Stolbur de la cicadelle sur tabac
Transmise, entre autres, par la cicadelle Hyalesthes obsoletus : 4mm, yeux rouge vermillon, ailes translucides. La cicadelle effectue des piqures « d’essai » sur le tabac, attirée par son aspect vert à une période où le reste des cultures ne l’est plus (irrigation).
Le phytoplasme (bactérie sans paroi et sans forme spécifiques : procaryote pléiomorphe) Candidatus Phytoplasma solani, peut persister dans l’insecte pendant plusieurs années.
Symptômes sur le tabac
Dégâts cicadelles : symptômes qui varient selon les espèces – altérations blanchâtre sur le limbe des feuilles.
Stolbur : dans un premier temps sur les feuilles sénescentes ou intermédiaires puis sur l’ensemble des étages foliaires.
Jaunissement voire blanchiment d’abord entre les nervures et nécroses nervaires / inter-nervaires sur les tabacs bruns accompagné de chlorose du limbe.
Peut aussi causer la prolifération de rameaux courts et rigides en haut de la plante (apex) donnant au plant un aspect de « touffe ».
Inflorescence : croissance réduite
Période de présence
Période de présence :
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
A partir du moment où les températures sont supérieures à 6-7°C, les vols de cicadelles auront lieu lorsque la somme des T°C dépassent 1020 – 1030°C
Conseils de gestion technique et agronomique
Agir sur les cicadelles : un labour profond peut détruire les larves dans le sol Gérer les hôtes du stolbur : liseron, amarante, chénopode blanc, ortie, solanacées, vigne
Les tabacs bruns sont plus rustiques et plus tolérants
Méthode d’observation
Piégeage de la cicadelle par des panneaux englués jaunes.
Niveau de pression
Il n’est pas rare de constater entre 30% et 90 % de plantes affectées dans certaines parcelles (Vendée, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire).
Faible : Pas de symptômes ET parcelle précédemment atteinte
Moyen : Observation de symptômes sur < 10% de la parcelle ET parcelle précédemment atteinte
Fort : Observation de symptômes sur > 10% de la parcelle ET parcelle précédemment atteinte
Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.