le constat que j'ai pu
faire ici c'est quand j'ai creuser les
tranchées pour passer l'irrigation sur
cette parcelle qui n'a jamais été
cultivé qui était un herbage on arrive à
80 centimètres voire 1 mètre on arrivait
dans l'argile et au même endroit juste
là bas où il ya la dernière sert donc et
sur les anciennes parcelles de céréales
à 40 cm j'arrivais directement dans
l'argile
je veux pas dire que la parcelle de
conventionnel vue qui labourait dans le
sens de la pente
ils ont perdu 40 centimètres de sol
puisque ici on a quand même de la
matière qui a vu s'accumuler
mais on voit bien que l'autre parcelle
elle a perdu du sol et ayant grandi ici
je voyais bien tous les hivers la mare
devenir marron enfin voilà devenir
marron et vraiment il y avait toute la
parcelle qui glissait qui glissait s'il
n'y a pas de matière organique ton sol
ce bar donc
le système comme on l'avait fait en fait
ça marchait ça me plaisait pas mais
c'est vrai que ça marche et donc je me
voyais pas forcément d'un seul coup
passer du en gros du coq à l'âne ça me
faisait un peu peur il faut le dire et
mais je voulais on voulait vraiment
linda et moi on voulait vraiment tendre
vers le non travail du sol donc on y
allait quoi technique saint pé fé
travail du sol vers le non travail du
sol et c'est vrai que toutes ces
rencontres lorsque françois a réussi à
mettre en place ces formations est bien
là ça a été le déclic quoi là je me suis
rendu compte que ouais ils avaient
vraiment tester la chose vraiment à fond
quoi et
et du coup je me suis rendu compte que
c'était possible et que vraiment nous on
voulait aller vers ça qu'il fallait pas
travailler le seul c'était une
aberration de travailler un seul après
quels moyens techniques etc
et c'est par ces temps d'échangés de
rencontres qu on y est arrivé hier au
début on utilisait même une grelinette
et aujourd'hui on utilise même plus une
grelinette qui est une espèce de grosse
fourche pour aérer le sol on utilise
même pu sous les serres etc
on ne travaille plus du tout seul quoi
on amène de la matière organique
on fait des engrais verts des couverts
végétaux on utilise beaucoup plus de
paille qu'avant on utilise encore quand
même du plastique
voilà mais de manière raisonnée surtout
pour le réutiliser au maximum donc on le
prend le plus épais possible et puis ben
on voit bien au niveau du sol que
enfin y'a pas photo au niveau
agronomique quoi on ira voir tout à
l'heure une parcelle que j'ai enfin
c'est dingue quoi les pouvoirs on les
arrache à la main singer à la main le
sol après avoir passé tout l'hiver à
recevoir la pluie avant sur les deux
hectares c'était une galère pour
arracher les poireaux en hiver là ça
s'arrache tout seul
poirot quand tu les fais les poireaux
d'hiver au moment de les arracher
souvent c'est une belle galère qu à tous
les jardiniers ils connaissent quoi il
faut voilà faut user la fourchette ou
faut aller chercher le poireau bon ben
là au niveau des techniques culturales
mes poireaux je disais on les arrache à
la main quoi bon bel exemple par a plus
b alors manquerait plus qu'ils viennent
pas mais voilà c'est comme ça quoi tu
vois ta jusqu'à tirer dessus et à plat
et donc c'est tout quoi donc c'est c'est
assez fou quoi mais parce que y'a rien à
faire voilà ta rachetons poireaux et
voilà et après bas au niveau agronomique
ben on va déjà l'un des ouvriers de la
ferme par excellence quoi puisque en
fait c'est eux qui mélange le seul pour
nous voilà il n'y a pas besoin de le
faire donc un petit verrou et après au
niveau agronomique en fait il ya juste
les regarder la structure du sol où tu
vois en fait c'est que des grumeaux quoi
c'est à dire qu'en fait pour un seul qui
pourrait avoir tendance à faire de la
battance donc à se colmater en surface
ou quoi que ce soit et ben en fait au
niveau structure du sol tout ça a été
remué là je vais écarter un peu tout
quoi mais tout ça est revu et que par
les animaux que par les vers de terre
quoi donc en gros il ya des machines qui
arrive à te faire une terre aussi
émietté mais qui du coup vont des fonds
c'est toute la structure du sol ne pas
respecter les strates alors que là mais
en gros les strates sont respectés de la
matière organique morte comme dans la
nature quand une plante m eur ou un
arbre moeurs faut savoir que ça tombe
dans surface
t'as jamais vu un arbre s'enterrer un
tronc d'arbre voilà quoi donc en gros il
faut que la matière sont surface
allaient d'abord digérer et ensuite à
les assimiler petit à petit petit à
petit
en gros ça fonctionne un peu comme une
oasis ou une réserve en droit dans une
réserve sous marines quand tu plonges
dans une réserve sous marine ya plein de
poissons il ya plein de diversité etc
quand tu plonges dans les zones de
surpêche y a rien du tout quoi c'est le
désert total parce qu'il ya pas de
biodiversité
donc ici on a commencé à réintroduire
des arbres des haies
voilà on a fait des étages et on a
introduit tous les arbres etc
on cultive sous ces arbres
donc on travaille plus le sol en gros et
on a tout fait pour attirer la
biodiversité donc on a installé plein de
plantes mellifères donc qui attire des
insectes et pour leurs nectars et tout
mais du coup ça derrière densifier
d'autres réseaux avec les oiseaux
donc ça multiplie les réseaux trophiques
au niveau du sol ben on a beaucoup de
carabes et cetera du coup ça a tiré les
musaraignes qui est le pré date les
karam équipe red hat aussi les limaces
du coup ça nous a attirés aussi des
hérissons qui du coup près d'ath aussi
énormément de limaces et c'est donc en
fait aujourd'hui on a vraiment on est à
plus de 60 espèces d'oiseaux observé sur
la ferme est encore au moment où on a
fait les sorties avec les ornithologues
de la lpo
parce qu'à côté de ça on en a plein
d'autres alors qu'avant c'était le
désert quoi avant c'était une parcelle
de blé conventionnel en plein milieu
d'une step agricole ou en gros il n'y
avait rien quoi


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